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UNIVERSITE ABDELMALEK ESSAADI

FACULTE DES SCIENCES TECHNIQUES DE TANGER


DCESS – GENIE CIVIL

BETON ARME
AUX ETATS LIMITES

Pr. MABSSOUT 1
Mai 2014
1. Introduction

Le béton est un matériau composite obtenu en mélangeant dans des


proportions préétablies les éléments suivants:

- Ciment ( 300 à 400 kg/m3 de béton)


- Sable
- Gravier
- Eau
- Adjuvants ( produits chimiques pour améliorer la qualité du béton)

Après durcissement, la résistance du béton à la compression atteint des


valeurs supérieurs > à 20 MPa; et en traction de l’ordre de 4 MPa.

Masse volumique du béton à granulats normaux : 2400 kg/m3

L’acier est un alliage de fer et de carbone (0,25 à 0,4 %)

2
BETON :
Forte résistance à la compression (fc28> à 20 MPa)
Faible résistance à la traction (fc28/10)

ACIER : Forte résistance à la traction (500 MPa) + ductilité

Associer le béton et l’acier BETON ARME


Masse volumique du béton armé: 2500 kg/m3

Principe:
- Les barres d'acier sont placées dans des zones où se produisent des efforts de traction
dirigées dans le sens de ces efforts;
- Béton reprend les efforts de compression;
- Acier reprend les efforts de traction;
- Adhérence parfaite entre les deux matériaux.

Remarque: Des micro fissures apparaissent dans le béton sous l'effet des contraintes
de traction mais les aciers empêchent ces fissures de s'ouvrir. Le béton armé travaille
en étant fissuré!
3
2. Fonctionnement du béton armé
a) Flexion

P1 P2 P1 P2

Poutre à porte à faux Rupture totale de la poutre

P1 P2 P1 P2

Solution

LES ARMATURES LONGITUDINALES ABSORBENT LES EFFORTS DE TRACTION DUS A LA


FLEXION

4
b) Effort tranchant

P P P P

Armatures Armatures de montage


transversales

Solution

Armatures
longitudinales

LES ARMATURES TRANSVERSALES ABSORBENT LES EFFORTS DE TRACTION DUS A


5
L’EFFORT TRANCHANT
Règlements de calcul B.A
Le dimensionnement des ouvrages et la vérification de la sécurité sont basés sur des
règles et des normes de calcul. On distingue les règlements classiques basés sur la
méthode des contraintes admissibles et la théorie actuelle basée sur les Etats Limites.

1. C.C.B.A. 68 (Calcul basé sur les contraintes admissibles)


• Le CCBA 68 limite les contraintes :
Béton : 28 % de la résistance moyenne de rupture à 90 jours σ
σ p σ adm =
Acier: 60% de la limite élastique k

2. Béton Armé aux Etats Limites B.A.E.L. (83-91-99)


• Chercher à intégrer d'autres facteurs d'insécurité :

- valeurs des charges variables avec une probabilité de dépassement


- l'aspect défavorable ou favorable des ces charges
- l'approximation du calcul des sollicitations
- type de fissuration : fissuration plus ou moins préjudiciable

6
3. BAEL (Règlements Béton Armé aux Etats Limites)

Le BAEL prescrit les règles techniques de :


- Calcul des ouvrages en Béton Armé
- Justifications ( vérifications diverses et dispositions constructives minimales)

Domaine d’application du BAEL 91 modifié 99


Le BAEL 91 s'applique aux ouvrages en béton armé où le béton est constitué de granulats
naturels normaux et dont le dosage en ciment est au moins de 300 à 400 Kg/m3.

On distingue:
- les constructions courantes: charges d'exploitations modérées

q ≤ max ( 2g ; 5 kN / m2 )

- les constructions industrielles: usines, entrepôts…

q > 2g ou 5 kN/ m2
7
4. NOTIONS D’ETATS LIMITES
4.1 DEFINITION
Un état limite est un état particulier dans lequel une condition requise ( stabilité, durabilité,
déformation minimale…) pour une structure (ou l'un des ses éléments) est strictement
satisfaite et cesserait de l'être en cas de modification défavorable d'une action.

4.2 DIFFERENTS ETATS LIMITES


4.2.1 ETATS LIMITES ULTIMES (E.L.U.)
Les états limites ultimes correspondent à l’atteinte maximum de la capacité portante de
l’ouvrage ou de l’un de ses éléments. Ils mettent en jeu la sécurité des biens et des
personnes.
On distingue:

ETAT LIMITE ULTIME D’EQUILIBRE STATIQUE (ELUES) (perte de la stabilité de l’ouvrage)

ETAT LIMITE ULTIME DE RESISTANCE (ELUR) (perte de la résistance de l’acier ou du béton)

ETAT LIMITE ULTIME DE STABILITE DE FORME (ELUSF) (flambement des pièces élancées)

Critères de calcul: Déformations limites + lois contrainte-déformation non linéaires


+ facteurs de sécurité 8
4.2.2 ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS)

Les états limites de service constituent les frontières au delà desquelles les conditions
normales d'exploitation et de durabilité de la construction ou de l'un de ses éléments ne
sont pas satisfaites (sans arriver à la ruine).

On distingue :
ETAT LIMITE DE SERVICE VIS-À-VIS DE LA COMPRESSION DU BETON
( Eviter la compression excessive de béton - formation des fissures )

ETAT LIMITE DE SERVICE D’OUVERTURE DES FISSURES


( Eviter la traction excessive des armatures -ouvertures excessives des fissures)

ETAT LIMITE DE SERVICE DE DEFORMATION


(Eviter les déformations excessives des éléments porteurs)

Critères de calcul: contraintes + loi élastique

9
5. NATURE DES ACTIONS
5.1 DEFINITION
• Les actions sont classées en 3 catégories en fonction de leur probabilité d’occurrence et
de leur variation d’intensité dans le temps.

a) Actions permanentes (symbole G) ( Intensité constante ou varie très peu dans le temps)
G1: poids propre de la structure (poteaux, poutres, planchers ,etc ;)
G2: poids des autres éléments de la construction ( couverture…)
G3: poussée des terres, pressions des liquides
G4: déformations différées dans le temps (retrait, fluage)

b) Actions variables (symbole Q) ( Intensité variable dans le temps)


Q1: charges d'exploitation
Q2: charges climatiques:
- action du vent (W)
- action de la neige (Sn);
Q3: action de la température climatique
10
c) Actions accidentelles
- Séismes
- chocs de véhicules routiers ou de bateaux sur appuis de ponts, etc.

5.2 EVALUATION DES CHARGES PERMANENTES

11
5.3 Évaluation des charges d'exploitation

12
6. CALCUL DES SOLLICITATIONS
6.1 Etats Limites Ultimes
6.1.1 Combinaison fondamentale

1,35 G max + G min + γ Q1 Q1 + ∑1,3ψ 0i Qi


i >1

Gmax= ensemble des actions permanentes défavorables;


Gmin= ensemble des actions permanentes favorables
Q1= action variable de base
Qi = action variable d’accompagnement
ψ oi Qi : valeur de combinaison

γ = coefficient de sécurité partiel


γ Q = 1,5
1
dans le cas général

γ Q = 1,35
1
pour la température les convois militaires et exceptionnels,
les bâtiments agricoles

13
Les coefficients relatifs aux charges d'exploitation sont fixés par l'annexe 1 à la
norme NFP06-001.

14
Cas des bâtiments en Situation d'exploitation

 0 , 77 W
 0 , 77 S n
 B
Q 
  ψ oQ B
1, 35 G max + G min + 1, 5  W + 1, 3 
S  0 , 77 W + ψ o Q B
 n  0 , 77 W + ψ o Q B

 0 , 77 W + 0 , 77 S n

• Prendre la combinaison la plus défavorable pour l’effet recherché, une même action
n’intervenant au plus qu’une seule fois dans la combinaison.

• Choisir une (ou aucune) action parmi celles se trouvant derrière une accolade.

• Gmax et Gmin désignent des actions d’origine et de nature différentes.


D’où le poids propre d’une poutre continue, dans toutes les travées:
- a la même valeur : Gmax ou Gmin,
- entre dans les combinaisons avec le même coefficient 1,35 ou 1.
Les actions variables sont à considérer les unes après les autres comme action de base.

15
Exemple : Élément de Planchers (Poutres ou dalles)

Charges permanentes + charges d'exploitation + vent

Travées
Combinaisons
Travées Chargées Déchargées
1er cas 1,35G +1,5QB 1,35 G

2ème cas G+1,5QB G

3ème cas 1,35G+1,5 QB +W 1,35 G + W

4ème cas G+1,5QB +W G+W

5ème cas 1,35G+1,5W+1,3ψ0QB 1,35 G +1,5 W

6ème cas G+1,5W +1,3ψ0QB G +1,5 W

16
6.1.2 Combinaisons accidentelles

Gmax + Gmin + FA +ψ11 Q1 + ∑ψ2iQi


if1

FA = action accidentelle qui peut être un séisme par exemple


ψ11 Q1 = valeur fréquente d’une action variable ,
ψ2i Qi = valeur quasi-permanente d'une autre action variable

•Dans le cas des bâtiments courants soumis à un séisme, on prend la combinaison:

G + E + 0,77 Q B

G: poids propre et actions permanentes de longue durée;


E: action du séisme

17
6.2 Combinaisons d’actions aux Etats Limites de Service

Gmax + Gmin + Q1 + ∑ψ 0i Qi
if1

Cas des bâtiments : situation d’exploitation

 QB
 0 , 77 W
Q B 
W  0 , 77 S n
 
G max + G min + +  0 , 77 W + 0 , 77 S n
Sn  Q B + 0 , 77 W
 T 
 Q B + 0 , 77 S n

 Q B + 0 , 77 W + 0 , 77 S n

18
7. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
7.1. Béton
7.1.1 Résistance caractéristique à la compression

La valeur conventionnellement retenue pour le calcul des ouvrages est: fc28(MPa) ,


résistance caractéristiques du béton à 28 jours de maturité :

si j < 28 jours:
j
f cj = f c 28 pour f c 28 ≤ 40 MPa
4,76 + 0,83 j
j
f cj = f c 28 pour f c 28 > 40 MPa
1,40 + 0,95 j

j
si 28< j < 60 jours: fcj = fc28 fcj ≥60 =1,1 fc28
4,76+ 0,83j
19
7.1.2 Résistance caractéristique à la traction

Elle est définie conventionnellement à l'age j jours par

fc28 (MPa) ft28 ( MPa)


ftj = 0,6 + 0,06 fcj (MPa)
25 2,10
30 2,40
35 2,70
40 3,00

7.1.3 Modules de déformation longitudinale

E ij = 11000 ( f cj ) (f )
E ij
1/ 3
(en MPa) E vj = 3700
1/3 ≈
cj 3

Instantanée à j jours d’âge (j≤28) A long terme, j>28 jours

20
7.1.4 Coefficient de Poisson
ν=0 à l’ELU ; ν =0,2 à l’ELS

7.1.5 Retrait du béton

Retrait= phénomène de raccourcissement différé du au départ de l’eau.

 1,5.10 −4 dans les climats très humide


∆l 
=  3,0.10 - 4 en cilmat tem péré sec ( méditerran née)
l  5,0 .10 − 4
 en climat trè s sec ou désertique

•Si on place des joints de dilatation de 2 cm tous les 20 à 30 m, on peut négliger les
effets dus au variation de la température et au retrait.

21
7.1.6 Diagrammes contraintes –déformations à l’ELU

Diagramme Parabole - Rectangle

OS = branche parabolique tangente au point S à l’horizontale

22
La contrainte limite ultime du béton en compression:

0,85
f bu = f cj
θγ b

 1,5 en géneral
γb = 
1,15 en combinaiso ns accidentelles

θ tient compte de la durée t d'application de la charge:

θ=1 si t > 24 heures

θ=0,9 si 1 heure ≤ t ≤ 24 heures

θ=0,85 si t< 1 heure

t= durée d’application des charges


En général, on prend θ=1
23
7.1.7 Diagrammes contraintes –déformations à l’ELS

σ bc
σ bc

ε bc
σ bc

E b

Contrainte limite à l’ELS :

σ bc = 0,6 f cj

24
7.2 ACIERS
7.2.1 Caractéristiques géometriques

Deux types d'armatures disponibles:


Les ronds lisses (RL) et les armatures à haute adhérence (HA).
Les barres utilisées sont caractérisées par leur diamètre nominal :

Les diamètres normalisés d’armatures courantes sont [mm]:


(HA):6 8 10 12 14 16 20 25 32 40
(RL):6 8 10 12

Remarque :
Quand les armatures sont soudées entre elles sous forme de quadrillage, elles forment le
panneau de treillis soudé, voir documentation Association Technique pour le Développement
de l’Emploi du Treillis Soudé (ADETS).

25
Sections totale d'acier en cm2
Diamètres Masse kg/m 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
6 0,222 0,28 0,57 0,85 1,13 1,41 1,70 1,98 2,26 2,54 2,83
8 0,395 0,50 1,01 1,51 2,01 2,51 3,02 3,52 4,02 4,52 5,03
10 0,617 0,79 1,57 2,36 3,14 3,93 4,71 5,50 6,28 7,07 7,85
12 0,888 1,13 2,26 3,39 4,52 5,65 6,79 7,92 9,05 10,18 11,31
14 1,210 1,54 3,08 4,62 6,16 7,70 9,24 10,78 12,31 13,85 15,39
16 1,580 2,01 4,02 6,03 8,04 10,05 12,06 14,07 16,08 18,10 20,11
20 2,466 3,14 6,28 9,42 12,57 15,71 18,85 21,99 25,13 28,27 31,42
25 3,850 4,91 9,82 14,73 19,63 24,54 29,45 34,36 39,27 44,18 49,09
32 6,313 8,04 16,08 24,13 32,17 40,21 48,25 56,30 64,34 72,38 80,42
40 9,864 12,57 25,13 37,70 50,26 62,83 75,40 87,96 100,53 113,09 125,66
Exemple: 6HA14 6 barres hautes adhérences de diamètre 14 mm.
La section est de 9,24 cm2

6φ14 6 barres rond lisse de diamètre 14 mm.


26
7.2.2 Caractéristiques mécaniques : limite d’élasticité garantie fe

Il existe 4 nuances principales d’acier. La limite élastique garantie sert de base


aux calculs justificatifs selon le BAEL 91.

Nuance f e
Contrainte à Allongement

(MPa) la rupture de rupture


σ R (MPa) %

FeE215 215 330 à 490 22


RL
FeE235 235 410 à 490 22
FeE400 400 480 14
HA
FeE500 500 550 12

27
28
7.2.3 Diagramme déformations-contraintes

a. Module d'élasticité 5
E s = 2. 10 MPa
b. Contraintes limites
f
(i) Etat Limite Ultime f = e

γ
su
s

γ s =1,15 cas courants ; γs=1, combinaisons accidentelles29


30
(ii) Etats Limites de Service

- Fissuration Peu Préjudiciable (FPP) Locaux couverts et clos et non soumis à


condensation

σ st = f e

φ≥6mm)
- Fissuration Préjudiciable (FP) (φ Éléments exposés aux intempéries
ou à des condensations
2 fe 
σ st = min f e ; max ( ; 110 η f tj ) = ξ
3 2 

φ≥8mm)
- Fissuration Très Préjudiciable( FTP) (φ

σ st = 0,8ξ Éléments exposés à un milieu agressif ou


assurent une étanchéité ( atmosphère
marine; produits chimiques ;etc)
η= coefficient de fissuration

η =1 pour les RL

η =1,6 pour les barres HA 31


TRACTION SIMPLE

1. Introduction
Une poutre rectiligne est sollicitée en traction simple lorsque l’ensemble des forces
extérieures agissant à gauche d’une section droite S, est réduit au centre de gravité de S à un
effort normal unique N perpendiculaire à S et dirigée vers la gauche.

Le béton tendu étant négligé dans le calcul car il est fissuré , donc le centre de gravité des
armatures est confondu avec le centre de gravité du béton seul.

32
2. Calcul des armatures
Le béton tendu étant négligé, l’effort de traction doit être intégralement équilibré par les
armatures longitudinales.

Données: Nu, Nser, B, fe , ft28 , σ st

Effort de traction à l’ELU: Nu =1,35G+1,5Q

Effort de traction à l’ELS: Nser =G+Q

Effort normal = Section des aciers x Contrainte de calcul

2.1 Fissuration peu préjudiciable: Calcul à l’ELU

En traction simple, l’allongement relatif maximal de l’acier est: ε st = 10 O OO

N u = Asu σ st
Nu
Asu = (Asu≥Amin)
fe f su
σ st = f su =
avec γs
33
2.2 Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable: Calcul à l’ELS
Comme nous l’avons déjà vu, la contrainte dans l'acier est limitée selon le type
de fissuration.

N ser
N ser = Aser σ st Aser = (Aser≥Amin)
σ st

Remarque: En raison du risque de corrosion des armatures, il est judicieux de calculer


toujours un tirant au minimum dans les conditions d’une fissuration préjudiciable.

3. Calcul de non-fragilité (CNF)


L’effort qui provoque la fissuration du béton (Bft28) ne doit pas entraîner le dépassement de
la limite d’élasticité fe des aciers:

B. f ≤ A . fe A ≥A =
B. f
t 28
t 28 s s min f
e
34
En résumé, la formule générale de dimensionnement s’écrit donc:

 N u N ser Bf t 28 
As ≥ max  ; ; 
f
 su σ st f e 

4. Armatures transversales des tirants

Diamètre φt des barres HA: φt ≥ φl/3

Espacement st: en zone courante: st≤ a avec a= petit côté de la section

35
COMPRESSION SIMPLE

36
1.Hypothèses

Un poteau es conventionnellement considéré comme soumis à une compression centrée


s’il est sollicité par:
- un effort de compression ( Nu>0 et Mu=0)
- un effort de compression excentrée d’excentricité e appartenant à la moitié du noyau central

2. Flambement d’une poutre élastique

La rupture se produit quand l’amplitude atteint une valeur critique: flambement


C’est une instabilité de forme qui peut survenir dans les éléments comprimés élancés.
37
2.1 Charge critique d’Euler

On considère une poutre articulée - appuyée soumise à un effort de compression à l’extrémité


B.

L’équation de la déformée est:

k2
d 2v M F
2
= = − v = −k 2 v
dx EI EI

L’équation différentielle s’écrit alors:

d 2v
2
+ k 2
v=0
dx 38
La solution est: v(x)=A coskx + B sin kx

Sachant que : v(0)=0 et v(L)=0

Ce qui donne: A=0 et B sin kL=0

La solution intéressante est sin kL=0 ( B est quelconque)

K L= n π ; n=1;2;… or k2= F/EI

n 2 π 2 EI
F =
L2

La charge critique d’Euler pour le flambement d’une poutre articulée- appuyée correspond à
n=1:

π 2 EI
Fc =
L2

Il y aura flambement dès que F=Fc. 39


Remarque:
- Les défauts de rectitude de la poutre, l’excentricité de la charge facilitent le flambement de
la poutre.
- La charge critique dépend de la rigidité à la flexion et des conditions aux limites.

- plus le moment d’inertie I est important moins le risque de flambement


- plus L est grand plus le risque de flambement est important.

2.2 Longueur de flambement

En fonction des conditions aux limites étudiées, la charge critique peut s’écrire sous la forme
suivante:

π 2 EI avec Lf= mLo


Fc = 2
L f

Lf: Longueur de flambement = longueur d’une poutre articulée appuyée ayant


même charge critique que la poutre considérée.

40
Lf = dépend de la longueur géométrique Lo et des conditions aux limites considérées par
l’intermédiaire du coefficient m :

Lf = m.Lo

41
2.3 Cas des bâtiments

Poteau

Lf=0,7Lo

Poteau

Lf=Lo

Longueur libre Lo= Longueur entre faces supérieures de deux planchers consécutifs

42
2.4 Contrainte critique

La contrainte critique d’Euler est donnée par:

Fc π 2E
σ = =
λ2
c
B

L
avec λ= est l’élancement du poteau (Grandeur sans dimension)
i
i2 = Ι/B = rayon de giration

B : aire de la section droite 43


2.5 Elancement maximal

Lf
λ max =
i min

Lf : longueur de flambement
I min
imin : rayon de giration mini de la section défini par la formule suivante imin =
B
Imin : moment quadratique minimale de la section transversale (béton seul) dans
le plan de flambement (le plan de flambement correspond à λ = λmax)

l fa 12
λ=
a

44
3. Calcul des armatures longitudinales
3.1 Hypothèses

• Compression centrée: L’excentrement éventuel N


de l’effort de compression est limité à b/12

λ ≤ 70
e
• Élancement

• Combinaisons d’actions : 1,35 G +1,5 Q (ELU) b

• Évaluation des charges verticales


+10% +10%

+10% +10%
+15% +15%

Bâtiment à 2 travées Bâtiment à 3 travées ou plus 45


• Si l’élancement λ>35, seuls sont à prendre en compte les aciers augmentant le plus
efficacement la rigidité dans le plan de flambement.

• Si λ ≤ 35 la totalité de la section est prise en compte

3.2 Force portante

A l’ELU et en compression centrée, le raccourcissement du béton est limitée à 210-3.

L’effort normal limite théorique:

N u ,lim ite = Bf bu + Asσ SC 2

46
Le BAEL apporte une correction à cette formule:

- Le BAEL pénalise les poteaux de faible section, sensible aux imperfections


d’exécution en introduisant au lieu de B, une aire réduite Br obtenue en retirant
1 cm d’épaisseur de béton sur toute la périphérique du poteau.

Br = (a − 2cm)(b − 2cm)

- Introduire le facteur de majoration [1/(0.9*0.85)] pour tenir compte de la maturité


du béton à l’âge de sa mise en charge.

- Le fait de négliger les effets de second ordre, le BAEL introduit un coefficient


réducteur α (λ) pour minorer l’effort normal résistant:

47
Pour λ ≤ 50 :
λ 
2
0,85 0,85
α= = avec β = 1 + 0,2 
 λ 
2
 β  35 
 1 + 0,2  
  35  

Pour 50 p λ ≤ 70 :
0,85λ2
2
 50  0,85
α = 0,6  = avec β=
λ  β 1500

Si λ>70, la méthode forfaitaire n’est plus applicable.

Enfin, on prend que la contrainte des aciers: σsc2=fsu ( n’est pas vrai pour feE500)
48
Avec ces corrections, l’effort normal résistant ultime vaut:

 f c 28 fe 
N u ,lim ite = α  Br + As 
 0,9γ b γs 

ou bien:

f bu fe
βN u ,lim ite = Br + 0,85 As
0,9 γs

Condition à respecter: N u ≤ N u ,lim

49
• Si plus de la moitié des charges (Nu/2) est appliquée avant 90j; les valeurs de α
sont à diviser par 1,1.

• Si la majeure partie des charges est appliquée avant 28j,il faut prendre fcj au
lieur de fc28 et diviser α par 1,2

3.3 Armatures longitudinales

La section B et l’effort normal ultime Nu sont connues; la section d’aciers est donnée par:

 N u Br f c 28  γ s
As ≥  − 
 α 0,9 γ b  f e

50
• On doit vérifier:

Amin ≤ A ≤ Amax

avec

4 cm 2 / m de périmètre (4 u(m))

Amin = max  B
0,2 100

B
Amax =5
100

51
52
3.4. Dispositions constructives

 a + 10 cm
 
e ≤ min  
Sur chaque face, il faut vérifier: 
 40 cm 

Si l'élancement du poteau est supérieur à 35, on ne peut tenir compte dans la section
As que des armatures qui contribuent le plus efficacement à la rigidité du poteau, dans
le sens où le moment quadratique est le plus faible.

aciers non pris


en compte dans les calculs

aciers non pris


en compte dans les calculs
a
Poteaux rectangulaires avec ≤ 0,9 Poteaux rectangulaires avec 0,9 ≤
a
b ≤ 11
,
b 53
4. Armatures transversales

Ces armatures ont principalement un rôle de maintien des armatures longitudinales. Elles
évitent ainsi leur flambement.

- Diamètre φt :

φ
φ t ≥ l
et φ t ≤ 12 mm
3
- Espacement

15φl min si A ≥ A min 


En zone courante: st ≤ min a + 10cm 

 40cm 

54
En zone de recouvrement: Lr= 0,6 Ls cas courants
Lr= Ls cas des pièces soumises à des chocs

Au moins 3 nappes sur Lr:

Remarque:

Dans la pratique , on assure un léger dépassement de 2φ des extrémités des barres


arrêtées par rapport aux nappes extrêmes.

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5. Coffrage
L’effort normal est donné par:

kβN u
Br ≥
f bu A
+ 0,85 f su
0,9 Br
On prend A/Br=1%

kβ N u
Br ≥
f bu 0 , 85
+ f su
0 ,9 100

k = 1,1 si plus de la moitié des charges est appliquée avant 90j


=1,2 si la majeure partie des charges est appliquée avant 28j ( avec fcj)
= 1 dans les autres cas

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Remarque: on peut prendre λ=35 pour que toutes les armatures participent à la

résistance. Dans ce cas β= 1,2

L f 12
a=
35
Br ------------- b= 0,02+Br/(a-0,02) >a

Si b<a; prendre un poteau carré de côté a.

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