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Université Sidi Mohamed Ben Abdella h

Fa culté des Sciences et Techniques de Fès


Département de Génie Industriel


GI

Mémoire de Projet de fin d'études


Préparé par

BENDAOUD MOHAMMED

Pour l'o btention du diplôme d'Ingénieur d'Etat


Spécialité : Ingénierie en Méc atronique

Intitulé

Etude d’installation des va ria teurs de vitesse au niveau de la conduite d’ eau potable entre
Rabat et Casablanc a

Lieu : ONEE Branche Eau/Rabat


Réf : 05/IMT14

Soutenu le 25 Juin 2014 devant le jury :

- Pr. TAHRI, Président (Encadrant FST)


- Mr. EL OUAZANI (Encadrant S ociété)
- Pr. EL HAMMOUMI (Examinateur)
- Pr. SQALLI (Examinateur)

Année Universitaire 2013-2014


Avant-propos

« La vie, c’est comme une


bicyclette, il faut avancer pour
ne pas perdre l’équilibre. »

Albert Einstein

Avant-Propos
Dédicaces

Louange à dieu le tout puissant.

A mes très chers parents,

Aucun terme et aucune langue ne pourront exprimer mon grand amour


et mes sentiments envers vous. En témoignage de mon affection et
ma reconnaissance pour les efforts que vous avez consentis pour moi
durant toutes ces années, je vous dédie cet humble travail.

A mes chères sœurs,

Je ne sais comment vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour

moi. A toute ma famille.

A mes chers amis,

Pour tout le soutien que vous m’avez offert, je vous dis

MERCI. A tous ceux qui m’aiment, je dédie ce travail…

MOHAMMED…

Dédicaces
REMERCIEMENTS

C’est avec un immense plaisir que je tiens à exprimer ma


gratitude envers toutes les personnes qui ont contribué à ma formation.

J’ai eu l’honneur et le plaisir d’avoir le Professeur Mr. Idriss


TAHRI comme encadrant de mon Projet de Fin d’Etudes. Qu’il trouve
ici l’expression de ma vive reconnaissance, ma grande considération et
mes remerciements les plus sincères.

J’exprime également tous mes remerciements à tout l e corps


professoral et administratif du département Génie Industriels à la FST
pour tous les efforts qu’ils ont consenti afin de nous faire partager leur
savoir-faire et l’intérêt qu’ils ont apporté à notre formation.

Je remercie chaleureusement Messieurs les membres du jury


d’avoir accepté de lire et de juger notre travail.

J’adresse mes sincères remerciements à Mr. Thami


ELOUAZZANI, mon parrain industriel, de m’avoir soutenu tout au
long de ce projet. Qu’il trouve ici mes marques de reconnaissance pour
ses conseils et son encadrement à plein temps.

Je voudrai aussi témoigner de ma reconnaissance envers tout le


personnel de l’ONEE - Branche Eau, pour leur disponibilité et leur
aide précieuse.

Enfin, je voudrai remercier tous ceux qui ont contribués de près


ou de loin à l’aboutissement de ce travail.

REMERCIEMENTS
LISTE DES FIGURES

Figure 1: Organisation de l'ONEE - Branche Eau............................................................8


Figure 2: Schéma général du complexe Bouregreg.........................................................10
Figure 3: Station de pompage.........................................................................................11
Figure 4: Diagramme de Gant du projet.........................................................................13
Figure 5: Conduite avec pente nulle...............................................................................16
Figure 6: Configuration des conduites adoptées par ONEE..................................................... 16
Figure 7: Les conduites utilisées par ONEE...................................................................17
Figure 8: Schéma simplifié du premier tronçon du réseau BR1 (BR à BC2).................19
Figure 9: Schéma simplifié du deuxième tronçon du réseau BR1 (BC2 à BC4)...........20
Figure 10: Schématisation globale des réseaux BR1 et BR2...........................................26
Figure 11: Courbe caractéristique de la pompe de surpression S1 à Rabat......................27
Figure 12: Courbe caractéristique de la pompe de surpression S2 au BC2-Bouznika......28
Figure 13: Résultats de simulation des débits sur le réseau du scénario 1.......................31
Figure 14: Résultats de simulation des débits sur le réseau scénario 2............................33
Figure 15: La consommation journalière de Casablanca dans un jour d’été....................36
Figure 16: La forme interne du réservoir ST-RABAT......................................................37
Figure 17: Régulation en Aval..........................................................................................38
Figure 18: Forme interne du réservoir BC2-Bouznika.....................................................38
Figure 19: La forme interne du réservoir BC4-Casablanca..............................................39
Figure 20: Graphique de comparaison des débits au BC4 en régime gravitaire..............40
Figure 21: Graphique en régime surpressé.......................................................................41
Figure 22: Point de fonctionnement d’une pompe centrifuge...........................................43
Figure 23: Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe de rabat
établi par le logiciel WaterCAD.....................................................................44
Figure 24: Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe de S2 au BC2
-Bouznika établi par le logiciel WaterCAD...................................................45
Figure 25: Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe de RABAT
avec logiciel WaterCAD a 60% de sa vitesse max.........................................46
Figure 26: Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe de S2 à
Bouznika à 60% de sa vitesse (logiciel WaterCAD)......................................47
Figure 27: Principe d’alimentation en Energie électrique a ONEE...................................50
Figure 28: Schéma simplifier de principe surpression.....................................................51
Figure 29: Structure générale d’un variateur de vitesse électronique...............................53
Figure 30: Schéma d’un Convertisseur statique...............................................................53
Figure 31: Modèle de SteinMetz pour une machine asynchrone.....................................54
Figure 32: Un onduleur de tension MLI...........................................................................55
Figure 33: Stratégie de commande du convertisseur à MLI.............................................56
Figure 34: Comparaison des dimensions entre un variateur avec transformateur et un
variateur PowerFlex 7000 avec technologie Direct-to-Drive (droite)............59

Liste des Figures


LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Caractéristiques des stations de traitement...........................................................12


Tableau 2: Caractéristiques de deux tronçons de BR1...........................................................18
Tableau 3: Données du profil en long de la conduite BR1.....................................................18
Tableau 4: Les données nécessaires pour la construction du modèle de simulation..............25
Tableau 5: Caractéristiques de la pompe de Rabat-Bouregreg...............................................27
Tableau 6: Caractéristiques de la pompe de BC2-Bouznika...................................................28
Tableau 7: Quelques piquages et leur consigne de débit sur les deux conduites.....................29
Tableau 8: Tableau des débits de départ sur les deux conduites.............................................29
Tableau 9: Tableau des pressions de départ sur les deux conduites........................................30
Tableau 10: Tableau de débits de départ sur BC2-Bouznika..................................................30
Tableau 11: Tableau des pressions de départ de BC2-Bouznika............................................30
Tableau 12: Tableau des couleurs par plage de débits.............................................................31
Tableau 13: Tableau des débits de départ pour les deux conduites........................................32
Tableau 14: Tableau des pressions de départ des deux conduites...........................................32
Tableau 15: Tableau de débits de départ de BC2-Bouznika..................................................32
Tableau 16: Tableau des pressions de départ de BC2-Bouznika............................................33
Tableau 17: Tableau de distribution des débits par couleur....................................................33
Tableau 18: Vitesses et pressions d’eau dans le deux scénarios.............................................34
Tableau 19: Débits d’eau dans le deux scénarios...................................................................34
Tableau 20: Pression d’eau aux nœuds dans le deux scénarios..............................................34
Tableau 21: Moyenne de la Consommation journalier dans quelque pays.............................36
Tableau 22: Caractéristiques du réservoir ST-RABAT...........................................................37
Tableau 23: Caractéristiques du réservoir BC2-Bouznika......................................................38
Tableau 24: Caractéristiques du réservoir BC4-Casablanca...................................................39
Tableau 25: Caractéristiques du réservoir BC4......................................................................39
Tableau 26: Caractéristiques des points de fonctionnement de la pompe de Rabat…...........47
Tableau 27 : Caractéristiques des points de fonctionnement de la pompe de Bouznika……48
Tableau 28: Caractéristiques de moteur de surpression..........................................................51
Tableau 29: Investissement total pour le projet Rabat-Vitesse...............................................61
Tableau 30: Investissement total pour le projet Bouznika-Vitesse.........................................61

Liste des
tableaux
Table des abréviations

ONEE Office nationale de l’électricité et de


l’eau potable
ONEP l’Office National de l’eau potable
BR BouRegreg
BC Brise Charge
ST Station de traitement
mCE Mètre colonne d’eau
MAD Dirham Marocain
HMT Hauteur Manométrique Totale
AWW American Water Works
A Association
CBPC Conduite à Béton précontrainte
NPSH Net Positif Section Head
mcf Mètre colonne de fluide
TP Trop plein

Table de
abbreviations
Sommaire
Introduction générale.................................................................................... 5

Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et métrologie de travail....................6

I. L’ONEE Branche Eau en chiffres (2012)..........................................................7


II. Présentation de L’ONEE Branche Eau..................................................................................... 7
1) Historique.........................................................................7
2) Les objectifs....................................................................................... 7
III. Organisation générale de L’ONEE Branche Eau.................................................. 8
IV. Présentation du complexe Bouregreg............................................................. 9
1) le Brarrage.....................................................................................10
2) Station de pompage..........................................................................10
3) Station de traitement.......................................................................... 12
V.Méthodologie de travail............................................................................. 13

Chapitre 2 : Etude hydraulique des conduites d’adduction d’eau potable Bouregreg entre
Rabat et Vasablanca.................................................................................14

I. Le réseau de distribution............................................................................ 15
1) Généralité....................................................................................... 15
2)..................................................................................................Type de
réseau..........................................................................................16
3)..................................................................................................Tracé de la
conduite........................................................................................16
4) Matériel de la conduite.....................................................................17
II.Profil de la conduite BR1 entre Rabat et Casablanca............................................ 18
1) Les caractéristiques de la conduite Rabat................................................... 18
a) Tronçons de la conduite BR1...........................................................18
b) Schéma du réseau........................................................................19
III.MODELISATION DU RESEAU..................................................19
1) LES MODELES DE REPRESENTATION DANS LE DOMAINE DE L’ALIMENTATION EN EAU
POTABLE...............................................................................................21
a) MODELES DE REPRESENTATION DES EQUIPEMENTS....................21
b) MODELES DE SIMULATION..................................................21
2) But de modélisation et simulation...........................................................22
3) METHODOLOGIE..............................................................................22
4) LES DONNEES DE LA MODELISATION......................................................22
5) CHOIX ET PRESENTATION DU LOGICIEL DE MODELISATION............................... 23

Sommaire
PRESENTATION DU LOGICIEL WATERCAD.................................................. 23
6) SCHEMATISATION DU RESEAU BR1 ‐ BR2.................................................24

7) Diagnostique du réseau....................................................................27
a) Courbes caractéristiques des pompes de surpressions sur BR1...................... 27
b) Les prélèvements en cours de route sur les conduites BR1 et BR2 entre ST et
BC4‐ Casablanca
29
c)Les pertes de charge...................................................................29
IV.Résultats de la simulation du réseau............................................................. 29
1) Scenario 1 ‐ Fonctionnement en régime gravitaire....................................... 29
a) Débits et pression de départs des conduites BR1 et BR2........................29
b) Débits et pression au BC2 ‐ Bouznika...............................................30
c) Les débits globaux sur tout le réseau de distribution................................ 30
2) Scenario 2 – Simulation du réseau avec BR1 fonctionnant en régime surpressé (S1
et S2 en marche à leur débit nominal)...........................................................32
a) Débits et pression de départs des conduites BR1 et BR2.........................32
b) Débits et pression à la station de surpression de Bouznika.......................... 32
c)Les débits globaux sur tout le réseau de distribution................................ 33
d) Situation des conduites.................................................................. 34
e) Situation de nœud de réseau.........................................................34

Chapitre 3 : L’intérêt hydraulique du variateur de vitesse..............................................................35

I.La consommation journalière......................................................................................................36


1) Préambule....................................................................................36
2) La consommation journalière de Casablanca............................................... 36
II.Etudes des réservoirs................................................................................ 37
1) Présentation des principaux réservoirs des brises charges dans la conduite BR1......37
a) réservoir de station de traitement de Bouregreg Rabat............................... 38
b) Réservoir de BC2‐Bouznika................................................................ 38
c)Réservoir de BC4‐Casablanca.............................................................. 39
2) Etude d’un exemple de l’impact de la consommation sur le réservoir de BC4‐
Casablanca...............................................................................................39
a) L’Etude dans le régime gravitaire.......................................................40
b) Etude avec BR1 en régime surpressé................................................41
III.Calcul des points de fonctionnement des pompes de surpression............................ 43
1) Préambule....................................................................................43
2) Pompe de surpression de Rabat..........................................................44
3) Pompe de surpression au BC2 à Bouznika...............................................45

Sommaire
IV. Exemple de consigne de régulation de débit des pompes................................... 46
1) Pompe de la surpression S1 à Rabat.....................................................46
2) Sur la pompe de Bouznika.................................................................47

IV. Conclusion........................................................................................48

Chapitre 4 : Etude et choix du Variateur de vitesse:..............................................49

I.Introduction............................................................................................... 50
II.Situation de la station de surpression................................................................ 51
1) Présentation générale........................................................................... 51
2) Démarrage actuelle de la station de surpression............................................. 51
III.Les variateurs de Vitesse ou convertisseurs de fréquences....................................... 52
1) Historique.......................................................................................52
2) Avantage........................................................................................52
3) Structure des variateurs électroniques........................................................ 52
IV.Principes généraux de réglage.......................................................................50
1) principes........................................................................................... 53
2) Machine asynchrone ‐ onduleur MLI. Contrôle des tensions statoriques...................55
3) Réalisation de l'asservissement de vitesse.................................................... 55
V.Choix du variateur de vitesse...........................................................57
1) Présentation....................................................................................... 57
2) Avantage........................................................................................57
a) Technologie Drive‐to‐Drive...................................................................57
b) Commande intelligente de moteur.......................................................... 58
c)Une conception innovante................................................................... 58
d) Taille et poids du variateur réduits......................................................... 59
3) Caractéristiques techniques..................................................................... 59
VI.Etude économique....................................................................60
1) Etude économique des substitutions retenues pour l’installation du variateur de vitesse
. 60 a) Couts fixes............................................................................60
b) Couts variables............................................................................61
2) Calcule de l’investissement total pour les deux projets.................................... 61
b) Rabat‐Vitesse...................................................................................61
c)Bouznika‐vitesse................................................................................61
3) Les bénéfices de ces installations.............................................................. 62
Conclusion....................................................................................63
Bibliographie................................................................................. 64
Annexes....................................................................................... 65

Sommaire
Introduction générale

La production d’eau potable est une nécessité fondamentale pour le


développement du pays et un facteur primordial d’amélioration des conditions de vie.
L’ONEE Branche Eau se charge de l'étude, de la réalisation et de la gestion
d'adductions d'eau potable ainsi que la gestion de la distribution d’eau dans les
communes où ce service ne peut être assuré que par celles-ci. A cet effet, son objectif
prioritaire est d’assurer la disponibilité de l’eau à tous les usagers, ce qui nécessite la
recherche des ressources en eau et la mise en œuvre des systèmes adducteurs
nécessaires.
Pour ce faire, L’ONEE Branche Eau adopte une politique visant l’optimisation
de la distribution d’eau potable et les coûts de production d’eau; ce qui consiste à
trouver des solutions pour réduire le gaspillage d’eau et les coûts de fonctionnement
annuels des installations de production et de distribution.
La gestion de la production doit prendre en compte un ensemble d’objectifs et
de contraintes :
 Minimiser les coûts engendrés par la consommation d’énergie des
groupes de pompage et des diverses installations.
 Assurer le bon fonctionnement des réseaux.
 Assurer une bonne planification et un développement constant pour
satisfaire en permanence la demande en eau.
C’est à ce propos que s’inscrit mon projet de fin d’étude « Etude d’installation
des variateurs de vitesse au niveau de la conduite d’eau potable entre Rabat et
Casablanca ».
Introduction generalE
Chapitre 1 :
Présentation de
l’organisme d’accueil et
méthodologie de travail

Résumé du premier chapitre Dans le présent chapitre, on va présenter l’organisme


l’environnement du travail. Ensuite, on va présenter la méthodologie de tr

Chapitre 1: Présentation de l’environnement du


travail
6
I. L’ONEE - Branche Eau (en chiffres en 2012) :

L’ONEE‐branche Eau est l'opérateur marocain unique de la fourniture d’eau potable


du pays, avec un chiffre d’affaire de 3 645 000 000 MDH, il emploie près de 8 000
salariés regroupés sur 574 centres et compte environ 2 millions d'abonnés.

II. Présentation de L’ONEE - Branche Eau:

1) Historique :

Le 3 avril 1972, l’Office National de l’eau potable (ONEP) fut créé par le dahir
n°1.72.103.

A cette date (1972), l’ONEP a pris le statut d’un établissement public à


caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie
financière et placé sous la tutelle du ministère de l’équipement.

En 2012, l’Office National d’Electricité (ONE) et l’Office National de l’Eau Potable


(ONEP) ont concrétisé leur fusion. Le projet de loi no 40‐09 concernant cette
fusion a été adoptée à l’unanimité par la Chambre des Conseillers, lors d’une séance
plénière tenue mercredi 21 septembre 2012 (22 votants sur les 30 élus).

Les deux offices sont désormais placés sous la bannière d’une nouvelle entité
publique baptisée l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE).

2) Les objectifs:

Ses missions principales vont de la planification et de l’approvisionnement en eau


potable jusqu'à sa distribution en passant par les phases de l’étude, la conception, la
réalisation, la gestion et l’exploitation des unités de production, de distribution et du
contrôle de la qualité des eaux jusqu’à la protection des ressources en eau.
III. Organisation générale de L’ONEE Branche Eau:

L’organigramme ci‐dessous (figure1) représente les différentes directions qui constituent


l’ONEE‐Branche Eau :

Figure 1 : Organisation de l'ONEE – Branche

J’ai effectué mon stage au sein de la Direction Régionale de la Côte Atlantique


(DRC), Complexe Bouregreg, Secteur de Transport Bouregreg‐Fouarat‐Rabat que nous
présentons dans le paragraphe suivant.
IV. Présentation du complexe Bouregreg :

Le complexe Bouregreg d’une capacité de production d’eau potable de 9 m3/s, est


la plus grande unité d’eau potable au Maroc et en Afrique. Les installations de
traitement comprennent trois unités utilisant les procédés les plus modernes.

Le complexe alimente la zone côtière de Rabat à Casablanca à partir des


eaux superficielles de la retenue du barrage SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH, et
comprend :

 Une tour de prise sur le barrage SMBA ;

 Une galerie d’amenée d’eau brute (Diamètre : 2,60m – longueur = 2,5 km)

 Une station de pompage d’eau brute ;

 Trois conduites en fonte de refoulement (1x DN1400mm et 2x DN 1600mm)


;

 Un ouvrage d’arrivée ;

 Un ouvrage de préparation des réactifs ;

 Un ouvrage de départ.

 Les conduites d’adduction d’eau potable assurant le transport d’eau


potable depuis l’ouvrage de départ jusqu’aux différents points de livraison :

‐ Adduction Salé,

‐ Adductions Rabat,

‐ Adductions BR1‐BR2 et BR3 alimentant l’axe Rabat‐Casablanca

‐ Adduction Rommani

 Une station de surpression S1 à Rabat, au départ de la conduite BR1

 Une station de surpression S2 à Bouznika, sur la conduite BR1

 Une station de surpression à Skhirat, sur la conduite BR2.


Figure 2: Schéma général du complexe Bouregreg

1) Le Barrage :
Édifié en 1974 pour mobiliser les eaux des bassins versant des oueds Bouregreg,
Grou et Korifla, le barrage SIDI MOHAMED BEN ABDELLAH est exclusivement réservé à la
production d’eau potable et industrielle permettant la satisfaction des besoins en eau
de la zone côte atlantique. Sa capacité actuelle a dépassé 900 millions m3 après sa
surélévation en 2007.

L’eau du barrage est prélevée grâce à une tour de prise de 56 m immergée dans la
retenue au voisinage de la confluence des oueds Grou et Bouregreg.

Cette tour comporte 7 pertuis de prise d’eau, et seulement une qui doit être
ouverte selon la qualité de l’eau brute qui est déterminée après analyse effectuée par
le laboratoire de l’office.

2) Station de pompage :
La station de pompage (figure 5) est destinée à alimenter en eau brute pré
chlorée la station de traitement à 2,8 km en aval sous des charges statiques de 100
à 130 m suivant la hauteur d’eau de la retenue du barrage. La station est équipée
de :

 Six grands groupes de pompage de débit nominal 3 m³/s à 110


mCE de HMT(Hauteur Manométrique Totale) de puissance unitaire 4 MW.
 Trois petits groupes de pompage de débit nominal de 1,5 m³/s à
110 mCE de HMTchacune de puissance unitaire de 2,2 MW
 Poste de transformation 60/5,5 KV alimenté principalement par deux
lignes de 60KV avec une troisième ligne de secours, et équipé de 3
transformateurs de puissance nominale 18 MVA chacun.

Figure 3 : Station de pompage

Trois conduites de refoulement assurent le transport d’eau brute de la station


de pompage, jusqu’à la station de traitement sur une longueur de 2880 m :

‐ Une conduite de 1400 mm véhiculant un débit de 3 m3/s


‐ Deux conduites de 1600 mm véhiculant un débit de 4 m3/s
Elles sont protégées contre le retour d’eau dû à l’arrêt des pompes par une
cheminé d’équilibre de 5,5 m de diamètre, et 16 m de hauteur.
3) Station de traitement :

Le tableau suivant regroupe les différentes caractéristiques des trois stations de


traitement dont l’office dispose :

Station S1 S2 S3

Technique LURGUI Dégréement Dégréement


(Allemagne) (France) (France)
Date de mise 1969 1976 1983
en
service
Débit 1 m3/s 3 m3/s 5 m3/s
Nominal
Garantie de 5 g/l de matière 5 g/l de matière 5 g/l de matière
traitement en suspension en en
suspension suspension
Type et 2 décanteurs
3 décanteurs 4 décanteurs
nombre de circulaires à
Pulsateur Pulsateur
décanteurs raclage de fond
Type et 8 filtres à 10 filtres à 12 filtres à
nombre de sable à faible sable à grande sable à grande
filtres hauteur d’eau hauteur d'eau hauteur d'eau
type T type V type V
Capacité de 3 500 m3 10 000 m3 10 000 m3
la citerne
d'eau traitée

Tableau 1 : Caractéristiques des stations de traitement

L’eau traitée transite par un réservoir de 50 000 m3 avant d’être acheminée vers
l’ouvrage de départ.

Chapitre 1: Présentation de l’environnement du


travail
12
V. Méthodologie de travail :
Dans le but de réaliser un travail méthodique et dans les meilleurs délais, les
principales tâches liées à ce projet sont planifiées de façon optimale. D’où l’utilité
de représenter graphiquement son avancement moyennant le diagramme de Gant
illustré sur la figure
01‐02‐14

21‐02‐14

13‐03‐14

02‐04‐14

22‐04‐14

12‐05‐14

01‐06‐14

Généralités
sur le projet

Partie hydraulique

Partie électrique

Partie économique

Figure 4 : Diagramme de Gantt du projet

Par ailleurs les différentes contraintes imposées durant mon stage ont engendré
certaines légères modifications, au niveau du temps d’exécution consacré pour
certaines phases.

Chapitre 1: Présentation de l’environnement du


travail
13
Chapitre 2 :
ETUDE HYDRAULIQUE DES
CONDUITES d’ADDUCTION
d’EAU POTABLE BOUREGREG
ENTRE RABAT ET CASABLANCA

Résumé du deuxième chapitre :


Dans le présent chapitre on va analyser Le réseau d’adduction d’eau potable, puis le simuler par un logici
interpréter les résultats nécessaires

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca

14
I. Le réseau de distribution :

1) Généralité :

Le réseau de distribution d'eau est l'ensemble des canalisations faisant suite au


réservoir. L'eau sort de ce dernier par une conduite qui se prolonge à travers la
ville en formant des conduites maitresses sur lesquelles sont effectués les
branchements.

Elles peuvent être :

 Métalliques = fonte ductile, acier...

 À base de ciment = béton armé, amiante‐ciment (grosses Conduites).

 Matière plastique.

Dans notre cas, les conduites sont en Béton précontraint.

2) Type de réseau :

La configuration d'un réseau de distribution d'eau est souvent dictée par celle du
réseau routier. Parmi les différents types de réseaux, on distingue :

 les réseaux ramifiés ou étoilés ;

 et les réseaux maillés.

Le réseau ramifié ou étoilé, comme l'indique son nom, a une structure d'arbre.
Cette ossature présente un grave défaut car l'alimentation est à sens unique de telle
sorte que si un arrêt se∙ produit en un point, toutes les conduites placées en aval se
trouveront privées d’eau.

Le réseau maillé supprime cet inconvénient en assurant l'alimentation à un


point de plusieurs directions. Il s'impose pour les moyennes et grandes agglomérations
surtout quand celles‐ci présentent des rues raccordées entre elles, de manière à
former des mailles.

Les réseaux que nous allons concevoir appartiennent à cette catégorie.


Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
3) Tracé de la conduite :

 Le Tracé :

Figure 5 : Conduite avec pente nulle

En terrain horizontal, il faut éviter une pente nulle ou mal définie: en effet,
dans une conduite ainsi posée, les moindres tassements de terrain pourraient provoquer
des points hauts non prévus.

Il faut adopter comme la configuration suivante :

Figure 6 : configuration des conduites adoptées par ONEE

Dans notre cas, la conduite BR1 comprend plusieurs points hauts et points bas.

Ces points servent pour la vidange d’eau lors d’intervention sur des tançons
spécifiques de la conduite. Ils facilitent l’entrée et la sortie de l’air.

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca
Il est recommandé de prévoir une pente minimum de :

 2 à 3 mm/m dans les parties montantes


 4 à 6 mm/m dans les parties descendantes.

4) Matériel de la conduite :

Le matériel utilisé dans la conduite BR1 est le béton précontraint. Les


canalisations cylindriques en béton précontraint revêtu associent forte résistance à la
compression à la traction de l’acier. Elles constituent une structure durable qui peut
répondre aux exigences de transport d’eau potable.

Figure 7 : Les conduites utilisées par ONEE

Avantages du béton précontraint :

 Le matériau des conduites en béton précontraint résiste à la pression


interne et aux charges externes. Elles sont conçues conformément à la norme
C‐304 de l’AWWA.

 Une résistance élevée aux charges de pression interne et externe. La


paroi en béton de la conduite est précontrainte avec des fils d’acier afin
de résister à la pression de l’eau. La paroi rigide résiste parfaitement aux
forces externes du sol.

 Une protection intégrée contre la corrosion. Par leur conception


unique qui associe les fils en acier encastré dans du béton, les conduites
CBPC sont protégées chimiquement contre la corrosion.
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
II. Profil de la conduite BR1 entre Rabat et Casablanca :

1) Les caractéristiques de la conduite Rabat :

a) Tronçons de la conduite BR1 :

La conduite d’adduction d’eau potable BR1 se compose de deux tronçons :

Début Arrivée Diamètre (mm)


Longueur (m)

Tronçon
Station 1de traitement Brise charge BC2 à 1400 38.658
Bouregreg à RABAT : Cote Ouvrage Départ = 149m
Bouznika

Brise
Tronçon
charge2BC2 à Bouznika
Brise
Cote
charge
Ouvrage
BC4 àDépart
Casablanca
= 128 Cote
m Ouvrage Départ
1300 = 102m
43.174

Tableau 2 : Caractéristiques de deux troncons de BR1

Les caractéristiques du réservoir d’ouvrage de départ de Rabat, et les réservoirs


des brise charge de Bouznika et Casablanca sont détaillées dans le chapitre 3.

Le tableau suivant représente le profile en long de la conduite BR1 :

Diamètre (en mm) Longueur (en m) Cumul Total

ST‐ Oued Yquem 1400 19.680 19.680


Oued Yquem 1200 295 19.975
Oued Yquem ‐Oued 1400 10.225 30.200
Cherrat
Oued Cherrat 1200 217 30.417
Oued Cherrat‐BC2 1400 8.025 38.442
Longueur cumulée du 1er Tronçon : 38.442 -
BC2‐Oued Nfifikh 1300 17.546 55.988
Oued Nfifikh 1200 980 56.968
Oued Nfifikh‐Oued 1300 10.537 67.505
Maleh
Oued Maleh 1200 1.610 69.115
Oued Maleh‐BC4 1300 13.79182.906
Longueur cumulée du 2ème tronçon : 44..464-
82.906
Longueur totale :

Tableau 3 : Données du profil en long de la conduite BR1

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca
b) Schéma du réseau :

Figure 8 : Schéma simplifié du premier tronçon du réseau BR1 (BR à BC2)

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca
Figure 9 : Schéma simplifié du deuxième tronçon du réseau BR1 (BC2 à BC4)

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca
III. MODELISATION DU RESEAU:

1) LES MODELES DE REPRESENTATION DANS LE DOMAINE DE


L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE :

On distingue en général les modèles suivants :


 Modèles de représentation des réseaux.
 Modèles de simulation.

Il existe bien évidement d’autres modèles, parce qu’ils différent selon le but de la
modélisation.

a) MODELES DE REPRESENTATION DES EQUIPEMENTS :


Ce type de modèles consiste à représenter les différentes structures et permet
de reproduire la connaissance du réseau d’un point de vue descriptif et
géométrique.

On représente le réseau par un graphe constitué de tuyaux qui modélisent des


conduites et des nœuds correspondants soit aux connexions entre les conduites, soit
aux éléments de contrôle hydraulique (vannes, clapets, …), les sources (barrage, station de
traitement), ou bien des nœuds de consommations (réservoir, borne fontaine, …).

b) MODELES DE SIMULATION :
La simulation permet de reproduire à l’identique le fonctionnement d’un système
soit dans son état actuel ou futur.

Ainsi à travers ces modèles on peut prévoir des modifications qui peuvent survenir.
Les modèles de simulation peuvent être utilisés pour les différents besoins :

 Dans le cadre d’une étude de diagnostic : connaître le fonctionnement


hydraulique du système en situation actuelle et futur, pour planifier les
interventions nécessaires ;

 Pour le contrôle de quelques paramètres de réseau (les débits, les pressions


et les vitesses) ;

 et l’étude des situations névralgiques du système.

Tous les modèles nécessitent des calibrages à fin de reproduire le processus réel.
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
2) But de la modélisation et simulation :

En raison de la complexité des réseaux d’alimentation en eau potable et des


systèmes adducteurs, ces derniers nécessitent une modélisation avant leur
conception, leur dimensionnement et leur gestion.

Ce chapitre présente les principaux résultats de simulation de la conduite BR1 à


l’état actuel (régime gravitaire) et futur (régime surpressé) en ce qui concerne les
débits et les pressions …

Pour bien modéliser un réseau, il faut avant tout bien le connaître. Cette
modélisation a donc commencé par une recherche documentaire, par une collecte
des données et par l'exploitation des archives et des fichiers de suivi. La construction
du modèle finira par un calibrage de ce dernier afin de le rendre conforme à la réalité
et pour qu’il soit un outil d’aide à la décision fiable pour les exploitants de ce
système.

3) METHODOLOGIE :

Pour avoir un modèle, on propose les étapes suivantes pour sa construction :

1) Caractériser de manière exhaustive et satisfaisante les infrastructures du réseau


et connaître le fonctionnement de l’ensemble du système.

2) la collecte et l’analyse précise de toutes les données nécessaires pour notre étude.

3) La construction du modèle.

4) Le calibrage du modèle.

5) Une fois que le modèle est calibré, on peut alors l’exploiter pour faire les
simulations des scénarios opérationnels.

4) LES DONNEES DE LA MODELISATION :

La réalisation du modèle de simulation hydraulique nécessite la connaissance de :

 La structure ou topologie du réseau, c'est à dire les connexions entre


l'ensemble deséléments du réseau. Elle se détermine à partir des plans du
réseau (profil en long et planimétrie) que l'on peut trouver chez les
exploitants.

 Les caractéristiques des conduites : longueur, diamètre, matériaux, le


diamètre et la longueur sont des données qu’on peut lire sur les plans.
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
 Les courbes caractéristiques des pompes constituant les stations de pompage.

 Le matériau et la date de pose ne sont pas des données indispensables à


la réalisation d'un modèle, mais ils permettent une plus grande précision dans
la détermination initiale de la rugosité, et par conséquent facilitent le
calibrage du modèle.

 Les pertes de charge singulières sont occasionnées par les coudes,


changement de diamètre ou de matériau, etc. Pour notre étude on ne
dispose pas de tous les détails des singularités existantes dans le réseau.

 Les caractéristiques des appareils : pompes, vannes, régulateurs de


pression, diaphragmes, régulateur de débit. Il est nécessaire de connaître leur
position exacte sur le réseau.

5) CHOIX ET PRESENTATION DU LOGICIEL DE MODELISATION :

Le logiciel choisi pour effectuer la modélisation et la simulation du fonctionnement


hydraulique de la conduite BR1 avec ses prélèvements d’eau potable de Rabat à
Casablanca est le logiciel WaterCAD.

PRESENTATION DU LOGICIEL WATERCAD :


WaterCAD est un outil puissant pour la modélisation de la distribution d'eau. Ce
logiciel permet de réaliser une analyse quantitative, simple et rapide des réseaux
hydrauliques. Il permet de dessiner un système hydraulique complexe et d’analyser les
caractéristiques du système lorsque le débit est en cours. Il permet aussi d’effectuer
une analyse des systèmes dans des conditions d’exploitation différentes.

Ainsi, la saisie et l’affichage des informations des systèmes sur le dessin du logiciel
et dans les tableaux des résultats peuvent être affichés en unités métriques ou
impériales selon les préférences de l’utilisateur.

La réalisation de la simulation nécessite la connaissance des données suivantes :

 La structure du réseau hydraulique

 Les caractéristiques des conduites : longueur, diamètre, matériaux…

 Les courbes caractéristiques des pompes.


 Les consignes des vannes installées
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
Outre son interopérabilité avancée, WaterCAD offre des outils de gestion
d’actifs d’optimisation et de création de modèles sophistiqués. C’est une application
multi‐plate‐ forme, elle s’exécute sans restriction sur quatre plates‐formes :
Autonome, Microstation, AutoCAD ou ArcGIS.

Depuis les analyses de concentration en constituants jusqu’à la gestion des coûts et


de la consommation énergétique, WaterCAD aide à analyser, concevoir et optimiser des
systèmes de distribution d’eau. Il offre aussi des outils d’interprétation des
résultats.

6) SCHEMATISATION DU RESEAU BR1 - BR2 :

A ce stade, nous avons représenté les différents ouvrages constituants le réseau à


savoir les réservoirs, les brise charge, les stations de surpression, les stations de
pompages les conduites de refoulement …

Le réseau modélisé est schématisé sur la base des profils en longue et des
différents schémas fournis par l’ONEE.

En vue de construire le modèle de simulation, nous avons procédé de la manière suivante


:

 L’établissement du réseau de BR1 et BR2 vu que ces dernières sont


reliées entre elles au niveau des bypass et au BC2 et BC4.

 L’attribution des propriétés et les caractéristiques des différents éléments


du réseau, à savoir les données caractéristiques de chaque élément du réseau
ainsi que les courbes caractéristiques des pompes sur WaterCAD.

Les données nécessaires pour la construction du modèle sont citées dans le


tableau suivant :
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
Eléments Caractéristiques
Diamètre (mm)
Longueur (m)
Rugosité (mm)
Condui
nœud initial et nœud final
te
Coefficient de pertes de charge
singulière
Matériau de construction
Charge totale (niveau de la surface
Bâche libre)
Elévation de la jonction (m NGM)
Elévation
Diamètre (mm)
Vanne Type
Coefficient de pertes de charge
Consigne de fonctionnement
Altitude
Nœud de demande
Demande en eau
Courbe caractéristique
Pompe Vitesse de rotation
Courbe de rendement

Tableau 4 : Les données nécessaires pour la construction du modèle de


simulation

Nous avons alors obtenu le schéma global suivant des réseaux BR1 et BR2 (Voir
schéma avec grand format sur annexe 1) :
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
BR1

BR2

Figure 10 : Schématisation globale des réseaux BR1 et BR2

La conduite BR1 qui est entourée par le rouge, alimente en eau potable le plus
de piquages en cours de route : Ain Aouda, Temara, Mohammedia, Bouznika ....

De même pour la conduite BR2 entourée en vert, alimente en eau potable le


plus de piquages en cours de route : Tamesna, Brise‐charge Ain Tekki à Mohammedia
et le réservoir Tit Mellil à Casablanca.

Il y a des piquages qui peuvent être alimentés en eau potable à partir de BR1 ou
BR2 selon la configuration choisi par l’ONEE; Temara par exemple peut être alimenté
soit par BR1 soit par BR2. Dans notre étude Temara est branché sur BR2.

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca
7) Diagnostique du réseau :

Les données qui ont été adoptées pour la simulation du réseau sont les suivantes :

a) Courbes caractéristiques des pompes de surpressions sur BR1 :

 Pompe de la station de surpression S1 à Rabat :

Débit HMT Rendement NPSH


(l/s) (mCE) (%) (mcf)
0 50 ‐ 8
1750 38 75 8.4
2000 36 81 8.6
2250 34 84 8.9
2500 30 81 9.3
2600 26 80 10
Tableau 5 : Caractéristiques de la pompe de surpression S1 à Rabat

84.0%

Rendement (%)
HMT (mCE)

Débit (l/s)

Figure 11 : Courbe caractéristique de la pompe de surpression S1 à Rabat


Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
 Pompe de la station de surpression S2 au BC2 à Bouznika :

La pompe de surpression de BC2 et celle de station de Bouregreg ont presque les mêmes
caractéristiques, est c’est indispensable qu’ils ont ces même caractéristiques.

Débit HMT Rendement NPSH


(l/s) (m) (%) (mcf)
0 51 ‐ 9
1750 39 78 8.6
2000 36 82 8.7
2250 35 85 9
2500 31 80 9.5
2600 27 79 11
Tableau 6 : Caractéristiques de la pompe de surpression S2 au BC2‐Bouznika

85.1%

Rendement (%)
HMT (mCE)

Débit (l/s)

Figure 12 : Courbe caractéristique de la pompe de surpression S2 au BC2‐Bouznika


Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
b) Les prélèvements en cours de route sur les conduites BR1 et BR2 entre
Rabat et BC4‐Casablanca :

les piquages principaux sur les deux conduites BR1 et BR2 sont les suivants :
Désignation Conduite concernée Consigne de débit (l/s)
Ain Aouda BR1 3
6
Loulalda-Temara BR2 3
3
0
Tamesna BR2 1
3
5
Lalla Zina BR2 1
1
0
Bouznika Hors- BR1 1
site 2
0
Domaine la BR2 2
Gazelle 0
Chellalate BR1 1
2
0

Tableau 7 : Quelques piquages et leur consigne de débit sur les deux conduites

c) Les pertes de charge :


Nous avons adoptés comme méthode de perte de charge la méthode de Darcy‐
Weisbach (Annexe 3), les coefficients de perte de charge des conduites adoptés dans la
simulation sont les suivants :

BR1 : e = 1mm ‐ BR2 : e=0.9mm

IV. Résultats de la simulation du réseau :

La simulation du réseau a été effectuée pour les deux cas :

‐ simulation du réseau en régime gravitaire : les stations de surpression sur BR1


sont à l’arrêt ;

‐ simulation du réseau en régime surpressé : les deux stations de surpression S1


et S2 sont en marche.

1) Scenario 1 - Fonctionnement en régime gravitaire :

a) Débits et pression de départs des conduites BR1 et BR2 :


En présente dans les tableaux suivants une comparaison des résultats de simulation
des débits et pressions, entre le logiciel EPANET de ONEE et notre logiciel
WATERCAD.

Désignati Débits résultant de Débits relevés par


on la simulation l’ONEE (en
(en l/s) l/s)
BR1 1482 15
40
BR2 2300 22
50
TOTAL 3782 37
90
Tableau 8 : Tableau des débits au départ des deux conduites

Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau


potable entre Rabat et Casablanca
Désignation Pression résultant de la Pression relevée par
simulation l’ONEE (en
(en mCE) mCE)
BR1 33,14 30,60
BR2 31,81 34,08

Tableau 9 : Tableau des pressions au départ sur les deux conduites

b) Débits et pression au BC2 ‐ Bouznika :


Comparaison résultats de simulation des débits et pressions, entre le logiciel
EPANET de ONEE et notre logiciel WATERCAD, au départ de BR1 au BC2‐Bouznika.

Désignation Résultats de Chiffres


simulation D’ONEE
(l/s) (l/s)
BR1 1136 1150
BR2 ‐ ‐
TOTAL 1136 1150
Tableau 10 : Tableau de débits au départ de BR1 au BC2‐Bouznika

Désignation Résultats de Chiffres


simulation D’ONEE
(mCE) (mCE)
BR1 0,13 0,16
BR2 ‐ ‐
Tableau 11 : Tableau des pressions de départ de BC2‐Bouznika
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
c) Les débits globaux sur tout le réseau de distribution :
Résultats de simulation des débits sur tout le réseau d’alimentation d’eau potable

Figure 13 : Résultats de simulation des débits sur le réseau du scénario 1


(Voir le schéma en grand format en annexe 1).

Débit < ou = Couleur


(l/s)
100
300
800
1000
1500
2000
2500
3000

Tableau 12 : Tableau des couleurs par plage de débits


Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
2) Scenario 2 – Simulation du réseau avec BR1 fonctionnant en
régime surpressé (S1 et S2 en marche à leur débit nominal) :

Chaque année en période d’été, la demande d’eau augmente fortement ce qui


provoque une grande chute de pression dans les conduits, et par conséquent peut
engendrer des baisses de niveau pour les différents réservoirs d’eau notamment à
Casablanca.

En vue d’éviter toute perturbation dans l’alimentation d’eau potable de la zone


côtière de Rabat à Casablanca, les stations de surpression S1 et S2 sur BR1 peuvent
être mises en marche pour augmenter le débit d’eau véhiculée par BR1 et rééquilibrer
la pression dans le réseau.

Dans ce sens, une simulation du réseau a été faite avec la mise en marche
simultanée des deux pompes de surpression respectivement à S1 de Rabat et S2 au
BC2 – Bouznika ; les résultats de cette simulation sont les suivants :

a) Débits et pression de départs des conduites BR1 et BR2 :


Comparaison des résultats de simulation des débits et pressions, entre le logiciel
EPANET de ONEE et notre logiciel WATERCAD.

Désignati Résultats de la Relevé de


on simulation l’ONEE
(l/s) (l/s)
BR1 2227 2329
BR2 2300 2250
TOTAL 4527 4579

Tableau 13 : Tableau des débits au départ des deux conduites


Désignation Résultats de la Relevé de
simulation l’ONEE
(mCE) (mCE)
BR1 52,12 53,13
BR2 30,81 30,83

Tableau 14 : Tableau des pressions au départ des deux conduites

b) Débits et pression à la station de surpression de Bouznika :


Comparaison des résultats de simulation des débits et pressions, entre le logiciel
EPANET de ONEE et notre logiciel WATERCAD, au départ de BR1 au BC2‐Bouznika.

Désignation Résultats de Relevé de


simulation l’ONEE
(l/s) (l/s)
BR1 1864 1880
BR2 ‐ ‐
TOTAL 1864 1185
Tableau 15 : Tableau de débits au départ de BC2‐Bouznika
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
Désignation Résultats de la Relevé de
simulation l’ONEE
(mCE) (mCE)
BR1 4.00 4.97
BR2 ‐ ‐
Tableau 16 : Tableau des pressions au départ de BC2‐Bouznika

c) Les débits globaux sur tout le réseau de distribution :

Figure 14 : Résultats de simulation des débits sur le réseau scénario 2

Débit < ou = Couleur


(l/s)
100
300
800
1000
1500
2000
2500
3000
Tableau 17 : Tableau de distribution des débits par couleur
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
(Voir schéma en grand format en annexe 1).

d) Situation des conduites :


 Vitesse et pression d’eau dans les conduites :
Le tableau ci‐après présente une comparaison entre les vitesses et les pressions des
conduites entre le scenario 1 et 2.

Désignati Vitesse Vitesse Pression Pression


on Scenario 1 Scenario 2 Scenario 1 scénario 2
(m/s) (m/s) (bar) (bar)
13 1. 1.40 0 4
13
1-A 0. 0.01 3 5
01
16 0. 1.31 2 2
77
20-A 0. 0.02 3 4
02
23 0. 1.42 3 5
94
Tableau 18 : Vitesses et pressions d’eau dans le deux scénarios

En général la vitesse augmente quand les débits augmentent dans une conduite de
même diamètre. On peut remarquer que quelques valeurs de vitesse n’ont pas changés,
car quelques conduites sont contrôlées par des vannes de régulation de débits, ce qui
provoque une augmentation de pression. Pour réduire cette pression on peut augmenter la
consigne de débits des vannes ce qui est normal vu qu’on veut plus de débit.

 Débits dans les conduites :


Désignatio Débit Débit
ns Scenario 1 Scenario 2
(l/s) (l/s)
4 1,4 2,191
46
13 1,1 1,864
36
16 1,0 1,744
19
23 1,4 2,191
46
31 180 180
Tableau 19 : Débits d’eau dans le deux scénarios

Dans quelques conduites, le débit ne change pas car il est contrôlé par des vannes de
régulation.

e) Situation de nœud de réseau :


Désignations Elévation Pression Pression
scenari scenari
o1 o2
149 95.70 12.61 26.85
148 99.00 10.31 12.61
147 99.00 22.55 23.55
142 121.00 5.00 4.97
141 122.00 3.99 5.00
Tableau 20 : Pression d’eau aux nœuds dans le deux scénarios

Les résultats complets pour les deux simulations sont récapitulés en annexe 2.
Chapitre 2 : Etude hydraulique du réseau de l’alimentation de l’eau
potable entre Rabat et Casablanca
Chapitre 3 :
L’intérêt hydraulique du
variateur de vitesse

Résumé du troisième chapitre :


Dans ce chapitre nous allons présenter l’intérêt du variateur de vitesse sur les plans de la pu

Chapitre 3 : L’intérêt hydraulique du variateur de


vitesse
35
I. La consommation journalière en eau :

1) Préambule :

La répartition de la consommation sur une journée est très importante et a une


grande influence sur le réseau d’alimentation d’eau potable.

La consommation d'eau journalière moyenne en période d’été d'un marocain


habitant en ville est de 60 à 80 litres.

La consommation d'eau moyenne varie de façon importante selon 2 critères : l’âge


et les revenus.

 La consommation moyenne d'une personne âgée est de 70 litre par jour alors
qu'un enfant ne consomme que 20 litres par jour.

 La consommation journalière moyenne des personnes à revenu modeste est de


50 à 60 litres d'eau.

En réalité la consommation du Maroc est très économique par apport à d’autre pays :

pays Moyenne de la Consommation


journalière par habitant (litre)
Maroc 7
5
pays d’Europe 2
5
0
USA 6
0
0
Pays d’Afrique 3
0
Moyenne 1
mondial 4
0
Tableau 21 : Moyenne de la Consommation journalière dans quelques pays

2) La consommation journalière de Casablanca :

On traite ici un exemple de la consommation d’un jour d’été à Casablanca :


12000m3/h
Débit

10000

8000

6000

4000

2000 2224 h
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

0
Figure 15 : La consommation journalière de Casablanca dans un jour d’été
On remarque une forte consommation le matin entre 10h et 13h, et le soir entre 20h et
22h.

II. Etudes des réservoirs :

1) Présentation des principaux réservoirs des brises charges dans


la conduite BR1 :

a) Réservoir de station de traitement de Bouregreg Rabat :


Le réservoir d’ouvrage de départ de la station de traitement de Bouregreg a les
caractéristiques suivantes :

Réservoir Capacité Cote Cote du Cote moyenne


(m3) Radier trop‐
(m) plein(m)
ST‐RABAT 50.000 145 151.70 1
4
9

Tableau 22 : Caractéristiques du réservoir ST‐RABAT

La figure suivante illustre la forme interne du réservoir :

Figure 16 : La forme interne du réservoir ST-RABAT

Quand le volume d’eau dépasse la cote TP, il aura un débordement du


réservoir, le volume d’eau doit être toujours autour du niveau de fonctionnement
normal.

La vanne 2 est complètement ouverte pour que la régulation soit en aval (figure 17).
Figure 17 : Régulation en Aval

b) Réservoir de BC2‐Bouznika :

Le réservoir de BC2 de Bouznika a les caractéristiques suivant :

Réservoir Capacité Cote Cote du trop‐ Cote


(m3) Radier plein (m) moyenne
(m)
BC2‐ 3500 124.50 128.80 127
Bouznika

Tableau 23 : Caractéristiques du réservoir BC2‐Bouznika

La figure suivante illustre la forme interne du réservoir :

Figure 18 : Forme interne du réservoir BC2‐Bouznika

L’arrivé de la conduite BR1 au BC2, est reliée au BC2 par 4 vannes à papillon de
diamètre 500mm, et une vanne centrale de type papillon de diamètre 800mm.
c) Réservoir de BC4‐Casablanca:

Le réservoir de BC4 de Casablanca a les caractéristiques suivantes :

Réservoir Capacité Cote Radier Cote du Cote


(m3) (m) trop‐ moyenne
plein (m) m (NGM)
BC4‐ 10000 99 103 101
Casablanca
Tableau 24 : Caractéristiques du réservoir BC4‐Casablanca

La figure suivante illustre la forme interne du réservoir :

Figure 19 : La forme interne du réservoir BC4‐Casablanca

2) Etude d’un exemple de l’impact de la consommation sur le réservoir de


BC4-Casablanca :

Dans ce paragraphe on prend comme exemple l’influence de la


consommation journalière de Casablanca sur le niveau d’eau du réservoir BC4 (en
prévision pour 2014).
a) L’Etude en régime gravitaire :

A partir des débits horaires correspondant à la consommation en eau au


niveau du réseau alimenté par le réservoir BC4, on trace la courbe journalière de
cette consommation dans le même graphe représentant le débit d’entrée au dit
réservoir en régime gravitaire.

La consommation d’eau à Casablanca a été calculée sur la base de la


moyenne des données d’exploitation des journées de pointes en été 2013 majorée
par un coefficient d’évolution de +2% pour avoir une estimation prévisionnelle
pour 2014.

Il en ressort le graphique suivant :

Débit Débits de consommation (m3/h) Débit gravitaire


(m3/h)
12000

10000

8000

6000

4000

2000

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 h

Figure 20 : Graphique de comparaison des débits au BC4 en régime gravitaire

La simulation en régime gravitaire a fait ressortir que les débits entrant au


réservoir BC4 sont :
BR1 = 1019 l/s, BR2 = 709 l/s, soit un total de 1714 l/s = 6220 m 3/h.

Le graphe nous donne deux zones :

 zone 1 : quand la courbe du débit de consommation est au‐dessous de la


courbe de débit d’eau entrant au réservoir, on dit que le réservoir est en
train de se remplir, sachant que le volume d’eau entrant est la surface entre
les deux courbes.
D’autre part plus la distance entre deux points de ces deux courbes est
grande, plus la vitesse de remplissage est très importante. Dans notre cas,
par exemple, à 3h du matin on a la plus grande vitesse de remplissage du
réservoir.

 Zone 2 : quand la courbe du débit de consommation est au‐dessus de la


courbe de débit d’eau entrant au réservoir. Dans ce cas le réservoir est en
train de se vider, et le volume d’eau sortant est la surface entre les deux
courbes.

D’autre part, plus la distance entre les deux courbes est grande pour un
même débit, plus la vitesse de vidange est très importante, par exemple dans
notre cas, à 12h on a la plus grand vitesse de vidange du réservoir.

En régime gravitaire, on remarque que la zone 2 de vidange du réservoir est plus


grande que celle de remplissage, alors après un certain temps, si la consommation
reste la même, le réservoir se vide.

Les conduites BR1 et BR2 arrivent donc à leur saturation et il est


indispensable de démarrer les pompes de surpression pour satisfaire la demande
en eau.

b) Etude avec BR1 en régime surpressé :

On trace sur la même courbe du débit de consommation le débit déterminé


par simulation en régime surpressé :

12000 Débit
3
m/
h
10000

8000

6000

4000

2000

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 2224 h
Débit
Débit en régime surpressé m3/h
Débits de consommation (m3/h) gravitaire

Figure 21 : Graphique en régime surpressé

La simulation montre que les débits entrant au réservoir BC4 à Casablanca sont
comme suit :
Chapitre 3 : L’intérêt hydraulique du variateur de
vitesse
41
Le débit pour BR1 en régime surpressé est 1758 l/s, alors que pour BR2 en
régime gravitaire est 709 l/s

Chapitre 3 : L’intérêt hydraulique du variateur de


vitesse
42
Soit un total de 2467 l/s = 8881 m3/h.

On remarque dans ce graphe que la zone de remplissage est très importante par
rapport à celle de vidange, ainsi la vitesse de remplissage est très grande.

Par conséquent, en vue d’éviter le débordement du réservoir, il est obligatoire de


réduire le débit d’entrée au dit réservoir.

La réduction de l’ouverture des vannes d’arrivée de BR1 est à éviter car elle
engendrerait des surpressions dans cette conduite BR1, pouvant entrainer
l’endommagement de la dite conduite.

Par ailleurs, on serait obligé d’arrêter les pompes et de les redémarrer à


plusieurs reprises, ce qui présente les inconvénients suivants :

 Risques d’endommager la conduite par augmentation de la fréquence des


sollicitations dues aux coups de bélier.

 Risques de dégrader les équipements des stations de surpression.

 Ne pas assurer une bonne régulation des débits compte tenu des temps
nécessaires pour les séquences de démarrages et d’arrêt des pompes.

La solution adéquate reste donc celle qui consiste à varier le débit des
pompes des surpressions pour assurer une bonne régulation du débit, d’où la
nécessité d’installer des variateurs de vitesse au niveau des stations de surpression
S1 et S2 sur BR1.
III. Calcul des points de fonctionnement des pompes de surpression :

1) Préambule :

Le point de fonctionnement d'une pompe indique le débit qu'elle est capable de


fournir pour une HMT donnée. La HMT est égale aux pertes de charge du circuit
(réseau) sur lequel est installée la pompe.

Le point de fonctionnement est le point commun aux courbes caractéristiques de


la pompe et du réseau (réf.3).

Figure 22 : Point de fonctionnement d’une pompe centrifuge

La courbe caractéristique de la pompe représente ses possibilités de fonctionnement.


Elle est fournie par le fabriquant.

La courbe caractéristique du réseau représente l'évolution de ses pertes de charge


(PdC) en fonction du débit.
2) Pompes de surpression à Rabat :

Après simulation, la courbe caractéristique du réseau est comme suit :

Figure 23 : Graphique représentant le point de fonctionnement


de la pompe de rabat établi par le logiciel WaterCAD

Le point de fonctionnement a les caractéristiques suivantes :

Débit = 2227 l/s et HMT = 29.58 mCE

La pression p en ce point de fonctionnement est calculée par la formule suivante (réf.3) :

p= q. g. h

Où : ϱ est la masse volumique de l'eau (1 000

kg/m3) g est l'accélération de la pesanteur


(9,81 m/s2)

Alors : p = 9.81×1000×29.58 = 2,90 bar.

La puissance hydraulique de la pompe est donnée par la formule suivante (réf.3) :

Phydro = Qv. q. g.h

Qv étant le débit véhiculée en m3/s.


D’où : P hydro = 646 KW.

Le rendement de la pompe est relevé sur sa courbe caractéristique est :

η=75%. La puissance absorbée par la pompe est :

Phydro
Pabc =
5

D’où : Pa = 646 / 0.75 = 861 KW

3) Pompe de surpression au BC2 à Bouznika :

Le point de fonctionnement de la pompe de S2 au BC2 à Bouznika est donné


par le graphique suivant :

Figure 24 : Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe


de S2 au BC2 ‐Bouznika établi par le logiciel WaterCAD

Le point de fonctionnement a les caractéristiques suivantes :

Débit = 1878 l/s et HMT = 40,67

mCE La pression en ce point de fonctionnement est

p = 9,81 × 1000 × 40,67 = 4 bar


La puissance hydraulique de la pompe est :

Phydro = Qv. q. g.h

P hydro = 1,878 x 1000 x 9, 81 x 40,67= 760 KW.

Le rendement de la pompe relevé sur sa courbe caractéristique est η=77%.

D’où, la puissance absorbée par la pompe est :

P abs = 760 ÷ 0.77 = 987 KW

La puissance totale absorbée par les deux pompes est alors :

861 + 987= 1848 KW.

IV. Exemple de consigne de régulation de débit des pompes :


Dans le cas où les pompes sont équipées de variateurs de vitesse, elles
peuvent être mises en marche selon des consignes de vitesse choisies pour assurer
une bonne régulation du débit selon les besoins en eau à Casablanca.

Pour étudier l’impact de la variation de vitesse en régime surpressé, on choisit


comme exemple de réduire la vitesse des pompes à 60% pour les deux surpressions.

1) Pompe de la surpression S1 à Rabat :

La simulation de la pompe de Rabat avec réduction de sa vitesse à 60%, a


donné le graphique suivant :

Figure 25 : Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe de RABAT avec logiciel WaterCAD a 60% de sa vitesse m
Les résultats obtenus sont les suivants :

Désignation En régime Configuratio Configuration avec


Gravitaire n variateur réglé à
sans 60%
variateur
Débit de BR1 14 2227 1730
(l/s) 82
HMT (mCE) ‐ 29.58 8,5
Rendement (%) ‐ 75 57
Pression (bar) ‐ 2,90 0,83
Puissance ‐ 861 253
absorbée
(KW)
Tableau 26 : Caractéristiques des points de fonctionnement de la pompe de Rabat

 D’une première vue, on remarque une chute très importante de la pression ce


qui soulage énormément les conduites.

 D’autre part, il y a une très grande diminution dans la puissance absorbée, ce


confirme l’intérêt de tout le variateur de vitesse.

2) Sur la pompe de Bouznika :

Nous avons réduits la vitesse de la pompe à 60%, comme celle de rabat, et on


obtient le graphe suivant :

Figure 26 : Graphique représentant le point de fonctionnement de la pompe de


S2 à Bouznika à 60% de sa vitesse (logiciel WaterCAD)
De même, on tire les résultats suivants :

Désignation En régime Configuration Configuration


gravitaire sans avec variateur
variateur réglé à
60%
Débit de BR1 1136 187 1403
(l/s) 8
HMT (mCE) ‐ 40, 12,2
67
Rendement ‐ 77 65
(%)
Pression (bar) ‐ 4,0 1,20
0
Puissance ‐ 987 258
absorbée
(KW)

Tableau 27 : Caractéristiques des points de fonctionnement de la pompe de Bouznika

La puissance totale absorbée par les deux fonctionnant à 60% de leur vitesse, est

alors : 253 + 258 = 511 KW.

On constate que les puissances absorbées par les pompes des surpressions S1
et S2 fonctionnant à 60% de leur vitesse, ont chuté énormément par rapport à celles
absorbées à 100% de leur vitesse. Le rapport correspondant est de 28% (511 ÷
1848 = 27.65%).

V. Conclusion :
L’étude de cet exemple nous montre qu’une réduction de la vitesse de la pompe à
60%, va faire gagner une puissance de 1337 KW, ce qui signifie un bénéfice plus de
300%.

On conclut que le variateur de vitesse assure :

 la régulation du débit d’alimentation en eau selon les besoins.


 Permet de réaliser une économie d’énergie importante par la baisse de la
puissance absorbée par les pompes.
 Soulage la pression dans les conduites.
Chapitre 4 :
Etude et choix du Variateur
de vitesse

Résumé du quatrième chapitre :


Dans ce chapitre, on traitera choix du variateur de vitesse, son fonctionnement interne, ainsi que le dimen

Chapitre 4: Etude et choix du Variateur de


vitesse
49
I. Introduction :
La répartition de la consommation d’énergie électrique dans ONEE RABAT est
comme la suite :

 Eclairage
 Bureau
 Production et Distribution (principalement les pompes)
 Traitement d’eau

Les chiffres montrent que 85 % d’Energie est consommée par les moteurs électriques.

La consommation d’énergie électrique est un autre grand problème que l’ONEE


cherche toujours à résoudre.

Figure 27 : Principe d’alimentation en Energie électrique a ONEE


II. Situation de la station de surpression :

1) Présentation générale :
Les stations de surpression de Rabat et Bouznika sont principalement
caractérisées par 2 principales parties, partie hydraulique qui est la pompe que nous
avons déjà étudiée, et partie moteur d’entrainement de la pompe :

Figure 28 : Schéma simplifiée de principe surpression

Dans cette partie on va s’intéresser seulement à la partie moteur.

Les moteurs de surpression ont les caractéristiques suivantes :

Puissan Alimentati Vitesse Courant type


ce on
1 MW 5.5 KV 1000 125 A Asynchro
Tr/min ne
Triphasé

Tableau 28 : caractéristiques de moteur de surpression

2) Démarrage actuelle de la station de surpression :


L’ONEE adopte maintenant le démarrage rotorique du moteur pour l’entrainement
de la pompe centrifuge afin de sur‐presser l’eau au cas de besoin. Cependant nous
avons vu dans le chapitre précédant une grande augmentation des débits est des
pressions dans les conduites du réseau d’alimentation après le démarrage des pompes.
Le démarrage rotorique prend 2 à 5 secondes pour démarrer les moteurs, ce temps est
alors forcément rapide et très dangereux qui produit des couts de bélier et les
problèmes de cavitation, mais L’ONEE utilise souvent avec le démarrage rotorique,
le démarrage électrolyte.
III. Les variateurs de Vitesse ou convertisseurs de fréquences :

1) Historique :
Pour démarrer les moteurs électriques et contrôler leur vitesse, les
démarreurs rhéostatiques, les variateurs mécaniques et les groupes tournants
(Ward Leonard en particulier) ont été les premières solutions ; puis les démarreurs et
variateurs électroniques se sont imposés dans l’industrie comme la solution moderne,
économique, fiable et sans entretien.

2) Avantage :

 Economie d’énergie :
L’énergie est économisée car le moteur tourne avec une vitesse correspondant à
son besoin momentané. Ceci est particulièrement valable pour les pompes et les
ventilateurs. La consommation de courant est également moindre pour une vitesse
plus faible et un couple plus élevé.
 Optimisation des processus :
L’adaptation de la vitesse au processus de production apporte plusieurs avantages
tels que production efficace et utilisation optimale des installations. La vitesse peut être
adaptée de manière optimale à des conditions spéciales.
 Fonctionnement souple du moteur :
Le nombre de démarrages et d’arrêts est réduit. On évite ainsi une
sollicitation importante inutile des pièces mécaniques.
 Frais d’entretien réduits :
Le convertisseur de fréquence ne nécessite aucun entretien.

3) Structure des variateurs électroniques :

Les variateurs de vitesse électroniques sont composés de deux modules


généralement regroupés dans une même enveloppe (figure 29) :

 un module de contrôle qui gère le fonctionnement de l’appareil,


 un module de puissance qui alimente le moteur en énergie électrique.

 Le module de contrôle :
Sur les variateurs modernes, toutes les fonctions sont commandées par un
microprocesseur qui exploite les réglages, les ordres transmis par un opérateur ou par
une unité de traitement, et les résultats de mesures comme la vitesse, le
courant, etc.
Chapitre 4: Etude et choix du Variateur de
vitesse
52
 Le module de puissance :

Le module de puissance est principalement constitué de :

 composants de puissance (diodes, thyristors, IGBT…)


 interfaces de mesure des tensions et/ou des courants,
 fréquemment équipé d’un ensemble de ventilation.

Figure 29 : Structure générale d’un variateur de vitesse électronique.

IV. Principes généraux de réglage :

1) principes:

L’alimentation à fréquence variable des machines asynchrones se fait à l'aide


d'un convertisseur statique généralement continu‐alternatif (Fig. 30). La source d'entrée
peut être du type source de courant ou du type source de tension. En sortie du
convertisseur, on contrôle l'amplitude des tensions ou des courants statoriques ainsi
que leur fréquence fs.

Figure 30 : Schéma d’un Convertisseur statique


Afin de mettre en évidence les principes généraux de réglage du couple
électromagnétique de la machine asynchrone, nous allons travailler à partir du
modèle de SteinMetz (Fig. 31) valable en régime permanent sinusoïdal. La machine
est considérée en convention récepteur.

Figure 31 : Modèle de SteinMetz pour une machine asynchrone

Les éléments du modèle sont les suivants :

o Ls : inductance cyclique du stator.


o Msr : inductance mutuelle cyclique stator‐rotor.
o Rs : résistance des enroulements du stator.
o Ws : pulsation des courants statoriques.
o Rr : résistance des enroulements du rotor
o Wr: pulsation des courants rotoriques
o Nr : inductance totale de fuite ramenée au rotor.
o g : glissement ; g =Wr/Ws

A partir de la connaissance de la loi CEM= f (mr) différentes stratégies de


commande des machines asynchrones ont été élaborés. (Démonstration théorique dans les
annexes)

mr
CEM = 3pΦ²
R′r
CEM : Couple
électromagnétique
p : nombre de paires de pôles de la machin
Rr
Ru r = 2
m
Φ : Flux statorique
2) Machine asynchrone - onduleur MLI. Contrôle des tensions
statoriques :

La forme d’onde idéal de la tension de sortie d’un onduleur est


sinusoïdale.Cependant, cette forme d’onde n’est pas sinusoïdale en pratique et
contient quelques harmoniques. Ce qui veut dire qu’il existe des harmoniques de
tension. Le but serait donc d’obtenir à la sortie un signal avec un taux de
distorsion harmonique le plus faible possible (THD < 5%).

Pour des applications de faibles et moyennes puissances, les tensions de forme


d’onde carrée ou quasi‐carrée pourront être acceptables. Alors que pour les
applications de fortes puissances une forme d’onde sinusoïdale avec un faible
taux de distorsion des harmoniques est exigée (THD < 1%).

Figure 32 : Un onduleur de tension MLI

3) Réalisation de l'asservissement de vitesse :

Afin d'asservir la vitesse de rotation, on rajoute une boucle externe qui, à


partir de l'erreur de vitesse, permet d'augmenter la fréquence des tensions
statoriques de façon à réduire l'erreur de vitesse due au glissement (Fig. 33).
Figure 33 : Stratégie de commande du convertisseur à MLI.

Le convertisseur complet utilise généralement un redresseur à diodes pour


alimenter l'onduleur MLI à partir du réseau. A cause du redresseur à diodes, cette
structure n'est pas réversible et il faut prévoir un dispositif de freinage
rhéostatique lorsque la machine asynchrone fonctionne en génératrice.

Le correcteur, généralement de type PI, permet d'estimer la pulsation rotorique.


La tension de sortie du correcteur notée mr est additionnée à la tension image de la
vitesse de rotation w et ceci de façon à obtenir la valeur adéquat pour la
pulsation statorique. La pulsation statorique est calculée par la relation : mc= mr+m.
C'est l'autopilotage fréquentiel.

La sortie du correcteur PI est munie d'un dispositif érecteur de façon à limiter la


valeur demr. Ainsi l'amplitude des courants statoriques est indirectement limitée.
VI. Choix du variateur de vitesse :

En se basant sur les caractéristiques du moteur, nous avons choisi le variateur le


plus adapté.

1) Présentation :

Améliorer le rendement et maximiser la rentabilité avec une seule solution pour


toutes les applications de commande de moteurs de 200 CV à 34 000 CV (150 kW
à 25 400 kW). Le variateur de vitesse moyenne tension PowerFlex 7000 Allen‐Bradley
permet un démarrage progressif et une commande de vitesse variable. Dans un
processus qui exige une grande puissance, la variation de vitesse du moteur est la
meilleure solution pour réduire les coûts d'énergie, de maintenance et d'usure des
moteurs.

La technologie très évoluée des semi‐conducteurs de puissance réduit le nombre


de composants à un niveau inférieur à celui de n'importe quel variateur moyen
tension du marché. Cela se traduit par de nombreux avantages d'économies et de
fiabilité, des temps d'arrêt inférieurs et moins de pièces détachées. Ces variateurs
utilisent des stratégies de commande intelligente du moteur pour un contrôle parfait,
notamment à l'aide d'un logiciel de communication et de capacités de
programmation permettant de surveiller et de commander les processus.

2) Avantage :

a) Technologie Direct‐to‐Drive :

Réduisez le coût, les dimensions et le poids de système de variateur moyen


tension avec le PowerFlex 7000 Allen‐Bradley avec technologie Direct‐to‐Drive. C'est la
première et seule technologie qui permet de connecter directement un variateur
moyenne tension à l'alimentation secteur sans recourir à un transformateur
d'isolement.

Les transformateurs d'isolement avec plusieurs enroulements secondaires sont


généralement requis pour les variateurs de vitesse classiques afin de résoudre les
problèmes d'harmoniques côté ligne et de tension en mode commun.
b) Commande intelligente de moteur :

Le variateur PowerFlex 7000 offrent des capacités de commande intelligente de


moteur telles que :
 Logiciel de communication :
Le logiciel de l'interface opérateur surveille les différents paramètres et analyse
les tendances en temps réel du variateur pour prévoir et prévenir les temps
d'arrêt.

 Régénération de puissance :
La régénération intrinsèque offre à la fois la méthode d'arrêt des moteurs la plus
efficace et la capacité de réinjecter de la puissance dans le système de
distribution.

 Bypass synchrone :
Le transfert synchrone et les capacités de bypass optimisent la commande des
moteurs en autorisant le contrôle d'un système à plusieurs moteurs par un seul
variateur.

c) Une conception innovante :


Traditionnellement, les variateurs de vitesse moyenne tension (2,4 kV à 6,9 kV)
utilisent des topologies de puissance qui génèrent une tension en mode commun
entraînant la défaillance prématurée de l'isolation des enroulements du moteur. Les
transformateurs d'isolement à impulsions multiples sont généralement utilisés pour
résoudre cette contrainte de tension en mode commun et pour limiter les
harmoniques.

Le PowerFlex 7000 avec technologie Direct‐to‐Drive connecte l'alimentation


directement au variateur moyenne tension sans aucun transformateur d'isolement.
Cette technologie de pointe associe trois innovations pour aboutir à la solution
sans transformateur Direct‐to‐Drive : le thyristor à commutation par gâchette symétrique
(SGCT), l'onduleur et le redresseur autorise une fréquence de commutation élevée
utilisé au niveau de l'entrée et la bobine de réactance en mode commun pour
bloquer la tension en mode commun.

Les formes d'onde du courant et de la tension sont proches de la sinusoïdale,


ce qui réduit la contrainte de tension dans les enroulements du moteur, même en
présence de câblages longs.
Protection contre la tension en mode commun : La bobine de réactance en
mode commun intégrée fournit une impédance élevée au courant en mode commun
et limite la
tension entre le neutre et la masse.

d) Taille et poids du variateur réduits :

Un variateur de taille et de poids réduits constitue un avantage stratégique pour


toutes les industries mondiales où l'utilisation de transformateurs et la taille de la
salle de commande sont un défi majeur et coûteux :

 Généralement plus petits et légers que les technologies de variateur qui


utilisent des transformateurs d’isolement.
 Parfaits pour les projets de rénovation, d'amélioration des processus ou
d'économies d'énergie avec les moteurs, les commutateurs et les salles de
commande existants.

Figure 34 : Comparaison des dimensions entre un variateur avec transformateur d'isolement à 18 impul
(gauche) et un variateur PowerFlex 7000 avec technologie Direct-to-Drive (droite)

3) Caractéristiques techniques :

a) Description des fonctionnalités :

 Distribution de ventilation à double coude sur les portes du variateur pour


garantir la sécurité de l'opérateur ;
 Capacité de commande d'arrêt d'urgence, avec relais de sécurité ;
 Déclassement des composants électriques pour réduire la tension et les
contraintes thermiques ;

Chapitre 4: Etude et choix du Variateur de vitesse

59
 Disponibilité > 99,9 % ;
 Terminal d'interface opérateur convivial avec assistant de démarrage interactif
: démarrages plus rapides, fonctionnement uniforme et temps d'arrêt
réduit.
 Outils d'aide à la programmation, à la surveillance et au dépannage
sur PC (DriveTools, DriveExplorer) ;
 Intégration inégalée offrant une capacité de configuration du variateur
intégrée au logiciel RSLogix™ 5000, pour réduire le temps de réglage
jusqu'à 70 % ;
 Le module d'identification du variateur permet la pré‐programmation
personnalisée des paramètres du variateur et de l'application pour une mise en
route plus rapide ;
 Programmation intégrée (mise à jour du firmware via un ordinateur portable) ;
 La protection électronique contre la surcharge du variateur et du moteur
élimine le besoin d'un relais de protection distinct.

VII. Etude économique :

1) Etude économique des substitutions retenues pour l’installation


du variateur de vitesse :

L’analyse différentielle pour le remplacement des immobilisations prend en


compte ce qui suit :

‐ Coûts variables annuels des nouveaux et anciens équipements ;


‐ Durée de vie prévue du nouvel équipement ;
‐ Coût du nouvel équipement ;
‐ Manant de la vente du vieil équipement (démarreurs) ;
‐ Le flux monétaire annuel en cout.

Cette partie permet de calculer les coûts économiques de notre installation, ainsi
ses bénéfices.

Les coûts sont essentiellement de deux natures. Nous avons les coûts fixes et les
coûts variables.

a) Couts fixes :
Ce sontChapitre
surtout les
4: coûts
Etude d’investissements :
et choix du Variateur de
vitesse
60
‐ Coûts d’achat des deux variateurs de vitesse (y compris le cout du transport) ;
‐ Coût du génie civil ;

Chapitre 4: Etude et choix du Variateur de


vitesse
61
‐ Coûts divers :
‐ Coût d’installation, cout de démarrage et le test
‐ Coût formation personnel d’exploitation de d’entretien éventuel

b) Couts variables :

‐ Coût de consommation d’énergie ;


‐ Coût maintenance annuelle ;
‐ Coût pièces de rechanges ;
‐ Coût de maintenance spécialisée.

2) Calcule de l’investissement total pour les deux projets :

Rabat‐Vitesse :

Elément Monta Pourcenta


nt ge
Variateur de vitesse 800.000 MAD 93%
Génie civil 30.000 MAD 3.5%
Divers 30.000 MAD 3.5%
Total investissement
860.000 MAD 100%
pour
Rabat‐Vitesse
Tableau 29 : Investissement total pour le projet Rabat‐Vitesse

Bouznika‐vitesse :

Elément Monta Pourcenta


nt ge
Variateur de vitesse 800.000 MAD 93%
Génie civil 30.000 MAD 3.5%
Divers 30.000 MAD 3.5%
Total investissement
860.000 MAD 100%
pour
Rabat‐Vitesse

Tableau 30 : Investissement total pour le projet Bouznika‐Vitesse

L’investissement total pour les deux projets est 1.720.000 MAD


3) Les bénéfices de ces installations :
La grande évolution de Casablanca dans les prochaines années cause aussi une
évolution dans la demande d’eau, La ville de Casablanca est alimentée par quatre
source d’eau, L’ONEE de rabat est la plus importante source, car les trois autres
sources arrivent à leur saturation, alors ces contraintes imposent sur la DRC de Rabat
d’augmenter son alimentation, pour ce faire il existe deux solutions :

 Installer les variateurs de vitesse pour mieux contrôler les pompes de surpressions ;
 Construire une nouvelle conduite BR3.

Construire une nouvelle conduite BR3 est un très grand investissement de 5 à 8


ans de travail. Cela nécessite de construire d’autres équipements (sans compter
le coût des conduites de longueur plus de 80 KM).Une nouvelle station de traitement
qui coûtera 240 Millions de MDH, des Réservoirs entre 5 et 6 Millions de MDH, des
nouveaux terrains, les frais de personnelles…

Alors c’est impératif de choisir d’installer les variateurs de vitesse comme une
solution pour assurer un bon fonctionnement de réseau et des pompes.

Malgré que L’ONEE a commencé de construire la nouvelle conduite BR3, et


que les travaux finiront après 5 ou 8 ans. On ne peut attendre 8 ans pour
résoudre le problème. Dans ce cas la solution de variateur de vitesse semble la
plus logique. En plus d’ici 8 ans l’ajoute du BR3 sera insuffisante vu à la forte
croissance de nombre consommateurs en eau (le développement industriel à
Casablanca et le nombre d’habitants), alors les variateurs seront aussi valable.
Conclusion

En guise de conclusion, ce projet de fin d’études nous a permis de mettre la


lumière sur l’état du système d’adduction d’eau potable du BouRegreg, à travers sa
modélisation. Cette étape est nécessaire .En effet, la modélisation nous a permis d’avoir
un outil d’aide à la décision pour le système parce que notre modèle est bien calibré
donc il est prêt à être utilisé pour simuler de nombreux scénarios concertants soit la
régulation d’adduction d’eau potable pour des villes comme Temara, Skhirat,
Mohammedia, Bouznika, Casablanca.. Soit quand on veut avoir des résultats près de la
réalité au cas où en désire changer la vitesse des pompes.

L’étude des variateurs de vitesses montre que leur installation, est le choix optimal
pour l’ONEE, à fin d’avoir un contrôle efficace dans le réseau sur la conduite BR1,
en plus un soulagement de la conduite, une économie d’énergie intense et le plus
important c’est d’assurer l’ajustement entre la demande de Casablanca et l’adduction
d’eau potable par rabat.

Le choix du variateur de vitesse a été une tache indispensable dans notre projet,
nous avons choisi le meilleur variateur de vitesse pour les surpressions S1 et S2, et
qui a des avantages exceptionnelles.

Ce travail a été très bénéfique pour notre formation. En effet, il nous a permis de se
familiariser avec l’environnement de travail de l’ingénieur et de nous rendre compte des
contraintes et des exigences du milieu industriel. Il a constitué aussi, une expérience
professionnelle très riche aussi bien sur le plan technique que sur le plan professionnel et
relationnel.
Conclusion
Bibliographie

[1]Cours « Les moteurs électriques »M.HAMEDI

[2]Cours « électronique de puissance »M.TAHRI

[3]Cours « Mécanique des fluides » M.EL HAMMOUMI

[4]Cours « Variation de vitesse des machines à courant alternatif » Philippe Ladoux

[5]Dossier technique du Variateur de vitesse PowerFlex 7000 Allen‐Bradley

Webographie

http://www.slideshare.net/

http://www.onep.ma/

http://www.rockwellautomation.com/

http://www.bentley.com/
Annexes

Annexes

65
Annexe 1 :
Documentations

Annexes

66
Figure 1 : Courbes caractéristique de pompe de surpression de Rabat

Annexes

67
Figure 2 : Courbes caractéristique de pompe de surpression de Bouznika

Annexes

68
Figure 3 : Vue détaillée d’une partie du profile de longe
de BR1 de Rabat à Casablanca

Annexes

69
Annexe 2 :
Simulation avec
WaterCad

Annexes

70
Figure 4 : schéma globale du réseau BR1 et BR2
entre Rabat, Casablanca et les autre
villes

Annexes

71
Figure 5 : schéma du réseau BR1 et BR2 entre Rabat,
Casablanca et les autre villes dans le régime gravitaire

Annexes

72
Label Dé Vitesse Pression Longueur
bit (m/s) (Bar) (m)
2- 0 0. 3 2,514.6
A 0
0
2- 0 0. 3 2,514.6
B 0
0
3- 0 0. 3 2,514.6
A 0
0
3- 0 0. 3 2,514.6
B 0
0
4 1,446 0. 3 1,400.0
9
4
5 0 0. 2 400.
0 0
0
6- 0 0. 0 2,514.6
A 0
0
6- 0 0. 0 2,514.6
B 0
0
7- 16 0. 0 2,514.6
A 6 0
3
7- 16 0. 0 2,514.6
B 6 0
3
8- 0 0. 0 2,514.6
A 0
0
8- 0 0. 0 2,514.6
B 0
0
9- 13 0. 3 2,514.6
A 5 0
3
9- 13 0. 3 2,514.6
B 5 0
3
10-A 0 0. 2 2,514.6
0
0
10-B 0 0. 2 2,514.6
0
0
11-A 11 0. 2 2,514.6
0 0
2
11-B 11 0. 2 2,514.6
0 0
2
12-A 0 0. 7 2,514.6
0
0
12-B 0 0. 1 2,514.6
0 2
0
13 1,136 0. 0 1,300.0
8
6
14-A 16 0. 0 2,514.6
6 0
3
14-B 16 0. 1 2,514.6
6 0 2
3
15-A 0 0. 1 2,514.6
0 3
0
15-B 0 0. 9 2,514.6
0 Annexes

73
0
16 1,019 0. 2 1,300.0
7
7
17-A 90 0. 0 2,514.6
0 1
8
17-B 90 0. 0 2,514.6
0 1
8
18 0 0. 0 800.
0 0
0
19 0 0. 0 800.
0 0
0
20-A 12 0. 3 2,514.6
0 0
2
20-B 12 0. 0 2,514.6
0 0
2
21-A 14 0. 0 2,514.6
3 0
3
21-B 14 0. 0 2,514.6
3 0
3
22-A 0 0. 2 2,514.6
0
0
22-B 0 0. 2 2,514.6
0
0
23 1,446 0. 3 1,400.0
9
4
24 1,655 0. 0 1,500.0
9
4
25-A 12 0. 0 2,514.6
3 0
2
25-B 12 0. 0 2,514.6
3 0
2
26-A 0 0. 1 2,514.6
0 3
0
26-B 0 0. 9 2,514.6
0
0
27 69 0. 2 1,400.0
5 4
5
28 205- 0. 0 1,200.0
1
8
29 12 1. 0 300.
0 7 0
0
30 1,136 0. 0 1,300.0
8
6
31 18 0. 0 800.
0 3 0
6
32 16 1. 0 400.
6 3 0
2
33-A 18 0. 2 2,514.6
0 0
4
33-B 18 0. 0 2,514.6
0 0
4
34 33 2. Annexes3 400.

74
0 6 0
3
35 0 0. 0 800.
0 0
0
36 1,482 0. 0 1,400.0
9
6
37 1,482 1. 0 1,200.0
3
1
38 1,482 0. 0 1,400.0
9
6
39 36 0. 2 300.
5 0
1
40 2,286 1. 0 1,600.0
1
4
41-A 0 0. 0 2,514.6
0
0
41-B 0 0. 0 2,514.6
0
0
42 1,956 0. 3 1,600.0
9
7
43 15 0. 0 800.
0 3 0
0
44-A 1,575 0. 1 2,514.6
3 1
2
44 1,5 0. 1 2,51
-B 75 3 1 4.6
2
45 1,8 1. 2 1,20
21 6 0.0
1
46 70 1. 2 800.
0 3 0
9
47 1,1 0. 0 1,30
36 8 0.0
6
48 1,1 1. 0 1,20
36 0 0.0
0
49 70 0. 2 2,51
-A 0 1 4.6
4
49 70 0. 1 2,51
-B 0 1 4.6
4
50 0 0. 2 2,51
-A 0 4.6
0
50 0 0. 2 2,51
-B 0 4.6
0
51 80 0. 2 2,51
-A 0 4.6
2
51 80 0. 2 2,51
-B 0 4.6
2
52 32 0. 0 2,51
-A 7 0 4.6
7
52 32 0. 0 2,51
-B 7 0 4.6
7
53 16 1. 1 400.
6 3 2 0
2 Annexes

75
54 15 0. 4 2,51
-A 0 0 4.6
3
54 15 0. 1 2,51
-B 0 0 4.6
3
55 70 0. 1 1,00
0 8 0.0
9
56 0 0. 2 2,51
-A 0 4.6
0
56 0 0. 0 2,51
-B 0 4.6
0
57 46 0. 0 2,51
-A 0 4.6
1
57 46 0. 0 2,51
-B 0 4.6
1
58 70 0. 2 2,51
-A 0 1 4.6
4
58 70 0. 2 2,51
-B 0 1 4.6
4
59 0 0. 2 2,51
-A 0 4.6
0
59 0 0. 2 2,51
-B 0 4.6
0
60 11 0. 2 2,51
-A 0 0 4.6
2
60 11 0. 1 2,51
-B 0 0 4.6
2
61 11 0. 1 400.
0 8 0
8
62 36 0. 0 2,51
-A 5 0 4.6
7
62 36 0. 0 2,51
-B 5 0 4.6
7
63 36 1. 0 600.
5 2 0
9
64 80 0. 2 2,51
-A 0 1 4.6
6
64 80 0. 1 2,51
-B 0 1 4.6
6
65 80 0. 1 1,40
0 5 0.0
2
66 90 0. 0 1,20
0 8 0.0
0
67 69 0. 1 2,51
-A 5 1 4.6
4
67 69 0. 1 2,51
-B 5 1 4.6
4
68 69 0. 1 1,20
5 6 0.0
1
69 50 0. 4 500.
2 0
5
70 10 1. 2 300.
0 4 Annexes 0

76
1
71 69 0. 1 1,20
5 6 0.0
1
72 90 0. 0 1,20
0 8 0.0
0
73 10 0. 4 2,51
-A 0 0 4.6
2
73 10 0. 2 2,51
-B 0 0 4.6
2
74 0 0. 1 1,40
0 0.0
0
75 0 0. 2 2,51
-A 0 4.6
0
75 0 0. 2 2,51
-B 0 4.6
0
76 80 0. 0 1,40
0 5 0.0
2
77 80 0. 2 1,40
0 5 0.0
2
78 50 0. 4 2,51
-A 0 4.6
1
78 50 0. 0 2,51
-B 0 4.6
1
79 13 0. 3 2,51
-A 5 0 4.6
3
79 13 0. 2 2,51
-B 5 0 4.6
3
80 50 0. 0 600.
1 0
8
81 46 2. 0 150.
5 0
9
84 32 0. 0 2,51
-B 7 0 4.6
7
85 33 0. 3 2,51
-A 0 0 4.6
7
85 33 0. 3 2,51
-B 0 0 4.6
7
86 33 0. 3 700.
0 8 0
6
87 33 1. 3 600.
0 1 0
7
88 32 1. 0 600.
7 1 0
6

Tableau 1 : débits, vitesses et pression dans


les conduites du réseau
Label Elévation Pression
(m) (mCE)
60 124.00 1.97
150 95.70 13.61
149 95.70 12.61
148 99.00 10.31
147 99.00 22.55
146 Annexes
98.00 0.43

77
71 99.00 10.24
100 108.00 65.58
137 100.00 3.07
31 100.00 3.07
27 122.00 3.99
145 121.00 4.99
144 121.00 4.99
143 121.00 4.99
142 121.00 5.00
141 122.00 3.99
140 122.00 3.99
139 122.00 3.99
138 122.00 3.99
136 122.00 4.08
135 122.00 4.08
134 122.00 4.07
133 122.00 4.11
132 122.00 4.15
131 122.00 4.11
130 122.00 4.11
129 122.00 4.11
121 122.00 4.15
120 122.00 4.20
97 122.00 1.57
128 59.30 123.01
127 58.50 123.81
126 41.30 132.70
125 41.50 132.50
124 13.00 133.62
123 18.00 128.62
122 18.00 128.62
119 18.00 128.62
118 18.00 128.62
117 13.00 133.62
116 13.00 95.60
115 13.00 95.61
114 98.55 10.83
113 18.00 91.86
112 18.00 91.88
111 92.55 18.11
110 6.60 147.96
109 3.13 151.43
108 3.13 151.43
107 3.13 151.43
106 3.13 151.43
105 100.00 15.75
104 3.13 112.78
103 3.13 112.79
102 96.00 20.34
101 6.60 147.96
99 6.60 107.79
98 6.60 107.80
96 41.50 132.50
95 41.50 132.50
94 41.30 132.70
93 108.00 21.17
92 41.30 88.05
91 41.30 88.07
9 103.20 26.41
0
8 108.20 21.54
9
8 100.00 30.21
8
8 41.50 132.50
7
8 41.50 88.39
6
8 41.50 88.46
5
8 110.00 25.42
4
Annexes

78
8 96.40 39.33
3
8 58.50 123.81
2
8 58.50 123.81
1
8 108.00 27.97
0
7 101.00 35.54
9
7 58.50 77.59
8
7 58.50 123.81
7
7 58.50 77.65
6
7 59.30 76.23
4
4 59.30 123.01
1
1 59.30 76.25
7 90.00 2.97
3
7 90.00 3.05
2
7 57.00 37.14
0
6 90.00 4.51
1
7 107.00 29.88
5
6 107.00 30.36
9
6 107.00 31.37
8
6 122.00 126.03
6
3 124.00 1.96
8
6 57.00 5.67
7
6 107.70 30.70
5
6 107.70 30.53
4
6 107.00 29.74
3
6 98.20 7.82
2
4 108.00 24.45
6
2 113.55 9.49
2
2 88.00 12.54
1
3 84.50 17.89
7
2 84.50 38.10
6
5 100.00 2.97
9
5 77.00 0.00
8
5 77.00 45.33
7
2 98.00 4.93
5 85.00 17.92
5
5 85.00 18.03
4
5 100.00 2.97
3
5 98.00 2.41
2
5 98.00 5.00
1 Annexes

79
5 94.00 9.01
0
4 93.00 10.01
9
4 85.00 16.72
8
4 85.00 8.03
7
4 100.00 3.09
5
4 86.00 17.78
4
4 88.00 15.53
3
4 90.00 4.50
2
4 98.20 19.71
0
3 97.87 20.04
9
3 124.00 1.96
3
9 96.95 3.37
3 113.55 18.16
6

Tableau 2 : élévation et pressions des nœuds du réseau

Annexes

80
Figure 6 : schéma du réseau BR1 et BR2 entre Rabat,
Casablanca et les autre villes dans le régime de
surpression

Annexes

77
Labe Débit Vitesse Pression Longueur
l (l/s) (m/s) (bar) (m)
1-B 36 0.01 2 2,514.6
2-A 0 0.00 5 2,514.6
2-B 0 0.00 3 2,514.6
3-A 0 0.00 5 2,514.6
3-B 0 0.00 3 2,514.6
4 2,191 1.42 5 1,400.0
5 0 0.00 2 400.0
6-A 2,227 0.45 0 2,514.6
6-B 2,227 0.45 3 2,514.6
7-A 166 0.03 0 2,514.6
7-B 166 0.03 0 2,514.6
8-A 0 0.00 0 2,514.6
8-B 0 0.00 0 2,514.6
9-A 135 0.03 3 2,514.6
9-B 135 0.03 3 2,514.6
10- 0 0.00 2 2,514.6
A
10- 0 0.00 3 2,514.6
B
11-A 110 0.02 3 2,514.6
11-B 110 0.02 3 2,514.6
12- 0 0.00 7 2,514.6
A
12- 0 0.00 13 2,514.6
B
13 1,864 1.40 4 1,300.0
14- 166 0.03 0 2,514.6
A
14- 166 0.03 12 2,514.6
B
15- 0 0.00 14 2,514.6
A
15- 0 0.00 10 2,514.6
B
16 1,744 1.31 2 1,300.0
17- 900 0.18 0 2,514.6
A
17- 900 0.18 0 2,514.6
B
18 0 0.00 0 800.0
19 0 0.00 0 800.0
20- 120 0.02 4 2,514.6
A
20- 120 0.02 0 2,514.6
B
21- 230 0.05 0 2,514.6
A
21- 230 0.05 0 2,514.6
B
22- 0 0.00 2 2,514.6
A
22- 0 0.00 2 2,514.6
B
23 2,191 1.42 5 1,400.0
24 1,655 0.94 0 1,500.0
25- 199 0.04 0 2,514.6
A
25- 199 0.04 0 2,514.6
B
26- 0 0.00 14 2,514.6
A
26- 0 0.00 9 2,514.6
B
27 695 0.45 2 1,400.0
28 205- 0.18 0 1,200.0
29 120 1.70 0 300.0
30 1,864 1.40 0 1,300.0
31 180 0.36 0 800.0
32 166 1.32 0 400.0
33- 180 0.04 2 2,514.6
A Annexes

78
33- 180 0.04 0 2,514.6
B
34 330 2.63 3 400.0
35 0 0.00 0 800.0
36 2,227 1.45 0 1,400.0
37 0 0.00 0 1,200.0
38 2,227 1.45 3 1,400.0
39 36 0.51 2 300.0
40 2,286 1.14 0 1,600.0
41- 0 0.00 0 2,514.6
A
41- 0 0.00 0 2,514.6
B
42 1,956 0.97 3 1,600.0
43 150 0.30 0 800.0
44 1,575 0.32 11 2,514.6
-A
44 1,575 0.32 11 2,514.6
-B
45 1,821 1.61 2 1,200.0
46 700 1.39 2 800.0
47 0 0.00 0 1,300.0
48 0 0.00 0 1,200.0
49 700 0.14 2 2,514.6
-A
49 700 0.14 1 2,514.6
-B
50 0 0.00 5 2,514.6
-A
50 0 0.00 2 2,514.6
-B
51 80 0.02 2 2,514.6
-A
51 80 0.02 2 2,514.6
-B
52 420 0.08 1 2,514.6
-A
52 420 0.08 0 2,514.6
-B
53 166 1.32 12 400.0
62 904 0.18 1 2,514.6
-A
62 904 0.18 0 2,514.6
-B
63 904 3.20 0 600.0
64 800 0.16 2 2,514.6
-A
64 800 0.16 1 2,514.6
-B
65 800 0.52 1 1,400.0
66 900 0.80 0 1,200.0
67 695 0.14 1 2,514.6
-A
67 695 0.14 1 2,514.6
-B
68 695 0.61 1 1,200.0
69 50 0.25 4 500.0
70 100 1.41 2 300.0
71 695 0.61 1 1,200.0
72 900 0.80 0 1,200.0
73 100 0.02 4 2,514.6
-A
73 100 0.02 2 2,514.6
-B
74 0 0.00 1 1,400.0
75 0 0.00 2 2,514.6
-A
75 0 0.00 2 2,514.6
-B
76 800 0.52 0 1,400.0
77 800 0.52 2 1,400.0
78 50 0.01 4 2,514.6
-A
78 50 Annexes 0
0.01 2,514.6

79
-B
79 135 0.03 3 2,514.6
-A
79 135 0.03 2 2,514.6
-B
83 800 0.16 0 2,514.6
-B
84 420 0.08 1 2,514.6
-A
84 420 0.08 0 2,514.6
-B
85 330 0.07 3 2,514.6
-A
85 330 0.07 3 2,514.6
-B
86 330 0.86 3 700.0
87 330 1.17 3 600.0
88 420 1.49 0 600.0
89 46 2.59 0 150.0
90 150 2.12 1 300.0
91 30 0.01 2 2,514.6
-A
91 30 0.01 0 2,514.6
-B
92 50 0.01 2 2,514.6
-A
92 50 0.01 1 2,514.6
-B
93 0 0.00 11 2,514.6
-A
93 0 0.00 16 2,514.6
-B
94 1,575 0.89 2 1,500.0
95 50 0.40 1 400.0
96 1,575 0.89 11 1,500.0

Tableau 3 : débits, vitesses et pression dans


les conduites du réseau

Annexes

80
La Elévation pression
bel (m) (mCE)
60 124.00 1.92
150 95.70 26.85
149 95.70 12.61
148 99.00 23.55
147 99.00 22.62
146 98.00 0.43
71 99.00 10.95
100 108.00 65.58
137 100.00 3.12
31 100.00 3.12
27 122.00 3.97
145 121.00 4.98
144 121.00 4.99
143 121.00 4.97
142 121.00 5.00
141 122.00 3.98
140 122.00 3.97
139 122.00 3.97
138 122.00 3.97
136 122.00 4.21
135 122.00 4.21
134 122.00 4.17
133 122.00 4.29
132 122.00 4.38
131 122.00 4.28
130 122.00 4.28
129 122.00 4.29
121 122.00 4.39
120 122.00 4.52
97 122.00 1.57
128 59.30 132.53
127 58.50 133.33
126 41.30 136.74
125 41.50 136.54
124 13.00 143.06
123 18.00 138.06
122 18.00 138.06
119 18.00 138.06
118 18.00 138.06
117 13.00 143.06
116 13.00 95.60
115 13.00 95.61
114 98.55 24.08
113 18.00 105.93
112 18.00 105.96
111 92.55 33.51
110 6.60 164.17
109 3.13 167.64
108 3.13 167.64
107 3.13 167.64
106 3.13 167.64
105 100.00 39.64
104 3.13 136.93
103 3.13 136.96
102 96.00 45.21
101 6.60 164.17
99 6.60 107.79
98 6.60 107.80
96 41.50 136.54
95 41.50 136.54
94 41.30 136.74
93 108.00 21.17
92 41.30 88.05
91 41.30 88.07
90 103.20 26.41
89 108.20 27.29
88 100.00 36.62
87 Annexes
41.50 136.54

80
86 41.50 94.36
85 41.50 94.53
84 110.00 25.42
83 96.40 39.33
82 58.50 133.33
81 58.50 133.33
80 108.00 41.96
79 101.00 50.28
78 58.50 91.75
77 58.50 133.33
76 58.50 91.88
74 59.30 76.23
41 59.30 132.53
1 59.30 76.25
73 90.00 2.97
72 90.00 3.05
70 57.00 37.14
61 90.00 4.51
75 107.00 29.88
69 107.00 30.36
68 107.00 31.37
66 122.00 126.03
38 124.00 1.92
67 57.00 5.67
65 107.70 30.70
64 107.70 30.53
63 107.00 29.74
62 98.20 7.82
46 108.00 24.45
22 113.55 9.49
21 88.00 12.54
37 84.50 17.89
26 84.50 38.09
59 100.00 2.97
58 77.00 0.00
57 77.00 45.31
2 98.00 4.93
55 85.00 17.92
54 85.00 18.03
53 100.00 2.97
52 98.00 2.41
51 98.00 5.00
50 94.00 9.01
49 93.00 10.01
48 85.00 16.72
47 85.00 8.03
45 100.00 3.56
44 86.00 17.78
43 88.00 15.53
42 90.00 4.50
40 98.20 19.71
39 97.87 20.04
33 124.00 1.92
9 96.95 3.37
36 113.55 26.71
30 107.18 29.61

Tableau 4 : élévation et pressions des nœuds du réseau

Annexes

81
Annexe 3 :
L’Hydrauliques des
pompes

Annexes

82
I. LE TRANSPORT DES FLUIDES DANS LES CONDUITES :

EXPRESSION DES PERTES DE CHARGE LINEAIRES :

Les pertes de charge linéaires sont dues aux frottements entre la tuyauterie et le
fluide en mouvement donc elles sont fonction de la rugosité de l'intérieur de la
canalisation.

Elles sont provoquées par la viscosité du fluide réel et apparaissent lorsqu'il y a


mouvement entre les diverses particules des couches voisines du fluide se déplaçant
avec des vitesses différentes.

Des abaques nous donnent un coefficient de frottement f en fonction de la rugosité


relative (Rapport de la rugosité s par le diamètre intérieur D) et du nombre de Reynolds. En
régime turbulent rugueux la rugosité relative seule suffit pour déterminer le coefficient de
frottement car le nombre de Reynolds est suffisamment grand.

Ainsi les pertes de charge linéaires sont données par l'équation de Darcy‐Weisbach :

L∗ V2
Hƒ =ƒ
2gD

L : longueur du tronçon considéré (m)


D : diamètre intérieur de la tuyauterie du tronçon considéré (m)
V : vitesse d’écoulement du fluide dans la conduite (m/s)
f : coefficient de frottement
g : accélération de la pesanteur (m/s2)

II. LES POMPES :


POMPES CENTRIFUGES :

Les pompes centrifuges sont composées d'une roue à aubes qui tourne autour de son
axe, d'un stator constitué au centre d'un distributeur qui dirige le fluide de manière adéquate
à l'entrée de la roue, et d'un collecteur en forme de spirale disposé en sortie de la roue
appelé volute.

Le fluide arrivant par l'ouie est dirigé vers la roue en rotation qui sous l'effet de la
force centrifuge lui communique de l'énergie cinétique. Cette énergie cinétique est
transformée en énergie de pression dans la volute.
Annexes

83
Un diffuseur à la périphérie de la roue permet d'optimiser le flux sortant est ainsi de
limiter les pertes d'énergie.

Deux figures sont proposées ci‐dessous. La première est une coupe d’une pompe de
type monocellulaire, tandis que la deuxième regroupe les différents organes constituant le
groupe de pompage.

Figure 7: schéma d'une pompe centrifuge


Quel que soit le type de pompe, celle‐ci est constituée de 3 parties distinctes:

 la partie moteur qui fournit la puissance nécessaire au pompage,

 l'accouplement qui transmet cette puissance à la partie hydraulique

 La partie hydraulique qui transmet cette puissance à l'eau pour la


déplacer (l’aspirer et/ou la refouler).

Figure 8: fonctionnement d’une pompe centrifuge électrique

Annexes

84
Annexe 4 :
Rappels et calculs
théoriques sur les
moteurs et les
variateurs de
vitesse

Annexes

85
II. Principes généraux de réglage.

1) modèle de SteinMetz :

L’alimentation à fréquence variable des machines asynchrones se fait à l'aide


d'un convertisseur statique généralement continu‐alternatif (Fig. 9). La source d'entrée
peut être du type source de courant ou du type source de tension. En sortie du
convertisseur, on contrôle l'amplitude des tensions ou des courants statoriques ainsi
que leur fréquence fs.

Figure 9 : schéma d’un Convertisseur statique

Afin de mettre en évidence les principes généraux de réglage du couple


électromagnétique de la machine asynchrone, nous allons travailler à partir du modèle
de SteinMetz (Fig. 10) valable en régime permanent sinusoïdal. La machine est
considérée en convention récepteur.

Figure 10 : Modèle de SteinMetz pour une machine asynchrone

Annexes

86
Les éléments du modèle sont les suivants :

o Ls : inductance cyclique du stator.


o Msr : inductance mutuelle cyclique stator‐rotor.
o Rs : résistance des enroulements du stator.
o Ws : pulsation des courants statoriques.
o Rr : résistance des enroulements du rotor
o Wr: pulsation des courants rotoriques
o Nr : inductance totale de fuite ramenée au rotor.
o g : glissement ; g =Wr/Ws

Avec Vs et Is représentent respectivement la tension simple et le courant pour


une des phases de la machine (schéma équivalent étoile). Le courant Io est appelé courant
magnétisant, il est représentatif du flux statorique. Le courant Ir est un courant fictif
de pulsation Ws dont l'amplitude est proportionnelle à celle des courants rotoriques
réels (de pulsation Wr). Il est important de noter que toutes les grandeurs tensions et
courants de ce schéma équivalent sont à la pulsation Ws.

Afin de simplifier encore plus le modèle (Fig. 11), la résistance Rs est généralement
négligée. Hypothèse qui n'est valable qu'au voisinage du point de fonctionnement nominal

de la machine.

Figure 11 : schéma simplifier de la machine asynchrone

Le point de fonctionnement de la machine se déplace sur un arc de cercle et cos y


reste voisin de l'unité pour les glissements faibles (g nominal » 5%). Les éléments R'r et Ns
sont définies à partir du modèle de la figure 10 par les relations suivantes :

Annexes

87
Rr
Rur = Nr
m2 Et Ns =
m2

A partir du modèle de la figure 11, nous allons calculer la puissance


électromagnétique puis en déduire l'expression couple électromagnétique fourni par
la machine asynchrone.

Puissance électromagnétique :

Puissance transmise au rotor :

(2)
PTR = 3 Rur
I′r² (1) avec Iu r = Vc
g

F 2
J(R r) +(Ncmc)²
g

Pertes joules au rotor :

PJR = 3Rur× Iur2 = gPTR

Puissance électromagnétique :

RFr
(4)
PEM = PTr — PJR = PTR(1 — g) (3) avec 2 g
PTR = 3Vs² ×
RF r
( g ) +(Ncmc)²

Couple Electromagnétique : (p : nombre de paires de pôles de la machine).

PEM PEM PEM


CEM = = =p (5)
=TRp
P
f fc(1—g) mc(1–g) mc

RFr (6)
CEM Vc² g
= 3p 2
mc RF r
(

) +(Ncmc)²
g

La tension et le flux statorique sont liés par la relation :


Annexes

88
Vs = jms$s (7)

Annexes

89
Ainsi le couple électromagnétique peut s'exprimer par :

CEM
RFr.mr (8)
= 3p$s2RFr²+
(Ncmc)²

Pour contrôler le couple électromagnétique de la machine asynchrone, nous


voyons d'après la relation (8) q u 'il faut contrôler le flux statorique Φs et la pulsation
des courants rotoriques mr (grandeur qui n'est pas directement accessible).

A flux statorique constant, on peut tracer (Fig. 12) à partir de l'expression (8) la courbe
CEM= f(mr).

Figure 12 : Courbe de couple en fonction de vitesse de rotation

La courbe présente un maximum CEM mas pour la pulsation notée mr mas :

mr mas = 1
(8) et CEM mas = 3p$s² (9)
Rur Nc
2Nc

Lorsque la pulsation est faible (mr‐> 0 : faible glissement) le couple électromagnétique est
proportionnel à la pulsation mr :
r
CEM = 3pΦ²Rurm (10)

A partir de la connaissance de la loi CEM= f (mr) différentes stratégies de commande des


machines asynchrones ont été élaborés.

Annexes

89
Annexe 5 :
Variateur de vitesse
moyenne tension
PowerFlex® 7000

Annexes

90
Figure 13 : Caractéristiques du variater PowerFlex 7000

Annexes

91
Figure 14 : Caractéristiques du variater PowerFlex 7000

Annexes

92
Figure 15 : Caractéristiques du variater PowerFlex 7000
Annexes

93
Figure 16 : Schéma électrique simplifié du variateur de vitesse

Annexes

94
Figure 36 : Schéma des dimensions du variateur PowerFlex 7000

Annexes

95
Figure 36 : Self de ligne avec boîtier de connexion

Annexes

96
Figure 37 : Principaux composants du boîtier du convertisseur

Annexes

97
Figure 38 : Principaux composants du boîtier de liaisons du ventilateur

Annexes

98
Résumé
La zone de la côte atlantique entre Rabat et Casablanca, est la plus grande zone au Maroc
par sa population (environ 8 millions d’habitants) et aussi ses activités économiques et industrielles.
Cette zone est alimentée en eau potable par le complexe Bouregreg assurant la production
d’eau potable à partir du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah et qui est géré par l’Office National
de l’Electricité et de l’Eau Potable « ONEE ».
Ce complexe alimente toute la zone côtière qui comprend : la capitale du Royaume Rabat,
la capitale économique Casablanca, les villes Salé, Nouvelle Salé, Temara, Skhirat, Mohammedia,
Bouznika, Benslimane, Ain Aouda et Rommani sans oublier les grands projets lancés par l’Etat dans
cette région tels que la nouvelle ville de Tamesna, la vallée du Bouregreg, la nouvelle ville Zenata.
Les conduites d’adduction d’eau potable (BR1 et BR2) alimentant l’axe Rabat-Casablanca à
partir du complexe Bouregreg, arrivent à leur saturation. Des projets de leur renforcement sont en
cours de réalisation (travaux de pose de la conduite BR3 entre Rabat et Casablanca et station de
traitement à Oum Azza).
L’utilisation des stations de surpression sur BR1 et BR2 devient indispensable, d’une part
pour augmenter la capacité de transite de ces canalisations, et d’autre part pour assurer le secours en
cas d’arrêt de l’une de ces conduites. Aussi, pour permettre une bonne régulation du débit suivant les
prélèvements en cours de route, ces stations doivent être équipées de variateurs de vitesse pour
maintenir un control optimal des débits et des pressions, également économiser plus d’énergie.
Tous ces éléments ont orienté le choix du sujet de notre projet de fin d’études vers la
recherche de meilleures configurations par l’installation des variateurs de vitesse au niveau des
stations de surpression de BR1.

Mots clés : Stations de surpression, Variateur de vitesse.

Abstra ct
The area of the Atlantic coast between Rabat and Casablanca, is the largest area in Morocco
by population (about 8,000,000 inhabitants) and also its economic and industrial activities.
This area is supplied with drinking water by the Bouregreg complex ensuring the production
of drinking water from the dam Sidi Mohammed Ben Abdellah which is managed by the National
Office of Electricity and Water Supply "ONEE".
This complex supplies the entire coastal area which includes: the Kingdom's capital Rabat,
the economic capital Casablanca, cities Salé, New Salé, Temara, Skhirat, Mohammedia, Bouznika,
Benslimane, Ain Aouda and Rommani, without forgetting the major projects initiated by the State in
this region such as the new city of Tamesna, Valleys of Bouregreg and the new city Zenata.
Drinking water supply pipes feeding the Rabat-Casablanca axis from Bouregreg complex
(BR1 and BR2), arrive at their saturation. A new reinforcement projects are underway of their
achievements (Siting BR3 between Rabat and Casablanca, treatment station Oum Azza).
The use of booster stations on BR1 and BR2 becomes essential, firstly to increase the
Transit capacity of those pipes, and secondly to provide relief in case of shutdown of one of these
pipes. Also, to allow good flow regulation, these stations should be equipped with variable speed
drives to have an optimal control of flow and pressures, also economise more electrical energy.
All these factors have guided the choice of the subject of our project graduation to search
for better configurations by the installation of variable speed drives at booster stations BR1.

Keywords: booster stations, variable speed drives.

Année Universitaire 2013-2014

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