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femme fatale
des symbolistes
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• Gustave Moreau ,
Salomé dansante
,huile sur toile,
1874
Le personnage décadent « Des Esseintes » fait
vivre le tableau de Moreau à travers une
Ekphrasis déroutante
→Salomé est symboliquement présentée comme pure, chaste car associée à son emblème : la
Lune.
Wilde s’inspire ici de Salammbô de Flaubert
• + Mais ce symbole renvoi également au mysticisme de cet astre déifié et craint par tous depuis
l’antiquité, astre féminin perçu comme l’annonciateur de fertilité mais aussi de folie et de mort.
Wilde laisse planer l’ambivalence de ce symbole en insérant des répétitions des termes :
« étrange, sang, tombeau, mort » etc.
« Que c'est bon de voir la lune! Elle ressemble à une petite pièce de monnaie. On dirait une toute
petite fleur d'argent. »
« La lune a l’air très étrange. On dirait une femme qui sort d’un tombeau. Elle ressemble à une
femme morte. On dirait qu’elle cherche des morts »
Wilde s’écarte de toutes les Salomé qui dansent sur plusieurs pages de descriptions.
→ La danse n’est plus représentative de la débauche de Salomé, seuls les mots l’évoquent:
La danse est décrite comme magnifique par le Tétrarque « Ah ! C’est magnifique, c’est magnifique ! »
On imagine aisément une danse somptueuse après une telle interjection « ah ! » et la redondance de l’adjectif mélioratif
« magnifique » ; présent dans cette syntaxe courte et exclamative (sujet verbe objet qui met l’accent sur la sémantique de la phrase)
La beauté dans l’horreur : Défloraison incestueuse d’une jeune vierge par un vieux Roi dans une « magnifique danse » montrée au
théâtre mais suggérée pour les lecteurs
Salomé la déesse
symboliste de 1893
La luxure nécrophile, une Salomé quasi cannibale