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Bulletins et Mémoires de la

Société d'anthropologie de Paris

Ossements de trois sépultures vendéennes


Étienne Patte

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Patte Étienne. Ossements de trois sépultures vendéennes. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris,
XIII° Série. Tome 10 fascicule 2, 1983. pp. 229-241;

doi : https://doi.org/10.3406/bmsap.1983.3897

https://www.persee.fr/doc/bmsap_0037-8984_1983_num_10_2_3897

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Résumé
Etude des ossements de trois dolmens du Sud-Est de la Vendée. Ceux du dolmen des Cous à
Bazoges-en-Pareds apportent quelques données sur l'âge du monument qui, au cours des dernières
années, avait tendance à être corrigé. Les dolmens de Thiré et de Saint-Germain-de-Pringay ont
donné, tous deux, une perle très particulière, en forme de tortue, ce qui les relie aux sépultures de la
région de Thouars et, bien au-delà, à celles de la Narbonnaise et même du Portugal et de la
Sardaigne. Riquet et Pautreau admettent la persistance d'une population foncièrement
méditerranéenne légèrement archaïque, près de l'Océan, ce qui tend à se confirmer à Bazoges et
paraît se retrouver à Thiré avec un matériel d'un Néolithique certainement évolué. Troubles
pathologiques peu graves. Problème posé par une phalange du pied.

Abstract
Study of the bones in three chambered tombs in south-eastern Vendée. Those found in the tomb of
Les Cous à Bazoges-en-Pareds provide some information concerning the age of the monument which,
in the course of recent years, has been subject to correction. The chambered tombs of Thiré and of
Saint-Germain-de-Pringay have each yielded a very special tortoise-shaped pearl, which connects
them with the sepultures of the region of Thouars and, much further away, with those of Narbonnaise
and even with those of Portugal and Sardinia. Riquet and Pautreau admit the continuance of a
fundamentally mediterranean population slightly archaic, near the Ocean ; this tends to be confirmed at
Bazoges, and also at Thiré with its definitely advanced Neolithic material. Mild pathological troubles.
Problem presented a toe phalanx.
Bull, et Mém. de la Soc. d'Anthrop. de Paris, t. 10, série XIII, 1983, p. 229-241.

OSSEMENTS DE TROIS SEPULTURES VENDEENNES

par E. Patte (*)

Résumé. — Etude des ossements de trois dolmens du Sud-Est de la Vendée. Ceux du


dolmen des Cous à Bazoges-en-Pareds apportent quelques données sur l'âge du monument
qui, au cours des dernières années, avait tendance à être corrigé. Les dolmens de Thiré et
de Saint-Germain-de-Pringay ont donné, tous deux, une perle très particulière, en forme de
tortue, ce qui les relie aux sépultures de la région de Thouars et, bien au-delà, à celles de
la Narbonnaise et même du Portugal et de la Sardaigne. Riquet et Pautreau admettent la
persistance d'une population foncièrement méditerranéenne légèrement archaïque, près de
l'Océan, ce qui tend à se confirmer à Bazoges et paraît se retrouver à Thiré avec un
matériel d'un Néolithique certainement évolué. Troubles pathologiques peu graves. Problème
posé par une phalange du pied.
Mots-clés : Dolmen, Vendée, phalange, maladie de Baastrup.

BONES OF THREE BURIALS OF VENDEE


Summary. — Study of the bones in three chambered tombs in south-eastern Vendée.
Those found in the tomb of Les Cous à Bazoges-en-Pareds provide some information
concerning the age of the monument which, in the course of recent years, has been subject
to correction. The chambered tombs of Thiré and of Saint-Germain-de-Pringay have each
yielded a very special tortoise-shaped pearl, which connects them with the sepultures of
the region of Thouars and, much further away, with those of Narbonnaise and even
with those of Portugal and Sardinia. Riquet and Pautreau admit the continuance of a
fundamentally mediterranean population slightly archaic, near the Ocean ; this tends to
be confirmed at Bazoges, and also at Thiré with its definitely advanced Neolithic material.
Mild pathological troubles. Problem presented by a toe phalanx.
Key-words : Chambered tombs, Vendée, phalange disease of Baastrup.

I. — SEPULTURE DES COUS


A BAZOGES-EN-PAREDS (VENDEE)

Burnez a considéré la sépulture des Cous comme le stade le plus ancien


des mégalithes régionaux ; il ne pouvait se baser que sur un mobilier des plus
pauvres. Les fouilles récentes de Joussaume ont permis de recueillir de nouveaux
pots et de donner une date 2.730 ±130 C14. Mais le type des Cous se retrouve
à Bougon (Deux-Sèvres) où il est daté de 3.850. Le type dominant est un
vase globuleux à col concave, qui subsiste dans le Chasséen local à vases-
supports (Joussaume, 1978, p. 592). L'Helgouach (1979, p. 191) le compare
plus au Chasséen qu'à la céramique du type Carn, plus ancien ; d'autre part,
il le retrouve dans le cairn du monument transepte des Mousseaux, près Pornic,
ce qui le situe entre 3.700 et 3.200, dates se plaçant entre les deux premières
citées.

(*) Faculté des Sciences, 27, rue des Carmes, 86000 Poitiers.
230 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

A noter aussi qu'un vase du type des Cous a été trouvé associé à un
du Chasséen septentrional classique dans le tumulus de Sainte-Saline (fouilles
Germond, Deux-Sèvres). Riquet (1967, p. 228) s'étonne de la présence d'un
mobilier relativement évolué type Chassey, dans un ossuaire collectif réputé
plus tardif ; il faisait la même remarque au sujet de Fontenay-le-Marmion.
Tout cela conduit à penser que la date du tumulus des Cous est encore
incertaine.
Les fouilles Joussaume ont donné de nouveaux ossements. D'après Marcel
Baudouin (1915), le premier fouilleur, on ne connaissait que les crânes XVIII,
d'indice crânien 72,2 ; XXII, d'indice 70,2 ; " du couloir ", d'indice 74,7 ;
trois autres fragments indiquaient de même des dolichocrânes. Enfin, Rouillon
(1923) a publié les photographies d'un XVII, d'un XXIII et de celui du couloir.
Avec de nombreux débris (г), les nouvelles fouilles ont donné une calotte
crânienne fort incomplète ; ce crâne, de contour ovoïde, est d'indice crânien 66,
d'après les diamètres estimés à 185 et 125 mm ; il frappe par la forte dépression
transversale en avant de l'emplacement de l'écaillé occipitale, il s'agit d'un
véritable chignon ; le crâne est bas. Le fort chignon rappelle celui de San Quirze de
Gallinert (prov. de Barcelone) décrit par Fusté (1952) et donné par Riquet
comme exemple de crâne à caractères " négroïdes ". Sans attacher trop
d'importance à ce titre, il faut le rapprocher de la qualification donnée par Dastugue
aux danubiens de Fontenay-le-Marmion (1973-1974). Il n'y a pas de
contradiction avec l'attribution, par Baudouin, des gens des Cous, à la race
dolichocéphale de petite taille des dolmens (Rouillon, 1923, p. 257 ; Baudouin, 1927,
p. 322). Il y a accord avec Riquet (1967, p. 331) et Pautreau (1979, p. 120)
pour admettre la persistance d'une population foncièrement méditerranéenne
légèrement archaïque près de l'Océan.
D'une mandibule de vieillard édenté, il ne reste que le menton et le côté
droit du corps (fig. 1) ; celle-ci, au niveau de réduction maximum, mesure 7,7 mm
de haut et 11,1 mm de large; son rebord interne est tranchant. Le trou men-
tonnier s'ouvre presque à la surface supérieure ; très agrandi, il mesure 4,2 x
5,7 mm. L'alvéole de Г12 (?) n'a plus que 3 mm de profondeur. A un niveau

Fig. 1. — Mandibule sénile (radiographie).

(1) 4 rochers gauches, 7 droits dont celui d'un jeune, 5 de côté indéterminé, 1 fragment
de maxillaire droit, 1 hémimandibule gauche, etc.. Dents isolées : lil, Ci, 2 Pi 1, 2 M ; dents
récoltées avec le crâne : Ci lactéale, Csg, Ms2dr, chicot.
E. PATTE. OSSEMENTS DE TROIS SEPULTURES VENDEENNES 231

intermédiaire entre trou mentonnier et alvéole, le bourrelet basai se termine en


faisant saillie ; au-delà, s'étend le bord inférieur du menton, inséparable du
tubercule ; puis la topographie est anormale sauf du côté lingual où l'on peut
reconnaître une apophyse géni supérieure nettement dédoublée et une apophyse
inférieure. Du côté vestibulaire, au bord de la fracture irrégulière, un tubercule
osseux pend comme une stalactite ; plus haut, des stries horizontales rappellent,
par leur allure, les indentations d'une suture crânienne. Le relief en stalactite ne
peut être qu'une exostose due à la grande fertilité du périoste et à son activité au
voisinage de la fracture ; il forme comme le symétrique du tubercule du côté droit.
Il est remarquable que la cassure qui a sectionné la mandibule est très limitée
(7,5 mm de haut). Les fractures de mandibules sont très rares en France, du
Néolithique à la fin de l'âge du Fer ; il n'en est signalé que deux ou trois cas
dans le Traité de Brothwell et Sandison.
Vertèbres : A noter au milieu de nombreux restes, ceux de jeunes : 3 corps
de vertèbres d'enfants, 1 arc d'atlas, 1 apophyse odontoïde d'axis, 1 corps sans
disques, 3 arcs neuraux non soudés indiquant un âge de 2 à 4 ans, 3 premières
vertèbres coccygiennes dont une soudée à une deuxième.
Omoplates : 2 gauches dont une forte et 1 droite d'adultes. La cavité
glénoïde d'une gauche mesure 21x14 mm, indiquant un enfant de peut-être
8 ans ; une autre mesurant 27 x x, indique 13 ans environ.
Clavicules : 4 extrémités acromiales gauches et 1 droite ; 1 extrémité
sternale gauche, non épiphysée indique un âge de moins de 20 ans. Une
clavicule d'enfant d'à peu près 2 ans a presque exactement 60 mm de long.
Humérus : Extrémités inférieures : 1 gauche et 5 droites dont une très
forte, large de plus de 60 mm. Une tête non soudée de gauche et d'un adulte
de moins de 25-26 ans.
3 sur 3 n'ont pas de perforation oléocrânienne ; celle- ci, signalée comme
absente aux Cous par Baudouin (1915, p. 77), a été reconnue rare, 2 % par
Rouillon (1923, p. 35).
Radius : 2 extrémités inférieures gauches et 1 droite. 3 gauches larges
de 20, 28 et 35 mm indiquent des enfants d'environ 4, 9 et 12 ans. La
longueur évaluée à 100 mm d'une moitié de droit (?) indique aussi 4 ans ;
une autre de droite, évaluée à 165 mm, indiquerait une dizaine d'années. Enfin,
une cupule non soudée, un sujet de moins de 15-18 ans.
Ulna : 4 extrémités supérieures gauches et 1 droite ; 1 inférieure gauche
et 1 droite ; 1 extrémité supérieure droite est celle d'un enfant.
Carpe : Pisiforme : 1. — Lunaires : 3 g., 6 dr. — Scaphoïdes :7g..
6 dr. — Crochus : 9 g., 5 dr. — Capitatum : 3 g., 2 dr. — Trapèzes : 1 g., 1 dr.
Métacarpiens : 1 : 1 dr. — II : 1 g., 3 ou 5 dr. dont 1 jeune . — III :
1 g., 2 dr. — IV : 1 g. dont l'extrémité proximale est altérée par de minimes
excroissances. — V : 1 g. En outre, 7 indéterminables dont 1 jeune à épi-
physe non soudée.
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Phalanges: Phalanges vraies: 21 d'adultes et 1 de jeune. Phalangines : 34.


Phalangettes : 30. En outre, 41 non classables. Une phalangette non épiphysée
indique un sujet de moins de 18-20 ans.

Anomalies des phalanges : Une phalange ou phalangine est très déformée ;


son articulation proximale est remplacée par une surface irrégulière avec
excroissances désordonnées ; l'une d'elles saillit latéralement ; une autre s'est,
au même niveau, développée sur la face dorsale ; enfin l'articulation distale
semble s'être soudée à un rudiment de phalangine ou phalangette.

Sur une autre phalangette, une concavité s'étend sur la face palmaire à
partir de la limite virtuelle entre celle-ci et la surface articulaire, donc sur
l'emplacement de l'insertion du Fléchisseur commun ; un bourrelet la limite
distalement. Ce défaut s'étend sur la moitié de la longueur. Sur une autre,
le défaut ne s'étend que sur le sixième.
Sur une troisième qui peut être du pied, le défaut est réduit.
Bassin : Débris dont un fragment d'ischion et une épine iliaque antéro-
inférieure.
Fémur : 4 diaphyses dont 1 droite ; une extrémité inférieure de taille
moyenne. Deux têtes indiquent par leur diamètre peut-être un enfant de 11 ans
environ et un adulte de moins de 17-19 ans.
Rotules: 9 gauches dont 2 à échancrure latérale. 9 droites dont 1 à
échancrure et 1 à articulation tripartite.

Tibias : De gauche, 1 diaphyse et 1 extrémité supérieure. De droite,


2 diaphyses et 1 extrémité inférieure. Un gauche est mésocnémique (indice
66,7).
Une épiphyse inférieure et une supérieure (plateau) indiquent un sujet
de moins de 16-18 ans et un adulte de moins de 18-20 ans.

Fibula (Péronés) : de gauche : 2 extrémités inférieures et 2 malléoles ;


de droite : 5 malléoles. Les fragments cannelés sont une minorité, fait déjà
noté par Baudouin (1915, p. 77).

Tarse : Talus : 7 g., 2 dr. — Calcanéum :1g. — Cuboïdes : 4 g., 8 dr. —


Naviculaires : 5 g., 4 dr., 5 inclassables. — Cunéiformes 1 : 2 g., 3 dr. — II :
8 ou 9 g., 3 ou 4 dr. — III : 4 g., 6 dr.
Métatarsiens : 1 : 2 g., 3 dr. — II : 1 g., 1 dr. — III : 3 g., 2 dr. —
IV : 5 g., 2 dr. — V : 1 g., 3 inclassables.

Sésamoïdes : 1.

Phalanges : 53 phalanges vraies dont 1 du doigt I et 3 anormales ;


2 phalanges ou phalangines 9 phalangines dont 1 à excroissances ; 9
phalangettes dont 2 du doigt 1.
E. PATTE. — OSSEMENTS DE TROIS SÉPULTURES VENDÉENNES 233

Anomalies des phalanges : Une des phalanges, malheureusement altérée,


présente quelques irrégularités de la surface tant de la diaphyse que des
deux articulations.
L'extrémité distale, particulièrement large, d'une autre, montre de très
légères boursouflures.
Sur une troisième, nettement asymétrique, la moitié de la surface
articulaire distale est remplacée par 4 saillies mousses débordant sur le côté ;
de plus, une minime caverne hémisphérique la borde sur la face plantaire.
Restes d'animaux : Parmi eux se trouvait un fragment de crâne de chien
domestique.

II. — DOLMEN DE PIERRE-FOLLE A THIRÉ

Le dolmen de Pierre-Folle est de type angevin ; il a été fouillé en 1968


par Chaigneau et Joussaume. Le mobilier comprenait, associés à du Vienne-
Charente, de nombreux tessons de vases campaniformes nus ou à décor cordé,
pointillé, impressionné ou au peigne, un vase S.O.M., des perles d'ambre,
de " callaïs ", des perles en os en forme de tortue à perforations en V, des
objets en feuille d'or, une alêne de cuivre. Plusieurs de ces objets font songer
à d'autres sépultures de Vendée et du Thouarsais. Le dolmen renfermait au
moins 17 adultes et 7 enfants.
Les fouilles ont donné de nombreux débris de crânes ne permettant
aucune reconstitution ; ainsi n'ont été retrouvés que 2 frontaux, 5 endinions,
1 inion, etc.. Ont été dénombrés 7 maxillaires dont 1 ou 2 d'enfants, 17
mandibules d'adultes avec leur menton plus ou moins complet, 7 d'enfants dont
3 mentons. Sur 1, ou probablement 2, le bord inférieur de la région
mentonnière fait saillie à la façon d'une visière de casquette. Sur une mandibule, un
fossé net, de contour sub-rectangulaire s'étend au-dessus du bourrelet inférieur,
depuis le triangle mentonnier vers le trou mandibulaire, détail que j'ai décrit
pour une mandibule magdalénienne de Lussac-les-Châteaux.
Un frontal presque intact permet de mesurer le diamètre frontal minimum :
104 mm ; sa forme indique un crâne large, vraisemblablement brachycéphale.
Un prognathisme sous-nasal est, chez un adulte, associé à une fosse
canine extrêmement accusée et à une fosse prénasale nette à gauche seulement ;
ce caractère, présent, d'après Le Double, chez 40 % des Pascuans, ne manque
pas chez les Européens, 7 % des Tourangeaux. Dastugue a insisté sur sa
particulière fréquence chez les néolithiques de Fontenay-le-Marmion et les
danubiens ; je l'ai noté chez le danubien de Menneville.
Dents. Sur une Pslg, une carie s'est développée à la faveur d'une
ébréchure, seul cas de carie sur 37 dents permanentes. Sur une Ms2g et
une cig (lactéale) se voit une lésion prénatale, ses rides accusent un trouble lors
de sa croissance.
234 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOGIE DE PARIS

Vertèbres. Leur nombre est loin de correspondre à celui des sujets


représentés ; les différents étages sont inégalement représentés.
De l'atlas restent 6 moitiés gauches, 5 droites, ainsi qu'une gauche et un
atlas d'enfants.
Il y a 6 axis, 20 cervicales et des arcs, 4 sont pathologiques. La plus
forte, ayant 67 mm de diamètre maximum, a son corps écrasé en diabolo, ses
surfaces articulaires inférieures et supérieures un peu caverneuses et couvertes
d'aspérités ; les arcs sont indemnes à gauche, mais la facette articulaire
supérieure droite s'est étalée, bordée d'ostéophytes ; la surface primitivement concave
est devenue, en majorité, convexe, est polie, usée laissant voir le tissu ; l'arthrose
est typique. Un deuxième cas d'arthrose se voit, au contraire, sur une vertèbre
très grêle ; sa facette articulaire inférieure gauche est restée très concave en
grande partie ; les ostéophytes se sont développés sur la face supérieure à son
niveau et sur le bord gauche de l'apophyse épineuse (l'arc droit manque). Des
ostéophytes existent sur deux autres cervicales : sur les côtés de l'apophyse
épineuse de l'une, sur le bord du corps et du pédicule du côté droit de l'autre.
Il y a les restes de 33 thoraciques au moins. Il y a 23 lombaires ou
thoraciques dont 1 de jeune et 2 en diabolo. Parmi les lombaires
caractérisées, il y a 2 jeunes et 4 en diabolo. Une première vertèbre coccygienne non
encore soudée.
Sur l'apophyse épineuse d'un arc isolé, se voit une surface articulaire
anormale, plane, ovale, de 12 x 7,5 mm, aboutissant à 9 mm du bord
supérieur de la lame vertébrale ; c'est dû soit à un tassement du corps vertébral,
soit à une déviation du rachis, entraînant un contact entre les apophyses
épineuses. Cette arthrodie, associée à un lumbago, est le signe de la maladie
de Baastrup.
Côtes et sternum. Cinq premières côtes au moins et celles de 2 enfants
de même âge ; 2 côtes à ostéophytes. Un débris de sternum.
Omoplates. Représentées représentées par des cavités glénoïdes (6 g. et
6 dr.), des apophyses coracoïdes (3 g. et 6 dr.), des acromions (3 g. et 1 dr.).
Une droite est remarquable : sa cavité glénoïde est fortement concave
(3 mm de profondeur), tandis que le bord axillaire est très accidenté sur une
longueur de 26 mm ; 2 fortes crêtes saillantes sont séparées par un sillon,
elles vont se fondre dans les reliefs bordant la cavité. Ces reliefs sont à
rapprocher du fait que la longue portion du triceps se fait par 2 feuillets
tendineux.
Clavicules. Aucune n'est entière. En les complétant par la pensée, deux
gauches et deux droites auraient eu 120 et 135 mm respectivement. Il y a
14 ou 15 extrémités distales dont 2 d'enfants à gauche, 11 dont 1 d'enfant
à droite.
Une clavicule droite est d'une force remarquable ; il en reste un tronçon
de 89 mm ; la longueur totale est estimée à 120 mm, le contour minimum est
de 49 mm. Une clavicule moderne de 133 mm n'a que 33 mm de contour ;
Ë. PATTE. OSSEMENTS DÉ TROIS SÉPULTURES VENDÉENNES 235

une de Thiré, 35. D'après la radiographie, le cortical est d'épaisseur normale ;


aucune maladie n'est à invoquer.
Humérus. Ne sont guère dénombrable que les extrémités inférieures :
18 gauohes dont 2 jeunes, 12 droites dont 1 jeune. Sur 11 cavités olécrâniennes
étudiables,2 sont perforées à gauche ; sur 4, il n'y en a pas à droite.
Aucun os n'est complet ; 2 gauches pouvaient avoir environ 320 mm de
long (avec contour minimum de 63 et 68 au-dessous du V deltoïdien ; 1 droit,
352 mm (contour 70). Les tables de Manouvrier donnent des statures de
respectivement 1,62 et 1,73. Pour 8 autres, les estimations s'échelonnent de 282
à 300 environ.
Radius. Outre 4 extrémités inférieures, il y a 11 ou 13 extrémités
supérieures gauches et 6 droites dont une, non épiphysée, de jeune. Un radius
pouvait avoir 225 mm de long ; un autre, 250, d'où découlent des statures de
respectivement 1,59 et 1,68 environ. Les tailles extrêmes auraient été de
1,50 (?) à 1,70.
Il y a de faibles ostéophytes autour d'une articulation inférieure gauche.
Ulna. Il reste 11 parties supérieures gauches et 11 droites. Un gauche a,
à 2 mm près, une longueur maximale de 260 mm, indiquant une stature de
1,65 environ. Les longueurs semblent aller de 223 à 273, ce qui indiquerait
des statures de 1,50 à 1,70.
Carpe. Pisif ormes : 5. — Triquetrum : 2 dr. — Lunaires : 6 g., 7 dr. —
Scaphoïdes : 6 g., 8 dr. — Crochus : 6 g., 4 dr. — Capitatum : 10 g., 8 dr.
— Trapézoïdes : 2 g., 2 dr. — Trapèzes : 2 g., 5 dr. Un crochu droit
présente des exostoses.
Métacarpiens. 1 : 8 g., 5 dr. — II : 9 g., 10 dr. — III: 11 g., 9 dr. —
IV : 9 g., 8 dr. — V : 7 g., 5 dr. Il y en a 6 de jeunes dont 1 métacarpien I.
Phalanges. 83 phalanges vraies, 104 phalangines, 61 phalangettes. En
outre, 91 fragments. Enfin, restes de 18 jeunes.
Bassin. D'après les acetabulum, il y a les débris de 3 gauches et 5 droits.
Fémurs. De gauche, 10 diaphyses et 1 tête ; de droite, 9 ou 10 diaphyses
et 2 têtes. On ne peut guère calculer que les indices pilastriques qui varient
de 98 à 128 chez 8 gauches, de 104 à 117,5 chez 6 droits, et les indices
de platymérie : 74 chez 1 gauche, 66 à 71 chez 3 droits.
Une extrémité inférieure droite est remarquable, l'angle condylo-diaphysaire
y est de 75°, ce qui est presque un cas extrême. Vallois (1919) donne pour
cet angle des valeurs de 73° à 86°. Le condyle latéral est moins long que
l'interne, ce qui est l'inverse du normal ; suivant la règle, la surface couverte
par le cartilage est cernée par un ourlet ; celui-ci est plus large et saillant
sur le condyle latéral.
Rotules. 30 morceaux dont 10 gauches et 15 droites'. Sur 5 gauches et
2 droites, l'empreinte du condyle interne est nette.
236 Société d'anth&oêoLogïè Ье IpariS

Une rotule droite est fêlée ; une faille d'à peine 1 mm de rejet est nette sur
la facette articulaire latérale, elle se poursuit en s'amenuisant sur la face
antérieure, mais elle ne paraît pas se poursuivre profondément dans le tissu
spongieux, visible grâce à une cassure. La moitié inférieure de l'os est portée
en avant. Par contre, le bord inférieur de la facette mésiale n'est pas mousse,
il forme un rebord récurrent, saillant en arrière.
Tibias. De gauche, 4 tronçons de diaphyses, 2 malléoles, 3 plateaux dont
un de la taille d'un adulte mais non soudé. De droite, 5 diaphyses, 3 malléoles,
2 plateaux de jeunes.
A gauche, 2 sont à la limite entre eury- et mésocnémie (indices 70 et
voisin) et 1 mésocnémique (indice < 66,4). A droite, 1 mésocnémique (ind.
64,5) et 1 platy cnémique (ind. 60,5). Les autres ont des indices inférieurs
à 72 ou 73.
Sur la face externe d'un gauche, une saillie mousse, de 1 mm, est large
de 5 mm et allongée dans le sens de l'os sur 1 1 mm. Sur la crête antérieure
d'un droit, une saillie rugueuse, de 3 mm, large de 5, s'allonge sur 21 mm ;
elle se prolonge sur la face externe sous forme d'une amande de 18 x 27 environ.
De tels reliefs peuvent être dus à une agression quelle qu'elle soit ; la
plus simple peut être un traumatisme, avec plaie chronique dans le second cas.
Fibula. Très nombreux débris. De gauche : 1 sommet, 5 extrémités
inférieures dont 4 malléoles ; de droite, 1 sommet, 6 extrémités inférieures dont
2 malléoles. Les tronçons de diaphyses correspondent à, au moins, 13 fibula.
Les malléoles sont très larges, les largeurs sagittales atteignant 29 mm.
Un droit est anormal : la fossette pour l'insertion du ligament talo-
fibulaire est profonde, raboteuse, limitée extérieurement par une crête très
développée en largeur (5 mm) et concave, d'où formation d'une gouttière très
large et profonde pour le tendon des Péroniers latéraux ; celle-ci est séparée
de la surface externe de la malléole par une arête aiguë, presque tranchante.
Cela est attribuable à des entorses à répétition.
Tarse. Astragales : 10 g. et 19 dr. — Calcanéums : 10 g. et 14 dr. —
Cuboïdes : 11 g. et 10 dr. — Naviculaires : 11 g.et 12 dr. — Cunéiformes I:
6 g. et 2 dr. — II : 8 dont 3 g. et 4 dr. — III 3 g. et 3 dr.
Métatarsiens. 1 : 9 g., 8 dr. — II: 10 ou 11 g., 9 dr. — III: 12 g.,
7 dr. — IV : 6 g., 4 dr. — V : 13 g., 9 dr.
Un métatarsien II gauche a souffert d'arthrose : la moitié latérale de la
tête est très usée obliquement et polie tandis que 2 volumineux ostéophytes
bordent l'articulation au-dessous et du côté interne.
Un autre cas d'arthrose est possible sur un droit IV, l'arête entre les
facettes pour le cuboïde et le métatarsien IV paraît usée et polie.
Sur un droit (probablement II d'après la présence d'une facette supposée
pour le Cunéiforme III) existe une petite saillie au milieu de la diaphyse ; de
plus, une production osseuse exubérante occupe et déborde l'emplacement de
la facette pour le métatarsien III.
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Phalanges. En plus de 14 débris : 27 phalanges vraies du doigt I et


9 d'enfants ; 75 de doigts II à V, 10 phalangines, 14 phalangettes du doigt I
et 2 de II à V.
Une phalange du pied est remarquable par son effilement et sa rapide
incurvation près de l'extrémité distale (fig. 2). Longue de 37 mm, elle mesure,
au milieu, 5,9 de large, 5,1 d'épaisseur; à son extrémité proximale, 12x9,6;
à l'extrémité distale, 8,7 x 5,2 ; celle-ci a un relief exubérant, formé de 6 saillies
principales, avec de minuscules dans les espaces les séparant ; cette
extrémité pourrait passer pour celle d'une phalangette, alors que la surface articulaire
proximale est bien celle, à concavité simple, d'une phalange vraie. La section
au milieu n'est pas régulièrement arrondie mais en toit. Les proportions font
penser à l'arachnodactylie (dolichosténomélie ou maladie de Marfan) ; mais
cela n'expliquerait pas le relief distal. La radiographie indique une corticale
d'épaisseur normale. Faut-il songer à une réduction du nombre des phalanges ?
Phalanges normales : l'extrémité distale d'une phalange de la main est
asymétrique ; en arrière de l'articulation, se voient deux productions creuses,
l'une de 5 x 6 mm environ à son contact ; l'autre, de 2 x 2 à 1 mm plus loin.
Quatre phalanges du pied montrent des exostoses comparables :
— Cas I : Excroissance à 5 têtes d'un côté de l'articulation distale ; une
autre à 3 têtes, de l'autre côté.
— Cas II : Exostose de 3,5 x 3,5 saillant de côté à 2 mm de l'articulation
proximale.
— Cas III : Exostoses, l'une de 2 x 2 mm sur le côté à 3 mm de
l'articulation distale, l'autre, moins saillante au même niveau, mais sur la face
antiplantaire.
— Cas IV : Petites saillies disséminées sur la moitié distale de la diaphyse.
Sur une phalange du pied, dont l'extrémité distale est altérée, une moitié
seulement de l'articulation proximale est normale ; à l'emplacement de l'autre
moitié et au-delà, saillit de 7 mm un appendice en crochet aplati de 3,5 x 8,3 mm ;
de plus, sur la face plantaire, un trou de 1 x 1 mm pénètre dans la diaphyse.

Fig. 2. — Phalange.
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III. — DOLMEN DE L'AMADON A SAINT-GERMAIN-DE-PRINGAY

Ruiné, le petit dolmen simple de l'Amadon a livré comme souvent un


matériel tardif, tesson de campaniforme, perle en forme de tortue, ce qui le
relie à ceux du Thouarsais.

Les fouilles ont donné quatre calottes crâniennes plus ou moins complètes.
— Crâne I. Ovoïdes cuneatus suivant la nomenclature de Sergi ; il est
le plus gracile, à parois très peu épaisses, sans saillie à la glabelle, ce qui
tient à l'âge et au sexe. Ses diamètres 135 et 180 donnent un indice crânien
de 75, limite entre dolicho- et mésocrâne. Le diamètre frontal minimum 89
donne un indice frontal de 66.
— Crâne IL Ovoïdes cuneatus ; masculin ; légère dépression post-coronale.
Diamètres 145 et 187 ; indice 77,5 donc mésocrâne. Diamètre frontal minimum
106, d'où indice 71.
— Crâne III. Ellipsoïdes, contour entre embolicus et cuneatus. Diamètres
121 et 180 + £, d'où indice 66, hyperdolichocrâne.
— Crâne IV. Ovoïdes cuneatus ; front droit ,bosse frontale accusée,
métopique. Diamètres 125 et 192 ; indice 65, hyperdolichocrâne. Diamètre
frontal minimum évalué à 100, d'où indice voisin de 80.

Le crâne IV est celui possédant le relief le plus accusé, mais l'ensemble


des quatre a un aspect homogène. On aimerait rapprocher ces hommes d'un
des types raciaux conventionnels connus du Néolithique européen. Après
analyse de ceux-ci, Riquet a ramené leur classification à un schéma ternaire. Les
forts diamètres crâniens et frontaux permettraient de classer les quatre crânes
à côté de ceux des Baumes-Chaudes s'ils étaient accompagnés d'un chignon. Sauf
sur le crâne IV, nous ne retrouvons que le front moins étroit des Ibéro-insulaires.
Il faut reconnaître sagement avec Riquet que les trois types principaux ont
coexisté longtemps, en particulier deux d'entre eux aux Baumes-Chaudes, formant
une population méditerranéenne typique, antérieure, en beaucoup de régions,
aux Brachycéphales, très différents, appelés eux-mêmes à se métisser.
Vertèbres. 2 axis, dont 1 recueilli avec le crâne IV ; 2 autres cervicales.
Des fragments dont 5 corps et 3 arcs. Viennent d'enfants 5 corps dont 2 de
thoraciques, 1 arc.
Un fragment de sacrum.

Sternum. 2 fragments.

Omoplates. 10 fragments dont 4 gauches et 2 droites.


Clavicules. 2 gauches dont une d'un peu moins de 22-25 ans ; 1 ou 2 droites.
Humérus. Les extrémités inférieures, 2 de gauche et 2 de droite, les
extrémités supérieures, 3 extrémités supérieures et 1 diaphyse de droite
indiquent des robusticités faibles ou moyennes.
E. PATTE. OSSEMENTS DE TROIS SÉPULTURES VENDÉENNES 239

Un humérus droit d'adulte de moins de 25 ans a une courbure accusée,


la convexité est antérieure, et non latérale comme chez les frondeurs des
Baléares ; la flèche est de 4,7 mm pour une corde de 138 mm.
Radius. Une extrémité supérieure, une inférieure de gauche. Un fragment
de diaphyse gauche, long de plus de 165 mm peut provenir d'un adulte très
petit et gracile ou d'un enfant. Il en est de même d'un fragment de droite,
non symétrique de celui-ci.
Ulna. De gauche, 4 extrémités supérieures dont 1 sans incisure radiale,
1 diaphyse, 1 extrémité inférieure. De droite, une supérieure et une diaphyse.
Carpe. 1 grand os droit.
Métacarpiens. 5 dont 1 métacarpien IV g, 1 V g et 1 II dr.
Phalanges. 3 phalanges ou phalangines, 4 phalangines, 1 phalangette.
Os coxal. Débris de 4 gauches dont 3 ischions. Sur l'un d'eux, la petite
échancrure sciatique est très étroite, il n'y a que 10 mm entre le sourcil
acétabulaire et la tubérosité ischiatique ; le passage du muscle obturateur interne
est limité par une crête basse partant de cette tubérosité. Sur un autre, existe
une dépression en coup de pouce, de 20 mm de diamètre environ, à l'insertion
du muscle droit antérieur sur la face externe de l'épine iliaque antérieure et
inférieure ; l'autre face de l'os n'est pas affectée.
Fémurs. De gauche, 8 extrémités supérieures et 1 inférieure. — De droite,
4 supérieures, 1 inférieure, 1 os entier. Sont possibles les mesures définies
par Martin-Saller : 1, longueur physiologique maximum. — 6, diamètre antéro-
postérieur au milieu. — 7, d. transverse à ce niveau, d'où l'indice pilastrique.
— 8, contour à ce niveau. — 9, d. transverse à son maximum d'extension
latérale. — 10, d. sagittal à ce niveau, d'où l'indice de platymérie.
Il y a ainsi 1 eurymère à gauche, 1 à droite ; 1 hyperplatymère à gauche,
3 à droite.

Numéro de la mensuration
Femur
1 6 7 Ind. pil. 8 9 10 Ind. de platy.
1 483 28 23 82 82 27 25 92,5
Côté G 2 •■ •• " 29 20 69 ••
3 - 25 24 96 29 21 72.5 ••
1 483 32 27 84,5 95 32 28 87,5
Côté D. 2 360' 25 23 91,5 75 32 20 62,5
3 360' 24 32 92 72 28 19 68
4 " 25 24 96 78 31 21 67,7

Tableau I.

{Erratum : Pour les 3 dernières mesures des fémurs G. 2 et 3, les décaler d'une case
vers la droite).
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Les deux fémurs Gl et Drl ne sont pas du même sujet ; sur le droit, la
tête déborde sur le col (empreinte de Poirier), ce que l'on tient pour indice
d'accroupissement.
De la longueur 483 mm, on calcule une stature de 1,72.
Rotules. 3 dont 1 g. et 1 dr.

Tibias. 2 extrémités inférieures gauches et 1 droite. 1 diaphyse gauche et


1 droite.
2 gauches sont eurycnémiques (indices 70 et 73) ; 1 droit est platycnémique
(indice 60).
Fibula. 2 extrémités inférieures, 1 g. et 1 dr., celle-ci d'âge inférieur
à 18-19 ans.
Talus. 1 gauche et 1 droit, symétriques malgré les différences de longueur
minimum (g. : 45 mm + e ; dr. : 48 mm + e), ces valeurs sont pratiquement les
minimums que j'ai trouvé pour les ensembles néolithiques de Feigneux et
Bellefonds.

Calcanéum. 1 droit ; sa longueur maximum dépasse, au contraire,


largement les moyennes.
Métatarsiens. M 1 : 2 g. — M II : 1 g. + 1 dr. — M IV : 3 g. — M V :
1 g. + 1 dr., plus 1 droit indéterminable.
Phalanges. 3 phalanges vraies, 2 phalangettes.
Cet inventaire montre la pauvreté des éléments post-crâniens qui
appartiennent à au moins 8 adultes et 1 enfant.

BIBLIOGRAPHIE

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