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Chapitre ii

Procédés d’obtention des Pièces


sans enlèvement de matière
AVANT-PROPOS
En technologie le moulage et le soudage prennent une place très importante, car beaucoup
de produits industriels sont élaborés grâce à ces deux procédés. Le choix de ces deux thèmes n'est
pas un hasard, mais après mûre réflexion, car ces deux thèmes sont nécessaires et utiles dans le
cursus des étudiants inscrit en technologie et en plus ces deux techniques se développent et
s’améliorent sans cesse.
La première partie est consacrée au moulage quand à la deuxième partie au soudage et en
particulier au soudage oxyacéthylénique et à l'arc électrique.
Ce manuel est destiné aux différents lecteurs comme support pédagogique et source de formation
permanente facilitant 1'assimilation.
Il est tout à fait naturel qu'un manuel, qui doit contenir les bases classiques d'un cours ne peut
embrasser toutes les questions nouvelles et spéciales.

1. LE MOULAGE
1.1 Généralités
Les organes et pièces constituants les machines et appareils proviennent de sources diverses de
fabrication tels que forgeage, usinage, estampage, fonderie etc.
La technique de fonderie est la plus souvent utilisée car elle est non seulement économique mais :
• Elle permet de produire des pièces de formes complexes (difficilement réalisables par usinage
ou par d'autres procédés).
• La série des pièces est identique.
• Obtention de pièces massives telles que bâtis, volants etc.
Le moulage ou fonderie est un ensemble de procédés qui permet de réaliser des pièces
métalliques brutes. Le moulage proprement dit consiste à réaliser des pièces brutes par coulée du
métal en fusion dans un moule en sable ou en métal (représentant l'empreinte de la pièce à
obtenir), le métal en se solidifiant, reproduit les contours et dimensions de l'empreinte du moule
(figure.1).
Dans la spécialisation de la fonderie, on distingue pratiquement les fonderies suivantes :
a) Selon la nature des métaux et alliages
- Fonderie de fonte.
- Fonderie d'acier.
- Fonderie d'aluminium et ses alliages.
- Fonderie de cuivre, bronzes, laitons etc...
b) Selon l'utilisation
- Fonderie d'art.
- Fonderie d'ornement (bijoux).
- Fonderie de mécanique industrielle.
c) Selon le procédé de moulage
- Moulage en sable (manuel ou mécanique).
- Moulage en carapaces.
- Moulage à la cire perdue.
- Moulage en coquilles (moule permanent).
Dans ces procèdes le moule peut-être permanent ou non permanent (destructible).
Le moule non permanent est utilisé qu'une seule fois, pour extraire la pièce, il faut le détruire,
l'empreinte est obtenue par moulage du matériau constitutif autour d'un modèle réalisé en bois ou
en métal.
Le moule permanent peut servir un grand nombre de fois, il est réalisé en plusieurs parties pour
faciliter l'extraction de la pièce. Il est utilisé surtout lorsque la quantité de pièces à couler est
importante.
Le choix des procédés de moulage dépend du métal à couler. En général la température de
fusion du métal coulé doit- être inférieure à la température de fusion du matériau
constituant le moule.
Comme il a été déjà cité, le moulage est généralement très économique, mais les caractéristiques
d'un alliage coulé sont plus faibles que celles du même alliage forgé. Les défauts de fonderie,
fréquents dans les pièces moulées, diminuent encore leur résistance globale, certains de ces
défauts, dus aux gaz occlus ou à la contraction du métal au refroidissement, peuvent être évités
par un tracé judicieux des formes.

1.2. Moulage en sable


Le moulage en sable consiste à couler le métal en fusion dans l'empreinte du moule en sable,
réalisée d'après un modèle ayant la forme de la pièce à obtenir.
Le moulage en sable est le procédé Le plus ancien et convient presque pour tous Les métaux et
alliages de moulage. Il s'adapte bien aux petites séries de production et surtout pour les pièces de
grandes dimensions.
Un moule simple est constitué de deux parties :
- La partie supérieure.
- Et la partie inférieure.
La figure.2 représente un moule en sable avec les différentes parties essentielles. Le métal en
fusion est coulé à travers le trou du système de coulée, en traversant les canaux jusqu'à
remplissage de l'empreinte.
Après refroidissement et solidification, la pièce est sortie pour subir les différentes opérations de
finition.
L'ensemble des opérations de moulage en sable est donné par le schéma ci-dessous :
1.2.1. Le sable de moulage
Le sable de moulage doit être infusible (résister à la température de coulée du métal), résistant
(Résister à l'érosion du métal liquide) et poreux (ne peut s'opposer au passage des gaz produits au
moment de la coulée), et se compose en général :
a) de sable quartzeux (86-96%) pratiquement infusible en contact avec le métal liquide.
b) d'argile (bentonite) (3-10%) qui lie les grains de silice entre eux et empêche le moule de se
détériorer après enlèvement du modèle.
2. le FORGEAGE

2.1. PRESENTATION GENERALE

Le forgeage est un procédé de mise en forme du fer et d'autres métaux malléables par martelage
ou pressage après assouplissement à chaud. Les techniques de forgeage sont utiles dans le
travail du métal car elles permettent de lui donner la forme souhaitée. Ce procédé améliore,
d'autre part, la structure du métal puisqu'il réduit la taille des grains. Le métal forgé est plus
solide et plus ductile que le métal coulé et présente une grande résistance à la fatigue et aux
chocs.

2.2. Forgeage manuel


Parfois appelé travail de maréchal-ferrant ou de forgeron, le forgeage manuel est la forme de
forgeage la plus simple, et était autre fois l'une des premières méthodes de travail du métal. Le
métal à forger est d'abord chauffé au rouge dans le feu d'une forge, puis mis en forme à coups de
marteau ou de marteau-pilon sur une enclume. La forge se compose d'un four Martin en matériau
solide et réfractaire (comme la brique), équipé d'un certain nombre d'arrivées d'air, ou tuyères, à
travers les quelles de l'air est introduit par des soufflets ou des ventilateurs. Le charbon de bois, le
coke et la houille sont utilisés comme combustibles dans la forge. Le forgeron se sert de marteaux
et autres outils pour les diverses opérations de forgeage.

D'une manière générale, il existe six types de forgeage de base : écrasement, ou diminution de la
longueur et augmentation du diamètre du métal ; estampage, ou diminution du diamètre du métal
; cintrage ; soudage, ou assemblage de deux pièces de métal par semi-fusion ; poinçonnage, ou
création de petites ouvertures dans le métal ; et découpage, ou ouverture de gros orifices dans le
métal.
2.3. Forgeage mécanique
La principale différence entre le forgeage manuel et le forgeage mécanique est que divers
marteaux et presses mécaniques sont utilisés à la place des marteaux manuels. Ces machines
permettent à l'opérateur de donner des coups puissants et rapidement répétés, et de produire ainsi
très vite les pièces forgées de grande taille et de grande précision exigées par les méthodes
modernes de production à la chaîne. Un autre avantage du forgeage mécanique est que plus les
coups de marteaux donnés pendant l'opération sont lourds, meilleure est la qualité de la structure
métallique. Des grains de taille fine, qui permettent une résistance maximum aux chocs,
s'obtiennent par le travail de la pièce entière. Lorsqu'une grosse pièce est forgée à la main, la
surface seule est déformée, alors que le marteau ou la presse mécanique déforme le métal dans
son épaisseur.

3. estampage

L'estampage est une opération de forgeage en trois coups (ébauche, finition et ébavurage) sur une
machine nommée marteau-pilon. Cette opération consiste à former, après chauffage, des pièces
brutes par pression entre deux outillages nommés matrices.
a)Matrice fixe
La matrice supérieure est fixée à la masse frappante et la matrice inférieure est fixée à l’enclume.
Leurs positions respectives sont soigneusement repérées pour assurer la coïncidence des
gravures. Destinées à la production en grandes séries, elles sont en acier spécial et l’usinage des
gravures est très soigné.
L’estampage assure une précision de l’ordre de 0.1 mm. Les ébauches obtenues sont donc
pratiquement identiques et la surépaisseur d’usinage peut être réduite à 1 mm.

b) Préformage du lopin
Ce préformage est imposé par l’inégalité de répartition des masses de l’ébauche à
Obtenir
c) Ebavurage
Les ébauches retirées des matrices, que ce soit pour le matriçage ou pour l’estampage, sont
entourées dans le plan de joint d’une bavure qu’il est nécessaire d’éliminer.
L’opération est le plus souvent réalisée à froid. L’ébauche est posée sur une matrice ajourée au
contour du plan de joint de la pièce et un poinçon, monté sur une presse, la pousse au travers de
l’évidement.

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