Вы находитесь на странице: 1из 1

Abstracts / Revue du Rhumatisme 74 (2007) 1039–1208 1195

Matériels et méthodes. – Il s’agit d’une étude rétrospective portant progressive. Le traitement associe l’Alendronate dans un double but,
sur 12 cas de maladie de Still, colligés dans le service de Rhumatolo- de prévention de l’ostéoporose cortisonique et d’action probable sur
gie de Monastir sur une période de 10 ans (1997 à 2007). Tous nos les calcifications tissulaires. L’évolution est marquée par une amélio-
malades répondent aux critères diagnostiques de Yamaguchi. ration des signes cutanés, des arthralgies et normalisation de la VS et
Résultats. – Nos patients étaient d’âge moyen de 30 ans (18- des enzymes musculaires.
35 ans), tous de sexe féminin. Les signes articulaires étaient retrouvés Conclusion. – Les calcifications au cours de la DPM chez l’adulte
dans 100 % des cas : des arthrites dans 58 % des cas et des arthralgies sont rares. Elles sont souvent la conséquence d’un diagnostic tardif ou
dans 42 % des cas. Une fièvre était présente dans 11 cas. Une érup- bien d’un traitement insuffisant.
tion cutanée concomitante à la fièvre était notée dans 7 cas (58,3 %).
Une atteinte pharyngée était notée dans 7 cas. Me.112
Sur le plan biologique, le syndrome inflammatoire et l’hyperleuco- Le syndrome d’activation macrophagique vu en milieu
cytose était constants. Une hyperférritinémie était présente chez 6 rhumatologique : À propos de deux cas
malades et une cytolyse hépatique dans 7 cas. Tous nos malades
M. Younes, W. Korbaa, S. Zrour, H. Chamkha, M. Jguirim, I. Bejia,
sont traités par des corticoïdes à 0,5 à 1,5 mg/Kg en association
M. Touzi, N. Bergaoui
avec le méthotrexate pour une seule patiente. Un seul cas de syn-
drome d’activation macrophagique rapidement jugulé par des bolus Service de Rhumatologie, Hôpital, Monastir, Tunisie
de solumédrol et des perfusions d’Ig a été observé. L’évolution était
Introduction. – Le syndrome d’activation macrophagique (SAM)
favorable dans 11 cas. Une patiente a présenté une résistance aux cor-
est observé dans une multitude de situations cliniques (infectiologie,
ticoïdes, méthotrexate, des bolus d’Endoxan chez laquelle un traite-
hématologie, cancérologie et maladies systémiques), en transplanta-
ment par anti-TNF est envisagé.
tion, ainsi qu’en réanimation. Il est caractérisé par un ensemble de
Conclusion. – À travers cette étude rétrospective et une revue de signes non spécifiques et par sa gravité.
la littérature, les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et théra-
peutiques de la maladie de Still de l’adulte vue en milieu rhumatolo- Observation. – Observation 1 : Patient âgé de 29 ans, aux antécé-
gique seront discutées. dents d’arthrite chronique juvénile (ACJ) polyarticulaire et séronéga-
tive en rémission depuis des années, hospitalisé pour exploration
d’une fièvre et polyarthralgies évoluant depuis deux semaines avec
Me.111 une altération rapide de l’état général. Le bilan biologique montre un
Calcinose cutanée au cours de dermatomyosite chez l’adulte syndrome inflammatoire biologique, une hyperleucocytose, une
A. Belkhou, R. Younsi, I. El Bouchti, S. El Hassani thrombopénie, une ferritinémie augmentée, une cytolyse et une insuf-
Rhumatologie, Hopital Ibn Tofail, CHU Mohamed VI, Marrakech, fisance hépatique sévère. Le bilan infectieux est négatif. Le diagnostic
Maroc de SAM est donc évoqué et confirmé par le myélogramme. Le patient
est mis sous corticothérapie à forte dose et γ-globulines polyvalentes
Introduction. – La calcinose des dermatopolymyosites (DPM) est avec une bonne évolution. L’enquête étiologique de SAM à la recher-
plus fréquente chez l’enfant et reste inhabituelle chez l’adulte. Ces che d’une cause virale, médicamenteuse ou néoplasique est négative.
calcifications peuvent être responsables de complications avec parfois Observation 2 : Patiente âgée de 37 ans, sans antécédents, hospita-
un handicap majeur. Nous rapportons deux observations de dermato- lisée pour exploration d’une fièvre et polyarthralgies évoluant depuis
polymyosite avec calcinose. 3 mois. Au cours de l’hospitalisation, la patiente a développé une pan-
Observation. – Observation 1 : Mme C.N, âgée de 40 ans, est cytopénie avec cytolyse hépatique et une ferritinémie élevée. Le diag-
suivie pour DPM diagnostiquée en 1999 sur un tableau clinique, bio- nostic d’une maladie de Still de l’adulte compliquée d’un SAM est
logique et histologique. Le traitement par prédnisone a permis une retenu et confirmé par le myélogramme et la négativité du bilan infec-
amélioration sur le plan clinque et biologique avec une normalisation tieux et immunologique. La patiente est mise sous corticothérapie à
immédiate de la vitesse de sédimentation et des enzymes musculaires. forte dose et γ-globulines polyvalentes avec une bonne évolution.
L’évolution à long terme est marquée par l’apparition de plusieurs Conclusion. – Le SAM peut émailler l’évolution des rhumatismes
poussées inflammatoires. Au bout de trois ans, sont apparues des inflammatoires chroniques, notamment l’ACJ dans sa forme systé-
indurations sous cutanées au niveau des zones d’extension des méta- mique. Cependant, son association avec la forme polyarticulaire en
carpophalangiennes, des coudes, des avant-bras, et du genou gauche, rémission est rarement décrite. Son diagnostic et son traitement doi-
responsables de raideur articulaire et de gène fonctionnelle. Sur le vent être rapides en raison d’un important risque vital.
plan biologique, il existe un discret syndrome inflammatoire, avec
VS à 35 mm à la 1ère heure, des enzymes musculaires normales
(CPK à 26UI/l). Le bilan phosphocalcique et l’acide urique sont nor- Me.113
maux. Le bilan immunologique est négatif. La biopsie des glandes Association polyarthrite rhumatoïde-Lupus d’évolution fatale
salivaires montre une sialadénite chronique grade 1 de Schisolm et M. Younes, W. Korbaa, S. Zrour, H. Chamkha, M. Jguirim, I. Bejia,
Mason. La radiographie pulmonaire est normale. Les radiographies M. Touzi, N. Bergaoui
des doigts et des coudes montrent des calcifications diffuses et locali- Service de Rhumatologie, Hôpital, Monastir, Tunisie
sées aux petites. La patiente est perdue de vue.
Observation 2 : Mme M.M âgée de 37 ans, souffre depuis un an Introduction. – L’association polyarthrite rhumatoïde (PR) et
de polyarthrite bilatérale et symétrique, de myalgie avec photosensi- lupus érythémateux systémique (LES) est rare et pose un problème
bilité. L’examen montre un amaigrissement de 7Kg en un an, un nosologique avec le rhupus syndrome, qui est un syndrome de che-
œdème lilas du visage, du décolleté, un érythème périunguale, des vauchement réunissant des signes cliniques et biologiques de PR et de
papules de gottron, et des nodosités sous cutanées en chapelet au LES. Nous en rapportons un cas particulier par son évolution rapide-
niveau du deltoïde droit, des deux bras, et du creux poplité droit. ment fatale.
L’examen biologique objective une VS à 24 mm à la 1ère heure. Les Observation. – Il s’agit d’une patiente âgée de 52 ans, admise en
enzymes musculaires dissociées avec des CPK normales et une LDH 2004 pour polyarthrite bilatérale et symétrique des grosses et petites
élevée à 730UI/l. La biopsie musculaire confirme le diagnostic de articulations. Les radiographies des mains ont montré des érosions
DPM. L’échographie abdomino-pelvienne est normale, ainsi que marginales aux MCP et IPP avec pincement des interlignes articulai-
l’écho-cœur. Le bilan immunologique est négatif. La radiographie du res. Le facteur rhumatoïde et les AAN étaient négatifs. Le diagnostic
genou droit montre une calcification au creux poplité. La patiente est de polyarthrite rhumatoïde séronégative était retenu. La patiente a été
mise sous prédnisone 1 mg/Kg/j pendant un mois avec dégression mise sous corticothérapie à faible dose et méthotrexate avec une

Вам также может понравиться