Вы находитесь на странице: 1из 5

SAMILI ABDELKADDOUS

Recherche sur l’Audit

La différence entre l’audit interne et le contrôle interne

L’audit interne
La mission de l’audit interne est d‘accroître et préserver la valeur de
l’organisation en donnant avec objectivité une assurance, des conseils et des
points de vue fondés sur une approche par les risques.
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par
une approche systématique et méthodique, ses processus de management
des risques, de contrôle, et de gouvernance, et en faisant des propositions
pour renforcer leur efficacité.
Rattaché à la Direction Générale, l’audit interne entretient une relation étroite avec
le Comité d’Audit ou ses comités spécialisés en leur apportant une assurance sur
l’efficacité des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne.

Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le


management et les collaborateurs d’une entité, destiné à fournir une
assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs liés aux opérations,
au reporting et à la conformité.
Cette définition renvoie à certains concepts fondamentaux et met l’accent
sur les aspects suivants du contrôle interne :

 il est axé sur la réalisation d’objectifs relevant d’une ou plusieurs


catégories – objectifs liés aux opérations, au reporting et à la
conformité
 il s’agit d’un processus qui repose sur la mise en œuvre de tâches et
d’activités continues. Il constitue un moyen et non une fin en soi
 il est mis en œuvre par des personnes. Il ne repose pas simplement sur
un ensemble de règles et de manuels de procédures, de documents et
de systèmes
 il est assuré par des personnes œuvrant à tous les niveaux de
l’organisation
 il permet à la direction générale et au conseil d’obtenir une assurance
raisonnable et non une assurance absolue
il est adaptable à la structure de toute entité. Il offre une certaine souplesse
d’application pour l’ensemble de l’entité ou une filiale, une division, une unité
opérationnelle ou un processus métier en particulier.

La différence entre l’audit interne et l’audit externe

L’audit a la particularité d’être exercé en interne comme en externe du point de vue d’une
organisation. Peu de métier présente cette caractéristique. L’audit interne et l’audit
externe sont individualisables puisque leurs champs d’intervention diffèrent. Certes, ils
emploient des techniques similaires, mais celles-ci concernent des objets distincts.

L’audit externe a pour mission de donner une assurance raisonnable sur la qualité des
comptes annuels. Ils rapportent le résultat de ses investigations aux propriétaires de
l’entreprise ainsi qu’au public. Il s’agit pour lui de certifier, ou pas, que le bilan, le compte de
résultat, l’annexe, présentent ensembles une image fidèle, sincère, régulière de la situation
patrimoniale et du résultat de l’entreprise.

L’audit interne, quant à lui, livre également des conclusions sous le prisme d’une
assurance raisonnable. Mais contrairement aux commissaires aux comptes, les résultats de
ses travaux ne sont pas publiés. Les auditeurs internes s’adressent exclusivement aux
mandataires sociaux, plus particulièrement à la présidence de l’organe délibérant. Tout au
plus sont-ils obligés de communiquer leurs rapports à une autorité de contrôle, comme c’est
le cas dans le secteur bancaire avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
(ACPR). Mais au-delà des modalités de communication, l’audit interne se différencie du
commissariat aux comptes par le fait d’intervenir sur l’ensemble des activités et des métiers
de l’organisation, avec pour objectif de s’assurer de la conformité des opérations réalisées et
de la qualité des dispositifs de maîtrise des risques. Toutes les fonctions de l’entreprise sont
ainsi concernées par les interventions de l’audit interne, aucune n’est censée s’y
soustraire…

La différence entre l’audit légal et l’audit contractuel


 L’audit légal :

La validation de la pertinence et de la qualité de l’information financière envers les tiers


(surtout envers l’état) repose sur le respect des règles d’indépendance et de conflits d’intérêt
(l’application des normes d’audit nationales et internationales). C’est pour cette cause que
l’audit légal est une procédure primordiale pour la survie de l’entité et de l’économie en
générale.
Donc l’audit légal est le fait d’émettre une opinion sur les comptes et sur l’image fidèle de la
situation économique d’une entreprise, cette mission est confiée à un professionnel appelé
un commissaire aux compte.

 L’audit contractuel :

Pour répondre aux besoins spécifique des client l’Expert-comptable peut à travers l’audit
contractuel procéder à une mission ouverte appelée un audit contractuel, et ce peut être
par :

L’évaluation d’entreprise dans le cadre d’opération de croissance ou de restructuration ;

Améliorer la sécurité et la fiabilité du système d’information ;

L’évaluation des risque spécifiques.

Ici les honoraires du commissaire aux comptes sont définis librement avec son client.

La différence entre le commissaire aux comptes et


l’auditeur
commissaire aux comptes vise à certifier les comptes annuels et reformuler une opinion
objective sur la régularité et la sincérité des comptes.
Au-delà du simple contrôle des comptes, la certification de l’information financière sert à
développer la confiance des partenaires financiers, des clients, mais aussi des fournisseurs.
Dans le cadre de l’audit légal dévolue au commissaire aux comptes, BDO intervient pour :

 Certifier les comptes de l’entreprise


 Attester que les informations financières communiquées par l’entreprise sont conformes à
la réglementation
 Rédiger tout rapport prévu par le code de commerce
 Faire un compte rendu oral et/ou écrit des travaux définis dans la lettre de mission
 Porter à la connaissance des dirigeants et associés (actionnaires) tout fait significatif
susceptible d’avoir un impact sur la société

L’audit se doit ainsi d’être réalisé rigoureusement et dans un cadre éthique afin de :
Prendre en compte les enjeux de l’entité (stratégie, situation financière, etc.)
Connaître toute l’organisation de l’entreprise, avec ses dispositifs de contrôle
Analyser d’une façon pragmatique et structurer les risques de l’entreprise
Communiquer régulièrement avec les interlocuteurs privilégiés de l’entreprise et la gouvernance.

La différence entre l’Audit et inspection


L’audit
L’audit examine les procédés de l’usine ainsi que sa performance sur la base de
standards et directives spécifiques. C’est comme faire une étude : la façon d’aborder
le sujet est neutre. L’objectif est d’identifier le respect et non respect des
spécifications, standards, accords contractuels ou autre.

Un audit est fait pour observer. Il inspecte les équipements et les procédés sur la
base de ceux préalablement définis par écrit. Pour s’assurer que la réalité soit la
continuité avec la « théorie » (procédés écrits) il est habituel d’interroger les
employés.

L’inspection
Une inspection se base généralement sur des questions fermées. Les réponses
peuvent être « oui » ou « non ». Son rôle est d’évaluer en détail un produit ou un lieu
de travail sur la base de critères spécifiques, d’esthétique… Pour cela, l’inspecteur a
besoin d’un plan et d’une liste de points à vérifier (lors d’une inspection formelle
uniquement).

Exemple d’inspection d’usine :


L’inspecteur évalue un immeuble. Cela inclut la vérification des extincteurs, des
sorties de secours…

Les différents types de risque d’audit :

Le Risque d'Audit est une intersection entre trois ensembles ou composantes. Ces
composantes sont définies comme suit :

1. Risque Inhérent (RI) : lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états
financiers (audités) d'une entreprise, ces erreurs étant dues à l'environnement externe de
l'entreprise (cela en supposant que les procédures de contrôle interne ne soient pas
opérationnelles).

2. Risque lié au Contrôle (RLC) : lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états
financiers (audités) d'une entreprise, dues, ces erreurs, à l'environnement interne de
l'entreprise : cela dit ces erreurs seraient dues aux procédures de contrôle interne inefficaces
ou inexistantes.

3. Risque de Non Détection (RND) : lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états
financiers (audités) d'une entreprise, dues à l'incapacité de l'auditeur à les détecter (cela en
supposant que l'environnement externe et l'environnement interne de l'entreprise aient
fonctionné comme il le faut pour empêcher l'insertion d'erreurs dans les états financiers).
Le risque d'audit est alors l'ensemble des erreurs pouvant exister dans les états
financiers et pouvant émaner de ces trois composantes, de l'une ou de l'autre ou des
trois en même temps.

Les trois types d’opinion délivrés par un auditeur :


L’auditeur a le choix d’émettre trois opinions :

 une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de l’institution sont
représentés de façon transparente et fidèle. C'est-à-dire qu’ils ne comportent
aucune anomalie significative.
 une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion qui ne permettent
pas à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve.
 une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont
pas respectées et que les états financiers sont biaisés.

Вам также может понравиться