Memoire

ETUDE DE LA CAPACITE PORTANTE DU SOL DE FONDATION POUR LA REALISATION D’UN
DECANTEUR A FADA
DEDICACES
A chaque étape de notre vie, il y a toujours au moins une

personne qui nous soutient.
Je dédie ainsi ce travail a :
 Mes parents : (Abdramane KONFE et

Mounina MINTCHEIKHNA), pour tous les sacrifices
qu’ils ont consentis pour m’assurer un avenir meilleur ;
 Ma tante : (Awa KONFE), pour les conseils et

bénédictions qu’elle m’a prodigués ;
 A toute ma famille, camarades et amis pour leur

encouragement.
Que Dieu nous bénisse, nous protège et guide nos pas sur le
chemin du bonheur!! Amen!!!
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL I

DECANTEUR A FADA
REMERCIEMENTS
Nous remercions le DIEU tout puissant de nous avoir donné la force et le courage
d’accomplir ce travail.
Nos remerciements à tous ceux, qui de prêt ou de loin, matériellement ou

financièrement, nous ont soutenu et accompagné dans notre cursus.
Nous ne saurions introduire notre projet de mémoire sans présenter nos profondes
gratitudes à l’E.S.T.P.O qui nous a offert un cadre d’apprentissage et d’acquisition de
connaissances théoriques et pratiques.
Nous présentons également nos sincères remerciements à :
 Mr. Gaston K. GNOUMOU, Directeur Général de l’E.S.T.P.O, pour sa

disponibilité et son accessibilité, pendant toute la durée de notre formation à
l’école ;
 Dr. Issaka GUIGUEMDE, Directeur des études de l’E.S.T.P.O, pour ses
multiples conseils dans le cadre de notre formation ;
 Mr. Jean Marie TOE, Directeur Général d’ACIT-géotechnique, qui nous a
donné l’opportunité de faire ce stage ;
 Mr. SOUMANA Abdou, mon Directeur de mémoire de la présente étude, pour
avoir accepté de nous encadrer malgré ses occupations multiples et pour ses
observations pertinentes ;
 Mr. MONE Ousséni, Directeur Technique de ACIT géotechnique, mon maître
de stage, pour son sens de l’écoute, suite aux différentes préoccupations que
nous avons eu à lui soumettre durant notre stage ;
 Le corps enseignant de l’E.S.T.P.O pour la qualité de l’enseignement ;
 Au personnel d’ACIT géotechnique, qui m’a accompagné le long du stage ;
 Au membre du jury pour les appréciations apportées au document ;
 A ma famille, mes fidèles amis, pour m’avoir soutenu depuis toujours.
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL II

DECANTEUR A FADA
AVANT PROPOS
L’Ecole Supérieure des Travaux Publics de Ouagadougou (ESTP0) est un

établissement privé d’enseignement Supérieur qui a été créé en 2006 par arrêté
N°2006-190/MESSRS/SG/CNESSP/SP du 03/10/2006. L’E.S.T.P.O est situé au Nord-
Ouest de la Mairie de Boulmiougou secteur 12 de la ville de Ouagadougou, avec
comme Directeur Général, Monsieur Gaston K. GNOUMOU. Les diplômes délivrés
par l’école ont été reconnus par le CAMES lors du 27eme Colloque sur la
reconnaissance et l’équivalence des diplômes, tenu à Niamey/ Niger du 28 au 30
novembre 2012.
L’E.S.T.P.O forme dans les filières de génie civil, et de géomètre topographe.

Les cycles de formation disponible sont les suivants : Ingénieur de conception ou
Master II (BAC + 5) ; Ingénieur de travaux ou Licence professionnelle (BAC + 3) et
technicien Supérieur (BAC + 2), en génie civil et topographie. Elle accueille en son
sein des étudiants de diverses nationalités : Burkinabé, Togolais, Ivoiriens, Nigériens,
Béninois, Maliens, Gabonais, Camerounais, Centrafricains, Congolais, Tchadiens et
Guinées…Le professionnalisme des étudiants issus de l’E.S.T.P.O démontre bien la
qualité de la formation qui y est dispensée.
Pour la fin de chaque cycle (Ingénieur des travaux, Ingénieur de conception….),

chaque étudiant, à l’issus d’un stage en entreprise de trois mois, doit présenter un
travail sur un thème donné du génie civil en relation avec son stage pour l’obtention
du diplôme.
Pour l’obtention de notre diplôme «d’Ingénieur des travaux publics de

Ouagadougou», nous nous sommes intéressés à l’étude des sols au sein de ACIT
géotechnique afin de pouvoir vous présenter un travail donné. Notre étude s’est portée
sur le thème suivant :
Etude de la capacité portante du sol de fondation pour la réalisation d’un

décanteur a Fada.
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL III

DECANTEUR A FADA
RESUME
Le présent document est une synthèse de tous les travaux effectués dans le cadre
d’un mémoire de fin d’étude, Il s’agit d’une étude de sol d’un projet donné. L’objectif
de cette étude est de déterminer la capacité portante du sol en passant par l’essai de
cisaillement rectiligne, un essai qu’on effectue au laboratoire pour déterminer les
différents paramètres (la cohésion C, et l’angle de frottement Φ) entrant dans le calcul
de la capacité. Ces études permettent de déterminer le type de fondation adapté à
l’ouvrage.
Dans ce présent travail, vous y trouveriez la définition des différentes fondations,

comment effectuer leur choix, des notions sur l’essai de cisaillement rectiligne, et le
calcul de la capacité portante de notre sol à étudier.
Mots clés
 Le sol ;
 La géotechnique ;
 La fondation ;
 L’essai de cisaillement rectiligne
 La capacité portante d’un sol.
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL IV

DECANTEUR A FADA
ABSTRACT
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL V

DECANTEUR A FADA
SIGLES ET ABREVIATIONS
ACIT : Afrique Industrie Commerce Transport.
AG : Analyse Granulométrique.
BTP : Bâtiment et Travaux Publics.
CBR : Californie Bearning Ratio.
CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur.
Cl : Cuirasse Latéritique.
C : Cohésion.
Cm : centimètre.
CU : Consolidé-non drainé.
CD : Consolidé-Drainé.
DTU : Document Technique et Unifié.
ESTPO : Ecole Supérieur des Travaux Publics de Ouagadougou.
F : Charge.
GAL : Grave Argileux Latéritique.
m : mètre.
NF : Norme Française.
S : Section.
Sr :
Sond : Sondage.
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL VI

DECANTEUR A FADA
TN : Terrain Naturel.
Ƭ : Taux.
A : section.
UU : non Consolidé-non Drainé.
U : pression interstitielle.
µm : micromètre.
ω : teneur en eau.
ϕ : l’angle de frottement interne.
ρ : poids volumique.
ρd : poids volumique sec.
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL VII

DECANTEUR A FADA
TABLE DES MATIERES

................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS................................................................................. ii
AVANT PROPOS .................................................................................. iii
RESUME ............................................................................................... iv
ABSTRACT ............................................................................................ v
SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................ vi
LISTE DES FIGURES ............................................................................ xi
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................... xii
INTRODUCTION..................................................................................... 1
CHAPITRE I : GENERALITES ............................................................... 2
I.1Présentation de la structure d’accueil ............................................. 2
I.2. Domaine de compétence et organisation ...................................... 3
I.3. Quelques référence d’ACIT géotechnique .................................... 5
I.4 Présentation du projet ..................................................................... 6
I.5. Contexte et Justification ................................................................. 6
I.6. Objectif du mémoire........................................................................ 7
I.7. Méthodologie de travail .................................................................. 7
I.8. Résultats attendus .......................................................................... 8
Chapitre II : Définitions des concepts et rappel sur les types de

fondations.............................................................................................. 9
II.1. Définitions des concepts ............................................................... 9
II.1.1 Etude géotechnique ..................................................................... 9

II.1.2 Les sols......................................................................................... 9
II.1.3 Fondations .................................................................................. 10
II.2 Les différents types de fondations ............................................. 11
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL VIII

DECANTEUR A FADA
II.2.1. Les fondations superficielles ................................................... 11

II.2.2. Les fondations profondes ........................................................ 12
II.2.3. Les fondations semi-profondes ............................................... 13
II.3. Les critères qui entrent dans le choix de la fondation ............. 14
II.4. Récapitulatif.................................................................................. 14
Chapitre III : Essai de reconnaissance géotechnique ...................... 16

III.1. Introduction ................................................................................. 16
III.2. Reconnaissance de sol ............................................................... 17
III.3. Essai de cisaillement (norme NF P 94-071-1) ............................ 18
III.3.1. DEFINITION ............................................................................... 18

III.3.2 But de l’essai ............................................................................ 19
III.3.3. Principe ..................................................................................... 20
Figure 4 : Boite de cisaillement.......................................................... 20
III.3.4. Appareillage utilisé .................................................................. 20
III.3.5. Mode opératoire de l’essai ...................................................... 22
III.3.6. Expression des résultats ......................................................... 24
III.3.7 Paramètres géotechniques d’essai .......................................... 25
III.3.8. Interprétation des résultats ..................................................... 26
III.4. CAS DE NOTRE PROJET ........................................................... 26
III.4.1. Rappel ....................................................................................... 26

III.4.2. Résultats après sondage ......................................................... 27
III.4.3. Interprétation des sondages ................................................... 27
III.5. Application de l’essai de cisaillement sur notre sol à étudier . 30
III.5.1. Présentation des fiches d’essais et de leurs courbes

intrinsèques......................................................................................... 31
III.5.1.1. Fiche d’essai pour la couche argileuse ............................... 31

III.5.1.2. Fiche d’essai pour le GAL .................................................... 33
CHAPITRE IV : PRINCIPE DU DIMENSIONNEMENT ......................... 35
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL IX
DECANTEUR A FADA
IV.1. Détermination de la capacité portante de notre sol étudié ...... 35

IV.1.1. Essai au laboratoire ................................................................. 35
IV.1.2. Choix de D (profondeur d’ancrage) de notre fondation ........ 35
IV.1.3. Choix du type de fondation ..................................................... 36
IV.1.4 Calcul de la capacité portante ............................................... 36
IV.1.5 Résultat de notre essai ............................................................ 39
IV.2. Coefficient de sécurité, Capacité portante admissible ............ 40
IV.3. Détermination de la surface de la semelle de fondation (B x B)
.............................................................................................................. 42
RECOMMANDATION ........................................................................... 44
CONCLUSION ...................................................................................... 45
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................. 46
ANNEXES............................................................................................. 47
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL X

DECANTEUR A FADA
LISTE DES FIGURES
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL XI

DECANTEUR A FADA
LISTE DES TABLEAUX
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL XII

DECANTEUR A FADA
INTRODUCTION
La géotechnique est l’étude des propriétés mécaniques, physiques et hydrauliques

des sols en vue leur utilisation dans la réalisation des ouvrages de génie civil.
Les sols sur lesquels on est amené à réaliser nos ouvrages ( c’est-à-dire les sols
utilisés comme assises de fondations) sont stimulés a des massifs ( milieux pesants),
ces sols subissent ainsi l’action exercée par ces ouvrages sous forme de forces
ponctuelles ou reparties, verticales, horizontales et obliques (forces surfaciques). En
plus de ces forces, le sol est soumis à des forces massiques (son propre poids, l’action
de l’eau), de ce fait, peu importe le type d’ouvrage à fonder, des études de
reconnaissance du sol doivent s’effectuer avant la phase conception.
Il s’agit pour l’ingénieur, dans la conception de l’ouvrage, en particulier de la fondation

(partie de l’ouvrage qui est en contact avec le sol et par laquelle les charges sont
transmises) de s’assurer de la réaction du sol, surtout de s’assurer que l’équilibre sol
– ouvrage sera satisfait dans les conditions prévues.
C’est dans cette logique, que nous nous sommes intéressés à l’étude géotechnique
des sols, et nous avons eu la chance d’effectuer un stage de trois (03) mois à ACIT
géotechnique, où nous avons suivi et effectuer plusieurs essais de différents projets,
et c’est sur cette base que nous avons contribué à l’étude d’un sol à la suite d’un projet
d’adduction d’eau (réalisation d’un château d’eau, d’ une bâche et d’un décanteur) a
Fada. En effet notre thème formulé comme suit : Etude de la capacité portante du
sol de fondation pour la réalisation d’un décanteur à fada.
Le présent rapport est structuré comme il suit :
 Généralités sur les types de fondations ;

 Essai géotechnique en laboratoire : essai de cisaillement rectiligne ;
 Calcul de la capacité portante du sol à étudier ;
 Recommandation ;
 Conclusion.
KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL 1

DECANTEUR A FADA
CHAPITRE I : GENERALITES
I.1 Présentation de la structure d’accueil
Historique
Crée en 2010, ACIT géotechnique est un bureau d’étude en génie civil qui se
positionne comme un bureau de référence dans le domaine des missions
géotechniques, en particulier au Burkina Faso. Ce bureau est basé dans la
commune rurale de Saaba.
Missions
Les missions d’ACIT géotechnique couvrent les différents domaines du
bâtiment et des Travaux Publics :
 Bâtiment ;
 Barrages ;
 Routes et aérodromes ;
 Ponts ;
 Formation ;
 Matériaux de constructions.
Tous les moyens techniques et intellectuels sont mobilisés pour mener à bien toutes
les prestations confiées à ACIT géotechnique, alliant qualité et coût, pour établir un
rapport d’étude géotechnique clair, précis et complet. Pour satisfaire aux exigences de
ses clients et toujours mériter leur confiance, ACIT géotechnique a à son avantage
les atouts suivants :
 Une équipe compétente et complémentaire ;

 Un savoir-faire ;
 Un matériel qualifié et régulièrement vérifié ;
 Des partenaires de référence ;
 La rapidité d’exécution ;
 Des prix compétitifs.

DECANTEUR A FADA
I.2. Domaine de compétence et organisation
 Domaine de compétence
ACIT géotechnique est compétent pour les prestations suivantes :
La conception et la maitrise d’œuvre des projets géotechniques ;

Les missions de suivi et contrôle géotechnique d’exécution des chantiers ;
L’expertise des ouvrages sur des aspects spécifiques ;
L’appui conseil aux entreprises, aux bureaux d’études et aux maîtres
d’ouvrage ;
La formation.
 Organisation
ACIT géotechnique est organisé comme indiqué dans l’organigramme suivant :

DECANTEUR A FADA

DECANTEUR A FADA
I.3. Quelques référence d’ACIT géotechnique
ACIT géotechnique a intervenu dans plusieurs taches dont certaines sont présentées
dans le tableau ci-après :
Tableau 1 : Référence de quelques tâches exécutées par ACIT géotechnique.
N° Désignation Client Période

d’exécution
01 Projet d’adduction d’eau a FADA SHER ING Mai 2017
03 Etude géotechnique du projet de

construction d’une centrale solaire à EREN Juin 2016
ESSAKANE Renewable
04 Contrôle géotechnique des travaux Février 2015-avril

de constructions de la station totale EERI-BF 2015
de LEO
05 Contrôle géotechnique des travaux Janvier 2015- Mars

de constructions du deuxième centre EERI-BF 2015
emplisseur de bingo (SONABHY)
06 Contrôle et surveillance des

travaux additionnels et confortatifs du UEMOA- Nigetip Depuis juin 2014
poste juxtaposé de PETEROLLE au
Niger
07 Etudes techniques des travaux de

réalisations du tronçon Barsalogho - FAO Depuis avril 2014
Guendbila (36 Km) en pistes HIMO
Etudes d’aménagement d’environ Ministère des

450 Km de pistes rurales dans quatre infrastructures Depuis avril 2014
(04) régions du Burkina Faso (lot 1) du
Désenclavement
08 et des transports

DECANTEUR A FADA
Assistance géotechnique des

travaux de constructions des
caniveaux secondaires phase 2014 Octobre 2013 –
par la méthode Haute Intensité de la HELVETAS Janvier 2014
O9 Main d’œuvre (HIMO) sur le site de
Yagma dans la commune de
Ouagadougou
Assistance géotechnique des
travaux de constructions des
caniveaux secondaires phase 2013
par la méthode Haute Intensité de la HELVETAS Octobre 2013 –
10 Main d’œuvre (HIMO) sur le site de Janvier 2014
Yagma dans la commune de
Ouagadougou
I.4 Présentation du projet
I.5. Contexte et Justification
Contexte
La construction des infrastructures en tout genre est une passion pour nous et
constitue un véritable choix de carrière. C’est dans le souci de satisfaire à cette
vocation que nous nous sommes inscrits à l’Ecole Supérieure des Travaux Publique de
Ouagadougou (E.S.T.P.O) pour y effectuer un cycle de Licence Professionnelle.
Au terme de ce cycle nous avons acquis les connaissances théoriques nécessaires

pour exercer dans le domaine du génie civil. En outre, un stage dans une entreprise
pour la rédaction d’un mémoire constitue la validation de la partie pratique qui vient
conforter nos connaissances théoriques et la dernière étape pour l’obtention de notre
diplôme.
Le thème que nous avons choisi de traiter nous permettra de maitriser l’interaction entre
sol et structure et mieux interpréter les essais géotechniques.
Justification

DECANTEUR A FADA
Différentes études doivent être menées avant la réalisation des différents ouvrages afin
de pouvoir assurer leur stabilité, nous ne pouvions parler de Génie Civil sans faire appel
à la géotechnique raison pour laquelle nous avions jugé très important d’effectuer un
stage a ACIT géotechnique et nous nous sommes plus intéressés à l’étude des
fondations. Cette dernière est très importante et doit être réalisée après des études bien
faites, des études que nous avons jugées essentielles de maitriser pour le bien de notre
carrière, et qui occuperont une partie de notre travail.
I.6. Objectif du mémoire
Objectif principal
Ce mémoire a pour objectif global d’étudier un sol et de déterminer le type de fondation
qui peut être adapté à ce sol.
Objectif spécifique
L’objectif spécifique est de déterminer l’influence des paramètres géotechnique sur les
valeurs de la capacité portante. Puis nous mettrons l’une de ces méthodes en application
dans le cadre d’un projet réel pour déterminer l’impact de ces paramètres sur la
résistance du sol.
I.7. Méthodologie de travail
La rédaction d’un mémoire suit des étapes précises. Ainsi, pour mener à bien cette tâche,
nous allons tout d’abord définir ces étapes dans un ordre en vue de planifier notre projet.
Nous avons donc élaboré un planning organisationnel qui suit les étapes de :
 Un stage de 03 mois au sein de Acit géotechnique ;

 Choix du thème ;
 Elaboration du plan de mémoire ;
 Consultation des anciens mémoires ;
 Reference sur mes cours de géotechniques ;
 Des recherches documentaires traitant les fondations ;

DECANTEUR A FADA
 Rédaction du mémoire.
I.8. Résultats attendus
Au terme de la rédaction de ce mémoire, les résultats attendus sont :
 La détermination des différents paramètres du sol (C et Φ) ;

 Choix du type de fondation, et le calcul de la capacité portante du sol dont
il est question afin de pouvoir déterminer la section de notre semelle.

DECANTEUR A FADA
Chapitre II : Définitions des concepts et rappel sur les types

de fondations.
II.1. Définitions des concepts
II.1.1 Etude géotechnique
La géotechnique est l’ensemble des activités liées aux applications de la

mécanique des sols, de la mécanique des roches, de l’hydraulique et de la géologie de
l’ingénieur afin de connaitre les caractéristiques d’une formation géologique et de les
appliquer à la réalisation des infrastructures et dans l’aménagement du territoire. La
géotechnique s’appuie principalement sur deux sciences :
 La géologie qui retrace histoire de la terre précise la nature et la structure des

matériaux et leur évolution dans le temps,
 La mécanique des sols et des roches qui modélise les comportements des sols et
des roches sous les aspects résistances et déformabilité sur la base des données
mécaniques.
L’étude géologique permet ainsi d’obtenir des informations qui sont entre autres la
capacité portante des sols leurs compositions et leurs comportements en présence d’eau
et\ou de contraintes mécaniques. Ces études réunies des données indispensables au
dimensionnement des fondations des ouvrages de génie civil.
II.1.2 Les sols
Le sol en géotechnique est un agrégat naturel de grains minéraux, séparables par

une action mécanique légère. Il est le résultat d’une altération naturelle physique ou
chimique des roches et est constitué de grains solides, d’une partie liquide dont l’eau et
une partie gazeuse dont l’air plus de la vapeur d’eau. C’est donc l’ensemble des particules
solides plus l’eau et l’air qui forment le sol.
Il existe plusieurs systèmes de classification des sols et cela se fait en général suivant
les caractéristiques mécaniques du sol qui sont la texture, la structure, la densité, la

ETUDE DE LA CAPACITE PORTANTE DU SOL DE FONDATION POUR LA REALISATION D’UN DECANTEUR A
FADA
porosité, la plasticité, la couleur. Ainsi on distingue trois (03) grands groupes de types de
sols qui sont :
 Les sols grenus qui désignent des sols dont plus de 50% des éléments ont un
diamètre supérieur à 20µm ;
 Les sols fins qui désignent des sols dont plus de 50% des éléments ont un
diamètre inférieur à 20µm.
 Les sols organiques qui ne sont aucun d’intérêt pour notre thème.
II.1.3 Fondations
Les fondations dans le contexte du génie civil et des bâtiments et travaux publics
(BTP) correspondent à l’ensemble des ouvrages enterrés qui assurent la stabilité des
bâtis en répartissant les charges dans le sol tout en limitant les phénomènes de
tassement glissement etc…….
Tout ouvrage d’art à l’exception des tunnels doit être réalisé sur une fondation qui
représente une assise sur laquelle se pose l’ouvrage.
On pourrait définir les fondations d’un ouvrage comme étant l’infrastructure qui reçoit les
charges de la superstructure de cet ouvrage ainsi que les surcharges d’exploitations et
qui les transmette aux sols de fondation en répartissant de manière homogène et
résistante les différentes actions de ces charges.
C’est l’une des parties les plus importantes de la construction, sans fondation
l’immeuble s’enfonce dans le sol.
Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol s’appellent
fondations. Ainsi, quel que soit le matériau utilisé, sous chaque porteur vertical, mûr,
voile ou poteau, il existe une fondation.
De ce fait la phase fondation est très importante et plusieurs études doivent se faire avant
sa réalisation. Des études qui occuperont une grande partie de notre travail dans la suite,
mais avant ces études, nous allons essayer de parler des différents types de fondations.

FADA
II.2 Les différents types de fondations
Une fondation se définit comme un élément architectural qui assure la transmission et la

répartition des charges de cet ouvrage dans le sol (poids propre de l’ouvrage, forces
climatiques et surcharges liées à son utilisation).
Les fondations représentent un enjeu essentiel de son architecture, car elles forment la
partie structurelle qui s’oppose au tassement et aux infiltrations.
Selon la capacité portante, les forces mises en jeu et les tassements admissibles, le
constructeur choisira une solution du type fondation superficielle, semi-profonde ou
profonde, qui diffèrent par le mode de transmission, et le choix de l’une ou l’autre de ces
fondations peuvent être justifiées par des raisons comme les contraintes budgétaire ou
encore l’environnement du projet.
En dernier recours, si le sol en place ne possède pas les qualités suffisantes pour qu’on
puisse y fonder l’ouvrage, des techniques de renforcements des sols sont utilisables.
NB : Selon le dimensionnement des fondations, les fondations varient non seulement

selon la qualité du sol sur lequel l’ouvrage doit être implanté, mais aussi selon la nature
et la taille de l’ouvrage et l’environnement. Il est fortement recommandé que ce sol soit
de bonne portance. L’ingénieur sera chargé de l’étude du type de fondation et
l’ingénieur géotechnicien du niveau d’assise de l’ouvrage.
II.2.1. Les fondations superficielles
Les fondations superficielles, les plus courantes forment un type d’assise pouvant être
mise en place sur des sols de bonne portance, c’est-à-dire capables de reprendre les
charges de l’ouvrage en entrainant un tassement minimum. Leur simplicité de réalisation
et leur faible coût font de ce type de fondation les structures les plus courantes.
Selon la structure qu’elles supportent, les fondations superficielles peuvent porter

différents noms suivants :
o Semelles isolées : si elles se trouvent sous un pilier ou poteau ;

FADA
o Semelles filantes : si elles supportent un voile ou un mur ;

o Radier : si elles forment une dalle posée sur le sol (par exemple
comme plancher de sous-sol).
Figure 1 : coupe verticale d’une semelle superficielle.
Avec :
D : la profondeur d’ancrage,
h : la hauteur d’ancrage : le bon sol commence au niveau de h, à partir de cette hauteur

on ancre la fondation.
B : la largeur.
II.2.2. Les fondations profondes
Les fondations profondes permettent la transmission des charges au bon sol situé en
profondeur, en traversant les couches de sols superficielles.
En effet lorsque l’on se retrouve dans une situation ou la couche superficielle du sol en
place ne satisfait pas aux conditions de portance (caractéristiques mécaniques du sol
insuffisante), ou de tassement (cas des sols compressibles), l’utilisation d’une fondation
profonde constitue une solution technique viable, qui permettra la bonne assise de
l’ouvrage. Elle est caractérisée par le (DTU 13.11).

FADA
Ces types de fondations sont généralement appliqués dans le cas d’un sol stable à une
profondeur supérieure à 6-8m.
D’une manière générale, les fondations profondes sont souvent désignées par le
terme de «pieu».
II.2.3. Les fondations semi-profondes
Ce type de fondation, atteignant généralement une profondeur comprise entre 3 et

6 m, est utilisé lorsque des fondations superficielles ne peuvent être réalisées et que
des fondations profondes ne sont pas nécessaires, ce qui évite un coût trop
important. Le dimensionnement se fait selon la méthode des fondations
superficielles ou profondes.
Figure 2 : Désignation des fondations suivant la profondeur ;

Source : DTU 13.12

FADA
II.3. Les critères qui entrent dans le choix de la fondation
Le choix de type de fondation de chaque ouvrage est fait en fonction de plusieurs

paramètres à savoir la nature du sol, qu’elle soit homogène ou hétérogène, du
mouvement de la nappe phréatique, des ouvrages déjà construits aux environ et de la
qualité à moindre coût.
Le type de fondation le plus simple est bien entendu la fondation superficielle,

lorsque le sol de bonne portance se trouve à une faible profondeur. La semelle qui repose
alors sur une couche de béton de propreté non armé (d’une dizaine de centimètres
d’épaisseur), doit être suffisamment épaisse pour résister à tout poinçonnement, sans
que des armatures verticales (cadre et étrier) soient nécessaires.
En revanche, lorsque le bon sol est profond, la fondation semi-profonde ou

profonde s’impose en fonction du niveau des profondeurs et de la capacité portante du
sol. En effet si la (portance du sol est de l’ordre de 1000 KN environ), on a des fondations
sur pieux, battus ou forés (pour des portances allant jusqu’à 5000 KN environ).
En effet, la mécanique des sols permet de connaitre les caractéristiques des sols, leur
action sur les fondations et de déterminer les critères influençant le choix d’une
fondation. Ces critères sont donc :
 La qualité du sol (sol bien compact) ;
 Les charges amenées par la construction (charges appliquées à l’ouvrage doit
être inférieur à la contrainte admissible du sol) ;
 Le coût d’exécution (liées aux facteurs socio-politiques du pays).
II.4. Récapitulatif
Pour resumer tout ce que nous avions eu a dire pour la conception et l’execution d’une
fondation, il faut faire toujours l’analyse systémique des trois facteurs suivant :
 Quoi construire ;
 Sur quoi construire ;

FADA
 Comment construire.
Répresentons cette analyse a travers la figure ci-dessous :
Figure 3 : Etapes de conception d’une conception
L’objectif de notre projet est de déterminer le type de fondation, sous laquelle le

décanteur va se reposer, sur ceux la question sur quoi construire sera traitée à la
suite du présent travail.

FADA
Chapitre III : Essai de reconnaissance géotechnique
III.1. Introduction
La conception d’une fondation, d’un barrage en terre, ou d’un mur de soutènement

ne peut pas être faite d’une manière intelligente et satisfaisante sans pour autant
que le concepteur ait une idée précise et raisonnable des propriétés physiques du
sol. L’ensemble des investigations au laboratoire et sur le chantier nécessaires
pour obtenir cette information essentielle constitue la reconnaissance des sols.
Tout d’abord, il faut se renseigner au préalable :
Avant de choisir un parti de fondations, il convient de se renseigner sur la

configuration et la nature du terrain. Il faut effectuer :
- Visite sur place

Cette visite a pour objet de recenser les risques : terrain marécageux ou
inondable, terrain dans une cuvette, traces de glissements, présence
d’anciennes carrières ou d’anciennes décharges publiques, état des
constructions voisines etc.
- Consultations des services compétents
Se renseigner auprès des Services Techniques de la commune pour savoir
si le terrain a été concerné par des activités antérieures, et connaître, le cas
échéant, la fréquence et le niveau des crues.
- Consultation des documents relatifs au site
La consultation des cartes géologiques et, éventuellement, des atlas des
carrières permettent de se faire une idée approximative des risques
encourus.

FADA
III.2. Reconnaissance de sol
Si l’enquête précédente n’a pas permis d’acquérir une connaissance suffisante du terrain
de fondation, ou si elle a mis en évidence des risques potentiels, il convient d’effectuer
une reconnaissance de sol.
En effet ces renseignements obtenus après cette reconnaissance de sol sont

tirés des études géotechniques.
Ces études permettent d’obtenir les données mécaniques utilisées pour le

dimensionnement des ouvrages de génie civil. Elles sont réalisées soit in situ soit au
laboratoire.
A ACIT géotechnique, plusieurs essais sont réalisés nous avons :
- Essais en laboratoire
Des échantillons de sol sont prélevés et analysés en laboratoire, nous avons :
Les essais de granulométrie, d’atterberg, de cisaillement, Proctor, CBR,… permettent
de dégager un certain nombre d’informations (la cohésion, l’angle de frottement interne,
la teneur en eau…) sur le sol.
- Essais in-situ (sur le site)

Ces essais comme l’indique le nom sont des essais assez rapides permettant de
dégager un certain nombre de paramètres en testant directement le sol sur place, à
partir de la surface ou dans un forage ; ce sont :
 Le pénétromètre statique ou dynamique,

 L’essai pressiométrique.

FADA
Pour notre projet, l’objectif était de déterminer la capacité portante du sol après la
reconnaissance géotechnique, afin de pouvoir déterminer la section de notre semelle à
réaliser, pour cela, ces études ont été réalisées au laboratoire afin de déterminer les
différents paramètres entrant dans ce calcul.
L’étude menée au sein du laboratoire ACIT géotechnique est l’essai de

cisaillement rectiligne que nous expliquerons dans la suite.
III.3. Essai de cisaillement (norme NF P 94-071-1)
III.3.1. DEFINITION
Le cisaillement est une sorte de faille rupture souvent plane affectant un

ensemble de roches ou de sols homogènes ou hétérogènes. Ainsi, lorsqu’un
système de forces ou d’efforts est appliqué à un volume précis de sol, il se
développe des contraintes de cisaillement ; contraintes qui entrainent des
déformations sur ce sol. Ces déformations peuvent être importantes le long de
certaines surfaces appelées surfaces de glissements ou surfaces de rupture. Dans
l’étude de la résistante au cisaillement d’un sol, trois types d’essais peuvent être
définis :
 Essai de type non Consolidé - non drainé (essai UU) :

Ici l’éprouvette (échantillon) ne subit aucun drainage ni aucune consolidation
préalable sous contrainte normale à l’essai. L’essai doit être assez rapide
pour ne permettre aucun drainage (u ≠ 0). Ce type d’essai est beaucoup plus
utilisé pour l’étude des fondations.
 Essai de type Consolide - non drainé (essai CU) :

Ici chaque éprouvette sol est consolidée avant l’expérience, a une contrainte
normale sigma (σ) même que celle qu’elle subira pendant l’essai.
La contrainte de cisaillement est assez rapide pour que le drainage n’ait pas
le temps de s’effectuer, donc pour que la pression interstitielle de l’eau dans
le sol n’ait pas le temps de se dissiper (u ≠ 0).

FADA
 Essai de type Consolidé - Drainé (essai CD) :

Cet essai suit le même principe que celui de l’essai Consolidé - non drainé.
La seule différence à ce niveau est que l’essai doit être assez lent pour
permettre un drainage afin que la pression interstitielle de l’eau dans le sol
soit nulle (u = 0).
Pour notre projet donné, nous nous sommes intéressés à l’essai de type non Consolidé
- non drainé (essai UU), suite à une demande du client afin de pouvoir connaitre les
caractéristiques et paramètres de son sol.
TABLEAU 2 : symboles des différents essais
Conditions de drainage
Symbole Résultat
Avant l’essai Pendant
l’essai
Non consolidé Non drainé UU CU et ΦU
Consolidé Drainé CD C’ et Φ’
Consolidé Non drainé CU CCU et ΦCU
III.3.2 But de l’essai
Le but de cet essai est de déterminer la résistance du sol sous les conditions
d’effort de cisaillement ou de forces appliquées à cet échantillon. Cela nous permettra

FADA
aussi de déterminer deux (02) paramètres de ce sol qui sont la cohésion (C) et l’angle
de frottement (Φ) du matériau.
III.3.3. Principe
L’échantillon de sol à étudier est placé entre les deux demi-boîtes de telle sorte qu’il
y ait une capacité de déplacement horizontal des demi-boîtes l’une par rapport à l’autre.
Un piston va permettre d’exécuter sur le sol une contrainte normale verticale σ. La demi-
boîte inferieure est entrainée horizontalement à vitesse constante (dépendant du type
d’essai). La force totale de cisaillement F est mesurée à l’aide d’un anneau
dynamométrique fixé à la demi-boîte supérieure. Un comparateur mesure la déformation
verticale de l’échantillon sous la contrainte normale.
Figure 4 : Boite de cisaillement
III.3.4. Appareillage utilisé

FADA
Pour la réalisation complète des essais, plusieurs types de matériels sont utilisés donc
certains sur le site de prélèvement et d’autres en laboratoire.
 La machine de cisaillement rectiligne à la boite (voir annexe photo 1 ) constituée

par :
 Le bâti
Le bâti est indéformable sous l’effet des efforts appliqués. Il supporte la boite de
cisaillement.
 La boite de cisaillement
Une boite de cisaillement comporte les éléments suivants : deux demi-boîtes

inférieures et supérieures, une plaque drainante à la base de la demi-boîte inférieure
et une autre de la boite supérieure, un blocage ou une solidarisation des deux demi-
boîtes.
 Le dispositif d’application de l’effort normal sur l’éprouvette
Ce dispositif est constitué d’un piston qui coulisse dans la demi-boîte supérieure avec un
effort normal N vertical bien précis.
 Le dispositif produisant le cisaillement
Il permet le cisaillement dû à la vitesse constante grâce à un déplacement horizontal

entre les demi-boîtes.
 Le système de comparateurs de mesure
L’intensité de la force verticale constante N est connue avec une incertitude de 1/ 100 de
sa valeur. La mesure de l’effort horizontal (T) s’effectue au moyen d’un capteur avec une
incertitude de 1/ 100 de la valeur maximale lue au cours de l’essai ou à l’aide d’un anneau
dynamométrique.
En plus de ces matériels s’ajoutent :
 Une balance de précision de 1/ 1000g ;

 Une étuve de dessiccation à température réglable à 150°c pendant quatre heures
de temps ;
 Des tares pour prélever la teneur en eau avant et après l’essai ;

FADA
 Les outils nécessaires au découpage et à la préparation des éprouvettes (trousses

coupantes, piston…).
III.3.5. Mode opératoire de l’essai
Le mode opératoire de l’exécution complète d’un essai de cisaillement dépend non

seulement de la nature de l’échantillon (remanié ou non), mais aussi du type d’essai à
effectuer (UU, CU, ou CD). Néanmoins le principe de l’exécution reste le même pour
tous les essais. On distingue deux (02) types d’échantillons :
 Les échantillons intacts
Une fois au laboratoire, on extrait l’échantillon de la carotte ou de la boîte (containeur)

en ouvrant prudemment la carotte en conservant la forme du sol dans cet étui.
Pour les containeurs très longs (plus de 80 cm), on découpe le containeur en deux avant
l’extraction. Le sol étant sorti du containeur on extrait grâce à la trousse coupante 3 à 4
éprouvettes selon le nombre d’essais désiré et de la taille du containeur.
 Les échantillons remaniés
Les échantillons remaniés, une fois ramenés au laboratoire sont échantillonnés et

compactés dans des boites de compactages (ayant une forme proche de celle du
containeur de carotte). Ensuite on sort l’échantillon de la boite de compactage extrait à
l’aide de la trousse des éprouvettes de la même manière et de même quantité qu’avec
les échantillons intacts.
Après avoir terminé les opérations de choix, on passe rapidement à l’exécution de

l’essai. Mais avant l’exécution de l’essai, on prend les teneurs en eau de chaque
échantillon avant essai. L’essai est exécuté comme suit :
 Le montage de l’échantillon dans la boite

FADA
La disposition des différents éléments de la boîte dépend du type d’essai à réaliser.

Pour les essais non drainés non consolidés les éléments sont disposés du bas vers
le haut comme suit : une plaque opaque avec rayures, l’échantillon, une autre plaque
avec rayures et le bouchon de fermeture ou piston de la boîte. Pour insérer l’échantillon
dans la boîte, on place la trousse coupante contenant l’échantillon sur la boite et on fait
descendre soigneusement l’éprouvette grâce à un tampon.
 Le montage de la boite sur la machine
On place la boite dans le chariot et l’étrier de charge sur le piston de la boite. On stabilise
tous les comparateurs à zéro. On s’assure que le plateau d’essai est horizontal grâce
au niveau prévu pour cela et on bloque le plateau, on applique sur l’éprouvette la charge
normale désirée en plaçant doucement et sans choc les poids convenables sur le
plateau de la machine.
 La lecture
La lecture se fait sur les trois (03) comparateurs qui donneront (vertical, anneau
dynamométrique et dispositif de compensation). Le comparateur vertical donne la
déformation verticale ou tassement de l’éprouvette. Le comparateur de l’anneau donne
la déformation horizontale ou cisaillement effectué sur l’échantillon et le comparateur
de compensation donne les différentes valeurs d’évolution. Les valeurs d’essai sont
portées sur une feuille d’essai.
 La fin de l’essai
Une fois l’essai terminé, on lance le processus de déchargement sur la machine.

Lorsque le processus de déchargement est fini et que la machine est stable, on
décharge les poids. On mesure le poids spécifique final. On examine le plan de
cisaillement ou de rupture en notant les particularités et on prend la teneur en eau de
l’échantillon après essai.

FADA
III.3.6. Expression des résultats
Pour chaque éprouvette d’essai on détermine :

o La contrainte normale σ en KPa à partir de l’expression :
𝑁
σ=A avec : A la section et N l’effort.
o La contrainte de cisaillement T en KPa par la relation :
T
T=A avec Ƭ l’ effort de cisaillement.
o L’effort de cisaillement en KN est obtenu par la lecture du tableau de

correspondance de l’anneau,
o Le diamètre D est corrigé en fonction de l’évolution du déplacement horizontal et
dans ce cas nous avons une variation de la section S.
D = di – df
П
S = D2 × 4
A partir de ces résultats obtenus on trace la droite intrinsèque des contraintes de

cisaillement en fonction de la contrainte normale :

FADA
Apres avoir tracé la droite on détermine les paramètres C et Φ.

La cohésion C représente la valeur de l’ordonné à l’origine de cette droite.
L’angle de frottement interne Φ représente l’angle que forme cette droite avec l’axe des
abscisses et est calculée par la relation suivante :
𝐘𝟐 − 𝐘𝟏
Φ = Arctan ( )
𝐗𝟐 − 𝐗𝟏
La contrainte de cisaillement taux est obtenue par l’équation suivante :
Ʈ=C+ σntan(Φ)
Avec : σn la contrainte normale.
III.3.7 Paramètres géotechniques d’essai

FADA
L’essai de cisaillement fournit les paramètres mécaniques nécessaires au calcul des

conditions de cisaillement du sol. On distingue :
- La cohésion (C) : Elle exprime la résistance au cisaillement du sol sous contrainte

normale nulle. C’est la résistance propre du sol due essentiellement aux liaisons
de type physico chimique.
C’est un paramètre qui est beaucoup influencé par la présence d’eau et la granulométrie.
Les sols fins ayant plus de cohésion que les sols pulvérulents où elle est souvent nulle.
- L’angle de frottement inter granulaire (Φ) : Il traduit le frottement dans le

glissement relatif des grains. On le définit également comme étant l’angle du talus
naturel du sol, en ce sens que lorsque l’on soumet les particules d’un sol à une
chute libre sur un plan horizontal, il se forme un talus dont l’angle avec le plan
horizontal de chute est l’angle de frottement interne. Il varie en fonction de la
cohésion du sol. Ainsi il est plus élevé dans les sols grenus (sable, arène,…) que
dans les sols fins (argile, silts,…).
III.3.8. Interprétation des résultats
L’état de stabilité du sol est défini en fonction des paramètres déterminés ci-dessus.
Ces paramètres permettent aussi de connaitre la cohésion du sol et son angle de
frottement par :
 Plus un sol est cohérent, plus sa cohésion (C) est élevée et son angle de
frottement interne (Φ) est faible et dans ce cas nous avons un matériau argileux ;
 Plus un sol est pulvérulent plus sa cohésion (C) est faible et son angle de
frottement interne (Φ) est élevé et dans ce cas nous avons un matériau sableux.
III.4. CAS DE NOTRE PROJET
III.4.1. Rappel
Le projet d’adduction d’eau de fada fait référence à la réalisation :

 D’un château d’eau

FADA
 D’une bâche
 D’un décanteur
Pour la réalisation de ces derniers, le bureau chargé de l’étude a confié l’étude de sol à
ACIT géotechnique, nous avons effectué des sondages sur le site pour chaque ouvrage.
A chaque profondeur donnée, nous avons obtenu un type de matériau.
III.4.2. Résultats après sondage
 CHATEAU
SOND 1 0/20 GAL ;
X= 0211176 20/160 Cuirasse latéritique ;
Y= 1339204 160/210 GAL.
 BACHE
SOND 1
X= 0208528 0/20 GAL ;
Y= 1341766 20/155 Cuirasse latéritique.
 DECANTEUR
SOND 1
X= 0209939 0/20 Dépôt sableux argileux TV ;
Y 1347991 20/120 GAL Altérée argileuse ;
120/280 Arène latéritique sablo argileuse présence

quartz.
III.4.3. Interprétation des sondages
1. Pour le château :

FADA
- à 0,20 m sous le terrain naturel (TN) on a du grave argileux latéritique (GAL),

- De 0,20 à 1,60 m, on a de la cuirasse latéritique (CL),
- De 1,60 à 2,10 m, on a du grave argileux latéritique (GAL).
2. Pour la bâche :
- A 0,20 m sous le terrain naturel (TN), on a du grave argileux latéritique (GAL),
- De 0,20 à 1,55 m, on a de la cuirasse latéritique (CL).
3. Pour le décanteur :
- à 0,20 m sous le terrain naturel (TN) on a du dépôt sableux argileux,
- De 0,20 à 1,20 m, on a du grave argileux latéritique (GAL) altérée argileuse,
- De 1,20 à 2,80 m, on a de l’arène latéritique sablo argileuse, présence de quartz.
Après ces différents sondages, nous constatons que le château d’eau et la bâche
présentent le même type de matériau pour chaque couche donnée. Ces matériaux sont
assez résistants et de bonnes qualités sur quoi nous n’avons pas jugé essentiel
d’effectuer des essais sur ces matériaux.
Au regard de ces résultats, nous nous intéresseront à l’étude de sol pour la réalisation du
décanteur vue le type de matériau que chaque couche présente.
L’étude de sol sera menée comme suit :
Un prélèvement du matériau à étudier sur le site pour les essais de laboratoire, la

réalisation de ces essais, et après passer à la phase interprétation des résultats obtenus
après essai.
Présentons la coupe du décanteur dans la page suivante :

FADA

FADA
III.5. Application de l’essai de cisaillement sur notre sol à étudier
Nous avons eu à effectuer deux essais de cisaillements (non consolidé non drainé) pour
les deux matériaux rencontrés au niveau du décanteur (GAL et l’argile).
Apres l’exécution des deux essais, et les différents calculs expliqués un peu plus haut,
on détermine les résultats de chaque couche présentés dans des tableaux à l’annexe
(voir annexe 4 et 5), et les différentes fiches d’essais présentées dans les pages
suivantes.
Puis on trace la courbe intrinsèque (de chaque matériau) des contraintes de cisaillement
en fonction de la contrainte normale.

FADA
III.5.1. Présentation des fiches d’essais et de leurs courbes

intrinsèques.
III.5.1.1. Fiche d’essai pour la couche argileuse

Projet : Décanteur Echantillon N° : C 200/280 Essai UU
Client : SHER ING Références Nature : ARGILE Boite : Ø 60mm
Echantillon Date de Date
Localisation FADA - 19/05/2017
réception Essai :
IDENTIFICATION DES ECHANTILLONS
N° 1 2 3
180.0
SHER
Contrainte de cisaillement(KPa)
FICHE D’ESSAI
ACIT géotechnique
160.0 NORMES
140.0
ESSAI DE CISAILLEMENT
120.0 RECTILIGNE DIRECT
NF P 94-071-1
100.0
AVANT ESSAI 80.0
60.0
ᵨ 2,03 2,03 2,03 40.0
(T/m³)
20.0
ᵨd 1,71 1,71 1,72 0.0
(T/m³)
0 1 2 3 4 5 6
W
18,66 18,69 18,11 Déplacement (mm/100)
(%)
e
- - -
(%)
SR 1.2
- - -
(%)
1
APRES CONSOLIDATION
Tassement (mm/100)
ᵨd - - - 0.8
(T/m³)
0.6
t100 - - -
(min)
0.4
APRES CISAILLEMENT
W
(%)
18,41 18,12 17,86 0.2
50K
σ 0
63,168 126,336 252,671
(KPa) 0 2 4 6
Déplacement (mm/100)
’ (°) C (KPa)
Résultats
21,84 79,17

FADA
COURBE INTRINSEQUE
200.000
180.000
contrainte de cisaillement
160.000 t = 0,3829 sn+ 79,17

140.000
120.000
(Kpa)
100.000
80.000
60.000
40.000
20.000
0.000
0.000 50.000 100.000 150.000 200.000 250.000 300.000
contrainte normale (Kpa)

FADA
III.5.1.2. Fiche d’essai pour le GAL

FICHE D’ESSAI
ACIT géotechniqueESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE DIRECT
NORMES
NF P 94-071-1
Projet : Décanteur Echantillon N° : C 20/100 Essai UU

Client : SHER ING Références Nature : GAL Boite : Ø 60mm
Echantillon Date de Date
Localisation FADA - 18/05/2017
réception Essai :
IDENTIFICATION DES ECHANTILLONS
N° 1 2 3
Contrainte de cisaillement(KPa)
200.0
AVANT ESSAI 180.0
ᵨ 1,98 1,99 1,99
160.0
(T/m³) 140.0
120.0
ᵨd 1,68 1,69 1,69 100.0
(T/m³) 80.0
W 60.0
18,05 18,05 17,74
(%) 40.0
e 20.0
- - -
(%) 0.0
0 1 2 3 4 5
SR - - -
(%) Déplacement (mm/100)
APRES CONSOLIDATION
ᵨd - - - 1.2
(T/m³)
t100 - - - 1
(min)
Tassement (mm/100)
APRES CISAILLEMENT 0.8

W
(%)
17,74 17,77 17,42
0.6
σ
63,168 126,336 252,671 0.4
(KPa)
0.2
’ (°) C (KPa)
Résultats 0
0 2 4
23,97 89,277
Déplacement (mm/100)

FADA
COURBE INTRINSEQUE
250.000
cisaillement (Kpa)
200.000
τ = 0,4181 + 89,277
contrainte de
150.000
100.000
50.000
0.000
0.000 50.000 100.000 150.000 200.000 250.000 300.000
contrainte normale (Kpa)
Le but de ces essai était de déterminer les paramètres tel que : la cohésion et l’angle de
frottement afin de pouvoir calculer la capacité portante du sol. Le calcul se fera
uniquement sur la couche argileuse c’est-à-dire dans les conditions les plus défavorables.
Dans la suite de notre travail, le calcul de la capacité portante sera l’objet de notre étude.

FADA
CHAPITRE IV : PRINCIPE DU DIMENSIONNEMENT
IV.1. Détermination de la capacité portante de notre sol étudié
La résistance à la rupture, encore appelée contrainte ultime du sol (qu) peut être
obtenue soit à partir d’essais de laboratoire, soit à partir d’essais in situ.
 Essai de laboratoire :
- Essai de cisaillement rectiligne,
- Essai de compression triaxial.
 Essai in situ :
- Essai pressiométrique,
- Essai penetrométrique.
Dans notre cas, nous nous sommes intéressés à l’un des essais de laboratoire.
IV.1.1. Essai au laboratoire
Ces essais permettent de déterminer les paramètres d’un sol : Ƴ

(Poids volumique), C (cohésion) et Φ (angle de frottement interne) en vue de calculer la
contrainte ultime qu.. Cette calcule fait intervenir aussi la profondeur d’ancrage D, et la
largeur B de la semelle.
IV.1.2. Choix de D (profondeur d’ancrage) de notre fondation
Au regard de la coupe du décanteur (coupe qui présente le sondage manuel), nous

constatons que la profondeur des fouilles s’est limitée à 2,80m (voir coupe du décanteur
page…), et que de «1,20 à 2,80 m, on a de l’arène latéritique sablo argileuse, présence
de quartz», donc nous pouvons limiter notre profondeur d’ancrage D à 1,5m pour
minimiser nos dépenses.

FADA
IV.1.3. Choix du type de fondation
Vue notre profondeur d’ancrage D, nous pouvons conclure que notre fondation sera
superficielle ( voir page 13).
Le type de fondation superficielle que nous avons choisi pour supporter notre ouvrage
est une semelle isolée de type carrée c’est-à-dire : la largeur égale à la longueur,
B=L
Connaissant le type de fondation, nous pouvons calculer la capacité portante de notre
sol.
IV.1.4 Calcul de la capacité portante
Le calcul de la capacité portante pour les fondations superficielles est donné par la
formule générale ci-dessous :
𝐁 𝐁 𝐁
qu = (1+ 0,2 ) CxNc (Φ) + Ƴx DxNq (Φ) + (1 – O,4 ) Ƴ x x NƳ (Φ)
𝐋 𝐋 𝟐
Avec : B largeur de la semelle,

L la longueur,
D la profondeur d’ancrage.
Dans cette équation, le premier terme CxNc est appelé « terme de cohésion », le second
𝐁
Ƴ x DxNq « terme de profondeur » et le troisième Ƴx x NƳ « terme de surface».
𝟐
Cette équation a été obtenue en 1920 par Caquot et TERZAGHI. Les valeurs numériques
des facteurs de capacité portante NƳ (Φ), Nq (Φ), Nc (Φ) ne dépendent que de l’angle de
frottement interne du sol.
Ces valeurs sont données dans le tableau ci-dessous.

FADA
TABLEAU 3 : Facteurs de capacité portante (source : DTU 13.12)

FADA

FADA
IV.1.5 Résultat de notre essai
- Ƴ = 1,71 t/m3 égal à : 17 KN/m3 ;

- C = 79,17 KPA (KN/m2) ;
- Φ = 21,84°, prenons Φ = 22°, voir page (31).
D’après le tableau des facteurs de capacité portante affiché un-peu plus haut nous
avons :
Pour Φ = 22°, nous avons :
- Nc = 16,88,
- Nq = 7,82
- Ny = 7,13. Voir page (37).
Nous nous sommes fixés une valeur à D = 1,5m (voir page 35).
Passons au calcul de la contrainte :
B B B
qu = (1+ 0,2 ) CxNc (Φ) + Ƴx DxNq (Φ) + (1 – O,4 )Ƴx x NƳ (Φ)
B B 2
B
qu = (1+ 0,2) CxNc (Φ) + Ƴx DxNq (Φ) + (1 – O,4) Ƴ x x NƳ (Φ)
2
qu = (1 + 0,2) x 79,17 x 16,88 + (17 x 1,5 x 7,82) + (1 – 0,4) x 17 x 0,5 x B x 7,13
= (1603,67) + (199,41) + (36,363 B)
qu = (1803,08 + 36,363 B) KPA ou KN/m2.
Cette contrainte représente la contrainte à la rupture, c’est-à-dire, la contrainte maximale

que la fondation peut supporter.

FADA
IV.2. Coefficient de sécurité, Capacité portante admissible
Les calculs précédents sont des calculs à la rupture.
Pour limiter les tassements à des valeurs acceptables, il convient d’introduire dans les
formules un coefficient de sécurité et de définir une contrainte admissible ou de service.
La contrainte ultime qu obtenue permet de calculer la contrainte admissible qad comme

l’indique le DTU 13.12 en sa partie 2.3.5.
Compte-tenu des difficultés d’interprétation des essais de cisaillement (donc de la mesure

de l’angle de frottement interne Φ et de la cohésion C) et de certains désaccords sur les
facteurs de capacité portante (N) à utiliser, on prend, en règle générale, une contrainte
admissible « qad » égale au tiers de la capacité portante « qu».
Cette contrainte peut être obtenue à partir de la formule ci-dessous :
𝟏
qad = Ƴ x D + 𝑭 x ( qu – Ƴ x D )
Elle peut être tirée à partir de cette formule aussi :
𝐪𝐮
F.S =
𝐪𝐚𝐝𝐦
𝐪𝐮
qadm =
𝐅.𝐒
Avec :
F ou F.S = coefficient de sécurité pris égal à 3.
Pour notre projet : qu = (1803,08 + 36,363 B) KPA ou KN/m2 , donc :

FADA
𝟏𝟖𝟎𝟑,𝟎𝟖 + 𝟑𝟔,𝟑𝟔𝟑 𝐁
qadm = en KPA ou KN/m2.
𝟑
qad est appelé la contrainte admissible, pour avoir cette contrainte en force Q c’est-à-
dire en (KN), on procède ainsi :
Q = qad x B2
𝟏𝟖𝟎𝟑,𝟎𝟖 + 𝟑𝟔,𝟑𝟔𝟑 𝐁
Q = ( )KN/m2 x B2 (m2)
𝟑
On calcule cette force parce que le poids apporté par l’ouvrage s’exprime en KN, on
peut ainsi les comparer s’ils s’expriment avec la même unité.
Retenons que la charge apportée par l’ouvrage doit être inférieure à la force que nous
venons d’exprimer pour que nous n’ayons pas à observer des ruptures, ni des
tassements dans le futur et que l’ouvrage ne rencontre pas de désordre aussi.
NB : La valeur de qad peut être aussi déduite de l’expérience sur les réalisations
existantes pour un sol et un ouvrage donné.
Tableau 4 : Contrainte de calcul du sol suivant la nature du sol (DTU 13.12 ; chap.
3.1)
Nature du sol qad (MPA)

Roches peu fissurées saines, non désagrégées et de
stratification 0,75 à 4,5
Favorable
Terrains non cohérents à bonne compacité 0,35 à 0,75
Terrains non cohérents à compacité moyenne 0,2 à 0,4
Argiles 0,1 à 0,3
Certaines argiles très plastiques ne sont pas visées dans ce tableau.

FADA
IV.3. Détermination de la surface de la semelle de fondation (B x

B)
La surface S de la semelle devra satisfaire la relation suivante :
𝐍𝐮
S≥
𝐪
Avec : Nu l’effort apporté par l’ouvrage sur le sol en KN, une descente de charge permet
de l’obtenir.
q la contrainte admissible en KPA,
B la largeur en m.
Notre semelle étant carrée : S = B x B
𝐍𝐮
BxB ≥ 𝟏𝟖𝟎𝟑,𝟎𝟖 + 𝟑𝟔,𝟑𝟔𝟑 𝐁 .
𝟑
Nu ≤ qad x B2
Nu ≤ Q , (voir page 40)

Avec : Nu en KN,
qad en KN/m2,
B2 en m2,
Q en KN.
Pour la détermination de la surface, il faut connaitre l’effort Nu, alors que dans notre cas,
nous ne connaissions pas le poids de l’ouvrage par conséquent, on ne peut pas
déterminer la section de la semelle.
Représentons notre semelle dans la page suivante.

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RECOMMANDATION
Vu le comportement du sol, pour un ouvrage durable et pour assurer notre sécurité :

- nous suggérons aux entreprises pour les grands projets de consacrer une partie
suffisante à l’étude du sol. Cela mettrait non seulement l’ouvrage plus en sécurité
mais aussi pourrait réduire le coût de l’ouvrage fini.
- nous suggérons à l’Ecole Supérieure des Travaux Public de Ouagadougou de
s’approprier d’un laboratoire en géotechnique au sein de l’école dans les années
à venir afin que nous puissions acquérir une bonne base sur la géotechnique en
général.
- nous sommes témoin de la bonne exécution des essais à ACIT géotechnique et
nous les recommandons de mieux organiser le personnel effectuant les essais
(section laboratoire), pour plus d’exigence dans le travail.

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CONCLUSION
En général, nous pouvons dire que notre objectif a été atteint parce que nous avons
pu déterminer le type de fondation après l’étude géotechnique et nous avons donné
l’expression de la capacité portante et de la contrainte admissible en fonction de la
largeur B.
L’analyse des paramètres géotechniques nous a permis d’appréhender les concepts
entrants en jeux dans la conception des ouvrages, plus principalement de ceux de la
partie infrastructure. Nous remercions encore la structure d’accueil (ACIT
géotechnique) de nous avoir donné l’opportunité d’effectuer ce stage et soulignons :
qu’en plus d’avoir enrichi nos connaissances sur la géotechnique des fondations, nous
avons pu suivre et apprendre comment interpréter les autres essais (CBR, Limites
d’Atterbeg, AG, PROCTOR), ainsi nous avons pu constater combien il est complexe
de prévoir de façon juste le comportement du sol. Retenons, que pour avoir un ouvrage
de qualité et durable, il faut au préalable effectuer des essais pour connaître la nature
du sol ainsi que la qualité du matériau à utiliser avant et pendant son exécution.

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BIBLIOGRAPHIE
 Normes des essais géotechniques (consulté au sein du laboratoire ACIT

géotechnique).
 www.essaigeotechnique.fr : essai de chantier, essai de laboratoire (consulté le

20 septembre 2017 à 18h02 mn.
 Ousséni MONE, ingénieur en Génie civil : cours de géotechnique, ESTPO,

2015 – 2016 .
 Cours de mécaniques des sols présenté par Nafissatou SAVADOGO, Docteur

en géotechnique à E.S.T.P.O 2017-2018.
 Cours de RDM présenté par Monsieur Armand COMPAORE : ingénieur en

Génie Civil a E.S.T.P.O 2016-2018.
 PRECIS BATIMENT : (Conception, Mise en œuvre, Normalisation), collection

animée par J.-P. TROTIGNON, Professeur à l’Ecole Nationale Supérieure
d’Arts et Métiers – Paris.
 Cours de mécanique des sols présenté par M. CALLAUD – Version de

décembre 2003 a ECOLE INTER – ETATS DES TECHNICIENS
SUPERIEURS DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL : 01 BP
594 Ouagadougou 01 Burkina Faso.

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ANNEXES

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LISTE DES ANNEXES
1 : PHOTOS DE L’APPAREIL DE CISAILLEMENT ;
2 : PHOTOS DES AUTRES APPAREILS ;
3 : PHOTOS DES DIFFERENTES FOUILLES ;
4 : FICHE DE CALCUL POUR L’ARGILE ;
5 : FICHE DE CALCUL POUR LE GAL ;
6 : PLAN DE SITUATION BACHE ;
7 : PLAN DE SITUATION CHATEAU D’EAU ;
8 : COUPE DE LA BACHE ;
9 : COUPE DU CHATEAU D’EAU ;
10 : COUPE DU DECANTEUR.

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ETUDE DE LA CAPACITE PORTANTE DU SOL DE FONDATION POUR LA REALISATION D’UN

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 Ma tante : (Awa KONFE), pour les conseils et

 A toute ma famille, camarades et amis pour leur

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Nous présentons également nos sincères remerciements à :

 Mr. Gaston K. GNOUMOU, Directeur Général de l’E.S.T.P.O, pour sa

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Dans ce présent travail, vous y trouveriez la définition des différentes fondations,

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL IV

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL V

ACIT : Afrique Industrie Commerce Transport.

BTP : Bâtiment et Travaux Publics.

CBR : Californie Bearning Ratio.

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur.

DTU : Document Technique et Unifié.

ESTPO : Ecole Supérieur des Travaux Publics de Ouagadougou.

GAL : Grave Argileux Latéritique.

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL VI

UU : non Consolidé-non Drainé.

ϕ : l’angle de frottement interne.

ρd : poids volumique sec.

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL VII

TABLE DES MATIERES

I.2. Domaine de compétence et organisation ...................................... 3

I.3. Quelques référence d’ACIT géotechnique .................................... 5

I.4 Présentation du projet ..................................................................... 6

I.5. Contexte et Justification ................................................................. 6

I.6. Objectif du mémoire........................................................................ 7

I.7. Méthodologie de travail .................................................................. 7

I.8. Résultats attendus .......................................................................... 8

Chapitre II : Définitions des concepts et rappel sur les types de

II.1.1 Etude géotechnique ..................................................................... 9

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL VIII

II.2.1. Les fondations superficielles ................................................... 11

Chapitre III : Essai de reconnaissance géotechnique ...................... 16

III.2. Reconnaissance de sol ............................................................... 17

III.3. Essai de cisaillement (norme NF P 94-071-1) ............................ 18

III.3.1. DEFINITION ............................................................................... 18

III.4.1. Rappel ....................................................................................... 26

III.5.1. Présentation des fiches d’essais et de leurs courbes

III.5.1.1. Fiche d’essai pour la couche argileuse ............................... 31

IV.1. Détermination de la capacité portante de notre sol étudié ...... 35

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL X

LISTE DES FIGURES

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL XI

LISTE DES TABLEAUX

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL XII

La géotechnique est l’étude des propriétés mécaniques, physiques et hydrauliques

Il s’agit pour l’ingénieur, dans la conception de l’ouvrage, en particulier de la fondation

Le présent rapport est structuré comme il suit :

 Généralités sur les types de fondations ;

KONFE MARIAM LICENCE PROFESSIONNELLE GENIE CIVIL 1

I.1 Présentation de la structure d’accueil

 Une équipe compétente et complémentaire ;