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I.

Introduction à la notion d'ordinateur


La compréhension du vocabulaire informatique représente généralement la principale difficulté
à laquelle se heurtent les acheteurs potentiels d'ordinateurs personnels. En effet, contrairement à un
téléviseur, pour lequel les critères de choix sont assez limités, le choix d'un ordinateur revient à choisir
chaque élément qui le compose et connaître ses caractéristiques. Ce cours n'a pas pour but de donner un
sens à toutes les abréviations informatiques, mais il cherche à aider à mieux comprendre les principaux
composants d'un ordinateur, d'en expliquer le fonctionnement et d'en donner les principales
caractéristiques.

Qu’est-ce qu’un ordinateur ?

Un ordinateur est une machine électronique conçue pour traiter les données à une vitesse
vertigineuse. Bien que le travail qu’il réalise puisse paraître extraordinaire, il ne fait qu’exécuter
des millions et des millions de calculs ou actions élémentaires. Ce qui nous surprend vraiment,
c’est la vitesse à laquelle il peut le faire. Contrairement à d’autres équipements inventés par
l’homme, l’ordinateur est une machine programmable à usage général ; le programme présent dans
sa mémoire détermine son utilité.

I. 1. Les générations d’ordinateurs

L’histoire des ordinateurs est très liée à celle des technologies de l’électronique. On
distingue généralement cinq générations d’ordinateurs, chacune étant caractérisée par une
technologie différente, l’intégration de nouveaux composants, une amélioration de la puissance de
traitement et une augmentation de la capacité de la mémoire.

I.1.1. Première génération : les tubes à vides – 1940 à 1955

La première génération (Fig. 1) des ordinateurs reposait sur la technologie des tubes à vide.
Les ordinateurs avaient une mémoire et des capacités de traitement très modestes et ils
accomplissaient des tâches scientifiques et d’ingénierie très restreintes. Leur mémoire centrale était
limitée à un maximum de 2000 octets et atteignait une vitesse de 10 000 instructions à la seconde.
Les travaux d’exécution de programmes ou d’impression de documents devaient être coordonnés
manuellement.

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(a) (b)

Fig. 1. (a). Exemple des ordinateurs de la première génération. (b). Tubes à vides

I.1.2. Deuxième génération : les transistors – 1955 à 1965

Les ordinateurs de la deuxième génération (Fig. 2-a)utilisaient des transistors au lieu des
tubes à vide. Ces ordinateurs avaient jusqu'à 32 kilo-octets de mémoire et ils pouvaient traiter
jusqu’à 300 000 instructions à la seconde. Ils avaient assez de mémoire et de puissance de
traitement pour servir à des tâches scientifiques, ainsi qu’à des tâches administratives, comme la
paye ou la facturation.

(a) (b)

Fig. 2. (a). Exemple des ordinateurs de la deuxième génération. (b). transistors


I.1.3. Troisième génération : les circuits intégrés – 1965 à 1975
Les ordinateurs de la troisième génération (Fig. 3-a) possédaient des circuits intégrés, c’est-
à-dire des circuits obtenus en gravant des centaines, puis plus tard, des milliers de transistors
microscopiques. La capacité de mémoire de ces ordinateurs allait jusqu'à 2 mégaoctets et la vitesse
de traitement atteignait jusqu'à 5 millions d’instructions à la seconde. Cette troisième génération a
permis l’introduction de logiciels qui pouvaient être exploités par des utilisateurs sans formation
technique.

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(a) (b)

Fig. 3. (a). Exemple des ordinateurs de la troisième génération. (b). circuits intégrés.

I.1.4. Quatrième génération : les circuits intégrés à très grande échelle - 1975 à nos jours

Les ordinateurs de la quatrième génération (Fig. 4-a) sont construits à partir de la technologie
VLSI (very large scale integrated circuit). Cette technologie, qui consiste à comprimer des
centaines de milliers de circuits intégrés, voire des millions, dans la même puce, a permis d’intégrer
la mémoire, la logique et les commandes de l’ordinateur à l’intérieur d’une seule puce appelée
microprocesseur.

(a) (b)

Fig. 4. (a). Exemple des ordinateurs de la Quatrième génération. (b). processeur.

I.1.5. Cinquième génération : les super-puces

Les progrès techniques dans le domaine des microprocesseurs et du matériel informatique


rendent les ordinateurs de plus en plus puissants et évolués. Aussi les chercheurs envisagent-ils une
cinquième génération d’ordinateurs. Encore au stade de la recherche, elle s’appuiera sur
l'intelligence artificielle ; nous verrons probablement, dans un futur rapproché, l'ordinateur apprendre
de ses propres expériences.
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I. 2. Présentation de l'ordinateur

Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de manipuler des


données sous forme binaire, c'est-à-dire sous forme de bits. Le mot ordinateur provient de la société
IBM France en 1955. (Ancien nom : calculateur (traduction littérale du mot anglais ‘computer ‘)).

Un ordinateur est principalement composé d'une unité centrale et de périphériques. On appelle


unité centrale l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il contient.
Les éléments externes à l'unité centrale sont appelés périphériques. L'unité centrale doit être connectée
à un ensemble de périphériques externes :
D’un écran (moniteur), d'un clavier et d'une souris.
Il est possible de connecter une grande diversité de périphériques sur les interfaces d'entrée-sortie (ports
séries, port parallèle, port USB, port firewire, etc.)

I.3. Types d'ordinateurs

Selon les critères suivant ; la vitesse de la machine, la taille, le coût et les capacités réseau, on
distingue généralement quatre types d’ordinateurs ;

I. 3. 1. Les gros systèmes

 Les supercalculateurs

Un super-ordinateur (Fig. 5), ou supercalculateur, est un ordinateur conçu pour atteindre les plus
hautes performances possibles avec les techniques connues lors de sa conception, en particulier en ce
qui concerne la vitesse de calcul.

(a) (b)

Fig. 5. Supercalculateurs (a). Supercalculateur IBM Blue Gene/P de l'Argonne National Laboratory.
(b). Le superordinateur Columbia du centre de recherche Ames Research Center de la NASA.

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 Les mainframes
En français ordinateurs centraux (Fig. 6), c’est des ordinateurs possédant une grande puissance
de calcul, des capacités d'entrée-sortie gigantesques et un haut niveau de fiabilité. Les mainframes
sont utilisés dans de grandes entreprises pour effectuer des opérations lourdes de calcul ou de
traitement de données volumineuses (exemple ; serveurs web, serveurs INTRANET).

Fig. 6. Ordinateur central.

I. 3. 2. Les ordinateurs de systèmes embarqués


Un système embarqué est un système complexe qui intègre du logiciel et du matériel conçus
ensemble afin de fournir des fonctionnalités données. Il contient généralement un ou plusieurs
microprocesseurs destinés à exécuter un ensemble de programmes définis lors de la conception et
stockés dans des mémoires. Il ne possédant pas des entrées/sorties standards comme un clavier ou
un écran d'ordinateur.

I. 3. 3. Les ordinateurs personnels


Parmi lesquels on distingue :

 Les ordinateurs de bureau ; (en anglais desktop computers), composés d'un boîtier
renfermant une carte mère et permettant de raccorder les différents périphériques tels
que l’écran.

 Les ordinateurs portables ; (en anglais laptop ou notebooks), composé d'un boîtier
intégrant un écran dépliable, un clavier et un grand nombre de périphériques incorporés.

 les netbooks ; sont des ordinateurs portables dotés d'un écran de petite dimension
(généralement 12") et dont on a remplacé le disque dur par de la mémoire flash, afin de
réduire la consommation électrique (et le coût).

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 Les tablettes PC ; (en anglais tablet PC, également appelées ardoises électroniques),
composées d'un boîtier intégrant un écran tactile ainsi qu'un certain nombre de
périphériques incorporés.

I. 3. 4. Les assistants personnels

Appelés PDA, (Personal digital Assistant, ou encore handheld), sont des ordinateurs de poche
proposant des fonctionnalités liées à l'organisation personnelle. Ils peuvent être dotés des fonctions
d'un téléphone portable. On parle alors souvent dans ce cas de smartphone.

N.B. La suite du cours s'applique plus particulièrement aux ordinateurs de type PC, ordinateurs
personnel, appelés aussi ordinateurs compatibles IBM.

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II. Constitution de l'ordinateur

II. 1. Architecture d’un ordinateur


Même si un ordinateur peut prendre des formes très différentes, du serveur au smartphone en
passant par le PC du bureau, son architecture de base est identique d’un modèle à l’autre. Seule la taille
(et les performances) de ses éléments changent.

Un ordinateur se compose de plusieurs éléments matériels en interaction. L’image ci-dessous


illustre l’architecture d’un PC de bureau.

Fig. 8. Architecture d’un ordinateur personnel.

1.- Écran (Moniteur) ;


2.- Carte mère ;
3.- Unité Centrale (Microprocesseur) ;
4.- Mémoire vive (RAM) ;
5.- Cartes périphériques ;
6.- Bloc d'alimentation ;
7.- Lecteur-graveur de CD/DVD ;
8.- Disque dur ;
9.- Souris ;

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10.- Clavier.
Le micro-ordinateur est traditionnellement composé d'une ;
 unité centrale (unité de traitement de l'information) ;
 d'interfaces d'entrée (clavier, souris, …etc.) ;
 interfaces de sortie (écran, imprimante, …etc.).

 Unité Centrale
L'unité centrale, dans le langage courant, est le boîtier principal de votre ordinateur. Elle
contient les données, et périphériques.
Dans un ordinateur portable, tous les composants sont reliés dans un même bloc.
Remarque : L'unité centrale d’un point de vue technique est le CPU + mémoire principale. Elle joue
le rôle du cerveau de l'ordinateur.

À l’intérieur de l'unité centrale ;


II. 1. 1. Le bloc d'alimentation

L'alimentation (Fig. 9), c'est la centrale électrique de l'ordinateur. Elle reçoit le courant
230V/50Hz (110V/60Hz en Amérique du nord) et le converti en 12 Volts et 5V à différents ampérages.
Des câbles colorés en sortent pour aller alimenter chaque élément de l'unité centrale.

Fig. 9. Bloc d’alimentation

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II. 1. 2. Les mémoires

II. 1. 2. 1. Caractéristiques techniques


Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :

 La capacité
Représentant le volume global d'informations (en bits) que la mémoire peut stocker ;
o Bits ; le bit est l'unité la plus simple dans un système de numération, ne pouvant prendre que
deux valeurs, désignées le plus souvent par les chiffres 0 et 1.
o Octet, en informatique, un octet est un multiplet de 8 bits codant une information. Dans
ce système de codage, s'appuyant sur le système binaire, un octet permet de représenter
28 nombres, soit 256 valeurs différentes. Un octet permet de coder jusqu'à 256 caractères
différents.

1 KILO-OCTET (KO) = 103 OCTETS

1 MEGA-OCTET (MO) = 106 octets

1 GIGA-OCTET (GO) = 109 octets

1 TERA-OCTET (TO) = 1012 octets

1 PETA-OCTET (PO) = 1015 octets

1 EXA-OCTET (EO) = 1018 octets

1 ZETTA-OCTET (ZO) = 1021 octets

1 YOTTA-OCTET (YO) = 1024 octets

Tableau 1. Unités de mesure de mémoire

N.B. l'unité de grandeur de capacité en informatique c’est l'octet

 Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de lecture/écriture et


la disponibilité de la donnée ;
 Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre deux accès successifs ;
 Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps, exprimé en bits par
seconde ;

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 non volatilité caractérisant l'aptitude d'une mémoire à conserver les données lorsqu'elle n'est
plus alimentée électriquement.

Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps d'accès et temps de cycle
très restreints, un débit élevé et est non volatile. Néanmoins les mémoires rapides sont également les
plus onéreuses. C'est la raison pour laquelle des mémoires utilisant différentes technologiques sont
utilisées dans un ordinateur.

II. 2. 2. 3. Hiérarchie de mémoires

Dans un ordinateur, le processeur accède aux instructions du programme à exécuter ainsi


qu'aux données nécessaires à son exécution depuis la mémoire. Il existe une hiérarchie des mémoires
informatiques : les plus rapides sont les plus coûteuses, donc en nombre limité, et placées le plus près
du processeur (les registres font partie intégrante du processeur). Les plus lentes sont les moins
coûteuses et sont éloignées du processeur.

Fig. 11. Organisation des mémoires en temps d’accès par rapport à la capacité.

II. 1. 2. 2. 1. Les Registres du processeur

Un registre est un emplacement de mémoire interne à un processeur. Les registres se situent au


sommet de la hiérarchie mémoire : il s'agit de la mémoire la plus rapide d'un ordinateur, mais dont le
coût de fabrication est le plus élevé car la place dans un microprocesseur est limitée.
II. 1. 2. 2. 2. La mémoire centrale (appelée également mémoire interne)
II. 1. 2. 2. 2. 1. La mémoire vive (RAM)

La RAM permet de stocker des informations provisoires. Son avantage majeur est sa capacité
de lecture très rapide par rapport au disque dur et qui permet une utilisation fluide d’un ordinateur. RAM
veut dire en anglais (Random Access Mémory) : mémoire à accès aléatoire (son but n'étant pas de ranger
de l'information mais d'y accéder rapidement et provisoirement). Les disques durs possèdent de grandes

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capacités de stockage, mais du fait de leur architecture mécanique, leur vitesse en lecture/écriture est
plutôt lente. C'est là que la RAM intervient.
Ces barrettes de mémoire (Fig. 12) ont une capacité beaucoup moindre que le disque dur, mais une très
grande rapidité de lecture/écriture

Fig. 12. Barrette de RAM.

Quand vous allumez votre ordinateur, les données dont il a besoin pour fonctionner se chargent
dans la RAM. Pareil lorsque vous lancez un logiciel : vous observerez qu'il met quelques secondes pour
se charger : le logiciel se charge dans la RAM. Ensuite l'utilisation du logiciel est fluide et instantanée.

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires vives :

 Les mémoires dynamiques (DRAM, Dynamic Random Access Module),

Peu coûteuses. Elles sont principalement utilisées pour la mémoire centrale de l'ordinateur (Fig.
12) ;

 Les mémoires statiques (SRAM, Static Random Access Module),

Rapides et onéreuses. Les SRAM sont notamment utilisées pour les mémoires cache du
processeur, Son rôle est de stocker des données récemment accédées. Sa taille varie de quelques
centaines de Ko à quelques Mo.

- Types particuliers de mémoire cache

Il existe plusieurs types de mémoire cache dans un micro-ordinateur ;


o La mémoire cache de premier niveau ou mémoire cache interne (L1 cache)

La mémoire cache de premier niveau (L1 cache), aussi appelée mémoire cache interne,
est la mémoire la plus rapide du PC. Elle est, en effet, située dans le microprocesseur et

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fonctionne à la même vitesse que ce dernier. Elle est généralement de petite taille : 16
Ko pour les Pentium, 32 Ko pour Pentium II et 128 Ko pour le K7.

o La mémoire cache de second niveau ou mémoire cache externe (L2 cache)

La mémoire cache de second niveau (L2 cache) vient compléter la mémoire cache de
niveau 1 (L1 cache). Plus grande, mais un peu plus lente, elle stocke tout ce que la
mémoire cache interne ne peut retenir par manque de place. Selon le modèle du CPU et
de la carte mère, elle peut être placée sur la carte mère. Dans le cas des processeurs de
type Pentium Pro, PII et PIII, elle se trouve dans le même boîtier que le processeur.

Fig. 13. Différents types d’une mémoire RAM

II. 1. 2. 2. 2. 2. Mémoire morte

Il existe un type de mémoire interne permettant de stocker des données en l'absence de courant
électrique, il s'agit de la ROM (Read Only Memory, dont la traduction littérale est mémoire en lecture
seule) appelée mémoire morte, parfois mémoire non volatile car elle ne s'efface pas lors de la mise hors
tension du système.

Ce type de mémoire permet notamment de conserver les données nécessaires au démarrage de


l'ordinateur. En effet, ces informations ne peuvent être stockées sur le disque dur, puisque les paramètres
du disque font partie de ces données vitales à l'amorçage (démarrage).

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Différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au démarrage, par
example :

 Le BIOS ; est un programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie principales du


système, d'où le nom de ‘‘BIOS ROM ‘‘donné parfois à la puce de mémoire morte de la carte-
mère qui l'héberge.
II. 1. 2. 3. Les mémoires de masse (mémoires externes)

Appelée également mémoire physique ou mémoire externe, permettant de stocker des


informations à long terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de masse correspond
aux dispositifs de stockage, magnétiques ; tels que le disque dur, aux dispositifs de stockage optique ;
correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux DVD-ROM, mémoires flash ; par exemple disque dur
SSD,

II. 1. 2. 3. 1. Disques durs


C'est la mémoire de l'ordinateur puisque son rôle est de stocker des données informatiques. Le
disque dur contient le système d’exploitation (ex.Windows), vos programmes installés ainsi que vos
données personnelles.
Lorsque vous enregistrez un document, (dans le dossier Mes documents par exemple), les données sont
stockées sur le disque dur. Sa grande capacité de stockage permet de stocker énormément
d’informations.
Voici à quoi ressemble un disque dur à l'intérieur :

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Fig. 14. Disque dur.

Le disque dur est composé de plusieurs plateaux cylindriques (2, 3 ou 4 disques en aluminium)
empilés sur lesquels une couche magnétique est déposée. Des têtes de lecture/écriture s'occupent de
parcourir les disques afin de lire ou écrire magnétiquement des informations.
Selon l'intensité du magnétisme émis par la tête sur la surface, un 1 ou un 0 y est inscrit. C'est le langage
binaire, composante de base de l'informatique.
Du fait qu'ils sont composés de pièces mécaniques qui bougent et qui tournent, les disques durs sont des
mécanismes assez lents pour lire et écrire des données.

II. 1. 2. 3. 2. Mémoire flash


La mémoire flash est un compromis entre les mémoires de type RAM et les mémoires mortes.
En effet, la mémoire Flash possède la non-volatilité des mémoires mortes tout en pouvant facilement
être accessible en lecture ou en écriture. En contrepartie les temps d'accès des mémoires flash sont plus
importants que ceux de la mémoire vive.

 Les cartes Compact Flash


 Les cartes Secure Digital (appelées SD Card)
 Les cartes Memory Stick
 Les cartes SmartMedia
 Les cartes MMC (MultimediaCard)
 Les cartes xD picture card

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Fig. 15. Mémoires flash.

II. 1. 2. 3. 3. Les disques durs SSD

Les technologies évoluant constamment, le matériel aussi, un nouveau type de disque dur fait
son apparition et remplacera à l'avenir nos disques durs conventionnels : les disques durs SSD (solid-
state drive) (Fig. 16.).
Ces disques fonctionnent à base de semi-conducteurs et se passent donc de parties mécaniques,
améliorant ainsi la vitesse de lecture et d'écriture des données. Un SSD est matériellement plus solide
qu'un disque dur classique et permettant le stockage de données sur de la mémoire flash.

Fig. 16. Disque dure SSD.

II. 1. 2. 3. 4. Les disques optiques


Les informations sont conservées dans les supports optiques sous forme
de creux microscopiques et lues par la réflexion d'un faisceau monochromatique. Les premiers disques
compacts ont été construits en 1980 et les premiers DVD en 1995. Contrairement aux disques durs, les
modifications des informations stockées sur ces supports sont restreintes, ils sont alors utilisés
essentiellement pour le stockage à long terme des données informatiques.

II. 1. 3. Le processeur
L'élément le plus important de la carte mère, et donc de l'ordinateur : le processeur est le cerveau
de la machine. C'est lui qui gère tous les périphériques internes et externes, les calculs binaires, et qui
agit quand on clique, on ouvre un document, ou qu'on l'enregistre.

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Le Processeur est le cerveau de l'ordinateur, c'est lui qui organise les échanges de données entre
les différents composants (disque dur, mémoire RAM, carte graphique) et qui fait les calculs qui font
que l'ordinateur interagit avec vous (affiche votre système à l'écran, lance vos programmes, musiques,
jeux, …etc.). Sa puissance est exprimée en Hz, aujourd'hui un processeur de PC dépasse les 3.5 GHz.
et certains ordinateurs sont équipés de plusieurs processeurs. Electroniquement, Le processeur est une
puce (circuit intégré très complexe) d'environ 4cm de côté et quelques millimètres de hauteur, qui
chauffe beaucoup car il est très sollicité. Il est surplombé d'un radiateur : de fines lamelles métalliques
qui vont capter la chaleur émise par le processeur. Au-dessus du radiateur, un ventilateur va se charger
d’évacuer cette chaleur.

II. 1. 3. 1. Puissance de calcul et caractéristiques

La puissance de calcul d'un processeur est exprimée en Hertz (Hz). Aujourd'hui les processeurs
de PC dépassent les 3.5 GHz (Giga Hertz = Milliards de Hertz) soit plusieurs milliards de calculs par
seconde.
Cependant, à force de miniaturiser les composants informatiques, les processeurs semblent atteindre
leur limite.
Aujourd'hui les ordinateurs sont donc équipés de plusieurs processeurs qui fonctionnent en parallèle
afin d'augmenter leurs puissances. Ces processeurs contiennent plusieurs cœurs : 2, 4 et même 8 cœurs.

 Un processeur standard ; possède un cœur. Un processeur avec un seul cœur ne peut traiter
qu’une seule instruction à la fois. Plusieurs instructions peuvent être traitées par le cœur d’un
processeur mais ce sera toujours une par une, en série.
 Un processeur multi-cœur permet à l’utilisateur d’exécuter plusieurs tâches en même temps
sans subir de ralentissements ! Autrement dit, les cœurs sont utiles si vous utilisez plusieurs
logiciels à la fois.

Enfin le choix d’un processeur de nos jours repose sur quelques caractéristiques clés qui sont :
o Le nombre de cœurs : pour tirer profit du parallélisme des tâches (exécution en même temps
de Plusieurs tâches)
o La mémoire cache
o La fréquence : Symbolise la puissance des processeurs.
o La puce graphique : la plupart des processeurs de nos jours embarquent une puce HD
Graphics 2000 ou 3000. Ce GPU intégré suffit à toutes les tâches bureautiques et même à
des jeux à condition de limiter la résolution.

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N.B. Une instruction est une tâche qu’on demande au processeur d’exécuter

II. 1. 3. 2. Principaux acteurs du marché

Les deux principaux constructeurs de processeurs actuellement sont AMD et Intel. Intel a été
créé en 1968 et c'est actuellement le premier constructeur mondial de processeurs. AMD a été fondé
en 1969 en Californie, c'est le deuxième constructeur mondial de processeurs.

(a) (b)

Fig. 17. Différents types du processeur. (a). processeur INTEL. (b). processeur AMD.

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II. 1. 4. La carte mère
La carte mère est une carte électronique permettant d'interconnecter tous les circuits imprimés
d'un ordinateur entre eux. C'est la plus grosse carte de l'ordinateur qui va centraliser toutes les données
et les faire traiter par le processeur.

Fig. 18. Carte mère d’un PC.

II. 1. 4. 1. Le chipset
Elle est constituée par un jeu de plusieurs composants chargé de gérer la communication entre
le microprocesseur et les périphériques.
II. 1. 4. 2. Le BIOS
(Basic Input Ouput Service) : c’est un programme responsable de la gestion du matériel : clavier,
écran, disques durs, liaisons séries et parallèles, etc...

1
II. 1. 4. 3. L’horloge
Elle permet de cadencer le traitement des instructions par le microprocesseur ou la transmission
des informations sur les différents bus.
II. 1. 4. 4. Les ports de connexion
Les connecteurs d'extension (en anglais slots) sont des réceptacles dans lesquels il est possible
d'insérer des cartes d'extension, c'est-à-dire des cartes offrant de nouvelles fonctionnalités ou de
meilleures performances à l'ordinateur. Il existe plusieurs sortes de connecteurs :
 Connecteur PCI (Peripheral Component InterConnect) : permettant de connecter des cartes
PCI, beaucoup plus rapides que les cartes ISA et fonctionnant en 32-bit

ISA

PCI

Fig. 19. Carte mère (connecteur PCI, connecteur AGP)

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 Connecteur AGP (Accelerated Graphic Port) : un connecteur rapide pour carte graphique (voir
fig. 19).
 Connecteur PCI Express (Peripheral Component InterConnect Exress) : architecture de bus
plus rapide que les bus AGP et PCI.

Fig. 20. Différents types du connecteur.

 Connecteur Parallel ATA ; La norme Parallel ATA1 (PATA) décrit une interface de
connexion pour les mémoires de masse (disque dur, lecteur de CD-ROM ...etc). Il s’agit
d’une ancienne norme en voie de disparition. La connexion du composant se fait grâce à
une nappe plate de 40 à 80 fils munie de 3 connecteurs.

(a) (b)

Fig. 21. (a). Nappe Parallel ATA. (b). Port Parallel ATA.
3
 Connecteur SATA ; Cette norme vient remplacer l’ancien standard ATA. Cette
technologie propose des débits plus importants que la norme ATA.

Fig. 22. Port SATA.

II. 1. 4. 5. Les connecteurs d'entrée-sortie


La carte mère possède un certain nombre de connecteurs d'entrées-sorties regroupés sur le
panneau arrière.

Fig. 23. Différents connecteurs d’entrée-sortie.

La plupart des cartes mères proposent les connecteurs suivants :

 Port série : permettant de connecter de vieux périphériques :

Fig. 24. Port série.

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 Port parallèle : permettant notamment de connecter de vieilles imprimantes ;

Fig. 25. Port parallèle.

 Ports USB (en anglais Universal Serial Bus) : permettant de connecter des périphériques plus
récents ;

 Le standard USB 1.0 propose deux modes de communication :

o 12 Mb/s en mode haute vitesse,


o 1.5 Mb/s à basse vitesse.

 La norme USB 2.0 permet d'obtenir des débits pouvant atteindre 480 Mbit/s.

 Connecteur RJ45 : (appelés LAN ou port ethernet) permettant de connecter l'ordinateur à un


réseau. Il correspond à une carte réseau intégrée à la carte mère ;

(a) (b)
Fig. 26. Connecteur RJ45. (a) Connecteur RJ45 mal, (b) connecteur RJ45 femelle.

 Connecteur VGA : (appelé SUB-D15), permettant de connecter un écran. Ce connecteur


correspond à la carte graphique intégrée ;

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Fig. 27. Connecteur VGA.
 Prises audio (entrée Line-In, sortie Line-Out et microphone), permettant de connecter des
enceintes acoustiques ou une chaîne hi-fi, ainsi qu'un microphone. Ce connecteur correspond à
la carte son intégrée.

Fig. 28. Prises audio.

 HDMI : Le HDMI est un branchement universel faisant référence à la Haute Définition,


et visant à remplacer la Péritel. Un branchement HDMI sur votre ordinateur vous
permettra de le relier très facilement à un écran de télévision, afin de regarder les films
de votre ordinateur sur votre téléviseur.

Fig. 29. Branchement HDMI.

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II. 2. Les périphériques

Comme nous le savons maintenant, le système d'entrée/sortie constitue une des composantes
d’ordinateur. Le système d'entrée/sortie permet à l'ordinateur de communiquer avec le monde
extérieur, qui est soit un utilisateur, soit un autre appareil, par l'intermédiaire de dispositifs tels que
le clavier, la souris, le numériseur (scanner), l'imprimante, etc. Nous appelons ces dispositifs, des
périphériques. Les dispositifs d'entrée convertissent l'information que nous fournissons et que nous
comprenons en une autre codée en binaire, compréhensible par l’ordinateur ; quant aux dispositifs de
sortie, ils opèrent dans le sens inverse.

II. 2. 1. Les périphériques d’entrées


II. 2. 1. 1. Le clavier

Le clavier (fig. 30) est le principal périphérique d’entrée ; il établit la communication entre
l’ordinateur et l’utilisateur, il convertit l’information qu’on fournit sous la forme ; textes, chiffres
et autres symboles en une autre codée en binaire.

Fig. 30. Clavier d'ordinateur.

II. 2. 1. 2. La souris

Autre périphérique d’entrée très populaire, la souris (fig. 31) tient son nom de sa ressemblance
à cet animal. C’est un outil de pointage qui permet de commander le micro-ordinateur beaucoup plus
rapidement. Il suffit de « cliquer » sur l’élément d’une liste appelée menu, pour le faire exécuter. Elle
est aussi très utile pour dessiner, pour corriger ou imprimer un texte, pour sélectionner un objet, etc.

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Fig. 31. Souris d'ordinateur.

II. 2. 1. 3. La tablette graphique

Destinée aux architectes et aux graphistes, la tablette graphique (Fig. 32) est un outil de
pointage beaucoup plus précis que la souris ; il suffit de dessiner sur la tablette, à l’aide d’un stylet,
et le dessin est reproduit à l’écran.

 En informatique, un stylet est une pièce d'équipement en forme de crayon qui s'utilise avec un
écran tactile (tablette graphique, écran de tablette PC, écran d'assistant personnel).

Fig. 32. La tablette graphique.


II. 2. 1. 4. Le numériseur

Le numériseur (fig. 33), parfois appelé lecteur optique et mieux connu sous le terme anglais
scanner. Il permet de numériser (c’est-à-dire de transformer en une suite de 1 et de 0) des images,
photos ou documents. L’utilisateur peut, par la suite, faire apparaître ces images à l’écran, les imprimer,
les modifier, les incorporer dans un texte, etc.
Ils peuvent être utilisés pour numériser des pages de texte à traiter. Il faut d’abord numériser
les pages, puis utiliser un logiciel de reconnaissance de caractères (optical character recognition ou
OCR), pour transformer l’image du texte en un fichier de texte. Ce procédé permet de reconstituer,
caractère par caractère, des textes entiers, plutôt que de les saisir à nouveau en les tapant à la main.

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Fig. 33. Lecteur optique (scanner).

II. 2. 1. 5. Le lecteur de codes à barres

Le lecteur de codes à barres (fig. 34) est un périphérique d’entrée. Il permet de lire
rapidement la suite de bandes noires et blanches de diverses épaisseurs que l’on appelle « codes à
barres ». Ces codes à barres sont traduits en codes numériques par l’interface qui relie le lecteur à
l’ordinateur. Ils servent, entre autres, à suivre les stocks ou à dresser des inventaires permanents
dans les commerces.

Fig. 34. Lecteur de codes à barres.

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II. 2. 1. 6. Les disques optiques
 Le disque compact ou cédérom

Ce terme vient de l'expression anglaise (compact disc read-only memory), ou CD-ROM. Le


cédérom est un disque optique numérique à lecture seule où sont stockées des données multimédias
(texte, son, image) que l'on peut consulter sur un ordinateur.

Fig. 35. Lecteur de disque optique.


La technologie, fondée sur le principe du cédérom à lecture seulement, a évolué ; elle permet
maintenant la lecture et l’écriture d’informations. Un périphérique, appelé « graveur ou brûleur » permet
d’emmagasiner les informations sur la surface métallique du disque. On distingue deux types de disques
optiques compacts :
 Le disque non réinscriptible (WORM : write once/read many) : c’est un disque non
réinscriptible, car il permet une seule écriture sur le disque ;
 Le disque réinscriptible (CD-RW : compact disc rewritable) : Est un disque réinscriptible
qui permet de lire, d’effacer et de réécrire sur le même disque.

(a) (b)
Fig. 37. Disques optique, (a). Disque non réinscriptible (CD-R), (b). Disque réinscriptible (CD-
RW).

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 Disque numérique polyvalent DVD

Le DVD (Digital Versatile Disc) ; disque numérique polyvalent, de taille supérieure au


cédérom dont ils héritent de la technologie, ils peuvent contenir jusqu’à plusieurs gigaoctets
d’informations transférées à un taux de plus de 3 Mbits/sec.

On trouve deux types Disque numérique polyvalent DVD ;

 DVD-R: disques optiques, de type DVD, inscriptibles une seule fois. Grâce à leur capacité de
stockage nettement plus importante, ils se présentent comme les successeurs du CD-R.
 Le terme « DVD-RAM » désigne les DVD réinscriptibles (réenregistrables). On trouve :
o DVD+RW, possédant des performances en matière de temps d'enregistrement
généralement un peu meilleures que le format DVD-RW.

o DVD-RW, dont le coût est légèrement moindre que les DVD+RW.

(a) (b)

Fig. 36. Disque optique, (a). Disque non réinscriptible DVD-R, (b). Disque réinscriptible DVD-RW.

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