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Les techniques du son

La console de mixage
Publié le 22/12/2011 à 11:24 par techniquesduson
Tags : mixage console de effets son techniques de studio live
La console de mixage est le centre nerveux du studio d'enregistrement, et de la musique en
live également. Tout passe par cet appareil.

La console de mixage peut se présenter sous diverses formes : il existe des toutes petites
consoles de deux ou quatre entrées (appelées "mixettes"), des consoles moyennes de plus
ou moins 10 entrées, des grandes de plus ou moins 35 entrées... Il en existe même des
encore plus grandes, réservées au live professionnel ou au studio professionnel, qui
peuvent atteindre jusqu'à 80 entrées. De tel appareils sont de véritables monstres pouvant
coûter 100 000€, et mesurant 5 mètres de long.

Les fonctionnalités d'une console

Nous allons étudier grosso modo une console que j'aime bien, une Soundcraft de 12 entrées
micro, la Spirit M12.

SOUNDCRAFT-M12.jpg
Légende :

1_Il s'agit du tableau de connections d'entrées. C'est là que l'on

connecte les instruments.

2_ C'est ce que l'on appelle une tranche de console. Une tranche

est composée des entrées, des réglages du son, des adressages

et du volume. Cette console a 16 tranches.

3_ C'est le tableau de connection des auxiliaires. Voir plus bas.

4_ C'est la section main. On y trouve les réglages s'appliquant à tout le mix.

Ici sur le dessin, il y a également les réglages d'auxiliaires encadrés en jaune.

Etudions les connections d'entrées :

Mic in : C'est l'entrée où l'on branche le microphone. La fiche est généralement XLR 3
points. Il y a une prise comme celle-ci par tranche microphone.

Direct out : Malgré sa position dans les entrées, c'est une connection de sortie. Elle fait sortir
le même signal que celui qui rentre par l'entrée micro de la tranche. Elle permet de
connecter ce même microphone sur une autre console en même temps, utile pour un
enregistrement direct ou pour les retours, par exemple. Fiche jack 6.35 mm.

Insert: C'est une fiche utilisée pour connecter les effets. Elle permet de "greffer" les effets à
la console en faisant une boucle : le signal micro sort par cette prise, traverse un processeur
d'effet, un compresseur ou autre, et revient dans la console par l'autre connecteur de la
même fiche. Fiche jack 6.35 mm TRS.

Line in: C'est une connection réservée à une entrée de niveau ligne, mono. On y branche
par exemple un synthé, ou la sortie direct d'un ampli guitare. On ne peut pas l'utiliser si un
micro est connecté en même temps sur cette tranche : c'est l'un ou l'autre. Connection jack
6.35 mm.

Stéréo in : Seulement sur les pistes stéréo, à la place de toutes les connections ci-dessus. Il
y a deux prises jack 6.35 mm. Une L pour le canal gauche (L = left) et une R pour le canal
droit (R = right). Si on ne connecte que le canal gauche, la plupart des consoles passent la
tranche stéréo en tranche mono.

Regardons de plus près tous les "boutons" des tranches indépendantes(je m'interresse ici à
ce que peut trouver partout, et ne m'en réfère donc pas uniquement à la console citée à
titrze d'exemple ci-dessus) :

+ 48Vou Alim phantom: C'est un commutateur qui nous permet de choisir si on envoie ou
non une tension de 48V dans le micro branché (certain micros ont en effet besoin de cette
alimentation dite alimentation fantôme).

Line / mic: C'est un commutateur qui permet de selectionner soit l'entrée ligne de la tranche
soit l'entrée micro. La console se prépare ainsi a recevoir un signal plus ou moins fort.

Pad : C'est un bouton d'attenuation fixe. en général il est égal à -20dB mais par toujours. Il
permet de réduire le signal si celui qui rentre est trop important et fait saturer la console.

Gain : Sur toutes les entrées micro de toutes les consoles. Il permet de régler l'action du
préampli, pour relever le niveau d'entrée du micro. Lorsque l'on augmente le gain, on
augmente le signal entrant.

Low cut : C'est un coupe-bas. Il permet de supprimer toutes les fréquences en dessous du
seuil du low cut. En général, les low cut agissent sur 100Hz ou 80Hz. Cela permet d'alleger
le signal. En effet, une flute n'a pas besoin de fréquences inférieures à 80Hz, nous pouvons
donc les retirer.

High : C'est un potentiomètre d'égalisation. Il permet de regler les fréquences aigües du


signal. Son champs d'action tourne généralement autour de 12 kHz.

Med ou Medium : C'est un potentiomètre d'égalisation. Il permet de regler les fréquences


moyennes du signal.

Potentiomètre sous le médium sans indication (pas toujours présent): Il permet de choisir les
fréquences que va cibler le potentiomètre de médium. Il correspond aux égaliseurs
semi-paramétriques.

Low : C'est un potentiomètre d'égalisation. Il permet de regler les fréquences graves du


signal. Son champs d'action tourne généralement autour de 80Hz.

Aux : C'est le potentiomètre qui règle le volume du signal que la console envoie vers les
sorties auxiliaires de la console. Si on ne souhaite pas envoyer de signal de cette tranche
dans les auxiliaires, ils suffit de mettre le potentiomètre à moins l'infini (-?).

Post - pre: C'est un commutateur qui selectionne si le signal que l'on envoie aux auxiliaire
est envoyé avnt ou après le fader (voir plus bas). Sur la plupart des consoles, les auxiliaires
sont déjà atitrés et ce bouton n'existe donc pas.

Pan(ou Bal sur les voies stéreo) : C'est le réglage de la panoramique du signal. Ce
potentiomètre permet de choir si on envoie le signal de la tranche plutôt a gauche ou plutôt a
droite, dans le cas d'un mix stéreo.

Mute : permet de muter la tranche. Lorsque ce bouton est activé, la tranche ne paraît pas
dans le mix. Si les aux sont pre-fader, les aux paraissent quand même. Si ils sont
post-fader, alors ils ne paraissent pas.

Clip ou peak : C'est une LED qui indique lorsque le signal est trop important et risque de
faire saturer la console.

Sig ou Signal : C'est une LED qui indique lorsque la tranche est traversée par un signal ou
pas.

PFL: Commutateur qui permet de choisir si le signal de la tranche rejoint le mix final avant
ou après le fader. Il permet de vérifier le niveau du gain a la balance.

Fader (potentiomètre linéaire en bas de tranche) :C'est le volume de toute la tranche. Il


permet d'attenuer le signal comme il faut pour que le volume de la tranche soit bien par
rapport au mix final.

Group (1 ou 1-2 ou 2...) : Ces interrupteurs permettent d'adresser la tranche a un groupe.


Solo: Permet de muter automatiquement toutes les pistes de la console et de laisser la
tranche concernée seule dans le mix.

La section main :

Vu : Constitué de LED ou de cristaux liquides, il indique l'ampleur du signal dans le main.


Lorsque les LED passent dans le rouge, la console commence à saturer.

Main : C'est le réglage de volume final de la console. Il défini le volume de la sortie


principale.

Monitor vol : ce potentiomètre règle le volume de sortie monitor.

Phone vol: Ce potentiomètre règle le volume de sortie casque.

Sum vol : Parfois noté C, c'est le volume de la sortie sum mono (ou C).

Les connections de sortie :

Main out : C'est la sortie stéréo de tout le mix main. Usuellement, cette sortie est celle
utilisée pour connecter la sono facade en live. Sur toutes les consoles professionneles et sur
certaines autres (notamment les Yamaha MG) cette sortie se fait par deux XLR. Dans
d'autre cas, c'est en deux jack 6.35 mm.

Monitor out : C'est la sortie destinée à l'écoute en régie, souvent studio mais parfois aussi
utilisée en live. Connectique en jacks 6.35 mm.

Sum out (ou C out) : C'est une sortie mono du signal du mix final. Cette sortie rassemble les
deux cannaux de la stéréo sur un seul canal mono. Utile pour connecter un caisson de
basse par exemple. Connetique XLR sur les consoles pro et jack 6.35 mm sur les autres.

Phone out : C'est la sortie pour le casque.

Group out(numérotées autant qu'il y a de groupes) : Ce sont les sorties des groupes de
mixage.
La zone des groupes (ou bus) :

Fader : C'est le volume des groupes. Ce volume s'exerce sur toutes les tranches dont le
groupe concerné à été selectionné.

Autres réglages : Parfois les groupes ont un égaliseur, des auxiliaires ou même des
panoramiques. Ces vréglages s'exercent sur toutes les tranches dont le groupe concerné à
été selectionné.

Les auxiliaires :

Aux out (ou aux send): C'est la sortie qui envoie les auxiliaires. Il y en a une par auxiliaire.
Connectique en jack 6.35 mm.

Aux send vol : C'est le volume qui régie toutes les pistes qui ont été routées sur cet
auxiliaire.

autres réglages de send: Parfois, les auxiliaires ont des égaliseurs ou des panoramiques.

A quoi servent les auxiliaires ? Deux fonctions : La première est de fournir une sortie
adressable qui peut être utilisée pour les retours des musiciens, par exemple.

La deuxième est de connecter des effets :

Aux return (ou aux in) : Ce sont des fiches qui accueillent les retours d'effet. En fait, le signal
est envoyé vers les processeurs d'effets, il est traité par ces processeurs, puis sort des
processeurs pour revenir vers la console : il revient dans les retours d'effet. Connectique en
jack 6.35 mm.

Aux return gain : Ce sont les réglages de gain des retours d'auxiliaires.

Aux return vol : Ce sont les potentiomètre de volume qui définissent le poids d'un retour
d'effet dans le mix final. Seules certaines console en ont en plus du gain de retour.

autres réglages de return : Parfois, les retours d'auxiliaires ont des égaliseurs ou des
panoramiques.
Return master : C'est le volume général de tous les retours d'effets.

Les types de consoles

Il existe de nombreux types de console :

Les consoles analogiques : C'est celles qui traitent tout le signal de manière analogique.

Avantages : Chaque fonction a son potentiomètre atitré. C'est aussi la joie du mixage
analogique.

Incovénients : Très spacieuses lorsque l'on veut beaucoup d'entrées, et il faut une carte son
avec de nombreuses entrées si on veut enregistrer sur ordinateur.

C'est encore le type de console le plus utilisé.

Les consoles numériques : C'est celles qui traitent tout le signal de manière numérique.

Avantages : Permet beaucoup d'entrées (jusqu'a 128 pour les plus grandes) et prends moins
de place. Praticité du mixage sur ordinateur. Chaque bouton peut avoir une fonction au
choix, que l'on défini soit-même. Peut se se connecter à un ordinateur et enregistrer en
direct toutes les pistes séparément.

Inconvénients : Convertit tout le signal en numérique et tue l'analogique.

Ce type de console est de plus en plus utilisé en live, pour des raisons pratiques. Mais elles
ont du mal à s'affirmer en studio, car elles ne possèdent pas le son analogique.

Les consoles amplifiées : Elles sont munies d'un amplificateur intégré. Ainsi, on peut y
connecter directement des enceintes. Elles sont la plupart du temps analogique.

Avantages : Solution économique et pratique pour les petites formations et les petites
prestations. Evite de s'encombrer de plusieurs appareils.

Inconvénients : Propose souvent des puissances trop faibles pour des prestations
importantes. Si un composant de l'appareil tombe en pane, on n'a plus rien, ni ampli ni
console. Regroupement d'une seule alim électrique sur deux choses : dangeureux, même si
c'est étudié en l'occurence. De plus, les consoles amplifiées chauffent souvent un peu trop.
Les consoles à effets intégrés : Ces consoles sont munies de leur propre processeur d'effet.

Avantages : Solution économique : pas besoin de se trimballer avec plein de processeurs


d'effet externes et prix réduit.

Inconvénients : Effets souvent de piètre qualité. En effet, on trouve souvent des processeurs
multieffets qui coûtent 500€, alors que des consoles 10 voies avec processeur d'effets
intégré coûtent... 400€. Cherchez l'erreur. Et c'est sans évoquer les processeurs
professionels à 3000€.

Ces consoles sont de très bonnes solutions pour les petites formations pas très riches
(comme la plupart des cas). Les consoles amplifiés sont souvent équipé de processeurs
d'effets intégré.

Et j'oublie surement des choses... Mais après avoir lu cette page, vous serez surement
moins ébahit devant une multitude de boutons. N'hésitez pas à me faire part de vos
réactions et de vos remarques/critiques !

Quentin

3 commentaires

La chaîne audio
Publié le 20/12/2011 à 15:08 par techniquesduson
Avant de parvenir à vos oreilles, le signal fait bien du chemin.
I. Prise de son et mixage

A_ Le microphone

C'est la première étape de tout enregistrement ou rediffusion directe. La prise de son s'opère
grâce à des microphones, aussi appelés micros.

Le technicien choisi les micros qu'il va utiliser pour enregistrer untel instrument, ou de la
voix. Il étudie aussi leur placement par rapport à la source sonore, de la manière la plus
judicieuse pour bien capter toutes les fréquences.

Voici un micro très simple, ici connecté par un câble et fixé sur un pied.

micro-basique.jpg

Les micros sont ensuites connectés à un préampli.

B_ Le préampli, et la console de mixage

Le câble relie le micro à un appareil appellé préampli, plus présisement préamplificateur.

Le préamplificateur permet d'amplifier le signal du microphone. C'est en effet nécessaire,


puisque le niveau de sortie d'un tel appareil ne dépasse pas les dix millivolts. Et ce signal
électrique est beaucoup trop faible pour être traité. Il faut donc l'amplifier, autrement dit
l'augmenter.

A l'origine, le préampli est juste un amplificateur avec un simple potentiomètre de gain.


Aujourd'hui, ils est souvent intégré a une console de mixage. La console de mixage est un
appareil qui regroupe plusieurs préampli, et donc plusieurs entrées micro, pour les
mélanger, les mixer. On sort de la console un signal qui mélange tous les microphones à
l'entrées.

Les consoles de mixage existent de toutes tailles. Ainsi, il en existe des toutes petites (2
entrées micro) et des immenses (jusqu'a 80 entrées micro).

console-Xenyx.jpg
soundcraft_MH3_48.jpg

Le mixage est une étape pendant laquelle le technicien va jouer avec des égaliseurs (pour
ajuster les fréquences), des compresseurs (pour jouer sur le signal) ou des effets en tous
genre.
II. Production

Une fois le mixage effectué, il faut enregistrer la bande son. Aujourd'hui, on fait cela le plus
souvent grâce à un ordinateur. Pour enregistrer sur un ordinateur, on utilise une interface
dite A/N N/A (Analogique/Numérique Numérique/Analogique) pour convertir le signal
analogique en signal numérique et vice versa.

Mais certains studios aujourd'hui enregistrent encore sur bande magnétique, pour la fiabilité
du support.

Ajourd'hui, la musique est beaucoup vendue en CD's ou en fichiers sur internet. Tous les
disques sont imprimés par l'éditeur ou par le producteur.

III. Rediffusion

A_ La lecture des sources

Lecteur-CD.jpg Sans surprise, les CD's sont lus par des lecteurs CD.
Il existe aussi des sources microsillon (vinyles), des bandes magnétiques (K7) ou des
supports numériques modernes (carte SD, clef USB...).

B_ Traitement, pré-amplification et amplification

Lorsque le signal sort de la source, il est amené dans l'amplificateur. C'est en réalité un peu
plus complexe.

Le signal est amené vers un préamplificateur, qui préamplifie (évidement) : il épure le signal
et l'amplifie un peu. Les préamplis disposent souvent de plusieurs réglages, comme un
égaliseur, une balance ou des loudness.

Le signal est ensuite envoyé à l'ampli qui l'amplifie suffisament pour qu'il puisse être exploité
par les enceintes.

Souvent, l'ampli et le préampli se trouvent dans le même boitier, c'est plus pratique. Dans ce
cas, cela s'appelle un ampli intégré.
Amplificateur intégré hi-fi :

ampli-hifi.jpgC_ haut-parleurs

Le signal est envoyé vers les haut-parleurs qui transforment le signal électrique en signal
sonore.

Les haut-parleurs sont logés dans des enceintes.

Haut-parleur.jpg
Un haut parleur.
Enceintes-hifi.jpg
Des enceintes

Hi-fi.

Enceinte-sono.jpg
Une enceinte de

sonorisation.
Qu'est-ce-que réellement le son ?
Publié le 19/12/2011 à 19:33 par techniquesduson
Tags : bonjour image
Qu'est-ce-que réellement le son ?
Avant d'évoquer les techniques du son, penchons-nous sur un thème fort souvent abordé :
qu'est-ce-que le son ?

La question (ou plutôt la réponse) n'est pas évidente. Beaucoup répondront du tac-au-tac
"c'est une onde". Cette explication n'étant pas forcément fausse, elle n'est en tout cas pas
précise.

Bon, assez de suspens comme ça : pour répondre de but en blanc à la question, le son est
une suite de variations de pression de l'atmosphère, à savoir des compressions et des
détentes.

Qu'entend-t-on par variations de pression ?

Le son est produit par la vibration d'un objet, appelé source sonore. Admettons que cet objet
se déplace frénétiquement de gauche à droite.

Lorsqu'il se déplace vers la droite, il "pousse" l'air sur la droite, logique. La zone d'air a droite
est "rétrecie", alors qu'il y a toujours la même quantité d'air : on assiste à une montée de la
pression.

Mais que se passe-t-il à gauche ? Eh bien l'objet "tire" l'air. La zone d'air augmente, alors
qu'il y a toujours la même quantité d'air : on assiste à une baisse de pression.

Lorsque la pression augmente, on assiste à une "compression" de l'air, alors que lorsqu'elle
diminue, on assiste à une une "détente" de l'air.

Maintenant, rappelons-nous que l'objet vibre frénétiquement de gauche à droite. Donc à un


endroit donné, nous avons successivement des compressions et des détentes.

C'est cette suite de variations que nous appelons le son.


Comment se déplace cette vibration ? Par un déplacement de l'air ?

Non. Là est l'erreur à ne pas commettre. L'air ne se déplace pas. Ce qui se déplace, c'est
l'énergie. L'air ne bouge pas, il est passif, il ne fait que subir les détentes et les
compressions.

C'est là qu'intervient le terme d'onde. Une onde est une propagation d'une pertubation qui
produit sur son passage une variation d'une grandeur physique, cette variation étant
réversible avec le temps. En l'occurence, la grandeur physique est la pression de l'air, et
c'est elle qui varie, effectivement de façon réversible (détentes et compressions). Ainsi, le
son est une onde. L'air ne se déplace pas, mais une compression se déplace, de la même
manière que les vaguelettes avancent sur l'eau lorsque l'on y lance un caillou. D'ailleurs,
dans cette analogie, on remarque bien que l'eau ne se déplace pas, mais seulement les
vagues. Et les vagues sont de l'énergie.

C'est donc établi, le son est une onde, agissant sur la pression de l'atmosphère.

Son déplacement est uniforme. Ici, dans le cas d'un objet vibrant, l'onde forme une sphère
qui grandit autour.

Nous le verrons plus tard, dans le cas d'un haut-parleur, le son est diffusé exclusivement
d'un côté.

A quelle vitesse se déplace le son ?

Le son a un déplacement qui varie en fonction des milieux. En effet, bien que nous n'ayont
évoqué que l'air ci-dessus, le son peut se déplacer dans tous les milieux. Et plus le milieux
est dense, plus le son va se déplacer rapidement, car de manière logique, les vibrations se
transmettent plus vite dans quelque chose de dur.

La vitesse, aussi appelée célérité, dépend également de la température : d'après les lois
physiques, la température est caractérisée par une agitation des molécules. Et plus la
température est grande, plus l'agitation est forte, et moins la densité du milieux est élevée.

Exemples de célérités du son :

Air à 20°C : ~343 m/s

Air à 0°C : ~331 m/s


Eau à 20°C : ~1480 m/s

Acier à 20°C : ~5700 m/s

Sable sec à 20°C : ~150 m/s

Mais lorsque je fait vibrer un objet avec ma main, je n'entends pas de son, sinon le bruit de
l'air. Pourquoi ?

Tout simplement parce que il faut faire vibrer cet objet plus vite.

Le son est caractérisé, entre autre, par la fréquence. La fréquence donne la vitesse de
vibration, en termes exact le nombre de vibration par seconde. Elle s'exprime en hertz
(abrégé Hz). Un hertz correspond à une vibration par seconde.

La fréquence est, physiquement, l'inverse de la période (voir plus bas).

F=1/T

Avec F la fréquence en Hz, T la période en secondes.

L'oreille humaine est capable d'entre les sons allant de 20Hz à 20000Hz (ou 20kHz). C'est
cette plage que nous appellons "spectre sonore". Avec l'âge, ce spectre diminue pour les
individus.

Les hautes fréquences produisent les sons aigus, alors que les basses fréquences
produisent les sons graves. Les sons inférieurs à 20Hz sont les infrasons, et les sons
supérieurs à 20kHz sont des ultrasons.

C'est la réponse à la question : vous ne parviendrez pas a faire vibrer un objet 20 fois pas
seconde, surtout que pour produire des basses fréquence il faut plus d'énergie que vous
n'en produirez avec cet objet.

Une autre grandeur, pour la route : la longeur d'onde. C'est la "taille" d'une onde. Elle se
note ? (lambda) et se mesure en mètre :

?=c/F

Avec c la célérité de l'onde en m/s et F la fréquence en Hz.


Avec T la période en seconde, on a aussi :

? = c.T

Et la période alors ?

On parle d'onde périodique lorsque cette onde se reproduit selon un motif toujours identique
: ce motif est une période.

L'image montre un signal sinusoïdal se reproduisant selon une période.

Pourquoi y-a-t'il des sons plus fort que d'autres ?

C'est l'intensité sonore, ou le volume sonore. C'est une autre caractéristique du son : son
intensité.

La puissance sonore dans l'atmosphère s'exprime en watt par mètre carré (W/m²).

La sensibilité de l'oreille humaine est de 10^(-12) W/m². Soit de 0.000000000001 W/m². Tout
son de puissance inférieur à cela ne peut être entendu par l'oreille humaine.

(voir les décibels).

Cette intensité correspond à l'importance des variations de pression, et donc à l'amplitude


du mouvement de notre source sonore.

Voila pour le son, de manière physique. N'hésitez pas à me faire part de vos
remarques/critiques et posez vos questions !

Quentin
1 commentaire
Présentation
Publié le 19/12/2011 à 19:30 par techniquesduson
Tags : Bonjour présentation
Bonjour à tous !!
Une petite présentation rapide : je m'appelle Quentin, je suis lycéen et passionné des
techniques du son. Inutile de préciser que ce blog est créé dans l'objectif de faire partager
cette passion...
Ce blog a pour but de faire partager des informations quant aux techniques du son, mais
aussi tout ce qui touche à l'informatique musicale, à l'électronique musicale, au spectacle du
vivant, à l'éclairage scènique, aux ingés sons ou aux DJ's.
Je vais commencer par quelques articles, et venez poser vos questions sur le sujet, ou
même rectifier mes éventuelles erreurs (je ne suis pas convaincu d'avoir la science infuse).
Faîtes part de vos impressions, de vos conseils, de vos expériences...
Bon, c'est pas tout, mais j'ai un blog à alimenter moi, donc trève de bavardages ! A très
bientôt sur mes pages j'éspère !
Les techniques du son, c'est quoi ?
Publié le 19/12/2011 à 19:09 par techniquesduson
Tags : blog bonjour chez musique travail danse
Bonjour à tous !

Avant d'entrer dans le vif du sujet, ça pourrait être plutôt utile de définir ce que j'entend par
techniques du son, éclairage scénique...

Les techniques du son, c'est quoi ?

Aujourd'hui, toute formation musicale nécessite un travail du son. En effet, entre le jeu des
musiciens et le CD que vous lisez maintes fois chez vous, il y a plusieurs étapes, dont la
prise de son et le mixage, entre autre. Il en va de même lorsque vous allez a un concert, la
musique est traitée par des techniciens avant d'être rediffusée pour le public.

Bref, les techniques du son sont partout et nécessaires. En quoi consistent-elles exactement
? C'est le lietmotiv de ce blog.

Et le spectacle de vivant ?

Il s'agit de toutes les prestations en "live", qu'elles soient des concerts ou des spectacles de
danse, des pièces de théatre ou un cirque, par exemple. A partir du moment où des artistes
se produisent devant un public en direct, on parle de spectacle du vivant.

Ce type de prestation implique parfois un gros travail de son, de mise en scène, et


d'éclairage scénique.

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