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Encadré par :
M.ELGHORBA
Realisé par : Abdelhalim CHAOUI BELMIR (QMSI)
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Introduction
1. Problématiques :
Le premier à avoir étudier la rupture d'un point de vue énergétique est Griffth en1920,et
quatre vingt ans plus tard sa théorie reste la plus utilisée en mécanique de la rupture. Son
modèle de fissuration tient en deux hypothèses. Malgré toute l'ingéniosité que présente cette
théorie on ne peut pas ignorer qu'elle présente des lacunes pour pouvoir être considérée
comme la bonne modélisation du phénomène de rupture utilisable dans toutes les
situations.FrancfortetMarigo[FM98]présentent une description détaillée des insuffisances de
cette théorie, dont les trois principales sont :
Problème de l'amorçage des fissures : peut-on faire apparaître une fissure sur une
structure saine? Il est connu que la théorie de Gri-th est incapable de rendre compte de
l'apparition d'une fissure dans un milieu sain sauf en présence de forte singularité.
Problème du trajet spatial de fissuration : les critères de branchement ne sont pas pris
en compte. En l'absence d'hypothèse sur le trajet de la fissure, il faut aux moins deux
équations17 pour le déterminer. Le critère de Gri-th ne nous donne qu'une équation, ce
qui implique la nécessité d'autres critères pour déterminer la direction du trajet spatial.
Problème du trajet temporel de fissuration : comment rendre compte des trajets
temporels discontinus? La théorie ne permet pas de modéliser les évolutions brutales
de propagation de fissures : c'est-à-dire des évolutions irrégulières avec le chargement.
La théorie de Griffith [Gri21], limite la liberté d'évolution de la fissure. Faut-il pour
autant renoncer à cette théorie macroscopique de la rupture? Francfort et Marigo
[FM98] répondent à cette question et proposent donc d'aménager la théorie de Gri-th
pour la rendre fonctionnelle dans une gamme plus large de situations.