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Avec ce Modest travail on applique une étude sur le risque électrique et son
impacte sur les personés et les installations électriques et le matériel dans
une entreprise (Établissement hospitalier Batna CHU) et permis surtout de
on rappelle les risques, liés aux défauts d'isolement, pour la sécurité des
personnes et des biens. Il met l'accent sur l'influence du Schéma des Liaisons
à la Terre -SLT- sur la disponibilité de l'énergie électrique. Il présente les trois
SLT définis par la norme CEI 60364 et employés à des degrés différents dans
tous les pays. Chaque SLT, encore appelé « régime du neutre » est examiné
en termes de sûreté (sécurité, maintenabilité et disponibilité)
Introduction :
1. Généralités :
•Dans ces derniers années l’énergie électrique est devenue la plus célèbre
utilisée dans tout nos activité quotidienne et dans tous les secteurs ( maison ,
bureaux , usines , chantiers , ateliers , école , magasines ….. )
•Mais cette dernière crée des situations non assuré a la sécurité des
personnes et biens ce qui provoque des risques et de endommages (effets)
des plusieurs niveaux de gravité (Effets thermiques (brûlures) Effets
tétanisants Effets circulatoires et respiratoires)
Aujourd’hui les 3 SLT, longtemps appelés régimes du neutre tels que définis
par les normes CEI 60364 et NF C 15-100, sont :
Ces trois schémas ont une même finalité en terme de protection des
personnes et des biens : la maîtrise des effets des défauts d’isolement. Ils
sont considérés comme équivalents sur le plan de la sécurité des personnes
contre les contacts indirects. Il n’en n’est pas nécessairement de même pour
la sûreté de l’installation électrique BT en ce qui concerne :
_ la disponibilité de l’énergie
_ la maintenance de l’installation
Annexe 01 :
Chapitre 01 :
• 1 définitions des termes (Lexique) :
•Energie électrique :
•défaut d’isolement :
• court-circuit :
•surtension :
•l’éloignement qui nécessite des distances d’isolement dans les gaz (par
exemple dans l'air) et des lignes de fuite (concernant l'appareillage, par
exemple chemin de contournement d'un isolateur).
Lors de la mise en service d'une installation neuve, réalisée selon les règles de
l'art avec des produits fabriqués selon les normes, le risque de défaut
d’isolement est très faible ; l’installation vieillissant, ce risque augmente. En
effet, celle-ci est l’objet de diverses agressions qui sont à l'origine de défauts
d’isolement, citons à titre d’exemple :
•Durant l’installation :
- les harmoniques
_ Les surintensités...
Un défaut d’isolement, quelle que soit sa cause, présente des risques pour :
Une personne (ou un animal) soumise à une tension électrique est électrisée.
• une gêne ;
(cf. fig. 1 )
Protéger l’homme des effets dangereux du courant électrique est prioritaire,
humides, et locaux mouillés). Pour chacun des cas, une tension de sécurité
50 V,
(cf. fig. 2 )
Zone 1 : Perception Zone 2 : Forte gêne Zone
Les mesures de protection contre les contacts indirects reposent sur trois
principes fondamentaux :
Note 02 :
Chaque SLT peut s’appliquer à l’ensemble d’une installation électrique BT ;
mais plusieurs SLT peuvent coexister dans une même installation, voir à titre
d’exemple la figure 8.
• 2.3.1 le régime TN :
A_ Son principe :
•le neutre du transformateur est mis à la terre
•les masses des récepteurs électriques sont reliées au neutre.
Ce type de SLT autorise trois pratiques :
•un seul et même conducteur sert de neutre et de conducteur de protection,
c’est le schéma TN-C
•le neutre et le conducteur de protection sont dissociés, c’est le schéma TN-S
•le mariage de ces deux schémas, appelé TN-C-S lorsque le neutre et le
conducteur de protection sont séparés en aval d’une partie de l’installation
réalisée en TN-C.
A noter que le TN-S ne peut pas être placé en amont du TN-C.
Uo
Id
Rph1 Rd R PE
Pour un départ et dès que Rd ≈ 0 :
0, 8Uo
Id
Rph1 R PE
En effet, lors d'un court-circuit, il est admis que les impédances en amont du
départ considéré provoquent une chute de tension de l'ordre de 20 % sur la
tension simple Uo , qui est la tension nominale entre phase et terre, d’où le
coefficient de 0,8.
Id induit donc une tension de défaut, par rapport à la terre :
Ud = RPE . Id
Soit :
R PE
Ud 0, 8 Uo
R ph1 R PE
Pour les réseaux 230/400 V, cette tension de l’ordre de Uo/2 (si RPE = Rph) est
dangereuse car supérieure à la tension limite de sécurité, même en milieu sec
(UL = 50 V). Il est alors nécessaire d’assurer une mise hors tension
automatique et immédiate de l’installation ou de la partie de l’installation
(figure 10)
B_ Son fonctionnement :
• Pour être sûr que la protection est bien active il faut, quel que soit le lieu
du défaut, que le courant Id soit supérieur au seuil de fonctionnement de la
protection Ia (Id > Ia). Cette condition doit être vérifiée lors de la conception
de l’installation par le calcul des courants de défaut, ceci pour tous les circuits
de la distribution.
• Un même parcours du conducteur de protection -PE- et des conducteurs
actifs facilite ce calcul et est recommandé par la norme (NF C 15-100 § 544-1).
Pour garantir cette condition, une autre approche consiste à imposer une
valeur maximale d'impédance aux boucles de défaut en fonction du type et
du calibre des DPCC choisis (cf. la norme anglaise BS 7671). Une telle
démarche peut conduire à augmenter la section des conducteurs actifs et/ou
de protection.
• Une autre façon de vérifier que le DPCC assurera la protection des
personnes est de calculer la longueur maximale que chaque départ ne devra
pas dépasser pour un seuil de protection Ia donné.
• Pour calculer Id et Lmax , trois méthodes simples peuvent être utilisées (voir
Cahier Technique n° 158 ou le guide NF C 15-105) :
• la méthode des impédances
• la méthode de composition ;
• la méthode conventionnelle (guide NF C 15-105, partie C).
Cette dernière donne l'équation :
0, 8 U o 0, 8 U o 0, 8 U o Sph
Id
Z R ph R PE 1 m L
Pour que la protection assure bien sa fonction, il faut Ia < Id, d’où l’expression
de Lmax, longueur maximale autorisée par la protection ayant pour seuil Ia :
0, 8 U o Sph
Lmax
1 m I a
• Lmax : longueur maximale en m
• Uo : tension simple 230 V pour un réseau triphasé 400 V
• ρ : résistivité à la température de fonctionnement normal
• Ia : courant de coupure automatique :
_ Pour un disjoncteur Ia = Im (Im courant de fonctionnement du déclencheur
magnétique ou court-retard)
_ Pour un fusible, courant tel que le temps total de coupure du fusible
(temps de pré arc + temps d’arc) soit conforme à la norme (cf. fig. 10),
Sph
• m
S PE
«Surtensions et coordination de l'isolement en HT, D. FULCHIRON»
Remarque :
Si la ligne est d'une longueur supérieure à Lmax, il faut soit diminuer Ia, soit
augmenter SPE, soit mettre en œuvre un Dispositif Différentiel Résiduel
(DDR).
•2.3.2 Le régime TT :
A_ Son Principe :
Brièvement c’est le régime TT est basé sur limité par les résistances de terre
(si la prise de terre des masses et la prise de terre du neutre ne sont pas
confondues).
Toujours avec l’hypothèse Rd = 0, le courant de défaut est :
Uo
Id
Ra Rb
Ce courant de défaut induit une tension de défaut dans la résistance de terre
des utilisations :
U0 Ra
Ud = Ra Id ou Ud
Ra Rb
Les résistances de terre étant généralement faibles et de même ordre de
grandeur (≈ 10 Ω), cette tension de l’ordre de Uo/2 est dangereuse
Il est donc obligatoire de prévoir une déconnexion automatique de la partie
de l’installation concernée par le défaut (cf. fig. 12).
La protection est assuré par un << DDR >> disjoncteur différentiel : la partie
en défaut est déconnectée dès que le seuil I∆n, du DDR placé en amont, est
dépassé par le courant de défaut, de cette manière I∆n RB UL.
UL
•Le courant de défaut au delà duquel il y a risque I d0 étant très
Ra
largement inférieur aux réglages des dispositifs de protection à maximum de
courant, il est nécessaire de mettre en œuvre, en tête d'installation, au moins
un DDR. Pour améliorer la disponibilité de l'énergie électrique, l'emploi de
plusieurs DDR permet de réaliser une sélectivité ampèremétrique et
chronométrique au déclenchement. Tous ces DDR auront un seuil de courant
assigné I∆n inférieur à Ido.
• La mise hors tension, par intervention des DDR, doit se faire d’après la
norme en moins de 1 s.
A noter que la protection par DDR :
est indépendante de la longueur des câbles
autorise plusieurs prises de terre Ra séparées (disposition non
souhaitable car le PE n’est plus une référence de potentiel unique pour
l’ensemble de l’installation).
Schéma TT
• 2.3.3 Le régime IT :
A_ Son principe :
Schéma – IT-
B_ son fonctionnement :
Si un défaut d’isolement se produit, un faible courant se développe du
fait des capacités parasites du réseau.
La tension de contact développée dans la prise de terre des masses (tout au
plus quelques volts) ne présente pas de danger
si un deuxième défaut survient sur une autre phase, alors que le
premier n’est pas éliminé. les masses des récepteurs concernés sont
portées au potentiel développé par le courant de défaut dans le
conducteur de protection (PE) qui les relie. Ce sont les DPCC (cas des
masses interconnectées par le PE) ou des DDR (cas des masses ayant des
prises de terre distinctes) qui assurent la protection.
• Définition :
Us
Id
Z
UC = RA . Id
Schéma IT dans le 1 er défaut
Cette façon de rechercher les défauts n’est citée que pour mémoire. Elle
consiste à ouvrir successivement les départs en commençant par les départs
principaux. Lors de l’ouverture du départ en défaut, le courant injecté par le
CPI diminue fortement, repassant en dessous du seuil de détection. L’alarme
sonore généralement commandée par le CPI s’interrompt alors, et permet à
distance de connaître le départ défectueux.
Cette procédure qui nécessite d’interrompre l’exploitation sur chaque départ
est contraire à la philosophie d’utilisation du schéma IT qui est la continuité
de service. Bien utilisée par le passé, elle disparaît progressivement avec le
développement des nouveaux systèmes de recherche de défaut qui
permettent une recherche sous tension (sans coupure).
B_ Recherche sous tension :
Détection du courant de défaut
Comme vu précédemment, le premier défaut d’isolement est parcouru par
un courant Id à la même fréquence que celle du réseau (50 Hz ou 60 Hz)
retournant à la source par les capacités des autres phases saines et par
l’impédance de neutre si elle existe. Une première méthode de recherche
sous tension (sans interrompre la distribution) fut d’employer une pince
ampèremétrique pour mesurer sur chaque départ le courant « de fuite » à la
terre. Le départ en défaut étant celui qui donnait la plus forte valeur.
Cette méthode présente deux inconvénients.
Elle n’est pas fiable sur des réseaux comportant de nombreux départs
dont certains sont fortement capacitifs (comment distinguer le courant à
la terre d’un départ court en défaut, de celui d’un départ long et
capacitif ?)
Elle n’est pas applicable sur un réseau ayant peu de fuites capacitives (le
courant de défaut est quasi indécelable).
Pour améliorer la détection du cheminement du courant de défaut (à
fréquence industrielle) avec une pince ampèremétrique, deux artifices ont
été utilisés.
Le premier consistait à augmenter ce courant de défaut en plaçant
momentanément une impédance de faible valeur en parallèle sur le CPI.
Le second visait à distinguer les courants de fuite capacitive du courant de
défaut par la mise en service périodique de l’impédance précédemment citée
au moyen d’un relais batteur (environ 2 Hz).
• Détection d’un courant injecté
Cette méthode exploite un signal sinusoïdal basse fréquence (i 10 Hz) injecté
par un générateur ou un CPI. Le choix d’une fréquence basse pour la
recherche de défaut permet de s’affranchir des capacités de fuite du réseau,
mais cette fréquence ne peut être inférieure à 2,5 Hz car la détection avec un
capteur magnétique devient difficile. La recherche s’effectue avec des
dispositifs sensibles au seul signal injecté, qui peuvent être fixes avec des
tores de détection placés sur tous les départs, ou portables avec une pince
ampèremétrique accordée à la fréquence du signal afin de trouver l’endroit
exact du défaut
Lorsque les dispositifs (générateur, capteurs et récepteur) sont fixes, la
recherche sous tension du défaut peut être rendue automatique dès qu’un
défaut est détecté, avec un ordre émis par le CPI.
•Mesure d’isolement de chaque départ
Les exploitants, dont les besoins en continuité de service augmentent, ne
veulent même plus attendre le premier défaut : ils souhaitent pouvoir
programmer les interventions de maintenance et donc connaître à l’avance le
départ susceptible d’être prochainement affecté par un défaut d’isolement.
Pour cela il est nécessaire de « suivre » l’évolution de l’isolement de chaque
départ et de bien distinguer les composantes (résistive et capacitive) de
l’isolement. Le principe de la démodulation synchrone peut aussi être utilisé
en mesurant, d’une part le courant d’injection circulant dans les départs
(grâce aux capteurs tores), et d’autre part la tension d’injection. Le
développement de cette méthode de recherche est favorisée par l’application
des techniques numériques à la gestion de la distribution électrique (cf.
Cahier Technique n°186) : l’utilisateur peut maintenant surveiller à distance
et en permanence les évolutions de l’isolement des différents départs. La
mise en œuvre de bus numériques permet de centraliser toutes les
informations sur un superviseur, de les afficher, de les consigner et donc de
faire de la maintenance prédictive et éclairée.