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LES VIOLENCES ET LA PROTECTION DES

PERSONNES VULNERABLES (1)

LE DROIT A LA PORTEE DE TOUS

Cette brochure fait partie d’une série de documents juridiques simplifiés préparés par les
Centres d’Information Juridiques du RADI, le Ministère de la Justice et la Coopération
française.

Débarrassés du vocabulaire très ésotérique de juristes, ils constituent des outils de


vulgarisation que nous espérons accessibles à un très grand public.

A travers ces écrits, nous nous engageons à donner à une large majorité de sénégalais les
moyens de comprendre, de s’approprier leurs droits et d’en exiger le respect.

Le RADI, fidèle à sa mission qui consiste à aider les populations à compter sur leurs propres
forces pour apporter des solutions à leurs problèmes à travers la promotion d’un
développement durable, intégré et participatif, attend vos critiques et suggestions pour
améliorer l’œuvre entreprise.

DEFINITION GENERALE DE LA VIOLENCE

Qu’est ce que la violence ?

Selon le dictionnaire Larousse, la violence est« toute contrainte qui s’exerce sur
une personne par la force ou l’intimidation », ou encore « tout acte qui implique
des tourments ou des souffrances mentales ou sexuelles ».

La violence suppose donc un rapport de force entre celui qui l’exerce et la personne
qui la subit.

Quelles sont les différentes formes de violences ?

Elle peut revêtir plusieurs formes. On peut citer celles d’ordre :

 Psychologiques et morale (insultes, chantages, menaces…) ;


 Physiques (les coups et blessures, le meurtre…) ;
 Sexuelles (viol, inceste, pédophilie…) ;
 Economiques (privation des moyens ou de biens essentiels, abandon de
famille…).

Quelles sont les principales victimes de violences ?

Elle s’exerce plus particulièrement sur les personnes vulnérables en particulier les
femmes, les handicapés, les personnes âgées et les enfants.

Quels sont les principaux auteurs des violences ?

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Les auteurs sont des personnes des deux sexes (homme, femme) de toutes les
catégories sociales. Les enfants, ou adolescents, sont aussi de plus en plus auteurs
de violences.

Quels sont les principaux endroits où s’exercent les violences ?

N’importe où. On trouve des scènes de violence dans les sphères privées (exemple :
à la maison) ou publiques (exemples : dans la rue, au stade, au marché…)

Pourquoi faut-il lutter contre les violences ?

Parce que c’est une violation de l’intégrité physique et morale de la personne


humaine.

A l’échelle mondiale, on estime qu’au moins une femme sur cinq a subi, au cours de
sa vie, des sévices corporels ou sexuels perpétrés par un ou plusieurs hommes.

Au Sénégal, il ne se passe par un jour sans qu’un quotidien ou une radio ne révèle
un cas de violence.

LES VIOLENCES MORALES ET PSYCHOLOGIQUES

Qu’appelle-t-on violences morales et psychologiques ?

Les violences morales et psychologiques se définissent comme « tout acte qui


implique des tourments et des souffrances d’ordre psychique à la personne ».
Elles se manifestent sous diverses formes. Certains portent atteinte à l’honneur et à
la dignité (exemple : les injures).

La nouvelle constitution du 07 janvier 2001, en son article 18, a prévu que le mariage
forcé soit une violation de la liberté individuelle, interdite et punie dans des conditions
qui seront fixées par la loi.

Les violences morales et psychologiques constituent les formes de violences les plus
sournoises et les plus fréquentes.

Qu’est-ce que l’injure?

Elle est définie comme « toute expression outrageante, tout terme de mépris, relatif
ou non, à l’origine d’une personne, toute invective qui ne renferme l’imputation
d’aucun fait. » (Article 258 in fine du Code pénal)

D’autres formes de violences morales et psychologiques par contre, touchent à la


sécurité même de l’individu. (Exemples : menaces, intimidations.)

Quelles sont les conséquences des violences morales et psychologiques ?

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Les violences morales et psychologiques peuvent avoir des conséquences
psychiques graves chez la victime : choc émotionnel, dépression, démence,
tendances suicidaires…

Qu’est ce qui caractérise ces types de violences ?

Ils se caractérisent par le fait qu’ils sont difficiles à prouver et, par voie de
conséquence, à sanctionner. Parmi les violences morales et psychologiques que le
Code pénal réprime on peut citer l’injure, les menaces, la diffamation…

Quelles sont les sanctions prévues contre les violences morales et


psychologiques ?

Sanctions pénales :

L’injure est sanctionnée par un emprisonnement de 2 mois au maximum et d’une


amende de 20 000 FCFA à 100 000 FCFA, ou de l’une de ces deux peines
seulement (article 262, alinéa 2 du Code pénal).

Selon la gravité, les menaces sont réprimées d’un emprisonnement de 6 jours à 5


ans et d’une amende de 20 000 FCFA à 200 000 FCFA (articles 290 et suivants du
Code pénal).
Le coupable pourra, en outre, être privé des droits mentionnés à l’article 34 du Code
pénal pendant cinq ans au moins et dix ans au plus à compter du jour où il aura été
condamné.

Selon les cas, la peine d’interdiction de séjour pourra être prononcée contre le
coupable.

Article 34 du Code pénal : « les tribunaux jugeant correctionnellement pourront


dans certains cas interdire, en tout ou partie, l’exercice des droits civiques,
civils et de famille suivants : de vote, d’éligibilité, d’être appelé ou nommé aux
fonctions de juré ou autres fonctions publiques, ou aux emplois de
l’administration ou d’exercer ces fonctions ou emplois, du port de détention
d’armes, de vote et de suffrage dans les délibérations de famille, d’être tuteur,
subrogé- tuteur ou curateur, d’être expert ou témoin sauf pour donner en
justice de simples renseignements.

Lorsque la peine d’emprisonnement encourue sera supérieure à 5 ans, les


tribunaux pourront, pour une durée de 10 ans de plus, interdire totalement ou
partiellement l’exercice des droits énumérés ci-dessus.

Sanctions civiles : des dommages et intérêts peuvent être alloués à la victime.

Conduite à tenir

 Chercher si possible des témoins ;


 Garder des écrits, enregistrements etc. ;

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 Porter plainte à la police, gendarmerie ou au tribunal en y joignant des
éléments de preuves si vous en avez ;
 Prendre contact avec les associations de défense des droits de la personne ;
 Orienter aussi les victimes vers des centres médico-sociaux appropriés
(service psychiatre, assistance psychologique, médecin…) etc.

LES VIOLENCES ECONOMIQUES

Qu’appelle t-on violence économique ?

C’est le fait de délaisser une personne, un bien ou une activité au mépris d’un
devoir.

Quelles sont les différentes formes de violences économiques ?

Il s’agit entre autres de :

1. L’abandon de famille qui intervient lorsque le conjoint abandonne sans motif


grave, pendant plus de 2 mois, la résidence familiale et se soustrait à tout ou
partie des obligations d’ordre moral ou d’ordre matériel résultant du mariage
ainsi que de la puissance paternelle ; le délai de 2 mois ne pourra être
interrompu que par un retour impliquant la volonté de reprendre définitivement
la vie familiale ;

2. L’abandon d’une femme enceinte par le mari sans motif grave pendant plus
de 2 mois alors qu’il est au courant de l’état de grossesse ;

3. Le refus par une personne de payer la pension alimentaire au mépris d’un


acte exécutoire ou d’une décision de justice l’ayant condamné à verser une
pension alimentaire à son conjoint, à ses ascendants (père et mère), ou à ses
descendants (enfants), et qui sera volontairement demeurée plus de 2 mois
sans fournir la totalité de la somme d’argent fixée par le jugement, ni acquitté
le montant intégral de la pension. Le défaut de paiement sera présumé
volontaire sauf preuve contraire. L’insolvabilité qui résulte de l’inconduite
habituelle, de la paresse ou de l’ivrognerie, ne sera en aucun cas un motif
d’excuse valable pour le débiteur.

4. L’abandon moral : le père ou la mère, (que la déchéance de la puissance


paternelle ait été ou non prononcée à son encontre) qui compromet
gravement, par des mauvais traitements, par des actes pernicieux d’ivrognerie
habituelle ou d’inconduite notoire, par un défaut de soins, ou par un abandon
matériel, soit la santé, soit la sécurité, soit la moralité d’un ou plusieurs de
leurs enfants.

Quelles sont les conséquences des violences économiques ?

Ces types de violences ont la particularité de provoquer le dénuement total de la


famille, l’absence de soutien moral, la perturbation psychologique etc.

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Quelles sont les sanctions ?

Aux termes de l’article 350 du Code pénal, les personnes coupables de telles
infractions seront punies d’un emprisonnement de 3 mois à 1 an et d’une amende
20 000 FCFA à 250 000 FCFA.

Il faut ajouter qu’en plus, l’article 34 du Code pénal pourra être appliqué (cf. ci-
dessus).

Conduite à tenir :

 Faire constater l’abandon par un officier de police judiciaire ou un huissier. Un


délai de 15 jours sera accordé au conjoint poursuivi pour exécuter ses
obligations. Si la personne poursuivie est en fuite ou si elle n’a pas de
résidence connue, l’interpellation est remplacée par l’envoi d’une lettre
recommandée au dernier domicile connu, ou par avis donné au chef de village
ou au délégué de quartier de son dernier domicile.

 Saisir le tribunal du domicile ou de la résidence de la personne qui doit


recevoir la pension alimentaire ou bénéficier de l’aide manquante (subsides).

NB : Pendant le mariage, les poursuites ne seront exercées que sur plainte de


l’époux resté au foyer qui a la possibilité d’arrêter la procédure ou l’effet de la
condamnation. Ce qui veut dire que l’époux plaignant peut pardonner son
conjoint.

LES VIOLENCES PHYSIQUES

Qu’appelle-t-on violences physiques ?

Ce sont des atteintes à l’intégrité physique occasionnant des dommages


corporels visibles ou non. Ce sont les formes de violences les plus fréquentes
et les plus connues.

Quelles sont les différentes formes de violences physiques?

Elles peuvent revêtir plusieurs formes : coups, blessures, meurtres, assassinats,


excision, empoisonnement, acte de torture et de barbarie…

Les coups et blessures sont constitués par une action violente subie par une
personne entraînant une lésion corporelle ou un préjudice corporel.

Le meurtre est l’action de tuer volontairement un être humain (article 280 du code
pénal).

L’assassinat est le fait de tuer une personne avec préméditation ou guet-apens.


La préméditation consiste dans le projet formé avant l’action de tuer quelqu’un

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(exemple : faire un plan, bien réfléchir sur le projet de tuer une personne (article
281 du code pénal).

Le guet-apens consiste à attendre plus ou moins de temps, dans un ou divers


lieux, un individu soit pour lui donner la mort, soit pour exercer sur lui des actes
de violences.

Quelles sont les conséquences des violences physiques ?

Les violences physiques peuvent avoir pour conséquence des douleurs atroces,
des hémorragies, l’infirmité, la peur et l’angoisse, la survenance d’un choc
émotionnel, l’atteinte à la dignité, la dévalorisation, la diminution des revenus
(avec les frais médicaux auxquels il faut faire face), une possible dépression
nerveuse, de l’anxiété, des troubles psychosomatiques… et même la mort.

Quelles sont les sanctions prévues par la loi contre les violences
physiques ?

Sanctions pénales :

Pour les coups et blessures, les sanctions prévues sont l’emprisonnement d’1 an
à 5 ans et une amende de 20 000 FCFA à 250 000 FCFA s’il en résulte une
incapacité de travail de plus de 20 jours établie sur la base d’un certificat médical
(articles 280 à 308 du Code pénal).

Le coupable pourra en outre être privé de ses droits civils, civiques et de famille
(article 34 du Code pénal, cf. ci-dessus).

En cas de mort, mutilations, amputation ou privation de l’usage d’un membre,


cécité, perte d’un œil ou d’autres infirmités permanentes, le coupable sera puni
de peine de travaux forcés de 10 à 20 ans.

Le coupable de meurtre ou d’assassinat sera condamné aux travaux forcés à


perpétuité.

Lorsqu’il y a eu préméditation ou guet-apens et que les violences ont eu pour


conséquences la mutilation, l’amputation ou la privation de l’usage d’un membre,
la cécité, la perte d’un œil ou d’autres infirmités permanentes, la sanction sera les
travaux forcés de 10 à 20 ans.

L’article 294 du Code pénal, modifié par la loi du 29 janvier 99, introduit une
aggravation de la pénalité encourue lorsque la victime est une personne de sexe
féminin, ou fait partie de la catégorie des personnes particulièrement vulnérables,
en raison de son âge, d’une infirmité (handicap), d’une déficience physique ou
psychique, ou d’un état de grossesse.

Sanctions civiles : Les victimes de violences physiques peuvent demander des


dommages et intérêts, introduire une requête en divorce pour cause de violences.

Conduite à tenir

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La victime de violences physiques devra :

- Chercher rapidement un médecin pour obtenir un certificat médical ;


- Se faire photographier ;
- Chercher des témoins si possible ;
- Porter plainte à la police, à la gendarmerie ou au tribunal en y joignant les
éléments de preuves ;
- Pour certains cas, contact un psychologue pour le suivi ;
- Saisir les organisations de défense des droits de la personne ;

LES VIOLENCES CONJUGALES

Qu’appelle-t-on violences conjugales ?

Ce sont des violences qui s’exercent entre époux dans le cadre du ménage.

Pourquoi les violences conjugales sont-elles désormais spécifiquement


sanctionnées ?

Parce qu’il fallait assurer une protection spécifique, une meilleure protection des
catégories les plus faibles. Il existait, avant la loi du 29 janvier 1999, des dispositions
pénales permettant de protéger des coups et blessures, meurtre… mais cette
protection n’était pas spécifique aux époux.

Quelles sont les différentes formes que peuvent revêtir les violences
conjugales ?

Elles peuvent revêtir plusieurs formes : physiques, morales, psychologiques et


économiques.

Pour ces types de violences, la qualité d’époux est une circonstance aggravante.

L’article 297 bis de la loi du 29 janvier 1999 parle de coups et blessures commis ou
de toute violence ou voie de fait à son conjoint (l’homme ou la femme).

Quelles sont les conséquences des violences conjugales ?

Elles peuvent entraîner des infirmités (handicaps), la mutilation, la mort, la perte des
revenus (les frais médicaux auxquels il faut faire face), les affectations psychiques et
mentales, la démence, la dépression, voire même le divorce…

Les enfants aussi sont perturbés sur le plan psychologique et cela peut se répercuter
sur leurs résultats scolaires.

Quelles sont les sanctions ?

L’article 297 bis du Code pénal prévoit que :

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 Si les violences ont eu pour conséquences, une maladie ou une incapacité
totale de travail de plus de 20 jours, le conjoint coupable est puni d’une peine
d’emprisonnement d’1 an à 5 ans et d’une amende de 50 000 FCFA à
500 000 FCFA ;
 Lorsque les blessures, les coups, d’autres violences ou voies de fait n’auront
pas occasionné une maladie ou une incapacité totale de travail d’une durée
de 20 jours, le coupable sera puni d’une peine d’emprisonnement d’1 an à 5
ans et d’une amende de 30 000 à 150 000 FCFA ;
 S’il en est résulté la mutilation, l’amputation ou la privation de l’usage d’un
membre, la cécité ou la perte d’un œil ou autre infirmité permanente, la peine
sera celle des travaux forcés de 10 à 20 ans ;
 Si les coups ou violences, habituellement pratiqués, ont entraîné la mort sans
intention de la donner, la peine des travaux forcés à perpétuité sera toujours
prononcée ;
 Si les coups ou violences habituellement pratiqués ont entraîné la mort, les
auteurs seront punis comme coupables d’assassinat.

Conduite à tenir

- Chercher des témoins si possible ;


- Porter plainte ;
- Prendre des photos ;
- Prendre contact avec des psychologues ;
- Se faire établir un certificat médical ;
- Saisir les organisations de défense des droits de la personne.

Adresse des Centres d’informations juridiques( CIJ) du RADI :

- Dakar : Colobane – Parc à Mazout - BP 12085 - Tél. : 33 825 75 33 ; Fax : 33 825 75


36 - E-mail : radi@sentoo.sn ;

- Pikine : Tally Icotaf, en face du marché « syndicat » - Tél. : 33 853 09 32 - E-mail :


coppikine@sentoo.sn ;

- Kaloack : rue Galliéni face à l’Alliance franco-sénégalaise - BP 365 - Tél. : 33 941 32


95 - E-mail : radikaolack@sentoo.sn ;

- Saint-Louis : rue Macodou Ndiaye, face au domicile de Me Ousmane Ngom - BP


5097 - Tél. : 33 961 34 30 - E-mail : cijradi@sentoo.sn ;

- Thiès : Villa n° 140, quartier 10ème à côté de la manufacture des arts décoratifs - BP
653 annexe - Tél. : 33 951 69 84 - E-mail : cijradith@sentoo.sn ;

Adresses des structures étatiques :

Les Maisons de Justice :

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- Maison de Justice des HLM, HLM 2 - BP : 10 897 Dakar HLM - Tél. : 33 864 69 05
- E-mail : mjusticehlm@yahoo.fr ;

- Maison de Justice de Diamaguène Sicap Mbao (ancienne mairie) - BP 34 294


Thiaroye - Tél. : 33 853 07 90 - E- mail : maisondejusticedsm@yahoo.fr ;

- Maison de Justice de Rufisque, Keury Kao 36, 36 rue Pierre Verger x Démozy - BP
484 Rufisque - Tél. : 33 836 74 51, E-mail : maisonjusticerufisque@yahoo.fr ;

- Maison de Justice des Parcelles Assainies, Unité 17 – Immeuble Jappo FM - Tél. :


33 835 29 15 ;

- Maison de Justice de Mbour, quartier Santessou/EFCAN rue 24 - Tél. : 33 957 43 67

- Maison de Justice de Ziguinchor, quartier Castor, route du Village enfants SOS,


Tél. : 77 550 31 91 ;
- Maison de Justice de Gossas, quartier Dandou, Tel : 339471257 ;

- Maison de Justice de Fatick, quartier Darel, Tel : 339492226 ;

- Maison de Justice de Kédougou, quartier Togoro, Tel : 339851991

- Maison de Justice Tambacounda, quartier Salikénié ; Tel : 339810765 ;

- Maison de Justice Dahra, quartier Medina Ndiaye, Tel : 339686634 ;

- Maison de Justice de Tivaoune, quartier commercial, Tel : 339552929 ;

- Maison de Justice de Koungheul, quartier Mali, Tel : 339467726 ;

- Maison de Justice de Richard Toll, quartier Khouma gallo Malick, Tel : 339333480

- Maison de Justice de Kaolack, quartier HLM Sara, Tel : 339422828 ;

- Maison de Justice de Mbacké, quartier Gawane, Tel : 33 9760704.

Les Bureaux d’informations du justiciable(BIJ) :

- Université Cheikh Anta Diop de Dakar, bâtiment de la faculté de droit, Dakar -


Fann ; Tél. : 33 825 43 75 ;

- Université Gaston Berger de Saint-Louis, Tél. : 77 552 13 53 ;

- Université de Ziguinchor, BP 523 Diabir, Tél. : 77 650 33 65 ;

Sites Internet : www.justice.gouc.sn et www.demarches.gouv.sn.

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