Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
203
ÉGYPTE PHARAONIQUE
Analyse
Comme on l’a déjà mentionné plus haut, les vestiges du pilier dorsal
qui adhérait à la tête, la ligne et la forme de la cassure suggèrent que ce
portrait faisait partie d’un groupe statuaire composé probablement de deux
figures ou plus. Il est possible que la tête ait appartenu à une dyade ou
(4) B.V. BOTHMER, «Eyes and Iconography in the Splendid Century: King Amenhotep III
and His Aftermath», dans: L.M. BERMAN [Ed.], The Art of Amenhotep III: Art Historical
Analysis. Papers Presented at the International Symposium Held at the Cleveland Museum of
Art. Cleveland, Ohio, 20-21 November 1987, Cleveland, 1990, pp. 84-90, pll. 20-25.
204
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
à une triade∞∞(5), destinée à être placée dans un temple. Il faut encore ajou-
ter que dans les dyades du Nouvel Empire la femme est souvent représen-
tée enlaçant d’un bras le torse ou l’épaule d’une figure masculine. Si, dans
notre cas∞∞(6), nous ne pouvons pas établir la position exacte du bras gauche
de la reine, on peut, par analogie avec les autres groupes statuaires de la
XVIIIe dynastie, supposer que son bras gauche était à demi plié derrière
(?) le dos de la figure voisine disparue, comme le suggère le léger relève-
ment de la perruque du côté gauche.
L’existence au Nouvel Empire de groupes statuaires royaux consistant
en deux statues assises est bien attestée depuis le temps d’Hatchepsout∞∞(7).
Bien que la dyade royale du milieu de la XVIIIe dynastie la plus connue
soit la statue représentant Thoutmosis IV et la mère-reine Tiaa du Musée
égyptien du Caire∞∞(8), il existe d’autres exemples de dyades semblables∞∞(9).
La matière dont est faite le monument – le granit rose – a été largement
utilisée dans la statuaire royale de la XVIIIe dynastie dès le temps d’Hat-
chepsout et jusqu’à la fin du règne d’Amenhotep III∞∞(10). Ce fait constitue
une indication indirecte sur les limites chronologiques les plus probables
de sa réalisation: la première moitié / le milieu de la XVIIIe dynastie. De
surcroît, le fait que la statue fut exécutée en granit rose, matière durable et
coûteuse, pourrait indiquer que cette dame était la reine / principale – Ìmt
nswt/wrt. L’absence d’inscriptions et d’uræus frontal qui auraient permis
de dater le monument nous obligent à l’attribuer principalement sur la
base des particularités stylistiques et typologiques. Comme l’a justement
(5) Les Égyptiens eux-mêmes considéraient les groupes statuaires (par exemple la
dyade) comme des statues uniques, monolithiques, et pas comme deux statues réunies:
Chr. BARBOTIN, Les statues égyptiennes du Nouvel Empire. Statues royales et divines, T. I,
Paris, 2007, p. 17.
(6) On ne peut pas déterminer si la tête de Strasbourg faisait partie d’une statue en
position assise ou debout.
(7) Voir notamment la mention de la double statue d’Hatchepsout et Amon envoyée à
Pount – Urk. IV, p. 319, 12-17 et la dyade endommagée du temps d’Hatchepsout (?) dans
le temple d’Amon-Kamoutef: H. RICKE, Das Kamutef-Heiligtum Hatschepsuts und
Thutmoses’ III. in Karnak. Bericht über eine Ausgrabung vor dem Muttempelbezirk, Kairo,
1954, pp. 6-7. Voir aussi la peinture murale du tombeau de Rekhmirê (TT 100) avec une
représentation d’atelier du sculpteur où se trouve la dyade royale: Z. HAWASS, The Lost
Tombs of Thebes. Life in Paradise, London, 2009, p. 151.
(8) JE 36336 = CG 42080 = C. ALDRED et al., L’Empire des Conquérants, Paris, 1979,
p. 156, fig. 142.
(9) PM II, p. 176. Et surtout: PM IV, p. 99 et B.M. BRYAN, The Reign of Thutmose IV,
Baltimore and London, 1991, pl. III, fig. 9.
(10) Th. DE PUTTER, Chr. KARLSHAUSEN, Les pierres utilisées dans la sculpture de
l’Égypte pharaonique. Guide pratique illustré, Bruxelles, 1992, pp. 84-85.
205
ÉGYPTE PHARAONIQUE
noté R. Tefnin, «en théorie, et pour les grands règnes, un certain nombre
de pièces témoins, attribuées sans équivoque par des inscriptions origi-
nales, devrait permettre de déterminer, pour chaque roi, un ensemble de
traits constants suffisamment cohérent pour absorber des variations diffé-
rentielles dues à divers facteurs tels que l’âge du modèle, la matière utili-
sée ou les traditions d’école. Mais en pratique, on constate souvent que
des variantes de traits ou de style peuvent atteindre une amplitude telle
que la réalité même de cet ensemble se trouve mise en question. Autre-
ment dit, il arrive qu’un seul ensemble (de traits – V.B.) recouvre partiel-
lement deux règnes successifs ou proches, tandis qu’un même règne en
accepte plusieurs, distincts∞∞(11)». Malheureusement, rares sont les exem-
plaires de statues en ronde-bosse des reines de Thoutmosis III∞∞(12),
d’Amenhotep II et de Thoutmosis IV qui ont survécu, ce qui empêche
d’avoir une vue d’ensemble de la statuaire des reines sous ces pharaons∞∞(13).
Ainsi, il faut souligner que parmi les rares statues connues des souve-
raines de la première moitié de la XVIIIe dynastie, aucune n’a de ressem-
blance physionomique, typologique et stylistique apparente avec le por-
trait de reine de Strasbourg. De surcroît, la quête des parallèles est
considérablement compliquée à cause du petit nombre d’images (ou de
fragments) de reines conservées du milieu de la XVIIIe dynastie. Nous
n’avons notamment qu’une connaissance superficielle des portraits en
ronde-bosse des épouses de Thoutmosis IV. En particulier, du règne sui-
vant (Amenhotep III) ont survécu seulement quelques exemples abîmés
(11) R. TEFNIN, «À propos d’une tête royale du Musée d’Aberdeen», CdÉ 49, 1974,
p. 13.
(12) À l’exception des statues féminines d’Hatchepsout portant des attributs du pouvoir
royal.
(13) Parmi les monuments les plus connus, notons: la statue de la reine Moutnefret,
mère de Thoutmosis II (Musée égyptien du Caire, CG 572 = I. LINDBLAD, Royal Sculpture
of the Early Eighteenth Dynasty in Egypt, Stockholm, 1984, pp. 62-63, pl. 38) et l’exem-
plaire parfaitement conservé de la statue de la reine Iset, mère de Thoutmosis III (Musée
égyptien du Caire, JE 37417 = CG 42072 = M. SALEH, H. SOUROUZIAN, J. LIEPE, Das
Ägyptische Museum Kairo. Offizieller Katalog, Mainz, 1986, cat. 137). Une autre statue
d’Iset a été trouvée dans la cachette du temple de Louxor (M. EL-SAGHIR, Das Statuen-
versteck im Luxortempel, Mainz, 1996, p. 71). À la période des Thoutmosides appartiennent
un sphinx du Musée Barracco (inv. 13) et les sculptures des reines du Musée égyptien du
Caire (JE 45076) et de Vienne (inv. 5778) = H. SOUROUZIAN, «Une tête de la reine Touy à
Gourna», MDAIK 37, 1981, pll. 73-75. En particulier de Tod provient la statue de granit de
la reine Satiâh (Musée égyptien du Caire, JE 37638 = Chr. LEBLANC, Reines du Nil au
Nouvel Empire, Paris, 2009, p. 86, fig. 101). Voir aussi le bref résumé de J. Vandier:
J. VANDIER, Manuel d’archéologie égyptienne. T. III. Les grandes époques. La statuaire,
Paris, 1958, pp. 313-316.
206
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
(14) Les portraits de Moutemouia en ronde-bosse sont le fragment d’une tête (BM 43A
= B.M. BRYAN, The Reign of Thutmose IV, pl. XVII, fig. 48) et les statues aux jambes du
colosse d’Amenhotep III (les colosses de Memnon) à Thèbes (PM II, pp. 449-450).
(15) W. SPIEGELBERG, Ausgewählte Kunst-Denkmäler, p. 9.
(16) La femme dans L’Égypte Ancienne, p. 24-25 et dans: Antiquités égyptiennes, p. 36,
cat. 126.
(17) B.M. BRYAN, «Portrait sculpture of Thutmose IV», JARCE 24, 1987, p. 7.
(18) Cet attribut ornant presque toujours les statues des dames royales (comme durant
la première moitié de la XVIIIe dynastie et plus tard) est habituellement combiné avec de
lourdes perruques d’autres types ou avec les perruques tripartites avec les boucles de formes
différentes.
207
ÉGYPTE PHARAONIQUE
(19) Les oreilles percées et les boucles d’oreilles rondes apparaissent dans la sculpture
seulement à partir de la période amarnienne. Notons quelques exemples (avec les lobes
percés): le portrait de Nefertiti et les têtes des princesses amarniennes (Musée égyptien de
Berlin, inv. 21220, 21223, 14113 = Staatliche Museen zu Berlin. Ägyptisches Museum und
Papyrussamlung, Mainz, 1991, pp. 110-111, 114-117); avec les boucles d’oreilles: la sta-
tue de Nefertiti debout (Musée égyptien de Berlin, inv. 21263 = Staatliche Museen zu
Berlin. Ägyptisches Museum und Papyrussamlung, pp. 108-109), le groupe d’Akhénaton et
Nefertiti (Louvre, E 15593 = Chr. BARBOTIN, Les statues égyptiennes du Nouvel Empire.
Statues royales et divines, T. II, pp. 84-86), la tête de Tiyi (Musée égyptien de Berlin, inv.
21834 = R.E. FREED, Y.J. MARKOWITZ, S.H. D’AURIA (Edd.), Pharaohs of the Sun.
Akhenaten. Nefertiti. Tutankhamen, Boston, 1999, pp. 82, 215, cat. 39).
(20) Voir par exemple les statues des reines: Moutnedjemet (Musée égyptien de Turin,
inv. 1379 = R. HARI, Horemheb et la reine Moutnedjemet, Genève, 1964, pll. 51-52, 60),
Nefertary Merytenmout (La statue de Ramsès II assis, Musée égyptien de Turin, inv. 1380
= H.C. SCHMIDT, J. WILLEITNER, Nefertari Gemahlin Ramses’ II, Mainz, 1994, p. 47. La
statue à coté du colosse de Ramsès II dans la première cour du temple de Louxor =
J. TYLDESLEY, Chronique des reines d’Égypte. Des origines à la mort de Cléopâtre, Actes
Sud, 2008, p. 147), un fragment de statuette d’Isetnefret (Musées Royaux d’Art et d’His-
toire de Bruxelles, E.5924 = H.C. SCHMIDT, J. WILLEITNER, Nefertari Gemahlin Ramses’ II,
p. 29), le fragment de statue de Merytamon, dite «la reine blanche» (Musée égyptien du
Caire, JE 31413 = H.C. SCHMIDT, J. WILLEITNER, Nefertari Gemahlin Ramses’ II, p. 31).
(21) La première statue connue d’une reine pourvue du double uræus est la statue sus-
mentionnée de la reine Iset (JE 37417 = CG 42072 = M. SALEH, H. SOUROUZIAN, J. LIEPE,
Das Ägyptische Museum Kairo. Offizieller Katalog, cat. 137), mais c’est seulement dès la
reine Tiyi qu’on a régulièrement représenté les reines avec le double uræus.
(22) Notons en particulier le type de mortier de la statue de Sekhmet in situ dans le
temple de Mout à Karnak: Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, Paris, 1993, p. 179, fig. VII.1.
(23) Cf.: la statue de Merytamon («la reine blanche»), Musée égyptien du Caire, JE
31413 = H.C. SCHMIDT, J. WILLEITNER, Nefertari Gemahlin Ramses’ II, p. 31, la statue de
cette même reine in situ à Akhmim, la statue de Nefertary Merytenmout au pied du colosse
de Ramsès II au temple de Louxor et la statue de Bentanat au pied du colosse de Ramsès II
à Karnak = Chr. LEBLANC, Reines du Nil au Nouvel Empire, pp. 185, 217, 227-229.
208
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
la reine Tiyi, l’épouse principale d’Amenhotep III, n’a pas de frise com-
posée d’uræus en haut relief: c’est un mortier cylindrique uni∞∞(24) (dans
certains cas avec un dessin formé de lignes verticales)∞∞(25) voire un mor-
tier haut ou bas avec des uræus et des cartouches royaux gravés sur sa
surface∞∞(26). Signalons néanmoins que la particularité typologique du mor-
tier constituant un caractère distinctif du portrait de Strasbourg ne doit pas
remettre en question la datation générale du monument. En effet un frag-
ment de statuette du Petrie Museum montre une dame royale de l’époque
d’Amenhotep III couronnée du mortier pourvu d’une frise d’uræus en
haut relief∞∞(27). Notons aussi que sur certains reliefs de la même époque la
reine Tiyi elle-même, l’épouse principale d’Amenhotep III, est représen-
tée avec le mortier décoré des uræus∞∞(28), ce qui ne permet pas d’exclure a
priori l’existence de statues de cette reine couronnée de ce type de mor-
tier. De surcroît, il est nécessaire de signaler que les traits de cette reine
anonyme nous rappellent vaguement le visage de Tiyi, bien qu’il faille
admettre que selon les indices caractéristiques comme le traitement des
yeux∞∞(29) et la bouche arquée à l’expression hautaine ils ne sont pas
conformes aux critères stylistiques des images attribuées à Tiyi. On note
encore que sur toutes les statues de Tiyi inscrites elle porte le double
uræus∞∞(30), tandis que le portrait de Strasbourg avait été orné d’un seul
(24) Par exemple la tête du Museum of Fine Arts de Boston (inv. 21. 2802) et la tête
d’une collection privée anglaise: Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, pp. 140-141, cat. 13;
pp. 145-147, cat. 15.
(25) Le fragment d’un groupe du Louvre (inv. 2312, E 25493) = Aménophis III. Le
Pharaon-Soleil, pp. 164-165, cat. 22.
(26) Voir la statue de Tiyi trouvée en 2006 dans le temple de Mout à Karnak, Musée
égyptien du Caire, JE 99821 = Chr. ZIEGLER (Ed.), Reines d’Égypte. D’Hétephérès à Cléo-
pâtre, Monaco-Paris, 2008, pp. 186-187, 346-347, cat. 181; les représentations sculpturales
de Tiyi et Moutemouia figurant à côte des jambes des colosses de Memnon et le groupe
colossal de Médinet Habou exposé dans l’atrium du Musée égyptien du Caire, JE 33906 =
Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, p. 35; la tête de Tiyi de Sérabit el-Khadim, Musée égyp-
tien du Caire, JE 38257 = A. WIESE, A. BRODBECK (Edd.), Toutankhamon. L’or de l’au-
delà. Trésors funéraires de la vallée des rois, Paris, 2004, pp.176-177, cat. 24.
(27) Petrie Museum, UC 16486 = A. PAGE, Egyptian Sculpture: Archaic to Saite: From
the Petrie Collection, Warminster, 1976, p. 89, cat. 96.
(28) Voir un fragment de relief de la tombe d’Ouserhat (TT 47) aux Musées Royaux
d’Art et d’Histoire de Bruxelles (inv. E.2157) = Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, p. 255,
cat. 56 et la scène de la tombe de Kherouef (TT 192) = The Tomb of Kheruef. Theban Tomb
192. By the Epigraphic Survey in Cooperation with the Department of Antiquities of Egypt.
The Oriental Institute of the University of Chicago, Chicago, 1980, pll. 25-26.
(29) Selon le style de l’époque, les portraits de Tiyi ont les yeux étirés en amande ce qui
leur donne un air langoureux.
(30) Chr. ZIEGLER, «Notes sur la reine Tiy», dans: Hommages à Jean Leclant. Vol. I.
Etudes pharaoniques. BdE, 106/1, Le Caire, 1994, p. 540, note 94.
209
ÉGYPTE PHARAONIQUE
uræus. D’autre part, il est à noter que sur les autres images en ronde-bosse
attribuées à cette reine elle n’a toujours pas de double uræus∞∞(31). En ce
qui concerne la perruque de la tête strasbourgeoise il faut ajouter que la
perruque tripartite est moins fréquente dans la statuaire de Tiyi que la per-
ruque dite «enveloppante». Cependant, dans le relief elle porte souvent la
perruque tripartite, ce qui indique le rôle divin et rituel de la reine∞∞(32).
Malgré les différences constatées, il faut prendre en considération le fait
que la reine Tiyi ayant eu une position exceptionnellement importante à la
cour, elle a souvent été représentée en couple avec son majestueux époux.
Dans une notice de catalogue consacrée à la tête de reine de la collec-
tion strasbourgeoise∞∞(33), L. Delvaux incline à l’attribuer non à la reine
Tiyi, mais plutôt à sa fille aînée et épouse secondaire d’Amenhotep III
Satamon. Selon son opinion, cette tête faisait partie d’un groupe sculptural
constitué de trois personnages: le pharaon Amenhotep III (au centre), la
reine-principale Tiyi (à gauche) et sa fille Satamon, aussi épouse du pha-
raon (à droite)∞∞(34). «De fait, il est rare dans une statue-groupe de voir un
personnage féminin se tenir à la droite de l’homme, à moins qu’il n’y ait
une autre femme à sa gauche, ce qui rend la présence d’un troisième
personnage très probable»∞∞(35). Ainsi on peut supposer que le portrait de
(31) Voir par exemple la tête de Tiyi du Museum of Fine Arts de Boston (inv. 21.2802)
= Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, pp. 145-146 et les statues de reine récemment décou-
vertes par l’équipe de H. Sourouzian lors de fouilles du temple mortuaire d’Amenhotep III
à Kom El-Hettan (H. SOUROUZIAN, «Recent discoveries at the temple of Amenhotep III»,
Egyptian Archaeology. The Bulletin of The Egypt Exploration Society 33, Autumn 2008,
pp. 33-35, et les sites web:
http://news.nationalgeographic.com/news/2008/03/photogalleries/Egypt-pictures/
photo7.html
http://news.nationalgeographic.com/news/2008/03/photogalleries/Egypt-pictures/index.html
http://luxortimesmagazine.blogspot.com/2012/03/revealing-newly-re-erected-colossal.
html (17.05.12)).
(32) B.M. BRYAN, «A Newly Discovered Statue of a Queen from the Reign of Amen-
hotep III», dans: S.H. D’AURIA (Ed.), Servant of Mut. Studies in Honor of Richard
A. Fazzini, Leiden-Boston, 2008, p. 37.
(33) L. DELVAUX, «Tête de reine», dans: Chr. KARLSHAUSEN, Th. DE PUTTER (Edd.),
Pierres égyptiennes, pp. 173-175.
(34) En ce qui concerne l’existence de tels groupes statuaires l’auteur se référe aux
«quelques groupes familiaux associant le roi, figuré au centre; la reine Tiyi, à sa gauche, et
une de leurs filles, répresentée à sa droite», et notamment, au fragment de la collection
George Ortiz qu’il qualifie comme «le plus bel exemple de ce type de groupes». Mal-
heureusement, L. Delvaux («Tête de reine», p. 175) ne donne pas d’autres exemples con-
crets. De plus, la reconstitution de ce groupe est assez hypothétique, ce qui ne permet pas
de l’utiliser comme parallèle.
(35) B.M. Bryan à propos de la statue de princesse Isis de la collection G. Ortiz dans:
Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, p. 169, cat. 24.
210
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
211
ÉGYPTE PHARAONIQUE
212
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
http://www.metmuseum.org/Collections/search-the-collections/100012351?rpp=20&pg
=5&ft=egyptian+chisel&pos=86
http://www.metmuseum.org/collections/search-the-collections/100005696 (17.05.12 ).
(45) Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, p. 34; B. VAN DE WALLE, «La princesse Isis,
fille et épouse d’Aménophis III», CdÉ 43, 1968, p. 50.
(46) Notamment sur les reliefs du temple de Soleb où sont représentées les princesses
Iset, Henouttaneb et Satamon: M.S. GIORGINI, C. ROBICHON, J. LECLANT, Soleb V. Le
Temple. Bas-reliefs et inscriptions, Le Caire, 1998, pl. 97. Les princesses Henouttaneb,
Nebetah et Iset (? – le nom de la princesse est détruit) sont aussi représentées dans le
groupe colossal de Medinet Habou (il faut noter que Satamon en est absente!).
(47) L’inscription à côté de la représentation de Henouttaneb dans le groupe de Medinet
Habou: Urk. IV, p. 1775 [633].
(48) B. VAN DE WALLE, «La princesse Isis, fille et épouse d’Aménophis III», p. 43,
fig. 2.
(49) Collection Georg Ortiz (Suisse) = Aménophis III. Le Pharaon-Soleil, p. 34, 168-
170, cat. 24.
(50) D. LABOURY, Akhénaton, p. 57.
213
ÉGYPTE PHARAONIQUE
Crédit photographique
Toutes les photos (Fig. 1-9) qui accompagnent le présent article sont
dues à ©Pascal Didier (CNRS), ©Institut d’Égyptologie de Strasbourg.
Vladimir A. BOLSHAKOV
214
215
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
Fig. 1-3 – Tête de reine anonyme. Strasbourg, Institut d’Égyptologie, inv. IES-Spiegelberg-965. Côté droit, face et côté gauche.
216
ÉGYPTE PHARAONIQUE
Fig. 4 – Vue de dos. Fig. 5 – Vue plongeante Fig. 6 – Vue sur la partie occipitale
sur le mortier. et les vestiges du pilier dorsal.
UNE TÊTE DE REINE ANONYME
217