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A . Meghebbar.
Exercice 1.
Donner la forme générale de la fonction de transfert de ce système et donner les valeurs numériques
des différents coefficients du modèle.
Exercice 2.
1
Une variation de la commande u de 44% à 60%, appliquée à l’actionneur (ici la vanne automatique), a
permis d’obtenir la réponse indicielle y(t) mesure de la température
2
Exercice 3.
1. La réponse à un échelon du système suivant en boucle ouverte est donnée par la figure 1. En
faisant l’hypothèse que le système est un premier ordre avec un retard pur, donner les
valeurs numériques d’un tel modèle.
2. Toujours sur cette même figure appliquer la méthode de Strejc afin d’obtenir un modèle plus
précis.
3. Ce même système est bouclé par un retour unitaire et un gain de 0.1 en guise de correcteur :
3
Sa réponse indicielle est indiqué en figure 2
Exercice 4.
La courbe fournie représente la réponse en boucle ouverte d’un système à un échelon unitaire.
4
1. Appliquer la méthode de Strejc pour identifier ce système selon une fonction de transfert en
Ke − rp
boucle ouverte de la forme : T1 ( p ) =
(1 + τp )n
2. Appliquer la méthode de Broida pour identifier ce système selon une FTBO de la forme :
Ke − rp
T2 ( p ) =
(1 + τp )
3. Appliquer la méthode de Ziegler et Nichols pour identifier le système selon une FTBO de la
même forme que la précédente.
4. Faire une étude harmonique (un tableau) comparant les 3 modèles précédents avec la FTBO
40e −0.5 p
réelle : T ( p ) =
( p + 1( p + 4( p + 5)))
Sur le plan stabilité en boucle fermée, quels modèles sont plus favorables que le système réel ?
La fonction de transfert réglante de niveau d’eau d’un dégazeur thermique a été identifiée en boucle
fermée selon la méthode de pompage .Lorsque le procédé est mis en oscillation juste entretenues,
on note K OSC = 5 et TOSC = 23.88 min
5
Y ( p) K
G ( p) = =
U ( p ) p(1 + Tp )2
La réponse fréquentielle expérimentale d’un système à régler analogique est donnée ci-dessous :
6
Correction Série 01 Méthodes d’Identification (Régulation).
Exercice 1.
Ke − rp
Forme générale : G ( p ) =
2ξ 1
1+ p+ p2 second ordre avec un retard.
ωn ω 2
n
Coefficients du modèle :
− πξ
D ≈ 0.22 = exp =→ ξ = [0.32 − 0.34]
1−ξ 2
2π
La pseudo-période T pseudo − période = 6 s = → ω 0 = 1.046rd / s
ωn 1 − ξ 2
Ou (autre méthode) :
πξ
−
D2 s 2 − s ∞ 1−ξ 2
= =e →ξ
D1 s1 − s∞
s ∞ = KA = 0.91
π π
ω 0 = t − t = 3 = 1.046rd / s
2 1
Gain : K = 0.91
091e −2 p
Modèle : G ( p ) =
1 + 0.61 p + 0.92 p 2
7
Exercice 2.
1.
∆y 19.60
∆y ≈ 19.60% → K = ≈ ≈ 1.23
∆u 16
1.23e −15 p
G( p) =
Modèle de Broida (1 + 45.82 p )
2.
Tr = 15s
Tu = 5s
T = 60 s
a
8
Tu 5
= = 0.083 ≈ 0.104 → n = 2
Ta 60
r = Tr = 15s
Ta 60
τ= = = 22 s
2.718 2.718
s∞ = 19.60 = KA = K16 → K = 1.225
1.225e −15 p
G ( p) =
Modèle de Stejc
(1 + 22 p )2
Exercice 3.
9
r = 0.3s Ae − rp 5e −0.3 p
On mesure → G ( p) = =
τ = 1.9 − 0.3 = 1.6s 1 + τp 1 + 1.6 p
2. Modèle de Strejc.
Tu = 0.3s
On mesure :
Ta = 1.6 s
En appliquant la méthode :
Lorsque le rapport Tu / Ta n’est pas exact il y a présence d’un retard fictif.
Tu / Ta = 0.1875 → n = 2
Ta / τ = 2.718 → τ = 0.5887
Tu / τ = 0.282 → Tufict
,
= 0.166
r = Turél − Tufict = 0.134
K =5
Ke − rp 5e −0.134 p
D’où le modèle : G ( p ) = =
(1 + τp ) n (1 + 0.5887 p ) 2
3. En boucle fermée :
3.2.1.
10
Tu = 0.33s
On mesure :
Ta = 1.s
En appliquant la méthode :
Tu / Ta = 0.330 → n = 4
1
Ta / τ = 4.463 → τ = = 0.2241
4.463
Tu / τ = 1.425 → Tufict
,
= 0.319
r = Turél − Tufict = 0.01
K = 0.35
Ke − rp 0.35e −0.01 p
D’où le modèle : G ( p ) = = 03 points
(1 + τp ) n (1 + 0..224 p ) 4
3.2.2 Modèle en boucle ouverte déduit :
A/ k
FTBO = T ( p ) =
τ p + 4τ p + 6τ 2 p 2 + 4τp − A
4 4 3 3
le retard étant négligé
11
A
G( p) =
(1 + τp ) 2 (1 + rp ) Développement limité de l’exponentielle :
1 1 2 point
e −rp ≈ ≈
e rp
(1 + rp )
Exercice 4.
K =2
Tu = (2.75 − 2) = 0.75s
Ta = (4.5 − 2) = 1.15s
Tu
On déduit : = 0.4286 → n = 5
Ta
Tu,
D’où : = 0.41 → Tu, = 0.41.1.75 = 0.7175
Ta
r = Tu − Tu, → r = 0.0325s
Tu
La table donne, pour r = 5 : = 5.119 → r = 0.325s
τ
2.e −0.0325 p
On en déduit le modèle de Strejc cherché: T1 ( p ) =
(1 + 0.343 p )5
2. On mesure les temps t1 , t 2 pour lesquels la réponse vaut respectivement 28% et 40% de la
réponse permanente :
2.e −0.8 p
On en déduit le modèle de Broida cherché: T2 ( p ) =
(1 + 1.375 p )
3. Méthode de Ziegler-Nichols.
On assimile la courbe à la réponse d’un 1er ordre retardé. On place donc la tangente à la courbe
réponse au moment ou la courbe décolle.
On identifie alors le retard par simple lecture sur l’axe des temps : r = 0.75s
Par ailleurs, on sait qu’un système du 1er ordre répond à 95% au bout de 3τ (95%.2) = 1.9
;
12
On en déduit :
τ = 1.75s
2.e −0.75 p
On en déduit le modèle cherché: T3 ( p ) =
(1 + 1.75 p )
Rappel de cours.
Ke −τp
Méthode de Ziegler-Nichols :Système stable : G ( p ) =
1 + τp
Identification :
Les paramètres K , r et τ du modèle sont déterminés comme il est indiqué sur la figure ci-dessus. t1
et t 2 sont obtenus en traçant la tangente qui passe par le point d’inflexion I. Il en résulte :
r = t1
τ = t 2 − t1
ω (rd / s ) 0.1 0.2 0.46 0.99 1.00 1.26 1.49 1.65 2.06 2.18 2.34 2.41
0 2
6.0 5.9 5.5 3.7 3.8 2.3 1.0 0.0 -2.8 -3.6 -4.8 -5.3
T1endB
-10.0 -21.5 -46.1 -95.6 -98.5 -119.2 -138.3 -150.5 -180.0 -188.0 -198.1 -202.1
arg(T1 )°
5.9 5.7 4.5 1.5 1.4 0.0 -1.1 -1.9 -3.5 -4.0 -4.5 -4.7
T2 endB
-12.4 -28.4 -53.8 -99.1 -99.8 -117.8 -132.4 -141.7 -164.9 -171.5 -180.0 -183.4
arg(T2 )°
13
5.9 5.4 3.8 0.0 -0.1 -1.7 -2.9 -3.7 -5.4 -5.9 -6.5 -6.7
T3 endB
-14.2 -29.9 -59.0 -102.6 -103.2 -119.7 -133.1 -141.7 -163.0 -169.0 -176.8 -180.0
arg(T3 )°
6.0 5.8 5.1 2.6 2.8 1.2 0.0 -0.8 -2.9 -3.5 -4.2 -4.5
TréelendB
arg(Tréel )° -11.2 -32.9 -50.1 -98.2 -99.0 -119.3 -138.0 -148.6 -172.7 -180.0 -189.3 -193.0
Le modèle de Strejc est pessimiste, les 2 autres sont optimistes ; ils présentent des supérieures aux
marges effectives.
1
On adopte un correcteur PI de fonction de transfert C ( p ) = K r .1 +
Ti p
On considère le modèle
2e −0.75 p
T3 ( p ) =
1 + 1.75 p
0.9τ
K r = K = 1.05 1
K BO .r → r → C ( p ) = 1.051 +
T = 3.3τ T i = 2 . 8 2 . 8 p
i
Exercice 5.
Y ( p) K
La fonction de transfert réglante est : G ( p ) = =
U ( p ) p (1 + Tp )2
14
Kr K Kr K
La FTBO( p) = K r G ( p ) = → FTBO( jω ) =
P(1 + Tp ) jω (1 + jωT )
2 2
Oscillations entretenues :
FTBO( jω = ωπ = 1 Kr K
=1 (Tωπ ) = 1
K r = 5
ωπ 1 + (Tωπ ) 2
→
(
→
) ωπ 1 + (Tωπ ) 2 ( )
Arg (FTBO( jω = ω ) = −π − π − 2 Arctg (Tω ) = −π K =
π π Kr
2
D’où :
1 Tosc
T = ω = 2π = 3.8mn 0.1
⇒ G( p) =
p(1 + 3.8 p )
π 2
K = 0.1mn −1
Exercice 6. : Identification de la réponse fréquentielle d’un système à régler.
1
ω = 3.333 → τ = = 0.3s
3.33
15
K
G ( p) =
p (1 + τp )
Pour :
1
ω = 3.333rd / s → τ = = 0.3s
3.333
ω = 1rd / s → G ( jω = 1) = 20 log K = 20dB → K = 10
10
D’où : G ( p ) =
p (1 + 0.3 p )
16
A. Meghebbar
Pour chaque procédé ci-dessous, déterminer le sens d’action du régulateur en justifiant la réponse.
Les procédés sont représentés par des plans de Tuyauterie et Instrumentation. On rappelle la
signification de chaque signet dans les cercles représentant les appareils :
LIC FIC TIC : Régulateur ( controller) Indicateur (indicator) de niveau, de débit, de température.
Les transmetteurs et les relais-convertisseurs sont réglés avec un sens d’action direct. Pour les
actionneurs, on donne les notations recommandées :
Procédé 1
Procédé 2
Procédé 3
M : capteur électromagnétique,
17
Exercice 02. Détermination de structure.
On cherche la structure d’un régulateur numérique. Pour cela on isole le régulateur au laboratoire
d’instrumentation,, et on effectue deux essais. On fixe la valeur de la constante de temps d’action
intégrale. Le signal de sortie du régulateur Y est stabilisé en automatique avec mesure égale
consigne, ous on réalise un échelon de mesure de 10% avec deux gains différents G r1 et Gr 2 .
Il s’agit de vérifier le fonctionnement en chaîne ouverte d’un régulateur PID de structure série.
L’équation donnant la grandeur de sortie s’écrit :
ε (t ) 1 t Td dε (t )
Y (t ) = α +
B p B p Ti ∫ ε (t )dt + B
0
p dt
+ Y0
18
Ti + Td
Où : Y0 est la valeur centrale de la bande, α= est le coefficient théorique d’interaction entre
Ti
1
l’action intégrale et l’action dérivée, ε (t ) est l’écart. Gr = est le gain du régulateur.
Bp
On se propose d’étudier un régulateur PID de structure série en chaîne ouverte. Les réglages sont les
suivants : bande proportionnelle B p = 50% , action directe, action intégrale inhibée, constante de
temps d’action dérivée Td = 0.5mn , valeur centrale de bande Y0 = 50% .
19
Correction série 02.
Rappel de cours :
- Le régulateur est à action directe si y (sortie du régulateur ou commande) augmente lorsque l’écart
(ou l’erreur) augmente.
Lorsque le signal Y augmente, alors la pression P augmente et la vanne LV, étant OMA, ferme.
A une augmentation de Y correspond une diminution de X : le procédé 1 est donc de sens d’évolution
inverse. Le régulateur LIC doit être réglé avec un sens direct d’action.
Pour une augmentation du signal Y, la pression P baisse et la vanne LV, qui est NF ouvre.
Comme une augmentation de Y conduit à une diminution de X, le procédé 2 est de sens d’évolution
inverse.
Si on augmente le signal Y, le positionneur ZC qui est de sens inverse d’action envoie une diminution
de pression P. La vanne FV, réglée OMA, ouvre et le débit augmente. La mesure X du débitmètre FT
augmente donc.
La mesure X baisse pour une augmentation de Y le procédé 3 est de sens d’évolution inverse.
20
Exercice 02 détermination de la structure.
1. On a augmenté la mesure X, donc l’écart ε = X − W a augmenté puisque la consigne est
restée constante. Comme le signal (de commande) de sortie Y du régulateur a augmenté
également, alors le régulateur est de sens d’action direct.
ε = X − W correspond à ε = −(W − X )
2. La pente observée, due à l’action intégrale, ne change pas quelle que soit la valeur du
gain. Si le changement du gain n’influe pas l’action intégrale c’est parce que le gain n’est
pas en série avec l’intégrale. Le régulateur est donc de structure parallèle.
3. Essai 1 : la partie de la variation de Y due à l’action proportionnelle vaut : ∆Y = G r1 ∆ε
On relève la valeur de ∆Y , à t=0, sur la courbe de l’essai 1 soit ∆Y = 20% .On a donc :
∆Y ∆Y1 20%
G r1 = = = = 2.
∆ε ∆X 10%
On détermine la bande proportionnelle :
1 1
Bp1 = = = 0.5
G r1 2
21
Soit Bp1 = 50%
Essai 2 : même démarche.
∆Y ∆Y2 36%
Gr 2 = = = = 3.6
∆ε ∆X 10%
1 1
Bp 2 = = = 0.277 → Bp 2 = 27.7%
Gr 2 3.6
4. La pente du signal Y est due à l’action intégrale.
1 t 1 t ∆X 10%
La théorie nous donne : ∆Yi =
Ti ∫ ε (t )dt =
0 Ti ∫0
∆Xdt =
Ti
t=
Ti
t
24% −1
Avec l’essai, on peut déterminer la pente du signal α = (s )
60
10% 24%
On a donc : α = = → Ti = 25s
Ti 60
1
5. C ( p) = Gr +
Ti p
0.5 Y0
0.275
y(t) t(mn)
δ (t )
-0.5 0 0.2 1 2 3 4
22
L’impulsion de Dirac
δ (t ) s’exprime par le fait que, physiquement, la valeur de passe de 50%
à 60% en un temps
∆t
très cout, mais non nul, et donc, et donc que la dérivée existe. L’action
dérivée théorique donne une impulsion, ou pic de la sortie. En réalité, cette impulsion peur
être plus ou moins atténuée suivant la bande passante du régulateur.
W(t)
W0
0.5
Y0
y(t) t(mn)
Ti + Td 0.5
Avec : ε (t ) = x(t ) − w(t ) et α = = 1+ =1
Ti ∞
Ti → ∞
2. Signal de sortie Yec (t ) :
ε (t ) = 0 − w(t ) = −0.1u (t )
23
X(t) = 0
− 0.1u (t ) 0.5 d (−0.1u (t ))
Y (t ) = 1.. +0+ + 0.5 = −0.2 − 0.1δ () + 0.5
1/ 2 1/ 2 dt
Yec (t ) = 0.3 − 0.1δ (t ) .
Yec (t )
0.5
0.3
t (mn)
-1 0 4
3. Signal de sortie
Yem (t ) :
ε (t ) = x(t ) − 0 = +0.1u (t )
Yem (t ) = 0.7 + 0.1δ (t ) .
Yem (t )
1
0.7
0.5
t (mn)
-1 0 4
4. Signal de sortie
Yec (t ) :
ε (t ) = 0 − w(t ) = −0.1tu (t )
X(t) = 0
24
− 0.1tu (t ) 0.5 d (−0.1tu (t ))
Y (t ) = 0.5. +0+ + 0.5
1/ 2 1/ 2 dt
Yec (t ) = 0.4 − 0.1t .
Yrc (t )
0.5
0.4
t (mn)
2
-1 0 4
Yrm (t )
1
0.6
0.5
t (mn)
25
Série 03. Réglage des Correcteurs 1.
Exercice 1.
Exercice 2.
Identifier les systèmes dont les réponses indicielles sont données par les figures suivantes, et calculer
les actions pour un PID série en utilisant la méthode de Broïda. Simuler la réponse obtenue sous
Matlab.
Entrée
Sortie
4 sec
Entrée
Sortie
4 sec
26
Exercice 3.
La réponse indicielle d’un procédé industrielle pour une entrée échelon e(t)=1 est donnée par :
Identifier le système et calculer les actions du P, PI et PID par la méthode Z&N en BO.
Simuler sous Matlab/simulink les réponses obtenues et optimiser les si nécessaire.
0.2
1min
Exercice 4.
Les réponses d’un procédé à partir de 3 essais par la méthode de pompage sont données par :
Essai 3
Essai 2
Essai 1
1 min
(18 carreaux
millimétriques)
27
Exercice 5 : Synthèse fréquentielle d’un régulateur.
K a = 10
Y ( p) Ka
G ( p) = = Avec : τ 1 = 10 s
U ( p ) (1 + τ 1 p )(1 + τ 2 p ) τ = 1s
2
Cahier de charges :-
Choisir et faire la synthèse d’un correcteur permettant de satisfaire le cahier de charge. Quelle est la
durée de réglage approximative?
K a = 10
Y ( p) Ka
G ( p) = = Avec : τ 1 = 10 s
U ( p ) p(1 + τ 1 p )(1 + τ 2 p ) τ = 1s
2
Cahier de charges :-
Choisir et faire la synthèse d’un correcteur permettant de satisfaire le cahier de charge. Quelle est la
durée de réglage approximative?
28
Correction série 3.
Il faut trouver la valeur du gain critique et la période critique. Pour ce système il suffit d’utiliser la
table de Routh pour obtenir le gain critique puis simuler et mesurer la période. La fonction de
transfert en boucle fermée s’écrit :
3K
T3 ( p ) =
p + 6 p + 11 p + (6 + 3K )
3 2
p3 1 11
p2 6 6 + 3K
66 − 56 + 3k °
p1 0
6
p0 6 + 3K 0
Pour que le système soit stable, il faut que :
66 − (6 + 3K ) 0 → K 20
6 + 3K 0 → K −2
6 p 2 + 6 + 3K = 6 p 2 + 66 = p 2 + 11
On substitue
Et la période vaut :
2π
Tosc = = 1.89 s
ω osc
Les paramètre du PID mixte (tableau de réglage) sont :
29
K p = K 0 / 1.7 = 11.76
/ Ti = T0 / 2 = 0.95s
T = T / 8 = 0.236s
d 0
Remarque :
Ti = 4Td
Résultats :
Exercice 2.
𝐾𝐾𝑠𝑠 𝑒𝑒 −𝜏𝜏𝜏𝜏
Système 1 : c’est un modèle de premier ordre avec retard : 𝐺𝐺(𝑠𝑠) =
1+𝑇𝑇𝑇𝑇
30
On calcule d’abord le modèle par la méthode de Broïda :
Entrée
100%∆X Sortie
∆X
40%.∆X
∆Y
28%∆X
t1 t2
4 sec
𝑇𝑇
On calcule la réglabilité du système par le rapport :
𝜏𝜏
𝑇𝑇 𝑇𝑇
Si 10 < < 20 : régulateur P ; Si 5 < < 10 : régulateur PI
𝜏𝜏 𝜏𝜏
𝑇𝑇 𝑇𝑇
Si 2 < < 5 : régulateur PID ; Si > 20 : régulateur Tout Ou Rien
𝜏𝜏 𝜏𝜏
𝑇𝑇
Si < 2 : autres régulations (de Smith par exemple).
𝜏𝜏
31
Système 2 : c’est un système instable en BO (intégrateur) :
Entrée
Sortie
∆X
To ∆T 4 sec
Si 0.05 <𝐾𝐾𝑠𝑠𝜏𝜏< 0.1 : régulateur P ; Si 0.2 <𝐾𝐾𝑠𝑠𝜏𝜏 < 0.5 : régulateur PID
Si 0.1 <𝐾𝐾𝑠𝑠𝜏𝜏< 0.2 : régulateur PI ; Si 𝐾𝐾𝑠𝑠𝜏𝜏< 0.05 : régulateur Tout Ou Rien
Si 𝐾𝐾𝑠𝑠𝜏𝜏 > 0.5 : autres régulations.
32
Exercice3.
𝐾𝐾𝑒𝑒 −𝜏𝜏𝜏𝜏
On peut approximer ces processus par :𝐺𝐺 (𝑠𝑠) =
1+𝑇𝑇𝑇𝑇
𝐾𝐾. 𝑒𝑒
0.2
1min
𝝉𝝉 𝑇𝑇
Régulateur Actions
P 𝑇𝑇
𝐾𝐾𝑟𝑟 =
𝐾𝐾𝐾𝐾
0.9𝑇𝑇 𝜏𝜏
PI 𝐾𝐾𝑟𝑟 = ; 𝑇𝑇𝑖𝑖 =
𝐾𝐾𝐾𝐾 0.3
1.2𝑇𝑇
PID 𝐾𝐾𝑟𝑟 = ; 𝑇𝑇𝑖𝑖 = 2𝜏𝜏 ;
𝐾𝐾𝐾𝐾
𝑇𝑇𝑑𝑑 = 0.5𝜏𝜏
Exercice4.
Solution :
On remarque que l’oscillation (pompage) est obtenue avec l’essai 3, pour un gain Gr3=5.7
Les deux autres essais ont donnée des réponses oscillatoires amorties.
On mesure donc sur la réponse de l’essai 3 la période d’oscillation : Tr3=20/18=1.11 min.
A partir de Gr3 et Tr3, on calcule les valeurs des actions du PID série à partir du tableau deZiegler –
Nichols (méthode de pompage en boucle fermée) :
33
Régulateur
PI
P PI série PID série PID parallèle PID mixte
parallèle
Actions
Exercice5.
Y ( p) Ka
G ( p) = =
U ( p ) (1 + τ 1 p )(1 + τ 2 p )
K a = 10
Avec : τ 1 = 10 s
τ = 1s
2
1
C ( p ) = K p 1 + → Ti = τ 1 = 10 s
Ti p
La FTBO s’écrit alors :
Kp
Ti p 1
FTBO = C ( p )G ( p ) = .
p 1+τ 2 p
1
Tracé du lieu de Bode ou le calcul analytique montre que Mϕ = 45° pourω 2 = .Le gain
τ2
K0
correspondant est : FTBO( jω 2 ) =
2
34
Ce gain peut être rendu unitaire en posant : K 0 = 2
K 0Ti
Ce qui implique : K p = = 2
Ka
Le correcteur :
1
C ( p ) = 0.141 +
10 p
ωco = 1rd / s
35
Réponses indicielles en régulation de
correspondance et de maintien (temps de réglage)
Exercice 6.
On choisit un correcteur à actions Proportionnelle et Dérivé PD ajusté de telle manière que la marge
de phase en boucle ouverte doit de l’ordre de 45°.
C ( p ) = K p (1 + Td p ) → Td = τ 1 = 10 s
K pKA 1
FTBO = C ( p )G ( p ) = .
P 1+τ 2 p
K 0Ti
Ce qui implique : K p = = 2
Ka
36
Le correcteur :
C ( p ) = 0.141(1 + 10 p )
37
A noter la différence de comportement dynamique entre les 2 réponses en boucle fermée (exo 1 et
2).A priori, les fonctions de transfert en boucle fermée ayant les toutes mêmes pôles (solutions de
1+FTBO(p)=0), les comportements en régimes transitoires devraient être analogue, ce qui n’est pas le
cas.
38
Série 3. Problèmes de régulation industrielle.
Problème 01.
Pour augmenter le rendement d’un panneau solaire photovoltaïque il est important de l’orienter
convenablement face au soleil. Pour cela il est parfois recommandé de réaliser une poursuite du
soleil, ceci est d’autant plus vrai quand il s’agit de panneaux avec des cellules à concentration. On se
propose d’étudier ici un dispositif permettant d’asservir la position angulaire du panneau à celle du
soleil. Le schéma du dispositif étudié est donné sur la figure suivante :
1. Elaboration de la consigne.
Pour élaborer la consigne, on peut procéder de plusieurs façons. On peut par exemple grâce à un
dispositif préprogrammé disposer de la trajectoire du soleil en fonction des heures de la journée. On
choisit de programmer six positions journalières correspondant à six valeurs différentes de la
consigne.
1.1 En supposant que les six positions sont équivalentes et que la trajectoire décrite par le soleil est
un demi cercle gradué de 0 à 180°, donner les différentes valeurs de la consigne ϑC (on tiendra
compte de deux valeurs extrêmes 0 et 180°).
1.2 Le dispositif considéré nous livre une tension de consigne VC variant de -10 à 0 Volt. Donner les
six valeurs de consigne VC .
2. Etude de la motorisation.
39
Où :
réduction est
n = N 2 / N 1 .On prendra n = 10 J S = 100Kgm 2
et
3. Capteur et comparateur.
Le capteur est constitué d’un potentiomètre rotatif, la course utile étant égale à 180°.
3.1 Comment faut-il brancher la source de tension E pour avoir l’asservissement de position. Faut-il
lier (A à C et B à D), ou (B à C et A à D) ?
3.3 Le comparateur est constitué d’un amplificateur opérationnel monté en sommateur inverseur.
Donner l’expression de U en fonction des entrées
VC et VR .
4. Etude de l’asservissement
5. Contre-réaction tachymétrique.
Pour améliorer les performances du système, on dispose sur l’arbre du moteur d’une dynamo
tachymétrique qui délivre une tension proportionnelle à la vitesse Ω , soit Vd = KΩ .Cette tension
est reliée à l’entrée 3 de l’étage sommateur inverseur.
40
5.2 Calculer K pour avoir un dépassement de 20%
Un télé scope monté sur un socle peut être positionné grâce à une motorisation suivant la position
θ
angulaire . Le schéma fonctionnel de la figure suivante représente l’asservissement de position
réalisé.
Perturbations
Régulateur
ϑ
+
1 b
W + C ( p)
1 + 0.1 p + p( p + a)
-
Télescope et
Actionneur
motorisation
Les paramètres a et b de la transmit tance du moteur dépendent de la charge et sont donnés pour
trois points de fonctionnement définis dans le tableau ci-dessous :
Ponts de fonctionnement b a
1 0.2 10
2 0.3 8
3 0.45 3.5
1. C ( p) = K
Calculer les gains critiques et donner la condition de stabilité valable pour tous les points de
fonctionnement.
2. Déterminer la période des oscillations à la limite de stabilité pour les trois points de
fonctionnement.
3. On remplace maintenant le régulateur proportionnel par un régulateur PID :
1
C ( p) = 60(1 + Td p + ) Td = 0.4 s
Ti p
En utilisant un critère de stabilité, calculer la valeur de Ti pour que le système soit stable au
point de fonctionnement 1.
4. Calculer les valeurs optimales des paramètres du régulateur PI C ( p ) = K (1 + 1 / Ti p )
41
pour le point de fonctionnement 1 avec le critère de Naslin
(α = 2) .Calculer le temps de
pic.
5.
Comparer le régulateur optimal déterminé en question 4 avec le régulateur calculé par les
formules empiriques de Zeigler-Nichols suivantes :
Régulateur PI :
K opt = 0.45 K c
Topt = 0.83Tc
Etant le gain critique du régulateur proportionnel, calculé en question 1, et étant la période
des oscillations à la limite de stabilité, toujours avec le régulateur proportionnel.
Lequel des deux régulateurs vous semble le meilleur pour la stabilité du système en boucle
fermée. Justifier votre réponse.
6. Calculer l’erreur en régime permanent si l’entrée est w(t ) = (1 + 2t + 5t )δ (t )
2
Le processus envisagé est constitué d’un réservoir d’eau alimenté par deux voies distinctes. La
première est une alimentation qui fournit un débit Q1 , fonction de la section de vanne automatique,
V A commandée par l’actionneur A. La deuxième est une alimentation manuelle, qui par la
manœuvre de la vanne VM , permet de régler le débit Q2
On puise dans ce réservoir par deux voies de sortie. La première est manuelle et permet par l’action
sur la vanne VE , de régler le débit Q3 , qui est proportionnel à la hauteur h d’eau dans le réservoir.
Une pompe électrique suffisamment puissante permet d’extraire un débit Q4 , proportionnel à sa
vitesse de rotation. Un modèle linéaire est proposé pour le processus précédent, autour de trois
points de fonctionnement et selon le schéma fonctionnel suivant :
42
Les valeurs de a et b sont données ci-dessous :
Points de fonctionnement a b
1 2 500
2 3 500
3 4 500
4 0 500
1. Soit Q2 = Q4 = 0
1.1 Trouver la fonction de transfert du bac
B( p ) = H ( p ) / Q1 ( p )
43
1.2 TB
Déterminer le gain statique g et la constante de temps du bac en fonction de a et b.
1.3 TB aux trois premiers points de fonctionnement.
Préciser les valeurs numériques de g et
2. On suppose le régulateur proportionnel R ( p ) = K . Etudier la stabilité du système au
premier point de fonctionnement
3. Dans la suite, on prend T ( p ) = 1 et on remplace le régulateur proportionnel par un PID :
1
R( p) = K (1 + + Td p)
Ti p
Avec :
K = 250 et Ti / Td = 0.5
3.1 Calculer et pour que le système soit du type oscillant au point de fonctionnement 1.
3.2 Déterminer les pôles du système.
4. Dans le cas d’un régulateur PI :
1
R( p ) = K 1 +
Ti p
4.1 En appliquant le critère d’amortissement de Naslin, calculer les valeurs des paramètres
44
Correction :
1. Elaboration de la consigne.
1.1 2π / 5
π /5
0 π
En se référent au schéma, on en déduit les six valeurs de la consigne :
ϑC = 0, π / 5,2π / 5,3π / 5,4π / 5, π
1.2 Les six valeurs de la consigne s’obtiennent par une simple règle de trois.
VC = (0;−2;−4;−8;−10 )
2. Etude de la motorisation.
J = J S / n2 ,
f = fS / n2 ,
Tm = J / f = J s / f S = 100 s
3. Capteur et comparateur.
3.1 Par principe dans un asservissement, la grandeur de sortie ou son image est retranchée à la
grandeur de sortie. C’est cette différence, appelée signal d’erreur, qui agit sur les organes de réglage
afin de réduire la valeur de l’erreur. Dans ces conditions et en se plaçant à la sortie de l’amplificateur
opérationnel on voit que U a même signe que ϑC il faut donc que la grandeur ramenée de la sortie
en ce point soit négative. Comme l’amplificateur opérationnel introduit un signe moins, la tension V R
doit être en phase avec 𝜗𝜗. Ce qui correspond aux liaisons (A-C et B-D). En effet, on vérifie en
particulier, que si 𝜗𝜗est nul, V R est aussi nul, par contre si est ϑ maximum (=𝜋𝜋) , V R est aussi
maximum (=E).
45
3.2 De ce qui précède on calcule aisément V R = 10ϑ / π
3.3 Le montage amplificateur opérationnel utilisé est un étage sommateur inverseur, sa sortie est
donnée par U = −(VC + V R )
4 Etude de l’asservissement.
ϑC
− 10 1 1
+
π - p (1 + 100 p ) n
VC ϑm
VR
10
π
4.2
ϑ 1
FTBF = =
ϑC 100πp + πp + 1
2
Gain statique = 1
ω o = 1 / 100π = 0.0564
ξ = π / 20 = 0.089
−πξ / 1−ξ 2
D = e = 0.76 = 76%
46
5.2
ϑm
U Ω ϑ
ϑC
− 10 1 1
+ + 1
π - - p (1 + 100 p )
n
10
10
π
5.2
ϑ 1
FTBF = =
ϑC 100πp 2 + π (1 + K ) p + 1
Le fait d’imposer un dépassement de 20%, conduit à une valeur du coefficient d’amortissement égale
à 0.5, ce qui permet de calculer K.
K = 4.64
5.3 Dans les deux types de réglage le gain statique est égal à 1 ; la pulsation naturelle reste
inchangée ; par contre la valeur du coefficient d’amortissement peut être régler séparément dans le
cas de la contre réaction tachymétrique (très utilisée en pratique) ceci améliore le réglage.
47
10a (1 + 0.1a )
Kc =
b
Pour chaque point de fonctionnement :
3.
1
C ( p ) = 60(1 + Td p + )
Ti p
L’équation caractéristique devient :
1 0.2
1 + 60(1 + 0.4 p + )( =0
Ti p p (10 + p )(1 + 0.1 p )
0.1Ti p 4 + 2Ti p 3 + 14.8Ti p 2 + 12Ti p + 12 = 0 → Ti 0.14 s
Routh
4.
On écrit de nouveau l’équation caractéristique :
1 0.2
1 + K (1 + + )( =0
Ti p p (10 + p )(1 + 0.1 p )
48
0.2 KTi
Le temps de pic est donné par r2 = 2.2a1 / a0 = = 1.76 s
0 .2 K
5. Les formules de Ziegler-Nichols donnent :
K op = 0.45.K c1 = 450
2π
Tiop = 0.83Tc1 = 0.83. = 0.52 s
10
Comparaison des deux régulateurs.
Cette comparaison se fait dans le domaine temporelle, en étudiant les pôles du système en boucle
fermée, en comparant les rapports caractéristiques ou en traçant la réponse indicielle.
On remarque que sur le plan de la stabilité, le régulateur calculé par la méthode de Naslin présente
un meilleur comportement que celui calculé par la méthode de Zeigler-Nchols (pôles assez proche
de l’axe réel).
Réponses indicielles :
49
6. A partir du schéma fonctionnel on calcule l’erreur :
W ( p)
ε ( p) =
Kb(1 + Ti p )
1+
Ti p 2 (a + p )(1.01 p )
La donnée de p(t), conduit à P(p) :
1 2 5
W ( p) = + 2+ 3
p p p
Le théorème de valeur finale donne :
ε (t ) = 1.6
Complément de Cours
Ce critère donne des résultats excellents, mais il a deux inconvénients: c'est un critère purement
algébrique, donc qui nécessite pas mal de calculs, et aussi pour que les résultats soient « excellents »,
il faut que la fonction de transfert du processus, à partir de laquelle on applique le critère de Naslin,
reflète avec précision le comportement réel du système.
Ce critère peut s'appliquer quel que soit le type de correcteur, pas seulement les correcteurs
classiques vus pour le critère de Zeigler Nichols ; mais pour n'importe quel autre correcteur.
50
Il faut connaître la fonction de transfert A( p) de l'ensemble actionneur-processus-capteur.
Soit C ( p) la fonction de transfert du correcteur (avec ses paramètres réglables).
On exprime la fonction de transfert T(p) en boucle ouverte:
T ( p ) = C ( p ) A( p ) = N ( p ) / D ( p ) .
Le critère de Naslin consiste à régler les « rapports caractéristiques » du dénominateur de la fonction
de transfert F ( p) = T ( p) = N ( p) en boucle fermée.
1 + T ( p) N ( p) + D( p)
N ( p) + D( p) = a0 + a1 p + a 2 p 2 + ... + a n p n
r1 = a12 / a0 a2
r2 = a22 / a1a3
Il y a une très grande sensibilité entre la valeur des premiers rapports caractéristiques du
dénominateur de F ( p) et l'amortissement de ce système bouclé. Si on augmente la valeur de ces
rapports caractéristiques (par exemple 2,3) l'asservissement sera trop amorti (réponse apériodique);
si on les diminue (par exemple 1,7) l'asservissement sera trop faiblement amorti (réponse avec des
oscillations).
1.
Q2 = Q4 = 0
1.1 La fonction de transfert est obtenus e déduisant le schéma fonctionnel
correspondant :
51
H ( p) 1 / bp 1
B( p) = = =
Q1 ( p) 1 + a / bp a + bp
g = 1/ a
TB = b / a
1.3
Points de fonctionnement g TB
1 0.5 250
2 0.33 166.65
3 0.25 125
Routh donne :
− 2 K 1008
3. Régulateur PID :
3.1 Avec le PID, la fonction de transfert devient :
F ( p) =
(
Kg TiTd p 2 + Ti p + 1 )
TiTB p 3 + (Ti + TI Td Kg ) p 2 + Ti (1 + Kg ) p + Kg
Td = 0.41s → Ti = 0.92s
52
Les rapports caractéristiques :
Ti 2 (1 + K / 2 )
2
r1 = a / a0 a2 =
2
1
251Ti K / 2
2512 Ti 2
r2 = a / a1a3 =
2
250Ti 2 (1 + K / 2 )
2
En écrivant :
K = 250
1 2
r = r = 2 →
Ti = 3.95s
53