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Exercices 2014-2015
Les indispensables.
Espaces vectoriels, sous-espaces vectoriels, familles libres et génératrices, dimension.
1. Etudier si les ensembles proposés sont des sous-espaces vectoriels des espaces précisés.
Si oui, en donner une base et la dimension.
• F1 = {(x,y,z) ∈ 3, x + y – z = 0}, et : F2 = {(x,y,z) ∈ 3, x – y + z = 2.x + y + z = 0 }, dans 3.
• G = {(x,y,z,t) ∈ 4, x + 2.y – z – t = x – y + 3.z + 2.t = 0}, dans 4.
• H = {P ∈ 2[X], P(2) = 0}, dans [X].
3. Soit E un K-espace vectoriel, et soit (e1, …, ep) une famille libre de vecteurs de E.
Montrer que si : a ∈ E, a ∉ Vect(e1, …, ep), alors (e1+a, …, ep+a) est libre.
4. Dans , F = {(x,y,z) ∈
3 3
, x – y + z = 2.x + y + z = 0 }, et G = Vect((0,1,-1),(1,1,1)).
6. Dans Mn(K), les sous-espaces vectoriels formés des matrices symétriques et antisymétriques.
Même question avec les fonctions paires et impaires dans F( , ).
10. Soient E un K-espace vectoriel et : f ∈ L(E), nilpotent (c'est-à-dire tel que : ∃ n ∈ *, fn = 0).
Montrer que (IdE − f) est inversible et exprimer son inverse en fonction de f.
11. Soit E un K-ev de dimension finie, et soit : (f,g) ∈ L(E)², tel que : E = Im(f) + Im(g) = ker(f) + ker(g).
En travaillant sur les dimensions, montrer que les sommes précédentes sont directes.
12. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et soit : (f,g) ∈ L(E)2, tel que : f2 + fog = IdE.
Montrer que f et g commutent.
Matrices.
3 2
15. Soit : A = .
1 1
a. Montrer que : A2 – 4.A + I2 = 0.
b. En déduire que A est inversible et donner A-1.
c. Montrer alors que : ∀ k ∈ , Ak ∈ Vect(I2, A).
1 2 2
16. a. Déterminer noyau et image de f dont la matrice dans la base canonique de 3
est : 0 − 1 − 1 .
0 0 0
b. Sont-ils supplémentaires ?
f est-il un projecteur ?
c. Que dire du rang de la matrice, ou du rang de f ?
Quels résultats étaient prévisibles ?
1 2
17. On note : E = M2( ), A = , et u, de E dans E, qui à X fait correspondre X.A.
2 4
Montrer que : u ∈ L(E), trouver son image, son noyau, et sa matrice représentative dans la base
canonique de E.
2 −1 2
18. Soit : A = 5 − 3 3 .
−1 0 − 2
Calculer (A + I3)3, en déduire que A est inversible et préciser A-1.
19. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n, et soit : f ∈ L(E), tel que : E = Im(f) ⊕ ker(f).
A' 0
Montrer qu’il existe une base B de E telle que : mat(f,B) = , matrice par blocs avec : A’ ∈ Glr(K),
0 0
où : r = rg(f).
a. En utilisant : X ∈ Mn,1( ), X ≠ 0, A.X = 0, et i0 tel que : xi0 = max xi , aboutir à une contradiction.
1≤i ≤ n
Trace.
24. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie.
a. Pour : (f,g) ∈ L(E)2, calculer tr(fog – gof).
b. En déduire que dans un espace vectoriel de dimension finie, il n’existe pas de couple (f,g)
d’endomorphismes de E tel que : fog – gof = idE.
Calcul de déterminants.
1 1 1
27. Montrer que si α, β, γ sont des réels entre 0 et π, de somme π, alors : cos(α ) cos( β ) cos(γ ) = 0 .
α β γ
tan tan tan
2 2 2
0 x y z
x 0 z y
28. Calculer : D = , où : (x,y,z) ∈ , puis déterminer : {(x,y,z) ∈
3 3
, D = 0}.
y z 0 x
z y x 0
Déterminants tridiagonaux.
Déterminant de Vandermonde.
1 x1 L x1n−1 1 x1 L x1n−1
1 x2 L x 2n−1 M M M
32. Pour : (x1, x2,…, xn) ∈ K , on pose : Vn ( x1 ,..., x n ) =
n
, puis : Pn = n−1 .
M M M 1 xn−1 L xn−1
1 xn L x nn−1 1 X L X n−1
a. Montrer que : Pn ∈ Kn-1[X].
b. Que vaut Vn(x1, …, xn) si deux des xi sont égaux entre eux ?
c. Dans le cas où les xi sont distincts 2 à 2, donner une expression factorisée de Pn.
d. En déduire que : ∀(x1,…,xn) ∈ Kn, Vn(x1,…,xn) = (xn – x1)…(xn – xn-1).Vn-1(x1 ,…,xn-1), puis Vn(x1,…,xn).
e. Retrouver, directement à partir de l’expression de Vn(x1,…,xn) la relation de récurrence précédente.
A B
34. Soit : (A,B) ∈ Mn(K)2, et soit M définie par blocs par : M = .
B A
En utilisant des combinaisons de lignes ou de colonnes, montrer que : det( M ) = det( A + B ). det( A − B ) .
Systèmes linéaires.
37. Résoudre les systèmes :
m.x + y + z = 1
x + m. y + z x + y + z = 1
= m
(S1) ,m∈ ; (S2) a.x + b. y + c.z = d , (a,b,c,d) ∈ 4
.
x + y + m.z = 1 a.(a − 1).x + b.(b − 1). y + c.(c − 1).z = d .(d − 1)
x + y + z = m
Les classiques.
Espaces vectoriels, sous-espaces vectoriels, familles libres et génératrices, dimension.
41. Dans : E = F( , ), on note fn la fonction : fn(x) = sin(x+n), et : Fn = Vect(f0, f1, … , fn).
Déterminer, pour tout n, dim(Fn).
42. Déterminer une base et la dimension du sous-espace vectoriel F de F( ]-1,1[, ) engendré par les
fonctions définies par :
1− x 1+ x 1 x
∀ x ∈ ]-1,1[, f 1 ( x) = , f 2 ( x) = , f 3 ( x) = , f 4 ( x) = .
1+ x 1− x 1 − x² 1 − x²
45. Soit : n ∈ *, et ∆ (dérivée discrète), l’application de n[X] dans [X] définie par :
∀ P ∈ n[X], ∆(P) = P(X+1) – P(X).
a. Montrer que ∆ permet de définir un endomorphisme de n[X], que l’on notera ∆n.
b. Montrer que : ∆nn+1 = 0 (c’est-à-dire ∆n est nilpotent d’ordre n+1).
c. En déduire qu’il existe des constantes a0, …, an+1 (que l’on déterminera) telles que :
n +1
∀P∈ n[X], ∑a
k =0
k .P ( X + k ) = 0 .
47. Soit : E = , et soit p, qui à une suite (un) associe la suite (vn) définie par :
v0 = u0, v1 = u1 , ∀ n ∈ , vn+2 = vn+1 + 6.vn.
Montrer que p est un projecteur de E.
Matrices.
53. Soit E un K-ev de dimension 4 et soit f dans L(E), tel que : f² = 0.
Que peut-on dire de rg(f) ?
Montrer que l’on peut trouver une base de E dans laquelle la matrice représentative de f est ‘simple’.
57. Soit : n ∈ *.
n
X
Montrer que : ∀ Q ∈ n[X], ∃! P ∈ n[X], Q = ∑ P (i ) i .
i =0 2
Préciser P pour : n = 3, Q = X3.
Calcul de déterminants.
60. Soit : A ∈ Mn( ), et A’ déduite de A par : ∀ 1 ≤ i,j ≤ n, a’i,j = (-1)i+j.ai,j.
Calculer det(A’) en fonction de det(A).
n
62. Soit A une matrice de Mn( ), telle que de plus : ∀ 1 ≤ i,j ≤ n, ai,j ≥ 0, et : ∀ 1 ≤ i ≤ n, ∑a
j =1
i, j ≤1.
c b L b
1 L 1
a c O M
64. Soient a, b, c dans K, on définit les matrices carrées : J = M M , et : M(a,b) = .
1 L 1 M O O b
a L a c
a. Montrer que : x a ϕ(x) = det(M(a,b) – x.J), est un polynôme en x de degré au plus 1.
En déduire dans le cas où : a ≠ b, et après avoir calculé ϕ(a) et ϕ(b), la valeur de det(M(a,b)).
b. Montrer que : x a ψ(x) = det(M(a,x)), est un polynôme en x, et donc une fonction continue de x.
En déduire la valeur de det(M(a,a)), (soit det(M(a,b)) lorsque : a = b).
c. Retrouver ce dernier résultat par un calcul direct.
2 1 L 1
1 O O M
65. Soit : Dn = , pour : n ≥ 1.
M O n 1
1 L 1 n +1
1 1 0
M M M
a. En écrivant la dernière colonne sous la forme : = + , et à l’aide de la n-linéarité, trouver
1 1 0
n + 1 1 n
une relation entre Dn et Dn-1.
n
1
b. En déduire la valeur de Dn à l’aide en particulier de : H n = ∑k .
k =1
Déterminants tridiagonaux.
Déterminant de Vandermonde.
67. Soient (x1,…, xn) des réels, et f1,…, fn-1, des polynômes normalisés de degrés respectifs 1, 2,…,(n – 1).
1 f 1 ( x1 ) L f n−1 ( x1 ) 1 x1 L x1n −1
M M M M M M
a. Montrer que : = , et en déduire la valeur du déterminant.
M M M M M M
1 f1 ( xn ) L f n−1 ( x n ) 1 x n L x nn −1
b. Montrer que : ∀ k ∈ *, cos(k.x) est un polynôme en cos(x), de degré k et de coefficient dominant égal à
1 cos(a1 ) L cos(n.a1 )
M M M
2k-1, et en déduire la valeur de : ∆ n +1 = , où : (a1, …, an+1) ∈ n+1
.
M M M
1 cos(a n +1 ) L cos(n.a n +1 )
n
69. Soit A une matrice réelle à diagonale strictement dominante, donc telle que : ∀ 1 ≤ i ≤ n, ∑a
j=1
i, j < a i ,i .
j≠ i
Les plus.
Sous-espaces vectoriels supplémentaires, sommes directes.
71. Dans [X], F = 2[X], G = {P ∈ [X], P(a) = P’(a) = 0}, où a est un réel donné sont-ils supplémentaires ?
72. Soient : E = C0( , ), E+ = {f ∈ E, f est nulle sur –}, E– = {f ∈ E, f est nulle sur +
}, et E0 l’ensemble des
fonctions constantes sur .
a. Montrer que ces trois ensembles sont des sous-espaces vectoriels de E.
b. Montrer que : E = E+ ⊕ E– ⊕ E0.
77. Soient F et G des sous-espaces vectoriels d’un espace vectoriel E de dimension finie n.
Montrer que les affirmations suivantes sont équivalentes :
• ∃ u ∈ L(E), tel que : Im(u) = F, et : ker(u) = G,
• dim(F) + dim(G) = n.
78. Soient E un K-espace vectoriel et E’ un sous-espace vectoriel, et F1, F2 des supplémentaires de E’ dans E.
Soit p la projection de E sur F1 parallèlement à E’.
Montrer que p définit un isomorphisme de F2 sur F1.
79. Soient E0, E1, … , En, des K-espaces vectoriels, et f0, f1, … ,fn+1, des applications linéaires, vérifiant :
{0} →f0
E 0 →
f1
E1 →
f2
... →
E n−1 →
f n −1 fn
E n → {0},
f n +1
c. Construire une suite exacte à avec F+G, F∩G et F×G, où F et G sont deux sous-espaces vectoriels d’un
K-espace vectoriel de dimension finie E et retrouver la formule de Grassmann.
Matrices.
80. Déterminer le centre de Mn(K), soit : {C ∈ Mn(K), ∀ X ∈ Mn(K), X.C = C.X}.
On pourra utiliser une base de Mn(K).
a b
82. Soit : A = , telle que : 0 ≤ d ≤ c ≤ b ≤ a.
c d
an bn
Pour : n ≥ 2, on note : An = .
cn d n
Montrer que : ∀ n ≥ 2, on a : bn + cn ≤ an + dn.
Trace.
83. Soit : H ∈ Mn(K), telle que : rg(H) ≤ 1.
a. Montrer qu’il existe U et V dans Mn,1(K), telle que : H = U.tV, et : tr(H) = tV.U.
Chapitre 04 : Algèbre linéaire – Exercices. -9-
b. En déduire que : H2 = tr(H).H.
c. Soit : A ∈ M3( ).
Montrer l’équivalence : (A2 = 0) ⇔ (rg(A) ≤ 1, et : tr(A) = 0).
87. Soient a0, a1, … , an, (n+1) réels distincts deux à deux.
n (X − a j )
Pour tout k, on pose : Pk = ∏ (a
j =0 − aj)
.
k
j≠k
a. Montrer que (P0, P1, … ,Pn) est une base de n[X], et trouver les coordonnées d’un polynôme
quelconque dans cette base.
b. Montrer que : ∀(b0, b1, … ,bn) ∈ n+1, il existe un unique polynôme Q de n[X], tel que pour tout i,
Q(ai) = bi.
1 n
c. Montrer que : ∃ (c0, c1, … ,cn) ∈ n+1
,∀P∈ n[X], ∫ P (t ).dt = ∑ c k .P (a k ) .
0
k =0
d. Déterminer les éléments ck.
89. Dans : E = 3[X], avec a, b, c, réels deux à deux distincts, on note y1*, y2*, y3*, les formes qui à P dans E,
b
font correspondre P(a), P(b), P(c), et y4* définie par : y4*(P) = ∫ a
P(t ).dt .
La famille (yi*)1≤i≤4 est-elle libre dans E* ?
Formes multilinéaires.
91. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n, soit B une base de E, et soit : u ∈ L(E).
n
Pour : (x1, x2, … , xn) ∈ En, on pose : f ( x1 ,..., x n ) = ∑ det
i =1
B ( x1 ,..., xi −1 , u ( xi ), xi +1 ,..., xn ) .
92. a. Soient E un K-espace vectoriel de dimension n rapporté à une base B, et a, x1,…,xn des vecteurs de E.
n
Montrer que : det B (a + x1 , a + x 2 ,..., a + x n ) = det B ( x1 ,..., x n ) + ∑ det
i =1
B ( x1 ,..., xi −1 , a, xi +1 ,..., xn ) .
Calculs de déterminants.
93. Calculer le déterminant de la matrice : A ∈ Mn( ), avec : ∀ (i,j) ∈ 2
n , ai,j = (i + j – 1)2.
On pourra faire intervenir une famille de n polynômes de degré 2.
k
94. On note, pour : n ∈ *, A la matrice n×n dont le terme générique ai,j vaut : S k = ∑p
p =1
où : k = min(i,j).
1 0 L 0 x
2
M O M x2
1
M M 0 O M
97. Pour : (p,x) ∈ × , on note : ϕp(x) = p .
M M x p
p − 1
p + 1 p + 1
1 L x p +1
1 p − 1
a. Montrer que : ∀ x ∈ , ∀ p ∈ , ϕ p ( x + 1) − ϕ p ( x) = ( p + 1)!.x p .
n
b. Montrer que : ∀ n ∈ *, ∀ p ∈ , ϕ p (n + 1) = (p + 1)!. ∑k
k =1
p
.
n n n
c. En déduire la valeur de : ∑k , ∑k , ∑k
k =1 k =1
2
k =1
3
, en calculant 3 déterminants.