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La tectonique des plaques

1- La tectonique des plaques

La forme des continents suggéra très tôt qu’ils avaient été séparés les uns des autres au
cours des temps géologiques. Plusieurs arguments conduisent à cette théorie, dite de la
dérive des continents. Le premier « moteur » proposé pour expliquer cette théorie fut
l’ouverture des océans. Ainsi, les océans s’ouvrent et séparent les continents. En 1911
Wegener proposa l’hypothèse d’une dérive des continents : Les continents flotteraient
et se déplaceraient comme des radeaux sur ce qu’on appelait à l’époque le SIMA

Arguments morphologiques
Les côtes de l’Europe et de l’Afrique d’une part, de l’Amérique du Nord et du
Sud d’autre part, s’emboîtent aisément. (Le vide disparaît presque totalement
lorsqu’on assemble les talus). Au départ, c’est uniquement sur ces similitudes que
reposait l’hypothèse de Wegener

Arguments géologiques
La chaîne calédonienne d’Europe est continue du Groenland aux Appalaches
calédoniennes. La chaîne hercynienne qui se retrouve en Mauritanie et dans les
Appalaches.
La position de boucliers africains et brésiliens de part et d’autre de l’Atlantique.
La répartition des dépôts glaciaires en Afrique, Amérique du Sud, en Australie
et dans les Indes à la fin du primaire permet de supposer que ces continents formaient
une masse unique.
Répartition de la macrofaune et microfaune et sur des critères
paléogéographiques (glaciations) ont renforcé la conviction d’un continent initial
(pangea)

Arguments stratigraphiques

L’expansion océanique est confirmée par l’étude des sédiments. Dans


l’Atlantique, l’épaisseur des sédiments est presque nulle au niveau des dorsales,
augmente vers les marges continentales pour atteindre 2 000 à 3 000m d’épaisseur. Ces
sédiments sont de plus en plus anciens à mesure que l’on s’éloigne de la crête.

Arguments paléo magnétiques


Les minéraux ferromagnétiques (ex la magnétite Fe3O4des basaltes) possèdent
une propriété « aimantation thermorémanente ». C'est-à-dire que ces min portés à des
températures supérieures au point de Curie (600°) perdent leur aimantation, mais sont
susceptibles, en se refroidissant d’enregistrer et conserver l’aimantation du champ
terrestre au moment de leur mise en place.
La mesure de cette aimantation sur des carottes de sondage, ainsi que leur
orientation permet de connaître la direction du champ magnétique à l’époque de
l’émission de la lave. C’est ainsi qu’on a pu mettre en évidence le déplacement des
pôles et la découverte d’une alternance de périodes de polarité normale et inverse au
cours de l’histoire de la Terre.

2- L’expansion océanique et la théorie des plaques

Une plaque (en anglais plate) est un ensemble rigide constitué par la croûte
(océanique et continentale) et le manteau supérieur sous-jacent jusqu’à
l’asthénosphère. Le terme « plaque » est ainsi synonyme de lithosphère.
La limite entre plaque rigide et asthénosphère plastique se situe vers 60 – 100
Km (correspond généralement à la partie supérieure de la zone de faible vitesse (ZFV).
Hess (1962) émit l’hypothèse dite de l’expansion océanique. Pour Hess, un
courant ascendant issu du manteau injecte dans l’écorce terrestre, au niveau de la ride
médiocéanique, du matériel nouveau qui s’insinue (pénètre) dans la lithosphère, celle-
ci se déplace latéralement à la même vitesse que le manteau. Les continents solidaires
des océans sont également portés sur le dos des courants qui animent l’asthénosphère
comme ils le seraient sur un tapis roulant.

Il faut noter qu’une différence essentielle réside entre la théorie des plaques et la
théorie de Wegener : c’est la solidarité entre le continent et la croûte océanique sous
jacente. Ex l’Afrique est étroitement soudée à la moitié est du fond de l’Atlantique.
Au départ on distinguait 6 plaques principales mobiles et indépendantes les
unes des autres : Afrique, Eurasie, Amérique, Pacifique, Indienne, Antarctique. Par la
suite on a subdivisé ces plaques ex Nazca, Arabique
Ainsi au niveau des dorsales, il y écartement des plaques par émission continue
de magma (basaltes).Il y a expansion des fonds océaniques.
L’existence de nombreux volcans sous marins souvent groupés en essaims ou
alignés a conduit à admettre l’existence de points chauds ou panaches dans le manteau
(Açores, Islande, Hawaii). La plupart des panaches sont situés sur les dorsales.
Les dimensions du globe étant sensiblement constantes, il est évident que si la
largeur de l’océan Atlantique augmente, celle du Pacifique doit diminuer. Or ce dernier
est lui aussi soumis à l’expansion dans sa partie médiane. Il doit donc se résorber
quelque part. C’est ce qui se produit à sa périphérie. Des phénomènes compensateurs
de l’expansion se trouvent :
1- Au niveau des fossés océaniques et des arcs insulaires associés, là en effet, la croûte
océanique formée se résorbe et plonge dans le manteau. Dans le cas du Pacifique, la
croûte océanique s’enfonce obliquement sous les plaques adjacentes. La subduction est
donc une zone de résorption de la croûte océanique qui plonge dans le manteau. La
subduction s’effectue suivant un plan de subduction appelé plan de Benioff qui pénètre
dans l’asthénosphère jusqu’à des profondeurs de 700 Km. C’est au niveau du plan de
Benioff que sont localisés les foyers sismiques profonds.

2- Au niveau du vaste bourrelet alpin qui de Gibraltar aux îles de la Sonde se dresse
entre différents continents ou sous continents : Europe et Asie au Nord, Afrique,
Arabie, Inde au Sud. Il renferme d’importants fragments de croûte océanique, là aussi
on peut placer d’importante résorption de surface : l’ancien océan qui séparait les
masses continentales est complètement fermé. Lorsqu’une partie seulement de la
croûte océanique s’enfonce dans le manteau et que l’autre partie s’accumule sur le
continent, on parle d’obduction.

3- Au niveau de la marge pacifique des continents américains où se dresse la cordillère


des Andes qui renferme également des fragments de croûte océanique.
A partir de ces observations, McKenzie, Isaaks et al ont proposé de diviser la croûte
terrestre en un petit nombre de plaques. Et on appelle plaque un secteur sphérique
indéformable de la lithosphère constitué soit exclusivement de matériel océanique, soit
de croûte océanique et continentale solidaire.
Chaque plaque est limitée :
- par une zone de création de croûte,
- par une zone de résorption (subduction). Une partie de la croûte s’accumule sur
le continent (obduction).
- Par une zone où deux plaques glissent l’une contre l’autre.

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