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DOSSIER DE PRESSE

Les Rencontres littéraires de la Villa Médicis


PROGRAMME

JEUDI 16 MAI

19.00 : Carte blanche (1/3) à Wajdi Mouawad, avec Élisabeth de Fontenay, Didier Fassin et
Valère Novarina

Wajdi Mouawad invite la philosophe Élisabeth de Fontenay, le sociologue Didier Fassin et le


poète et dramaturge Valère Novarina, déployant en trois rencontres l’idée des Verbes aimés.

Rencontre en français avec traduction en italien.


Durée : 1 heure

20.30 : L’Odyssée franco-chilienne, lecture de Miguel Bonnefoy,


actuel pensionnaire de l’Académie de France à Rome
Rencontre en français avec traduction en italien.
Durée : 1 heure

VENDREDI 17 MAI

19.00 : Carte blanche (2/3) à Wajdi Mouawad, avec Élisabeth de Fontenay, Didier Fassin et
Valère Novarina
Rencontre en français avec traduction en italien.
Durée : 1 heure

20.30 : Rencontre avec Ascanio Celestini et Patrick Bebi, animée par Andrea Porcheddu
Rencontre en italien avec traduction en français.
Durée : 45 minutes

Suivie de
Storie e controstorie / Histoires et contre-histoires
Spectacle inédit d’Ascanio Celestini, traduction de Patrick Bebi et musique de Gianluca
Casadei
Spectacle en italien traduit en français.
Durée : 45 minutes
Les Rencontres Littéraires de la Villa Médicis

SAMEDI 18 MAI

10.30 - 12.30 - Ateliers pour enfants

• Lecture du livre illustré Dans L’Oeuf (Le Seuil, 2019) et atelier de création pour enfan-
ts (4-8 ans) par Emma Lidia Squillari

• Atelier de création littéraire pour les 11-15 ans, animé par Agnès Mathieu-Daudé

16.00 : Carte blanche (3/3) à Wajdi Mouawad, avec Élisabeth de Fontenay, Didier Fassin et
Valère Novarina
Rencontre en français avec traduction en italien.
Durée : 1 heure

18.00 : Traduire Annie Ernaux, Elena Ferrante et Goliarda Sapienza


Rencontre avec Nathalie Castagné, Elsa Damien et Lorenzo Flabbi, animée par Fabio Gam-
baro
Lecture de textes d’Annie Ernaux par Daria Deflorian
Rencontre en français avec traduction en italien.
Durée : 1h30

19.30 : Prêter sa voix, rencontre avec Florence Aubenas et Paolo Giordano, animée par
Jérôme Gautheret
Rencontre en français avec traduction en italien.
Durée : 1 heure

21.00 : Tentative de résumer La Recherche du temps perdu en une heure, Proust lu par Véron-
ique Aubouy
Spectacle en français avec traduction en italien.
Durée : 1 heure
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Intervenants
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Florence Aubenas

Florence Aubenas est née le 6 février 1961 à Bru-


xelles. Elle est journaliste et reporter de guerre.
De 1986 à 2006, elle intègre en tant que secrétaire
de rédaction, le service Société puis étranger au
quotidien Libération, avant de devenir grand re-
porter. Elle a couvert de nombreux événements au
Rwanda, au Kosovo, en Algérie, en Afghanistan et
en Irak, ainsi que plusieurs grands procès en Fran-
ce.

Lors d’un reportage en Irak, en 2005, elle est rete-


nue en otage pendant plusieurs mois. En 2006, elle
quitte Libération pour rejoindre Le Nouvel Obser-
vateur. De février à juillet 2009, elle prend un con-
gé sabbatique, s’installe à Caen et mène l’enquête
sur la France des travailleurs précaires. De cette
expérience naît le livre Le Quai de Ouistreham, pu-
blié en février 2010. En avril 2012, elle rejoint Le
Monde, et couvre le conflit syrien à partir de juillet
en tant qu’envoyée spéciale.

Véronique Aubouy

Véronique Aubouy est cinéaste et artiste.


Elle construit une œuvre singulière fortement em-
preinte de littérature et de musique, où se croisent
films documentaires et de fiction, mais aussi perfor-
mances et installations vidéo et photographies.
Elle a réalisé plusieurs films courts de fiction dont Le
Silence de l’été, montré au festival de Cannes 1993
dans la section Un certain regard, et des films docu-
mentaires, comme Je ne suis pas un homme en colère,
portrait d’Edward Bond, 2002 pour Arte ou Berna-
dette Lafont, une sacrée Bonne Femme, 2013. Son
premier long métrage Je suis Annemarie Schwar-
zenbach a été montré au festival de Berlin 2015 et
est sorti la même année.
Depuis le 20 octobre 1993, Véronique Aubouy fait lire
À la Recherche du temps perdu de Marcel Proust de-
vant sa caméra par des personnes de tous horizons,
de toutes générations. Page après page, les liseurs
se succèdent, dans l’ordre du livre, dans des lieux et
des mises en scènes qu’ils choisissent.
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Patrick Bebi

Né de parents italiens émigrés en Belgique, Patrick Bebi obtient son premier prix en art
dramatique au Conservatoire Royal de Liège. Il diversifie ses activités à travers la mise en
scène (Brecht, Paravidino…), l’interprétation (Delcuvellerie, Pommerat…) et donne cours
depuis plus de vingt ans à l’Esact (Ecole d’acteurs du Conservatoire de Liège). Il traduit
aussi les textes de Celestini pour la scène francophone (Discours à la nation, Dépaysement,
Laïka). Depuis plus de dix ans, il assure la traduction en direct des prestations d’Ascanio
Celestini de l’italien vers le français.

Miguel Bonnefoy

Né en 1986 à Paris, Miguel Bonnefoy est un écrivain français et vénézuelien. Après avoir
grandi au Vénézuela et au Portugal, il suit des études de Lettres Modernes à la Sorbonne et
travaille actuellement en France.
En 2009, il remporte le Grand Prix de la Nouvelle de la Sorbonne Nouvelle avec son ouvrage
La Maison et le Voleur et publie en italien Quand on enferma le labyrinthe dans le Minotaure
(edizione del Giano, Rome). En 2011, Naufrages (éditions Quespire, Paris) est remarqué au
Prix de l’Inaperçu 2012. Deux ans plus tard, il remporte le Prix du Jeune Ecrivain avec Icare et
autres nouvelles (Buchet-Chastel, Paris). En 2015, Le Voyage d’Octavio (Rivages, Paris) est
finaliste du Prix Goncourt du Premier Roman, et remporte le Prix de la Vocation, le Prix des
Cinq Continents (Mention Spéciale), le Prix Fénéon, le Prix Edmée de la Rochefoucauld et le
Prix L’Ile aux Livres. En 2016, il publie Jungle aux éditions Paulsen (Paris), lauréat du Prix lit-
téraire des Lycéens et Apprentis d’Ile-de-France. Enfin, un an plus tard, en 2017, Sucre Noir,
publié aux éditions Rivages, est finaliste du Prix Femina, et remporte le Prix Renaissance et
le Prix des lycéens de l’Escale du Livre de Bordeaux.
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Ascanio Celestini

Ascanio Celestini, né à Rome en 1972, est auteur, acteur, musicien et metteur en scène. Ses
textes sont nourris par un travail de recherche sur le terrain, et enquêtent sur la mémoire
des évènements et sur les questions liées à l’histoire récente et à l’imaginaire collectif.
Parmi ses pièces de théâtres les plus célèbres il faut citer : Radio clandestina (2000), Scemo
di guerra (2003), La pecora nera (2005), La fila indiana (2009), Pro patria (2011), Discorsi
alla nazione (2013), Laika (2015), Pueblo (2017) et Ballata dei senza tetto (2018).
Il a réalisé en tant qu’auteur, réalisateur et acteur le film La percora nera (2010) sélectionné
à la 67ème Mostra de Venise et Viva la sposa (2015), en compétition aux Giornate degli Au-
tori à Venise en 2015.
De plus, il a réalisé le documentaire Parole sante (2007) présenté au Festival international
du film de Rome dans la catégorie Extra. Parallèlement est publié son premier disque, égal-
ement intitulé Parole Sante (2007), qui rassemble les chansons présentes dans ses specta-
cles.
Parmi ses publications, il faut citer : Storie di uno scemo di guerra (Einaudi, 2005), La pecora
nera (Einaudi, 2006), Lotta di Classe (Einaudi, 2009), Io cammino in fila indiana (Einaudi,
2011), Pro patria (Einaudi, 2012), L’armata dei senzatetto (Contrasto, 2018) et Barzellette
(Einaudi, 2019).

Didier Fassin

Didier Fassin est professeur à l’Institute for Advanced Study de Princeton et directeur
d’études à l’École des hautes études en sciences sociales à Paris. Médecin, sociologue et
anthropologue, il a reçu en 2016 la Médaille d’or de l’anthropologie à l’Académie royale des
sciences de Suède et a été en 2018 le premier chercheur en sciences sociales à recevoir la
Nomis Distinguished Scientist Award. Il a publié une trentaine d’ouvrages, traduits en huit
langues, dont Punir. Une passion contemporaine et La Vie. Mode d’emploi critique.
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Lorenzo Flabbi

Lorenzo Flabbi est milanais, il a été formé comme italianiste à l’Université de Bologne. Il a
enseigné la littérature italienne et comparée à Paris III et Limoges avant de fonder L’orma
editore à Rome, avec Marco Federici Solari. Il a écrit sur Leopardi et Montale, Laforgue et
Lowell, ainsi que sur la théorie et la critique de la traduction.

Lorenzo Flabbi a commencé à traduire en tentant de saisir des fragments plus personnels
de l’œuvre The Waste Land de T.S. Eliot. Il a ensuite traduit, entre autres, Apollinaire, Rim-
baud, Salman Rushdie et, ces dernières années, Julien Gracq et l’œuvre d’Annie Ernaux, pour
laquelle il a reçu le Prix Stendhal et le prix La Lettura - Corriere della Sera pour la meilleure
traduction de 2018.

Daria Deflorian

Daria Deflorian est actrice, auteure et metteure en


scène de spectacles de théâtre. Elle a remporté le
prix Ubu 2012 de la meilleure actrice.

En 2013, elle a reçu le prix Hystrio. En tant qu’actrice,


elle a travaillé entre autres avec Stéphane Braun-
schweig, Massimiliano Civica, Lotte Van Den Berg
(Pays-Bas), Lucia Calamaro, Fabrizio Arcuri, Mario
Martone, Martha Clarke (New York Theatre Work-
shop).

Depuis 2008, elle partage ses projets avec Antonio


Tagliarini. L’une de leurs œuvres, Ce ne andiamo per
non darvi altre preoccupazioni (2013), a remporté le
prix Ubu du meilleur nouveau drame 2014 et le prix
de la meilleure interprétation étrangère au Québec/
Canada en 2015.
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Élisabeth de Fontenay

Maître de conférences émérite de philosophie à l’universi-


té Paris I Panthéon-Sorbonne, Élisabeth de Fontenay est
notamment l’auteur du Silence des bêtes : la philosophie à
l’épreuve de l’animalité (1998 ; rééd. 2015), Actes de naissan-
ce (2011), et La Prière d’Esther (2014).

Son dernier livre Gaspard de la Nuit (2018) a obtenu le prix


Femina Essai.

Paolo Giordano

Paolo Giordano est né en 1982 à Turin, où il obtient son diplôme et son doctorat en physique
théorique. Il a publié quatre romans, traduits dans le monde entier : La Solitude des nombres
premiers (Le Seuil, 2009), Le Corps humain (Le Seuil, 2013), Les Humeurs insolubles (Le Seuil,
2015), Divorare il cielo (Einaudi, 2018).

Paolo Giordano a aussi écrit pour le théâtre avec les œuvres Galois et Fine pena: ora. Il col-
labore avec Il Corriere della Sera et d’autres journaux, pour lesquels il a également écrit plu-
sieurs reportages.
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Agnès Mathieu-Daudet

Agnès Mathieu-Daudé est née en 1975 à


Montpellier.

En tant que conservateur du patrimoine, elle a


travaillé au Centre de recherche et de restaura-
tion des musées de France (C2RMF), puis au Mu-
sée des Arts décoratifs (MAD) de Paris.

Elle a écrit deux romans, tous deux publiés aux


éditions Gallimard, Un marin chilien (prix Rév-
élation de la Société des Gens de lettres) en 2016
et L’ombre sur la lune en 2017, et deux romans jeu-
nesse publiés à L’École des loisirs (L’École des sou-
ris, t.1 et 2, avec M. Boutavant).
Six autres sont à paraître en 2019 et 2020.

Wajdi Mouawad
Né au Liban en 1968, l’auteur, metteur en scène
et comédien passe sa jeunesse au Québec et son
adolescence en France. Il signe des adaptations
et mises en scène de pièces contemporaines, clas-
siques et de ses propres textes publiés aux Édit-
ions Leméac / Actes Sud.
Il a écrit également des récits pour enfants et les
romans Visage retrouvé en 2002 et Anima dix ans
plus tard. Traduits en vingt langues, ses écrits
sont édités ou présentés à travers le monde.

Diplômé de l’École nationale d’art dramatique du


Canada en 1991, il co-fonde avec Isabelle Leblanc
sa première compagnie, le Théâtre Ô Parleur.

À la direction du théâtre de Quat’Sous à Montréal de 2000 à 2004, puis du Théâtre français


du Centre national des Arts à Ottawa, il est artiste associé du festival d’Avignon en 2009
où il crée le quatuor Le Sang des promesses.
Sa première création en tant que directeur de La Colline – théâtre national, Tous des oise-
aux, présentée à l’automne 2017, voyage depuis en France et à l’international. La pièce a
gagné le Grand prix de L’Association Professionnelle de la Critique de Théâtre, de Musique
et de Danse pour la saison 2017/2018.

Plusieurs de ses précédents spectacles poursuivent leur tournée, comme Inflammation du


verbe vivre et Les Larmes d’Œdipe, qui composent Des Mourants, une aventure autour des
tragédies de Sophocle. Le solo Seuls, créé en 2008, joue encore à ce jour et s’inscrit dans le
cycle Domestique avec le spectacle Sœurs et ceux à venir Père et Mère. Parallèlement, deux
autres créations sont en répétition, celles de Fauves et Mort prématurée d’un chanteur po-
pulaire dans la force de l’âge avec Arthur H.
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Valère Novarina

Valère Novarina est né en 1947 à Genève. Sa première pièce, L’Atelier volant, sera mise en
scène par Jean-Pierre Sarrazac en 1974. Le Babil des classes dangereuses, roman théâtral,
est publié chez Christian Bourgois en 1978 ; La Lutte des morts, en 1979.
Les Éditions P.O.L publieront successivement : Le Drame de la vie (1984) ; Le Discours aux
animaux (1987) ; Théâtre (1989) ; Le Théâtre des paroles ; Vous qui habitez le temps (1989)
; Pendant la matière (1991) ; Je suis (1991) ; et deux adaptations pour la scène du Discours
aux animaux : L’Animal du temps et L’Inquiétude, en 1993. Enfin, toujours chez P.O.L, Valère
Novarina publie La Chair de l’homme, en 1995 ; Le Repas, en 1996 ; Le Jardin de reconnaissan-
ce, L’Espace furieux et L’Avant-dernier des hommes, en 1997, L’Opérette imaginaire, en 1998,
Devant la parole, en 1999 ; L’Origine rouge en 2000.
Valère Novarina a mis en scène six de ses textes : Le Drame de la vie, créé au Festival d’Avi-
gnon ; Vous qui habitez le temps, créé au Festival d’Avignon en 1989 ; Je suis, créé au Théâtre
de la Bastille, en 1991 ; La Chair de l’homme, créé en juillet 1995 au Festival d’Avignon ; Le
Jardin de reconnaissance créé en mars 1997 au Théâtre de l’Athénée à Paris ; L’Origine rouge
créé en juillet 2000 au Festival d’Avignon.
Il a peint de grandes toiles pour chacun de ces spectacles.

Emma Lidia Squillari


« Je suis née à Cerretto Langhe, un tout petit village du Piém-
ont, en 1991. J’ai toujours aimé les livres : ma mère vient des
États-Unis, et mon enfance a été accompagnée de colis de li-
vres merveilleux envoyés par mes grands-parents.
Dans le monde d’aujourd’hui, je crois que la valeur des livres est
encore plus importante : la lecture offre un moyen plus lent et
plus profond d’expérimenter l’information. À travers mon tra-
vail, j’espère pouvoir donner aux enfants d’aujourd’hui la même
joie que je ressens grâce aux livres.
J’ai obtenu mon diplôme en 2014 à l’Académie des Beaux-Ar-
ts de Bologne dans le cadre du programme de trois ans de
bande-dessinée et d’illustration. J’ai ensuite poursuivi dans la
même école pendant deux ans, au sein d’un Master en illustra-
tion.
Mon projet de thèse de 2016 portait sur l’écriture et l’illustra-
tion d’un livre, intitulé Intrusi in Giardino, et publié par Atlantis,
éditeur suisse, en mars 2018, avec le titre allemand Alle in den
Garten ! Ces dernières années, j’ai participé à de nombreuses
expositions de groupe et à des événements tels que “Illustra-
ting Life” à Pékin, en 2016 et 2018.
Mon dernier livre, Dans L’Oeuf, a été publié chez Seuil Jeunesse
en collaboration avec l’agence Debbie Bibo, en mars 2019.»
Fabio Gambaro
Né à Milan en 1958, Fabio Gambaro dirige l’Institut culturel italien de
Paris depuis novembre 2016. Journaliste littéraire, essayiste et consul-
tant dans l’édition, il a été le correspondant français pour les pages «
culture » du quotidien La Repubblica. Il collabore également à d’autres
journaux et revues littéraires, tels Le Monde des Livres.
En 2016, il a créé « Italissimo. Festival de littérature et culture italien-
nes » dont il a assuré la même année la direction, poursuivant l’objectif
de faire découvrir la richesse de la littérature italienne et de partager
avec le public français toutes les formes de créations artistiques de
la Péninsule, en faisant dialoguer les cultures italiennes et françaises.
Après plusieurs essais en italien, il a publié L’Italie par ses écrivains (
Liana Levi, Paris, 2001). Ses derniers livres sont L’amico scrittore (avec
Daniel Pennac), Feltrinelli, 2015 et Dedica a Atiq Rahimi, Thesis, 2018.

Nathalie Castagné

Après des études de philosophie et de chant, Nathalie Castagné, née et vivant à Montpel-
lier, s’est largement consacrée à la traduction, sans cesser de pratiquer l’écriture qui l’avait
de loin précédée.
Son dernier livre publié – au Seuil, en 2001 – est L’Harmonica de cristal. Avaient paru, en
1980, un autre roman, Sebastian ou la perdition, et en 1982 un ‘récit poétique’, Perséphone
(écrit dix ans auparavant), tous deux publiés aux éditions de La Différence.
Après divers travaux (Dario Bellezza, Collodi (Pinocchio), Saba, Pasolini, Elisabetta Rasy,
Maria Rosa Cutrufelli, Paolo Barbaro, Marco Tullio Giordana, Dacia Maraini, Raffaele La
Capria...), le hasard a mis sur son chemin L’Art de la joie, de Goliarda Sapienza, qu’elle a tra-
duit et qui a paru une première fois en 2005 aux éditions Viviane Hamy. Sans pour autant
en négliger d’autres (notamment Giorgio Vigolo, pour La Virgilia, paru aux éditions de La
Différence en 2013), elle n’a plus abandonné cette écrivaine et s’est désormais lancée pour
les éditions Le Tripode dans la traduction de son œuvre complète.

Elsa Damien
Docteur en Études Italiennes, ancienne élève de la Sorbonne nouvelle et de
l’E.N.S. Fontenay-St Cloud, Elsa Damien a une formation d’enseignante
et de chercheuse en histoire et littérature moderne italienne, spécialisée
dans l’histoire du tourisme et l’historiographie vénitienne du XIXe siècle.
Elle enseigne le français langue étrangère en Grande-Bretagne tout en
traduisant des romans de l’italien au français. Elle a traduit des œuvres
de Luca di Fulvio, Valerio Manfredi, Davide Ferrario, et une partie des ro-
mans d’Elena Ferrante : Poupée volée, La Plage dans la nuit et la tétralogie
L’Amie prodigieuse. Elle travaille actuellement à la traduction de romans
de Gianrico Carofiglio.

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