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L’audit interne
La mission de l’audit interne est d‘accroître et préserver la valeur de
l’organisation en donnant avec objectivité une assurance, des conseils et des
points de vue fondés sur une approche par les risques.
L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par
une approche systématique et méthodique, ses processus de management
des risques, de contrôle, et de gouvernance, et en faisant des propositions
pour renforcer leur efficacité.
Rattaché à la Direction Générale, l’audit interne entretient une relation étroite avec
le Comité d’Audit ou ses comités spécialisés en leur apportant une assurance sur
l’efficacité des systèmes de gestion des risques et de contrôle interne.
L’audit a la particularité d’être exercé en interne comme en externe du point de vue d’une
organisation. Peu de métier présente cette caractéristique. L’audit interne et l’audit
externe sont individualisables puisque leurs champs d’intervention diffèrent. Certes, ils
emploient des techniques similaires, mais celles-ci concernent des objets distincts.
L’audit externe a pour mission de donner une assurance raisonnable sur la qualité des
comptes annuels. Ils rapportent le résultat de ses investigations aux propriétaires de
l’entreprise ainsi qu’au public. Il s’agit pour lui de certifier, ou pas, que le bilan, le compte de
résultat, l’annexe, présentent ensembles une image fidèle, sincère, régulière de la situation
patrimoniale et du résultat de l’entreprise.
L’audit interne, quant à lui, livre également des conclusions sous le prisme d’une
assurance raisonnable. Mais contrairement aux commissaires aux comptes, les résultats de
ses travaux ne sont pas publiés. Les auditeurs internes s’adressent exclusivement aux
mandataires sociaux, plus particulièrement à la présidence de l’organe délibérant. Tout au
plus sont-ils obligés de communiquer leurs rapports à une autorité de contrôle, comme c’est
le cas dans le secteur bancaire avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution
(ACPR). Mais au-delà des modalités de communication, l’audit interne se différencie du
commissariat aux comptes par le fait d’intervenir sur l’ensemble des activités et des métiers
de l’organisation, avec pour objectif de s’assurer de la conformité des opérations réalisées et
de la qualité des dispositifs de maîtrise des risques. Toutes les fonctions de l’entreprise sont
ainsi concernées par les interventions de l’audit interne, aucune n’est censée s’y
soustraire…
L’audit contractuel :
Pour répondre aux besoins spécifique des client l’Expert-comptable peut à travers l’audit
contractuel procéder à une mission ouverte appelée un audit contractuel, et ce peut être
par :
Ici les honoraires du commissaire aux comptes sont définis librement avec son client.
L’audit se doit ainsi d’être réalisé rigoureusement et dans un cadre éthique afin de :
Prendre en compte les enjeux de l’entité (stratégie, situation financière, etc.)
Connaître toute l’organisation de l’entreprise, avec ses dispositifs de contrôle
Analyser d’une façon pragmatique et structurer les risques de l’entreprise
Communiquer régulièrement avec les interlocuteurs privilégiés de l’entreprise et la gouvernance.
Un audit est fait pour observer. Il inspecte les équipements et les procédés sur la
base de ceux préalablement définis par écrit. Pour s’assurer que la réalité soit la
continuité avec la « théorie » (procédés écrits) il est habituel d’interroger les
employés.
L’inspection
Une inspection se base généralement sur des questions fermées. Les réponses
peuvent être « oui » ou « non ». Son rôle est d’évaluer en détail un produit ou un lieu
de travail sur la base de critères spécifiques, d’esthétique… Pour cela, l’inspecteur a
besoin d’un plan et d’une liste de points à vérifier (lors d’une inspection formelle
uniquement).
Le Risque d'Audit est une intersection entre trois ensembles ou composantes. Ces
composantes sont définies comme suit :
1. Risque Inhérent (RI) : lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états
financiers (audités) d'une entreprise, ces erreurs étant dues à l'environnement externe de
l'entreprise (cela en supposant que les procédures de contrôle interne ne soient pas
opérationnelles).
2. Risque lié au Contrôle (RLC) : lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états
financiers (audités) d'une entreprise, dues, ces erreurs, à l'environnement interne de
l'entreprise : cela dit ces erreurs seraient dues aux procédures de contrôle interne inefficaces
ou inexistantes.
3. Risque de Non Détection (RND) : lié à l'existence d'erreurs significatives dans les états
financiers (audités) d'une entreprise, dues à l'incapacité de l'auditeur à les détecter (cela en
supposant que l'environnement externe et l'environnement interne de l'entreprise aient
fonctionné comme il le faut pour empêcher l'insertion d'erreurs dans les états financiers).
Le risque d'audit est alors l'ensemble des erreurs pouvant exister dans les états
financiers et pouvant émaner de ces trois composantes, de l'une ou de l'autre ou des
trois en même temps.
une opinion sans réserve : stipule que les états financiers de l’institution sont
représentés de façon transparente et fidèle. C'est-à-dire qu’ils ne comportent
aucune anomalie significative.
une opinion avec réserve : reflète des problèmes de gestion qui ne permettent
pas à l’auditeur d’exprimer une opinion sans réserve.
une opinion défavorable : est émise lorsque les normes comptables ne sont
pas respectées et que les états financiers sont biaisés.