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Travaux pratiques
-
BLOC 1 bachelier en Sciences biologiques
1. Introduction générale
L’objectif des travaux pratiques du cours d’élément de botanique est d’illustrer le cours
théorique. Deux types d’exercices seront réalisés. Le premier consiste en la réalisation d’un
herbier de 30 planches construites entièrement par l’étudiant. Ce travail permet de s’initier à
la botanique de terrain et à la détermination des plantes au moyen d’une flore. La seconde
partie de la formation est réalisée au cours de 7 séances de travaux pratiques organisées en
laboratoire. Elles ont pour objectif d’initier l’étudiant à la diversité du règne végétal (sensu
lato). Les TP se traduisent par la réalisation d’une farde reprenant l’ensemble des
observations et évaluations. De plus, au cours des séances en laboratoire, des interrogations
seront organisées au sujet de la matière théorique relative à la séance. Une étude attentive de
la matière avant la réalisation du TP est donc une condition essentielle pour réussir
correctement cet exercice. Les notes des interrogations sont intégrées dans la note de la farde
de TP.
L’examen pratique porte sur la matière vue au cours théorique et aux TP. Lors de cet
examen, l’étudiant doit être capable de refaire les observations réalisées au cours des séances
en laboratoire (par exemple déterminer, représenter et légender une partie de plante) et de
déterminer une plante à l’aide d’une flore de référence.
Matériel à acquérir :
- Brucelles
- Aiguilles montées
- Scalpel
- Lame de rasoir
- Compas
- Petite règle ou équerre
- Papier millimétré
- Crayon ordinaire et taille crayon
- Crayon de couleur
- Gomme
- Flore de référence : Lambinon, J., De Langhe, J.-E., Delvosalle, L., Duvigneaud, J.
Nouvelle flore de la Belgique, du G.D. de Luxembourg, du Nord de la France et des
régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique.
- Loupe de terrain pour les excursions et les identifications
- Farde
- Feuilles
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
- Lames porte-objet
- Lamelles couvre-objet
- Pipette pasteur
- Verre de montre
1.3.1. Binoculaire
Description
La loupe binoculaire est composée d’un statif portant une crémaillère sur laquelle se trouve
deux oculaires. La crémaillère est commandée par une vis bilatérale qui permet le
déplacement vertical des oculaires. Un support en verre muni de valets est destiné à recevoir
le matériel à observer.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Utilisation
L’acuité visuelle différant souvent entre les yeux d’une même personne, un réglage adapté à
la vue de chacun est nécessaire. Ce réglage, une fois réalisé, reste valable pour l’ensemble des
observations de la séance. Il s’effectue en deux étapes par une mise au point sur du papier
quadrillé. La première mise au point est effectuée avec l’oculaire fixe en agissant sur la
crémaillère. La seconde mise au point est réalisée, avec l’autre œil, uniquement avec
l’oculaire réglable par rotation de sa bague filetée. L’écartement des oculaires doit être ajusté.
La mise au point ultérieure, sur un objet à examiner, est effectuée par simple déplacement de
la crémaillère. Un bon réglage de l’objet est indispensable.
1.3.2. Microscope
Description
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Utilisation
1.4. Représentation
1.4.1. Dessin
Principe
Le dessin est une représentation fidèle de l’objet. Il est réalisé à main levée au crayon, les
traits doivent être fins et nets. L’utilisation de crayons de couleurs est interdite. Les hachures
et les noircissements sont également proscrits. Le dessin s’accompagne toujours d’une
légende précise (ligne de rappel) et d’une échelle. Le choix de l’échelle conditionne la
représentation des détails. L’utilisation d’un effet de zoom permet de cantonner les dessins de
détails à une partie restreinte de l’objet en utilisant une échelle plus grande.
En morphologie, lorsque le dessin est partiel, il faut interrompre les organes incomplètement
représentés par deux segments parallèles pointillés. En anatomie, les tissus et les cellules
peuvent être interrompus de la même façon.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Echelle
- Echelle numérique
- Echelle graphique
X unité
Convention
En anatomie, des conventions de traits clarifient la représentation des parois des cellules et
renseignent sur le type et la nature de leurs épaississements.
- Paroi primaire :
- Paroi secondaire :
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1.4.2. Schéma
Le schéma est une représentation symbolique, sans que la notion d’échelle n’intervienne. Le
choix des symboles est essentiel, il s’agit le plus souvent de formes géométriques simples. Le
schéma est également réalisé au crayon, mais à l’aide d’instruments. La légende qui
accompagne le schéma consiste en une liste des symboles utilisés suivis de la signification de
leur sens. La signification des symboles peut être aussi directement précisée par des lignes de
rappel.
Tissu A formé de cellules dont la paroi secondaire est composée principalement de lignine.
Tissus B et D formés de cellules ne présentant pas d’épaississement secondaire.
Tissu C formé de cellules dont la paroi secondaire est composée principalement de cellulose.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
- Schéma :
- Dessin :
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- Schéma:
= pétiole
= rachis
= pétiolule
= foliole
= stipule
ou
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Bastin, De Sloover, Evrard et Moens, 1996. Flore de la Belgique, 4ème édition. Ed. Artel,
Namur, 359 pp.
Raven, Evert et Eichhorn, 2000. Biologie végétale. Ed. De Boeck Université, Bruxelles, 940
pp.
Roland et Vian, 1997. Atlas de biologie végétale, tome 1 : organisation des plantes sans
fleurs. Ed. Masson, Paris, 136 pp.
Chaque étudiant est responsable du matériel mis à sa disposition. Toute défectuosité, tous bris
de matériel, toute disparition, doivent être immédiatement signalés.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Dans le cadre des Travaux Pratiques du cours d'éléments de botanique, il est demandé aux
étudiants de réaliser un herbier comprenant 30 planches dont :
- Un maximum de :
3 Dicotylédones ligneuses (arbres ou arbustes) indigènes. Les arbres de parcs ou
de jardins sont exclus. Concrètement, cela signifie que l'étudiant récoltera ses
espèces ligneuses en forêt.
- Un minimum de :
1 Bryophytes
1 Ptéridophytes
1 Gymnospermes
2 Poaceae
2 Asteraceae
25 familles végétales
La plante devra toujours être en floraison ou en fructification. Les fleurs ou les fruits devront
être présents sur la planche. Pour les espèces herbacées, la plante entière (racines y compris)
sera prélevée.
Les plantes seront récoltées dans des milieux variés. Pour chaque plante récoltée, les
informations suivantes seront de suite consignées dans un carnet de terrain : date et
localisation précise, le biotope (forêt de feuillus, bord de route, prairie, haie, etc.), pente et
exposition, type de sol (remblais, sable, limon, etc.), composition de la végétation
environnante (nombre de strates, autres espèces connues, etc.). Deux ou 3 exemplaires de
chaque espèce seront ramenés au bureau si l'espèce n'a pu être déterminée avec certitude sur
le terrain.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Une loupe de poche pliante est souvent nécessaire pour l'observation du matériel en
vue de la détermination sur le terrain.
Remarques :
Certains champignons pérennes (récoltés sur des troncs d'arbre par exemple) conservent leur aspect en herbier,
ils ne nécessitent aucun traitement préalable. Cependant la majorité des espèces pourrissent très rapidement une
fois récoltées. Dans ce cas, l'étudiant en réalisera une description sommaire (forme, couleur, odeur
particulière,…) et le séchera rapidement (sur un radiateur par exemple). Une fois sec il sera placé dans un sachet
de type cellophane (disponible chez l'assistant) pour conservation. On parle d'excicatat.
Facultatif : la couleur des spores étant un critère fondamental pour l'identification des champignons à lames,
l'étudiant pourra tenter de réaliser une "sporée". Dès la récolte, l'exemplaire est placé sur une feuille de papier
blanc, le chapeau séparé du pied et posé "lames contre la feuille". L'ensemble est enfermé dans une feuille
aluminium. Après quelques heures, si l'exemplaire est "mâture", les spores présentes sur les lames se déposent
sur le papier. On peut alors en noter la couleur.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Le bristol et la chemise de protection sont à acheter par l'étudiant. Des herbiers types
seront en vente à l’unité de botanique.
2.5. Etiquette
Ses dimensions approximatives : 7-10 x 9-12 cm
Elle reprendra les rubriques suivantes :
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Remarques : si une détermination n'est pas certaine, on peut faire précéder le rang taxonomique incertain de
"cf.". Ex. Carex cf. flacca Schreb. signifie que la personne qui a déterminé la plante est certaine qu'il s'agit bien
du genre Carex, mais n'est pas certaine de l'espèce flacca. Si elle n'a aucune idée de l'espèce, elle notera Carex
sp.
La famille et le nom latin complet ne sont demandés que pour les ptéridophytes et
spermatophytes.
Exemple d'étiquette correcte, parmi d'autres, la présentation générale de l'étiquette est laissée
au choix de l'étudiant :
Coll. :
Date : N° :
Loc. : Pays :
Biotope :
Obs. :
Type pol. : Type dis. : Type bio. :
Famille :
Nom. :
Nom vern. :
Det. :
Chacune des planches sur lesquelles a été fixée une plante est protégée par un buvard. Ceci
permettra aussi à la plante de continuer à sécher dans l’herbier.
Les planches devront être regroupées par famille et classée par ordre alphabétique. Une
feuille reprenant la liste des espèces mises en herbier, les familles, leur mode de pollinisation,
leur mode de dissémination et leur type biologique, sera annexée à l’herbier.
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Une première page de garde (titre, nom et prénom, groupe, année académique) doit figurer
dans la farde des travaux pratiques (TP) du cours d’élément de botanique.
Chaque séance de TP fait l’objet d’un rapport manuscrit. Un rapport couvre la matière vue
sur une séance de TP (4h). Celui-ci reprend la date et le titre général de la manipulation, les
nom et prénom de l’étudiant. Le numéro de paillasse et du matériel optique utilisés doivent
impérativement figurer sur la première page de chaque rapport. Un manquement à cette
consigne sera sanctionné par le retrait de 2 points sur la note totale du rapport. Si le rapport a
été réalisé en binôme ou trinôme, les noms des partenaires doivent aussi être mentionnés sur
le rapport. L’ensemble du rapport doit être structuré, chaque exercice (tableau, dessin, …)
comportant un titre précis et complet. L’ordre de présentation des schémas et des dessins doit
correspondre à celui exposé dans le mode opératoire. Chaque rapport doit être précédé du
mode opératoire correspondant. Les dessins doivent être impérativement accompagnés d’une
échelle. De plus, les dessins et schémas doivent être annotés à l’aide de traits verticaux ou
horizontaux réalisés à la latte.
Les protocoles et les rapports, insérés chronologiquement dans la farde de TP, doivent être
paginés.
Pour faciliter les corrections, il est interdit de placer les pages du rapport dans des fardes
chemises. Un rapport inséré dans des fardes chemises sera sanctionné par une note nulle pour
la totalité du rapport.
Un point sera retiré à la note totale du rapport pour tout manquement relatif aux consignes
citées plus haut, à savoir : indication du partenaire, de la date, des titres, de l’ordre de
présentation des schémas et dessins, du mode opératoire, de la pagination, réalisation des
traits à la latte, et propreté.
La lecture attentive des protocoles est un préliminaire nécessaire à toute
séance de TP. De même, il est demandé aux étudiants de revoir les chapitres
du cours théorique qui seront illustrés aux TP. Avant chaque séance de TP,
les connaissances sur la matière traitée pourront être évaluées. Les
questions de réflexion soumises dans les différents modes opératoires
doivent être complétées avant l’entrée dans le laboratoire. Ceci constitue
une condition nécessaire à la participation et à la cotation de la
manipulation.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
champignons et les végétaux au sens large. Les deux dernières seront abordées au cours de
ces travaux pratiques.
Dans le groupe des végétaux au sens large, les Cyanobactéries, puis certains Protistes à
caractère végétal (Algues) ont été les premiers à pratiquer la photosynthèse. Peu à peu,
l’atmosphère s’enrichit en oxygène. Cette étape cruciale permit le développement de la vie
terrestre animale et végétale. Parmi ces premiers végétaux terrestres figurent les Bryophytes.
Ceux-ci ne prirent jamais une forte ampleur. Ils restèrent très tributaires des milieux humides
pour leur croissance et leur développement. Les Ptéridophytes acquirent un système
conducteur particulièrement adapté au milieu terrestre. Seule leur reproduction s’opère encore
dans l’eau. D’autres, appelées Ptéridospermés, « inventèrent » l’ovule ; ces dernières ne sont
plus connues qu’à l’état de fossiles.
Les Gymnospermes sont généralement des arbres dont les organes sexuels aériens
préfigurent la fleur vraie. Ils apparurent à la fin du Carbonifère.
C’est à la fin de l’ère Secondaire qu’apparurent les premières Angiospermes (ou plantes à
fleur). Leurs graines sont enfermées dans un organe clos (fruit). Les Angiospermes occupent
avec succès des milieux écologiques très divers dont les Gymnospermes se trouvent exclus ;
ces derniers subsistent dans les milieux souvent moins favorables comme les zones très
froides (la taïga ou les montagnes).
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
3.3 Objectifs
Les cinq premières manipulations ont pour objectif d’illustrer l’évolution de la vie végétale.
Nous étudierons d’abord les procaryotes photosynthétiques (cyanobactéries) et protistes
photosynthétiques (algues sensu lato) ainsi que les champignons. Nous nous focaliserons
ensuite sur l’étude des végétaux « supérieurs » en commençant par les plus primitifs, les
Bryophytes et les Ptéridophytes. La troisième séance sera consacrée aux Gymnospermes. Les
quatre dernières séances permettront de caractériser les Angiospermes. Nous mettrons en
évidence au cours de ces sept séances les « sauts évolutifs » majeurs :
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
1. Introduction
Les thallophytes sont un groupe polyphylétique d'organismes non mobiles traditionnellement
décrites comme « plantes inférieures » non vascularisées, sans feuille, ni tige, ni racine,
possédant un corps indifférencié (thalle). Ce groupe inclut certaines bactéries (dont les
Cyanobactéries), les algues, les lichens, les champignons, et parfois les mousses et hépatiques
à thalle.
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lumineuse nécessaire pour la photosynthèse. Or, on sait que la lumière est constituée de
différents rayons de longueur d’onde variable. Quand les rayons solaires atteignent la surface
des mers, des lacs et des rivières, une partie est réfléchie, le reste pénètre dans l’eau. Alors
que certains rayons sont rapidement absorbés, le vert et le bleu pénètrent profondément et
déterminent la couleur des eaux. C’est ainsi que les algues vertes se développent dans les
zones proches de la surface, tandis que les algues rouges et brunes partagent les eaux les plus
profondes.
Fucus vesiculosus L. est une algue brune très abondante sur les côtes atlantiques. Elle
constitue une part importante du goémon, utilisé comme engrais. Le cycle d’un autre Fucus,
monoïque, est résumé ci-dessous. La phase diploïde est dominante pour cette espèce.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
2. Objectifs
- Observation d’organismes sur lames microscopiques.
- Etude histologique dans les organes reproducteurs d’Ascomycètes et de Basidiomycètes.
- Etude de matériel frais ou en herbier.
3. Matériel
- Cyanobactéries (Nostoc sp.), préparation microscopique.
- Diatomées, préparation microscopique.
- Fucus vesiculosus : * matériel en herbier,
* coupes transversales de réceptacles de Fucus mâles et femelles.
- Oomycètes, préparation microscopique (Mildiou).
- Ascomycètes : * matériel conservé dans l’alcool : Morchella sp. (Morille),
* Pezize : coupe dans l’hyménium.
- Basidiomycètes : * matériel frais : Agaricus bisporus (champignon de Paris),
* coupe dans l’hyménium.
4. Manipulation
Observation microscopique de cyanobactéries (Nostoc sp.)
Dessiner un filament.
Légende : cellule végétative, hétérocyste.
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Dessiner un thalle.
Légende : hyphe, épiderme de l’hôte, (stomate).
Reproduction
Organites
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A B
2. Objectifs
- Etude histologique dans les organes reproducteurs de Bryophytes et de Ptéridophytes.
- Etude de matériel frais ou en herbier.
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3. Matériel
- Hépatiques à thalle (Marchantia polymorpha) : matériel frais et coupe microscopique dans
un anthéridiophore et un archégoniophore.
- Gamétophyte et sporophyte de Bryophyte : matériel frais.
- Sphaigne (Sphagnum sp.) : matériel frais.
- Equisetum sp. : matériel sec.
- Fougère : frondes fertiles en herbier et coupe microscopique dans le prothalle et dans le
sporange.
4. Manipulation
Observation d'une hépatique à thalle : Marchantia polymorpha L.
Observer le thalle foliacé appliqué sur le substrat, les rhizoïdes à la face inférieure, la
division de la face supérieure en losanges munis d'un pore central.
Observer la présence de corbeilles à propagules.
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1. Légender le cycle du Bryophyte exposé ci-dessous avec les termes suivants : sporophyte,
gamétophyte, anthéridie, archégone, anthérozoïde, oosphère, coiffe, capsule, spore, rhizoïde,
soie, opercule. Indiquer à quel niveau se passe la méiose et la fécondation.
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2. Légender le cycle du Ptéridophyte exposé ci-dessous avec les termes suivants : sporophyte,
gamétophyte, anthéridie, archégone, anthérozoïde, oosphère, sore, sporange, fronde, zygote,
indusie. Indiquer à quel niveau se passe la méiose et la fécondation.
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TP3 : Gymnospermes
1. Introduction
Trois embranchements seront considérés dans ce TP : les Cycadophytes, les Ginkgophytes et
les Coniférophytes. D’emblée, il faut noter que le statut taxonomique de ces trois groupes
n’est pas encore fixé. En effet, selon les auteurs, ils auront le statut d’embranchement, de
sous-embranchement ou de classe. Dans le cadre des TP, nous suivrons l’option prise au cour
théorique.
Les Cycadophytes rappellent les palmiers et se rencontrent principalement dans les
régions tropicales et subtropicales. Elles sont apparues il y a au moins 250 millions d’années,
au permien. La plupart des Cycadales sont des plantes d’assez grande taille (jusque 18m de
hauteur). Les structures reproductrices des cycadales sont des feuilles plus ou moins réduites
portant des sporanges, lâchement ou étroitement réunies en sorte de cônes aux environs de
l’apex de la plante. Avant la fécondation, la portion basale du gamétophyte mâle se dilate et
s’allonge, amenant les anthérozoïdes au voisinage des oosphères. Cette portion se rompt
ensuite et les anthérozoïdes multiciliés libérés nagent vers les oosphères.
Ginkgo biloba est le seul représentant des Ginkgophytes. C’est l’unique survivant d’un
genre qui a peu varié depuis 150 millions d’années. Les ovules du Ginkgo apparaissent par
paires à l’extrémité de courts pédoncules et produisent, en mûrissant des graines entourées
d’une enveloppe charnue. La fécondation ne se réalise qu’après la chute des ovules.
Les Pinophytes sont toujours ligneuses, parfois de très grande taille (plus de 100m pour
les Séquoias) et certaines d’entre elles sont âgées de plusieurs millénaires : 1500-2000 ans
pour les ifs européens, 2000-3000 ans pour les Séquoias, jusqu’à 5000 ans pour certains pins
de Floride. Chez les Gymnospermes, la graine, composée du spermoderme, d’un embryon et
de matière de réserve, a pris la place de la spore comme unité de dispersion. Cette
« invention » a donné aux spermatophytes un énorme avantage sur les cryptogames
vasculaires. Comme leur nom l’indique (le mot grec Gymnos signifie « nu » et sperma veut
dire « graine »), les graines des gymnospermes ne profitent pas de la protection d’une
enveloppe telle que la paroi du fruit qui entoure les graines des angiospermes (plantes à fleur).
Un autre avantage majeur que possèdent les Gymnospermes et les Angiospermes est leur
indépendance à l’égard de l’eau pour le transport de l’anthérozoïde vers l’oosphère. Chez les
Gymnospermes, le gamétophyte mâle partiellement développé (le grain de pollen) est
transporté mécaniquement au voisinage du gamétophyte femelle, à l’intérieur de l’ovule ; il
produit ensuite un tube pollinique. Sans être à l’origine un organe transporteur
d’anthérozoïdes, le tube pollinique a finalement évolué pour convoyer des anthérozoïdes non
mobiles à l’intérieur de l’ovule jusqu’aux oosphères du gamétophyte femelle.
2. Objectifs
- Présenter la diversité des Gymnospermes et les évolutions par rapport aux Ptéridophytes.
- Etude histologique des Gymnospermes.
- Etude de matériel frais ou en herbier.
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3. Matériel
- Pinus sp. : * coupes dans cône et ovule ; montage de grains de pollen par l'étudiant,
* coupe dans une graine.
- Matériel frais : les principaux genres de conifères présents dans nos régions. Identification,
notion de clé dichotomique.
4. Manipulations
Observation d'une coupe microscopique dans un ovule de Pinus sp. (Coniferopsida)
Réaliser un schéma général.
Légende : écaille ovulifère, tégument, (micropyle), nucelle, endosperme, archégone.
Observation microscopique d’une coupe longitudinale dans un embryon mâture de Pinus sp.
Réaliser un schéma de la graine.
Légende : cotylédons, endosperme, sporophyte, méristème apical, micropyle, cavité.
Cupressaceae
Chamaecyparis ex: Chamaecyparis lawsoniana (A. Murray) Parl
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Araucariaceae
Araucaria ex : Araucaria araucana (Molina) K. Koch
Déterminez l’ensemble du matériel fourni grâce à votre flore. Reconstituez ensuite une clé
dichotomique avec vos propres critères d’identification pour déterminer les espèces
présentées.
5. Question de réflexion
Pour chacun des différents groupes abordés au cours des trois derniers TP, définir les
avancées évolutives majeures.
Cyanobactéries :
Protistes végétaux :
Bryophytes :
Ptéridophytes :
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
2. Objectifs
L’objectif est double. D’une part, on étudie la structure anatomique et histologique des
organes sexuels d’Angiospermes. Ceci permet de noter les évolutions de ces structures par
rapport aux taxons précédemment étudiés (Bryophytes, Ptéridophytes et Coniférophytes).
D’autre part, on décrit brièvement l’organisation histologique des tissus vasculaires dans une
tige et une feuille de Dicotylédone.
Deux types de représentations sont utilisés : le dessin et le schéma. Dans tous les cas, les
représentations doivent être claires et suffisamment grandes (ne pas hésiter à utiliser une page
entière). Pour les deux coupes de tiges, avant de commencer vos dessins, relisez attentivement
les consignes qui ont été données pour les deux types de représentations.
3. Matériel
- Coupe transversale dans une anthère de Lilium sp.
- Coupe transversale dans un sac embryonnaire de Lilium sp.
- Androcée et gynécée d’une tulipe.
- Pistil de coquelicot (Papaver sp.), de ficaire (Ranunculus ficaria) et de Lychnis (Lychnis
sp.)
- Coupe transversale dans une tige de Teucrium sp. en structure primaire.
- Coupe transversale dans une tige de Syringa sp. en structure secondaire.
- Coupe transversale dans une feuille de Prunus laurocerasus.
- Feuilles en herbier (observation de la morphologie du limbe et de la nervation).
4. Manipulations
4.1. Les organes sexuels
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Observation microscopique d’une coupe transversale dans un sac embryonnaire de Lilium sp.
Réaliser un dessin de l’ensemble de la structure.
Légende : antipodes, micropyle, noyaux polaires, nucelle, oosphère, paroi du carpelle,
synergides, tégument.
Observation microscopique d’une coupe transversale dans une anthère de Lilium sp.
Observer une anthère. Elle est constituée de deux loges ; les 4 sacs polliniques sont réunis
et s’ouvrent par deux fentes de déhiscences longitudinales.
Réaliser un dessin.
Légende : épiderme, assise mécanique, loge pollinique, grain de pollen, fente de
déhiscence, sac pollinique.
4.2. La tige
Observation d’une coupe transversale dans une tige d’Helianthus annuus (Dicotylédone
herbacée) en structure primaire (déjà en évolution vers la structure secondaire)
Observer :
- un épiderme + poils,
- des pôles de collenchyme, localisés dans les angles de la tige, sous l'épiderme,
- un parenchyme,
- du phloème,
- une zone cambiale (+ claire), formée de quelques assises de cellules disposées en
files,
- du xylème, en files de petites cellules à parois épaissies,
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Observation d’une coupe transversale dans une tige de Quercus sp. (Dicotylédone ligneuse)
en structure secondaire
4.3. La feuille
Observation d’une coupe transversale dans une feuille de Prunus laurocerasus (Dicotylédone)
Réaliser un dessin.
Observer :
- un épiderme supérieur, avec cuticule,
- un mésophile palissadique,
- un mésophile lacuneux,
- des nervures (ou faisceaux libéro-ligneux), constituées de xylème et phloème,
- un espace aérifère,
- un épiderme inférieur, avec cuticule,
- des stomates (ostiole + cellule stomatique).
Observer :
- Pétiole
- Limbe
- Foliole
- Pétiolule
- Rachis
- Stipule
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Réaliser un schéma d’une feuille à nervation palmée, d’une feuille à nervation pennée et
d’une feuille à nervation parallèle.
5. Questions de réflexion
1. Quel est l’intérêt d’une coupe longitudinale axiale dans un ovaire ?
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Les organes reproducteurs sont des caractères d’organisation. Ils sont mieux conservés
que l’appareil végétatif qui lui, va s’adapter selon les conditions du milieu. La morphologie et
l’organisation de l’appareil reproducteur seront donc des critères essentiels dans la
classification des plantes. Il est donc crucial de pouvoir le décrire correctement.
1.1. La fleur
Chez les Angiospermes, l’appareil reproducteur est entièrement organisé au sein de la fleur.
Celle-ci est portée sur un axe (sinon fleur sessile), formé du pédicelle et du réceptacle. De
l’extérieur vers l’intérieur, on distingue :
- calice (K) = sépales
- corolle (C) = pétales
- K + C = périanthe
- androcée (A) = étamines
- gynécée (G) = carpelles
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Le schéma floral, la formule florale et le diagramme floral sont trois formes synthétiques
de traduction des différentes particularités morphologiques d’une fleur. Leur construction
repose sur une série de conventions et utilise un symbolisme approprié.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Le diagramme floral doit être orienté vis-à-vis de l’axe du rameau portant la fleur et de
la bractée sous-tendant le pédicelle floral. Par convention, l’axe du rameau sera placé en haut
du diagramme floral, la bractée en bas (voir ci-dessous).
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Les pièces florales se disposent le plus souvent selon une série de cercles
concentriques, plus rarement selon des spirales ou selon une combinaison de cercles
concentriques et de spirales.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Couleur rouge
Nombre de carpelles A la suite de la lettre G
Divers
Fleur hermaphrodite
♂ Représenter le gynécée et
l’androcée
Représenter uniquement
Fleur unisexuée mâle ♂ l’androcée
Existence de plusieurs cycles Séparer les cycles par un Représenter plusieurs cercles
de sépales, pétales ou «+» concentriques
étamines
40
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Exemples
3
G(3) : Ovaire infère formé de 3 carpelles soudés, 3 loges (1 par carpelle) et 2 ovules
2 par loge
1
X K4 C4 A2+4 G(2) : fleur à symétrie radiaire, 4 sépales libres, 4 pétales libres,
n
androcée formé par un cycle externe de 2 étamines et un cycle
interne de 4 étamines, ovaire supère formé de 2 carpelles soudés
délimitant une seule loge contenant un nombre élevé d’ovule mais
dénombrable.
41
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
n
K3 C6-12 An G n
1
5
X K5 C5 A5+5 G 5
n
8-15
X K5 C5 A(2),(2),(3),(4) D G (8-15)
n
42
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
n
X [k3 K(5)] C5 A() G (n)
1
1
% B2 P(5) A3 G (3)
3
2
% P0 A0 G (2)
1
1.2. L’inflorescence
Plusieurs fleurs peuvent s’associer sur un même rameau, on parle alors d’inflorescence. Il
existe de nombreuses modalités de groupement de fleurs. Les principales inflorescences sont :
43
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
- La grappe
- L’épi
- La corymbe
- Le chaton
- La cyme
- L’ombelle
- Le spadice
- Le glomérule
2. Objectifs
- Etablir la formule florale et construire le diagramme floral de trois familles différentes.
- A l’aide de la flore, vérifier les familles et identifier l’espèce.
- Observer et schématiser les différents types d’inflorescences.
3. Matériel
- Quelques fleurs
- Matériel de dissection florale
- Crayons de couleur
- Binoculaire
- Loupe de terrain
4. Manipulation
4.1. Description de l’anatomie florale
- Observer le matériel distribué et isoler une fleur.
- Effectuer une dissection florale.
- Repérer les pièces formant le périanthe de la fleur.
- Déterminer le nombre de verticilles.
- Compter le nombre d’éléments par verticille, leur soudure éventuelle et leur
disposition vis-à-vis des éléments de verticille adjacents (en opposition, en alternance,
…).
- Observer l’androcée (nombre d’étamines, forme, taille, disposition, emplacement des
anthères vis-à-vis du filet, …).
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Plante 1
Famille :
Genre :
Espèce :
Plante 2
Famille :
Genre :
Espèce :
Plante 3
Famille :
Genre :
Espèce :
Lors de la recherche du nom de l’espèce, notez le ou les caractères qui vous semblent
essentiels (distinguez les caractères de famille, de genre et d’espèce).
45
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
5. Questions et réflexions
1. Annoter les schémas ci-dessous.
2
% K(5) [C(2,3) A2,2] G (2)
n
46
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Les plantes ont développé plusieurs adaptations morphologiques pour pallier à leur
immobilité et se disséminer. C’est principalement au stade de la graine, via le transport du
fruit, que la plante peut conquérir de nouveaux espaces. Selon l’agent de dissémination, on
distingue :
- zoochorie (epizoochorie, endozoochorie, myrmécochorie, anthropochorie) ;
- anémochorie ;
- hydrochorie ;
- barochorie ;
- autochorie.
2. Objectifs
- Décrire le gynécée au moyen des symboles utilisés pour l’établissement de la formule florale
et la construction du diagramme floral.
- Identifier différents fruits mûrs en utilisant une clé de détermination (clé dichotomique).
- Etablir le type de dissémination.
3. Matériel
- Quelques jeunes fruits et fruits mûrs (frais ou conservés dans l’alcool).
- Matériel de dissection et crayons de couleur.
4. Description de la manipulation
- Observer les « restes » du périanthe et de l’androcée. Si ceux-ci ont disparu, observer les
cicatrices de ces éléments, en déduire la position et la soudure de l’ovaire vis-à-vis du
réceptacle et retrouver l’architecture de la fleur ou des fleurs qui ont donné naissance à cette
« fructification ».
- Observer les « restes » du ou des styles et stigmates.
47
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
- Effectuer une coupe transversale dans le fruit ; l’examen de la coupe sous binoculaire permet
de déterminer le type de placentation, le nombre de carpelles et le nombre de loges. Une
coupe longitudinale axiale est réalisée en vue de déterminer le nombre d’ovules par loge.
- Décrire le gynécée à l’aide des symboles de la formule florale et construire le diagramme
correspondant. Lorsque l’ovaire est composé de plusieurs carpelles soudés, une série de
pointillés marquera l’emplacement du carpelle.
- Identifier et indiquer le type de placentation.
- Déterminer le type de déhiscence (si elle existe) et indiquer l’emplacement de la ou des
fentes de déhiscence sur la représentation par une flèche.
- Identifier le type de fruit à l’aide de la clé de détermination (voir annexe).
- Consigner vos observations dans un tableau similaire à celui présenté ci-après.
5. Questions et réflexions
1. Quels sont les types de placentation générant un ovaire monoloculaire ?
48
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
1 2 3 4 5
6 7 8
1 2 3 4 5
49
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
1. fruit compact formé par l’agglomérat d’un ensemble de fruits issus de la transformation
d’une inflorescence.
Exemple : figue (ficus carica L., Moraceae), ananas (Ananas comosus (L.) Merr.,
Bromeliaceae).
Infrutescence ou fruit composé
fruit issu de la transformation d’une fleur.
2
3. fruit issu de la transformation des nombreux ovaires d’une fleur (fleur à gynécée
dialycarpellaire), chaque ovaire fournissant un fruit élémentaire.
Exemple : clématite des haies (Clematis vitalba L., Ranunculaceae), hellébore vert
(Helleborus viridis L., Ranunculaceae), framboisier (Rubus idaeus L., Rosaceae)
Fruit multiple
Fruit issu de la transformation de l’unique ovaire d’une fleur (fleur à gynécée
monocarpellaire ou gamocarpellaire).
4 (Fruit simple)
7. fruit présentant une seule ligne de déhiscence correspondant à la ligne de soudure des
bords carpellaires (ligne suturale).
Exemple : populage des marais (Caltha palustris L., Ranunculaceae)
Follicule
50
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Fruit possédant deux lignes de déhiscence, l’une suturale, l’autre selon la nervure du
carpelle.
Exemple : fruit des Fabaceae
Gousse
9. fruit issu d’un ovaire comprenant deux carpelles, avec une placentation pariétale et une
fausse-cloison (replum).
Exemple : fruit de Brassicaceae
10
Fruit issu d’un ovaire ne combinant pas les caractéristiques énoncées ci-dessus.
11 (Capsule)
11. fruit issu d’un ovaire à placentation pariétale et carpelles s’ouvrant de part et d’autre du
placenta (déhiscence septifrage ou paraplacentaire).
Exemple : fruit des Orchidaceae
Capsule à déhiscence septifrage
Fruit issu d’un ovaire ne combinant pas les caractéristiques énoncées ci-dessus.
12
14. fruit dont les valves uniques sont réduites à des dents situées au sommet de la capsule.
Exemple : compagnon rouge (Silene dioica (L.) Clairv., Caryophyllaceae)
Capsule à déhiscence denticide
Fruit d’ouvrant par des pores
Exemple : coquelicot (Papaver rhoeas L., Papaveraceae)
Capsule à déhiscence poricide
51
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
15. fruit issu d’un ovaire à placentation axile se fragmentant à maturité en éléments
(méricarpes) n’ayant pas valeur de graine, les méricarpes dont les plus souvent des akènes.
Exemple : Diakène d’Apiaceae, tétrakène des Lamiaceae
Schizocarpe
Fruit ne se fragmentant pas à maturité et ne contenant qu’une seule graine
16
20. Fruit à mésocarpe et endocarpe similaires. Les graines sont appelées pépins
Exemple : vigne (Vitis vinifera L., Vitaceae), tomate (Solanum lycopersicum L.,
Solanaceae), le groseillier épineux (Ribes uva-crispa L., Grossulariaceae)
Baie typique
Fruit dont le péricarpe est formé de trois zones bien distinctes : un exocarpe épais et riche
en poches à essence, un mésocarpe blanc et spongieux et un endocarpe membraneux
formant des loges. Ces loges sont remplies de poils charnus comestibles provenant de
l’endocarpe. Les graines dont appelées pépins.
Exemple : fruit de la famille des Rutaceae (citron, orange, mandarine, …)
Hespéride
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
1. Introduction
1.1. Notion de taxonomie et de systématique
La taxonomie est la science qui nomme et décrit les différents taxons qui sont de rang, de
niveau quelconque dans une classification. Dans le cadre de la botanique, la taxonomie
tâchera donc de classer les différents organismes végétaux. Si on prend comme exemples
l’ortie (Urtica dioica L.) et le Lys (Lilium martagon L.), ces espèces appartiennent à plusieurs
taxons allant de l’espèce à l’embranchement. Chacun de ces taxons est caractérisé par
plusieurs traits morphologiques, écologiques ou physiologiques diagnostiques.
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Les Liliidae (15 familles et 30000 espèces) comprennent les Asparagales et les
Liliales, des plantes herbacées adaptées à la pollinisation par les insectes (périanthe
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TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
spectaculaire, vivement coloré, nectaire). Les feuilles sont souvent étroites et à nervation
strictement parallèle. Familles importantes : Liliaceae, Iridaceae, Orchidaceae, Agavaceae.
Les Dicotylédones regroupent environ 170.000 espèces réparties en plusieurs clades qui
seront étudiés en détails en bac2. Nous étudierons cette année plus en détails seulement
quelques grandes familles : Rosaceae, Fabaceae, Fagaceae, Brassicaceae et Asteraceae.
2. Objectifs
- Rechercher, identifier et schématiser les différentes pièces constitutives de l’épillet.
- Etablir la formule florale et construire le diagramme floral de plusieurs familles de
Monocotylédones.
- Comparaison morphologique des Dicotylédones et des Monocotylédones.
- Etablir la formule florale et construire le diagramme floral de plusieurs familles de
Dicotylédones.
3. Matériel
4. Description de la manipulation
4.1. Etude d’une Poaceae
- Isoler un épillet.
- Dégager les différentes pièces constitutives.
- Construire un schéma général de l’épillet.
- Etablir la formule florale.
- Construire le diagramme floral.
- Déterminer la Poaceae au moyen de la flore de référence.
55
TP d’éléments de botanique – 1er bachelier en Sciences biologiques
Monocotylédone Dicotylédone
Caractères
Espèce : Espèce :
Nervation des feuilles
Nombre des pièces formant
les verticilles des fleurs
Cotylédons
Croissance secondaire
Anneau de cambium
5. Questions de réflexion
1. Citer et expliquer les grandes caractéristiques des 3 embranchements des Métaphytes
Bryophytes :
Ptéridophytes :
Spermatophytes :
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