4- Les obstacles et limites du contrôle interne

Il existe 3 obstacles

a) Comportement des dirigeants

L’incompréhension des dirigeants est souvent un obstacle au contrôle interne parce que ces dirigeants pensent avoir une
connaissance suffisante de leur entreprise et ils jugent inutile la mise en place de systèmes qui pourraient nuire à
l’efficacité et à l’esprit d’initiative.

Certains pensent aussi que si on parcellise les tâches, il y aura une démotivation des salariés.
Pour motiver les salariés, il faut les rendre responsable en leur confiant la gestion d’une opération du début jusqu’à la fin.
Cela va entraîner beaucoup plus de contrôles qui auront lieu à posteriori.

Ces contrôles seront plus onéreux, plus contraignants et vont porter d’avantage sur la détection d’anomalies que sur la
prévention.

b) Coût du contrôle interne

Coût mis en avant pour différer la mise en place du contrôle interne.

Il ne faut pas que le coût de mise en place du contrôle interne soit disproportionné au risque encouru.

c) Collusion

Entente entre 2 personnes dans une entreprise afin de détourner un contrôle.

Le contrôle interne ne peut pas empêcher la collusion mais il va limiter ces fraudes plus difficiles à réaliser cela
va limiter les effets de la collusion.
Le contrôle interne va permettre de détecter plus rapidement une fraude ou une collusion.

5- Le contrôle interne dans la petite entreprise

Le contrôle interne va vite atteindre ses limites.

La séparation des fonctions ne va pas trouver d’application satisfaisante.
Le contrôle interne est surtout basé sur le chef d’entreprise et sur les contrôles qu’il exerce.
Il va être obligé d’adapter le contrôle interne et contrôler certains points en particulier :
ouverture du courrier (chèque sans ordre),
examen des états de rapprochement bancaire (vérification des additions),
en-cours fournisseurs, en-cours client,
signe tous les chèques et les instruments de paiement.