fédération

française
des échecs

L’intelligence du Jeu, l’émotion du Sport

Édito

Un souffle de jeunesse
E n avril, nous avons commémoré le
10e anniversaire de la disparation
de Jean-Claude Loubatière. Celui
qui fut directeur technique national de
1974 à 1989, puis ensuite président sans
discontinuité jusqu’à sa mort, restera
une figure marquante de l’histoire de
notre fédération. C’est lui notamment
qui avait structuré toutes les compéti-
tions par équipes que nous avons
aujourd’hui. Nul doute qu’il aurait été
très heureux de leur succès populaire
toujours croissant. Les championnats
interclubs de cette saison se sont ache-
vés le 6 avril, la veille, précisément, de
l’anniversaire de la mort de Jean-Claude
Loubatière. 1500 équipes représentant
plus de 700 clubs ont participé en 2013-
2014. Rien que dans les Nationales 1 à
4, 8500 joueurs ont disputé au moins
une partie. Tout ceci sans compter, bien
évidemment, le Top12, qui se déroulera
fin mai à Saint-Quentin et qui représente
une des plus belles vitrines de notre
fédération. L’édition 2014 s’annonce
plus passionnante que jamais avec 11
équipes qui chercheront à faire chuter
Clichy, le leader incontesté depuis
quelques années.
Au moment où vous lirez ces lignes, les
championnats de France des jeunes,
une autre vitrine magnifique de notre
fédération, viendront de s’achever à
Montbéliard. Ils auront consacré 14 nou-
veaux champions de France qui seront
très probablement nos grands-maîtres de
demain. Plus d’un millier de joueurs de
moins de 20 ans étaient attendus à cet
événement autour duquel gravitent près
de 3000 personnes durant une semaine.
Une manifestation qui n’a pas son égal
en Europe, ni même, peut-être, dans le
monde. Une preuve supplémentaire du
dynamisme des échecs français et du
potentiel humain de notre fédération. 
DIEGO SALAZAR

En perspective : la Semaine de la Santé, du 7 au 15 juin 2014

Jouez le jeu !
F aire naître l’envie de jouer et s’ou-
vrir à de nouveaux publics sont
deux idées force qui sous-tendent
les Semaines thématiques mises en
place par la FFE.
Autre enjeu du dispositif : permettre aux
clubs de construire, ou consolider des
relations étroites avec les collectivités
territoriales, les associations sociocultu-
relles ou d’autres institutions.
Un moment de partage
Après la Semaine au féminin (1er au
9 mars) qui a inauguré le dispositif
2014, le deuxième grand rendez-vous
des Semaines thématiques ciblera le
domaine de la Santé, avec la Semaine
de la Santé, qui aura lieu du 7 au 15
juin. Cette seconde thématique vise à
présenter notre discipline auprès des
personnes de tout âge, qui se trouvent
en structures médicalisées pour une
période plus ou moins longue. Une
opération découverte qui vise égale-
L’affiche de la Semaine de la Santé.
ment les proches des patients et le per-
sonnel soignant.
Il s’agit de transformer le temps d’une
partie ou d’une animation le lieu de
soin en lieu de vie. Activité sociale et
ludique, valorisante et stimulante, le jeu
d’échecs se prête fort bien à ce moment
de partage.
Les clubs au cœur du dispositif
Lors de la Semaine au féminin, les clubs
et leurs bénévoles ont démontré qu’ils
ne manquaient pas d’idées pour propo-
ser de nouvelles animations. Nul doute
qu’ils feront preuve d’autant d’imagina-
tion pour offrir des moments partagés
autour du jeu d’échecs et, pourquoi pas,
susciter de nouvelles vocations.
Dans le cadre de partenariats locaux, en
collaboration ou non avec des associa-
tions implantées en milieu médicalisé,
les clubs se préparent. Du 7 au 15 juin,
notre sport ne manquera pas de faire
parler de lui dans le milieu médical... 

www.europe-echecs.com 37

Grasse au 7e ciel !
Après une année de purgatoire, le club
azuréen remonte en Top 12. Il accom-
pagnera Vandœuvre et Migné qui
avaient déjà validé leur ticket pour
l’élite avant la fin du championnat.
L e fossé entre le niveau des équipes de
Top 12 et celui de la division infé-
rieure serait-il en train de se creuser ?
On pourrait le penser en constatant le
résultat final des trois groupes de
Nationale 1. Par un malicieux hasard,
Vandœuvre, Migné et Grasse, les trois
équipes reléguées de l’édition 2013,
avaient été reversées dans trois groupes
géographiques différents. Ensemble
dans la charrette elles étaient, ensemble
elles seront dans l’ascenseur l’année
prochaine pour réintégrer le Top 12. Et
le moins qu’on puisse dire, c’est que la
remontée n’aura pas été particulière-
ment difficile. Vandœuvre réalise le
score parfait de 11/11 et Migné fait à
peine moins bien en concédant un nul.
Seul Grasse aura dû attendre l’ultime
rencontre pour valider son ticket pour
l’étage supérieur, en raison d’un match
perdu d’un point lors de la 9e ronde face
à Monaco qui avait aligné, pour l’occa-
sion, six GMI – dont Iossif Dorfman – et
un MI. C’est la 3e montée en 5 ans pour
les coéquipiers de Manuel Apicella.
« Après la descente malheureuse de
l’année dernière qui s’était jouée sur un
coup de dé, nous avons eu la chance de
conserver la même ossature à l’intersai-
son », explique Gérard Canet, le prési-
dent grassois. « Du coup, nous avons pu
nous fixer la remontée immédiate
comme objectif. » Celui de la saison
prochaine sera le maintien. Rien de plus.
« On signe tout de suite pour une 9e
place ! ». Même si Grasse en est devenu
le spécialiste au cours des cinq dernières
saisons, une montée, c’est toujours
usant. 
38
Coupe 2000
Qui pour succéder à Nancy ?
À l’issue des phases régionales, 70
équipes sont encore en lice.
C e n’est pas encore le succès de sa
cousine très populaire, la coupe
Loubatière, mais la progression est sen-
sible. Cette année, 216 équipes ont pris
le départ de la Coupe 2000, soit une
augmentation de 41 par rapport à la sai-
son précédente.
Avec 22 équipes qui ont disputé la phase
régionale, la Lorraine est la ligue la plus
active dans cette compétition. Pas vrai-
ment une surprise quand on sait que
Nancy-Stanislas avait engagé à lui seul
5 équipes. Le club nancéien s’est fait
une spécialité de cette Coupe 2000.
Clap de fin pour les interclubs
Hormis le Top 12 qui se disputera du
24 mai au 3 juin, les championnats
par équipes ont rendu leur verdict.
8 555 joueurs ont disputé au moins
une partie dans les Nationales 1 à 4.
C e furent deux des plus grands com-
bats de Jean-Claude Loubatière,
l’ancien président de la FFE dont on a
célébré en avril le 10e anniversaire de la
mort. La structuration des championnats
par équipes, qu’il mena d’abord en tant
que directeur technique, puis la recon-
naissance officielle des échecs comme
sport qu’il obtint en 2000 durant sa
présidence. Selon lui, la structuration
des compétitions de la FFE était un
critère prépondérant dans la reconnais-
sance ministérielle.
Vainqueur de l’épreuve à trois reprises
au cours des quatre dernières saisons,
les Lorrains ont obtenu le droit de
conserver définitivement le prestigieux
trophée.
À l’issue des tours préliminaires dispu-
tés dans 21 ligues, 70 équipes se sont
qualifiées pour la phase interrégionale
qui aura lieu le 18 mai à Reims. 14 d’en-
tre elles pourront décrocher le précieux
sésame pour participer à la finale natio-
nale les 28 et 29 juin. Avec l’espoir de
détrôner Nancy. 
Depuis l’arrivée de Jean-Claude Lou-
batière à la direction technique nationale
jusqu’à aujourd’hui, les championnats
interclubs n’ont cessé de se développer
et de prendre de l’ampleur. Quelques
chiffres suffisent à illustrer ce constat.
Cette saison, 689 équipes représentant
458 clubs étaient engagées dans les
Nationales 1 à 4. En tout, ce sont très
exactement 8 555 joueurs qui ont dis-
puté au moins une partie dans ces 4 divi-
sions nationales. Si on rajoute les com-
pétitions régionales gérées par les
ligues, on arrive à près de 1 500 équipes
issues de plus de 700 clubs. Cerise sur
l’échiquier, on a recensé cette année
dans les 3 premières divisions natio-
nales, toujours sans compter le Top 12,
55 GMI et 118 MI. La quantité, mais
aussi la qualité. 
Le club du mois
Les échecs prennent Possession à la Réunion
Une première année d’existence et déjà
plus de 500 licenciés pour l’Académie
du Jeu d’Echecs de La Possession
(AJEP). Un dynamisme exceptionnel
qui place ce nouveau-né de l’océan
Indien au 5e rang national derrière...
deux autres clubs de la Réunion.
la ville m’a convaincu de me lancer »,
explique Damir Levacic qui fonde
l’Académie du jeu d’échecs de la
Possession le 31 mai 2013 avec
Elisabeth Vincent et Frédéric Louis,
deux parents d’élèves séduits par le
projet. Dans la foulée, une convention
avec la Municipalité est signée afin de

L es cheveux sont devenus grison-

nants, mais les yeux pétillent tou-
jours autant dès qu’on parle de dévelop-
pement échiquéen. À 55 ans, Damir
Levacic n’a rien perdu de l’enthou-
siasme qui l’habite depuis toujours.
Après avoir fondé le club de Cannes à
la fin des années 70 et l’avoir conduit,
durant trois décennies, parmi les plus
grands clubs de l’Hexagone, cet infati-
gable passionné a repris son bâton de
pèlerin. Pour le planter cette fois dans
l’Hémisphère sud au cœur de la
Réunion. « Je cherchais une terre échi-
quéennement vierge. C’est toujours un
challenge excitant. » Le premier coup
de cœur fut géographique. Avec la com-
mune de la Possession, une cité de
30 000 âmes limitrophe de Saint-Denis,
enserrée entre la montagne et l’océan.
Le second fut humain. « La rencontre
avec les acteurs de la vie citoyenne de
mettre en place les échecs pendant le
temps scolaire dans les 16 écoles et les 2
collèges de la commune. Un animateur
à temps plein, Cédric Folio, est embau-
ché pour cette mission. Miloud Le bureau de Possession (de g. à d.) : Damir Levacic,
Mezouaghi, un entraîneur diplômé FFE, Elisabeth Vincent et Frédéric Louis.
suit quelques mois plus tard pour assu-
rer les cours au club, installé au centre
socio-culturel Nelson Mandela. Pour
sa première année d’existence officielle
au sein de la FFE, l’Académie de la
Possession, parrainée par Karelle Bolon,
l’ancienne championne de France réu-
nionnaise, et le grand-maître Vlad
Tkachiev, affiche déjà 521 licenciés.
« Dont 48 A », se réjouit Damir Levacic,
qui ne manque pas de projets innovants. initiative qui concerne plus de 800
Fort de sa longue expérience cannoise, enfants. Tous sont déjà en train de
le nouveau président compte licencier plancher sur un concours de dessin
tous les écoliers de la ville qui partici- pour trouver un logo au club qui va
pent aux ateliers échecs et leur faire souffler sa 1re bougie. Le nouveau-né se
obtenir un classement « Ti Elo ». Une porte bien. 

La ligue du mois
La Réunion est lancée
L a Réunion possède une longue tradition
Charles Roblet
À la fois région et département, l’île de la
Réunion est également, à elle seule, une
ligue et un comité au sein de la FFE. Au
classement des ligues en nombre de
licenciés, la Réunion se situe à la 2e
place derrière l’Île-de-France. Au niveau
des départements, elle est première
devant Paris.
échiquéenne qui remonte au XIXe siècle.
Louis-Charles Mahé de Labourdonnais,
qui fut un des meilleurs joueurs de son
époque, est originaire de la Réunion et issu
d’une grande famille locale. Pas étonnant
qu’un club d’échecs et que plusieurs rues
de l’île portent aujourd’hui son nom. Mais
malgré cet illustre ancêtre, la ligue de la
Réunion n’est créée qu’en 1978 et ne
prendra son véritable essor qu’au début
des années 90 grâce à Jean-Marie Barré
et son open international. Le véritable
déclic survient en 2009 avec l’arrivée à la
présidence de Charles Roblet qui bénéfi-
cie de l’installation dans l’île d’Olivier
Letréguilly, l’ancien sélectionneur national
des jeunes, et surtout de Stéphane Escafre,
un des acteurs du développement de masse
des échecs en Corse. Grâce au soutien des
acteurs académiques, les échecs sont
introduits dans les classes pendant le temps
scolaire. Quatre salariés à plein temps ont
été recrutés ainsi qu’une vingtaine d’ani-
mateurs vacataires. Stéphane Escafre est
aujourd’hui reparti en Métropole, mais
Louise Roos l’a remplacé à la direction du
projet réunionnais.
Côté compétitions, la ligue vient d’organi-
ser cette saison, sous l’impulsion d’Em-
manuel Reinhart, ses premiers champion-
nats de jeunes par équipes. Deux divisions,
7 clubs représentés et douze équipes. Le
Tampon remporte le titre devant Saint-Pierre
et Saint-Denis.
Cette saison, avec le recul des clubs corses,
la Réunion tient le haut du pavé national en
termes de licenciés. Elle occupe la première
place du classement des clubs avec Saint-
Paul et ses 882 licenciés, la pole position
des 103 comités départementaux français
et le 2e rang des ligues derrière l’Île-de-
France. Avec la Possession, le dernier-né,
l’île de l’océan Indien compte déjà 9 clubs.
Quatre autres devraient suivre cette année.
Damir Levacic, chargé de développement
au sein de la ligue, annonce la couleur : « Il
y a 24 communes dans l’île. Nous devons
arriver à 24 clubs affiliés à la FFE ! » La
Réunion est sur la bonne voie et ne compte
pas s’arrêter en chemin. 

www.europe-echecs.com 39
Portrait
Théo Ciccoli, un poussin précoce et véloce
Le jeune garçon de 10 ans a remporté
une étape du challenge Blitz BNP-
Paribas devant plusieurs adultes clas-
sés plus de 2000 Elo. Quelques jours
après avoir remporté le Festival de
Meurthe-et-Moselle avec 9/9. Toujours
face à des adultes.
C ’est bien connu, la valeur n’attend
pas le nombre des années, tout parti-
culièrement aux échecs. N’empêche.
Voir un enfant de 10 ans s’imposer dans
des tournois face à des adversaires
aguerris, ce n’est jamais banal. C’est
pourtant le double exploit qu’a réalisé
Théo Ciccoli au mois de mars. À Metz,
il a remporté en solitaire l’étape men-
suelle du blitz BNP avec 7,5/9, en
devançant notamment Vincent Moret
(2175) et Sébastien Pucher (2290) qu’il
a battus tous les deux. Théo n’en est pas
à son premier fait d’armes dans cette
cadence. En octobre, il avait remporté le
titre de champion de France Poussins en
blitz avec 9/9, et en début d’année, dans
les championnats toute catégorie, il avait
à nouveau terminé premier Poussin.
Mais le jeune garçon ne se distingue pas
qu’en cadence rapide. Quelques jours
avant son succès dans le blitz BNP, le
jeune Messin avait réussi l’exploit de
s’imposer dans un tournoi fermé du
Festival de Meurthe-et-Moselle avec 9/9
et une performance à plus de 2300 Elo,
là encore face à des adultes d’expé-
rience. Toujours en cadence longue,
mais chez les jeunes, il est devenu vice-
champion de l’Union Européenne des
moins de 10 ans en 2013, après avoir ter-
miné, l’année précédente, 4e au cham-
pionnat d’Europe et 5 au championnat
du monde des moins de 8 ans. Aux
Le challenge BNP-
Paribas en chiffres
D epuis le début de la saison, 509
tournois de blitz ont été organisés
dans le cadre du challenge BNP-
Paribas. Ils ont rassemblé 5 805
joueurs. Chaque mois, ce sont ainsi
entre 80 et 100 tournois qui sont dis-
putés dans une cinquantaine de clubs.
Un succès qui se traduit également
par le nombre de classés blitz en
constante augmentation. 4 496 joueurs
en mars, et une centaine supplémen-
taire chaque mois.
La finale nationale du challenge se
déroulera les 14 et 15 juin à Port-Marly
avec une centaine de qualifiés. 
40
championnats de France de Montbéliard,
il tentera le doublé après son titre Petit-
Poussin obtenu à Nîmes en 2012. Cette
fois en cadence d’une heure. Après avoir
démontré son potentiel en blitz et en par-
ties longues, il lui reste à confirmer dans
la cadence intermédiaire.
Partie
Moret, Vincent (2172) –
Ciccoli, Theo (2000)
Blitz BNP, 29.03.2014
1.hf3 c5 2.c4 hc6 3.hc3 e5 4.g3 g6
5.bg2 bg7 6.0–0 hge7 7.d3 0–0 8.a3 d6
9.rb1 a5 10.he1 be6 11.hc2 f5 12.he3
hd4!? 13.bxb7 rb8 14.bg2 hb3
En compensation pour le pion, les Noirs
L’école sur l’échiquier
C es deux dernières décennies, le jeu
d’échecs a pris une place toujours plus
importante dans les écoles de l’Hexagone
et d’outremer. Un phénomène qui devrait
encore s’accentuer dès la rentrée pro-
chaine avec la mise en application des
nouveaux rythmes scolaires et de l’ac-
compagnement éducatif dans lequel les
échecs pourraient avoir une position pré-
pondérante. Afin de promouvoir encore
davantage la discipline, la commission
scolaire de la FFE lance l’opération
“l’école sur l’échiquier” qui se déroulera
durant tout le mois de juin.
La fin d’année scolaire étant particulière-
ment propice aux fêtes de toutes sortes
dans les établissements scolaires, les col-
lèges et les lycées sont invités à faire figu-
ont obtenu une pression sur la colonne b.
15.hed5 hxc1 16.qxc1 rb3 17.hxe7+
qxe7 18.bd5 bxd5 19.hxd5 qd8
20.qc2 a4 21.e4 f4 22.f3 qg5 23.g4?!
Affaiblissant. Meilleur aurait été 23.kg2.
23...h5 24.h3 hxg4 25.hxg4 kf7
Les Noirs vont saisir leur chance et
créer des menaces sur la colonne « h ».
26.hc3 rh8 27.rf2?
Il fallait jouer 27.qg2 pour tenter de col-
mater les voies d'accès sur la colonne h.
27...qh4 28.rg2
Les Blancs réalisent seulement mainte-
nant que 28.rh2? n'était pas possible à
cause 28...qg3+ 29.qg2 rxh2–+.
28...qh3 29.qe2?
Il fallait jouer 29.kf2÷
8
7
6
5
4
3
2
1
A B C D E F G H
29...rxc3!
Même avec juste quelques secondes à la
pendule, le vice-champion de l’Union
Européenne ne laisse pas passer une
occasion tactique.
30.bxc3 qh1+ 31.kf2 qxb1 0-1 
rer le jeu d’échecs dans leurs animations.
Ces animations peuvent être de tous types
(parties vivantes, concours de dessins,
simultanées, spectacle de danse, tournois
avec le personnel éducatif...).
Les projets sont à envoyer à la commis-
sion scolaire (commission.scolaires@ffe-
checs.fr) qui récompensera les plus origi-
naux. 50 abonnements d’un an à MatPat,
la plateforme de jeu en ligne éditée par le
CRDP de Rennes, sont à gagner.