Вы находитесь на странице: 1из 3

Hôpitaux, les zones à risque de contamination élevé

Gestion de l’humidité

La norme NF S90-351 recommande une plage de variation de l'humidité entre 45 % et 65 %

Le choix de la plage de 45-65 % n'est pas un hasard :


 45 % constitue la limite basse d'humidité relative où il est nécessaire d'humidifier la zone afin
de réduire le risque d'explosion lié à la libération éventuelle de gaz lors de l'utilisation du
bistouri en chirurgie abdominale par exemple;

 65 % constitue la limite haute d'humidité relative où il est nécessaire de déshumidifier la


zone afin de réduire le risque de développement de germes pathogènes.

Le choix énergétique s'orientera naturellement vers la solution où l'on peut éviter au maximum le
contrôle de l'humidité autour d'une valeur fixe. Les résultats suivants en attestent.

Les graphiques ci-dessous représentent la consommation théorique des équipements de l'installation


de climatisation d'une salle d'opération classique au cours d'une année type et en période
d'occupation.

Sur base du bilan présenté à travers les graphiques ci-dessus, on constate que le choix de la gestion
de l'humidité ambiante variable dans une plage admissible par les occupants, et en accord avec les
normes de confort et d'hygiène, s'impose (économie de 30 à 40 % en tout air neuf)
Choix des bouches de pulsion et d'extraction
Le choix des bouches de pulsion et de reprise d'air joue un rôle très important dans le confort des
occupants et l'hygiène de la zone concernée. Il conditionne l'homogénéité des températures et de la
qualité de l'air, ainsi que l'absence de courant d'air dans le local.

Il existe deux techniques de diffusion d'air : la diffusion par mélange et la diffusion par déplacement.

Pour les bouches à déplacement, l'air froid est soufflé vers le bas à basse vitesse, s'échauffe au
contact de sources chaudes (occupants, matériel médical, éclairage, ...), entraînant les calories et les
polluants vers le bas et est extrait en partie basse et haute du local.

A priori, on choisira la bouche qui présente la puissance acoustique la plus faible pour le débit désiré,
sachant cependant que la qualité acoustique de la bouche (annoncée par le constructeur) ne garantit
pas le niveau sonore à lui seul. En effet, c'est parfois le bruit du ventilateur et des turbulences liées
aux coudes du réseau que l'on entend au travers de la bouche. Un calcul complet de l'acoustique de
l'installation doit alors être fait pour s'assurer qu'un silencieux ne doit pas être inséré. Notons
également que les grilles peuvent aussi jouer le rôle d'atténuateur du niveau sonore (principalement
des basses fréquences) provenant des gaines, lorsqu'elles sont correctement dimensionnées. Il y a
réflexion des ondes sur les ailettes.

Lorsque le taux de renouvellement d'air nécessaire dans un local est important ou lorsque la hauteur
sous plafond est faible (< 2,5 m), il n'est plus possible de trouver des diffuseurs plafonniers à
distribution radiale dont la vitesse d'air dans la zone d'occupation soit inférieure à 0,2 m/s. Dans ce
cas, il faudra se tourner vers des diffuseurs à jet hélicoïdal qui favorisent pour un même débit, un
brassage plus rapide entre l'air ambiant et l'air pulsé.

La portée

La portée est la longueur du jet pour laquelle on obtient une vitesse résiduelle donnée
(généralement de l'ordre de 0,2 à 0,25 m/s).
Lorsque l'on pulse de l'air froid le long du plafond au moyen de grilles murales ou de diffuseurs
plafonniers, il faut que la portée couvre au moins 80 % de la zone à traiter tout en ne dépassant pas
cette dernière.
La configuration du réseau de distribution en amont de la bouche joue aussi un rôle sur le bruit émis
par une bouche.

En présence d'un clapet de réglage

Si un registre de réglage de débit d'air est nécessaire, il doit se situer à une distance d'au moins trois
fois le diamètre du conduit d'air par rapport à l'orifice de soufflage. Le bruit du registre n'est pas
réduit mais bien les turbulences à l'entrée de la bouche et donc le bruit engendré par celle-ci.

Règle de bonne pratique :

En général, si l'on maintient une différence de pression maximale de 100 PA (100 PA = 10 mm de


Colonne d'Eau) aux bornes d'un clapet, le bruit généré reste très faible.

En présence d'un coude

Un conduit d'air relié à une bouche de soufflage doit être rectiligne sur une longueur d'au moins trois
diamètres. Un conduit coudé provoque un flux d'air inégal à sa sortie et par conséquent du bruit car
la vitesse devient très élevée à certains endroits de la bouche.

Вам также может понравиться