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2013
BUDGET GÉNÉRAL
MISSION INTERMINISTÉRIELLE
RAPPORTS ANNUELS DE PERFORMANCES
ANNEXE AU PROJET DE LOI DE RÈGLEMENT
DU BUDGET ET D’APPROBATION DES COMPTES POUR
Cette annexe au projet de loi de règlement des comptes et rapport de gestion pour l’année 2013 est prévue par l’article
54-4° de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 (LOLF). Conformément aux dispositions de la loi
organique, ce document présente et explique les réalisations effectives concernant l’ensemble des moyens regroupés
au sein d’une mission et alloués à une politique publique. Il comprend les rapports annuels de performances des
programmes qui lui sont associés. Les rapports annuels de performances rendent compte de l’exécution des
engagements pris dans les projets annuels de performances accompagnant la loi de finances pour 2013, tant en
termes d’exécution des crédits que de compte-rendu en matière de performance, d’activité des opérateurs de l’État et
d’analyse des coûts et des charges.
Cette annexe par mission récapitule les crédits consommés (y compris les fonds de concours et attributions
de produits) et les emplois utilisés en 2013 en les détaillant par programme, action, titre et catégorie.
La maquette budgétaire (Mission Programme Action Objectif Indicateur Opérateurs) est celle de la loi de finances pour
2013. Le cas échéant les données relatives à l’exécution 2012 peuvent avoir été retraitées.
Chaque programme constitutif de la mission est ensuite détaillé. Les parties relatives aux programmes
comprennent les éléments suivants :
La présentation de la consommation effective et de la prévision initiale des crédits ainsi que le détail des
charges et des dépenses fiscales :
– les crédits, constitués d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP), sont détaillés selon la
nomenclature par destination (programmes et actions) et par nature (titres et catégories). Les fonds de concours
ouverts (FDC) et les attributions de produits (ADP) réalisées en 2013, ainsi que leurs évaluations initiales sont
précisés ;
– les crédits 2012 ;
– les charges du programme, évaluées par action ;
– les dépenses fiscales rattachées au programme.
Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits
budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.
Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein travaillé (ETPT). On distingue les effectifs physiques qui correspondent aux agents
rémunérés, quelle que soit leur quotité de travail et les ETPT (équivalents temps plein travaillé) correspondant aux effectifs physiques pondérés par la
quotité de travail des agents. À titre d’exemple, un agent titulaire dont la quotité de travail est de 80 % sur toute l’année, correspond à 0,8 ETPT ou
encore, un agent en CDD de 3 mois, travaillant à temps partiel à 80 % correspond à 0,8 x 3/12 ETPT.
L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance :
http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/
TABLE DES MATIÈRES
Mission
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES 7
Bilan de la programmation pluriannuelle 8
Récapitulation des crédits et des emplois 15
Programme 156
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL 21
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 22
Objectifs et indicateurs de performance 27
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 42
Justification au premier euro 51
Analyse des coûts du programme et des actions 91
Programme 221
STRATÉGIE DES FINANCES PUBLIQUES ET MODERNISATION DE L’ÉTAT 97
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 98
Objectifs et indicateurs de performance 101
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 107
Justification au premier euro 112
Analyse des coûts du programme et des actions 135
Programme 218
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE 141
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 142
Objectifs et indicateurs de performance 144
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 153
Justification au premier euro 160
Analyse des coûts du programme et des actions 190
Programme 302
FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES 197
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 198
Objectifs et indicateurs de performance 201
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 209
Justification au premier euro 215
Analyse des coûts du programme et des actions 248
Programme 309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT 253
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 254
Objectifs et indicateurs de performance 256
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 258
Justification au premier euro 264
Analyse des coûts du programme et des actions 276
Programme 148
FONCTION PUBLIQUE 285
Bilan stratégique du rapport annuel de performances 286
Objectifs et indicateurs de performance 289
Présentation des crédits et des dépenses fiscales 295
Justification au premier euro 301
Opérateurs 313
Analyse des coûts du programme et des actions 321
MISSION
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
MISSION
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES RESSOURCES HUMAINES
La mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » regroupe, d’une part, les politiques
publiques relevant du périmètre des ministères financiers (recouvrement des recettes et paiement des dépenses de
l’État, activités douanières, ainsi que fonctions d’état-major, de pilotage, d’expertise, de conseil et de contrôle) et,
d’autre part, les politiques de formation des fonctionnaires et d’action sociale interministérielle dont le ministère de la
fonction publique a la charge.
1) les programmes opérationnels de politique fiscale, comptable et douanière, pilotés par les grandes directions à
réseaux du ministère :
- le programme « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » ;
- le programme « Facilitation et sécurisation des échanges » ;
La DGFiP a enregistré en 2013 des résultats significatifs dans le domaine de la gestion fiscale et financière de l’État et
du secteur public local qui lui ont permis de répondre largement aux trois principales finalités du programme.
La qualité de service, et notamment la simplification permanente des différentes modalités déclaratives offertes aux
usagers a permis, dans un contexte économique difficile, de soutenir le développement du civisme fiscal, comme en
témoignent les indicateurs mesurant le civisme déclaratif des particuliers aussi bien que des professionnels.
L’année 2013 a également été déterminante dans le renforcement des moyens dont dispose la DGFiP pour lutter
contre la fraude. Les lois n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande
délinquance économique et financière, n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 et n° 2013-1279 du
29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 rendent plus efficaces les procédures de contrôle, améliorent les
moyens de lutte contre la fraude à l’international, renforcent les sanctions applicables et en créent de nouvelles.
Le pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées, qui se maintient à 31,4 %, témoigne de
l’appropriation forte, par tous les acteurs concernés au sein de la DGFiP, de la connaissance des schémas et pratiques
frauduleuses.
Assurer, pour les citoyens, la transparence des comptes publics et rendre les services au meilleur coût :
En 2013, les comptes de l’État ont de nouveau obtenu la certification de la Cour des comptes. Le nombre de réserves
formulées par la Cour à cette occasion s’est maintenu à sept (contre treize lors de la première certification des
comptes réalisée en 2007). L'intensité de plusieurs réserves a par ailleurs diminué, puisque le nombre de réserves
qualifiées de substantielles se réduit d'une année sur l'autre. Par ailleurs, de nombreuses actions de communication et
de formation ont été menées à travers l’ensemble du territoire, afin de préparer la certification, à compter de l’exercice
2014, des comptes des hôpitaux les plus importants.
En matière de politique immobilière de l’État, les importants travaux de fiabilisation de l’inventaire immobilier dans
l’application CHORUS se sont poursuivis afin de renforcer la bonne connaissance du parc immobilier de l’État. Plus de
72 000 conventions d’utilisation de l’État ont par ailleurs été préparées à fin 2013 pour un objectif initial de 60 000.
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Gestion des finances publiques et des ressources humaines
BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE Mission
Améliorer la qualité des services rendus aux usagers et aux partenaires de l'État et des collectivités locales :
Dans un contexte économique difficile, les délais de paiement des dépenses publiques se maintiennent à un très bon
niveau. La qualité du service partenarial rendu au secteur public local est également au rendez-vous avec les objectifs
fixés. En matière de dématérialisation des échanges, l’année 2013 a été celle de l’accompagnement des organismes
publics locaux dans une démarche globale de dématérialisation de leur chaîne comptable et financière qui allège les
tâches à la fois des ordonnateurs et des comptables, engendre des économies de gestion et favorise un
développement durable.
Pour sa part, la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) a poursuivi sa double mission de facilitation
et de sécurisation des échanges internationaux.
Dans le domaine économique, la DGDDI a approfondi sa relation avec les entreprises pour leur garantir des
procédures rapides et efficaces en poursuivant les efforts de dématérialisation et en facilitant les échanges
commerciaux, notamment grâce au guichet unique national et au déploiement du télé-service SOPRANO (cf. ci-après).
Dans le domaine de la protection des citoyens, des entreprises et des consommateurs, la DGDDI a empêché l’arrivée
sur le territoire national d’importantes quantités de produits interdits ou dangereux pour la santé ou la sécurité. Face à
des organisations criminelles toujours plus structurées et complexes, l’efficacité de son action dépend notamment du
renouvellement de ses méthodes d’intervention mais aussi de la collecte et du traitement du renseignement facilitant
l’analyse de risque et le ciblage ainsi que de la capacité à échanger des informations et à agir à l’international.
L’année 2013 a été aussi marquée par la signature de son projet stratégique à l’horizon 2018, dont l’ambition est de
conforter la DGDDI, comme administration de référence pour réguler les échanges et protéger le territoire, les citoyens
et les entreprises.
Dans le domaine de la fonction publique, l’exercice 2013 a vu la poursuite de nombreux chantiers à fort enjeux, dont :
- la mise en œuvre des dispositions issues du protocole d’accord signé avec les organisations syndicales sur l’accès
à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emplois des agents contractuels de la fonction publique, ainsi
que de celles issues des accords sur la sécurité et la santé au travail dans la fonction publique notamment sur la
prévention des risques psychosociaux ;
- la signature le 17 décembre 2013, dans le prolongement du protocole d'accord du 8 mars 2013 relatif à l'égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, d’une charte visant à promouvoir
l’égalité et la lutte contre les discriminations dans la fonction publique ;
- la conduite par la ministre en charge de la fonction publique d’un agenda social 2013 particulièrement dense
permettant de consolider certains chantiers et d’ouvrir des nouvelles perspectives (réaffirmation des valeurs et des
principes du service public et de la déontologie des agents, en complément des dispositions législatives d’ores et
déjà mises en œuvre s’agissant des élus ; poursuite de la réflexion sur la modernisation des moyens syndicaux et
de l’exercice du mandat syndical ; renforcement des actions et des politiques menées en matière d’exemplarité de
l’état employeur, à travers l’ensemble des questions relevant de la qualité de vie au travail (politiques de la
diversité, de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou bien encore prévention de la pénibilité) ;
définition et mise en œuvre des politiques structurelles d’optimisation des rémunérations et d’amélioration des
carrières et des parcours professionnels).
L’année 2013 a été déterminante pour le service des achats de l’Etat (SAE) qui a mené de front son action quotidienne
auprès des ministères et des établissements publics et la réforme administrative correspondant à sa stratégie sur 3
ans. Cette dernière a été élaborée autour de trois axes :
- augmenter le niveau des économies par une extension du périmètre d’intervention du SAE et mieux prendre en
compte la contribution des achats aux autres politiques publiques : dimensions sociales, environnementales, PME
et innovation ;
- assurer un pilotage de la fonction achat sur la transparence des résultats ;
- renforcer le programme de professionnalisation des acteurs (outils, méthodes, RH) de l’État et des établissements
publics (EP).
10 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
L’objectif de cette stratégie, qui s’inscrit désormais dans la modernisation de l’action publique (MAP), est de doter en
trois ans les services de l’État et de ses EP d’une fonction achat performante et pérenne, disposant des personnes,
des outils et des méthodes permettant de contribuer aux objectifs de l’État et de ses établissements publics dans la
durée.
La politique immobilière s'inscrit dans le cadre fixé par les orientations du ministre chargé du domaine devant le conseil
de l'immobilier de l'Etat (discours du 15 mai 2013) et la décision n°9 du comité interministériel de modernisation de
l'action publique (CIMAP) du 18 décembre 2013. Le Gouvernement poursuit la rationalisation de la politique
immobilière : il renforce la mutualisation des moyens et des ressources, professionnalise l’action de l’Etat-propriétaire
et étend son périmètre. La politique immobilière doit aussi mieux prendre en compte l'accessibilité des bâtiments et
leur performance énergétique, et contribuer à la mobilisation en faveur de la construction de logements. La politique
immobilière de l’Etat est pilotée au nom du ministre chargé du domaine par la DGFiP (service France Domaine) et elle
s’appuie au niveau local par les préfets, assistés par les responsables de la politique immobilière de l’État (RPIE) au
sein des directions régionales (ou départementales) des finances publiques.
Elle poursuit son approfondissement dans ce nouveau cadre stratégique et développe ses actions sur quatre axes :
- la mise en place de schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI), aussi bien pour les services de l’Etat
que pour ses opérateurs. Ce dispositif va connaître une étape nouvelle en 2014 avec l'expérimentation de schémas
directeurs immobiliers en région (SDIR). Cette expérimentation de schémas directeurs a pour finalité d'intégrer
l’ensemble des administrations déconcentrées et les opérateurs de l’Etat, afin d’identifier toutes les possibilités de
rationalisation et de mutualisation au niveau territorial ;
- la mise en œuvre d’un programme de cession de biens devenus inutiles ou inadaptés aux besoins de l'Etat et visant
à financer le relogement des administrations par un outil budgétaire dédié, le compte d’affectation spéciale
« gestion du patrimoine immobilier ». Cette politique s'inscrit pleinement dans la mobilisation du foncier public au
service de la construction de logements (loi n°2013-61 du 18 janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier
public en faveur du logement et au renforcement des obligations de production de logement social) ;
- une meilleure gestion du patrimoine immobilier par une meilleure connaissance de son parc immobilier : c’est dans
cette dynamique que s’inscrivent les importants travaux de fiabilisation de l’inventaire immobilier dans l’application
CHORUS et les fréquences plus rapprochées dans l’évaluation périodique des biens ;
- la mise en œuvre d’une politique d’entretien lourd du propriétaire sur la base du programme 309 « entretien des
bâtiments de l’Etat ». Le programme 309 a pour finalité de permettre le maintien en état des bâtiments par une
politique de maintenance préventive et de travaux lourds. Il doit également participer à l’amélioration de la
performance énergétique des bâtiments. En 2013, la deuxième vague de régionalisation du programme a été
réalisée avec l’intégration dans les BOP régionaux, des services de la DGFiP, de la DGDDI et du ministère de la
Justice. La mutualisation des crédits induite par cette régionalisation offre un nouvel outil aux préfets de région pour
mener une véritable stratégie immobilière régionale, en lien avec l’ensemble des administrations occupantes.
Dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du comité interministériel de modernisation de l’action publique
(CIMAP), les ministères de l’économie et des finances et le ministère du commerce extérieur ont rédigé et débuté la
mise en œuvre leur programme ministériel de modernisation et de simplification (PMMS) dès le printemps 2013.
Par ailleurs, le Gouvernement ayant souhaité un grand élan de simplification, les ministères économiques et financiers,
qui ont, de longue date, placé les usagers au cœur de leur action, ont prévu un programme ambitieux de mesures de
simplifications de normes, de formulaires ou encore de démarches bénéficiant à tous les usagers (particuliers,
entreprises et professionnels, collectivités locales) et un prolongement de l’orientation consistant à simplifier les
structures et l’organisation des services centraux et des réseaux pour améliorer leur efficience.
Les ministères ont mis l’usager au cœur de leur action, avec un double objectif :
- l’amélioration constante du service aux citoyens et aux usagers ;
- la réduction de la complexité administrative.
Cette démarche se traduit par un vaste programme de simplifications, mis en place dans l’optique, d’une part, de
réduire les sollicitations administratives (ex : programme « Dites-le nous une fois ») et d’autre part, d’optimiser la
relation avec l’usager (ex : l’amélioration de la lisibilité des formulaires). Ce programme est une composante du
programme interministériel de simplifications publié lors du CIMAP de 17 juillet 2013. Les travaux seront poursuivis en
veillant à la prise en compte des besoins des usagers et en associant au mieux les agents et l’encadrement à la
démarche. Conformément à la méthode définie par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, et
confirmée le 18 décembre 2012 par le CIMAP, les mesures destinées à simplifier les démarches administratives et
l’environnement réglementaire des entreprises sont identifiées et conçues en relation étroite avec les entreprises et
leurs représentants, lesquels sont également associés au suivi de leur mise en œuvre.
Dans la droite ligne des décisions des CIMAP, les ministères souhaitent notamment développer deux actions fortes :
- une réingénierie des procédures permettant d’analyser les modalités d’exercice des missions en vue d’une
simplification pour les usagers et d’une amélioration des méthodes de travail.
On mentionnera à ce titre les travaux conduits par la DGDDI en faveur du statut d’opérateur économique agréé, qui
permet de bénéficier de simplifications douanières plus poussées et de contrôles réduits.
De son côté, la DGFiP a lancé, depuis le dernier trimestre 2012, un chantier permanent de simplifications "courantes",
ne supposant pas d'évolutions du cadre législatif ou réglementaire. Celles-ci sont décidées par tranches mensuelles et
reposent notamment sur des propositions des agents (c’est ainsi que plus de 215 mesures ont été déployées depuis le
mois d’octobre 2012).
- une modernisation des dispositifs consultatifs, à travers le déploiement d’une véritable stratégie de consultation
autour de deux axes :
- l’analyse de la situation des instances existantes en vue d’une amélioration de la qualité de la délibération
dans les instances dont le maintien apparaît nécessaire et d’une fluidification des procédures. Dans ce
cadre, 19 commissions ont été supprimées depuis le début de l’année 2013.
- le développement des consultations publiques. C’est ainsi qu’une vingtaine de consultations ont été
organisées par les ministères en 2013.
Les ministères ont poursuivi la dématérialisation, le déploiement de télé-procédures et la promotion des services
permettant la dématérialisation des paiements. Il s’agit par exemple :
- de la poursuite du développement de l’administration électronique en matière de fiscalité des particuliers (13,6
millions de télé-déclarations en 2013 contre 12,8 en 2012). Les particuliers peuvent, depuis 2013, opter pour l'avis
d'imposition dématérialisé (IR, ISF, taxe d'habitation de la résidence principale, prélèvements sociaux).
L’amélioration de la qualité de service se traduit également par une offre étendue de moyens de paiement de
l’impôt (développement de l'utilisation de la carte bancaire pour le paiement des impôts des particuliers, des timbres
fiscaux et des amendes au guichet des centres des finances publiques). Les obligations déclaratives ont été, dès
2013, allégées par la suppression de l'envoi des pièces justificatives à l'appui de la déclaration de revenus de
l’année 2012 ;
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Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission BILAN DE LA PROGRAMMATION PLURIANNUELLE
- des échanges dématérialisés sécurisés avec les contribuables contrôlés ; ils seront développés, dans le cadre des
opérations de contrôle sur pièces ou des vérifications sur place (envoi de certains courriers et de certaines pièces
de procédure, etc.) ;
- du déploiement, dans le champ des recettes non fiscales, du paiement en ligne des frais hospitaliers par carte
bancaire en mobilisant les établissements publics de santé par une circulaire conjointe de la Direction générale de
l’offre de soins et de la DGFiP. Ce dispositif, qui a d'ores et déjà été expérimenté dans quelques établissements
publics de santé, permet de faciliter les démarches des usagers et d’améliorer la qualité du recouvrement.
En complément du programme interministériel de simplification, les ministères mettent en œuvre de nouveaux services
en ligne pour simplifier les formalités incombant aux entreprises :
- poursuite et approfondissement de la mise en place du guichet unique national (GUN) dont l’objectif est de
simplifier l'accomplissement des opérations d'importation et d'exportation, par une dématérialisation complète des
documents. Du point de vue des opérateurs, il contribue à la rapidité du dédouanement des marchandises dont la
charge administrative sera réduite.
- simplification des procédures d'appui à l'exportation. Dans ce cadre, plusieurs dispositifs sont déployés :
Parallèlement à ces chantiers, les ministères contribuent aux projets de simplification des démarches de création
d’entreprises, de transfert du siège social, au programme de la déclaration sociale nominative et au programme
« Dites-le nous une fois », piloté par le SGMAP, dont l’objectif est de réduire le nombre des sollicitations des
entreprises par l’administration pour la fourniture de données.
La modernisation des processus du ministère de l’économie et des finances concerne également les collectivités
locales et le chantier de dématérialisation des échanges avec celles-ci est actif, en partenariat étroit avec les élus,
selon plusieurs axes :
- développement des règlements des produits locaux par carte bancaire, notamment sur internet (près de
5 600 collectivités ont déjà adhéré au dispositif de Titres Payables sur Internet -TIPI- au 31 décembre 2013 contre
environ 1500 en avril 2012 ; le nombre de transactions est en hausse pour s’établir à une moyenne mensuelle
supérieure à 100 000 avec des montants mensuels encaissés de plus de 9 millions d’euros) ;
- création d’un portail unique (ouvert en avril 2013) sur internet dédié aux collectivités locales avec la mise en
commun des informations actuellement portées par différents sites ministériels (DGCL et DGFiP) ;
- mise à disposition (progressive) des collectivités, de manière gratuite et sécurisée, des fichiers fiscaux sur les
impôts.
Les réformes ayant une incidence sur l’organisation administrative des services
Au cours des dernières années, les réseaux territoriaux ont été fortement resserrés malgré la prise en charge de
nouvelles missions. C‘est ainsi qu’il a été procédé à des regroupements de trésoreries et de centres des impôts pour
créer des services des impôts des particuliers lors de la création de la DGFiP, ainsi qu’à des ajustements du réseau
des services de la DGDDI, d'une part pour adapter les implantations aux enjeux économiques et de lutte contre la
fraude, et, d'autre part, pour prendre en compte l'évolution des tâches induite par la dématérialisation des procédures.
A la DGFiP, les principes d'organisation du réseau ont été définis dans le cadre du projet stratégique intitulé « Une
stratégie de confiance (2013-2018) » C’est ainsi que la DGFiP procédera à une adaptation pragmatique et nécessaire,
de son réseau, fondée sur la triple approche accessibilité/expertise/attractivité géographique.
A la DGDDI, le projet stratégique intitulé « Douane 2018 » introduit davantage de souplesse dans le schéma
d'organisation et la répartition des compétences entre les services, dans une optique d'efficacité accrue de l'action des
douanes.
Par ailleurs, des réformes destinées à optimiser le fonctionnement des services, comme la mutualisation des fonctions
« support » des directions des ministères économiques et financiers, et à améliorer le pilotage des opérateurs, ont
démarré ou se poursuivent.
Indicateur 302-2.1 : Délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée
Délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée Minute, seconde 4 mn 30 s
OBJECTIF : Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une gestion modernisée
des ressources humaines de la fonction publique
Indicateur 148-1.2 : Part des agents des filières administrative, sociale et technique bénéficiant d’une
procédure de rémunération à la performance
Avertissement
La colonne « ETPT » est renseignée de la façon suivante :
- la prévision en emplois du programme correspond au total indicatif des ETPT par programme figurant dans le PAP 2013 et des transferts d’ETPT
prévus en gestion ;
- l’exécution en emplois du programme correspond à la consommation des ETPT du programme pour l’année 2013 sur le périmètre de gestion du
ministère (c'est-à-dire après transferts de gestion éventuels).
Fonction publique
Total Prévision 11 631 420 910 11 522 608 620 137 247
156 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local 8 439 660 839 8 569 635 055 8 421 922 455 8 533 025 504
8 376 517 102 8 328 769 271 8 377 861 214 8 348 630 882
01 Fiscalité des grandes entreprises 74 251 944 100 940 175 74 251 944 100 940 175
91 656 557 112 340 315 94 818 876 115 428 712
02 Fiscalité des PME 2 031 163 708 1 803 373 227 2 032 133 708 1 804 353 227
1 755 050 051 1 759 084 191 1 750 378 104 1 762 170 038
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale 1 955 016 202 2 294 161 372 1 956 906 202 2 295 531 372
2 220 565 771 2 238 858 215 2 225 152 544 2 242 574 745
05 Gestion financière de l’État hors fiscalité 593 587 089 775 412 204 594 617 089 775 002 204
752 630 466 739 031 598 758 609 858 741 953 212
06 Gestion des pensions 69 591 789 68 882 443 69 561 789 68 692 443
72 096 254 66 748 703 75 025 578 67 415 392
07 Gestion financière du secteur public local hors fiscalité 1 473 616 568 1 396 312 614 1 475 366 568 1 398 892 614
1 383 063 357 1 373 907 586 1 379 220 317 1 377 968 161
08 Gestion des fonds déposés 73 382 328 77 600 620 73 422 328 77 600 620
70 109 868 66 011 800 70 109 868 66 011 800
09 Soutien 2 169 051 211 2 052 952 400 2 145 662 827 2 012 012 849
2 031 344 778 1 972 786 863 2 024 546 069 1 975 108 822
221 Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État 243 672 435 207 157 620 278 724 812 209 387 032
257 766 677 178 416 113 285 575 263 201 385 921
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des 37 311 587 36 937 074 37 561 587 36 937 074
politiques publiques 34 708 438 34 613 148 34 889 222 34 870 083
04 Modernisation de l’Etat 50 984 530 0 51 484 530 0
43 431 049 42 883 616
05 Information financière de l’Etat 79 837 245 84 814 152 102 596 911 81 103 801
98 763 322 75 874 753 100 822 187 89 178 871
06 Systèmes d’information et production de la paye 51 770 723 62 716 908 62 754 814 67 956 671
60 970 498 47 299 549 86 143 579 55 921 329
07 Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des 12 911 037 12 917 193 12 911 037 12 917 193
ressources humaines 12 357 346 12 868 132 12 376 241 12 863 254
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 10 857 313 9 772 293 11 415 933 10 472 293
7 536 024 7 760 531 8 460 418 8 552 384
218 Conduite et pilotage des politiques économique et financière 868 791 771 894 666 357 883 213 564 884 646 867
890 121 807 850 980 449 865 238 569 874 872 312
01 Etat-major, médiation et politiques transversales 358 026 168 346 887 570 358 029 808 346 883 367
334 010 093 328 590 195 329 062 775 326 687 335
02 Expertise, audit, évaluation et contrôle 64 692 520 66 745 095 64 693 658 67 751 208
63 698 444 64 265 449 64 745 586 64 734 541
03 Promotion des politiques économique et financière 15 962 424 15 459 875 15 777 747 15 259 875
14 998 496 13 972 254 15 243 832 13 954 175
04 Contribution au respect du droit et à la sécurité juridique 21 488 276 20 887 424 20 553 568 20 887 424
15 865 916 17 424 325 17 392 841 18 437 862
05 Prestations d’appui et support 408 622 383 444 686 393 424 158 783 433 864 993
461 548 858 426 728 226 438 793 535 451 058 399
18 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
302 Facilitation et sécurisation des échanges 1 589 650 207 1 611 537 315 1 602 336 213 1 606 137 315
1 594 484 880 1 606 891 977 1 586 038 277 1 597 543 929
01 Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte 446 664 685 450 839 833 448 169 685 452 839 833
contre la grande fraude douanière. 454 847 982 462 175 156 453 671 613 462 931 142
03 Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et 166 016 927 200 298 843 173 427 933 192 034 015
européen 128 799 739 163 237 496 132 105 060 147 777 667
04 Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement 247 145 694 249 576 407 247 145 694 249 576 407
212 767 113 210 760 738 212 930 865 210 964 554
05 Fiscalité douanière, énergétique et environnementale 392 569 880 420 866 540 392 569 880 420 866 540
355 696 972 395 266 990 354 853 090 395 637 706
06 Soutien des services opérationnels 279 039 431 289 955 692 282 809 431 290 820 520
387 412 845 375 451 597 377 574 745 380 232 860
07 Perception des droits et taxes (ancien) 58 213 590 58 213 590
54 960 229 54 902 904
309 Entretien des bâtiments de l’État 206 244 866 214 130 000 206 557 786 204 130 000
178 147 237 176 669 281 189 016 600 169 811 421
02 Contrôles réglementaires 9 591 003 20 500 000 9 591 597 20 500 000
5 267 392 6 042 830 4 808 014 5 498 200
03 Audits, expertises, diagnostics 14 386 504 2 050 000 14 387 395 2 050 000
4 754 103 4 188 838 5 827 676 3 325 794
04 Maintenance préventive 27 813 907 35 750 000 27 815 631 30 750 000
25 925 235 28 888 903 24 974 059 28 546 088
05 Maintenance corrective 14 386 504 25 500 000 14 387 395 20 500 000
26 832 452 31 528 519 27 336 097 29 638 533
06 Travaux lourds - Mise en conformité et remise en état 140 066 948 130 330 000 140 375 768 130 330 000
115 368 055 106 020 191 126 070 754 102 802 806
148 Fonction publique 223 853 561 213 952 194 226 165 211 217 817 983
210 151 829 197 005 249 220 959 894 203 313 723
01 Formation des fonctionnaires 79 007 537 78 678 749 79 007 537 78 678 749
83 306 337 76 111 062 82 283 993 75 928 637
02 Action sociale interministérielle 144 846 024 135 273 445 147 157 674 139 139 234
126 845 492 120 894 187 138 675 901 127 385 086
PLR 2013 19
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS Mission
156 / Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local 8 439 660 839 8 569 635 055 8 421 922 455 8 533 025 504
8 376 517 102 8 328 769 271 8 377 861 214 8 348 630 882
Titre 2. Dépenses de personnel 7 066 153 527 7 267 997 938 7 066 153 527 7 267 997 938
7 062 505 206 7 106 443 588 7 062 505 206 7 106 443 588
Autres dépenses : 1 373 507 312 1 301 637 117 1 355 768 928 1 265 027 566
1 314 011 896 1 222 325 683 1 315 356 008 1 242 187 294
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 211 808 848 1 246 476 013 1 177 679 150 1 190 288 386
1 261 270 483 1 197 573 564 1 251 338 682 1 194 828 007
Titre 5. Dépenses d’investissement 161 047 464 54 427 604 177 438 778 74 005 680
51 945 316 23 939 602 63 221 229 46 546 770
Titre 6. Dépenses d’intervention 651 000 733 500 651 000 733 500
796 097 812 517 796 097 812 517
221 / Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État 243 672 435 207 157 620 278 724 812 209 387 032
257 766 677 178 416 113 285 575 263 201 385 921
Titre 2. Dépenses de personnel 96 901 929 84 854 262 96 901 929 84 854 262
89 365 696 81 979 050 89 365 696 81 979 050
Autres dépenses : 146 770 506 122 303 358 181 822 883 124 532 770
168 400 981 96 437 063 196 209 567 119 406 871
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 41 235 856 49 122 586 42 819 476 52 722 194
113 757 101 69 221 571 123 074 768 78 154 693
Titre 5. Dépenses d’investissement 105 384 650 73 180 772 138 853 407 71 810 576
54 629 405 27 205 492 73 039 799 41 242 178
Titre 6. Dépenses d’intervention 150 000 0 150 000 0
14 475 10 000 95 000 10 000
218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière 868 791 771 894 666 357 883 213 564 884 646 867
890 121 807 850 980 449 865 238 569 874 872 312
Titre 2. Dépenses de personnel 429 274 227 423 507 307 429 274 227 423 507 307
410 824 752 415 893 009 410 824 752 415 893 009
Autres dépenses : 439 517 544 471 159 050 453 939 337 461 139 560
479 297 055 435 087 440 454 413 817 458 979 303
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 427 755 544 449 167 050 439 777 337 439 297 560
454 257 416 410 803 581 439 154 026 427 756 636
Titre 5. Dépenses d’investissement 5 164 000 6 020 000 4 964 000 5 470 000
7 404 699 9 963 735 2 766 879 11 553 315
Titre 6. Dépenses d’intervention 6 198 000 15 662 000 8 798 000 16 062 000
17 331 332 14 130 090 12 189 006 19 478 498
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 400 000 310 000 400 000 310 000
303 608 190 034 303 906 190 854
302 / Facilitation et sécurisation des échanges 1 589 650 207 1 611 537 315 1 602 336 213 1 606 137 315
1 594 484 880 1 606 891 977 1 586 038 277 1 597 543 929
Titre 2. Dépenses de personnel 1 107 279 455 1 131 473 845 1 107 279 455 1 131 473 845
1 118 491 625 1 134 521 016 1 118 491 625 1 134 521 016
20 PLR 2013
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Mission RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ET DES EMPLOIS
Autres dépenses : 482 370 752 480 063 470 495 056 758 474 663 470
475 993 255 472 370 961 467 546 652 463 022 913
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 139 209 414 149 883 470 141 209 414 149 883 470
174 274 632 168 205 038 162 764 593 170 586 818
Titre 5. Dépenses d’investissement 47 740 000 65 000 000 58 426 006 59 600 000
28 994 774 50 903 707 32 898 414 38 649 134
Titre 6. Dépenses d’intervention 295 421 338 265 180 000 295 421 338 265 180 000
272 723 849 253 262 216 271 883 645 253 786 961
309 / Entretien des bâtiments de l’État 206 244 866 214 130 000 206 557 786 204 130 000
178 147 237 176 669 281 189 016 600 169 811 421
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 66 177 918 95 502 500 66 182 018 88 252 500
77 365 267 85 242 814 78 677 534 80 388 216
Titre 5. Dépenses d’investissement 140 066 948 118 627 500 140 375 768 115 877 500
96 854 027 90 498 021 106 002 682 88 300 900
Titre 6. Dépenses d’intervention
3 927 943 928 446 4 336 384 1 122 305
148 / Fonction publique 223 853 561 213 952 194 226 165 211 217 817 983
210 151 829 197 005 249 220 959 894 203 313 723
Titre 2. Dépenses de personnel 249 584 250 000 249 584 250 000
187 500 248 653 187 500 248 653
Autres dépenses : 223 603 977 213 702 194 225 915 627 217 567 983
209 964 329 196 756 596 220 772 394 203 065 070
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 198 965 599 189 117 821 207 507 953 197 443 718
187 071 770 177 427 988 195 962 754 187 277 366
Titre 5. Dépenses d’investissement 19 713 378 16 270 567 13 482 674 11 809 959
1 464 155 6 550 762 1 086 915 2 322 744
Titre 6. Dépenses d’intervention 4 925 000 8 313 806 4 925 000 8 314 306
21 428 404 12 777 846 23 722 725 13 464 960
Total des crédits prévus 11 571 873 679 11 711 078 541 11 618 920 041 11 655 144 701
Total des crédits consommés 11 507 189 532 11 338 732 340 11 524 689 817 11 395 558 188
Dont :
Titre 2. Dépenses de personnel 8 699 858 722 8 908 083 352 8 699 858 722 8 908 083 352
8 681 374 779 8 739 085 316 8 681 374 779 8 739 085 316
Autres dépenses : 2 872 014 957 2 802 995 189 2 919 061 319 2 747 061 349
2 825 814 753 2 599 647 024 2 843 315 038 2 656 472 872
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 2 085 153 179 2 179 269 440 2 075 175 348 2 117 887 828
2 267 996 669 2 108 474 556 2 250 972 357 2 138 991 736
Titre 5. Dépenses d’investissement 479 116 440 333 526 443 533 540 633 338 573 715
241 292 376 209 061 319 279 015 918 228 615 041
Titre 6. Dépenses d’intervention 307 345 338 289 889 306 309 945 338 290 289 806
316 222 100 281 921 115 313 022 857 288 675 241
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 400 000 310 000 400 000 310 000
303 608 190 034 303 906 190 854
PROGRAMME 156
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PROGRAMME 156
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL
Bruno BEZARD
Directeur général des finances publiques
Responsable du programme n° 156 : Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Les principales fonctions du programme sont de réaliser l’assiette, le recouvrement et le contrôle par les services de
l’État des recettes de l’État et des collectivités locales, ainsi que le paiement des dépenses publiques et la tenue des
comptes publics. Ce programme est mis en œuvre par les services de la direction générale des finances publiques
(DGFiP).
L’achèvement du processus de fusion a conduit la DGFiP à arrêter en 2013 son projet stratégique pour les cinq
prochaines années. Les principaux axes de cette démarche ont directement inspiré l’architecture générale du volet de
performance du PAP 2014, articulée autour des quatre grands objectifs transverses de la DGFiP (garantir le
recouvrement des recettes publiques et lutter contre la fraude ; payer rapidement et contrôler efficacement les
dépenses publiques ; développer la qualité de service ; améliorer l’efficience de la DGFiP) et d’un nombre réduit
d’indicateurs phares.
En 2013, la DGFiP a poursuivi sa politique de recherche de gains d’efficacité à travers son engagement dans un
double processus de simplification et de modernisation tant au bénéfice de ses agents qu’à celui des usagers. Ainsi,
dans le cadre de sa participation à la modernisation de l’action publique notamment, la DGFiP s’engage à simplifier et
développer les échanges de données avec la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) et ses partenaires ; à
proposer aux usagers, à terme, une offre dématérialisée pour l'ensemble des timbres fiscaux, mais aussi, pour
simplifier la vie des entreprises, à organiser la mise à disposition des données auprès des administrations utilisatrices
dans le cadre du programme “Dites-le-nous une fois”. Dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la
compétitivité et l’emploi, la DGFiP expérimente également la “ Relation de confiance ” qui consiste à accompagner un
échantillon d’entreprises volontaires en amont de leurs processus déclaratifs. Un bilan sera établi en septembre 2015
avant d’envisager son éventuelle extension. Avec la révision des valeurs locatives des locaux professionnels, dont la
généralisation a débuté en 2013 et qui sera bientôt expérimentée pour les locaux d’habitation, la DGFiP rénove les
bases de la fiscalité locale. La DGFiP s’inscrit aussi dans la démarche de réduction et de modernisation des sites
internet de l’État. En collaboration avec la direction générale des collectivités locales (DGCL), elle offre désormais aux
collectivités locales un point d’accès unique et simplifié à l’ensemble des informations les concernant
(www.collectivites-locales.gouv.fr). Pour ce qui concerne les échanges avec les offices notariaux, la DGFiP et le
Conseil supérieur du Notariat ont convenu de rendre obligatoire la télétransmission des échanges via l’application
Télé@ctes, en trois phases (décembre 2013, juin et décembre 2014). Cette télétransmission permettra de
dématérialiser pour la fin de l’année 2014 les trois quarts des échanges avec la profession et constituera une source
de simplification supplémentaire pour les services de la DGFiP. Par ailleurs, le comité interministériel pour la
modernisation de l'action publique (CIMAP) a décidé de donner une nouvelle impulsion à la politique immobilière de
l’État, laquelle doit devenir une politique publique à part entière. Un premier jalon a d’ores et déjà été franchi avec la
rénovation du site internet des cessions immobilières de l’État (www.economie.gouv.fr/cessions).
Dans le domaine de la gestion des retraites de l’État, la modernisation en cours est entrée dans sa phase
opérationnelle la plus visible pour les usagers. En effet, depuis le 1er janvier 2013, le nouveau processus de traitement
des dossiers de pension qui dispense les employeurs de reconstituer la totalité de la carrière de leurs fonctionnaires au
moment de leur départ à la retraite est entré en vigueur pour les personnels d'une quarantaine d'administrations,
hormis les trois à plus fort effectif encore en raccordement technique. L'année 2013 a également été mise à profit pour
identifier les prérequis nécessaires au succès de la bascule des autres employeurs candidats au passage dans le
nouveau processus à compter de 2014.
PLR 2013 23
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 156
Soucieuse de la qualité de l’offre de services à ses usagers, la DGFiP reste également attentive à la qualité de
l’environnement professionnel de ses agents. Elle s’est ainsi dotée fin 2013 d’un nouvel outil, le baromètre social, qui
viendra nourrir son plan d’action d’amélioration des conditions de vie au travail de ses agents.
La DGFiP est organisée pour mieux répondre aux trois principales finalités du programme, présentées dans le PAP
2013, qui sont :
1 : promouvoir le civisme fiscal et assurer la lutte contre la fraude ;
2 : assurer, pour les citoyens, la transparence des comptes publics et rendre les services au meilleur coût ;
3 : améliorer la qualité des services rendus aux usagers et aux partenaires de l'État et des collectivités locales.
Trois objectifs (n°1, 2 et 3) traduisent cet axe. Dans une conjoncture économique difficile, trois indicateurs de
performance sur six (et neuf sous-indicateurs sur douze) sont atteints.
- La qualité de service, et notamment la simplification permanente des différentes modalités déclaratives offertes aux
usagers, a permis de soutenir le développement du civisme fiscal. Ainsi, la proportion des particuliers ayant
respecté leurs obligations déclaratives en matière d'impôt sur le revenu s’inscrit pleinement dans la tendance
haussière observée sur les six dernières années, et s’affiche en 2013 à 98,47 %, au-delà de la cible fixée (≥ 98 %).
Si le taux de paiement des impôts des particuliers traduit également l’accomplissement volontaire des obligations
fiscales par les contribuables particuliers, il est aussi un indicateur sensible à la conjoncture économique qui, bien
que demeurant à un niveau élevé (98,32 %), s’érode sensiblement en 2013. Du côté des entreprises, les taux
d'usagers professionnels respectant leurs obligations déclaratives et de recouvrement spontané des impôts des
professionnels consolident leurs bons résultats (respectivement 95,77 % et 98,43 %), au-delà des objectifs fixés
pour 2013 (respectivement 95,5 % et ≥ 98 %).
- La facilitation de l'impôt demeure à un haut niveau en 2013, comme en témoignent les résultats issus du
déploiement du référentiel Marianne à la DGFiP (l’indicateur 2.1 “ Respect du référentiel Marianne ” s’établit à
86,8 %, pour un objectif de 75 %). L’administration numérique continue de progresser et, avec elle, l’amélioration
de la qualité de service offerte aux usagers. En 2013, plus de 13,6 millions de déclarations de revenus ont été
déposées en ligne (pour un objectif de 13 millions). L’année 2013 a également été celle de la mise en œuvre de
l’avis électronique d’impôt. Désormais, les télédéclarants ont la possibilité d’opter pour la dématérialisation totale de
leurs avis d’impôt sur le revenu et de taxe d’habitation. Ils ne reçoivent plus leur avis papier et sont destinataires
d’un courriel qui les informe que leur avis est disponible en ligne. D’emblée, cette nouvelle offre de service a été un
succès avec près de quatre millions d’envois papier économisés en 2013. En matière de moyens de paiement
dématérialisés, le taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers augmente de près d’un point
(53,19 %). Pour les professionnels, l’année 2013 a été marquée par la poursuite de la généralisation de l’obligation
de recours obligatoire aux téléprocédures pour les déclarations de résultat, taxe sur la valeur ajoutée (TVA), impôt
sur les sociétés (IS) et taxe sur les salaires (TS), ainsi que par l’obligation de recourir à un moyen de paiement
dématérialisé (télérèglement, prélèvement mensuel ou à l’échéance) en matière de cotisation foncière des
entreprises (CFE) et d’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseau (IFER). Cette politique volontariste trouve
naturellement sa traduction dans les résultats à fin 2013 : 93,17 % de la TVA, de l’IS et de la TS recouvrés par
télérèglement (contre 89,42 % à fin 2012) pour un objectif de 86 %. Par ailleurs, depuis le 1er décembre 2013, une
nouvelle offre de services est proposée aux entreprises devant déposer la déclaration simplifiée des prélèvements
sur les revenus de capitaux mobiliers. Ainsi, les entreprises ayant recours à un partenaire EDI (cabinet
comptable…) peuvent désormais télédéclarer ce formulaire et télépayer les prélèvements correspondants selon la
procédure d’échanges de données informatisées (EDI).
- La lutte contre la fraude est une priorité stratégique tant en raison de son impact sur les finances publiques qu’en
raison de la nécessité de garantir l’équité entre les citoyens, la fraude portant atteinte à la solidarité nationale et
aux conditions de la concurrence entre les opérateurs économiques. L’année 2013 a vu se poursuivre la démarche
globale de renforcement de la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière par
l’adoption de la loi éponyme n° 2013-1117 du 6 décembre 2013.
24 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
Ainsi, au plan international, la France a maintenu son action à l'encontre des paradis fiscaux en mettant en œuvre de
façon volontariste l’assistance administrative avec les pays ayant récemment conclu des accords d’échange de
renseignements permettant, notamment, l’accès aux informations bancaires (39 nouvelles conventions d’assistance
administrative étaient en vigueur au 31 décembre 2013). En 2013, plus de 600 demandes de renseignements
supplémentaires ont été adressées à ces nouveaux partenaires. L’expérience issue de cette démarche permet à la
France de participer activement au travail de revue par les pairs de l’OCDE visant à évaluer au niveau international
l’application effective, par ces États, des engagements pris. En parallèle, les mesures adoptées, en particulier en
application de la loi n° 2013-1117 du 6 décembre 2013 précitée, vont permettre l’allongement du délai de reprise dans
le cadre des demandes d'assistance administrative internationale et du délai de prescription de l'action en
recouvrement pour les contribuables établis à l'étranger, la sanction effective du refus de communication, de la part
des établissements de crédit, des sommes transférées à l'étranger ou encore le renforcement des possibilités de
contrôle de l’attribution des numéros de TVA intracommunautaires (demande de justifications sur la réalité des activités
économiques exercées ou envisagées pour statuer sur l’attribution ou le maintien de ce numéro d’identification).
La lutte contre la fraude à la TVA s’est, par ailleurs, intensifiée au travers de la montée en puissance du dispositif
EUROFISC, réseau communautaire d’échange d’informations multilatéral et décentralisé. Pour la troisième année
consécutive, la coordination des échanges en matière de lutte contre la fraude de type carrousel a été confiée à la
France par ses partenaires européens.
Au plan national, les mesures législatives adoptées dans le cadre de la loi précitée consacrent le renforcement des
moyens octroyés en particulier à la DGFiP dans la lutte contre la fraude et notamment l’extension du champ de
compétence de la brigade nationale de répression de la délinquance fiscale (BNRDF), la transmission par l’Autorité de
contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) à la DGFiP des informations l’intéressant transmises au Parquet ou à
Tracfin, le droit de communication sur l’autorité des marchés financiers (AMF), la possibilité d'exploiter dans toutes ses
procédures, à l’exception de la procédure de visite et de saisie, toutes les informations qu’elle reçoit, quelle qu’en soit
l’origine ainsi que la transmission spontanée à la DGFiP par les grandes entreprises, dans les six mois suivant la
déclaration de résultat, de la documentation permettant de justifier leur politique de prix de transfert. Cette même loi
permet également à la DGFiP de lutter plus efficacement contre les logiciels dits “ permissifs ” qui facilitent les
manipulations comptables frauduleuses et la dissimulation de recettes. Enfin, au-delà des nouvelles mesures
législatives adoptées en 2013, la DGFiP s’est engagée dans le renforcement des moyens humains dédiés à l’office
central de lutte contre la fraude et la corruption, et continue d’adapter sa propre organisation au plus près des enjeux
et priorités du moment avec, en particulier, la création du service de traitement des déclarations rectificatives (STDR)
au sein de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) et de la Mission « Requêtes et
valorisation » pour l’amélioration de la programmation du contrôle fiscal grâce au “ datamining ”.
L’action conduite par la DGFiP durant l’année 2013 témoigne de cette détermination. En particulier, le pourcentage des
contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées se maintient à 31,4 % (pour un objectif de 29 %) et caractérise
l’appropriation forte par tous les acteurs concernés au sein de la DGFiP, des services de recherche à ceux de contrôle,
de la connaissance des schémas et pratiques frauduleuses.
Le recouvrement des créances caractérise les efforts faits par les acteurs du contrôle et du recouvrement, en liaison
étroite, pour donner une traduction concrète aux redressements fiscaux. Il dépasse significativement les niveaux
attendus à la faveur du recouvrement d’une créance d’un montant exceptionnel par la direction des grandes
entreprises (DGE). Pour sa part, le taux de paiement des amendes se replie à 76,09 % en 2013, un niveau conforme à
la prévision actualisée réalisée à mi-2013, dans un contexte économique encore difficile et de hausse notable du
volume de titres pris en charge, notamment en matière d’amendes judiciaires.
Deuxième axe : assurer, pour les citoyens, la transparence des comptes publics et rendre un service au meilleur coût
Trois objectifs (n° 4, 8 et 9) déclinent cet axe. Sur les cinq indicateurs de performance, deux sont atteints, deux ne le
sont pas totalement – les taux annuels d’évolution de la mise en œuvre de la politique immobilière et de la productivité
globale de la DGFiP – et un demeure provisoire au moment de la rédaction.
PLR 2013 25
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 156
- En 2013, les comptes de l’État ont, de nouveau, obtenu la certification de la Cour des comptes. Le nombre de
réserves formulées par la Cour à cette occasion s’est maintenu à sept (contre treize lors de la première certification
des comptes réalisée en 2007). L'intensité de plusieurs réserves a, par ailleurs, diminué puisque le nombre de
réserves qualifiées de substantielles se réduit d'une année sur l'autre. S’agissant de la réactivité des services de la
DGFiP pour procéder aux adaptations et corrections nécessaires dans le cadre du dispositif de contrôle interne
propre au réseau des finances publiques, l’indicateur “ Indice de qualité des comptes de l’État ” marque une
nouvelle avancée, avec un taux de 99,90 %, qui est le fruit des efforts soutenus de l’ensemble des acteurs de la
qualité comptable. Par ailleurs, de nombreuses actions de communication et de formation ont été menées à travers
l’ensemble du territoire, afin de préparer la certification, à compter de l’exercice 2014, des comptes des hôpitaux les
plus importants. Une offre de service en matière de contrôle interne est notamment mise à la disposition des
établissements concernés par la certification des comptes, en mutualisant l'expérience acquise par la DGFiP lors
de la certification des comptes de l’État et d’établissements publics nationaux. Cette mobilisation accrue des
acteurs de la qualité comptable trouve également sa traduction au niveau des comptes locaux : l'indice de
performance comptable s’établit pour 2013 à 85,5 % (pour un objectif de 83 %).
- En matière de politique immobilière de l’État et bien que le taux de proposition à la signature des conventions
d’utilisation de l’État n’atteigne que 80 % après révision à la hausse de sa base de calcul, plus de 72 000
conventions ont été préparées à fin 2013 pour un objectif initial de 60 000. En 2014, le service France Domaine de
la DGFiP proposera à la signature le nombre de conventions restant à préparer et poursuivra son action afin de
garantir la signature effective de ces accords. Une bonne gestion du patrimoine immobilier repose aussi sur une
meilleure connaissance du parc, laquelle participe également à l’amélioration de la qualité des comptes de l’État.
C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les importants travaux poursuivis en 2013 visant à rendre plus fiable
l’inventaire immobilier dans l’application CHORUS (désormais support de la politique immobilière de l’État) et
comme l’illustre la mise en service en 2013 d’un infocentre immobilier ainsi que la fixation de fréquences plus
rapprochées dans l’évaluation périodique des biens. L’importance de la part du parc immobilier contrôlé par l'État
évaluée sur place en 2013 (42,3 %) souligne l’importance des efforts accomplis par la DGFiP à cet égard.
- Enfin, dans un contexte de diminution des dépenses publiques, la maîtrise du coût de gestion des administrations
financières demeure assurée en 2013, comme l’attestent les taux d’intervention sur l’impôt, sur les dépenses de
l’État et du secteur public local qui dépassent tous trois les objectifs assignés.
Troisième axe : améliorer la qualité des services rendus aux usagers et aux partenaires de l'État et des collectivités
locales
Trois objectifs (n°5, 6 et 7) illustrent cet axe. Les indicateurs de performance sont tous atteints.
- Malgré un contexte économique difficile dans lequel la maîtrise des délais de paiement des dépenses publiques
revêt une importance accrue, les indicateurs permettant de mesurer ces délais se maintiennent à un très bon
niveau, qu’il s’agisse du résultat obtenu en matière de visa à 15 jours par les comptables des dépenses de l’État
(99,15 %) ou du délai de paiement des dépenses du secteur local en 2013 (5,9 jours).
- La qualité du service partenarial rendu au secteur public local dépasse les objectifs fixés, notamment en termes de
qualité et de rapidité de transmission des informations fiscales (l’indicateur 6.1 “ Amélioration des services rendus
aux collectivités territoriales ” atteint 99,68 %, pour un objectif de 94 %). En 2013, la mobilisation de la DGFiP a
également été forte pour accompagner les organismes publics locaux dans une démarche globale de
dématérialisation de leur chaîne comptable et financière qui allège les tâches à la fois des ordonnateurs et des
comptables, engendre des économies de gestion et favorise un développement durable. Fondé sur l’adoption du
protocole “ PES V2 ” de l’application HELIOS, le processus vise la dématérialisation des documents comptables,
signés électroniquement, et des pièces justificatives. L’action de la DGFiP s’est appuyée sur la diffusion et
l’amélioration des outils, la formation et une large expérimentation de déploiement accéléré. Les opérations de
communication et de promotion de la dématérialisation se sont également intensifiées en 2013 auprès des
ordonnateurs (réunions locales, tour de France de la dématérialisation...) de même que les échanges avec les
éditeurs de logiciels comptables et financiers, partenaires des organismes publics locaux. L’essor de la
dématérialisation dans le secteur public local se traduit par un taux de dématérialisation des pièces comptables et
justificatives de 25,6 % en 2013 (pour un objectif de 25 %). Enfin, dans le contexte de l’allègement de la procédure
de relance des débiteurs retardataires, le taux brut de recouvrement des produits locaux se maintient à un niveau
élevé (98,3 %), au-delà de l’objectif fixé (95 %).
26 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
- La qualité du service rendu aux agents publics en matière de pension demeure d’un haut niveau en termes de
célérité de traitement des dossiers de pensions adressés tardivement au Service des retraites de l’État de la
DGFiP : le pourcentage de demandes de départs en retraite urgents concédées, liquidées et mises en paiement
dans un délai de deux mois s’établit à 96,8 % (pour un objectif de 95 %).
OBJECTIF 3 Assurer la lutte contre la fraude fiscale et le recouvrement offensif des impôts et des
amendes
INDICATEUR 3.1 Pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées
INDICATEUR 3.2 Taux de recouvrement DGFiP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe
au titre de l’année N-2
INDICATEUR 3.3 Taux de paiement des amendes
OBJECTIF 5 Réduire les délais de paiement des dépenses publiques par les comptables publics
INDICATEUR 5.1 Délai de paiement des dépenses publiques
OBJECTIF 7 Optimiser, par l’accélération des délais de traitement, la qualité du service rendu aux
agents publics en matière de pension
INDICATEUR 7.1 Pourcentage de demandes de départs en retraite urgents concédées, liquidées et mises en
paiement dans un délai de deux mois
Taux d’usagers particuliers respectant % 98,35 98,42 >=98 >=98 98,47 >=98
leurs obligations déclaratives
Taux de paiement des impôts des % 98,71 (hors 98,64 (hors >= 98,5 >= 98,45 98,32 >= 98,5
particuliers ISF) ISF)
Taux d’usagers professionnels respectant % 95,57 95,75 95,5 95,5 95,77 95,5
leurs obligations déclaratives
Taux de recouvrement spontané des % 98,36 98,38 >= 98 >= 98 98,43 >= 98
impôts des professionnels
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
En 2013, la mesure du civisme déclaratif des particuliers à l’impôt sur le revenu (sous-indicateur 1.1.1) enregistre une
nouvelle progression, le taux des particuliers respectant leurs obligations déclaratives s’établissant à 98,47 % pour une
prévision initiale d’au moins 98 %. Ce résultat témoigne de l’implication du réseau de la DGFiP, sensibilisé depuis
plusieurs années à l’importance des travaux menés, en amont, sur l'actualisation des données informatisées des
redevables, comme en aval, s’agissant de la maîtrise des méthodes et des outils de relance. Il traduit également la
qualité de l’accompagnement des particuliers dans leurs démarches déclaratives, notamment en termes de lisibilité et
d'enrichissement des informations disponibles tant sur support papier que par Internet.
Le civisme de paiement des impôts des particuliers (sous-indicateur 1.1.2) demeure à un niveau élevé (98,32 %) mais
connaît cette année une érosion significative (-0,32 point par rapport au résultat de l’année 2012) qui le place en retrait
de 0,13 point par rapport à la prévision actualisée réalisée à la mi-2013 (≥ 98,45 %). Le recul observé en 2013 affecte
l’ensemble des impôts des particuliers, et plus spécifiquement l'impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux, en
retrait de 0,41 point par rapport à 2012.
Les principales causes de cette évolution sont les suivantes :
- le contexte économique, dont l’impact sur le recouvrement de l'impôt se traduit par une nouvelle augmentation des
montants dont le recouvrement est suspendu en raison de procédures collectives (+ 8 % par rapport à 2012) et par la
hausse du nombre de procédures liées au surendettement (+ 24 % par rapport à 2012). Le poids de ce contexte se
retrouve dans le nombre de délais de paiement accordés, en progression de 16 % par rapport à 2012 ;
- le niveau de recouvrement en retrait, malgré un pilotage renforcé des cotes émises suite à contrôle fiscal externe,
consécutivement à la prise en charge de dossiers à fort enjeu faisant l’objet de réclamations suspensives de paiement
(236 M€) sans lesquels l’indicateur se serait affiché à 98,48 %.
Dans la sphère des professionnels, le civisme déclaratif (sous-indicateur 1.1.3) atteint 95,77 %, au-delà du résultat
2012 (95,75 %) et de l’objectif fixé pour 2013 (95,50 %). Tandis que la composante de cet indicateur relative au
respect des obligations déclaratives en matière de résultats annuels des entreprises enregistre un léger tassement
(99,48 % en 2013 contre 99,56 % en 2012), qui la place toutefois à un niveau supérieur à celui enregistré en 2011
(99,46 %), celle afférente au respect des obligations déclaratives en matière de TVA poursuit sa progression (92,07 %
en 2013 contre 91,95 % en 2012 et 91,68 % en 2011). Ces progrès témoignent de l’efficacité de l’action du réseau de
la DGFiP dans la surveillance des obligations déclaratives des entreprises, malgré un contexte économique difficile. Ils
sont aussi liés à l’accompagnement des entreprises par les services de la DGFiP ainsi qu’aux offres de téléprocédure
qui facilitent les démarches déclaratives.
En 2013, le taux de recouvrement spontané des impôts des professionnels (sous-indicateur 1.1.4) atteint 98,43 %
(contre 98,38 % en 2012), au-delà de la prévision pour 2013 (≥98 %). Le montant des paiements à l’échéance
encaissés par le réseau comptable de la DGFiP en charge des impôts des professionnels s’accroît de 1,4 %. La
progression du règlement par téléprocédures, par l’effet des différents abaissements du seuil de recours obligatoire au
télépaiement de la taxe sur la valeur ajoutée, de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur les salaires, contribue à
l’amélioration du civisme de paiement.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
L’indicateur est la moyenne arithmétique de quatre taux, lesquels permettent de mesurer et de suivre quatre engagements du référentiel Marianne :
- le taux de traitement des courriers en 15 jours ouvrés (cible 2013 : 75 % ; résultat : 90,7 %) ;
- le taux de traitement des courriels en 5 jours ouvrés (cible 2013 : 90 % ; résultat : 97,2 %) ;
- le taux d’appels aboutis en moins de 5 sonneries (cible 2013 : 60 % ; résultat : 67,0 %) ;
- le taux de traitement des demandes relatives à la qualité de service en 15 jours ouvrés (cible 2013 : 75 % ; résultat : 92,3 %) ;
L'indicateur concerne tous les départements, à l'exception de Mayotte. Depuis le 1er janvier 2011, tous les services de la DGFiP ayant une mission fiscale en
contact fréquent avec le public sont concernés par cet indicateur.
Entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2013, le référentiel Marianne a été progressivement étendu à la mission “ secteur public local ” des trésoreries
mixtes et aux trésoreries spécialisées dans la gestion du secteur public local et hospitalier. Il couvre ainsi l’ensemble des structures de la DGFiP (hors gestion
des amendes) accueillant du public.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
- sous-indicateur “ Part des recettes de TVA, d’IS et de TS acquittées par des usagers professionnels ayant adhéré à une téléprocédure pour leur règlement ”
Mode de calcul :
Exprimé en taux, ce sous-indicateur rapporte le montant des paiements effectués pour l’IS, la TS et la TVA de manière dématérialisée sur le montant total des
paiements.
- sous-indicateur “ Nombre de télédéclarations Télé IR ”
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comptabilise le nombre de déclarations de revenus déposées en ligne.
Remarque : dans le PAP 2014, la cible 2015 est portée à 15,5 millions.
- sous-indicateur “ Taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers (IR-TH-TF) ”
Mode de calcul :
Exprimé en taux, ce sous-indicateur rapporte, pour les impôts des particuliers (IR, TH, TF), le nombre de contrats de prélèvement (mensuel ou à l’échéance) et
de télépaiements (hors acomptes provisionnels d’IR), permettant de régler une imposition, au nombre de contribuables imposés sur l’année N.
Ses modalités de calcul ont été revues à l’été 2013, dans le cadre du PAP 2014, afin d’éliminer certains biais susceptibles de le faire varier artificiellement. Ainsi,
au numérateur, ce taux ne prend désormais en compte que les contrats de mensualisation actifs excluant les contrats de prélèvement mensuel sans
prélèvement en N et les contrats de prélèvement mensuel des contribuables non imposés en N. Au dénominateur, est retenu le nombre de contribuables
imposés en N (et non plus en N-1), ce qui permet, dans une période où la variation d’une année sur l’autre du nombre de contribuables imposés peut être
sensible, d’établir la situation exacte au titre d’une année donnée. En effet, le taux établi sur la base du nombre de contribuables imposés en N-1 est majoré en
raison de l’augmentation constante du nombre de contribuables imposés ces dernières années.
Les réalisations 2011, 2012 et 2013 ainsi que la prévision actualisée 2013 s’affichent selon ces nouvelles modalités de calcul. Dans ce contexte, la cible 2015 a
été portée à 56,5% dans le PAP 2014.
Les résultats obtenus en 2013 au regard de l’objectif général de facilitation de l’impôt pour l’usager permettent de
dresser un bilan positif.
Pour la troisième année de déploiement du référentiel Marianne, comme détaillé supra (indicateur 2.1), les objectifs de
qualité de service ont été dépassés amplement sur chacun des quatre engagements de qualité de service que mesure
l’indicateur “ Respect du référentiel Marianne ”. Dans le même temps, le résultat consolidé progresse en 2013 de
1,6 point par rapport à celui de 2012 pour s’établir à 86,8 %.
30 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
La part des recettes de taxe sur la valeur ajoutée (TVA), d’impôt sur les sociétés (IS) et de taxe sur les salaires (TS)
acquittées par télérèglement (sous-indicateur 2.2.1) enregistre une croissance de près de 4 points en 2013 pour
s’établir à 93,2 % au 31/12/2013, soit très au-delà de la prévision (86 %). Cette forte progression est principalement la
conséquence directe des abaissements du seuil de recours obligatoire aux téléprocédures, en particulier pour le
télérèglement de la TVA, de l’IS et de la TS. Cette obligation est entrée en vigueur le 1er octobre 2012 pour toutes les
entreprises redevables de l’IS, quel que soit leur chiffre d’affaires, et le 1er octobre 2013 pour toutes les entreprises
non soumises à l’IS ayant un chiffre d’affaires supérieur à 80 000 euros. De manière générale, il est constaté que la
plupart des entreprises concernées par les abaissements de seuil ont anticipé leurs nouvelles obligations.
Plus de 13,6 millions de déclarations de revenus (sous-indicateur 2.2.2) ont été déposées en ligne en 2013 (pour un
objectif de 13 millions) soit une augmentation de 6,6 % par rapport à 2012. Cette progression, supérieure à celle
enregistrée l’année dernière (+5,5 %), continue de prendre appui sur les améliorations fonctionnelles et les campagnes
de promotion de la déclaration en ligne. Le taux de fidélité des télédéclarants améliore également son record de 88 %
enregistré en 2012 avec 88,5 % en 2013, attestant ainsi que les nombreux avantages de la déclaration en ligne sont
parfaitement compris par les usagers qui choisissent cette procédure en connaissance de cause et ne souhaitent plus
revenir à la déclaration de revenus papier. Le recul constant du nombre de déclarations en ligne rectificatives d’une
année sur l’autre le confirme également. L’année 2013 aura été marquée par une nouvelle simplification des modalités
d’accès aux services en ligne (mise à disposition d’un accès par login/mot de passe, en sus de l’accès par les “ trois
secrets ” que constituent le numéro fiscal, le numéro de télédéclarant et le revenu fiscal de référence) qui ouvre la voie
d’une déclaration de revenus et d’un avis d’impôt totalement dématérialisés. Au cours de la campagne de déclaration
en ligne, plus de 5,7 millions de mots de passe ont ainsi été enregistrés par des usagers pour la plupart télédéclarants.
Le taux de paiement dématérialisé des impôts des particuliers (sous-indicateur 2.2.3) enregistre une progression de
près d’un point par rapport au résultat 2012 pour s’établir à 53,19 %, un niveau néanmoins légèrement en deçà de la
prévision actualisée réalisée à mi-2013 de 53,5 %. Ce résultat, calculé sur la base d’un périmètre rénové pour plus de
fiabilité (cf. précisions méthodologiques supra), constitue un “ taux de paiement dématérialisé effectif ”. Dans ce
contexte, la hausse sensible enregistrée en 2013 atteste des effets positifs produits par les améliorations
fonctionnelles apportées aux usagers et les campagnes de promotion effectuées auprès d’eux. Pour 2013, 6,6 millions
de nouveaux contrats de prélèvement et télépaiements ont été enregistrés, soit près de 380 000 de plus qu’en 2012.
L’impact de cette progression portée par le télépaiement pour l’impôt sur le revenu qui augmente de 32 % sur
l’indicateur se trouve néanmoins amoindri par l’augmentation du nombre de nouveaux contribuables imposés,
notamment à l’impôt sur le revenu.
OBJECTIF n° 3 : Assurer la lutte contre la fraude fiscale et le recouvrement offensif des impôts et des
amendes
INDICATEUR 3.1 : Pourcentage des contrôles réprimant les fraudes les plus caractérisées
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
L’indicateur comprend, au dénominateur, le nombre total des opérations de contrôle fiscal externe au titre d’une année. Au numérateur, seules sont retenues
dans le périmètre, les opérations de contrôle fiscal externe ayant détecté des cas de fraude les plus graves par la nature des pénalités appliquées (exclusives de
bonne foi ou appliquées en cas de défaillance après mise en demeure) et leur niveau (il est nécessaire qu’elles dépassent soit un montant de 7 500 euros et 30
% des droits éludés, soit 50 % du total des pénalités appliquées, intérêts de retard compris).
Remarque : dans le PAP 2014, la cible 2015 est portée à 30%.
PLR 2013 31
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
INDICATEUR 3.2 : Taux de recouvrement DGFiP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal
externe au titre de l’année N-2
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
- sous-indicateur “ Taux brut de recouvrement DGFIP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe au titre de l’année N-2 ”
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comprend, au dénominateur, le total des créances issues du contrôle fiscal externe (CFE), au titre d’une année et, au numérateur, les droits
et les pénalités encaissés sur lesdites créances. Le total est arrêté au 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la prise en charge.
Cette mesure de la qualité du contrôle fiscal en taux brut porte sur la totalité des créances de CFE, y compris celles sur lesquelles les comptables ne peuvent
pas agir (créances en procédures collectives et contestées avec sursis de paiement), mais à l’exception des créances relatives aux impôts locaux sur rôles.
Il présente l’avantage d’intégrer l’ensemble des acteurs de la chaîne du contrôle fiscal, tant en amont, par l’action de la programmation, du ciblage des contrôles
et la prise en compte de manière anticipée des difficultés éventuelles de recouvrement, qu’en aval, avec les services de recouvrement, les rendant
qualitativement coresponsables.
La lecture de ce taux est complétée par le taux net.
- sous-indicateur “ Taux net de recouvrement DGFIP en droits et pénalités sur créances de contrôle fiscal externe au titre de l’année N-2 ”
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comprend, au dénominateur, le total des créances nettes issues du contrôle fiscal externe (CFE) au titre d’une année et, au numérateur, les
droits et les pénalités encaissés sur lesdites créances. Le total est arrêté au 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la prise en charge. Il exclut les
créances de CFE sur lesquelles les comptables ne peuvent pas agir (créances en procédures collectives et contestées avec sursis de paiement) et les créances
relatives aux impôts locaux sur rôles, et mesure donc l’action offensive des comptables sur les créances pour lesquelles ils disposent de leviers d’action. Il est un
indicateur de l’efficacité du recouvrement forcé.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
Cet indicateur comprend, au dénominateur, l’ensemble des amendes forfaitaires émises par les services verbalisateurs et les condamnations pécuniaires
prononcées par les juridictions et, au numérateur, les encaissements réalisés au titre des amendes forfaitaires, des amendes forfaitaires majorées et des
condamnations pécuniaires prononcées par les juridictions.
La mise en œuvre de cet objectif repose sur la détection et la sanction effective des comportements les plus
frauduleux, concernant notamment les contribuables qui s’affranchissent délibérément du respect de leurs obligations
fiscales, tout en veillant à recouvrer les créances rétablies au profit du Trésor.
32 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
La lutte contre la fraude constitue une priorité du gouvernement. La fraude porte en effet atteinte aux finances
publiques et à la solidarité nationale. Dans le cadre d’une stratégie visant à repositionner l’administration sur tous les
segments de la fraude, une série d’actions a été engagée. Ainsi, les mesures votées en 2013 visent à améliorer
l’efficacité de l’administration, en renforçant ses moyens procéduraux de lutte contre les activités occultes, les circuits
frauduleux ou encore l’évasion fiscale via des comptes bancaires à l’étranger non déclarés. Elles confortent également
la coopération de l’administration fiscale avec l’autorité judiciaire. Elles adaptent enfin les moyens procéduraux aux
évolutions informatiques tout en adoptant une démarche d’optimisation des outils de programmation dont dispose
l'administration. En outre, la coopération transversale se poursuit. Elle implique le renforcement des coopérations
opérationnelles avec les partenaires de la DGFiP (douanes, organismes sociaux, inspection du travail) afin de
coordonner les dimensions fiscale, douanière et sociale. Elle se traduit également dans l'intensification de la lutte
contre la fraude fiscale sophistiquée, réalisée en particulier via des comptes bancaires à l’étranger, ou encore au
moyen de procédés de falsification, notamment avec l’action de la brigade nationale de répression de la délinquance
fiscale. Le maintien en 2013 d’un très haut niveau de réalisation du pourcentage des contrôles réprimant les fraudes
les plus caractérisées (indicateur 3.1), stable par rapport à celui enregistré en 2012 (31,4 %) et bien au-delà de
l’objectif fixé (29 %), caractérise l’appropriation forte de cette priorité par tous les acteurs concernés au sein de la
DGFiP, des services de recherche à ceux de contrôle, mais également ceux en charge du recouvrement.
Le recouvrement des créances qui caractérise justement ces efforts faits par les acteurs du contrôle et du
recouvrement, en liaison étroite, pour donner une traduction concrète aux redressements fiscaux, dépasse
sensiblement les niveaux attendus en 2013. Cette situation particulièrement favorable résulte principalement du
recouvrement en 2013 d’une créance d’un montant exceptionnel par la direction des grandes entreprises (DGE), suite
au dénouement en faveur de l’administration d’un contentieux portant sur cette créance : le taux de recouvrement en
droits et pénalités sur les créances de l’année 2011 s’affiche en brut à 51,9 % pour une prévision de 44 % (sous-
indicateur 3.2.1), et en net à 74,5 % pour une prévision de 62 % (sous-indicateur 3.2.2).
Le taux de paiement des amendes s’établit à 76,09 % au 31 décembre 2013, en adéquation avec la prévision
actualisée à mi-2013 (76 %), réalisée pour prendre en compte à la fois le contexte économique toujours difficile, la
structure des émissions et les contraintes juridiques qui ont continué d’impacter l’efficacité des poursuites que les
comptables de la DGFiP ont néanmoins encore intensifiées en 2013 pour pallier les difficultés. Par ailleurs, la part des
paiements dématérialisés pour les amendes forfaitaires issues du contrôle automatisé et des procès-verbaux
électroniques atteint désormais pratiquement les 50 %, en progression de près de trois points par rapport à l’année
2012.
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP
Mode de calcul :
Les données résultent des contrôles (définis par les comités de maîtrise des risques) réalisés par l’encadrement des services de direction et les cellules de
qualité comptable, et retracés dans l’Application de gestion interne des risques (AGIR).
L’indicateur correspond à la proportion d’opérations conformes aux critères de qualité comptable au sein de l’échantillon d’opérations contrôlées. Les
dysfonctionnements et anomalies détectées donnent lieu à plan d’action et à corrections par les services.
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L'indicateur “ Indice de Performance comptable (IPC) ” se définit comme la somme pondérée des deux indicateurs suivants :
Cet indice repose sur une méthode de “ scoring ” destinée à mesurer le respect des obligations et bonnes pratiques comptables, s’agissant des comptabilités
locales tenues par le réseau gestion publique de la DGFiP. Automatisé à partir des balances comptables, il s’appuie, pour chaque comptabilité, sur l’agrégation
de 57 items, retraçant différents critères dont le respect permet d’atteindre un niveau satisfaisant de qualité comptable (opérations de haut de bilan, comptes de
tiers, opérations complexes comme les cessions, suivi et apurement des comptes d’imputation provisoire, etc.). L'indicateur met l’accent sur la sincérité des
opérations patrimoniales (prises en compte d’opérations liées à l’intercommunalité, du principe de prudence) et des états financiers (sincérité du résultat
notamment).
Pondérés en fonction des enjeux propres à chacune des comptabilités (population des collectivités concernées, masses financières gérées), ces différentes
mesures élémentaires permettent d’obtenir, par agrégation successive, une valeur synthétique nationale (calculée sur 100).
L’indice de qualité des comptes locaux du PLF N porte sur les comptes de l’année N-1.
Ce taux rapporte le nombre de comptes de gestion de l'année N-1, visés à la date du 15 mars de l'année N, au potentiel cible.
La réalisation 2013 de l’indice de performance comptable porte donc sur la qualité et la célérité de remise des comptes de l’exercice 2012, et se décompose de
la manière suivante :
- Indice de la qualité des comptes locaux (IQCL) : résultat 2013 = 83,9 /100 (cible 2013 = 81,5)
- taux de reddition des comptes de gestion : résultat 2013 = 91,79% (cible 2013 = 89.50%).
Depuis 2006, première année de certification des comptes de l’État, la qualité des comptes constitue chaque année un
enjeu majeur. La certification obtenue sur les comptes de 2012, avec un nombre de réserves stabilisé à sept et un
nombre de réserves qualifiées de substantielles en diminution de deux (passifs non financiers et parc immobilier), a
légitimé la poursuite d’un plan d’action dont l’objectif reste la réduction progressive des réserves, notamment par un
renforcement de la qualité des procédures comptables et du dispositif de clôture des comptes.
Dans ce contexte, le renforcement du contrôle interne comptable, en vue de maîtriser les risques et d’améliorer la
qualité des comptes, constitue toujours un levier fondamental. L’indice de qualité comptable de l’État (indicateur 4.1)
rend compte de l’efficacité du dispositif de contrôle interne propre au réseau de la DGFiP. Dans le contexte de la tenue
de la comptabilité générale sur l’application CHORUS, pour la seconde année en 2013, le résultat obtenu (99,87 %) se
révèle sensiblement plus favorable que celui attendu (93 %). Cette performance est le fruit des efforts soutenus de
l’ensemble des acteurs de la qualité comptable.
Cette mobilisation accrue trouve également sa traduction au niveau des comptes locaux : l’indice de performance
comptable (indicateur 4.2), nouvellement mis en œuvre en 2013, dépasse l’objectif assigné de 83 % et enregistre une
progression de 0,9 point par rapport à 2012 (résultat 2013 =85,5 % ; résultat 2012 = 84,6 %). Cette progression est
portée par l’amélioration de la composante qualitative de l’indicateur (l’indice de la qualité des comptes locaux) qui, par
rapport à l’année 2012, aura progressé de 1,4 point (résultat 2013 = 83,9 % ; résultat 2012 = 82,5 %) et permis de plus
que compenser le tassement enregistré sur sa composante relative à la célérité de remise des comptes (résultat 2013
= 91,79 % ; résultat 2012 = 92,79 %).
34 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
OBJECTIF n° 5 : Réduire les délais de paiement des dépenses publiques par les comptables publics
Commentaires techniques
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur comprend, au numérateur, le nombre de demandes de paiement effectivement visées par le comptable (CBCM, DRFiP et DDFiP) dans un
délai n’excédant pas 15 jours à compter de la date de réception de l’ensemble des pièces justificatives, et, au dénominateur, le nombre total des demandes de
paiement visées par le comptable. Ces informations sont extraites du système automatisé de gestion et d’information CHORUS.
- sous-indicateur “ Délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur local ”
Mode de calcul :
Exprimé en jours, ce sous-indicateur mesure le temps utilisé par le comptable public pour traiter les différentes phases de la dépense lui incombant entre la
réception du dossier en provenance de l’ordonnateur et le paiement.
Dans un contexte économique difficile, dans lequel la réduction des délais de paiement des dépenses publiques revêt
une importance accrue, les indicateurs permettant de mesurer ces délais dépassent les objectifs assignés.
En matière de paiement des dépenses de l’État, le sous-indicateur “ Taux de visa à 15 jours par les comptables des
dépenses de l'État ”, permet d’apprécier l'activité propre du comptable au sein de la chaîne de la dépense. Dans le
contexte de réorganisation fonctionnelle qu’est celui du déploiement de nouveaux services facturiers, la très forte
mobilisation des comptables a permis de stabiliser le résultat 2013 à un excellent niveau (99,15 %) pour un nombre de
demandes de paiement visées par les comptables s’élevant à près de 9,4 millions.
Les très bons résultats obtenus également en termes de délais de paiement des dépenses du secteur local (sous-
indicateur “ Délai de paiement par les comptables des dépenses du secteur local ” = 5,9 jours en 2013) continuent de
situer la DGFiP, en dépit d’un très léger tassement de la performance par rapport à l’année 2012 (5,7 jours), à un
niveau nettement plus favorable que celui résultant du plafond institué par les textes réglementaires (10 jours pour les
collectivités territoriales et 15 jours pour les établissements publics de santé). Cette situation avantageuse trouve son
origine dans la généralisation de l’application HELIOS, l’automatisation des chaînes de traitement des dépenses,
l’approfondissement de la réingénierie des procédures de contrôle des dépenses publiques avant paiement, le
développement du protocole d’échange standard nécessaire à la dématérialisation des pièces comptables et
justificatives (PES V2) ou encore le suivi des tableaux de bord via l’infocentre décisionnel facilitant le pilotage des
chaînes d'exécution de la dépense (DELPHES).
La réduction du délai de paiement nécessite un partenariat étroit entre l’ordonnateur et le comptable. Les voies de
progrès actuellement explorées dans le cadre des conventions de partenariat conclues entre les ordonnateurs et les
comptables concernent les procédures de la dépense (notamment le contrôle hiérarchisé de la dépense et le contrôle
allégé en partenariat) et la promotion des moyens modernes de paiement de la dépense locale (promotion de la carte
d’achat, du prélèvement automatique…) et des régies d’avances, qui permettent le paiement immédiat d’une dépense
publique dès le service fait, sans attendre son mandatement par l’ordonnateur. Enfin, l’ordonnateur et le comptable ont
la possibilité de déterminer contractuellement un “ délai de règlement conventionnel ” fixant de façon réaliste le délai
imparti à chacun pour exécuter sa mission.
PLR 2013 35
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
Commentaires techniques
Mode de calcul :
- la part des collectivités locales (communes, départements, régions, communautés de communes, etc.) ayant bénéficié de la notification des états 1259/1253
(bases prévisionnelles et allocations compensatrices en matière d’impôts directs locaux) un mois avant la date limite du vote du budget de l’année N, sous
réserve d’éventuelles modifications législatives;
- la part des collectivités locales les plus importantes (régions, départements, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre,
communes de plus de 20 000 habitants non intégrées à un EPCI à fiscalité professionnelle unique) ayant bénéficié de la communication, avant le 7 décembre de
l’année N, de simulations de Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), sous réserve d’éventuelles modifications législatives. Cette composante
remplace depuis 2013 le taux de transmission des bases de CFE des établissements dominants.
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur rapporte le nombre de pages A4 dématérialisées au nombre de pages A4 à dématérialiser. Le périmètre de cet indicateur englobe toutes les
collectivités locales, les établissements publics de santé et les offices publics de l’habitat. L’indicateur est construit sur un barème établi par les services de la
DGFiP qui détermine pour chaque catégorie de collectivité et chaque type de document dématérialisé un nombre représentatif de pages A4 à dématérialiser. Un
total national de pages A4 à dématérialiser est ainsi établi et forme le dénominateur de l’indicateur. Chaque action de dématérialisation est comptabilisée au
numérateur selon ce même barème préétabli. La mise en œuvre du PES v2 intervient à hauteur de 50 % environ du potentiel et des réalisations des collectivités.
L’indicateur est calculé au travers de l’outil PESOS (PES outil de suivi) développé par la DGFiP et en phase d’évolution pour un suivi facilité du déploiement de
la dématérialisation.
36 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
INDICATEUR 6.3 : Taux brut de recouvrement des recettes des collectivités locales - hors fiscalité et
dotations
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur rapporte le montant des recettes effectivement recouvrées (encaissements) au 31/12/N au montant des produits pris en charge au cours de l’année
N-1 (titres émis et droits constatés).
Calculé par l'application DELPHES - outil de valorisation des données comptables et financières tenues par les comptables via l'application HELIOS, il concerne
l’exhaustivité des comptabilités gérées hors offices publics de l'habitat (OPH). Il s’appuie enfin sur des comptes budgétaires de la classe 7 pour filtrer les produits
nécessitant une véritable action de recouvrement du comptable.
La volonté de la DGFiP d’offrir à ses partenaires du secteur public local des services plus rapides et de meilleure
qualité grâce aux synergies nées de la fusion s'illustre, en matière de fiscalité directe locale et depuis le début de la
fusion, au travers de l'indicateur “Amélioration des services rendus aux collectivités territoriales” (indicateur 6.1), qui
correspond à la moyenne de deux taux :
le premier renvoie à la communication des bases prévisionnelles et des allocations compensatrices en matière
d'impôts directs locaux (états 1259/1253) suffisamment en amont de la date limite de vote des budgets (depuis
2013, la date limite de vote des taux d’imposition est fixée au 15 avril). Au titre de l’année 2013, le taux de
communication à bonne date s'élève à 99,81 % (contre 99,0 % en 2012) ;
Ces très bons résultats permettent d’afficher pour l’indicateur 6.1 un taux moyen de 99,68 % en 2013, au-delà de
l'objectif fixé (94 %), dans un contexte marqué par la consolidation des nouvelles impositions professionnelles issues
de la loi supprimant la taxe professionnelle, qui aura nécessité une adaptation conséquente des systèmes
d’information de la DGFiP.
Au 31 décembre 2013, le taux de dématérialisation des pièces comptables et des pièces justificatives (indicateur 6.2)
s’établit au-dessus de l’objectif fixé à 25,6 %. Ce résultat traduit l’engagement d’un nombre croissant d’organismes
publics locaux dans le processus de dématérialisation de leurs pièces comptables et financières, qui facilite l’exercice
de leur gestion. Il est aussi le fruit d’une forte mobilisation de la DGFiP et de son réseau afin de déployer le PES V2
comme protocole unique d'échanges entre l’ordonnateur et le comptable et de support de la dématérialisation d'ici le
1er janvier 2015. La DGFiP accompagne ainsi les ordonnateurs en mettant à disposition de nombreux outils (Xémélios,
portail internet gestion publique, guichet XML, outil gratuit de signature électronique et moyens de paiement
dématérialisés). De même, la DGFiP assure un accompagnement de proximité tant pour ses comptables que pour les
ordonnateurs et coordonne l'action des éditeurs de logiciels financiers et comptables.
PLR 2013 37
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
En matière de recouvrement des recettes des collectivités locales, le résultat obtenu en 2013 (indicateur 6.3) se
maintient à un niveau élevé (98,3 %), sensiblement au-delà de l’objectif fixé (95 %). L’année 2013 a vu la mise en
œuvre d'un dispositif d'optimisation des procédures de recouvrement des produits locaux généralisant le schéma court
de relance des débiteurs retardataires, qui prend la forme d’un allègement de la procédure de relance avant la mise en
oeuvre de l’opposition à tiers détenteur, en vue de la maîtrise des coûts de gestion de la DGFiP et de l'accélération de
l'engagement des mesures de recouvrement forcé. En outre, l’ouverture des applications fiscales BNDP (Base
Nationale des Données Patrimoniales), TSE (Transparence Structures Ecran) et RDF (Résumé du Dossier Fiscal) a
facilité la recherche du renseignement nécessaire à l’amélioration des procédures de recouvrement pour les
comptables chargés du recouvrement des produits locaux. Enfin, la poursuite du déploiement de la dématérialisation
dans le secteur public local et hospitalier via le PES V2 précité entraîne une réingénierie des procédures de recettes
(ex : facturation) qui permet d'améliorer encore le recouvrement des produits locaux.
OBJECTIF n° 7 : Optimiser, par l’accélération des délais de traitement, la qualité du service rendu aux
agents publics en matière de pension
INDICATEUR 7.1 : Pourcentage de demandes de départs en retraite urgents concédées, liquidées et mises
en paiement dans un délai de deux mois
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : DGFiP (service des retraites de l’État et centres de gestion des retraites)
Mode de calcul :
L'indicateur porte sur les demandes qui doivent être traitées dans un délai ne dépassant pas deux mois. Il mesure le délai global s'écoulant de la réception de la
demande en provenance du ministère employeur à la mise en paiement par le centre de gestion des retraites.
L’indicateur mesure la célérité de traitement des demandes de pensions adressées tardivement au service des
retraites de l’État (SRE) de la DGFiP. L’objectif poursuivi par le SRE est en effet de réduire au maximum le risque de
rupture de paiement entre le versement du traitement d’activité et celui de la pension. Ainsi, afin d’identifier les
situations d'urgences parmi l'ensemble du flux des départs, l'indicateur concerne les demandes arrivées au SRE moins
de deux mois avant leur date d'effet. Il traduit la capacité du SRE et du réseau des centres de gestion des retraites de
la DGFiP, en matière de concession et liquidation, puis de démarrage du paiement, à traiter et assurer le suivi de
manière réactive des demandes qui nécessitent de l'être dans des délais très contraints.
Le résultat atteint par l’indicateur au 31 décembre 2013 s’élève à 96,8 %, en progression par rapport à l’année 2012 et
au-delà de l’objectif fixé pour l’année 2013 à 95 %.
38 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques
Mode de calcul :
Le numérateur de ce taux est constitué du nombre de conventions d’utilisation de l’État proposées à la signature par le service France Domaine de la DGFiP
entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre de l’année du PLF. Le dénominateur est constitué du nombre de conventions d’utilisation de l’État à proposer par le
service France Domaine de la DGFiP sur la période 2011-2013. Ce nombre a été défini initialement à partir d'un volume total de 60 000 conventions à proposer,
correspondant à une estimation des biens immobiliers contrôlés par l’État sur le territoire national, volume total auquel il convient de retrancher celui déjà réalisé
avant le 1er janvier 2011 (5 410 conventions envoyées), soit une estimation de 54 590 conventions à proposer à la signature au cours de la période 2011-2013.
Sur cette base, les résultats en nombre de conventions proposées à la signature s’établissent ainsi :
- 17 052 au 31/12/2011, soit un avancement de 31% par rapport à la cible initiale de 2013 ;
- 45 497 au 31/12/2012, soit un avancement de 83% par rapport à la cible initiale de 2013 ;
- 66 745 au 31/12/2013, soit un avancement de 122% par rapport à la cible initiale de 2013.
Toutefois, les travaux de fiabilisation, annoncés dans le RAP 2012 et menés en 2013, des types de contrats sous Chorus REFX, référentiel immobilier de l’État,
pour les biens correspondant au périmètre d’application des conventions ont conduit à réviser l’estimation de 60 000 conventions à proposer à la signature à 88
652 (hors biens à l’étranger). Cette réévaluation porte sur l’ensemble des biens, rattachés, au 31/12/2013, à des contrats d’affectation, de remise en dotation ou
à des conventions d’utilisation.
Dès lors, les résultats de l’indicateur portés dans le tableau ci-dessus ont été recalculés sur cette nouvelle base pour chacune des trois années de la période
2011-2013.
- Part du parc immobilier contrôlé par l'État évaluée sur place (à partir de 2013)
Mode de calcul :
Exprimé en taux, ce sous-indicateur comprend, au numérateur, la valeur au 31/12/N (en euros) des biens contrôlés et évalués sur place en valeur de marché
depuis le 1er janvier 2013 et, au dénominateur, la valeur au 31/12/N (en euros) des biens évaluables en valeur de marché (bâtiments comptabilisés dans Chorus
hors les établissements pénitentiaires, les travaux sur biens spécifiques, les biens spécifiques et forfaitaires, et les biens contrôlés à l’étranger), contrôlés par
l'État et inscrits à son bilan au 31/12/N.
Remarque : ce sous-indicateur s’est substitué au “ Taux annuel d’augmentation du nombre d’immeubles contrôlés par l’État (dans Chorus) ” présent au PAP
2012.
- Taux de respect du délai d'un mois, hors délais négociés, pour la réponse aux demandes d'évaluations réglementaires adressées aux services du Domaine
Mode de calcul :
Ce sous-indicateur adopte pour périmètre les dossiers réglementaires hors délais négociés ou non contraints. Exprimé en taux, il rapporte le nombre de dossiers
réglementaires traités au cours de l’année N en un mois au nombre total de dossiers réglementaires traités au cours de cette même année N.
PLR 2013 39
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 156
Depuis maintenant plusieurs années, l’État met en place une véritable politique immobilière, pilotée par France
Domaine, service de la DGFiP, afin de disposer d’un patrimoine adapté à ses missions, d’offrir un cadre de travail de
qualité à ses agents et d’en réduire le coût au bénéfice de l'ensemble des contribuables.
Afin de garantir la bonne gestion du patrimoine de l’État, France Domaine est chargé de la mise en place des
conventions d'utilisation d'immeubles appartenant à l'État, principal élément de la nouvelle relation entre le bailleur et
les administrations occupantes. La révision à la hausse du volume de biens à passer sous convention d’utilisation (cf.
précisions méthodologiques apportées supra au regard du sous-indicateur “ Taux de proposition à la signature des
conventions d’utilisation de l’État ”) et le décalage constaté entre l’envoi d’une convention et sa signature ont conduit
France Domaine à demander une prorogation du délai réglementaire fixant initialement au 31 décembre 2013 la date
limite à laquelle l’ensemble du “ stock ” doit avoir fait l’objet d’une convention d’utilisation signée. Un délai
supplémentaire de trois ans devrait ainsi permettre de préparer les 16 497 conventions restant à envoyer et d’apposer
une signature sur les 48 019 conventions restant à signer. Dans ce contexte, deux éléments positifs sont à souligner :
- le rythme d’envoi des conventions, observé sur la période 2011-2013, laisse augurer que l’ensemble des conventions
aura été proposé à la signature à la fin de l’année 2014 ;
- la réduction d’année en année du nombre de conventions envoyées non signées (67 % à fin 2011, 54 % à fin 2012 et
44 % à fin 2013), indique que les services apurent progressivement le “ stock ” non signé et que les nouvelles
conventions préparées sont signées beaucoup plus rapidement.
Enfin, même si la cible révisée n’est atteinte qu’à hauteur de 80 % à fin 2013, il convient de souligner que plus de
72 000 conventions ont d’ores et déjà été préparées par les services locaux de France Domaine, soit un chiffre bien
supérieur à la cible initiale de 60 000 qui leur avait été fixée.
L’évaluation réalisée sur place au titre de la comptabilité patrimoniale constitue une mission essentielle de l’État,
confiée au service France Domaine. Elle permet la valorisation en valeur de marché du patrimoine immobilier non
spécifique contrôlé par l’État à son bilan et participe ainsi à la qualité des comptes de l’État. Si la “ Part du parc
immobilier contrôlé par l’État évaluée sur place ” (sous-indicateur 8.1.2) est un sous-indicateur nouveau dans son
mode de calcul, l’objectif d’évaluer sur place les immeubles contrôlés par l’État est suivi depuis 2010. Ainsi, les
importants travaux d’évaluation sur place ont d’ores et déjà permis, dans le cadre de la certification des comptes de
l’exercice 2012, de lever le point de réserve émis par la Cour des comptes en 2010, relatif à l’absence d’évaluation sur
place depuis 2006 d’une part significative des biens concernés du parc immobilier de l’État en France. La
programmation faite au titre de la comptabilité patrimoniale 2013 a maintenu les règles fixées par la DGFiP en 2012 qui
accroissent le niveau d’exigence attendue en matière d’évaluation à réaliser sur place mais qui sont nécessaires pour
assurer la qualité des comptes de l’État. Le haut niveau de réalisation 2013 (42,3 %) est la conséquence des
engagements pris par la DGFiP auprès de la Cour des comptes qui prévoient une évaluation biennale des sites d’une
valeur supérieure à 15 M€, là où les autres sites doivent être évalués tous les cinq ans. Cette performance témoigne
d’une réelle appropriation des objectifs fixés en matière d’évaluation sur place de la part des services déconcentrés et
souligne l’importance des efforts accomplis.
France Domaine réalise enfin des évaluations au bénéfice de l’État, des collectivités territoriales ou d’autres services
qui doivent nécessairement le consulter avant de réaliser leurs opérations immobilières. Ces évaluations n’entraînent
tous leurs effets juridiques que lorsqu’elles sont rendues dans le délai d’un mois. La mesure nationale du respect de ce
délai réglementaire (sous-indicateur 8.1.3), appréciée sur l'ensemble de l'année 2013, se situe en retrait de l'objectif
(93,50 %), dans un contexte de renouvellement des effectifs qui implique, pour les nouveaux évaluateurs, et malgré la
formation spécifique dont ils bénéficient, une montée en charge progressive en raison de la forte technicité requise.
L’indicateur enregistre cependant une progression en 2013 qui le ramène au-delà des 93 %.
40 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Taux d’intervention sur l’impôt (DGFiP) % 1,02 0,94 0,93 0,92 0,88 0,88
Taux d’intervention sur les dépenses de % 0,09 0,09 0,10 0,14 0,08 0,10
l’Etat
Taux d’intervention sur les dépenses du % 0,13 0,11 0,12 0,13 0,11* 0,12
secteur public local
Commentaires techniques
Mode de calcul :
II correspond au rapport entre les coûts de gestion des impôts, en dépenses complètes, et le montant des recettes fiscales brutes collectées par la DGFiP. Les
coûts de gestion sont calculés avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de mesurer les évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
Mode de calcul :
Le taux rapporte les coûts, en dépenses complètes, de la fonction de contrôle et paiement des dépenses de l’État (hors contrôle financier) au total des flux de
dépenses payées par le réseau de la DGFiP au cours de l’année. Les coûts sont calculés avec un taux de contribution au CAS pensions stabilisé afin de
mesurer les évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
Le dénominateur comprend les dépenses du budget général de l’Etat payées après ordonnancement, les opérations de paye et les dépenses de pensions des
fonctionnaires. Sont en revanche exclues du périmètre, en raison de leur particularisme, les dépenses des comptes spéciaux du Trésor, les dépenses liées à la
charge de la dette et les dépenses en atténuation de recettes.
Remarque : suite à la détection d’une erreur technique, les résultats 2011 et 2012 ont été recalculés corrigés de cette erreur qui les aura artificiellement
dégradés en RAP 2011 et 2012. La prévision actualisée publiée au PAP 2014, également impactée par cette erreur, aurait dû être de 0,09 %
Mode de calcul :
Le taux rapporte les coûts, en dépenses complètes, du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local par les services déconcentrés de la DGFiP
aux dépenses payées pour le compte de l’ensemble des organismes concernés (collectivités territoriales et leurs établissements publics, établissements publics
de coopération intercommunale, OPHLM, établissements de santé et établissements médico-sociaux). Les coûts sont calculés avec un taux de contribution au
CAS pensions stabilisé afin de mesurer les évolutions de coûts imputables à la DGFiP.
Commentaires techniques
Mode de calcul :
L’indicateur traduit l’évolution annuelle de la productivité de la DGFiP. Il rapporte des éléments de charge des services de la DGFiP aux effectifs mobilisés sur
ces métiers. La productivité est mesurée à partir de douze ratios élémentaires correspondant aux missions de la DGFiP (exemples : le nombre d’articles d’impôt
sur le revenu ou de dossiers professionnels gérés par agent, le nombre d’amendes par agent, le nombre de titres de recettes et de mandats du secteur local par
agent...). Il est à noter que cet indicateur a été rebasé sur l’année 2011, année de l’unification des comptabilités d’analyse des coûts de l’ex direction générale
des impôts et de l’ex direction générale de la comptabilité publique.
Le taux d’intervention sur l’impôt s’établit en 2013 à 0,88 %. Il dépasse à la fois la prévision initiale (0,93 %) et la
prévision actualisée (0,92 %), et atteint la cible fixée pour 2015 avec deux ans d’avance. La progression du taux
réalisé en 2013 par rapport à l’exécution 2012 (0,94 %) s’explique toutefois autant par la baisse des coûts de gestion
de la DGFiP que par la hausse des recettes fiscales brutes, supérieure à la prévision.
Le taux d’intervention sur les dépenses de l’Etat s’établit à 0,08 %. En amélioration par rapport à l’exécution 2012
corrigée (0,09 %), il résulte essentiellement de la baisse des coûts de gestion de la DGFiP sur ce périmètre d’activité,
baisse notamment liée aux économies permises par Chorus et l’organisation en services facturiers et centres de
services partagés.
En ce qui concerne le taux d’intervention sur les dépenses du secteur public local (SPL), le résultat provisoire permet
de constater une stabilisation de cet indicateur. Celui-ci est à ce stade de 0,11 % pour une prévision initiale de 0,12 %
et une prévision actualisée de 0,13 %. Par rapport à l’exécution 2012 définitive (0,11 %), la stabilité constatée résulte
d’une baisse conjuguée des effectifs de la DGFiP et des dépenses payées pour le compte de l’ensemble des
organismes concernés.
Enfin, le résultat du taux annuel d’évolution de la productivité s’établit à 2,3 % pour 2013. Dans un contexte de maîtrise
des dépenses publiques, ce résultat traduit la poursuite de la diminution des effectifs de la DGFiP.
42 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Fiscalité des grandes entreprises 91 940 175 9 000 000 100 940 175 100 940 175
104 964 559 7 375 756 112 340 315
02 Fiscalité des PME 1 737 342 227 60 410 000 3 740 000 1 801 492 227 1 803 373 227
1 700 100 477 56 596 621 2 387 093 1 759 084 191
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 213 105 372 77 650 000 2 240 000 2 292 995 372 2 294 161 372
directe locale 2 151 095 807 87 248 761 513 647 2 238 858 215
05 Gestion financière de l’État hors 755 435 704 15 590 000 220 000 771 245 704 775 412 204
fiscalité 723 982 080 14 800 737 248 781 739 031 598
06 Gestion des pensions 61 559 943 6 210 000 500 000 612 500 68 882 443 68 882 443
59 282 155 5 745 155 1 286 719 434 674 66 748 703
07 Gestion financière du secteur 1 360 932 614 30 730 000 1 250 000 1 392 912 614 1 396 312 614
public local hors fiscalité 1 343 730 179 28 537 684 1 639 723 1 373 907 586
08 Gestion des fonds déposés 68 900 620 1 200 000 70 100 620 77 600 620
65 996 803 14 997 66 011 800
09 Soutien 978 781 283 1 026 657 513 46 392 604 121 000 2 051 952 400 2 052 952 400
957 291 528 997 253 853 17 863 639 377 843 1 972 786 863
09-01 Soutien COPERNIC 16 571 035 16 571 035 16 571 035
16 705 289 1 544 422 2 619 844 20 869 555
09-02 Soutien autre que COPERNIC 962 210 248 1 026 657 513 46 392 604 121 000 2 035 381 365 2 036 381 365
940 586 239 995 709 431 15 243 795 377 843 1 951 917 308
Total des AE prévues en LFI 7 267 997 938 1 227 447 513 54 342 604 733 500 8 550 521 555 8 569 635 055
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +28 597 428 +28 597 428
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -145 319 116 +2 229 864 -143 089 252
Total des AE ouvertes 7 122 678 822 1 313 350 909 8 436 029 731
Total des AE consommées 7 106 443 588 1 197 573 564 23 939 602 812 517 8 328 769 271
PLR 2013 43
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 156
01 Fiscalité des grandes entreprises 91 940 175 9 000 000 100 940 175 100 940 175
104 964 559 10 464 153 115 428 712
02 Fiscalité des PME 1 737 342 227 62 030 000 3 100 000 1 802 472 227 1 804 353 227
1 700 100 477 59 427 185 2 642 376 1 762 170 038
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 213 105 372 78 820 000 2 440 000 2 294 365 372 2 295 531 372
directe locale 2 151 095 807 91 060 350 418 588 2 242 574 745
05 Gestion financière de l’État hors 755 435 704 14 990 000 410 000 770 835 704 775 002 204
fiscalité 723 982 080 17 362 539 608 593 741 953 212
06 Gestion des pensions 61 559 943 6 020 000 500 000 612 500 68 692 443 68 692 443
59 282 155 6 257 158 1 441 405 434 674 67 415 392
07 Gestion financière du secteur 1 360 932 614 33 540 000 1 020 000 1 395 492 614 1 398 892 614
public local hors fiscalité 1 343 730 179 31 814 580 2 423 402 1 377 968 161
08 Gestion des fonds déposés 68 900 620 1 200 000 70 100 620 77 600 620
65 996 803 14 997 66 011 800
09 Soutien 978 781 283 965 659 886 66 450 680 121 000 2 011 012 849 2 012 012 849
957 291 528 978 427 045 39 012 406 377 843 1 975 108 822
09-01 Soutien COPERNIC 16 571 035 16 571 035 16 571 035
16 705 289 6 492 819 4 954 609 28 152 717
09-02 Soutien autre que COPERNIC 962 210 248 965 659 886 66 450 680 121 000 1 994 441 814 1 995 441 814
940 586 239 971 934 226 34 057 797 377 843 1 946 956 105
Total des CP prévus en LFI 7 267 997 938 1 171 259 886 73 920 680 733 500 8 513 912 004 8 533 025 504
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +28 597 428 +28 597 428
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -145 319 116 +1 139 546 -144 179 570
Total des CP ouverts 7 122 678 822 1 275 651 040 8 398 329 862
Total des CP consommés 7 106 443 588 1 194 828 007 46 546 770 812 517 8 348 630 882
44 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Fiscalité des grandes entreprises 64 751 944 9 500 000 74 251 944 74 251 944
85 219 037 6 437 520 91 656 557
02 Fiscalité des PME 1 963 642 708 62 780 000 3 350 000 2 029 772 708 2 031 163 708
1 683 978 103 68 422 055 2 649 893 1 755 050 051
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 1 871 092 202 80 530 000 2 540 000 1 954 162 202 1 955 016 202
directe locale 2 135 187 359 84 856 699 521 713 2 220 565 771
05 Gestion financière de l’État hors 567 000 089 22 820 000 390 000 590 210 089 593 587 089
fiscalité 734 663 147 16 778 705 1 188 614 752 630 466
06 Gestion des pensions 60 241 789 8 650 000 170 000 530 000 69 591 789 69 591 789
59 251 054 10 945 494 1 461 649 438 057 72 096 254
07 Gestion financière du secteur 1 438 226 568 31 200 000 890 000 1 470 316 568 1 473 616 568
public local hors fiscalité 1 340 886 501 37 838 167 4 338 689 1 383 063 357
08 Gestion des fonds déposés 72 152 328 1 230 000 73 382 328 73 382 328
69 613 255 496 613 70 109 868
09 Soutien 1 029 045 899 985 476 848 153 457 464 121 000 2 168 101 211 2 169 051 211
953 706 750 1 035 495 230 41 784 758 358 040 2 031 344 778
09-01 Soutien COPERNIC 16 709 296 16 709 296 16 709 296
17 415 305 4 583 142 6 996 917 28 995 364
09-02 Soutien autre que COPERNIC 1 012 336 603 985 476 848 153 457 464 121 000 2 151 391 915 2 152 341 915
936 291 445 1 030 912 088 34 787 841 358 040 2 002 349 414
Total des AE prévues en LFI 7 066 153 527 1 202 186 848 160 797 464 651 000 8 429 788 839 8 439 660 839
Total des AE consommées 7 062 505 206 1 261 270 483 51 945 316 796 097 8 376 517 102
PLR 2013 45
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 156
01 Fiscalité des grandes entreprises 64 751 944 9 500 000 74 251 944 74 251 944
85 219 037 9 599 839 94 818 876
02 Fiscalité des PME 1 963 642 708 63 400 000 3 700 000 2 030 742 708 2 032 133 708
1 683 978 103 61 927 822 4 472 179 1 750 378 104
03 Fiscalité des particuliers et fiscalité 1 871 092 202 82 190 000 2 770 000 1 956 052 202 1 956 906 202
directe locale 2 135 187 359 88 538 383 1 426 802 2 225 152 544
05 Gestion financière de l’État hors 567 000 089 23 790 000 450 000 591 240 089 594 617 089
fiscalité 734 663 147 23 308 154 638 557 758 609 858
06 Gestion des pensions 60 241 789 8 610 000 180 000 530 000 69 561 789 69 561 789
59 251 054 13 995 046 1 341 421 438 057 75 025 578
07 Gestion financière du secteur 1 438 226 568 32 860 000 980 000 1 472 066 568 1 475 366 568
public local hors fiscalité 1 340 886 501 35 720 681 2 613 135 1 379 220 317
08 Gestion des fonds déposés 72 152 328 1 270 000 73 422 328 73 422 328
69 613 255 496 613 70 109 868
09 Soutien 1 029 045 899 946 437 150 169 108 778 121 000 2 144 712 827 2 145 662 827
953 706 750 1 017 752 144 52 729 135 358 040 2 024 546 069
09-01 Soutien COPERNIC 16 709 296 16 709 296 16 709 296
17 415 305 5 036 823 10 634 094 33 086 222
09-02 Soutien autre que COPERNIC 1 012 336 603 946 437 150 169 108 778 121 000 2 128 003 531 2 128 953 531
936 291 445 1 012 715 321 42 095 041 358 040 1 991 459 847
Total des CP prévus en LFI 7 066 153 527 1 168 057 150 177 188 778 651 000 8 412 050 455 8 421 922 455
Total des CP consommés 7 062 505 206 1 251 338 682 63 221 229 796 097 8 377 861 214
46 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 7 062 505 206 7 267 997 938 7 106 443 588 7 062 505 206 7 267 997 938 7 106 443 588
Rémunérations d’activité 4 400 943 289 4 393 009 633 4 375 858 947 4 400 943 289 4 393 009 633 4 375 858 947
Cotisations et contributions sociales 2 641 685 428 2 855 824 071 2 710 991 012 2 641 685 428 2 855 824 071 2 710 991 012
Prestations sociales et allocations diverses 19 876 489 19 164 234 19 593 629 19 876 489 19 164 234 19 593 629
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 1 261 270 483 1 227 447 513 1 197 573 564 1 251 338 682 1 171 259 886 1 194 828 007
Dépenses de fonctionnement autres que celles 1 261 270 481 1 227 447 513 1 197 583 564 1 251 338 680 1 171 259 886 1 194 838 007
de personnel
Subventions pour charges de service public 2 -10 000 2 -10 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 51 945 316 54 342 604 23 939 602 63 221 229 73 920 680 46 546 770
Dépenses pour immobilisations corporelles de 27 213 374 38 525 404 9 598 448 32 275 087 54 604 660 24 149 632
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 24 731 942 15 817 200 14 341 154 30 946 142 19 316 020 22 397 138
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 796 097 733 500 812 517 796 097 733 500 812 517
Transferts aux ménages 15 375 14 758 15 375 14 758
Transferts aux entreprises 687 687
Transferts aux collectivités territoriales 10 000 64 500 10 000 64 500
Transferts aux autres collectivités 770 035 733 500 733 259 770 035 733 500 733 259
Total hors FDC et ADP 8 550 521 555 8 513 912 004
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -145 319 116 -145 319 116
Ouvertures et annulations : autres titres (*) +30 827 292 +29 736 974
Total (*) 8 376 517 102 8 436 029 731 8 328 769 271 8 377 861 214 8 398 329 862 8 348 630 882
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 11 515 890 19 113 500 28 597 428 11 515 890 19 113 500 28 597 428
Total 11 515 890 19 113 500 28 597 428 11 515 890 19 113 500 28 597 428
48 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
DÉCRETS DE VIREMENT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
DÉCRETS D’ANNULATION
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 255 000 72 850 355 255 000 71 760 037 145 574 116 42 023 063 145 574 116 42 023 063
50 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Avertissement
Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû
en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des
comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.
Le chiffrage initial pour 2013 a été réalisé sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2013. Dès lors, le
chiffrage actualisé peut différer de celui-ci, notamment lorsqu’il tient compte d’aménagements intervenus depuis le dépôt du projet de loi de finances
pour 2013.
Dépenses fiscales sur impôts d’État contribuant au programme de manière principale Chiffrage Chiffrage Chiffrage
définitif initial actualisé
pour 2012 pour 2013 pour 2013
110211 Réduction d’impôt pour frais de comptabilité et d’adhésion à un centre de gestion ou une 38 45 42
association agréés
Impôt sur le revenu
Objectif : Inciter les médecins au conventionnement avec la sécurité sociale qui déclare les recettes des
contribuables
Bénéficiaires 2011 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base
taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1972 - Dernière
modification : 1972 - CGI : DM
Coût total des dépenses fiscales 2 50 55 54
1
Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.
« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable
2
Le « Coût total des dépenses fiscales» constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf.
caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »). Par
ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en compte dans
le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2013 ou 2012) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La
portée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur
et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.
PLR 2013 51
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
01 Fiscalité des grandes 91 940 175 9 000 000 100 940 175 91 940 175 9 000 000 100 940 175
entreprises 104 964 559 7 375 756 112 340 315 104 964 559 10 464 153 115 428 712
02 Fiscalité des PME 1 737 342 227 64 150 000 1 803 373 227 1 737 342 227 65 130 000 1 804 353 227
1 700 100 477 58 983 714 1 759 084 191 1 700 100 477 62 069 561 1 762 170 038
03 Fiscalité des particuliers et 2 213 105 372 79 890 000 2 294 161 372 2 213 105 372 81 260 000 2 295 531 372
fiscalité directe locale 2 151 095 807 87 762 408 2 238 858 215 2 151 095 807 91 478 938 2 242 574 745
05 Gestion financière de l’État hors 755 435 704 15 810 000 775 412 204 755 435 704 15 400 000 775 002 204
fiscalité 723 982 080 15 049 518 739 031 598 723 982 080 17 971 132 741 953 212
06 Gestion des pensions 61 559 943 7 322 500 68 882 443 61 559 943 7 132 500 68 692 443
59 282 155 7 466 548 66 748 703 59 282 155 8 133 237 67 415 392
07 Gestion financière du secteur 1 360 932 614 31 980 000 1 396 312 614 1 360 932 614 34 560 000 1 398 892 614
public local hors fiscalité 1 343 730 179 30 177 407 1 373 907 586 1 343 730 179 34 237 982 1 377 968 161
08 Gestion des fonds déposés 68 900 620 1 200 000 77 600 620 68 900 620 1 200 000 77 600 620
65 996 803 14 997 66 011 800 65 996 803 14 997 66 011 800
09 Soutien 978 781 283 1 073 171 117 2 052 952 400 978 781 283 1 032 231 566 2 012 012 849
957 291 528 1 015 495 335 1 972 786 863 957 291 528 1 017 817 294 1 975 108 822
09-01 Soutien COPERNIC 16 571 035 0 16 571 035 16 571 035 0 16 571 035
16 705 289 4 164 266 20 869 555 16 705 289 11 447 428 28 152 717
09-02 Soutien autre que COPERNIC 962 210 248 1 073 171 117 2 036 381 365 962 210 248 1 032 231 566 1 995 441 814
940 586 239 1 011 331 069 1 951 917 308 940 586 239 1 006 369 866 1 946 956 105
Total des crédits prévus en LFI 7 267 997 938 1 282 523 617 8 569 635 055 7 267 997 938 1 245 914 066 8 533 025 504
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -145 319 116 +30 827 292 -114 491 824 -145 319 116 +29 736 974 -115 582 142
Total des crédits ouverts 7 122 678 822 1 313 350 909 8 436 029 731 7 122 678 822 1 275 651 040 8 398 329 862
Total des crédits consommés 7 106 443 588 1 222 325 683 8 328 769 271 7 106 443 588 1 242 187 294 8 348 630 882
Crédits ouverts - crédits consommés +16 235 234 +91 025 226 +107 260 460 +16 235 234 +33 463 746 +49 698 980
La DGFiP disposait au titre des crédits hors titre 2 (HT2) du PLF 2013 de 1 286,00 M€ en AE et 1 249,39 M€ en CP.
Après application de l’amendement transversal du gouvernement n° II-14 du 15 novembre 2012 pour un montant de
3,48 M€ en AE et en CP, les dotations HT2 de la LFI du programme 156 représentaient 1 282,52 M€ en AE et
1 245,91 M€ en CP.
En 2013, les mouvements réglementaires et lois de finances rectificatives (LFR) qui ont porté sur le T2 du programme
156 sont :
- un transfert en gestion au titre de la politique de la ville pour 5 ETPT représentant un montant de 255 000 € (décret
n°2013-989 du 5 novembre 2013 portant transfert de crédits) ;
- une annulation de crédits de 16 200 000 € (décret n°2013-1132 du 9 décembre 2013 portant virement de crédits au
profit du programme 302) ;
52 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- une annulation de crédits de 61 200 000 € (décret n°2013-1252 du 23 décembre 2013 portant annulation de
crédits) ;
- une annulation de crédits à hauteur de 68 174 116 € au titre de la loi n°2013-1279 du 29 décembre 2013 de
finances rectificative pour 2013.
En 2013, les mouvements réglementaires et lois de finances rectificatives (LFR) affectant les crédits HT2 du
programme 156 ont été les suivants :
- en début de gestion, les reports de l’année 2012-2013 (hors fonds de concours et attributions de produits) ont été
ouverts par arrêté du 28 mars 2013 à hauteur de 38,19 M€ en AE et 37,1 M€ en CP. Par un arrêté du même jour,
les reports de l’année 2012-2013 au titre des fonds de concours et attributions de produits ont été ouverts à hauteur
de 6,02 M€ en AE et en CP ;
- le décret de transfert (n° 2013-1000 du 8 novembre 2013) en provenance du programme 129 “ coordination du
travail gouvernemental ” a ouvert 20 315 € au titre du remboursement des frais de déplacements des agents dans
l’Union Européenne ;
- la LFR n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 a annulé à hauteur de 42 M€ en AE et en CP les crédits de la DGFiP
mis en réserve.
Les rattachements des fonds de concours et attributions de produit (FDC/ADP) gérés par la DGFiP se sont élevés en
2013 à 28 597 425 € répartis comme suit :
en €
Numéro du fonds et libellé AE=CP
07-1-2-065 - Participation du FIPHFP à des actions en faveur de l’insertion des personnes handicapées (MBCPFP-MINEFE) 1 358 784
07-1-1-951 - Participation de la commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme FISCALIS 104 000
07-1-2-711 - Participation des collectivités publiques à la construction, l'aménagement ou la rénovation de bâtiments administratifs 50 373
"investissement
07-2-2-271 - Rémunération des services rendus par la DGFiP au titre de son activité de préposé de la Caisse des dépôts et consignations 14 288 347
07-2-2-276 - Rémunération de prestations fournies aux communes au titre de la rénovation de leur cadastre 68 243
07-2-2-277 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP 3 124 201
07-2-2-377 - Rémunérations pour services rendus par les comptables directs de la DGFiP au titre du recouvrement des cotisations et 150 000
contributions sociales dues à l'Établissement National des Invalides de la Marine
07-2-2-378 - Précomptes effectués par les comptables directs de la DGFiP sur les traitements des agents publics en remboursement des 106 257
prêts souscrits auprès des caisses de Crédit municipal
07-2-2-379 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre des paiements à vue par les comptables de la DGFiP 134
des chèques tirés sur des comptes ouverts dans les caisses de Crédit Municipal
07-2-2-380 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la prise en charge par les DIT de la paie mensuelle 5 652 869
des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l'État
07-2-2-381 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre du recouvrement des produits et règlements des 19
dépenses diverses de l'Office national des forêts par un comptable public de la DGFiP
07-2-2-382 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion comptable des OPHLM et des OPAC par 2 357 722
un comptable direct de la DGFiP
07-2-2-383 - Produit de la rémunération de services rendus par les services déconcentrés de la filière gestion publique de la DGFiP au titre 739 097
de la mise en place d'une procédure spécifique de débit d'office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et
établissements publics locaux par des organismes bancaires, d'une part, et de la diffusion d'informations par voie télématique et serveur
vocal auprès d'usagers extérieurs à l'administration, d'autre part
07-2-3-385 - Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la prise en charge par les DIT de la paie mensuelle 579 776
des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l'État - Outre-Mer
07-2-2-705 - Produit de cessions de biens mobiliers bénéficiant à la DGFiP 40 666
En gestion 2013, une annulation par décret du 26 août 2013 de 23 063 € est venue en déduction du fonds de concours
n° 07-1-951 “ Participation de la commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme FISCALIS ”
au titre de la restitution d’un trop perçu en gestion 2011.
La réserve initiale de précaution en crédits de titre 2, correspondant en 2013 à 0,5 % de la LFI, soit 36,3 M€, a été
dégelée sur son volet hors CAS (24,81 M€) le 19 novembre 2013.
PLR 2013 53
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Conformément aux conditions fixées par la loi de finances, la réserve de précaution du programme a représenté 6 %
des dotations HT2 accordées à la direction en 2013. Elle s’est donc élevée initialement à 76,95 M€ en AE et 74,75 M€
en CP.
La réserve HT2 du programme a également été complétée par le gel de 5,97 M€ (AE=CP) au titre de l’insertion des
personnes handicapées dans la fonction publique.
Compte tenu des fortes tensions pesant sur la fin de gestion de la direction, la réserve de précaution a fait l’objet d’une
libération partielle à hauteur de 61,96 M€ en AE et en CP (décision ministérielle du 18 novembre 2013). Les crédits mis
en réserve au titre de l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (soit 5,97 M€, AE=CP) ont été
par ailleurs libérés le 4 décembre 2013.
Enfin, la réserve du programme a été annulée par la LFR n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 à hauteur de 42 M€ en
AE et en CP.
Aucun mouvement de fongibilité asymétrique n’est intervenu sur le programme au cours de l’exercice.
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Catégorie A+ 1 370 1 824 1 616 -208 +424 -178 311 307 335
Catégorie A +1 30 160 30 604 +2 30 287 -319 +742 -616 2 532 909 681
Catégorie B +2 43 616 41 775 +3 43 952 +2 174 +1 629 -1 294 2 574 653 165
Catégorie C 39 153 40 214 35 950 -4 264 -2 804 -399 1 656 296 526
Total +3 114 299 114 417 +5 111 805 -2 617 -9 -2 487 7 075 166 707
Précisions méthodologiques
La dépense liée au PEA diffère de la dépense totale de titre 2 car elle exclut les versements au titre des capitaux
décès, de l’allocation pour perte d’emplois, des congés de longue durée et cotisations y afférentes.
En LFI 2013, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 114 417 équivalents temps plein
travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 111 805 ETPT, dont 1,4 % de
catégorie A+, 27,1 % de catégorie A, 39,3 % de catégorie B et 32,2 % de catégorie C.
54 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
(Source : restitution tirée de l’outil de décompte des emplois INDIA-Rému ajustée des correctifs techniques)
Le taux de consommation se situe donc à 97,7 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 (après transferts en
gestion) de -2 617 ETPT s’explique notamment par le niveau de vacances récurrent constaté en exécution (-1
952 ETPT en RAP 2012) qui s’est dégradé en gestion 2013 du fait d’une saisonnalité différente des départs en retraite
et des recrutements ainsi que par une diminution continue du recours aux personnels non titulaires.
Entre 2012 et 2013, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -2 487 ETPT, traduisant ainsi l’impact
en 2013 du schéma d’emplois 2012 (-878 ETPT pour -975 ETPT prévus en PAP 2013) et de la mise en œuvre du
schéma d’emplois 2013 (-1 609 ETPT pour une prévision initiale de -1 174 ETPT).
Ont également eu un impact sur l’évolution des emplois entre 2012 et 2013 :
- l’effet des mesures de transferts actés en PLF 2013 (-39 ETPT) ;
- l’intégration des ex-conservateurs des hypothèques (+267 ETPT) dans le périmètre du plafond d’emplois de la
DGFIP ;
- des corrections techniques (-237 ETPT), composées principalement par de moindres recrutements de contractuels
saisonniers et autres personnels non titulaires (-187 ETPT), non retracés dans le schéma d’emplois ainsi que par
une redistribution des effectifs entre catégories, les promotions inter-catégorielles n’étant pas identifiées dans le
tableau de variation des effectifs.
La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B
(39,3 %) et C (32,2 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2012, la structure des
emplois apparaît en légère évolution en faveur de la catégorie B. Les écarts s’expliquent notamment par l’effet des
suppressions d’emplois qui ont affecté la catégorie C et par les promotions inter-catégorielles de C en B.
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
Pour l’année 2013, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :
Toutes catégories confondues, 5 684 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 3 718 au titre des départs
en retraite, soit 3 287 ETPT.
Les dates moyennes de sorties sont estimées au mois de juin pour les agents de catégorie A+, A, et B, et fin mai pour
les agents de catégorie C.
Le nombre de départs constatés en 2013 est supérieur aux prévisions de départ indiquées dans le PAP 2013
consécutivement à des départs en retraite plus importants que prévu.
Le dispositif dit “ carrière longue ” a en effet été étendu par les dispositions du décret n° 2012-847 du 2 juillet 2012
relatif à l’âge d’ouverture du droit à pension de vieillesse. Ce dispositif, non connu au moment de l’établissement des
prévisions a entraîné, à lui seul, 360 départs supplémentaires.
Par ailleurs, malgré l’allongement progressif de l’âge légal de départ en retraite, les départs 2013 ont concerné des
générations plus nombreuses, ce qui explique le solde de départs supplémentaires.
Le PAP 2013 prévoyait pour mémoire 3 222 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2013 s’élèvent,
hors transferts, à 3 661 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 1 678 ETPT.
Les entrées se sont établies à un niveau plus élevé qu’en prévision car les départs en retraite, plus importants que
prévu, ont conduit la DGFIP à procéder à des recrutements supplémentaires au cours du dernier quadrimestre. Le
supplément de recrutement a été effectué principalement sur la catégorie C, ce qui permet, hors effet de promotions
inter-catégorielles, d’avoir un solde positif des entrées et sorties sur ce corps.
Les dates moyennes d’entrées sont estimées au mois de mai pour les agents de catégorie A+, au mois de juillet pour
les agents de catégorie A, B, et C.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -2 023 ETP en 2013, hors impact en gestion des conditions de réalisation
effectives des transferts. Pour réaliser son schéma d’emplois, la DGFIP a ajusté ses entrées par l’utilisation des
recrutements sans concours au mois de décembre, alors qu’elle avait connaissance du volume définitif des départs en
retraite.
L’impact des schémas d’emplois sur 2013 s’établit à -2 487 ETPT. Il traduit l’extension en année pleine des
suppressions d’emplois intervenues en 2012 (-878 ETPT) ainsi que la mise en œuvre du schéma d’emploi de 2013
(-1 609 ETPT).
56 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les emplois inscrits sur la ligne “ autres ” correspondent aux personnels en fonction dans les départements
comptables ministériels (DCM) ainsi que les stagiaires des écoles.
La consommation des emplois du programme pour 2013, soit 111 805 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- l’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” comporte 1 429 ETPT qui correspondent à 1,28 % de l’ensemble
des ETPT du programme.
- l’action n° 02 “ Fiscalité des PME ” comporte 24 844 ETPT qui correspondent à 22,22 % de l’ensemble des ETPT
du programme.
- l’action n° 03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” comporte 35 945 ETPT qui correspondent à
32,14 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 05 “ Gestion financière de l'État hors fiscalité ” comporte 11 445 ETPT qui correspondent à 10,24 % de
l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 06 “ Gestion des pensions ” comporte 901 ETPT qui correspondent à 0,81 % de l’ensemble des ETPT du
programme.
- l’action n° 07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” comporte 21 645 ETPT qui correspondent
à 19,36 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 08 “ Gestion des fonds déposés ” comporte 1 076 ETPT qui correspondent à 0,96 % de l’ensemble
des ETPT du programme.
- l’action n° 09 “ Soutien ” comporte 14 520 ETPT qui correspondent à 12,99 % de l’ensemble des ETPT du
programme.
PLR 2013 57
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Effectifs gérés
Ratios gestionnaires / effectifs gérés (inclus dans le plafond d'emplois)
Unités de mesures :
Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l'équivalent temps plein prend en compte la quotité de travail
mais pas la durée de la période d'emploi sur l'année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel.
Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.
ÉLÉMENTS SALARIAUX
L’exécution des crédits de titre 2 hors CAS Pensions du programme s’est élevée en 2013 à 4 937,6 M€, soit une
exécution inférieure de 24,5 M€ aux montants inscrits en LFI 2013, en raison notamment :
- d’une exécution 2012 (4 974,5 M€) inférieure à celle anticipée en PLF 2013 (4 993,9 M€), après retraitement des
éléments non reconductibles, compte tenu principalement de l’effet de la mesure de périmètre “ conservateurs des
hypothèques ” moins coûteuse que prévu et des débasages / rebasages des évènements non reconductibles plus
élevés que prévu principalement en raison de la modification, à la demande de la direction du budget, des règles de
retraitement de la prime d’intéressement en gestion 2013 (débasage de 16,9 M€ non prévu en PLF) ;
- le schéma d’emplois a dégagé davantage d’économies en raison de départs en retraite plus importants qu’en
prévision et portant prioritairement sur le premier semestre alors que les recrutements supplémentaires effectués
en compensation de ces départs, dans le respect du schéma d’emplois, ne sont intervenus qu’en fin d’année ;
PLR 2013 59
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
- les mesures catégorielles se sont établies à un niveau moindre qu’en prévision (18,2 M€ contre 23 M€ prévu en
PAP) d’une part, à cause d’un moindre effet report des mesures 2012 et, d’autre part, en raison du report de
mesures sur 2014 et du moindre coût de certaines mesures mises en œuvre en 2013 ;
- le GVT solde s’établit à -0,8 M€ contre une enveloppe de 4,1 M€ en LFI, soit une économie de -4,9 M€, car le GVT
positif légèrement plus fort que prévu (+1,6 M€) est compensé par une évolution favorable du GVT négatif (-6,7 M€)
compte tenu du nombre de départs en retraite plus élevé que prévu ;
- la dépense positionnée sur la ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » est mécaniquement
plus élevée que prévue en raison du rebasage de la prime d’intéressement pour 16,6 M€ (changement de périmètre
par rapport au PLF), les autres dépenses figurant sur ce poste étant relatives aux rachats de jours placés sur les
comptes épargne temps, pour 8,8 M€, le solde, soit 4,5 M€, étant constitué notamment par des rappels sur
exercices antérieurs et des mesures d’accompagnement des restructurations.
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
En 2013, les coûts moyens indiciaires et indemnitaires d’entrées/sorties par catégorie d’emplois (hors contribution
employeur au compte d’affectation spéciale “ pensions ” et hors prestations sociales) sont les suivants :
A l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 132 698 € pour un agent de catégorie A+,
57 661 € pour un agent de catégorie A, 40 381 € pour un agent de catégorie B, et 31 768 € pour un agent de catégorie
C.
Le coût moyen du A+ est supérieur au coût de sortie, ce qui s’explique par des sorties principalement sur les emplois
de chefs de services comptables, dont le coût est plus faible que le coût moyen de la catégorie, coût moyen structuré
par les administrateurs des finances publiques.
MESURES GÉNÉRALES
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a été
versée à 8 525 agents du ministère pour un coût de 5 937 205 €, soit à un niveau plus élevé que celui retenu en PAP
(3,7 M€) compte tenu d’un nombre important d’agents séjournant à l’indice terminal de leur grade, notamment en
catégorie A, qui représente près de 75 % des bénéficiaires, ce qui a renchéri le montant moyen unitaire de cette
indemnité.
L’enveloppe prévue en LFI 2013 au titre des mesures bas salaires de 3,3 M€ a été versée à hauteur de 1,9 M€ sur un
périmètre d’agents plus réduit qu’en prévision, en raison de la progression limitée du SMIC.
Enfin, l’enveloppe de 8,4 M€, budgétée en 2013 au titre du rachat de jours de compte-épargne temps (CET), a été
utilisée à hauteur de 8,8 M€.
60 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2013 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2013
Effets extension année pleine mesures 2012 7 845 340 16 192 415
ou années précédentes
Avancement de grade (modification du 6 629 B et C Contrôleurs, géomètres- 04-2012 3 1 393 125 5 572 500
taux promus-promouvables) cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mesures spécifiques 2 235 B et C Cntrôleurs, géomètres- 09-2012 8 6 075 578 9 113 367
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mise en place des statuts fusionnés 301 A Personnels de catégorie A 04-2012 3 376 637 1 506 548
Mesures statutaires 10 364 029 17 956 595
Avancement de grade (modification du 5 861 B et C Contrôleurs, géomètres- 03-2013 10 4 983 636 5 980 363
taux promus-promouvables) cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
Mesures spécifiques 1 200 B et C Contrôleurs, géomètres- 09-2013 4 1 588 082 4 764 246
cadastreurs, agents administratifs,
agents techniques
8ème échelon de l’échelle 6 de la 2 084 C Agents administratifs 06-2013 7 1 304 226 2 235 816
catégorie C
Nouvel espace statutaire (relèvement des 3 579 B Contrôleurs, géomètres- 07-2013 6 2 488 085 4 976 170
indices du 3è grade) cadastreurs
Total 18 209 369 34 149 010
Au regard de l’enveloppe prévue en LFI 2013, les principales mesures catégorielles mises en œuvre en gestion 2013
représentent un montant total de 18 209 369 € (hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures
lancées en 2012).
Les écarts entre la LFI (22 989 647 €) et la réalisation 2013 s’expliquent pour les raisons suivantes :
- un moindre effet report des mesures 2012 compte tenu de volumes d’effectifs concernés moins élevés qu’en
prévision ;
- le report de mesures sur 2014 (harmonisation de la NBI des catégories B et C, titularisation de certains contractuels
dans le cadre du dispositif prévu par le décret n°2012-631 du 3 mai 2012) ;
ème
- le moindre coût de certaines mesures mises en œuvre en 2013 (ouverture du 11 échelon de contrôleur principal
dans le cadre du nouvel espace statutaire de la catégorie B) en raison d’une diminution des effectifs concernés par
la mesure ;
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -59 277 084 € représente l’économie naturelle due à l’écart des
rémunérations entre les agents sortants et entrants. Depuis la LFI 2013, l’économie est enregistrée sur l’ensemble des
sortants.
Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées et de sorties du programme figure dans la valorisation du schéma
d’emplois.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 58 447 471 € en 2013 et correspond à un
taux de 1,18 %, soit un léger dépassement par rapport aux prévisions (56 758 296 €).
PLR 2013 61
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 2 094 845 108 2 305 858 810 2 168 827 207
Civils (y.c. ATI) 2 092 914 546 2 303 244 834 2 167 042 009
Militaires 686 218 1 217 989 389 211
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) 1 244 344 1 395 987 1 395 987
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE 1 051 639 1 045 899 1 035 263
L’évolution de la consommation entre 2012 et 2013, de 3,53 %, s’explique d’abord par l’augmentation du taux de
cotisation (soit une hausse mécanique de 96,7 M€). Le solde étant lié aux cotisations portant sur les facteurs
d’évolution de la masse salariale récapitulés dans le tableau détaillant l’exécution 2013.
Par ailleurs, l’écart avec le montant provisionné en LFI 2013 au titre du CAS, soit -137 M€, s’explique principalement
par la reconduction en base 2013 des marges de CAS apparues en 2012, par les économies dégagées en 2013 sur le
schéma d’emplois, le GVT négatif et les mesures catégorielles, ainsi qu’en dernier lieu par la réduction du taux du CAS
Pensions sur le mois de décembre 2013.
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre
2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 75 M€ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,4 %) a été de 153,6 M€.
Le montant de la cotisation employeur au Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 14,6 M€.
PRESTATIONS SOCIALES
En 2013, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 19 593 629 €.
Ce montant comprend notamment les accidents de service / accidents du travail et maladies professionnelles, les
allocations pour perte d’emploi, le remboursement domicile - travail et le capital décès.
L’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours…..) est portée par le secrétariat général ; les
principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans le RAP du programme 218 « conduite et pilotage
des politiques économique et financière ».
62 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le projet SIRHIUS vise à la création d'un système d'information des ressources humaines (SIRH) unique pour
l’ensemble des directions des ministères financiers (DGFiP, DGDDI, SG, DGCCRF, INSEE) et le ministère des affaires
étrangères (MAE).
Cette application est construite sur la base du progiciel HR Access en version 7 pour permettre la modernisation de la
fonction RH et de la fonction paye.
La nouvelle application doit prendre le relais des SIRH existants de l’ensemble des partenaires SIRHIUS (directions
des ministères financiers et MAE), notamment des SIRH actuels construits sur la technologie HR Access en version 5,
soit AGORA pour la DGFiP et MARHS pour le Secrétariat général (SG).
La DGFiP assure, par délégation du SG, la construction et la livraison de la solution fonctionnelle et technique,
conformément aux engagements pris vis-à-vis des directions clientes. À ce titre, elle est chargée de la maîtrise
d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre transverses du projet.
La version 1 de SIRHIUS comprend l’ensemble du périmètre fonctionnel prévu, à savoir une grande partie du “ noyau
commun ” utilisée par toutes les directions clientes, complétée de spécificités directionnelles. Cette version se décline
en 5 sous-versions :
- la sous-version 1.1, qui contient l'essentiel du noyau commun et les quelques spécificités INSEE, a été mise en
production en mars 2012 ;
- les sous-versions suivantes, 1.2, 1.3, 1.4, ont été mises en production respectivement en décembre 2012, mai 2013
et novembre 2013. Elles contiennent des compléments de noyau commun ainsi que les spécificités de la DGDDI,
du SG, de la DGCCRF et une partie des spécificités de la DGFiP et du MAE ;
- la mise en production de la dernière sous-version (1.5) est prévue au cours du second semestre 2014. Elle
contiendra notamment le module Pré-liquidation pour les personnels à l'étranger (spécificité du MAE et de la DG
Trésor) et le module Demande de vœux (spécificité DGFiP).
La seconde étape avait pour objectif de refondre en profondeur les applications existantes afin de dépasser leurs
limites actuelles (ruptures temporelles et géographiques, ruptures des identifiants, ruptures applicatives) et de
renforcer leur maintenabilité et leur évolutivité pour constituer un système d’information fiscal commun et partagé à la
DGFiP.
Suite au gel d’une partie des crédits opérés en juillet 2012, le financement des projets en fin de réalisation ou en
expérimentation a été assuré fin 2013 par la DGFiP. Il s’agit notamment de “ RSP forcé ” qui deviendra l’application
unifiée du recouvrement forcé pour tous les impôts sur rôle et auto-liquidés.
Dans le même temps, la démarche stratégique de la DGFiP a mis un très fort accent sur le développement du
numérique au bénéfice des usagers et des agents. Afin de répondre à l’ambition fixée par les Ministres à ce titre, la
direction a mis en place en 2013 une nouvelle structure de maîtrise d'ouvrage – CAP NUMÉRIQUE – au service de la
stratégie numérique en capitalisant sur le professionnalisme des agents des structures de maîtrise d'ouvrage
existantes.
Le montant des achats de postes informatiques a fortement progressé entre 2012 et 2013. Néanmoins, compte tenu du
changement du mode de calcul du coût de l'assistance, les données chiffrées ne reflètent pas cette augmentation.
En effet, un coût moyen pondéré est désormais calculé. Il est tenu compte de la répartition des agents entre les
catégories A, B et C.
La baisse du ratio d'efficience bureautique entre 2012 et 2013 ne retranscrit donc pas la hausse du volume de crédits
consacrés à l'achat de postes informatiques mais est aussi due à l'ajustement des modalités de calcul du
dénominateur du ratio.
64 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Les engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2013 s’élèvent à 342,84 M€. Ils connaissent une
diminution de 57,16 M€ par rapport à leur niveau estimé lors de l’élaboration du PAP 2014 au cours de l’été 2013 (400 M€).
Ils correspondent notamment à :
- des opérations informatiques pour 126 M€ : la nature des dépenses informatiques ne permet pas également une
gestion en AE=CP sur la même année.
Les engagements effectués au titre d’une année N sont en général mis en paiement sur une période allant de
2 à 5 ans, ce qui explique le montant d’engagements non couverts au 31/12/2013.
L’effort de réduction des AE non soldées initié en 2009, et qui s’achèvera au cours de la période 2014-2015, permet de
réduire le montant des engagements non couverts par rapport à la prévision réalisée en PAP 2013 (163,9 M€).
Les engagements non couverts par des paiements en matière informatique se composent dans leur grande majorité de
frais de maintenance de logiciels et de matériels, d’achats immobilisés et de prestations informatiques.
Les marchés les plus importants (15 marchés d’un montant supérieur à 2 M€) concernés par des restes à payer au
31/12/2013 sont tous relatifs à 2013. Le marché de gestion et de maintenance du site de production sécurisé attribué à
IBM représente à lui seul 16,74 M€ des engagements non couverts.
Par ordre décroissant de montants, on peut ensuite citer également le marché BULL de suivi des logiciels en
environnement GCOS7, le marché Pitney-Bowes d'Edition-Impression-Finition dans les établissements des services
informatiques (ESI), le marché CGI France et Sopra d'assistance à la réalisation et à la maintenance d'applications en
environnement JAVA/J2EE et PHP ou encore la convention passée entre l'AP-HP et la DGFiP pour l'utilisation de
l'application NSI-Gestion.
- des dépenses de fonctionnement courant (42,35 M€) : sont concernées les dépenses nécessitant des engagements
pluriannuels tels que les marchés à prix forfaitaire à tranches fermes et des factures, ayant fait l’objet d’un engagement
juridique, reçues après la date de clôture des transmissions des dossiers au service facturier ou comptable. Ce solde
devrait être intégralement apuré en gestion 2014.
Cet effort de maîtrise des restes à payer sera poursuivi en gestion 2014.
66 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Autorisations d’engagement 91 940 175 9 000 000 100 940 175 104 964 559 7 375 756 112 340 315
Crédits de paiement 91 940 175 9 000 000 100 940 175 104 964 559 10 464 153 115 428 712
EFFECTIFS
A+ 22 8
A 853 1 083
B 159 187
C 180 151
Les emplois affectés à l’action n°01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” correspondent :
- à l’ensemble des personnels de la direction des grandes entreprises et de la direction des vérifications nationales et
internationales ;
- aux personnels d’administration centrale, des centres de services informatiques, des centres des impôts fonciers,
de la direction des résidents à l’étranger et des services généraux, concourant à la réalisation des missions de
cette action.
La réalisation est en hausse par rapport à la prévision avec un écart de 215 ETPT.
La hausse apparente des effectifs fait suite à l’intégration des Directions interrégionales du contrôle fiscal (DIRCOFI)
dans l’enquête activité pour la première fois en 2013. Celle-ci a permis, grâce à une meilleure connaissance de la
répartition de leur activité, de redéployer des effectifs précédemment présumés contribuer à l’action 02 vers l’action 03
et plus encore l’action 01.
Ainsi, les effectifs de l’action 01 en RAP 2012 s’élevaient à 1 217 ETPT, soit une augmentation de 212 emplois répartis
sur l’ensemble des métiers de la fiscalité des grandes entreprises, hausse notamment liée à la prise en compte d’une
part des effectifs des DIRCOFI sur les missions de l’action 01, en 2013.
En appliquant aux effectifs 2012 la répartition de l’activité des DIRCOFI connue en 2013, on constaterait une baisse
réelle de 49 ETPT sur l’action 01, soit une variation de - 3 %.
Les emplois de l’action n°01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” se décomposent de la manière suivante :
Fonctions de contrôle 99
Missions foncières 16
PLR 2013 67
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 9 000 000 7 375 756 9 000 000 10 464 153
Les crédits de fonctionnement relatifs à l’action n° 01 couvrent les dépenses de la direction des grandes entreprises
(DGE) et de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI).
Elles se sont élevées en 2013 à 7,38 M€ en AE et à 10,46 M€ en CP, soit un écart par rapport à la LFI de -1,62 M€ en
AE et de +1,46 M€ en CP.
L’écart en AE par rapport à la prévision (-1,62 M€) s’explique par la nécessité de procéder, au cours des exercices
précédents, à l’engagement juridique pour la durée ferme du bail des locaux occupés par la DVNI. En effet, les AE
correspondant aux loyers et charges dus au titre de la période du 1er juillet 2011 au 30 juin 2014 avaient déjà été mises
à disposition de la direction.
S’agissant des CP (+1,46 M€), un versement imprévisible d’indemnités en réparation, dommages et intérêts au titre
des frais de justice dus par la DGE et d’un montant de 1,3 M€ (AE=CP) explique très largement cet écart. Le solde de
l’écart s’explique également par des frais de justice de natures différentes.
Hormis ces deux natures de dépenses, l’exécution 2013 des deux directions est conforme à la prévision. Elle est ainsi
ventilée en CP :
- les dépenses locatives et charges connexes qui constituent le principal poste de dépenses (5,58 M€) ;
- les frais de justice (1,55 M€) ;
- les frais de déplacements en baisse par rapport à 2012 (1,47 M€ contre 1,57 M€ en 2012) ;
- les dépenses courantes afférentes aux locaux telles que : entretien des bâtiments, nettoyage et autres (0,69 M€) ;
- les dépenses informatiques (0,27 M€) ;
- les dépenses d’affranchissement (0,2 M€) ;
- les frais de documentation (0,14 M€) ;
- diverses autres dépenses de fonctionnement telles que les achats de matériels et de services (0,56 M€).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
La direction des grandes entreprises (DGE) assure la gestion des dossiers des entreprises dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 400 M€.
Les gains de productivité réalisés par la DGE ont permis d’absorber une hausse du nombre de dossiers de 2,25 %
entre 2012 et 2013 ce qui porte ce nombre à 37 418 entreprises actives en 2013, et ce dans un contexte de baisse de
ses effectifs.
Évolution du coût direct (en €) de gestion d’un dossier par la Direction des grandes entreprises :
2012 2013 Évolution
469 444 -5,3%
Le coût direct de gestion d’un dossier par la DGE est le rapport entre les dépenses directes des services de la DGE,
exerçant des activités d’assiette, de recouvrement, de contrôle et de contentieux, et le nombre de dossiers gérés par la
DGE en 2013. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions),
aux dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
68 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Entre 2012 et 2013, le coût de gestion d’un dossier DGE a diminué de plus de 5 %, traduisant ainsi les gains de
productivité enregistrés par la DGE.
Autorisations d’engagement 1 737 342 227 66 031 000 1 803 373 227 1 700 100 477 58 983 714 1 759 084 191
Crédits de paiement 1 737 342 227 67 011 000 1 804 353 227 1 700 100 477 62 069 561 1 762 170 038
EFFECTIFS
A+ 423 444
A 10 562 10 050
B 8 857 9 499
C 5 585 4 851
- à l’ensemble des effectifs des services des impôts des entreprises, des services de publicité foncière, des
directions interrégionales de contrôle fiscal et de la direction nationale d’enquêtes fiscales ;
- à une part significative des effectifs de la direction des résidents à l’étranger et des services généraux, de la
direction nationale des vérifications de situations fiscales, de la direction spécialisée des impôts pour la région Île-
de-France et Paris dans le cadre de sa mission de publicité foncière, des inspections de contrôle et d’expertise, des
brigades de contrôle et de recherche et des brigades départementales de vérification ;
- aux personnels des services centraux, des centres de services informatiques, des services du cadastre, et des
services de direction des directions départementales des finances publiques, contribuant à la mise en œuvre de
cette action.
La réalisation est inférieure à la prévision de 583 ETPT. Les effectifs de l’action 02 en RAP 2012 s’élevaient à
25 387 ETPT, soit une baisse en 2013 de 543 ETPT.
Cette baisse des effectifs fait notamment suite à l’intégration des DIRCOFI dans l’enquête activité pour la première fois
en 2013.
Celle-ci a permis, grâce à une meilleure connaissance de la répartition de leur activité, de redéployer des effectifs
précédemment présumés contribuer à l’action 02 vers l’action 03 et plus encore l’action 01.
En appliquant aux effectifs 2012 la répartition de l’activité des DIRCOFI connue en 2013, on constaterait une baisse
réelle de 149 ETPT sur l’action 02, soit une variation de - 1 % des effectifs.
La poursuite de la généralisation de l’obligation de recours aux téléprocédures pour les déclarations de résultats, ainsi
que le recours aux paiements dématérialisés permettent de dégager des gains de productivité, tout en améliorant le
service aux entreprises. Les emplois de l’action n°02 « Fiscalité des PME » se décomposent de la manière suivante :
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 60 410 000 56 596 621 62 030 000 59 427 185
FDC et ADP prévus 1 830 000 1 830 000
Les dépenses de fonctionnement de l’action n° 02 se sont élevées en 2013 à 56,60 M€ en AE et 59,43 M€ en CP, soit
une différence par rapport à la prévision de -3,81 M€ en AE et -2,60 M€ en CP.
a) les dépenses des directions interrégionales de contrôle fiscal (DIRCOFI) et de la direction nationale d’enquêtes
fiscales (DNEF) se sont élevées à 18,85 M€ en AE et 20,66 M€ en CP soit une différence avec la prévision 2013
(20,5 M€ en AE et en CP) de -1,65 M€ en AE et +0,16 M€ en CP.
L’écart constaté en AE s’explique par la nécessité de couvrir pour sa durée ferme (du 1er janvier 2013 au 15 juin 2016)
le bail des locaux de Pantin occupés par la DNEF. Dès lors, les AE correspondant aux loyers et charges dus au titre de
la période ont été mises à disposition de la direction au cours des exercices précédents afin de procéder à
l’engagement juridique pour la durée ferme du bail.
La ventilation des dépenses 2013 en CP des DIRCOFI et de la DNEF a été la suivante : loyers et charges (9,23 M€),
frais de déplacement (3,55 M€), dépenses liées aux locaux (2,12 M€), frais de justice (1,66 M€), frais postaux
(0,94 M€), dépenses informatiques (0,93 M€), documentation (0,41 M€) et autres dépenses de fonctionnement
concernant des charges courantes (1,82 M€).
b) les remises versées aux débitants de tabacs, budgétées à 24 M€ en AE et en CP, s’avèrent inférieures de 2,77 M€
en AE (21,23 M€) et 2,75 M€ en CP (21,25 M€) par rapport à la prévision ;
c) les dépenses d’affranchissement se sont élevées à 11,01 M€ en AE et 11,02 M€ en CP pour une LFI de 5 M€ en AE
et en CP, soit un écart de +6,01 M€ en AE et +6,02 M€ en CP.
Cette différence importante s’explique notamment par une campagne de communication souhaitée par le
gouvernement qui a consisté en l’envoi massif de plis (enquêtes, questionnaires…) à destination des contribuables
professionnels dans le cadre de la réévaluation des valeurs locatives des locaux professionnels soumis à la
contribution économique territoriale (CET).
A cela s’ajoute la montée en puissance en 2013 des directions des services informatiques (DiSI), créées en 2012, en
charge notamment du règlement des dépenses d’affranchissement “ industriel ” et dont les outils permettent une
meilleure ventilation par action de ces dépenses. Ainsi, sur la sous-action 09-02, une baisse des dépenses
d’affranchissement “ industriel ” est simultanément enregistrée, cette nature de dépense (affranchissement
« industriel » et « égrené ») restant au global au niveau du programme nettement inférieure à la prévision compte tenu
des efforts de la DGFiP pour limiter ce poste (LFI en CP : 238 M€ - exécution en CP : 222 M€) ;
d) les dépenses informatiques du titre 3 se sont élevées à 4,51 M€ en AE et 5,47 M€ en CP (prévision 5,86 M€ en AE
et 7,48 M€ en CP), soit un écart de -1,35 M€ en AE et -2,01 M€ en CP ;
Les crédits consacrés à cette action correspondent à la part des dépenses informatiques d’administration centrale
directement rattachables à cette action. Ils ont permis de financer essentiellement les chantiers liés à la prise en
compte des nouveautés législatives.
Les dépenses les plus importantes sont dédiées à l'application MEDOC qui assure la comptabilité du recouvrement
des impôts professionnels comme la TVA, l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des entreprises (personnes morales,
commerçants, artisans ou professions libérales). Le coût de la maintenance de cette application a sensiblement
diminué en 2013.
70 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Par ailleurs, l’application historique BDRP (application qui assure la gestion de l'assiette et la relance des impôts
professionnels de ces mêmes entreprises) devrait progressivement disparaître (fin 2015) dans le cadre de la stratégie
de migration des professionnels dans un environnement unifié. Ce démantèlement de BDRP, associé à la contrainte
budgétaire, a amené le service des systèmes informatiques (SSI) de la DGFiP à réduire les dépenses afférentes à ce
projet de façon à assurer un fonctionnement évoluant uniquement avec les modifications législatives ;
e) les frais d’huissiers de justice se sont élevés à 0,64 M€ en AE et 0,66 M€ en CP pour une prévision de 3,55 M€
(AE=CP). L’écart constaté (-2,91 M€ en AE et -2,89 M€ en CP) résulte de la poursuite de l’optimisation de l’activité des
huissiers de la DGFiP engagée en 2012 postérieurement à l’élaboration du PAP, ainsi que de la rationalisation du
recours aux huissiers de justice. Ainsi, sur l’ensemble du programme, cette nature de dépense est réduite de moitié
par rapport à la prévision (soit 6 M€ de CP contre 12 M€ en LFI) ;
S’y ajoutent divers frais de justice (tels que des honoraires juridiques, des frais d’actes et de procédures, des intérêts
moratoires…) liés à l’activité des huissiers pour un montant total de 0,36 M€ en AE et 0,37 M€ en CP. Ces frais par
nature très variables et aux enjeux financiers limités ne sont pas budgétés en PAP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 740 000 172 152 3 100 000 165 852
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 2 214 941 2 476 524
FDC et ADP prévus 51 000 51 000
Les dépenses d’investissement sur cette action se sont élevées en 2013 à 2,39 M€ en AE et 2,64 M€ en CP.
Les écarts (-1,35 M€ en AE et -0,46 M€ en CP) entre estimation et exécution résultent principalement d’une moindre
exécution des dépenses informatiques de centrale directement rattachables à l'action 02 (2,26 M€ en AE et 2,52 M€ en
CP).
Ces crédits financent essentiellement, au titre de l’application MEDOC, des achats de serveurs, de logiciels ou des
prestations incorporelles immobilisées dans le bilan de l’État.
Par ailleurs, aucun crédit d’investissement n’avait été budgété en 2013 pour les DIRCOFI, la DGFiP n’étant pas en
mesure de déterminer la part immobilisable des dépenses de ces directions spécialisées (qui se sont élevées
à 0,13 M€ en AE et 0,12 M€ en CP).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°02 “Fiscalité des PME ” sont les suivants :
2012 2013
Nombre d’entreprises imposées sur les BIC/IS 3 660 000 3 810 000
Nombre d’entreprises imposées sur les BNC 1 079 000 1 131 000
Nombre d’entreprises relevant du régime simplifié agricole 466 000 463 000
61 58 -4,9 %
Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME établit le rapport entre les dépenses directes de certains services de
la DGFiP exerçant des activités d’assiette, de contentieux, de contrôle et de recouvrement sur les impôts des usagers
professionnels (hors usagers de la DGE) et le nombre total de professionnels imposables sur les bénéfices (hors
périmètre DGE). Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS
pensions), aux dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
Le coût direct de gestion d’un dossier d’une PME a diminué de près de 5 % par rapport à 2012, en raison d’une hausse
de l’activité conjuguée à une baisse des effectifs.
Autorisations d’engagement 2 213 105 372 81 056 000 2 294 161 372 2 151 095 807 87 762 408 2 238 858 215
Crédits de paiement 2 213 105 372 82 426 000 2 295 531 372 2 151 095 807 91 478 938 2 242 574 745
72 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
EFFECTIFS
A+ 593 366
A 6 761 6 629
B 11 876 13 236
C 17 333 15 714
Les emplois affectés à l’action n°03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” correspondent :
- à l’ensemble des effectifs des services des impôts des particuliers (SIP) et des services de fiscalité immobilière
(FI) ;
- aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les
trésoreries de proximité, dans les recettes des finances (RF), dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS) et
dans les directions régionales et départementales des finances publiques ;
- aux équipes spécialisées du contrôle de la redevance de l’audiovisuel, affectées au sein des directions
déconcentrées ;
- aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les brigades de contrôle et de recherche
(BCR), dans les brigades départementales de vérification (BDV), de la direction des vérifications nationales et
internationales (DVNI), de la direction nationale d’enquêtes fiscales (DNEF) et à la direction nationale des
vérifications de situations fiscales (DNVSF) ;
- aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les Centres des impôts fonciers, les
brigades régionales foncières et au service de la documentation nationale du cadastre ;
- aux personnels des centres d’encaissement, des centres prélèvement service, de la direction impôts service (DIS)
des directions des services informatiques (DISI), de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST), de la
direction des résidents à l’étranger et des services généraux (DRESG), des directions spécialisées de contrôle
fiscal (DIRCOFI) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.
L’action 03 enregistre en réalisation une diminution de 618 ETPT par rapport à la prévision du PAP 2013.
L’administration numérique, et de fait les services offerts aux usagers, continuent leur déploiement permettant
notamment la facilitation de l’impôt. L’année 2013 a ainsi enregistré un gain de productivité illustré par la baisse de
786 ETPT par rapport au RAP 2012 qui comptait 36 731 ETPT.
Cette variation des effectifs est impactée par l’intégration des DIRCOFI dans l’enquête activité pour la première fois en
2013. Celle-ci a permis, grâce à une meilleure connaissance de la répartition de leur activité, de redéployer des
effectifs précédemment présumés contribuer à l’action 02 vers l’action 03 et plus encore l’action 01.
En appliquant aux effectifs 2012 la répartition de l’activité des DIRCOFI connue en 2013, on constaterait une baisse
supérieure sur l’action 03, à savoir 919 ETPT correspondant à une variation de –2 % des effectifs par rapport à 2012.
Les ETPT de l’action n°03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » se décomposent comme suit :
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 77 650 000 87 248 761 78 820 000 91 060 350
FDC et ADP prévus 1 132 000 1 132 000
Les dépenses de fonctionnement de l’action n°03 se sont élevées à 87,25 M€ en AE et 91,06 M€ en CP, soit une
différence avec la prévision de +9,6 M€ en AE et +12,24 M€ en CP.
Cette différence globale entre prévision et exécution résulte de divers écarts de sens contraire sur plusieurs postes de
dépenses :
a) l’affranchissement informatique s’est élevé à 81,5 M€ en AE et 81,54 M€ en CP, soit une hausse constatée par
rapport aux prévisions de 19,5 M€ en AE et 19,54 M€ en CP.
Cet écart important s’explique notamment par la hausse du nombre de contribuables assujettis à l’impôt sur les
revenus compte tenu des réformes fiscales de 2013, par l'augmentation du volume de plis non distribués et réexpédiés
et par l'augmentation du nombre de dossiers de particuliers en reste à recouvrer.
Par ailleurs comme indiqué dans l’action précédente, la montée en puissance en 2013 des DiSI a permis une meilleure
ventilation par action de cette nature de dépense. Ainsi, pour la sous-action 09-02, une baisse des dépenses
d’affranchissement “ industriel ” est simultanément enregistrée.
A cela s’ajoute, la nouvelle réglementation relative au recouvrement des produits divers qui a conduit à un envoi massif
de courriers en recommandé au printemps 2013 pour interrompre la prescription (qui est passée de 30 à 5 ans), ainsi
qu’un retard pris dans le projet informatique “ SIP zéro papier ” (voir infra).
b) les dépenses informatiques se sont élevées à 3,83 M€ en AE et 7,6 M€ en CP, soit -10,02 M€ en AE et -7,42 M€
en CP par rapport à la LFI (13,85 M€ en AE et 15,02 M€ en CP). Il s’agit en particulier de dépenses relatives à la
maintenance des applications liées à la fiscalité des particuliers ou du domaine foncier ainsi que des services à
l’usager :
- ILIAD qui gère l'assiette, le contrôle et le contentieux de l'impôt sur le revenu et de la taxe d'habitation ;
- MAJIC3 qui gère l'assiette, le contrôle et le contentieux des taxes foncières ;
- BNDP qui maintient la base nationale des données patrimoniales.
On peut également citer des applications qui fournissent des services aux usagers telle que TéléIR qui permet la
télédéclaration de l'impôt sur le revenu.
c) les frais d’huissiers de justice se sont élevés à 0,98 M€ en AE et 0,99 M€ en CP pour une prévision de 1,3 M€
(AE=CP). L’écart constaté (-0,32 M€ en AE et -0,31 M€ en CP) résulte de la poursuite de l’optimisation de l’activité des
huissiers de la DGFiP combiné à la rationalisation du recours aux huissiers de justice.
S’y ajoutent divers frais de justices (tels que les honoraires juridiques, les frais d’actes et de procédures, les intérêts
moratoires…) liés à l’activité des huissiers pour un montant total de 0,34 M€ en AE et 0,35 M€ en CP. Ces frais très
variables et aux enjeux financiers limités ne sont pas budgétés en PAP.
d) les dépenses de la direction impôts service - DIS (0,6 M€ en AE et 0,58 M€ en CP) s’avèrent conformes aux
prévisions de la LFI (0,5 M€ en AE et en CP). Elles concernent en CP notamment les locations (0,15 M€),
l’informatique (0,04 M€), les frais de déplacement (0,04 M€), les frais liés à l’entretien des locaux (0,04 M€) et les frais
de documentation (0,03 M€).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les dépenses d’investissement constatées en 2013 (0,51 M€ en AE et 0,42 M€ en CP) se sont révélées inférieures
aux prévisions figurant dans le PAP. Cet écart de -1,73 M€ en AE et -2,02 M€ en CP résulte d’une moindre exécution
des dépenses informatiques de centrale et notamment des achats associés aux projets concernés (ILIAD, TéléIR,
ADONIS).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité significatifs de la fiscalité des particuliers sont les suivants :
2012 2013
Nombre de foyers fiscaux IR 36 389 000 36 720 000
Nombre de foyers fiscaux bénéficiaires PPE 6 765 000 6 380 000
Nombre d’articles de rôles d’impôts pris en charge 94 703 000 97 890 000
Nombre total d’articles faisant l’objet d’un paiement dématérialisé 43 588 000 44 032 000
Nombre d’articles de rôles faisant l’objet d’une majoration 8 739 000 9 055 000
Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal représente le rapport entre les dépenses directes des services de la DGFiP
exerçant des activités d’assiette, de contentieux, de contrôle et de recouvrement sur les impôts des usagers
particuliers, et le nombre de foyers fiscaux. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors
contribution au CAS pensions), aux dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
Le coût direct de gestion d’un foyer fiscal est en légère hausse par rapport à 2012, les services concernés ayant dû
absorber une augmentation du nombre de foyers fiscaux.
Autorisations d’engagement 755 435 704 19 976 500 775 412 204 723 982 080 15 049 518 739 031 598
Crédits de paiement 755 435 704 19 566 500 775 002 204 723 982 080 17 971 132 741 953 212
EFFECTIFS
L’action n°05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » comprend une pluralité de missions :
- le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les directions régionales et départementales des
finances publiques ;
- le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les directions régionales et départementales des
finances publiques, dans les trésoreries et dans les centres d’encaissement ;
- la gestion du domaine de l’État par les services des directions régionales et départementales des finances
publiques ainsi que par la direction nationale d’interventions domaniales ;
- la tenue des comptes de l’État, réalisée dans les directions régionales et départementales des finances publiques ;
- les prestations d’expertise et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les directions
régionales et départementales des finances publiques.
- les directions des services informatiques (DISI) et les services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette
action.
L’exécution de l’action 05 traduit une sous-consommation de 723 ETPT par rapport à la prévision. Les effectifs de
l’action 05 en RAP 2012 s’élevaient à 11 994 ETPT, soit une baisse en 2013, de 549 emplois, correspondant à 5 % des
effectifs.
Les travaux en matière de reprise de données pour basculer la comptabilité générale au sein du système d’information
financière CHORUS sont désormais achevés permettant donc de réduire la mobilisation des acteurs sur cette mission
et d’exploiter pleinement les possibilités offertes par l’outil.
Il est à noter une hausse apparente des effectifs sur le métier lié au recouvrement des amendes faisant suite à
l’enquête ciblant plus précisément les métiers amendes.
76 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 15 590 000 14 800 737 14 990 000 17 362 539
FDC et ADP prévus 4 166 500 4 166 500
Les dépenses de fonctionnement de l’action 05 se sont élevées à 14,8 M€ en AE et 17,36 M€ en CP, soit une
différence avec la prévision de -0,79 M€ en AE et +2,37 M€ en CP.
Celle-ci résulte de divers écarts de sens contraire sur plusieurs postes de dépenses.
b) les dépenses informatiques de centrale se sont élevées à 1,08 M€ en AE et 2,75 M€ en CP pour une prévision
de 3,49 M€ en AE et 2,89 M€ en CP.
Ces crédits ont permis de financer les dépenses liées à CHORUS, principale application de cette action, à l’ONP
(Opérateur national de paye) ou à INDIA rémunération.
c) les frais d’huissiers de justice (2,5 M€ en AE et en CP pour une prévision de 4,5 M€ en AE et en CP). L’écart
constaté de -2 M€ en AE et en CP résulte de la poursuite de l’optimisation de l’activité des huissiers de la DGFiP ainsi
que de l’impact de la rationalisation des dépenses d’huissiers de justice.
Sur cette action, ont également été imputés divers frais de justice liés à l’activité des huissiers, tels que des frais
d’actes et de procédures ou des intérêts moratoires pour un montant total de 0,08 M€ en AE et 0,1 M€ en CP ;
d) les dépenses en CP (1,24 M€) de la direction nationale des interventions domaniales - DNID - sont légèrement
inférieures aux prévisions figurant dans le PAP (1,6 M€). Celles-ci sont ventilées de la manière suivante : loyers
(0,7 M€), charges locatives (0,3 M€), frais de déplacement (0,15 M€) et autres dépenses de fonctionnement courant
(0,09 M€).
PLR 2013 77
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
S’agissant des AE, l’écart entre prévision (1,6 M€) et l’exécution (0,35 M€) s’explique par le renouvellement en gestion
2011 du bail des locaux occupés par la DNID nécessitant alors la mise à disposition d’AE pluriannuelles couvrants les
loyers et charges dus afin que la direction puisse procéder à l’engagement juridique pour la durée ferme conclue dans
le bail.
e) les dépenses du centre amendes service (CAS) de Toulouse sont supérieures aux prévisions figurant dans le PAP
(0,49 M€ en AE et 0,47 M€ en CP imputés sur l’action n° 05 pour une prévision de 0,3 M€ en AE et en CP).
L’écart constaté s’explique par le principal poste de dépense du CAS, les frais bancaires (0,38 M€). L’accroissement
du nombre d’encaissements réalisés par carte bancaire induit mécaniquement un coût supérieur des commissions
versées à la Banque de France.
Par ailleurs, le CAS a imputé à tort certaines de ses dépenses sur la sous-action 09-02. En effet, 0,32 M€ en AE et en
CP ont été imputés sur l’action “ soutien ”, portant l’exécution totale du CAS à 0,81 M€ en AE et 0,79 M€ en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 220 000 -1 587 410 000 -1 587
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 250 368 610 180
Les dépenses au titre de l’informatique de centrale s’élèvent à 0,25 M€ en AE et 0,61 M€ en CP. Il s’agit
principalement d’achats de matériels destinés aux centres d’encaissements dont les dépenses sont conformes aux
prévisions (0,22 M€ en AE et 0,61 M€ en CP budgétés).
COÛTS SYNTHÉTIQUES
En ce qui concerne plus particulièrement les services de France Domaine, les flux suivants sont retenus pour
caractériser leur activité :
Evolution du coût direct (en €) unitaire du visa et du paiement des dépenses de l’État après ordonnancement :
2012 2013 Evolution
5,7 4,8 -15,8%
Le coût direct du visa et du paiement d’une dépense de l’État après ordonnancement représente le rapport entre les
dépenses directes des services de la DGFiP en charge de la gestion de la dépense de l’État et le nombre de factures
payées. Les dépenses directes correspondent aux dépenses de personnel (hors contribution au CAS pensions), aux
dépenses de fonctionnement et aux dépenses d’équipement.
Le coût direct du visa et du paiement d’une dépense de l’État après ordonnancement est en diminution de 15,8% par
rapport à 2012, les services concernés ayant subi une réduction de la mobilisation des acteurs sur cette mission.
Autorisations d’engagement 61 559 943 7 322 500 68 882 443 59 282 155 7 466 548 66 748 703
Crédits de paiement 61 559 943 7 132 500 68 692 443 59 282 155 8 133 237 67 415 392
PLR 2013 79
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
EFFECTIFS
A+ 9 10
A 167 177
B 482 479
C 303 235
Les effectifs de l’action n°06 “ Gestion des pensions ” ont pour missions principales :
- l’enregistrement des droits et l’information des pensionnés ;
- le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;
- le paiement des droits à pensions.
Ils correspondent aux effectifs du service des retraites de l’État, à diverses structures du réseau (centres régionaux
des pensions, trésorerie générale pour l’étranger) et à une part des services informatiques centraux et déconcentrés.
L’action enregistre une diminution de 60 ETPT par rapport à la prévision 2013.Lors de la dernière exécution en 2012,
l’action 06 totalisait 937 ETPT soit une baisse de 36 emplois correspondant à 4 % des effectifs. Les ETPT de l’action
n°06 “ Gestion des pensions ” se répartissent de la manière suivante :
ETPT
Total 901
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 210 000 5 745 155 6 020 000 6 257 158
Les dépenses de fonctionnement de cette action se sont élevées à 5,74 M€ en AE et 6,26 M€ en CP. Proches de la
prévision, elles se ventilent ainsi :
a) les dépenses de fonctionnement du service de retraites de l’État (SRE), d’un montant 2,53 M€ en AE et 2,88 M€ en
CP, sont proches de la LFI (3,41 M€ en AE et 3,35 M€ en CP). Une diminution des charges courantes du service et de
celles liées à son activité au service des usagers (limitation au recours à l’affranchissement au moyen d’action de
dématérialisation des envois d’information) expliquent ce faible écart (-0,88 M€ en AE et -0,47 M€ en CP).
Les crédits alloués ont été destinés, en termes de maîtrise d’œuvre et d'assistance à maîtrise d'ouvrage :
- au financement du “ compte individuel retraite ” (CIR) qui assure la fonction de collecte des informations de carrière
et de pension et permet de réaliser des estimations. Les informations contenues dans le CIR permettent ainsi la
liquidation de retraite ;
- à l’adaptation des systèmes d’information de gestion des pensions permettant de suivre les réformes et d'être en
cohérence avec les informations fournies par la base CIR ;
80 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- à l’évolution des applications dans le secteur des pensions militaires d’invalidité et des allocations temporaires
d’invalidité en les modernisant et en les adaptant aux technologies nouvelles.
b) l’affranchissement informatique (2,88 M€ en AE et en CP pour une prévision de 1,8 M€ en AE et en CP) sur lequel
une hausse de 1,08 M€ liée à la mise en place des DiSI et la meilleure ventilation de cette nature de dépense est
observée (cf. actions précédentes) ;
c) les dépenses informatiques (0,33 M€ en AE et 0,5 M€ en CP) ont été moins importantes que celles prévues
initialement (1 M€ en AE et 0,87 M€ en CP) ;
Ces dépenses concernent la part des dépenses informatiques effectuées par la DGFiP pour le compte du SRE et le
financement de l’application Neptune (nouvel environnement pensions traitement unifié des émoluments - application
qui couvre le domaine de la gestion et du paiement des pensions de l’État). Le rythme des dépenses informatiques sur
cette action s’adapte aux besoins de développement de cette application.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 500 000 0 500 000 229 418
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 1 286 719 1 211 987
Les dépenses d’investissement du SRE se sont élevées à 1,29 M€ en AE et 1,21 M€ en CP. Elles ont concerné le
développement et la maintenance des logiciels produits en interne (LPI) et se rapportent aux trois sujets suivants :
CIR, Neptune et Visa 3 (liquidation et concession des pensions de retraite).
Par ailleurs, 0,23 M€ ont été réglés en CP au titre des dépenses informatiques de centrale.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux autres collectivités 612 500 434 674 612 500 434 674
La subvention au fonctionnement du GIP “ Info Retraite ”, pour la réalisation d’un nouveau collecteur inter régimes de
données de carrière, exécutée à 0,43 M€ en AE=CP, est conforme à la prévision (0,44 M€ en AE=CP).
Par ailleurs, il était prévu en PAP 2013 sur le titre 6 de l’action 06 une contribution au CNTDS - centre national de
traitement des données sociales auquel le SRE est adhérent, ainsi qu’une contribution annuelle au répertoire national
commun de la protection sociale. Par leur nature et compte tenu du circuit de règlement, ces dépenses, qui se sont
élevées respectivement à 0,08 M€ et 0,03 M€ (AE=CP), ont été imputées sur le titre 3 “ dépenses de fonctionnement ”.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité caractéristiques de l’action n°06 « Gestion des pensions » se sont établis, en 2013, à 3 930 000
dossiers (contre 3 965 000 en 2012) :
- 2 402 000 pensions de retraite civiles et militaires ;
- 254 000 pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre ;
- 1 274 000 autres émoluments.
PLR 2013 81
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Autorisations d’engagement 1 360 932 614 35 380 000 1 396 312 614 1 343 730 179 30 177 407 1 373 907 586
Crédits de paiement 1 360 932 614 37 960 000 1 398 892 614 1 343 730 179 34 237 982 1 377 968 161
EFFECTIFS
A 4 773 4 508
B 9 445 9 997
C 7 379 6 854
L’action n°07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ” s’appuie, pour la réalisation de ses missions,
sur les moyens suivants :
- l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l'Assistance Publique-Hôpitaux de
Paris (DSFP AP-HP) ;
- les personnels des trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales…), des
directions départementales et régionales des finances publiques (DDFiP-DRFiP), des directions des services
informatiques (DISI) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.
L’exécution de l’action n°07 traduit une sous-consommation de 251 ETPT par rapport à la prévision 2013 et une
baisse de 458 emplois par rapport au RAP 2012, soit 2% des effectifs. Elle est consécutive à la poursuite de la mise
en place de processus de dématérialisation permettant un allégement des tâches.
En 2013, la répartition des ETPT par métiers propres à cette action est la suivante :
ETPT
Recouvrement des produits locaux (recettes non fiscales émises par les collectivités locales) 7 948
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 30 730 000 28 537 684 33 540 000 31 814 580
FDC et ADP prévus 3 400 000 3 400 000
Les dépenses de fonctionnement réalisées sur l’action n° 07 en 2013 (28,54 M€ en AE et 31,81 M€ en CP) sont
inférieures à la LFI (30,73 M€ en AE et 33,54 M€ en CP) de 2,19 M€ en AE et 1,73 M€ en CP.
Cette différence globale entre prévision et exécution résulte de divers écarts sur plusieurs postes de dépenses :
a) les dépenses liées à l’affranchissement informatique (16,19 M€ en AE et en CP) sont supérieures à la prévision
(9,7 M€) de 6,49 M€ en AE et en CP. Cette augmentation des dépenses d’affranchissement sur l’action n° 07 est liée à
la hausse du volume des avis des sommes à payer due à l’augmentation de l’activité et notamment à la
remunicipalisation des prestations “ eaux et assainissement ” des collectivités locales.
Par ailleurs, comme indiqué supra la montée en puissance en 2013 des DiSI a contribué à une meilleure répartition par
action de cette nature de dépenses. Ainsi, pour la sous-action 09-02, une baisse des dépenses d’affranchissement
“ industriel ” est simultanément enregistrée ;
b) les dépenses informatiques (7,66 M€ en AE et 10,75 M€ en CP) sont inférieures à hauteur de 9,32 M€ en AE et
9,04 M€ en CP par rapport à la prévision (16,98 M€ en AE et 19,79 M€ en CP). Les dépenses de fonctionnement
exécutées sur cette action permettent de financer les applications destinées aux collectivités locales (notamment
HELIOS, DELPHES ET FIDELIO).
Le projet HELIOS est largement à l'origine des écarts entre dépenses prévisionnelles et dépenses exécutées. La
migration de cette application sur une nouvelle plate-forme n'a eu lieu qu'en partie. Elle sera poursuivie.
Les dépenses affectées à l'application PESOS (PES outil de suivi) ont également diminué compte tenu de
l’achèvement de son déploiement. Cette application vise à fiabiliser et accélérer le processus de passage au protocole
standard d’échanges d’informations entre les applications des ordonnateurs locaux et HELIOS (PES V2) permettant
ainsi de dématérialiser les échanges entre les collectivités locales et les comptables ;
c) les crédits de fonctionnement consommés (2,36 M€ en AE et 2,39 M€ en CP) par la direction spécialisée des
finances publiques pour l’assistance publique, hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) sont très proches de la dotation
(2,55 M€ en AE=CP).
L’exécution en CP de la DSFP AP-HP est la suivante : locations (1,47 M€), affranchissement (0,31 M€), informatique
(0,14 M€) et autres dépenses (0,47 M€) ;
d) les dépenses des pôles inter régionaux d’apurement administratif (PIAA) : 1,07 M€ en AE et 1,17 M€ en CP pour
une prévision de 0,45 M€ en AE et en CP. Les PIAA ont également imputé à tort certaines de leurs dépenses sur la
sous-action 09-02. En effet, 0,15 M€ en AE et 0,19 M€ en CP ont été imputés sur la sous-action “ soutien autre que
Copernic ”, portant l’exécution totale des PIAA à 1,22 M€ en AE et 1,36 M€ en CP.
L’écart constaté s’explique principalement par l’augmentation des dépenses d’acheminement, d’archivage, et de
destruction des comptes de gestion due à la forte hausse de la charge de travail des PIAA liée à la réforme des seuils
des comptes soumis à l’apurement administratif et à la grande partie des comptes financiers des établissements
publics locaux d’enseignement (EPLE) qui sont désormais soumis également à l’apurement administratif.
Il en résulte que le principal poste de dépenses des PIAA concerne les prestataires de services pour 0,57 M€, le solde
des autres dépenses de ces structures se répartissant notamment entre les locations (0,33 M€) et les frais de
transports (0,17 M€) ;
PLR 2013 83
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
e) les frais d’huissiers de justice (1,13 M€ en AE et 1,12 M€ CP) dont l’exécution est conforme à la prévision (1,05 M€ en AE
et en CP) ;
Le montant des recettes sur fonds de concours et attributions de produits s’est élevé à 3 096 819 € qui reste proche de
l’estimation du PLF 2013 (3 400 000 €).
Les rattachements opérés sur cette action concernent principalement l’attribution de produits n° 07-2-2-382 relative aux
recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de la gestion comptable des OPHLM et des OPAC
par un comptable direct du Trésor (2 357 722 € en AE et en CP rattachés au lieu des 2 600 000 € attendus).
Les produits de la rémunération pour services rendus au titre de la mise en place d’une procédure spécifique de débit
d’office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et établissements publics locaux par des organismes
bancaires, d’une part, et de la diffusion d’informations par voie télématique et serveur local auprès d’usagers extérieurs
à l’administration, d’autre part, (attribution n° 07-2-2-383) se sont élevés à 739 097 € (prévision 800 000 €).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Les crédits de titre 5 affectés à cette action correspondent aux dépenses informatiques portant sur le projet HELIOS
directement rattachables à l’action 07.
Les dépenses d’investissement réalisées sur cette action en 2013 se sont élevées à 1,64 M€ en AE et 2,42 M€ en CP,
soit une différence par rapport à la LFI de +0,4 M€ en AE et +1,4 M€ en CP. L'écart entre prévision et exécution sur
ces dépenses s'explique par le fait que la DGFiP a concentré ses efforts en 2013 sur le développement de l'infocentre
d'Hélios, compte tenu de l'avancement du projet et de ses enjeux.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Les flux d’activité significatifs de l’action n° 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » :
2012 (1) 2013 (1)
Nombre de titres de recettes du secteur public local 75 139 000 78 496 934
Nombre de payes du secteur public local 36 442 000 31 091 000
Nombre de mandats du secteur public local (hors paye) 77 115 000 78 282 000
(1)Données issues de l’infocentre de l’application Hélios (Delphes).
Evolution du coût direct unitaire (en €) du contrôle et du paiement des dépenses du secteur public local :
2012 2013 Evolution
2,3 2,4 4,3%
Le coût moyen du contrôle et du paiement d’une dépense du secteur public local représente le rapport entre les
dépenses directes (personnel, fonctionnement et équipement) des services de la DGFiP en charge de la gestion de la
dépense du secteur public local, calculées hors contribution au CAS pensions, et le nombre de paiements effectués.
84 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Autorisations d’engagement 68 900 620 8 700 000 77 600 620 65 996 803 14 997 66 011 800
Crédits de paiement 68 900 620 8 700 000 77 600 620 65 996 803 14 997 66 011 800
EFFECTIFS
Prévision en Réalisation en
ETPT ETPT
A+ 14 16
A 191 210
B 505 508
C 430 342
L’action n°08 « Gestion des fonds déposés » est articulée autour de deux missions :
- préposé de la Caisse des dépôts et consignations,
- gestionnaire de comptes de dépôts de fonds au Trésor (collectivités locales, établissements publics nationaux et
locaux, régisseurs d’État ou du secteur local).
Ces missions sont principalement exercées dans les directions régionales et départementales des finances publiques.
ETPT
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 200 000 14 997 1 200 000 14 997
FDC et ADP prévus 7 500 000 7 500 000
PLR 2013 85
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Les dépenses de fonctionnement réalisées sur cette action en 2013 portent uniquement sur les dépenses liées à
l’affranchissement informatique, dont la forte baisse résulte de la dématérialisation des échanges avec la clientèle des
fonds déposés.
Fonds de concours
Pour la première fois en 2013, des crédits ont été rattachés par voie d'attribution de produits
(n° 07-2-2-271) sur cette action. Ils se sont élevés à 14 288 347 € et proviennent du rattachement sur le budget de la
DGFiP (décret n° 2013-699 du 31 juillet 2013) de la part “ intéressement ” versée par la caisse des dépôts et
consignations (CDC) au titre de l’activité de préposé que la direction exerce.
La convention de partenariat signée entre la CDC et la DGFiP a rénové le mécanisme de rémunération de cette activité
en créant notamment, en complément du remboursement à l’État des dépenses de la DGFiP pour cette mission, un
intéressement basé sur la qualité des prestations réalisées par le réseau de la DGFiP et l’avancement de la mise en
œuvre de l’évolution de son modèle bancaire.
Lors de l’élaboration du PAP 2013, dans l’attente de la publication du décret, une estimation de 7 500 000 € a été réalisée.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
2012 2013
Nombre de comptes des clientèles titulaires d’un compte DFT 42 501 44 536
En 2013, le nombre de compte à vue CDC diminue de 12 %. Cette évolution résulte du déploiement d’un nouveau
système d’information à la CDC qui a permis de fiabiliser les données clients et de clôturer ou de consigner des
comptes inactifs.
L’augmentation du nombre de comptes DFT entre 2012 et 2013 provient, quant à elle, d’une nouvelle réglementation
applicable aux régies SPL induisant l’ouverture systématique de comptes DFT pour cette catégorie d’organismes.
ACTION n° 09 : Soutien
Autorisations d’engagement 978 781 283 1 074 171 117 2 052 952 400 957 291 528 1 015 495 335 1 972 786 863
Crédits de paiement 978 781 283 1 033 231 566 2 012 012 849 957 291 528 1 017 817 294 1 975 108 822
EFFECTIFS
L’exécution de la sous-action n°09-01 ‘’Soutien COPERNIC’’ affiche une baisse de 10 ETPT par rapport à la prévision
et de 8 ETPT par rapport à l’exécution 2012. La sous-action n°09-02 ‘’Soutien autre que COPERNIC’’ est inférieure de
518 ETPTen prévision et diminue de 250 emplois en réalisation entre 2012 et 2013.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 1 026 657 513 997 263 853 965 659 886 978 437 045
Subventions pour charges de service public -10 000 -10 000
FDC et ADP prévus 1 000 000 1 000 000
Les dépenses inscrites sur cette sous-action correspondent aux dépenses du programme COPERNIC (cf. rubrique
“ grands projets transversaux ”).
Il n’avait pas été budgété de crédits de titre 3 et de titre 5 en PLF 2013 sur la sous-action “ soutien Copernic ”, le
programme étant financé depuis 2010 uniquement par des reports de crédits de l’année précédente. Le programme
COPERNIC en tant que SCN a été clôturé fin 2013.
Au cours de l’année 2013, COPERNIC a livré pour la dernière année de nouveaux services aux usagers tout en
poursuivant la rénovation des outils de travail des agents.
L’exécution en dépenses de fonctionnement sur cette sous-action a été de 1,54 M€ en AE et 6,49 M€ en CP.
Les dépenses de titre 3 sont principalement des dépenses d’assistance à maîtrise d’ouvrage informatique et d’entretien
des logiciels. Elles sont notamment liées au démantèlement progressif de l’application historique de gestion des
usagers professionnels (BDRP), et à la poursuite de l’expérimentation du projet “ SIP zéro papier ”.
Les dépenses de fonctionnement de cette sous-action se sont élevées en 2013 à 995,71 M€ en AE et 971,93 M€
en CP, soit un écart de -30,95 M€ en AE et +6,27 M€ en CP avec la LFI (1 026,66 M€ en AE et 965,66 M€ en CP).
Cet écart est notamment dû à l’application d’un seuil de 1 M€ TTC pour les projets informatiques produits en interne.
Ainsi, un logiciel créé en interne et achevé ne s’impute sur un compte de la classe 2 que si la valeur du projet
informatique excède 1 M€ TTC (le projet informatique peut regrouper plusieurs applications, mises en service à des
dates différentes).
PLR 2013 87
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 156
Les dépenses de fonctionnement de cette sous-action incluent la dépense au titre des loyers budgétaires des
immeubles domaniaux occupés par tous les services de la DGFiP pour un montant de 246 174 322 € (en AE = CP),
soit 3,27 M€ de plus que les prévisions du PAP 2013 sur cette sous-action.
Un taux d’actualisation défavorable de 3,17 % (indice ILAT) a contribué à l’augmentation de ce poste de dépense.
Dans ce contexte, la maîtrise des loyers budgétaires est principalement liée à la poursuite des opérations de
densification dans le parc domanial. Cependant, la baisse des crédits d’investissements nécessaires au financement
préalable des travaux dans les bâtiments destinés à accueillir les personnels à reloger n’a pas permis la libération des
biens domaniaux à hauteur des prévisions.
La ventilation de l’exécution 2013 en CP (725,76 M€ hors loyers budgétaires) par postes de dépense réalisée sur la
sous-action 09-02 se présente en pourcentage comme suit :
La ventilation en crédits de paiement de l’exécution sur la sous-action 09-02 est présentée ci-après :
Les crédits destinés à l’action sociale ont permis également de financer en 2013, des dépenses rendues obligatoires
par les textes. Il s'agit notamment des participations financières allouées aux associations pour l’aide au handicap au
sein du ministère des finances (APAHF) et au restaurant des agents des finances (RAF) de Lyon, afin d'établir leur
mise en conformité avec les dispositions de la loi de modernisation de la fonction publique du 2 février 2007
(remboursement des moyens en personnel, mobilier et immobilier mis à disposition des associations) ,
- les autres rémunérations d’intermédiaires et d’honoraires (3,77 M€) en hausse par rapport à l’exécution 2012 et aux
prévisions du PAP en raison de l’augmentation des frais d’actes et de procédures ;
- les frais de représentation et de communication (8,05 % soit 2,15 M€) conformes à la prévision (2 M€) ;
- les dépenses de services extérieurs telles que la sous-traitance et les enquêtes (2,95 % soit 0,79 M€) inférieurs à la
prévision (2 M€);
- un solde de dépenses diverses (0,68 M€).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 30 575 404 9 427 883 47 134 660 23 755 949
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 15 817 200 8 435 756 19 316 020 15 256 457
Ces dépenses correspondent notamment à des achats ou productions de logiciels et à des achats de matériels
techniques comptabilisés en classe 2 ;
- les dépenses d’investissement immobilier qui se sont élevées à 3,94 M€ en AE et à 15,56 M€ en CP pour une
prévision en PAP 2013 de 10 M€ en AE et à 24,20 M€ en CP.
L'enveloppe d’AE n'a pas été mobilisée dans son intégralité afin de maîtriser la consommation de CP qui s'est
concentrée sur les opérations déjà existantes ainsi que sur les dépenses urgentes de sécurité.
En effet, les crédits d’investissement immobilier du programme 156 ont été orientés en 2013 vers des opérations de
sécurisation, de remise en état et de relogement de services dans la perspective d’améliorer les conditions de travail
des agents et d’accueil des usagers tout en générant à court terme des économies de fonctionnement.
En 2013, les principales opérations immobilières financées sur le programme 156 ont été les suivantes :
Département Ville Service Nature des travaux Montants en €
PARIS PARIS 17 CDFiP rénovation et aménagement accueil 2 563 326
MARTINIQUE FORT de FRANCE Trésorerie rénovation et aménagement accueil 1 853 636
BOUCHES DU RHÔNE MARSEILLE DRFiP rénovation et aménagement accueil 1 598 699
OISE BEAUVAIS Trésorerie rénovation et aménagement accueil 1 225 834
BAS RHIN STRASBOURG FORPRO rénovation 665 626
- les achats de matériels classés dans la catégorie des dépenses d’investissement compte tenu de leur valeur ou leur
destination, pour un montant total de 1,67 M€ en AE et 1,71 M€ en CP alors que la prévision en PAP 2013 était
estimée à 20 M€ en AE et en CP. Outre le poids des contraintes budgétaires qui ont pesé sur les directions et le
contexte décrit en introduction, cet écart trouve également son origine dans la difficulté pour la DGFiP à estimer la part
immobilisable de ses dépenses de fonctionnement.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Les transferts aux collectivités territoriales et autres collectivités, pour un montant de 0,16 M€, concernent notamment
des subventions annuelles versées à des relais de service public situés dans les départements des Vosges, de l’Indre
et d’Ille-et-Vilaine consécutivement à la suppression de trésoreries (circulaire NOR INTK0600073C du ministère de
l’intérieur du 02/08/2006).
Dans le cadre de sa participation à l’activité d’organisations internationales telles que le CIAT (Inter-American Center
of Tax Administrations), l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) et l’IOTA
(Intra-European Organisation of Tax Administrations), la DGFiP a également contribué aux dépenses de
fonctionnement de ces organismes pour un montant total de 0,20 M€.
La DGFiP demeure fortement impliquée dans les travaux du comité des affaires fiscales de l’OCDE et ses différents
groupes de travail. L’année 2013 a notamment été marquée par la poursuite et le développement des travaux en
matière de transparence et de lutte contre la fiscalité dommageable. Dans ce contexte, la DGFiP demeure en première
ligne s’agissant des travaux du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.
Sous la co-présidence active de la France, le Forum sur les pratiques fiscales dommageables, outre la poursuite de
l’évaluation des régimes préférentiels de ses membres, a entamé des travaux structurants afin de définir un critère de
substance dans le cadre de la revue de l’ensemble des régimes préférentiels de brevet.
Par ailleurs, l'année 2013 a permis d’entamer concrètement les travaux relatifs à la problématique de l'érosion des
bases fiscales et des transferts de bénéfices qui ont été demandés à l'OCDE par le G20 notamment sous l'impulsion
de la France. Enfin, en 2013, la DGFiP a activement participé à l’organisation du premier Forum mondial sur la TVA.
PLR 2013 91
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
ECONOMIE ET FINANCES
P156
Gestion fiscale et financière de l’Etat et du secteur P218
public local Conduite et pilotage des politiques
économique et financière
01- Fiscalité des grandes entreprises
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 100 940 +6 116 +3 577 110 633 +9,6 %
02 - Fiscalité des PME 1 804 353 +528 338 +81 574 2 414 265 +33,8 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité directe 2 295 531 +738 350 +115 999 3 149 880 +37,2 %
locale
05 - Gestion financière de l’État hors fiscalité 775 002 +243 869 +51 906 1 070 777 +38,2 %
06 - Gestion des pensions 68 692 +12 874 +8 838 90 404 +31,6 %
07 - Gestion financière du secteur public local hors 1 398 893 +438 778 +66 153 1 903 823 +36,1 %
fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 77 601 +22 849 +3 624 104 074 +34,1 %
09 - Soutien 2 012 013 -1 991 173 -586 20 254 -99 %
Total 8 533 026 0 +331 084 8 864 109 +3,9 %
92 PLR 2013
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Programme n° 156 ANALYSE DES COÛTS
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 115 429 +9 129 +3 374 127 932 +10,8 %
02 - Fiscalité des PME 1 762 170 +517 491 +72 503 2 352 164 +33,5 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité directe 2 242 575 +679 874 +100 046 3 022 494 +34,8 %
locale
05 - Gestion financière de l’État hors fiscalité 741 953 +246 826 +39 744 1 028 523 +38,6 %
06 - Gestion des pensions 67 415 +10 833 +5 555 83 804 +24,3 %
07 - Gestion financière du secteur public local hors 1 377 968 +458 643 +56 166 1 892 777 +37,4 %
fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 66 012 +23 161 +3 788 92 961 +40,8 %
09 - Soutien 1 975 109 -1 945 957 -379 28 772 -98,5 %
Total 8 348 631 0 +280 797 8 629 427 +3,4 %
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -280 797
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 110 633 127 932 105 465 +9,6 % +10,8% +17 299 +15,6 % +21,3 %
02 - Fiscalité des PME 2 414 265 2 352 164 2 348 217 +33,8 % +33,5% -62 101 -2,6 % +0,2 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité 3 149 880 3 022 494 3 047 171 +37,2 % +34,8% -127 386 -4 % -0,8 %
directe locale
05 - Gestion financière de l’État hors 1 070 777 1 028 523 1 050 709 +38,2 % +38,6% -42 254 -3,9 % -2,1 %
fiscalité
06 - Gestion des pensions 90 404 83 804 95 500 +31,6 % +24,3% -6 601 -7,3 % -12,2 %
07 - Gestion financière du secteur public 1 903 823 1 892 777 1 909 446 +36,1 % +37,4% -11 046 -0,6 % -0,9 %
local hors fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 104 074 92 961 97 635 +34,1 % +40,8% -11 112 -10,7 % -4,8 %
09 - Soutien 20 254 28 772 33 663 -99 % -98,5% +8 519 +42,1 % -14,5 %
Total 8 864 109 8 629 427 8 687 805 +3,9 % +3,4 % -234 682 -2,6 % -0,7 %
PLR 2013 93
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156
La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été reconduite. La valorisation des clés a été actualisée
au RAP 2013.
Les mêmes règles ont été appliquées pour :
- le déversement des dépenses en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique
et financière », qui est le programme « soutien » des ministères économiques et financiers,
- le déversement des dépenses en provenance du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat »,
- le déversement vers le programme 305 « « Stratégie économique et fiscale », au titre du fonctionnement de la
direction de la législation fiscale.
La hausse apparente des déversements internes vers l’action n° 01 résulte notamment de l’effet de l’intégration pour
la première fois en 2013 des directions du contrôle fiscal dans l’enquête activité de la DGFiP, ce qui a conduit, grâce à
une meilleure connaissance de la répartition de leur activité, à redéployer leurs effectifs vers les autres actions
fiscales.
Les dépenses de l’action de soutien interne représentent 24 % des dépenses directes du programme. Après ventilation
interne, elles ne représentent plus que 0 ,3 % des dépenses directes du programme.
Le programme 156 concentre en son sein la majorité des dépenses nécessaires à sa mise en œuvre, les
déversements externes représentant 3,3 % des dépenses du programme après ventilation, dans la continuité des
exercices précédents (moins de 4 % au RAP 2012).
Par ailleurs, dans le cadre de l’analyse des coûts, la DGFiP élabore l’indicateur « taux d’intervention sur l’impôt en
dépenses complètes».
Calculé depuis 2012, il correspond au rapport suivant :
- au numérateur : les dépenses complètes de gestion de la DGFiP, c’est-à-dire les dépenses de l’exercice se
rapportant aux missions fiscales (programme 156 hors déversement vers le programme 305 au titre de la DLF),
complétées du déversement des programmes 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » et 218 « Conduite et
pilotage des politiques économique et financière » ;
- au dénominateur : les recettes brutes (restitutions d’impôts non déduites) collectées au titre des impôts gérés par la
DGFiP.
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
01 - Fiscalité des grandes entreprises 117 217 +9 626 +3 089 129 932 +10,8 % 116 283 +13 649 +11,7 %
02 - Fiscalité des PME 1 781 895 +545 688 +66 851 2 394 434 +34,4 % 2 689 524 -295 090 -11 %
03 - Fiscalité des particuliers et fiscalité 2 289 667 +716 918 +92 065 3 098 651 +35,3 % 3 061 103 +37 548 +1,2 %
directe locale
05 - Gestion financière de l’État hors 771 902 +260 275 +36 927 1 069 105 +38,5 % 752 771 +316 334 +42 %
fiscalité
06 - Gestion des pensions 69 089 +11 423 +5 356 85 868 +24,3 % 90 689 -4 821 -5,3 %
07 - Gestion financière du secteur public 1 405 451 +483 633 +51 444 1 940 528 +38,1 % 1 856 061 +84 467 +4,6 %
local hors fiscalité
08 - Gestion des fonds déposés 68 459 +24 423 +3 527 96 409 +40,8 % 60 392 +36 017 +59,6 %
09 - Soutien 2 078 189 -2 051 987 -400 25 802 -98,8 % 109 427 -83 626 -76,4 %
Total 8 581 869 0 +258 859 8 840 728 +3 % 8 736 249 +104 478 +1,2 %
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -258 859
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, la ligne des dotations aux amortissements comprend la charge d’utilisation du parc immobilier pour 55 674 K€.
PLR 2013 95
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 156
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué
au calcul des coûts complets du programme.
Après ventilation interne, l’action de soutien interne ne représente plus que 0 ,3 % des coûts du programme.
Le programme concentre en son sein la majorité des coûts nécessaires à sa mise en œuvre, les déversements
externes représentant moins de 3 % des coûts complets du programme après ventilation, dans la continuité des
exercices précédents.
Dans le cadre de l’analyse des coûts, la DGFiP élabore l’indicateur « taux d’intervention sur l’impôt en coûts complets
», autrement appelé « coût complet de gestion des impôts rapporté aux recettes fiscales ».
Du fait de la disponibilité tardive des données permettant le calcul, le dernier résultat publiable est celui de l’année
2012 qui s’établit, en version définitive, à 1,15 %.
Les modalités de traitement du montant des recettes prises en compte au dénominateur ont dû être modifiées en
exécution 2012 ce qui induit l’apparente stabilité du résultat 2012 (1,15 % en RAP 2011), en dépit de la réduction du
coût complet de gestion de l’impôt. Afin de présenter une chronique à isométhode, les résultats 2010 et 2011 peuvent
être recalculés selon les mêmes modalités, ce que traduit le tableau ci-dessous.
PROGRAMME 221
STRATÉGIE DES FINANCES PUBLIQUES ET MODERNISATION DE L’ÉTAT
Laurent DE JEKHOWSKY
Secrétaire général
Responsable du programme n° 221 : Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Le programme 221 regroupe les dépenses des directions et services d’état-major du ministère de l’économie et des
finances et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique en charge du pilotage
des finances publiques, de la mise en œuvre des systèmes d’information nécessaires au pilotage budgétaire et
comptable et des ressources humaines. Les directions et services concernés sont les suivants :
- la direction du budget et les départements de contrôle budgétaire des services de contrôle budgétaire et comptable
ministériels placés auprès de chaque ministère ;
- la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) ;
- l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) ;
- le Conseil de normalisation des comptes publics (CNoCP) ;
- l’Opérateur national de paye (ONP) ;
- l’Observatoire des jeux (OdJ) ;
- l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL).
La stratégie poursuivie par le programme s’oriente autour de deux axes principaux : la maîtrise des finances publiques
et la modernisation des systèmes d’information et de pilotage des ressources budgétaires, comptables et humaines de
l’Etat. Par ailleurs, s’agissant de la régulation des jeux, l’ARJEL veille à l’équilibre entre l’attractivité de l’offre légale et
les objectifs de régulation (délivrance des agréments, sécurité et sincérité des opérations de jeux, lutte contre les sites
illégaux).
L’année 2013 a tout d’abord été marquée, en termes de structuration du programme, par le transfert de l’action 4
« Modernisation de l’Etat » et corollairement des crédits de la direction interministérielle pour la modernisation de
l’action publique (DIMAP), aux services du Premier ministre.
Au titre des réalisations des principales directions et services du programme, il faut tout d’abord citer, s’agissant de la
direction du budget, la première année de mise en œuvre de la loi organique (n° 2012-1403) du 17 décembre 2012
relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques qui modifie les modalités de pilotage des
finances publiques conformément aux principes du traité du 2 mars 2012 sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance (TSCG) au sein de l’Union économique et monétaire. Dans ce cadre, la direction du budget a activement
participé au dialogue avec le Haut conseil des finances publiques et introduit un article liminaire présentant les soldes
effectifs et structurels de l’ensemble des administrations publiques dans le projet de loi de finances pour 2014 et dans
le projet de loi de finances rectificative pour 2013.
L’année 2013 a également été la première année de mise en œuvre du décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif
à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP). La direction du budget a préparé, en lien avec la DGFiP, les
principaux textes d’application de ce décret qui ont été publiés en cours d’année.
Enfin, au plan européen, la direction du budget a activement participé à la négociation du cadre financier pluriannuel
(CFP) de l’Union européenne pour la période 2014-2020.
L’activité de l’AIFE, après la certification début 2013 du premier exercice comptable intégralement tenu dans Chorus,
s’est tournée principalement vers l’amélioration des services rendus aux utilisateurs. Cette stratégie s’est déclinée en
deux axes majeurs :
- l’amélioration continue de l’efficacité de la maintenance de Chorus, tant dans sa composante évolutive qu’en
matière de support et de maintenance corrective ;
PLR 2013 99
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 221
- la conduite de projets liés à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières avancées ou
nouvelles et à développer la dématérialisation des procédures financières.
Sur ce second point, en particulier, les nouveaux projets initiés dès 2012 se sont poursuivis, notamment en vue de la
généralisation de l’échange de factures dématérialisées (Chorus Factures) et de la gestion unifiée des déplacements
temporaires (Chorus DT). Par ailleurs, des travaux d’études ont été initiés en 2013 sur la comptabilité analytique, la
gestion du patrimoine immobilier, le portail Frais de justice et l’outil décisionnel pour les achats, et de premiers travaux
de conception ou de réalisation ont démarré en fin d‘année, permettant la préparation de la mise en œuvre de pilotes
en 2014.
Les orientations stratégiques de l'AIFE pour 2013-2015 ont été finalisées en novembre 2013. Dans ce cadre, l'agence
réalise, depuis l’automne 2013, une mission stratégique d’accompagnement des opérateurs de l’Etat pour la mise en
œuvre du décret précité du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique.
Concernant l’Opérateur national de paye, la solution SI-Paye, livrée en décembre 2012, a fait l’objet de travaux de
recette durant l’ensemble de l’année 2013. Les opérations relatives au déploiement du premier pilote ont été lancées,
puis stoppées en juillet 2013 pour tenir compte des difficultés rencontrées lors de la phase de reprise des données.
La réalisation des versions 1 et 2 de l’Offre SIRH est terminée. Les travaux de recette de la version 1 se sont achevés
en décembre 2013. Les travaux de recette de la version 2 débuteront en janvier 2014.
Par ailleurs, compte tenu des retards cumulés dans le raccordement des ministères au nouveau moteur de paye et des
difficultés rencontrées dans le déploiement du premier pilote, l’année 2013 a été consacrée à une mise à plat du
programme ONP avec notamment, au second semestre, une mission de refondation confiée à la direction
interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC). Ces travaux, qui ont mobilisé l’ensemble
des acteurs opérationnels du programme, se sont achevés en décembre 2013 et ont permis de préparer les décisions
de reconfiguration du projet prises en mars 2014.
Outre ses missions traditionnelles, l’ARJEL s’est vue confier une mission supplémentaire en 2013, par lettre conjointe
de la Ministre de la jeunesse, des sports, de l’éducation populaire et de la vie associative et du Ministre chargé du
budget en date du 26 août 2013, s’inscrivant dans la perspective du projet de Convention internationale du Conseil de
l’Europe de promotion de l’intégrité sportive et de lutte contre la manipulation des compétitions sportives. Cette
nouvelle mission consiste à préfigurer la mise en place, en lien notamment avec les pays européens, «d’une
plateforme nationale de collecte et de centralisation des informations sur les paris pris sur les manifestations sportives
se déroulant sur le territoire national, aux fins d’émettre des alertes et de les interpréter».
100 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
OBJECTIF 4 Améliorer la qualité de service aux administrations dans le domaine des systèmes
d’information financière de l’Etat
INDICATEUR 4.1 Indice de satisfaction des bénéficiaires des prestations de l’AIFE
Cet indicateur n’a pas été suivi par le programme 221 en 2013 suite au transfert, à l’occasion du PLF 2013, de l’action
n°04 « Modernisation de l’Etat » aux services du Premier ministre.
OBJECTIF n° 2 : Fournir aux administrations un appui efficace dans la mise en oeuvre de la modernisation
de l’Etat
INDICATEUR 2.1 : Pourcentage des personnels d’encadrement de l’Etat estimant que la DGME apporte un
appui efficace à la modernisation de l’Etat à travers ses actions
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Cet indicateur n’a pas été suivi par le programme 221 en 2013 suite au transfert, à l’occasion du PLF 2013, de l’action
n°04 « Modernisation de l’Etat » aux services du Premier ministre.
102 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
INDICATEUR 3.1 : Qualité des objectifs, des indicateurs et de la JPE des programmes du budget de l’Etat
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Direction du budget (Farandole pour les sous-indicateurs 1 et 2, enquête annuelle de satisfaction pour le sous-indicateur 3)
Mode de calcul :
Le sous-indicateur 1 « taux d’indicateurs ayant une cible au minimum la dernière année du budget pluriannuel » est égal au nombre d’indicateurs ayant
pour année cible au minimum la dernière année du budget pluriannuel en cours divisé par le nombre total d’indicateurs multiplié par 100. Est donc
indiquée, pour l’année, la part des indicateurs des PAP ayant une année cible au minimum égale à la dernière année du budget pluriannuel en cours.
Le sous-indicateur 2 « taux de documentation des indicateurs » représente la proportion des indicateurs considérés comme documentés, c’est-à-dire
contenant une prévision pour N+1, une année cible et une valeur cible.
Pour le sous-indicateur 3 « taux de satisfaction du Parlement », la mesure est faite sur la satisfaction de l’ensemble des PAP et des RAP, et sur la
perception de l’évolution de la qualité des documents budgétaires. Ce sous-indicateur synthétique permet ainsi d’évaluer la satisfaction des utilisateurs
principaux, que sont notamment les administrateurs, les rapporteurs spéciaux et les rapporteurs pour avis des commissions des finances de
l’Assemblée nationale et du Sénat, sur les documents budgétaires (PAP et RAP). Depuis 2011, cette enquête menée par la direction du budget est
dématérialisée. Elle est réalisée grâce au logiciel Galileo.
Avec des résultats 2013 qui dépassent à la fois ceux de l’année 2012, les prévisions de l’année 2013 ainsi que les
cibles fixées pour 2015, l’objectif d’amélioration de la qualité du volet performance du budget de l’Etat est tenu.
Les résultats des deux premiers sous-indicateurs résultent directement des travaux menés en conférence de
performance par la direction du budget avec les ministères, destinés notamment à assurer la meilleure documentation
possible des indicateurs. Avec des taux respectifs pour les deux premiers sous-indicateurs de 98 % et 99 %, les
indicateurs du budget de l’Etat (plus de 2300 sous-indicateurs de mesure répartis sur près de 180 programmes)
peuvent aujourd’hui être considérés comme intégralement renseignés. Les efforts porteront désormais sur le maintien
de ce niveau de documentation.
L’enquête de satisfaction menée auprès des parlementaires et des administrateurs des assemblées n’est pas
restreinte aux seuls volets performance des PAP et des RAP mais porte sur l’intégralité de leur contenu
(programmation pluriannuelle du budget de l’Etat, performance, JPE, opérateurs et analyse des coûts). L’enquête est
effectuée sur la base d’un questionnaire identique chaque année depuis quatre ans, ce qui permet d’avoir une mesure
objective des efforts réalisés à chaque campagne pour améliorer la qualité des documents budgétaires. En 2013, le
taux de satisfaction a augmenté de trois points passant ainsi de 84 % en 2012 à 87 % en 2013. Les évolutions
introduites dans les PAP 2014 pour une meilleure information des parlementaires ont contribué à l’atteinte de ce
résultat :
- introduction dans le volet performance d’un paragraphe dédié à la justification des prévisions et de la cible
pour chaque indicateur,
- dans le volet JPE, amélioration de la présentation de l’échéancier de CP,
- pour les opérateurs, décompte des emplois en ETPT comme pour les emplois du budget de l’Etat,
- dans le volet analyse des coûts, introduction de nouveaux schémas de déversements et de tableaux retraçant
les déversements entre missions, identification des écarts entres crédits directs et crédits complets, structuration des
observations méthodologiques.
PLR 2013 103
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 221
La direction du budget continue de mener sa démarche de simplification et d’amélioration des documents budgétaires.
Pour cela, elle s’appuie notamment sur les avis rendus à la fois sur le fond et la forme des documents par les
parlementaires et les administrateurs des assemblées dans le cadre de l’enquête annuelle de satisfaction.
OBJECTIF n° 4 : Améliorer la qualité de service aux administrations dans le domaine des systèmes
d’information financière de l’Etat
Commentaires techniques
Source des données : AIFE
Mode de calcul : L’indicateur est élaboré à partir d’enquêtes de satisfaction semestrielles réalisées depuis 2006 auprès d’un panel d’utilisateurs
représentatifs des différents niveaux (maîtrise d’ouvrage, directions financières des ministères, utilisateurs de base).
L’indice de satisfaction annuel se situe à 87, pour un objectif fixé à 70 dans le PAP 2013.
L’année 2013 a été centrée sur l’amélioration des services rendus par le système d’information Chorus. Les résultats
traduisent la satisfaction des utilisateurs et de la gouvernance financière vis-à-vis des améliorations apportées, et
notamment la consolidation des niveaux de services de l’application. Les résultats reflètent également la satisfaction
au regard du démarrage de projets connexes à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières
avancées ou nouvelles.
La trajectoire constatée depuis 2011 fait apparaître une forte croissance de l’indice, au-dessus des valeurs prévues.
Elle traduit un niveau de maturité élevé de la communauté des utilisateurs de Chorus, dont la maîtrise de l’outil, 3 ans
après les derniers déploiements, est avérée et reconnue lors des récentes séances du Comité d’orientations
stratégiques du Système d’Information Financière de l’Etat.
Commentaires techniques
Source des données : ONP
Mode de calcul :
Le taux d’avancement du projet est déterminé par la réalisation des principales étapes nécessaires à son aboutissement. Les étapes du programme
ont été présentées au sein d’un échéancier et validées par les instances de gouvernance de l’ONP (Opérateur national de paye) le 13 décembre 2007.
Les comptes rendus des différents comités sont utilisés par le secrétariat général de l’ONP pour déterminer si une étape est terminée ou non, et si le
taux de réalisation correspondant à cette étape peut ou non être retenu dans le calcul de l’indicateur.
Les données peuvent être reconstituées à tout moment à partir de l’échéancier fixé le 13 décembre 2007 et la vérification des étapes déjà réalisées.
Il est attribué à chacune des étapes un pourcentage correspondant à sa part dans le total des durées des différentes étapes du projet.
Le taux d’avancement est constitué par le rapport de la somme de la durée des étapes réalisées sur la somme de l’ensemble des étapes (réalisées et
à réaliser).
L’indicateur retenu ne retrace pas la charge de travail de l’ONP ni celle prévue pour chaque étape (nombre d’ETPT affectés à sa réalisation), mais se
rapporte à la durée de chacune d’elle en fonction des échéances données à l’ONP par l’échéancier du 13 décembre 2007.
La durée prise en compte est celle durant laquelle l’ONP peut avoir une influence sur l’avancement de l’étape considérée. Ainsi les délais légaux liés
aux appels d’offre par exemple, n’ont pas été retenus dans l’évaluation de la durée.
% cumulé
Principales étapes de la réalisation du pilote du SI paye % 2013
cible
Validation de 50 % des règles du livre blanc de la paye 9,38% 9,38%
Réalisation du programme fonctionnel 9,38% 18,76%
Remise du dossier à la commission centrale des marchés publics de l’État
0,52% 19,28%
(CPME) et publication de l’appel d’offre public à la concurrence
Sélection des candidatures et envoi du DCE 2,08% 21,36%
Examen des premières propositions 2,08% 23,44%
Audition des propositions 10,42% 33,86%
Examen des offres finales 3,13% 36,99%
Notification du marché au titulaire retenu 0,52% 37,51%
Conception générale 6,25% 43,76%
Développement et paramétrage 31,24% 75,00%
Pilote / Reprise des données 0% 81,25%
VABF / Paye en blanc 0% 87,50%
VABF / Paye en double 0% 100,00%
Réalisation du projet pilote 75%
La prévision de réalisation de 87,5% qui avait été affiché lors de l’élaboration du PAP 2013 traduisait l’objectif d’un
démarrage de la reprise des données et de la paye en blanc pour le pilote fonctionnel du SI-Paye. Le taux observé de
75% s’explique par les difficultés rencontrées lors du déploiement du pilote : les phases de reprise des données et a
fortiori de paye à blanc et en double n’ont pas pu être conduites à leur terme.
INDICATEUR 6.1 : Respect des délais et des coûts des grands projets d’investissement
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Opérateur National de Paye
Mode de calcul : Par convention, la notion de « projet » est définie comme un ensemble d’actions conduisant à une dépense non récurrente, destinées
à la réalisation d’un équipement matériel ou d’un service immatériel, qui s’échelonnent sur deux exercices au moins et exécutées sous maîtrise
d’ouvrage publique ; un projet bien mené nécessite en principe un mode de suivi dédié pour s’assurer du respect des objectifs fixés en matière de
résultat, de coût et de délai. Il peut s’agir de projets informatiques (exemple : mise en place d’une application nouvelle) ou d’autres types de projets,
immobiliers notamment (exemple : déménagement d’un bâtiment). Dans tous les cas, le projet est constitué d’une phase de conception (ou son
équivalent) suivie d’une phase de réalisation (ou son équivalent), la date de début de la première phase étant formalisée (la date de lancement du
projet) et la fin de la dernière phase étant formalisée (la date de fin du projet).
1. Définition des coûts et délais dits « initiaux »
Par convention, le coût initial est le coût total prévisionnel achevé déterminé au lancement du projet, c'est-à-dire le cumul des dépenses
prévisionnelles (consommations de CP) directement liées aux projets. Le délai initial est la date prévue, au moment du lancement du projet, pour la fin
du projet, c'est-à-dire la date du dernier état de service fait du dernier marché dédié au projet.
2. Périmètre des coûts pris en compte
Les coûts pris en compte concernent le titre 5, le cas échéant le titre 3, ainsi que le titre 2 pendant toute la durée du projet. Les études effectuées
préalablement au lancement du projet sont réputées avoir permis d’affiner le délai et le périmètre des coûts à prendre en compte et donc permettre au
maître d’ouvrage d’engager le projet sur des bases clarifiées. Les dépenses engagées après la fin du projet sont à exclure du périmètre des coûts.
S’agissant des projets de l’ONP, la solution SI-Paye a fait l’objet de travaux de recette durant l’ensemble de l’année
2013. Les opérations relatives au déploiement du premier pilote ont été lancées puis stoppées en juillet 2013 pour tenir
compte des difficultés rencontrées lors de la phase de reprise des données. Par ailleurs, le périmètre a été revu et
réduit en raison de l’abandon de deux projets en cours d’année.
La réalisation des versions 1 et 2 de l’Offre SIRH est terminée. Les travaux de recette de la version 1 se sont achevés
en décembre 2013. Les travaux de recette de la version 2 débuteront en janvier 2014.
S’agissant de l’outil de gestion des référentiels (OGR), le marché initial pour sa réalisation a été résilié après constat
de difficultés et de retards significatifs.
Il n'a pas été décidé de donner suite au marché « système d’information décisionnel » (SID) compte tenu des
contraintes budgétaires et des incertitudes de mise en œuvre du programme "opérateur national de paie".
INDICATEUR 7.1 : Délai de délivrance des agréments et de saisine de la Commission des sanctions
(du point de vue du citoyen)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Délai d’instruction des demandes Mois 3,6 1,7 3,5 SO 1,6 <4
d’agrément, de modification assimilée à
une nouvelle demande d’agrément ou de
renouvellement
Durée des procédures lancées à l’encontre Mois <1 2,3 2 SO 1,25 1,5
des opérateurs agréés conduisant à la
saisine de la Commission des sanctions
Commentaires techniques
Source des données : ARJEL
Mode de calcul :
- Sous-indicateur 1 : L’article 8 du décret n°2010-482 du 12 mai 2010 fixant les conditions de délivrance des agréments d’opérateur de jeux en ligne
arrête le délai maximal au terme duquel l’ARJEL doit rendre sa décision d’agrément ou de refus d’agrément à 4 mois à compter du dépôt de la
demande ou de tout élément communiqué au cours de l’instruction qui fait courir un nouveau délai de 4 mois.
L’indicateur est annuel et constitue une moyenne. Le délai d’instruction court à compter de la date de réception de la demande si le dossier est complet
(délai de complétude et non de délivrance), mais il peut être suspendu si le dossier est incomplet ou même interrompu si le demandeur modifie un
élément substantiel de sa demande. Les périodes de suspension ou d’interruption ne sont pas prises en compte. L’instruction reprend dès lors que le
dossier est complet. Le délai prend fin à la date de la décision explicite rendue par le Collège de l’ARJEL. Sont prises en compte, au titre de l’année n,
l’ensemble des procédures d’instruction pour lesquelles la décision du collège a été rendue au cours de l’année n, y compris si les saisines ont eu lieu
au cours de l’année n-1.
106 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
- Sous-indicateur 2 : Il permet d’évaluer la capacité de l’ARJEL à instruire et à diligenter au plus vite les procédures de sanctions contre des opérateurs
agréés ne respectant pas leurs obligations. Le nombre d’affaires est calculé en fonction de la date de saisine de la commission des sanctions. Le point
de départ du délai est constitué par la date d’envoi de la mise en demeure préparée par la Direction juridique, constatant le (ou les) manquement(s) de
l’opérateur agréé au respect des obligations légales et réglementaires imposées par la loi du 12 mai 2010 et ses textes d’application. Le délai
décompté ne tient pas compte du délai fixé par le Collège à l’opérateur agréé pour se mettre en conformité, ce délai ne dépendant pas des services de
l’ARJEL chargés d’initier et de suivre les procédures jusqu’à la saisine de la Commission des sanctions. Lorsque plusieurs mises en demeure sont à
l’origine de la même saisine de la commission des sanctions, c’est la date de la mise en demeure la plus récente qui est prise en compte. La fin du
délai est fixée par la date de la décision du collège portant saisine de la commission des sanctions.
INDICATEUR 7.2 : Délai de traitement des demandes d’avis portant sur les contrats de commercialisation
du droit d’organiser des paris sur une compétition ou manifestation sportive
(du point de vue du citoyen)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : ARJEL
Mode de calcul :
L'ARJEL doit rendre un avis préalable à la signature des contrats devant être conclus entre les opérateurs agréés et les organisateurs de compétitions
ou manifestations sportives, lorsque des paris sont organisés sur leurs événements. Le législateur a fixé le délai pour rendre un tel avis à 15 jours
(article 63 de la loi du 12 mai 2010) à compter de la saisine de l’ARJEL. L’Autorité doit s’assurer du respect par le contrat des objectifs de la loi,
notamment la mise en place d’une procédure de commercialisation conforme aux dispositions réglementaires, de l’existence de dispositifs anti-fraude,
ainsi que préparer la tenue de la réunion du Collège afin que l'avis puisse être rendu. Le délai de traitement résulte du rapport entre le nombre de
demandes d’avis et le nombre de jours calendaires.
L’indicateur est annuel et porte sur le délai de traitement moyen, en jours, de ces demandes d'avis. Le point de départ du délai est la date de saisine
de l'ARJEL pour avis. Le traitement est considéré comme réalisé à la date à laquelle le Collège de l'ARJEL rend son avis.
Sont incluses dans le calcul pour l’année n les procédures pour avis dès lors que la saisine a été réalisée avant le 1er janvier de l’année n+1, quand
bien même les avis auraient été rendus l’année n+1.
Indicateur 7.1
S’agissant du premier sous-indicateur, un seul agrément a été délivré par l’ARJEL en 2013, tandis que 4 agréments
ont été abrogés. Le nombre d’opérateurs agréés était de 18 en 2013, disposant de 30 agréments au total, répartis dans
les secteurs des paris sportifs (9 agréments), des paris hippiques (8 agréments) et du poker (13 agréments).
Considérant le champ du deuxième sous-indicateur, les contrôles sur des opérateurs agréés ont été lancés à compter
du second semestre 2010. En 2011, un seul dossier a fait l’objet d’une saisine de la Commission des sanctions, trois
dossiers lui ont été transmis en 2012 et deux en 2013. La durée moyenne des procédures est désormais stabilisée
(1,25 mois en 2013).
NB : l’indicateur n’a pas été repris dans le PAP 2014.
Indicateur 7.2
En 2013, l’ARJEL a été saisie de 15 demandes d’avis portant sur les contrats de commercialisation du droit d’organiser
des paris sur une compétition ou manifestation sportives, qui ont été traitées dans un délai moyen de 12 jours. Ce
délai, stabilisé par rapports aux précédents exercices, demeure inférieur au délai de 15 jours fixé par le législateur.
NB : l’indicateur n’a pas été repris dans le PAP 2014.
PLR 2013 107
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 221
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
02 Politique des finances publiques et 34 863 049 2 074 025 36 937 074 36 937 074
analyse de la performance des 33 416 126 1 197 022 0 34 613 148
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 0 0 0 0 0 0
05 Information financière de l’Etat 14 706 062 42 411 049 27 697 041 84 814 152 84 814 152
14 305 964 42 854 340 18 714 449 75 874 753
06 Systèmes d’information et 16 392 819 840 358 45 483 731 62 716 908 62 716 908
production de la paye 15 321 482 23 503 727 8 474 340 47 299 549
07 Politique de la fonction publique et 12 767 002 150 191 12 917 193 12 917 193
modernisation de la gestion des 12 736 243 131 889 12 868 132
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 125 330 3 646 963 9 772 293 9 772 293
6 199 235 1 534 593 16 703 10 000 7 760 531
Total des AE prévues en LFI 84 854 262 49 122 586 73 180 772 0 207 157 620 207 157 620
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -710 015 -8 626 562 -9 336 577
Total des AE ouvertes 84 144 247 113 676 796 197 821 043
Total des AE consommées 81 979 050 69 221 571 27 205 492 10 000 178 416 113
02 Politique des finances publiques et 34 863 049 2 074 025 36 937 074 36 937 074
analyse de la performance des 33 416 126 1 334 357 119 600 34 870 083
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 0 0 0 0 0 0
05 Information financière de l’Etat 14 706 062 45 411 049 20 986 690 81 103 801 81 103 801
14 305 964 53 384 822 21 488 085 89 178 871
06 Systèmes d’information et 16 392 819 739 966 50 823 886 67 956 671 67 956 671
production de la paye 15 321 482 20 977 314 19 622 533 55 921 329
07 Politique de la fonction publique et 12 767 002 150 191 12 917 193 12 917 193
modernisation de la gestion des 12 736 243 127 011 12 863 254
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 125 330 4 346 963 10 472 293 10 472 293
6 199 235 2 331 189 11 960 10 000 8 552 384
Total des CP prévus en LFI 84 854 262 52 722 194 71 810 576 0 209 387 032 209 387 032
Ouvertures par voie de FDC et ADP
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) -710 015 +16 963 844 +16 253 829
Total des CP ouverts 84 144 247 141 496 614 225 640 861
Total des CP consommés 81 979 050 78 154 693 41 242 178 10 000 201 385 921
108 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
02 Politique des finances publiques et 35 327 007 1 984 580 37 311 587 37 311 587
analyse de la performance des 32 903 334 1 572 066 233 038 34 708 438
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 11 283 096 33 570 668 5 980 766 150 000 50 984 530 50 984 530
11 013 604 30 429 389 1 963 056 25 000 43 431 049
05 Information financière de l’Etat 16 218 214 532 639 63 086 392 79 837 245 79 837 245
14 492 674 50 213 376 34 057 272 98 763 322
06 Systèmes d’information et 14 609 511 843 720 36 317 492 51 770 723 51 770 723
production de la paye 13 103 363 29 672 869 18 194 266 60 970 498
07 Politique de la fonction publique et 12 748 808 162 229 12 911 037 12 911 037
modernisation de la gestion des 12 238 950 118 396 12 357 346
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 715 293 4 142 020 10 857 313 10 857 313
5 613 771 1 751 005 181 773 -10 525 7 536 024
Total des AE prévues en LFI 96 901 929 41 235 856 105 384 650 150 000 243 672 435 243 672 435
Total des AE consommées 89 365 696 113 757 101 54 629 405 14 475 257 766 677
02 Politique des finances publiques et 35 327 007 2 234 580 37 561 587 37 561 587
analyse de la performance des 32 903 334 1 872 450 113 438 34 889 222
politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 11 283 096 34 070 668 5 980 766 150 000 51 484 530 51 484 530
11 013 604 28 208 339 3 566 673 95 000 42 883 616
05 Information financière de l’Etat 16 218 214 807 639 85 571 058 102 596 911 102 596 911
14 492 674 61 727 326 24 602 187 100 822 187
06 Systèmes d’information et 14 609 511 843 720 47 301 583 62 754 814 62 754 814
production de la paye 13 103 363 28 464 488 44 575 728 86 143 579
07 Politique de la fonction publique et 12 748 808 162 229 12 911 037 12 911 037
modernisation de la gestion des 12 238 950 137 291 12 376 241
ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 6 715 293 4 700 640 11 415 933 11 415 933
5 613 771 2 664 874 181 773 0 8 460 418
Total des CP prévus en LFI 96 901 929 42 819 476 138 853 407 150 000 278 724 812 278 724 812
Total des CP consommés 89 365 696 123 074 768 73 039 799 95 000 285 575 263
PLR 2013 109
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 221
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques 36 006 190
04 Modernisation de l’Etat 126 442
05 Information financière de l’Etat 86 558 294
06 Systèmes d’information et production de la paye 38 772 799
07 Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des ressources 12 801 893
humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 8 809 569
Total 183 075 187
110 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 89 365 696 84 854 262 81 979 050 89 365 696 84 854 262 81 979 050
Rémunérations d’activité 62 971 972 58 672 369 57 078 453 62 971 972 58 672 369 57 078 453
Cotisations et contributions sociales 25 541 426 25 120 212 24 031 058 25 541 426 25 120 212 24 031 058
Prestations sociales et allocations diverses 852 298 1 061 681 869 539 852 298 1 061 681 869 539
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 113 757 101 49 122 586 69 221 571 123 074 768 52 722 194 78 154 693
Dépenses de fonctionnement autres que celles 113 407 101 49 122 586 69 221 571 122 954 768 52 722 194 78 154 693
de personnel
Subventions pour charges de service public 350 000 120 000
Titre 5. Dépenses d’investissement 54 629 405 73 180 772 27 205 492 73 039 799 71 810 576 41 242 178
Dépenses pour immobilisations corporelles de -10 109 109 991 110 422 105 248
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 54 639 514 73 180 772 27 095 501 72 929 377 71 810 576 41 136 930
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 14 475 0 10 000 95 000 0 10 000
Transferts aux ménages -10 525 0
Transferts aux autres collectivités 25 000 0 10 000 95 000 0 10 000
Total hors FDC et ADP 207 157 620 209 387 032
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -710 015 -710 015
Ouvertures et annulations : autres titres (*) -8 626 562 +16 963 844
Total (*) 257 766 677 197 821 043 178 416 113 285 575 263 225 640 861 201 385 921
DÉCRETS D’ANNULATION
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 1 373 438 26 963 844 710 015 10 000 000 710 015 10 000 000
112 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
02 Politique des finances publiques 34 863 049 2 074 025 36 937 074 34 863 049 2 074 025 36 937 074
et analyse de la performance 33 416 126 1 197 022 34 613 148 33 416 126 1 453 957 34 870 083
des politiques publiques
04 Modernisation de l’Etat 0 0 0 0 0 0
05 Information financière de l’Etat 14 706 062 70 108 090 84 814 152 14 706 062 66 397 739 81 103 801
14 305 964 61 568 789 75 874 753 14 305 964 74 872 907 89 178 871
06 Systèmes d’information et 16 392 819 46 324 089 62 716 908 16 392 819 51 563 852 67 956 671
production de la paye 15 321 482 31 978 067 47 299 549 15 321 482 40 599 847 55 921 329
07 Politique de la fonction publique 12 767 002 150 191 12 917 193 12 767 002 150 191 12 917 193
et modernisation de la gestion 12 736 243 131 889 12 868 132 12 736 243 127 011 12 863 254
des ressources humaines
08 Régulation des jeux (libellé 6 125 330 3 646 963 9 772 293 6 125 330 4 346 963 10 472 293
modifié) 6 199 235 1 561 296 7 760 531 6 199 235 2 353 149 8 552 384
Total des crédits prévus en LFI 84 854 262 122 303 358 207 157 620 84 854 262 124 532 770 209 387 032
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -710 015 -8 626 562 -9 336 577 -710 015 +16 963 844 +16 253 829
Total des crédits ouverts 84 144 247 113 676 796 197 821 043 84 144 247 141 496 614 225 640 861
Total des crédits consommés 81 979 050 96 437 063 178 416 113 81 979 050 119 406 871 201 385 921
Crédits ouverts - crédits consommés +2 165 197 +17 239 733 +19 404 930 +2 165 197 +22 089 743 +24 254 940
Les dépenses de personnel présentées ci-dessus sont erronées en raison d’arrondis et d’imputations incorrectes à l’action
de certains personnels.
Les crédits de titre 2 réellement consommés par action se décomposent comme suit :
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques 33.404.403
04 Modernisation de l’Etat 0
Le projet de loi de finances pour 2013 du programme 221 a été minoré d’un montant de 48 513 456 € en AE et en CP
lors du débat parlementaire suite à l’adoption de l’amendement II-14 présenté en seconde lecture du PLF par le
Gouvernement.
PLR 2013 113
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
MODIFICATIONS DE MAQUETTE
L’action 4 « Modernisation de l’Etat » a été supprimée en LFI 2013 suite au transfert des moyens de la direction
générale de la modernisation de l’Etat au programme 129 rattaché aux services du Premier ministre.
Les crédits votés en loi de finances initiales ont évolué au cours de la gestion 2013 de la façon suivante :
- Report de crédits de 1 373 438 € en AE et 26 963 844 € en CP par arrêté du 28 mars 2013 ;
- Annulation de 300 000 € en titre 2 au titre du décret n° 2013-1252 du 23 décembre 2013 portant annulation de
crédits ;
- Annulation de 410 015 € en titre 2 et 10 M€ en hors titre 2 par la loi de finances rectificatives n°2013-1279 du
29 décembre 2013.
Les taux transversaux de réserve de précaution prévus dans le PLF ont été appliqués au programme 221. Ainsi, la
réserve initiale était en titre 2 de 424 272 € en AE=CP, soit 0,5 % de la LFI 2013.
S’agissant des crédits de hors titre 2, la réserve en AE était de 7,34 M€ et en CP de 7,47 M€ ; représentant 6 % de la
LFI.
Par ailleurs, il a été procédé à une mise en réserve complémentaire au niveau du programme pour un montant de
7,95 M€ en AE=CP sur les crédits hors titre 2.
De même, 0,1 M€ supplémentaires ont été gelés en AE=CP sur les crédits hors titre 2 pour le fonds d’insertion des
personnes handicapées dans la fonction publique puis dégelés en fin de gestion.
S’agissant de la fongibilité asymétrique, celle-ci n’a pas été mise en œuvre par le programme 221.
114 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Précisions méthodologiques
En LFI 2013, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 1013 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion,
la consommation moyenne annuelle s’établit à 913 ETPT, dont 20,2 % de catégorie A+, 61,2 % de catégorie A, 11,6 % de catégorie B et 7 % de
catégorie C.
Le taux de consommation se situe donc à 90,1 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 (après transferts en gestion) de 100 ETPT s’explique
notamment par l’effet cumulé de moindres consommations en 2011, 2012 et 2013 par rapport aux prévisions ayant permis l’élaboration des PAP.
Le schéma d’emploi exécuté en 2012 a conduit à une extension en année pleine positive (16 ETPT).
Le transfert acté en LFI des 117 emplois de la DGME au profit du programme 129 a été réalisé.
Les corrections techniques correspondent à des ré-imputations entre catégories
L’écart de 2,96 M€ entre le montant de la colonne « dépenses » et la dépense totale de T2 correspond à des remboursements de mises à disposition.
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
Catégorie A+ 30 1 7,1 40 11 0 7 10 7
Catégorie A 86 5 8,1 79 14 0 6,1 -7 -10
Catégorie B 17 2 6,8 13 0 0 9 -4 -5
Catégorie C 26 1 9,8 19 0 0 7 -7 -9
Total 159 9 151 25 0 -8 -17
Départs en retraite 1 5 2 1 9
Autres départs définitifs 19 58 11 21 109
Départs temporaires 10 23 4 4 41
Total des sorties 30 86 17 26 159
dont contractuels
10 34 3 18 64
par rapport au total des sorties)
Toutes catégories confondues, 159 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 9 au titre des départs en
retraite, soit 77 ETPT.
Les dates moyennes de sorties sont estimées au mois de juillet pour les agents de catégorie A+ et B, au mois d’août
pour les agents de catégorie A, et au mois de septembre pour les agents de catégorie C.
Les écarts par rapport aux prévisions du PAP 2013 s’expliquent notamment par le décalage des sorties dans l’année.
A champ constant (hors flux relatifs à l’action 4), le nombre de départs constatés est supérieur à celui prévu en PAP
2013 (147). Cela s’explique par un flux de départs à l’Arjel, à l’ONP et à la DGAFP supérieurs aux estimations.
Le PAP 2013 prévoyait pour mémoire 169 entrées (135 à champ constant). In fine, les mouvements réellement
intervenus en 2013 s’élèvent, hors transferts, à 151 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 80 ETPT.
recrutements 17 44 6 13 80
autres entrées 15 34 6 2 57
entrées temporaires 8 1 1 4 14
Total des entrées 40 79 13 19 151
dont contractuels
(par rapport au total des 14 28 1 17 60
entrées)
Les dates moyennes d’entrées sont estimées au mois de juillet pour les agents de catégorie A+ et C, au mois de juin
pour les agents de catégorie A et au mois de septembre pour les agents de catégorie B.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -8 ETP en 2013, hors impact en gestion des conditions de réalisation
effectives des transferts. L’impact des schémas d’emplois sur 2013 s’établit à 19 ETPT. Il traduit l’extension en année
pleine des suppressions d’emplois intervenues en 2012 (16 ETPT) ainsi que la mise en œuvre du schéma d’emploi de
2013 (3 ETPT).
116 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
La rubrique « Autres » reprend les effectifs des deux services à compétence nationale (ONP et AIFE) et de l’autorité
administrative indépendante du programme (Arjel) :
02 Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques 395 355
publiques
05 Information financière de l’Etat 194 157
06 Systèmes d’information et production de la paye 206 192
07 Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des ressources 154 149
humaines
08 Régulation des jeux (libellé modifié) 64 60
Total 1 013 913
Transferts de gestion
La consommation des emplois du programme pour 2013, soit 913 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- L’action n° 02 (« Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques »)
comporte 355 ETPT qui correspondent à 38,9 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- L’action n° 05 («Information financière de l’Etat ») comporte 157 ETPT qui correspondent à 17,2 % de l’ensemble
des ETPT du programme. Elle porte les emplois de l’AIFE et du Conseil de Normalisation des Comptes Publics.
- L’action n° 06 («Systèmes d’information et production de la paye») comporte 192 ETPT qui correspondent à 21 %
de l’ensemble des ETPT du programme.
- L’action n° 07 (« Politique de la fonction publique et modernisation de la gestion des ressources humaines »)
comporte 149 ETPT qui correspondent à 16,3 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- L’action n° 02 (« Régulation des jeux ») comporte 60 ETPT qui correspondent à 6,6 % de l’ensemble des ETPT du
programme. Elle porte les emplois de l’ARJEL et de l’Observatoire des Jeux.
ÉLÉMENTS SALARIAUX
La ligne « Rebasage de dépenses atypiques – hors GIPA » comprend principalement des rappels sur exercices
antérieurs (0,4 M€), des rachats de jours CET (0,2 M€). La ligne « Autres variations des dépenses de personnel »
comprend pour l’essentiel des remboursements de mise à disposition de personnel (0,5 M€), ainsi que des prestations
sociales (0,1 M€).
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
A l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents sont de 97.020 € pour un agent de catégorie A+, 69.423 € pour
un agent de catégorie A, 45.535 € pour un agent de catégorie B, et 33.806€ pour un agent de catégorie C. Ces coûts
s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations comprises, mais hors contribution employeur au
compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales
L’écart constaté sur le coût d’entrée en catégories A+ et A par rapport aux prévisions provient de recrutements sur des
profils plus qualifiés qu’auparavant compte tenu de l’évolution des projets menés par les directions.
Pour le reste, les écarts s’expliquent pour partie par les effectifs limités considérés.
MESURES GÉNÉRALES
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a été
versée à 18 agents du ministère pour un coût de 27 333 €.
Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2013 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2013
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -0,98 M€ représente l’économie naturelle due à l’écart des
rémunérations entre les agents sortants et entrants. Depuis la LFI 2013 l’économie est réalisée sur l’ensemble des
sortants.
Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées et de sorties du programme figure dans la valorisation du schéma
d’emplois.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 1,13 M€ en 2013 et correspond à un taux
de 1,76 %.
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 12 976 079 14 356 970 12 880 906
Civils (y.c. ATI) 12 603 289 14 120 105 12 546 887
Militaires 372 790 236 865 334 019
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre
2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 0,4 M€ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,4 %) et au Fonds national d’aide au logement (FNAL) a été de 2,4 M€.
PRESTATIONS SOCIALES
Les allocations pour perte d’emploi et les remboursements domicile-travail ont été moins nombreuses que prévues en
LFI.
L’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours…..) est portée par le secrétariat général ; les
principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la RAP du programme 218 « conduite et pilotage
des politiques économique et financière ».
PLR 2013 119
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
PROJET CHORUS
Chorus est le système d’information financière, budgétaire et comptable de l’État, support destiné à l’application de
l’ensemble des dispositions de la LOLF. Sa mise en œuvre a été réalisée progressivement dans tous les services de
l’État par vagues successives, avec un achèvement de son déploiement début 2012.
Consommations hors titre 2 2012 et avant 2013 2014 2015 Total achevé
(en millions d’euros) (réalisé) (réalisé) prévisionnel
* coûts directs du projet, notamment pris en considération dans l’élaboration du critère RENTABILITÉ-SPHÈRE ÉTATIQUE ci-dessous.
Les coûts présentés dans le tableau font référence à des marchés notifiés et à des marchés inscrits dans la
programmation budgétaire pluriannuelle de l’AIFE. La différence entre le montant des AE et des CP 2006-2015
s’explique par un solde à payer en 2016 sur des engagements 2015 et antérieurs.
Le coût budgétaire prévisionnel du SI Chorus de 2006 à 2015 est estimé à 923 M€ en autorisations d’engagement (AE)
et 903 M€ en crédits de paiement (CP). Il intègre les dépenses d’investissement, de maintenance, de personnel et de
fonctionnement de l’AIFE. Ce coût budgétaire contribue à la composante « coût » du retour sur investissement (RSI)
de l’étude MAREVA, évalué à 995 M€ en CP par l’intégration des éléments complémentaires suivants :
- les coûts de fonctionnement en titre 3 portés par le programme 218, au titre de la dotation globale de
fonctionnement, imputables au SI Chorus sur la période 2011-2015 (6 M€)
- les agents mis à disposition en titre 2 (10,9 M€)
- l’intégration des coûts connexes associés au SI Chorus (16,9 M€)
- les coûts d’investissement des ministères (58,2 M€)
Une analyse multicritère MAREVA a été réalisée en juillet 2007 sur le projet Chorus avec un axe Retour sur
Investissement (RSI) fondé sur le rapport de l’inspection des finances de novembre 2006. Sur le critère de la
rentabilité, le comité d’orientation stratégique avait alors retenu le scénario de déploiement de l’ensemble de la
réingénierie des processus budgétaires et comptables dans un contexte de réorganisation des services et de la
fonction financière de l’État imposé par les décisions de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP). Le
scénario retenu impliquait la maîtrise des coûts par une réduction du nombre d’utilisateurs et de sites, ainsi que la mise
en place d’une démarche interministérielle de réorganisation.
120 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Un groupe de travail, animé par l’AIFE et réunissant la direction du budget, la direction générale des finances
publiques, la direction générale de la modernisation de l’Etat et le secrétariat général des ministères économiques et
financiers, a mené entre juillet et décembre 2009 l’actualisation du RSI, en se concentrant sur les axes « Rentabilité »
et « Risques ». Les axes « Internalités » et « Externalités » du projet ont également été mis à jour.
PLR 2013 121
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
Le projet Chorus répondait à une obligation impérieuse de mettre en œuvre la LOLF avec une infrastructure technique
adaptée. Outre la dimension réglementaire et technique, la mise en place d’un système d’information intégré doit
conduire à une évolution sensible des organisations en administration centrale et dans les services déconcentrés. En
effet, les enjeux de la LOLF et la construction de Chorus nécessitent à tous les niveaux de la sphère étatique une
réorganisation de la fonction financière de l’État permettant d’améliorer l’efficience de l’action publique.
Le projet Chorus est ainsi porteur de gains de productivité liés à l’outil et à la refonte des organisations. Il doit aussi
permettre de réaliser des économies induites par la mise en œuvre de meilleures pratiques en matière de procédures
budgétaires et comptables.
Évaluation des externalités pour les entités privées (entreprises et établissements) : Maintien de la note B
Les principales externalités identifiées portent sur les gains qualitatifs externes (gain en image, réduction des délais de
paiement pour les fournisseurs, accès simplifié et économies liées à l’envoi de factures dématérialisées). Elles ne sont
pas encore mesurables de manière significative, après deux années seulement de fonctionnement en environnement
Chorus totalement déployé. Chorus semble cependant être d’ores et déjà à l’origine d’une diminution des délais de
paiement qui sont maintenant inférieurs aux délais moyens constatés au sein du secteur privé : l’Observatoire des
délais de paiement note que la fin de l’appropriation du logiciel Chorus conduit en 2012 à un repli de 35 % du délai
global de paiement de l’État ; celui-ci est désormais égal à 23 jours, contre 36 jours en 2011.
Du fait de la fin du déploiement de Chorus en 2012, par la mise en œuvre réussie des fonctions comptables, le risque
pesant sur le projet a été réévalué. La stabilisation des processus liés à l’externalisation de la maintenance achève par
ailleurs l’entrée en fonctionnement permanent. La note est donc passée de B à A.
Le scénario retenu initialement fixait le coût total de Chorus à 1 110,4 M€, la valeur actuelle nette (VAN) du projet à
866 M€ et le gain annuel récurrent était estimé à 465 M€.
122 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Au printemps 2014, le coût total du projet Chorus pour la sphère publique est estimé à 995 M€, la valeur actualisée
nette du projet à 728 M€ et le gain annuel récurrent à 427 M€. La diminution du coût global de Chorus s’explique par la
baisse des coûts récurrents qui vient plus que compenser la réévaluation des coûts d’investissement. La diminution de
la VAN et du gain récurrent annuel s’explique par des décalages de coûts et de gains liés à l’évolution de la trajectoire
de Chorus. La moitié des investissements ont été réalisés au 2ème semestre 2009 alors que dans le scénario 4 de
l’IGF, les investissements devaient être réalisés pour moitié au 1er semestre 2008.
L’évolution mesurée de la VAN par rapport à celle présentée au RAP 2012 s’explique par ailleurs par la légère baisse
du coût global (de 997 M€ à 995 M€ sur 10 ans)
La rentabilité a été évaluée sur 2006-2015, soit dix années correspondant à la durée habituelle d’évaluation des projets
dans le cadre d’études de RSI. Cette durée n’a pas été modifiée.
L’Opérateur National de Paye (ONP) est chargé par le décret du 16 mai 2007 l’ayant institué de :
- concevoir et de mettre en œuvre le système d'information relatif à la paye des agents de l'État ;
- concevoir et de mettre en œuvre le système d'information interministériel destiné à favoriser l'analyse et le pilotage
de la paye et des ressources humaines ;
- concevoir, développer, maintenir et diffuser les spécifications et les référentiels communs auxquels doivent se
conformer les systèmes d'information des ressources humaines de l'État, et veiller à la conformité à ces normes
des systèmes d'information des ressources humaines des ministères.
Les applications existantes en matière de paye sont difficiles à maintenir en l’état et à faire évoluer pour répondre aux
besoins de la LOLF et aux enjeux de la certification des comptes.
Le fonctionnement en cible de l’ONP induit une amélioration qualitative et une optimisation de la chaîne de paye
actuelle. En effet, la réorganisation permet :
- de clarifier les missions de chaque acteur de la chaîne de gestion des ressources humaines et de la paye en
l’inscrivant dans une refonte globale des processus ;
- d’éliminer les tâches redondantes ou automatisables ;
- d’optimiser la qualité des informations sur la masse salariale, les effectifs et plus globalement la GRH ;
- d’homogénéiser les pratiques de gestion RH, administrative et de paye ;
- d’améliorer le pilotage de la masse salariale et des effectifs.
Cependant, compte tenu des retards cumulés dans le raccordement des ministères au nouveau moteur de paye et des
difficultés rencontrées dans le déploiement du premier pilote, l’année 2013 a été consacrée à une mise à plat du programme
ONP.
Pour répondre à ces difficultés, une mission de refondation a été confiée par le Premier ministre au DISIC.
L’ensemble de ces travaux ont permis de préparer les décisions de reconfiguration du programme prises en mars 2014.
PLR 2013 123
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Les engagements restant à couvrir par des paiements au 31 décembre 2013 s’élèvent à 91,2 M€ et sont
principalement liés aux projets informatiques portés par le programme 221 :
- 55 M€ des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 se rapportent au programme Chorus ;
- 24,7 M€ des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 sont liés aux projets portés par l’ONP.
PLR 2013 125
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
ACTION n° 02 : Politique des finances publiques et analyse de la performance des politiques publiques
Autorisations d’engagement 34 863 049 2 074 025 36 937 074 33 416 126 1 197 022 34 613 148
Crédits de paiement 34 863 049 2 074 025 36 937 074 33 416 126 1 453 957 34 870 083
EFFECTIFS
Cette action supporte les emplois affectés à la direction du budget, y compris ceux affectés dans les services de
contrôle budgétaire et comptable ministériel implantés dans chaque ministère. L’exécution (355 ETPT) se situe à un
niveau inférieur au plafond d’emploi autorisé (PEA).
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 074 025 1 197 022 2 074 025 1 334 357
Les crédits de paiement consommés en 2013 ont servi essentiellement à couvrir les restes à payer 2012. Le rythme
des dépenses relatives aux marchés d’assistance à la modernisation de la gestion financière a évolué à un niveau
moins soutenu que prévu. Il convient également de noter que certaines dépenses informatiques (119 600 €) ont été
imputées sur le titre 5 et non sur le titre 3.
126 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
La direction a procédé à l’achat d’un progiciel d’infocentre utilisé sur les données des applications métiers du système
d’information de la direction permettant à l’ensemble de ses agents de disposer d’un outil d’informatique décisionnelle
concourant à l’amélioration de la qualité de leurs travaux.
Autorisations d’engagement 0 0 0
Crédits de paiement 0 0 0
Cette action a été transférée au programme 129 de la mission « Direction de l’action du gouvernement » en LFI 2013.
Elle est donc retracée dans le document budgétaire correspondant des services du Premier ministre.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement 14 706 062 70 108 090 84 814 152 14 305 964 61 568 789 75 874 753
Crédits de paiement 14 706 062 66 397 739 81 103 801 14 305 964 74 872 907 89 178 871
PLR 2013 127
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
Cette action supporte les crédits affectés au service à compétence nationale « Agence pour l’information financière de
l’État » (AIFE) et ceux affectés au Conseil national de normalisation des comptes publics.
S’agissant de l’AIFE, l’écart constaté entre la répartition des dépenses de fonctionnement et d’investissement issue
des données Chorus et le détail fourni dans les paragraphes ci-dessous s’explique par le fait que le périmètre retenu
dans la consommation restituée par l’outil prend en compte certaines opérations rattachées budgétairement au titre 5
indépendamment de leur imputation en comptabilité générale.
EFFECTIFS
Cette action supporte les crédits affectés au service à compétence nationale « Agence pour l’information financière de
l’État » (145 ETPT) et ceux affectés au Conseil national de normalisation des comptes publics (12 ETPT).
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 42 411 049 42 854 340 45 411 049 53 384 822
Le budget de fonctionnement interne de l’AIFE porte sur les activités support suivantes : formations techniques,
fonctionnement général, assistance et matériel informatique interne, communication, prestations support (Qualité ISO,
Assistance juridique).
Le tableau suivant présente les consommations budgétaires 2013 afférentes aux dépenses de fonctionnement courant
de l’AIFE :
Autorisations Crédits de
Sous-catégorie
d’engagement paiement
Moyens informatiques 349 744 888 485
Fonctionnement général 506 562 584 833
Total 856 306 1 473 318
Le budget de fonctionnement de Chorus porte sur les dépenses récurrentes liées au fonctionnement de Chorus que
sont :
Sous-catégorie Autorisations Crédits de
d’engagement paiement
Hébergement, réseaux et exploitation 4 488 746 4 485 705
Maintenance applicative Chorus (hors maintenance évolutive) 15 719 414 21 164 907
Maintenance de l’infrastructure matérielle et logicielle 15 485 497 16 288 158
Transverse (Sécurité, Formation continue…) -1 062 788 5 324 221
Total 34 630 869 47 262 991
128 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
NB : les prestations de formation continue à l’outil CHORUS font l’objet d’un rétablissement de crédits par les entités
bénéficiaires ayant passé une convention avec l’AIFE ; en 2013, le montant cumulé en AE était supérieur aux
engagements effectifs passés par l’AIFE, notamment du fait de remboursements liés à des prestations réalisées en
2012.
Le conseil de normalisation des comptes publics a consommé, en termes de dépenses de fonctionnement 0,02 M€ en
AE et 0,009 M € en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
GRANDS PROJETS
Depuis 2012, le projet Chorus a laissé sa place au Système d’Information Chorus évoluant avec les transformations au
sein des ministères et de la réglementation, qui génèrent de nouveaux projets ou la modification des anciens
notamment pour améliorer l’offre de service, la maîtrise des fonctionnalités existantes et la qualité des données
produites.
Ainsi, en 2013, l’ensemble de l’activité de l’agence s’est tourné vers l’amélioration des services rendus par Chorus.
Cette stratégie s’est déclinée en deux axes majeurs :
- l’amélioration continue de l’efficacité de la maintenance de Chorus, tant dans sa composante évolutive qu’en
matière de support et de maintenance corrective ;
- la conduite de projets connexes à Chorus visant à moderniser et/ou intégrer des fonctions financières avancées ou
nouvelles.
Dans ce contexte, s’inscrit en premier lieu la dématérialisation des factures des fournisseurs, dont le principe consiste
en la production par le fournisseur d’un fichier de données depuis son système de facturation, puis l’envoi électronique
de ce fichier vers Chorus qui génère automatiquement une demande de paiement. Une alternative est la saisie ou le
dépôt de l’image de la facture sur un portail. La nécessité d’unifier les chaînes de traitement des factures au sein des
services des ministères conduit à mener parallèlement une opération transitoire de numérisation des factures qui
arrivent encore sur support papier
La dématérialisation des mémoires de frais de justice a fait l’objet d’une avancée conséquente par la conception et la
réalisation d’un portail dédié aux échanges entre l’administration et les prestataires concernés. Ce portail sera mis en
production au cours de 2014.
Une interface entre Place (Plateforme des Achats de l’Etat) et Chorus permet de dématérialiser de bout en bout la
procédure de marché, du dépôt du dossier de consultation des entreprises à la notification du marché. Le déploiement
de cette interface présente des avantages avérés en terme de réduction des délais d'exécution, de qualité du service
rendu, de facilitation de l’accès aux documents, de maîtrise totale des risques de perte de pièces justificatives et de
réduction des coûts de diffusion, d’édition et de stockage.
La mise en place de l’Outil de Rédaction des Marchés de l’Etat (ORME), dont la maitrise d’ouvrage est assurée par le
Service des Achats de l’Etat (SAE), concernera à terme l’ensemble des entités publiques constituées par l'Etat
(ministères, organisation centrale et services déconcentrés) et les établissements publics autres que ceux qui ont un
caractère industriel et commercial.
Le but est d’accroître la performance des achats de l’État en proposant un outil commun aux entités d’achat qui n’en
disposent pas encore, conforme au code des marchés publics.
Enfin, le projet « Chorus – Déplacements temporaires », nouvelle brique à l’édifice Chorus, est venu enrichir l’offre de
service de l’AIFE dans le domaine de l’exécution de la dépense publique et optimiser les gains sur les achats de l’État
par la mise en œuvre de procédures totalement dématérialisées. Ce projet s’est inscrit dans une démarche
interministérielle pour l’acquisition progressive d’une solution commune devant faciliter l’uniformisation des pratiques
de gestion des déplacements temporaires (achat billetterie, location, remboursement des états de frais de missions).
Le tableau suivant synthétise les données budgétaires du projet Chorus (le réalisé 2006-2013 d’une part, les prévisions
d’autorisations d’engagements 2014-2016 et leur traduction en crédits de paiement 2014-2016 d’autre part) sur le
programme 221 :
Tous les coûts d’investissement / maintenance présentés dans le tableau font référence à des marchés notifiés et à
des marchés inscrits dans la programmation budgétaire pluriannuelle de l’AIFE. La différence entre le montant des AE
et des CP 2006-2015 s’explique par un solde à payer sur des engagements issus d’années antérieures.
130 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les affectations d’autorisations d’engagement depuis 2006 ont porté sur les grandes étapes de réalisation du
programme Chorus :
- l’acquisition des droits d’usage du PGI du marché Éditeur SAP en 2006 ;
- la construction, à partir de 2007, du système d’information sur la base d’un marché « Construction, Pilotes,
Maintenance » et des marchés associés ainsi que des prestations similaires dans un contexte d’extension du
périmètre fonctionnel du SI et la fourniture de solutions opérationnelles telles que « Chorus Formulaires » ;
- le déploiement de la dépense au sein du SI Chorus en 6 vagues, avec la mise en production depuis le début du
projet de cinq versions, au bénéfice de 23 000 utilisateurs déclarés du cœur Chorus et 23 700 utilisateurs dans
Chorus Formulaires ;
- le renouvellement de la maintenance et du support du PGI SAP à partir de 2010 ;
- le fonctionnement permanent du nouveau système d’information financière de l’État avec les premiers coûts
récurrents en 2011 et 2012 ;
- la bascule de la comptabilité dans Chorus ;
- la stabilisation des processus de fonctionnement permanent.
Comme évoqué dans la partie concernant les grands projets transversaux, le coût budgétaire prévisionnel actualisé du
SI Chorus est une composante du coût de retour sur investissement (RSI) de l’étude MAREVA.
Autorisations d’engagement 16 392 819 46 324 089 62 716 908 15 321 482 31 978 067 47 299 549
Crédits de paiement 16 392 819 51 563 852 67 956 671 15 321 482 40 599 847 55 921 329
EFFECTIFS
A+ 16 15
A 165 157
B 25 13
C 0 7
Cette action supporte 192 ETPT affectés au service à compétence nationale (SCN) Opérateur national de paye (ONP).
PLR 2013 131
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 840 358 23 503 727 739 966 20 977 314
La ventilation retenue par l’ONP dans les prévisions LFI permet de distinguer les dépenses relatives à la construction
des systèmes d’informations de celles relatives au fonctionnement courant de l’opérateur. Ceci correspond à une
ventilation classique dans l’identification des dépenses d’un grand programme informatique.
La ventilation de la réalisation effective est issue du système d’information Chorus. Elle distingue quant à elle les
dépenses selon une nomenclature exclusivement comptable. De fait, certaines prévisions de dépenses présentées en
LFI comme des dépenses d’investissement sont imputées une fois réalisées en dépenses de fonctionnement. Ceci
explique les écarts entre les prévisions LFI et la consommation effectivement réalisée.
Selon la ventilation des dépenses utilisées dans la LFI, la consommation de crédits réalisée en 2013 par l’ONP s’établit
pour le fonctionnement courant à 0,31 M€ en AE et 0,19 M€ en CP.
Ces dépenses regroupent principalement :
- les prestations d’assistance juridique pour 0,16 M€ en AE et 0,08 M€ en CP ;
- les prestations d’assistance à recrutement pour 0,01 M€ en AE et 0,02 M€ en CP ;
- diverses dépenses de fonctionnement pour un total de 0,12 M€ en AE et 0,09 M€ en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 45 483 731 8 474 340 50 823 886 19 622 533
Les dépenses d’investissement se sont élevées en 2013 à 31,67 M€ en AE et 40,41 M€ en CP selon la ventilation
retenue en LFI par l’ONP. Comme indiqué supra, certaines prévisions de dépenses présentées en LFI comme des
dépenses d’investissement sont imputées une fois réalisées en dépenses de fonctionnement
Elles se décomposent majoritairement de la façon suivante :
- la poursuite de la construction des systèmes d’information s’est traduit par la consommation de 11,11 M€ en AE et
22,39 M€ en CP ;
- 5,71 M€ en AE et 5,55 M€ en CP ont été consommés dans le cadre de l’acquisition des infrastructures
informatiques, et de l’hébergement des systèmes d’information ;
- les prestations relatives à l’assistance à maîtrise d’ouvrage stratégique ainsi qu’à l’accompagnement des ministères
ont entrainé la consommation de 11,93 M€ en AE et 10,26 M€ en CP ;
- 2,66 M€ en AE et 1,76 M€ en CP ont été consommés dans le cadre de prestations d’expertise SIRH liées à la
refondation du programme ;
- 0,19 M€ en AE et 0,14 M€ en CP ont été consommés pour la formation ;
- les dépenses réalisées dans le cadre de l’outil de pilotage opérationnel s’élèvent à 0,03 M€ en AE et 0,23 M€ en
CP.
L’écart entre la consommation et la prévision s’explique par les retards dans les raccordements cumulés des
ministères au SI-Paye.
132 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
GRANDS PROJETS
Le programme développé par l’ONP a pour finalités la modernisation de la fonction de paye ainsi que l’amélioration du
pilotage et de l’analyse de la masse salariale et des effectifs :
- Les applications existantes en matière de paye sont en effet difficiles à maintenir en l’état et à faire évoluer pour
répondre aux besoins de la LOLF et aux enjeux de la certification des comptes.
Le fonctionnement en cible de l’ONP induit une amélioration qualitative et une optimisation de la chaîne de paye
actuelle. En effet, la réorganisation permet :
- de clarifier les missions de chaque acteur de la chaîne de gestion des ressources humaines et de la paye en
l’inscrivant dans une refonte globale des processus ;
- d’éliminer les tâches redondantes ou automatisables ;
- d’optimiser la qualité des informations sur la masse salariale, les effectifs et plus globalement la GRH ;
- d’homogénéiser les pratiques de gestion RH, administrative et de paye ;
- d’améliorer le pilotage de la masse salariale et des effectifs.
Cependant, compte tenu des retards cumulés dans le raccordement des ministères au nouveau moteur de paye et des
difficultés rencontrées dans le déploiement du premier pilote, l’année 2013 a été consacrée à une mise à plat du
programme ONP.
L’ensemble de ces travaux a permis de préparer les décisions de reconfiguration du programme prises en mars 2014.
S’agissant de l’outil de gestion des référentiels (OGR), le marché initial pour sa réalisation a été résilié après constat
de difficultés et de retard significatifs.
Sur le champ interministériel, 30 % des règles de paye de l'Etat ont été définies à ce jour.
Autorisations d’engagement 12 767 002 150 191 12 917 193 12 736 243 131 889 12 868 132
Crédits de paiement 12 767 002 150 191 12 917 193 12 736 243 127 011 12 863 254
EFFECTIFS
ETPT
ETPT prévus
consommés
A+ 31 24
A 85 86
B 15 21
C 23 18
TOTAL 154 149
Cette action supporte les effectifs affectés et exécutés à la direction générale de l’administration et de la fonction
publique.
PLR 2013 133
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 221
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 150 191 131 889 150 191 127 011
Ces crédits ont été consommés afin de rembourser la mise à disposition d’agents à la DGAFP par des personnes
morales autres que l’Etat.
Autorisations d’engagement 6 125 330 3 646 963 9 772 293 6 199 235 1 561 296 7 760 531
Crédits de paiement 6 125 330 4 346 963 10 472 293 6 199 235 2 353 149 8 552 384
EFFECTIFS
ETPT
ETPT prévus
consommés
A+ 14 16
A 38 35
B 10 8
C 2 1
TOTAL 64 60
Cette action supporte 58 ETPT affectés à l’ARJEL (dont 45 de niveau cadres A et A+, cette forte concentration de
collaborateurs de haut niveau étant nécessaire du fait de l’expertise que requiert la technicité des missions de
l’Autorité) et 2 ETPT rattachés à l’Observatoire des jeux.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 3 646 963 1 534 593 4 346 963 2 331 189
134 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
L’ARJEL a notamment pour missions, de délivrer des agréments, de s’assurer de la sécurité et de la sincérité des
opérations de jeux, de protéger les consommateurs, de veiller à l’équilibre des filières et de lutter contre les sites
illégaux.
Diverses prestations relatives au contrôle des opérateurs agréés ainsi qu’à la lutte contre les sites illégaux ont été
exécutées pour un montant de 0,4 M€ en AE et en CP.
Des prestations de communication institutionnelles ont été également effectuées pour un montant de 0,3 M€ en AE et
CP.
Les frais de fonctionnement de la structure se sont élevés à 0,8 M€ en AE et 1,6 M€ en CP composés essentiellement
des coûts de maintenance, de travaux, et de loyer du bâtiment sis 99-101, rue Leblanc (Paris XVème).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
L’ARJEL a notamment fait l’acquisition, en 2013, d’un outil d’extraction et de restitutions des données des opérateurs
agréés. Une maintenance de 11 960 € est payée annuellement.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
02 - Politique des finances publiques et analyse de 36 937 +14 083 51 020 +38,1 %
la performance des politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 0 0 0%
05 - Information financière de l’Etat 81 104 +10 628 91 732 +13,1 %
06 - Systèmes d’information et production de la 67 957 +9 572 77 529 +14,1 %
paye
07 - Politique de la fonction publique et 12 917 -1 291 11 627 -10 %
modernisation de la gestion des ressources
humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 10 472 10 472 0%
Total 209 387 +32 993 242 380 +15,8 %
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
02 - Politique des finances publiques et analyse de 34 870 +11 303 46 173 +32,4 %
la performance des politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 0%
05 - Information financière de l’Etat 89 179 +6 557 95 735 +7,4 %
06 - Systèmes d’information et production de la 55 921 +6 832 62 753 +12,2 %
paye
07 - Politique de la fonction publique et 12 863 -990 11 873 -7,7 %
modernisation de la gestion des ressources
humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 8 552 8 552 0%
Total 201 386 +23 702 225 088 +11,8 %
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -23 702
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -23 702
148 / Fonction publique +4 343
218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -26 898
309 / Entretien des bâtiments de l’État -1 146
PLR 2013 137
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 221
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
02 - Politique des finances publiques et 51 020 46 173 49 162 +38,1 % +32,4% -4 847 -9,5 % -6,1 %
analyse de la performance des
politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 0 48 087 0% 0% 0 NS % -100 %
05 - Information financière de l’Etat 91 732 95 735 109 722 +13,1 % +7,4% +4 003 +4,4 % -12,7 %
06 - Systèmes d’information et production 77 529 62 753 93 885 +14,1 % +12,2% -14 776 -19,1 % -33,2 %
de la paye
07 - Politique de la fonction publique et 11 627 11 873 11 651 -10 % -7,7% +247 +2,1 % +1,9 %
modernisation de la gestion des
ressources humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 10 472 8 552 8 460 0% 0% -1 920 -18,3 % +1,1 %
Total 242 380 225 088 320 968 +15,8 % +11,8 % -17 292 -7,1 % -29,9 %
La méthodologie utilisée au RAP 2013 a été affinée par rapport aux exercices précédents : le programme 221 reçoit
désormais des déversements du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat », conformément aux règles
établies lors de la LFI 2013.
Les déversements en provenance du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière »
et vers le programme 148 « Fonction publique » obéissent à la méthodologie appliquée en LFI 2013.
La diminution constatée dans les dépenses complètes du programme entre l’exécution 2012 et l’exécution 2013
(-30 %) s’explique par la diminution des dépenses directes du programme.
La part des dépenses de soutien déversées sur le programme (en provenance des programmes 218 et 309) est stable.
Elle représente près de 12 % du montant total des dépenses du programme après ventilation, comme au RAP 2012.
138 PLR 2013
Stratégie des finances publiques et modernisation de l’État
Programme n° 221 ANALYSE DES COÛTS
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
02 - Politique des finances publiques et 36 006 +11 088 47 094 +30,8 % 49 276 -2 182 -4,4 %
analyse de la performance des
politiques publiques
04 - Modernisation de l’Etat 126 126 0% 48 255 -48 128 -99,7 %
05 - Information financière de l’Etat 86 558 +6 540 93 098 +7,6 % 106 894 -13 796 -12,9 %
06 - Systèmes d’information et production 38 773 +6 547 45 320 +16,9 % 49 941 -4 621 -9,3 %
de la paye
07 - Politique de la fonction publique et 12 802 -1 042 11 760 -8,1 % 11 694 +66 +0,6 %
modernisation de la gestion des
ressources humaines
08 - Régulation des jeux (libellé modifié) 8 810 8 810 0% 8 315 +495 +5,9 %
Total 183 075 +23 133 206 208 +12,6 % 274 375 -68 167 -24,8 %
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -23 133
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines » -23 133
148 / Fonction publique +4 322
218 / Conduite et pilotage des politiques économique et financière -26 882
309 / Entretien des bâtiments de l’État -572
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué
au calcul des coûts complets du programme.
La diminution constatée dans les coûts complets du programme entre l’exécution 2012 et l’exécution 2013 (- 25 %)
s’explique par la diminution des charges directes du programme.
La part des coûts de soutien (en provenance des programmes 218 et 309) déversés sur le programme est stable : elle
représente près de 13 % des coûts complets du programme après ventilation, contre 14 % en 2012.
PROGRAMME 218
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
PROGRAMME 218
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
Laurent de JEKHOWSKY
Secrétaire général
Responsable du programme n° 218 : Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Le programme « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » assure l’impulsion et l’harmonisation
des conditions de mise en œuvre des politiques des ministères économiques et financiers – ministère de l’économie et
des finances (MEF), ministère du commerce extérieur (MCE), ministère du redressement productif (MRP) et ministère
de l’artisanat, du commerce et du tourisme (MACT) – et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et
de la fonction publique (MREDFP). Il regroupe d’une part des activités d’état-major, d’expertise, de conseil et de
contrôle et d’autre part, des activités de prestations de services.
Compte-tenu de l’environnement du programme et des attentes de ses bénéficiaires, sa stratégie est organisée selon
trois axes d’action :
- améliorer la mutualisation des fonctions « support » des ministères économiques et financiers pour réaliser les
économies nécessaires au respect de la trajectoire de redressement des finances publiques ;
- renforcer la cohérence et la convergence des politiques menées par les ministères ;
- améliorer la qualité des services rendus, aussi bien vers les publics externes que vers les publics internes aux
ministères.
Le premier objectif du programme « Améliorer l’information des publics » est mis en œuvre par le service de la
communication du secrétariat général des ministères économiques et financiers. Il comporte un indicateur mesurant le
« taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels par le grand public ». Une grande part des actions de
communication conduites ayant comme public-cible les chefs d’entreprise, l’objectif 2013 est complété en 2014 par un
indicateur mesurant le taux de reconnaissance des projets et actions auprès des chefs d’entreprises.
Le deuxième objectif « Améliorer la qualité des prestations de conseil et d’audit » est porté par l’inspection générale
des finances, le contrôle général économique et financier et la direction des affaires juridiques des ministères
économiques et financiers. Il traduit le souci de développer la démarche qualité dans les structures d’expertise et de
contrôle rattachées aux ministères.
Le troisième objectif du programme « Mettre en œuvre une gestion personnalisée des ressources humaines », porté
par la direction des ressources humaines du secrétariat général (DRH), illustre l’importance attachée à la dynamisation
des ressources humaines dans les services et directions des ministères économiques et financiers. Cet objectif se
traduit par la recherche d’une gestion individualisée des agents, par une adaptation de leurs compétences à l’évolution
actuelle ou prévisible des emplois, ainsi que par une amplification de l’effort de recrutement et d’insertion des
personnes handicapées. Les ministères économiques et financiers ont, par ailleurs, engagé une politique volontariste
de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité et de l’égalité professionnelle qui s’est traduit par
l’obtention du label « diversité » délivré par l’AFNOR.
PLR 2013 143
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 218
Le quatrième objectif « Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leur famille par la mise
en œuvre de prestations d’action sociale adaptées », également porté par la DRH, vise à assurer à l’ensemble des
agents un environnement de travail adapté et une meilleure articulation entre vie professionnelle et personnelle. Il est
composé d’un indicateur représentant les trois secteurs principaux de l’action sociale ministérielle : la restauration
collective, l’aide au logement et les prestations vacances en direction des enfants des personnels des ministères.
Le souci d’efficience de la gestion est traduit par le cinquième objectif d’optimisation des fonctions support. Réaffirmé
dans le programme ministériel de modernisation et de simplification, déclinaison ministérielle de la modernisation de
l’action publique (MAP), il donnera lieu pour la fin 2014 à un schéma directeur à moyen terme. Cinq indicateurs du
programme peuvent être rattachés à cet objectif : deux indicateurs sur les gains réalisés à l’appui de la politique de
globalisation et de standardisation des achats menée par le service des achats de l’Etat et trois indicateurs d’efficience
sur la gestion des ressources humaines, la bureautique et la gestion immobilière.
OBJECTIF 4 Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leurs familles
par la mise en oeuvre de prestations d’action sociale adaptées.
INDICATEUR 4.1 Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale adaptées dans les secteurs de la
restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
INDICATEUR 1.1 : Taux de reconnaissance des projets ou actions ministériels par le grand public
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Taux de reconnaissance des projets ou % 62,5 56,0 >= 66,6 >= 56 66,5 >= 66,6
actions ministériels par le grand public
Commentaires techniques
Source des données : Les résultats sont obtenus par sondage réalisé par un institut d’études indépendant auprès du grand public.
Mode de calcul : L’indicateur mesure le pourcentage de personnes interrogées connaissant un certain nombre d’actions ministérielles qui ont fait
l’objet, au cours de l’année 2013, d’une promotion par le service de la communication du secrétariat général (SIRCOM). Les actions citées sont celles
ayant le plus impacté les crédits et l’activité des agents du SIRCOM. Les deux vagues d’enquête réalisées par l’institut IPSOS, ont été effectuées par
téléphone selon la méthode des quotas (sur la base du sexe, de l’âge, de la profession du chef de famille, de la catégorie d’agglomération et de la
région).
Une moyenne de la reconnaissance de chacune des actions évoquées lors de l’enquête est calculée. L’indicateur annuel correspond à la moyenne des
deux résultats semestriels produits (vague de printemps et vague d’automne).
En 2013, une première vague d’enquête a été réalisée du 15 au 16 juillet et une seconde vague du 13 au 14 décembre sur des échantillons nationaux
représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus : pour l’enquête du printemps, 960 personnes ont été interrogées - pour la vague
d’automne, 940 personnes ont été interrogées.
Une seule étude est désormais réalisée à chaque vague pour l’ensemble des ministères économiques et financiers.
La finalité de la communication conduite à partir des crédits du programme est d’accroître la connaissance et la
compréhension par le plus grand nombre, des mesures entrant dans le périmètre d’action des ministères économiques
et financiers.
L’indicateur 1.1 est extrait de l’observatoire externe, réalisé auprès du grand public, et permet d’apprécier le taux de
reconnaissance des projets ou actions ministériels auprès du grand public. La cible 2013 retenue pour cet indicateur
traduit l’objectif d’avoir un niveau d’information moyen sur les projets ou actions ministériels ayant fait l’objet d’une
promotion par le service de la communication, égal à 2 personnes interrogées sur 3. Le résultat de l’indicateur rattaché
à cet objectif est de 66,5 % en 2013. La cible est donc atteinte, à 0,1 % près, alors que le résultat 2012 (56%) était
inférieur de 10 points à la prévision.
En 2013, les actions qui ont été prises en compte dans l’indicateur sont, pour le premier semestre, la télé-déclaration,
la promotion des produits fabriqués en France (le « Made in France »), le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) et
certains sujets, soit encore peu connus du grand public, comme l’encadrement du crédit à la consommation (en lien
avec le projet de la loi sur la consommation), soit sectoriels, comme la promotion du secteur de l’industrie (en lien avec
la 4e édition de la Semaine de l’industrie, qui s’est tenue du 18 au 24 mars 2013). Pour le second semestre, les actions
prises en compte sont la réduction des dépenses de l’Etat, le « Made in France » (des actions ayant été conduites tout
au long de l’année pour promouvoir l’innovation et la production française), la création du label « fait maison » pour les
plats proposés dans les restaurants, ainsi que l’accompagnement des entreprises en difficulté pour sauvegarder les
emplois menacés, en lien avec les politiques publiques pilotées par le ministère du redressement productif (plans
d’actions pour la nouvelle France industrielle).
La moyenne globale de reconnaissance des projets et actions évolue favorablement en 2013 par rapport à l’année
2012. D’une part, certaines actions parmi les mieux reconnues par le grand public sont en progression, telle la télé-
déclaration (reconnue par plus de neuf personnes interrogées sur dix cette année, contre 87 % en 2012), la notoriété
PLR 2013 145
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218
de ce dispositif étant maintenant bien installée et entretenue par la réalisation d’une campagne de communication
annuelle. D’autre part, alors qu’en 2012 de nombreux projets ou actions qui venaient tout juste d’être annoncés ou
lancés par la nouvelle équipe gouvernementale obtenaient un taux de reconnaissance faible, inférieur à 50% (3 actions
sur 5 au total), en 2013, seule une action obtient un résultat inférieur à ce niveau.
Le mode d’évaluation de l’indicateur, qui s’appuie sur des actions de communication à la fois récurrentes et nouvelles,
rend difficile la comparaison avec les années antérieures. En effet, les actions de communication à caractère récurrent,
comme la télé-déclaration, ont par définition un impact sur le grand public plus important que certaines actions
nouvelles réalisées en 2013 (par exemple, l’encadrement du crédit à la consommation), mais elles sont l’exception. Par
ailleurs, une grande part des actions de communication conduites ont comme public-cible les chefs d’entreprise, le
grand public étant impacté de manière indirecte.
Dans ce contexte, il a été décidé dans le courant de l’année 2013, de faire évoluer l’indicateur pour les résultats 2014
afin d’être en situation de mesurer la connaissance des actions portées par le service de communication auprès de ces
2 cibles différentes, grand public et entreprises. A compter de 2014, il y aura deux sous-indicateurs mesurés :
- un sous-indicateur correspondant à l’indicateur existant sur le taux de reconnaissance des projets et actions par le
grand public ;
- un second sous-indicateur complémentaire et nouveau qui permettra de mesurer le taux de reconnaissance des
projets et actions auprès des chefs d’entreprises.
Commentaires techniques
Source des données : Inspection générale des finances (IGF), Contrôle général économique et financier (CGEFi) et Direction des affaires juridiques
des ministères économiques et financiers (DAJ)
La mesure de la satisfaction des trois sous-indicateurs s’appuie sur un dispositif basé sur un questionnaire adressé systématiquement à l’ensemble
des commanditaires d’une mission (hors mission d’inspection et d’audit interne et missions d’assistance) pour l’IGF, à l’ensemble des commanditaires
et directions partenaires pour le CGEFi et avec chaque consultation juridique aux bénéficiaires du secteur public (hors cabinets de Bercy) pour la DAJ.
Mode de calcul : La satisfaction des commanditaires des trois sous-indicateurs est mesurée à travers plusieurs critères. Chaque critère est apprécié
sur une échelle à quatre niveaux : « très insuffisant », « insuffisant », « satisfaisant », « très satisfaisant ». Chaque niveau de satisfaction est affecté
d’une note allant de 0 (très insuffisant) à 3 (très satisfaisant). Le résultat de chaque sous-indicateur est la moyenne des notes obtenues ramenée à
100.
Cet objectif, rattaché à plusieurs actions du programme, traduit la priorité accordée à l’écoute des attentes des
commanditaires et au suivi de l’impact des prestations mises en œuvre, tout particulièrement en matière de contrôle,
d’audit et d’expertise juridique.
146 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Compte tenu de la diversité de ces prestations et de l’hétérogénéité de leurs destinataires, un indicateur composé de
trois sous-indicateurs mesurant le taux de satisfaction des commanditaires pour chacun des trois types de prestations
est associé à cet objectif.
Le premier sous-indicateur mesure la satisfaction des commanditaires sur toutes les missions de l’inspection générale
des finances (IGF), à l’exception des missions d’inspection et d’audit interne et des missions d’assistance qui
n’engagent pas la signature de l’IGF. En 2013, le résultat du sous-indicateur de l’IGF se situe au-dessus de la cible
fixée, la satisfaction liée à chaque critère pris en compte pour son calcul (respect des délais, qualité du dialogue entre
le commanditaire et les équipes réalisant la mission, qualité des travaux, qualité du diagnostic ainsi que de la
pertinence et le réalisme des propositions) étant en progression.
Le deuxième sous-indicateur mesure la satisfaction des directions partenaires du contrôle général économique et
financier (CGEFi). Le CGEFi a obtenu en 2013 un très bon résultat s’agissant de la satisfaction exprimée par les
directions partenaires (direction du Budget, APE, direction générale du Trésor, DGCIS …) et a dépassé l’objectif fixé.
Ce résultat est notamment dû au souci constant du CGEFi de répondre au mieux aux attentes de ses commanditaires,
par un dialogue renforcé avec ses interlocuteurs et l’amélioration de ses techniques d’intervention, tant en matière de
contrôle d’organismes publics que d’audits, d’inspections et d’études.
Le troisième sous-indicateur mesure la satisfaction des structures clientes sur les consultations juridiques. Il est porté
par la direction des affaires juridiques (DAJ). Le résultat 2013 confirme et consolide les résultats enregistrés en 2011 et
2012. Il est le signe de la qualité reconnue de l’expertise de la DAJ.
La DAJ a poursuivi en 2013 sa politique qualité, par l’adoption de nouvelles procédures, l’enrichissement de son
système documentaire et la poursuite des actions initiées en 2012. Quatre processus ont fait l’objet d’audits qui ont
suggéré des pistes de progrès en cours de mise en œuvre. La DAJ a par ailleurs poursuivi sa politique de
contractualisation, en signant une nouvelle convention de service avec la direction générale du Trésor. Au total, 16
conventions de service lient la DAJ avec ses clients et partenaires, autres directions ou structures ministérielles.
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur suit l’évolution de la mise en place dans les services de la réforme de l’évaluation en veillant à ce que les entretiens aient
lieu le plus en amont possible dans l’année et en tout état de cause avant le 31 mars.
Son résultat est le rapport entre le nombre d’entretiens d’évaluation pour l’année n-1 réalisés au 31 mars de l’année n et le nombre total d’agents en
fonction au 31 décembre de l’année n-1.
INDICATEUR 3.2 : Part des agents de catégorie C ayant suivi au moins une formation dans l’année
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur mesure les efforts des ministères économiques et financiers en matière d’accès des agents de catégorie C à la formation
continue. Il se calcule en établissant le rapport entre le nombre d’agents de catégorie C (titulaires et contractuels) ayant suivi au moins une formation
continue (hors préparation aux concours et examens) dans l’année et l’effectif total des agents de catégorie C (titulaires et contractuels) en fonction au
31 décembre de l’année.
INDICATEUR 3.3 : Part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet
1987
(du point de vue du citoyen)
indicateur transversal
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : L’indicateur permet de mesurer les efforts des ministères économiques et financiers en matière d’accès des personnes handicapées
aux emplois offerts. La part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi correspond au taux légal tel qu’il est défini par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987.
La loi impose à l’ensemble des employeurs de plus de 20 salariés, notamment à l’État et à ses établissements publics, une obligation d’emploi égale à
6% de l’effectif total de leurs agents.
Le taux est calculé de la façon suivante :
- le numérateur est égal à la somme des bénéficiaires de l’obligation d’emploi rémunérés au 1er janvier de l’année de référence (cf. article L. 323-2
du code du travail) et du nombre d’unités déductibles calculé sur la base du montant des dépenses consacrées à l’insertion des personnes
handicapées ou à des contrats avec le secteur du travail adapté ;
- le dénominateur correspond aux effectifs physiques payés des ministères économiques et financiers.
Le taux est calculé dans le cadre de la déclaration annuelle au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (FIPHFP),
déclaration imposée par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005.
Dans un contexte marqué par de nombreuses réformes, il s'agit de développer une gestion plus qualitative des
ressources humaines. Cette approche est porteuse de plus de transparence et de responsabilisation pour les services
comme pour les agents. Elle vise à donner à chaque agent les moyens d’adapter ses compétences à l’évolution de ses
fonctions, d’exprimer ses aspirations professionnelles et d’avoir une meilleure visibilité sur ses perspectives d’évolution
professionnelle.
L’entretien annuel d’évaluation est un élément important de cette approche plus qualitative de la gestion des
ressources humaines. Avec 83 % des entretiens d’évaluation et des entretiens professionnels réalisés au premier
trimestre 2013, le résultat 2013 de l’indicateur 3.1 est légèrement supérieur au résultat 2012. La généralisation de
l’entretien professionnel n’a pas dégradé l’indicateur.
Par ailleurs, dans un contexte de forte évolution des métiers, la formation doit permettre à chaque agent de s’adapter à
l’évolution de ses fonctions et à l’organisation du service, de se préparer à un nouvel emploi, d’accroître ses
compétences ou d’en acquérir de nouvelles pour faciliter son évolution professionnelle. L’indicateur 3.2 concerne la
formation continue des agents de catégorie C, qui représentaient, au 1er janvier 2013, 30 % des agents titulaires des
ministères économiques et financiers. Le taux de réalisation provisoire de l’indicateur 3.2 enregistre une augmentation
notable pour l’année 2013 (+12 points), au-delà de l’objectif fixé de 70 % en raison du développement des formations
relatives à la lutte contre les discriminations et à la déontologie.
Enfin, les ministères économiques et financiers poursuivent depuis plusieurs années une politique volontariste en
faveur du recrutement et de l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Depuis 2007, l’indicateur 3.3 a
constamment progressé grâce à une politique dynamique de recrutement. Ainsi, depuis 2009, le recrutement des
personnes handicapées représente chaque année près de 10 % de l’ensemble des recrutements externes. En raison
des délais nécessaires pour collecter l’ensemble des données concourant à l’élaboration du taux d’emploi légal de
148 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
travailleurs handicapés, notamment pour les directions à réseau, le taux indiqué correspond au taux retenu pour le
RAP 2012, l’ensemble des informations n’étant pas disponible dans les délais prescrits pour la rédaction des
documents budgétaires.
OBJECTIF n° 4 : Améliorer les conditions d’emploi, de travail et de vie des agents et de leurs familles par la
mise en oeuvre de prestations d’action sociale adaptées.
INDICATEUR 4.1 : Part des agents bénéficiant de prestations d’action sociale adaptées dans les secteurs
de la restauration, de l’aide au logement et des séjours vacances pour enfants et adolescents
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Part des agents ayant accès à une solution % 76,1 76,7 76,3 >= 76,7 77,16 76,5
de restauration collective (1)
Part des demandes d’aide à la première % 87,1 86,9 >= 85 >= 85 88,57 >= 85
installation instruites dans un délai égal ou
inférieur à 15 jours (2)
Part des familles bénéficiaires des % 53,5 52,8 >= 50 >= 50 53,27 >= 50
prestations "vacances enfants" dont le
quotient familial fiscal mensuel est inférieur
ou égal 1 000 euros (3)
Commentaires techniques
Source des données : Elles sont respectivement issues du secrétariat général, de l’Association pour le logement du personnel des administrations
financières (ALPAF) pour la mise en œuvre de la prestation « aide au logement », et de l’Association éducation plein air finances (EPAF) pour la mise
en œuvre de la prestation « vacances enfants ». Ces deux associations, qui disposent d’un droit exclusif, sont liées aux ministères économiques et
financiers par une convention d’objectifs et de moyens.
Mode de calcul des sous-indicateurs :
(1) Le premier sous-indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur, de l’effectif ayant accès à une solution de restauration collective et qui correspond à la somme des agents affectés dans les sites
ministériels identifiés dans l’observatoire de la restauration, comme bénéficiant d’un accès à un restaurant ministériel, inter administratif ou
conventionné ;
- au dénominateur, de l’effectif total qui est égal à la somme des effectifs au sein des sites ministériels en métropole et dans les DOM recensés
dans l’observatoire de la restauration.
(2) Le second sous-indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur, du nombre de demandes d’aide à la première installation dont le délai d’instruction entre la date de réception du dossier par l’ALPAF
et la mise en paiement est égal ou inférieur à 15 jours (la « mise en paiement » fait référence à l’envoi du fichier à la Banque de France) ;
- au dénominateur, du nombre total de demandes accordées, de même nature.
(3) Le troisième sous-indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur, du nombre de familles inscrites dans le logiciel ODYSSEE (gestion automatisée des inscriptions en colonies de vacances) ayant un
quotient familial fiscal mensuel inférieur ou égal à 1 000 euros constants base 2006 ;
- au dénominateur, du nombre total de familles inscrites. Les familles inscrites sont les familles ayant déposé une demande d’inscription à une
prestation « vacances enfants » pour la période considérée, quel que soit leur quotient familial fiscal mensuel.
Pour le premier indicateur, la cible a de nouveau été atteinte. Les résultats de cet indicateur traduisent la politique
volontariste engagée en matière de restauration collective. Mise en œuvre sur l’ensemble du territoire par le réseau
des délégations départementales de l’action sociale, elle accompagne l’organisation des services en recherchant des
solutions de conventionnement, avec des structures publiques ou privées, pour les agents qui ne disposent pas sur ou
à proximité de leur lieu de travail, d’un restaurant financier ou inter administratif. La restauration est un axe fort de la
politique d’action sociale.
En ce qui concerne l’indicateur relatif à la politique sociale en faveur du logement, il reflète également un autre axe
majeur de l’action sociale ministérielle. Il vise plus particulièrement à faciliter l’installation des primo-arrivants dans les
zones à fortes tensions foncières. La rationalisation des procédures et circuits qui a été engagée par l’association en
charge de la mise en œuvre de cette prestation a ainsi permis de répondre à l’exigence de cet indicateur puisqu’un peu
PLR 2013 149
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 218
plus de 88% des demandes d’aide à la première installation ont été traitées dans un délai inférieur ou égal à 15 jours.
L’attention portée à la qualité de l’accueil des personnels primo arrivants est donc préservée.
Enfin, la cible fixée pour le troisième indicateur, relatif aux familles bénéficiaires des prestations « vacances enfants »
dont le quotient familial fiscal mensuel est inférieur ou égal à 1000 euros constants, base 2006, a également été
atteinte. L’objectif envisagé est davantage de garantir la composante sociale de cette prestation que de viser
obligatoirement une progression d’une année sur l’autre. En ce sens, le résultat 2013 confirme que cette prestation
bénéficie bien de manière significative aux premières tranches de la grille tarifaire.
INDICATEUR 5.1 : Gains relatifs aux actions achat interministérielles animées par le SAE
(du point de vue du contribuable)
indicateur transversal
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Gains relatifs aux actions achat Millions d’€ - 76 110 69 104,3 110
interministérielles animées par le SAE
Gains consolidés interministériels Millions d’€ 304 340 330 310 345 330
Commentaires techniques
Source des données : Service des achats de l’Etat
Mode de calcul : La méthodologie de calcul de l’indicateur est, depuis 2010, celle qui a été définie sur le plan interministériel. L’impact des gains est
mesuré une seule fois, l’année de la réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action.
Le suivi des projets et des montants des gains associés s'effectue grâce à l'application interministérielle IMPACT de mesure de la performance achat.
Commentaires techniques
Source des données : Service des achats de l’Etat
Mode de calcul : L’indicateur 5.2 complète l’indicateur 5.1. La méthodologie de calcul est la même pour les deux indicateurs. L’impact des gains est
mesuré une seule fois, l’année de la réalisation du projet, sur une période de 12 mois, quelle que soit la durée effective de l’action.
Le suivi des projets et des montants des gains associés s'effectue grâce à l'application interministérielle IMPACT de mesure de la performance achat.
Ratio d’efficience de la gestion des % 2,3 2,3 2,1 2,3 2,3 ** 2,0
ressources humaines
Effectifs gérés Effectifs 160 811 157 611 150 389 * 151 491 * 154 583 ** nd
physiques
Effectifs administrant et gérant ETP 3 703,4 3 689,6 3 158 * 3 484,3 3 504 ** nd
150 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Mode de calcul : Le ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines, indicateur interministériel de gestion des ressources humaines,
comprend :
- au numérateur : le nombre de « gérants » consacrant la majeure partie de leur temps de travail à la gestion du personnel (unité de compte : ETP)
dans les domaines suivants : gestion administrative, formation, suivi des conditions de travail et pilotage des ressources humaines. Sont exclus les
effectifs en charge de la liquidation de la paye et des pensions (fonctions assurées pour le compte de l’ensemble des administrations) et les
effectifs gérant les ayants droit des agents ;
- au dénominateur : le nombre d’agents gérés (unité de compte : effectifs physiques), c’est à dire les effectifs compris dans le plafond d'autorisation
d’emplois des ministères économiques et financiers et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
(*) La prévision 2013 a été établie en ETPT à partir des plafonds d’emploi autorisés présentés dans les documents budgétaires
(**) Résultats provisoires
Ratio d’efficience bureautique €/poste 684,3 598,7 705 680 606,6 700
Nombre de postes bureautiques Nombre 183 476 171 271 178 000 169 000 171 699 176 000
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Le ratio d’efficience bureautique mesure le coût direct annuel moyen du poste de travail bureautique.
Périmètre : ensemble des directions et services (centraux et déconcentrés) des ministères économiques et financiers et du ministère de la réforme de
l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
Mode de calcul :
L’indicateur est calculé par la mise en rapport :
- au numérateur : de la somme des dépenses bureautiques intégrant les achats de PC fixes, PC portables, écrans, PDA, photocopieurs et
imprimantes personnelles ou en pool, les consommables, les messageries, les licences des systèmes d’exploitation, les suites bureautiques, les
serveurs de messagerie et les personnels internes (titre 2) et externes affectés au support et au soutien des utilisateurs de la bureautique, les
coûts de la maintenance des matériels et du logiciel de bureautique ainsi que les locations d’équipements afférentes à la bureautique
- au dénominateur : du nombre de postes bureautiques « plafonné » gérés par les ministères (PC fixes, PC portables).
Par convention, le nombre de postes de travail est la moyenne du nombre de postes de l’année n-1 et du nombre de postes de l’année n, ces deux
nombres étant évalués en fin d’année.
Le nombre de postes de travail est « plafonné », soit limité à un nombre de postes correspondant à taux d’équipement moyen de 1,1 poste par agent
lorsque le nombre de postes de la direction excède ce plafond. Ce plafond est préféré au simple nombre de postes car il est considéré comme la limite
supérieure acceptable lorsque l’on prend en compte le périmètre des postes de travail non affectés nominativement (dédiés à des utilisations en
formation, en libre-service, en supervision et contrôle, pour des applications dédiées, en instance d’affectation ou de sortie de parc).
Le nombre est comparé à l’effectif budgétaire en fin d’année, qui constitue par convention le nombre d’agents de la structure. Si le nombre de postes
de travail est inférieur ou égal au nombre d’agents majoré de 10 %, alors le nombre de postes plafonné est égal au nombre de postes de travail. Sinon,
on retient le nombre d’agents majoré de 10 %.
L’indicateur 5.4 « Ratio d’efficience bureautique » dispose d’une antériorité de mesure, pour le RAP 2013, de huit années qui en font désormais un
exercice ministériel récurrent, pleinement accepté par l’ensemble des directions et des services.
Cet exercice ministériel met toutefois en évidence les difficultés de prévision et d’analyse prospective dans un contexte où les dépenses sont mises en
œuvre de manière souvent déconcentrée et par des acteurs éclatés.
Commentaires techniques
Source des données : Secrétariat général
Périmètre : immeubles majoritairement de bureaux, domaniaux et locatifs, de l’administration centrale des ministères économiques et financiers et du
ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
La résiliation, intervenue en 2013, du bail de l’immeuble « Bercy international » est prise en compte.
Surfaces : les surfaces SHON (surface hors œuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées conformément aux
notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation et ratios.
Effectif : postes de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires et hors agents techniques des
services généraux.
D’une manière générale, la diminution des surfaces totales, rendue possible par le travail de densification des espaces conduit selon les préconisations
de France Domaine, impacte logiquement les ratios entretien courant / SUB et entretien lourd / SUB.
L’entretien courant est de la responsabilité de l’administration occupante. Il recouvre ici l’exploitation-maintenance (préventive et corrective) relevant
de l’occupant, le matériel technique et les travaux courants, pour l’ensemble des bâtiments domaniaux et locatifs gérés par le secrétariat général des
ministères économiques et financiers et du ministère de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique.
L’entretien lourd est de la responsabilité de l’Etat propriétaire. Il correspond ici aux opérations au profit d’immeubles domaniaux imputables sur le
programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » (hors plan de relance) depuis sa création par la LFI 2009. La dotation budgétaire initiale du
programme 309 a été constituée à partir des crédits provenant des programmes qui supportent les dépenses des loyers budgétaires (à hauteur de 12
% du montant des loyers budgétaires en 2009, 16 % en 2010, 20 % en 2011, 2012 et 2013).
La charte de gestion du programme 309 donne, par type d’équipement ou de service, la répartition entre responsabilité de l’administration occupante et
responsabilité de l’Etat propriétaire.
Le ratio entretien lourd / SUB est calculé en divisant le coût de l’entretien lourd (enveloppe 309) par la Surface utile brute (SUB). Son évolution traduit
les fortes variations de l’enveloppe 309. Compte tenu du vieillissement naturel du parc domanial et des investissements nécessaires en matière de
performance énergétique des bâtiments, on retient l’hypothèse selon laquelle l’enveloppe de crédits mis à disposition au titre de l’année sera
intégralement consommée (par l’engagement des autorisations d’engagement).
Par ailleurs, les travaux structurants sont ceux qui ont pour objet de changer radicalement l’usage d’un immeuble (ces travaux ne sont pas financés par
le programme budgétaire 309).
L’objectif « maîtriser le coût des fonctions support » répond à la volonté d’optimiser les résultats, au niveau
économique, social et environnemental, des activités de gestion des moyens. Les leviers d’action contribuant à la
réalisation de cet objectif reposent sur quatre axes principaux : la globalisation et la standardisation des achats, la
professionnalisation des fonctions support (notamment de la fonction ressources humaines), l’efficience en matière
bureautique et l’efficience de la gestion immobilière.
Les gains consolidés interministériels correspondent aux gains sécurisés déclarés par les ministères et validés par les
responsables ministériels achats. Il s’agit principalement de projets liés à l’immobilier (33% des gains), au domaine
informatique (24%) et aux prestations générales (16%). Les principaux ministères contributeurs en montant (plus de 30
millions d’euros annuels) sont les ministères de la défense, de l’intérieur, de l’écologie et les ministères économiques
et financiers.
Les ministères économiques et financiers ont déclaré en 2013, des gains achats d’un montant de 30 M€, validés par le
responsable ministériel achat. Il s’agit majoritairement de projets liés aux domaines immobilier et informatique. Une
réforme des fonctions support est en cours au sein des ministères économiques et financiers dont l’un des objectifs est
de mieux structurer la fonction achat et notamment d’en assurer le pilotage complet à travers l’application IMPACT afin
de réaliser les gains achats à hauteur des objectifs fixés.
152 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Le ratio entretien courant / SUB augmente en 2013. Les incidences, notamment en matière de maintenance, du
vieillissement du parc domanial expliquent les écarts par rapport aux prévisions et à la réalisation de l’année antérieure
(exercice 2012).
Le résultat du ratio entretien lourd / SUB est corrélé à l’enveloppe de crédits allouée par le programme budgétaire 309
à l’administration centrale des ministères économiques et financiers. Ainsi, la forte baisse du ratio entretien lourd / SUB
en 2013 se justifie notamment par la diminution de l’enveloppe des crédits mis à disposition au titre du programme
309.
PLR 2013 153
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 218
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Etat-major, médiation et 165 687 254 177 060 316 3 830 000 310 000 346 887 570 346 887 570
politiques transversales 165 847 520 157 497 863 3 182 323 1 879 333 183 156 328 590 195
02 Expertise, audit, évaluation et 66 443 598 301 497 66 745 095 66 745 095
contrôle 63 928 848 335 601 1 000 64 265 449
03 Promotion des politiques 9 109 875 6 200 000 15 309 875 15 459 875
économique et financière 8 131 912 5 840 342 13 972 254
04 Contribution au respect du droit 15 387 424 5 500 000 20 887 424 20 887 424
et à la sécurité juridique 14 727 287 2 697 038 17 424 325
05 Prestations d’appui et support 166 879 156 258 465 237 2 190 000 15 662 000 443 196 393 444 686 393
163 257 442 244 432 737 6 781 412 12 250 757 5 878 426 728 226
Total des AE prévues en LFI 423 507 307 447 527 050 6 020 000 15 662 000 310 000 893 026 357 894 666 357
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +4 677 613 +4 677 613
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) -3 052 767 +24 374 375 +21 321 608
Total des AE ouvertes 420 454 540 498 571 038 919 025 578
Total des AE consommées 415 893 009 410 803 581 9 963 735 14 130 090 190 034 850 980 449
01 Etat-major, médiation et 165 687 254 177 406 113 3 480 000 310 000 346 883 367 346 883 367
politiques transversales 165 847 520 156 966 663 2 608 283 1 080 893 183 976 326 687 335
02 Expertise, audit, évaluation et 66 443 598 1 307 610 67 751 208 67 751 208
contrôle 63 928 848 804 693 1 000 64 734 541
03 Promotion des politiques 9 109 875 6 000 000 15 109 875 15 259 875
économique et financière 8 131 912 5 822 263 13 954 175
04 Contribution au respect du droit 15 387 424 5 500 000 20 887 424 20 887 424
et à la sécurité juridique 14 727 287 3 710 575 18 437 862
05 Prestations d’appui et support 166 879 156 247 443 837 1 990 000 16 062 000 432 374 993 433 864 993
163 257 442 260 452 442 8 945 032 18 397 605 5 878 451 058 399
Total des CP prévus en LFI 423 507 307 437 657 560 5 470 000 16 062 000 310 000 883 006 867 884 646 867
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +4 677 613 +4 677 613
Ouvertures/annulations (hors FDC et ADP) -3 052 767 +15 490 522 +12 437 755
Total des CP ouverts 420 454 540 479 667 695 900 122 235
Total des CP consommés 415 893 009 427 756 636 11 553 315 19 478 498 190 854 874 872 312
154 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Etat-major, médiation et 175 477 178 178 943 990 3 054 000 400 000 357 875 168 358 026 168
politiques transversales 163 428 066 159 573 551 1 678 817 9 063 659 266 000 334 010 093
02 Expertise, audit, évaluation et 63 910 686 773 834 8 000 64 692 520 64 692 520
contrôle 62 899 602 790 842 8 000 63 698 444
03 Promotion des politiques 9 354 886 6 457 538 15 812 424 15 962 424
économique et financière 8 522 229 6 458 447 17 820 14 998 496
04 Contribution au respect du droit 15 603 860 5 884 416 21 488 276 21 488 276
et à la sécurité juridique 14 484 601 1 381 315 15 865 916
05 Prestations d’appui et support 164 627 617 234 054 766 2 110 000 6 190 000 406 982 383 408 622 383
161 490 254 286 053 261 5 708 062 8 259 673 37 608 461 548 858
Total des AE prévues en LFI 428 974 227 426 114 544 5 164 000 6 198 000 400 000 866 850 771 868 791 771
Total des AE consommées 410 824 752 454 257 416 7 404 699 17 331 332 303 608 890 121 807
01 Etat-major, médiation et 175 477 178 178 947 630 3 054 000 400 000 357 878 808 358 029 808
politiques transversales 163 428 066 155 957 038 1 448 200 7 966 671 262 800 329 062 775
02 Expertise, audit, évaluation et 63 910 686 774 972 8 000 64 693 658 64 693 658
contrôle 62 899 602 1 837 984 8 000 64 745 586
03 Promotion des politiques 9 354 886 6 272 861 15 627 747 15 777 747
économique et financière 8 522 229 6 703 783 17 820 15 243 832
04 Contribution au respect du droit 15 603 860 4 949 708 20 553 568 20 553 568
et à la sécurité juridique 14 484 601 2 908 240 17 392 841
05 Prestations d’appui et support 164 627 617 247 191 166 1 910 000 8 790 000 422 518 783 424 158 783
161 490 254 271 746 981 1 300 859 4 214 335 41 106 438 793 535
Total des CP prévus en LFI 428 974 227 438 136 337 4 964 000 8 798 000 400 000 881 272 564 883 213 564
Total des CP consommés 410 824 752 439 154 026 2 766 879 12 189 006 303 906 865 238 569
PLR 2013 155
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 218
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 410 824 752 423 507 307 415 893 009 410 824 752 423 507 307 415 893 009
Rémunérations d’activité 263 553 820 268 902 716 263 196 235 263 553 820 268 902 716 263 196 235
Cotisations et contributions sociales 140 232 410 148 191 877 145 908 828 140 232 410 148 191 877 145 908 828
Prestations sociales et allocations diverses 7 038 522 6 412 714 6 787 946 7 038 522 6 412 714 6 787 946
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 454 257 416 447 527 050 410 803 581 439 154 026 437 657 560 427 756 636
Dépenses de fonctionnement autres que celles 453 788 430 447 527 050 410 551 870 438 685 040 437 657 560 427 504 925
de personnel
Subventions pour charges de service public 468 986 251 711 468 986 251 711
Titre 5. Dépenses d’investissement 7 404 699 6 020 000 9 963 735 2 766 879 5 470 000 11 553 315
Dépenses pour immobilisations corporelles de 6 030 116 5 820 000 6 067 479 1 529 200 5 270 000 7 072 658
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 1 374 583 200 000 3 896 256 1 237 679 200 000 4 480 657
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 17 331 332 15 662 000 14 130 090 12 189 006 16 062 000 19 478 498
Transferts aux ménages 3 553 265 3 553 265
Transferts aux entreprises 16 207 972 15 100 000 13 103 043 11 185 921 15 500 000 18 406 926
Transferts aux autres collectivités 1 119 807 562 000 1 026 782 999 532 562 000 1 071 307
Titre 7. Dépenses d’opérations financières 303 608 310 000 190 034 303 906 310 000 190 854
Prêts et avances 303 608 310 000 190 034 303 906 310 000 190 854
Total hors FDC et ADP 893 026 357 883 006 867
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) -3 052 767 -3 052 767
Ouvertures et annulations : autres titres (*) +29 051 988 +20 168 135
Total (*) 890 121 807 919 025 578 850 980 449 865 238 569 900 122 235 874 872 312
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 6 204 019 1 640 000 4 677 613 6 204 019 1 640 000 4 677 613
Total 6 204 019 1 640 000 4 677 613 6 204 019 1 640 000 4 677 613
158 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 222 702 41 051 988 222 702 34 168 135 3 275 469 12 000 000 3 275 469 14 000 000
160 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
01 Etat-major, médiation et 165 687 254 181 200 316 346 887 570 165 687 254 181 196 113 346 883 367
politiques transversales 165 847 520 162 742 675 328 590 195 165 847 520 160 839 815 326 687 335
02 Expertise, audit, évaluation et 66 443 598 301 497 66 745 095 66 443 598 1 307 610 67 751 208
contrôle 63 928 848 336 601 64 265 449 63 928 848 805 693 64 734 541
03 Promotion des politiques 9 109 875 6 200 000 15 459 875 9 109 875 6 000 000 15 259 875
économique et financière 8 131 912 5 840 342 13 972 254 8 131 912 5 822 263 13 954 175
04 Contribution au respect du droit 15 387 424 5 500 000 20 887 424 15 387 424 5 500 000 20 887 424
et à la sécurité juridique 14 727 287 2 697 038 17 424 325 14 727 287 3 710 575 18 437 862
05 Prestations d’appui et support 166 879 156 276 317 237 444 686 393 166 879 156 265 495 837 433 864 993
163 257 442 263 470 784 426 728 226 163 257 442 287 800 957 451 058 399
Total des crédits prévus en LFI 423 507 307 469 519 050 894 666 357 423 507 307 459 499 560 884 646 867
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP -3 052 767 +29 051 988 +25 999 221 -3 052 767 +20 168 135 +17 115 368
Total des crédits ouverts 420 454 540 498 571 038 919 025 578 420 454 540 479 667 695 900 122 235
Total des crédits consommés 415 893 009 435 087 440 850 980 449 415 893 009 458 979 303 874 872 312
Crédits ouverts - crédits consommés +4 561 531 +63 483 598 +68 045 129 +4 561 531 +20 688 392 +25 249 923
Les crédits inscrits en PLF 2013 sur le programme 218 ont été modifiés à la suite de l’adoption d’un amendement au
projet de loi de finances pour 2013 :
- l’amendement n° 516 présenté par le Gouvernement ; article 44 ; état B a minoré les crédits à hauteur de 3,18 M€
en AE et CP pour le hors titre 2 et de 0,25 M€ en AE et en CP pour le titre 2 hors CAS pensions.
Les mouvements réglementaires affectant les crédits du programme 218 en 2013 ont été les suivants :
Décrets de transfert
- annulation de 0,31 M€ en AE et en CP (titre 2) au titre du régime indemnitaire des ingénieurs du corps fusionné des
mines au profit du programme 144 (décret n°2013-1105 du 2 décembre 2013).
PLR 2013 161
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
Décrets de virement
Néant.
Décret d’avance
Néant.
Lois de finances rectificatives
Les rattachements de crédits réalisés sont supérieurs aux montants prévus principalement en raison :
- des rémunérations de prestations fournies par l’Institut de gestion publique et de développement économique de
+0,68 M€ par rapport à la LFI ;
- des rémunérations de prestations fournies par le SCN Laboratoires de +0,28 M€ par rapport à la LFI ;
- des aides financières des CAF pour l’accueil des jeunes enfants de +0,55 M€ par rapport à la LFI.
Les dotations du programme 218 pour l’année 2013 ont fait l’objet de mises en réserve dans les conditions fixées par
la loi de finances (0,5 % pour la dotation de crédits de titre 2 et 6 % pour la dotation hors titre 2), soit :
Le montant de la réserve hors titre 2 a été augmenté d’une mise en réserve complémentaire correspondant à l’insertion
des personnes handicapées dans la fonction publique pour un montant de 0,38 M€ en AE et en CP. Un gel
supplémentaire de crédits en hors titre 2 a, en complément, immobilisé 15,7 M€ en AE et en CP ainsi que 1,63 M€
correspondant au Fonds Etat Exemplaire (FEE).
En fin de gestion, le programme a bénéficié du dégel, d’une part des 0,38 M€ pour l’insertion des personnes
handicapées et, d’autres part, de 19,73 M€ et AE et 17,73 M€ en CP sur le hors titre 2 et de 1,57 M€ sur le titre 2 en
HCAS.
La loi de finances rectificative du 29 décembre 2013 a annulé d’une part 2,97 M€ en AE et en CP sur le titre 2 en CAS,
et d’autre part 12 M€ en AE et 14 M€ en CP sur les autres dépenses (sur le hors titre 2).
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Catégorie A+ 703 734 +1 690 -45 -33 +19 110 322 141
Catégorie A 1 274 1 242 +1 1 325 +82 +67 -17 116 235 016
Catégorie B 1 740 1 678 1 786 +108 +66 -20 115 890 479
Catégorie C 1 226 1 285 +1 1 103 -183 -103 -21 61 170 762
Total 4 943 4 939 +3 4 904 -38 -3 -39 403 618 398
Précisions méthodologiques
Les dépenses de personnel identifiées sur le titre 2 présentent un écart de 12,3 M€ par rapport au montant des crédits consommés figurant dans le tableau ci-
dessus, qui correspond aux versements relatifs à la subvention d’équilibre du FSPOEIE (9,2 M€), aux dépenses de secours (2 M€) et à diverses autres mesures
(dont les indemnités de jurys et de concours) à hauteur de 1,1 M€.
En LFI 2013, la prévision de consommation d’emplois du programme s’élevait à 4 939 équivalents temps plein travaillé (ETPT). Au terme de la gestion, la
consommation moyenne annuelle s’établit à 4 904 ETPT, dont 14 % de catégorie A+, 27 % de catégorie A, 37 % de catégorie B et 22 % de catégorie C (source :
restitution tirée de l’outil de décompte des emplois INDIA REMU ajustée des correctifs techniques).
Le taux de consommation des emplois, en ETPT, se situe donc à 99 %. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 (après transferts en gestion) de
-38 ETPT s’explique notamment par des vacances de postes et des mobilités frictionnelles.
Par ailleurs, pour retracer l’évolution au regard de la précédente gestion, la consommation des emplois mentionnée a été retraitée au périmètre 2012. Ce
retraitement comprend les transferts intervenus en cours de gestion (+3 ETPT au titre de la Délégation à l’usage de l’internet pour 0,22 M€ de crédits de masse
salariale en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ») ainsi que les transferts prévus au PLF 2013 :
Transferts entrants (+14 ETPT) :
- 13 ETPT en provenance de l’opérateur Agence des Services et de Paiement du programme 154 « Economie et développement durable de l’agriculture, de
la pêche et des territoires »,
- 1 ETPT en provenance de l’opérateur France-Agrimer du programme 154 « Economie et développement durable de l’agriculture, de la pêche et des
territoires ».
Transferts sortants (-10 ETPT) :
- 4 ETPT au profit du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » du fait du transfert des fonctions supports
au bénéfice de la DGEFP,
- 4 ETPT au profit du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer » suite à la
modification des périmètres ministériels en matière d’énergie,
- 2 ETPT au profit du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » au titre de la contribution interministérielle en faveur des moyens
opérationnels de l’ANSSI.
Les corrections techniques sont de plusieurs ordres. Elles retranscrivent principalement le retraitement des emplois fonctionnels d’attachés chefs de mission
(catégorisés A+ dans l’outil India-Remu au lieu de A), les variations de quotité de temps de travail, le moindre recrutement de contractuels saisonniers non
retracés dans le schéma d’emploi ainsi que les promotions intercatégorielles, ces dernières n’étant pas identifiées dans le tableau de variation des effectifs.
Entre 2012 et 2013, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -39 ETPT, ce qui traduit la mise en œuvre du schéma d’emplois 2013 à hauteur
de -83 ETP.
PLR 2013 163
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
La structure des emplois du programme se caractérise en gestion par une prédominance des agents de catégorie B
(37 %) et A (27 %). Au regard de la répartition initiale des emplois et de la consommation 2013, la structure des
emplois apparaît stable. Les dates moyennes d’entrées et sorties du programme se situent au mois de juin.
Pour l’année 2013, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :
Toutes catégories confondues, 655 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 199 au titre des départs en
retraite, soit 111 ETPT. Le nombre de départs constatés est inférieur aux prévisions de 68 ETP (723 départs indiqués
dans le PAP 2013). Cette différence s’explique par des renouvellements de contrats, notamment au sein des cabinets.
Les autres départs définitifs comportent les radiations, les décès, les démissions, les licenciements ainsi que les fins
de contrat, qu’ils soient supérieurs ou inférieurs à un an.
Le PAP 2013 prévoyait pour mémoire 621 entrées. In fine, les mouvements réellement intervenus en 2013 s’élèvent,
hors transferts, à 572 ETP, récapitulés ci-dessous, soit 311 ETPT. Du fait d’un nombre de sorties moindre que prévu,
le nombre d’entrées a été inférieur aux prévisions pour tendre au respect du schéma d’emploi.
Le solde entrées/sorties s’établit donc à -83 ETP en 2013, hors impact en gestion des conditions de réalisation
effectives des transferts. L’impact du schéma d’emploi sur 2013 s’établit à -39 ETPT. Il traduit l’extension en année
pleine des suppressions d’emplois intervenues en 2012 (-9 ETPT) ainsi que la mise en œuvre du schéma d’emploi de
2013 (-30 ETPT).
Les recrutements sont constitués des concours externes ou internes, dès lors que les lauréats étaient extérieurs au
programme, ainsi que des contrats, qu’ils soient supérieurs ou inférieurs à un an (hors renouvellement).
La rubrique « Autres » comprend les effectifs des services à compétence nationale : TRACFIN : 87 ETP,
IGPDE : 172 ETP, Service des achats de l’Etat : 59 ETP, Service national des laboratoires : 388 ETP et Agence du
Patrimoine Immatériel de l’Etat : 26 ETP.
La consommation des emplois du programme pour 2013, soit 4 904 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- l’action n° 01 « Etat-major, médiation et politiques transversales » comporte 2 039 ETPT qui correspondent à 41 %
de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 02 «Expertise, audit, évaluation et contrôle» comporte 443 ETPT qui correspondent à 9 % de l’ensemble
des ETPT du programme.
- l’action n° 03 «Promotion des politiques économique et financière » comporte 104 ETPT qui correspondent à 2 %
de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 04 «Contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » comporte 181 ETPT qui correspondent à
4 % de l’ensemble des ETPT du programme.
- l’action n° 05 «Prestations d’appui et support » comporte 2 137 ETPT qui correspondent à 44 % de l’ensemble des
ETPT du programme.
PLR 2013 165
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
ÉLÉMENTS SALARIAUX
Une fois l’exécution N-1 du programme 218 retraitée des mesures de transfert intervenues entre 2012 et 2013 et de
l’ensemble des dépenses non reconductibles d’une année sur l’autre, l’évolution de la consommation des crédits de
titre 2 s’explique par différents facteurs d’évolution de la masse salariale détaillée ci-dessus (hors CAS).
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
Les différences observées pour les coûts de sortie de la catégorie B et les coûts d’entrée de la catégorie A
s’expliquent par le fait que les coûts moyens indiqués dans le PAP sont calculés sur la base des coûts réels à mi-
année 2012. Ces coûts ne prenaient pas en compte la correction technique intervenue à l’occasion du RAP 2012 visant
à reclasser les contractuels dans leur véritable catégorie. Pour mémoire, jusqu’en 2011 tous les agents contractuels,
quels que soient leur type de contrat et leur niveau de rémunération, étaient regroupés dans la catégorie A. Le
reclassement en catégorie B de contractuels dont le contrat arrivait à terme a mécaniquement augmenté le coût de
sortie des agents de cette catégorie. De la même manière, le coût d’entrée des contractuels de catégorie A a été
impacté par le fait que ce dernier n’intègre plus la rémunération de contractuels de niveau A+.
A l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents sont de 123 985 € pour un agent de catégorie A+, 66 969 € pour
un agent de catégorie A, 47 030 € pour un agent de catégorie B, et 42 424 € pour un agent de catégorie C. Ces coûts
166 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations comprises, mais hors contribution employeur au
compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales.
MESURES GÉNÉRALES
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat, prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a été
versée à 403 agents du ministère pour un coût de 305 733 €.
Enfin, l’enveloppe de 550 000 € budgétée en 2013 au titre du rachat de jours de compte-épargne temps (CET) s’est
réalisée à hauteur de 790 117 €.
Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2013 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2013
Effets extension année pleine mesures 2012 242 754 264 823
ou années précédentes
Effets extension année pleine mesures 12-2012 11 242 754 264 823
2012
Mesures statutaires 191 359 328 044
Mesures spécifiques 54 B, C 06-2013 7 170 307 291 955
8ème échelon de l’échelle 6 de la 61 C 06-2013 7 21 052 36 089
catégorie C
Mesures indemnitaires 37 000 148 000
Suppression 1er niveau de la prime de A 10-2013 3 37 000 148 000
fonction et de résultats (PFR)
Total 471 113 740 867
Au regard de l’enveloppe prévue en LFI 2013 de 1 M€, les principales mesures catégorielles mises en œuvre en
gestion 2013 représentent un montant total de 0,5 M€ (hors CAS et y compris l’extension en année pleine des mesures
lancées en 2012).
Cette enveloppe a notamment permis de financer des mesures spécifiques en faveur de la réduction des inégalités
salariales et la prime de fonction et de résultats pour le corps des attachés et des corps assimilés des ministères
économiques et financiers.
La sous-exécution de l’enveloppe allouée aux mesures catégorielles s’élève à 0,55 M€ dont 0,32 M€ au titre du report
en 2014 de la mise en œuvre des réformes statutaires concernant le grade d’accès fonctionnel (GRAF) pour la
catégorie A et le nouvel espace statutaire de la filière technique de la catégorie B.
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -3,9 M€ représente l’économie naturelle due à l’écart des
rémunérations entre les agents sortants et entrants. Depuis la LFI 2013, l’économie est réalisée sur l’ensemble des
sortants.
Le solde de l’économie liée aux flux d’entrées et de sorties du programme figure dans la valorisation du schéma
d’emplois.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 3,99 M€ en 2013 et correspond à un taux
de 1,30 %.
PLR 2013 167
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 103 039 262 110 145 096 107 912 748
Civils (y.c. ATI) 94 828 438 100 545 694 98 544 080
Militaires 48 615 442 506 211 772
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) 8 162 209 9 156 896 9 156 896
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE 94 543 100 000 92 224
L’évolution de la consommation entre 2012 et 2013 (hors FSPOEIE) de +4 % s’explique d’abord par l’augmentation du
taux de cotisation, le solde étant lié aux cotisations portant sur les facteurs d’évolution de la masse salariale
récapitulés dans le tableau détaillant l’exécution 2013.
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre
2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 3,4 M€ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la Caisse nationale d’allocations familiales pour les personnels titulaires et
non titulaires du ministère (taux de 5,4 %) a été de 9 M€.
Le montant de la cotisation au Fonds national d’aide au logement (FNAL), intégrant la cotisation additionnelle de
0,2 %, a été de 0,8 M€.
PRESTATIONS SOCIALES
L’écart avec le montant inscrit à ce titre en PAP 2013, soit 0,4 M€, s’explique notamment par une sur-exécution des
dépenses relatives à l’allocation pour perte d’emploi.
Le tableau présente les crédits consommés en 2013, par grandes prestations ou domaines d’intervention, et les
bénéficiaires de ces dépenses.
Les « effectifs concernés » sont exprimés en personnes physiques, et non en ETP, chaque agent bénéficiant des
prestations d’action sociale, sans considération de sa quotité de temps de travail. Ils reprennent les données relatives
aux agents titulaires et non titulaires présentées dans le bilan social ministériel et le rapport d'activité interne
pour 2012.
La politique menée en matière de restauration demeure un axe majeur. Les dépenses regroupent essentiellement la
subvention de fonctionnement versée à l’AGRAF (Association pour la gestion des restaurants des administrations
financières) et les dépenses relatives aux titres restaurants. Sur l’exercice considéré, 6,4 M€ de titres restaurants ont
été délivrés contre 6,52 M€ en 2012. Cette diminution est à relier à la progression du taux d’accès à une structure de
restauration collective (76,7 % des personnels « finances » en 2013). Les prestations « Familles, vacances »
concernent les personnels actifs (leurs enfants participant à des séjours en centres de vacances) et les retraités. Sur le
logement, lequel constitue une politique prioritaire des ministères économiques et financiers, le nombre indiqué
concerne les bénéficiaires des prestations gérées par l’ALPAF, « Association pour le Logement des Personnels des
Administrations Financières ». Enfin, en ce qui concerne la protection sociale complémentaire, celle-ci a vocation à
s’appliquer à l’intégralité des personnels du périmètre « finances », actifs et retraités. La rubrique « Autres » concerne
le financement des actions décidées localement dans le cadre du budget d'initiative local, de la petite enfance et de
l'animation générale du réseau des délégations.
Outre les dépenses de titres 3 et 5 présentées dans le tableau ci-dessus, consacrées à la mise en œuvre des
politiques d’action sociale et de santé et sécurité au travail, des dépenses de titre 2 sont également réalisées en
matière d’action sociale. Elles concernent la mise en œuvre, au profit des personnels « finances », de prestations tant
ministérielles qu’interministérielles. Deux grandes prestations sont concernées :
- les aides pécuniaires (secours d’urgence non remboursables) destinées aux agents confrontés à un ou des
événements ayant pour conséquence de déstabiliser gravement leur budget : ce dispositif est mis en œuvre par le
réseau des assistantes de service social des ministères économiques et financiers. En 2013, un montant de
2,04 M€ a été consacré à cette prestation (2,55 M€ en 2012) ;
- les subventions pour séjours d’enfants : cette prestation est servie dans le cadre de l’action sociale
interministérielle. Il s’agit d’une prestation définie par le ministère de la fonction publique, sous plafond de
ressources, qui comporte toutefois des critères d’attribution arrêtés par chaque ministère. Elle est financée sur
crédits ministériels. Pour 2013, la dépense au titre de ces subventions s’est élevée à 0,28 M€ (0,28 M€ en 2012).
Le nombre de bénéficiaires et le nombre de jours subventionnés ne sont pas encore disponibles pour la période
considérée.
L’action sociale interministérielle concerne les prestations dites « à réglementation commune » dont le niveau et les
modalités d’attribution sont définis conjointement par la direction générale de l’administration et de la fonction publique
et la direction du budget, mais financés sur des crédits ministériels. Ces prestations servies par les ministères
économiques et financiers sont :
- les aides aux familles (30 376 € de dépenses en 2013 contre 31 813 € en 2012) ;
- les allocations aux parents d’enfants handicapés (enfants de moins de 20 ans et enfants poursuivant des études).
Le montant total versé en 2013 est de 2,2 M€ pour l’ensemble des ministères économiques et financiers (2,1 M€ en
2012).
PLR 2013 169
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
INDICATEURS IMMOBILIERS
* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État".
Les surfaces SHON (surface hors œuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées
conformément aux notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation
et ratios. Il est précisé que la résiliation en 2013, du bail de l’immeuble « Bercy international » est prise en compte.
Repère 6 : poste de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires,
hors agents techniques des services généraux.
Repère 10 : l’entretien lourd est de la responsabilité de l’État propriétaire. Il correspond ici aux opérations au profit
d’immeubles domaniaux imputables sur le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État ».
Repère 11 : en raison de la prise en compte du parc domanial seul, le ratio entretien lourd / SUB est logiquement
différent de celui indiqué à l’indicateur 5.5 du volet performance qui comptabilise tout le parc.
Repère 12 : les travaux structurants sont ceux qui ont pour objet de changer radicalement l’usage d’un immeuble (ces
travaux ne sont pas financés par le programme budgétaire 309).
170 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Le montant des engagements non couverts par des crédits de paiement au 31/12/2013 s’élèvent à 293,7 M€ contre
une estimation dans le PAP 2013 de 271,3 M€, soit un écart de +22,4 M€. Cet écart s’explique de la manière suivante :
- les engagements pris auprès des opérateurs de communication pour permettre la mise en place des interceptions
légales en application du décret 98-7 IV a et b du codes des postes et télécommunications électroniques ;
- le renouvellement de certains baux dont la renégociation a entraîné des allongements de durée, ce qui se traduit
par un décalage plus important entre le montant engagé et les crédits de paiement consommés ;
Des retraits sur engagements juridiques (hors tranches fonctionnelles – TF – et sur TF) ont été réalisés en 2013 à
hauteur de 6,8 M€.
172 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Autorisations d’engagement 165 687 254 181 200 316 346 887 570 165 847 520 162 742 675 328 590 195
Crédits de paiement 165 687 254 181 196 113 346 883 367 165 847 520 160 839 815 326 687 335
EFFECTIFS
Prévision Réalisation
En ETPT En ETPT
A+ 330 304
A 530 561
B 745 773
C 446 401
- du secrétariat général des ministères économique et financier (hors services rattachés aux actions n° 03 et n° 05)
- des services de la direction des politiques sociales et des conditions de travail de la direction des ressources
humaines du secrétariat général des ministères économique et financier
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 177 060 316 157 246 152 177 406 113 156 714 952
Subventions pour charges de service public 251 711 251 711
Les dépenses relatives aux politiques ministérielles d’action sociale et de santé et sécurité au travail se sont élevées à
155,87 M€ en AE et à 155,00 M€ en CP, pour une prévision inscrite dans le PAP 2013 de 175,56 M€ en AE et
175,91 M€ en CP.
L'analyse des écarts entre les montants globaux inscrits en LFI et les crédits réellement consommés, soit 19,68 M€ en
AE et 20,90 M€ en CP doit prendre en compte les éléments significatifs suivants :
Par ailleurs 1,37 M€ d’AE ont été basculés en début d’exercice au titre des AENE (autorisations d'engagement affectés
non engagés) de la gestion 2012.
Au sein de la dotation globale « action sociale et santé-sécurité au travail », les dépenses relatives à la mise en œuvre
de l’action sociale ministérielle se sont élevées à 139,77 M€ en AE et 139,04 M€ en CP, pour une prévision
de 155,14 M€ en AE et 155,49 € en CP soit un écart respectif de 15,37 M€ en AE et de 16,45 M€ en CP.
Ces dépenses concernent les principales politiques ministérielles définies dans le cadre des instances de dialogue
social nationales et départementales (CNAS et CDAS).
La restauration
Elle reste un axe majeur, notamment en ce qui concerne la restauration collective, qu’elle soit ministérielle,
interministérielle ou de conventionnement avec des structures collectives ou privées. Sur l’exercice considéré,
59,21 M€ en AE et 58,27 M€ en CP ont été consacrés à la politique ministérielle de restauration pour une prévision de
62,36 M€ en AE et CP, soit un écart de 3,15 M€ en AE et de 4,09 M€ en CP.
L’écart entre prévision et exécution tient compte d’un transfert de ressources en gestion au profit du BOP de la sous-
direction de l’environnement professionnel dans le cadre du financement des travaux des restaurants administratifs du
site de Bercy. Ce financement s’est soldé par une diminution de 2,67 M€ de la subvention de fonctionnement versée à
l’AGRAF (Association pour la gestion des restaurants des administrations financières) soit 6,26 M€ en AE et CP, afin
d’utiliser une partie des fonds de trésorerie de l’association prévus à cet effet.
Les dépenses relatives aux titres restaurants ont représenté 31,44 M€ en AE et 31,52 M€ en CP. Sur ce dernier
exercice 6,40 millions de titres restaurants ont été délivrés contre 6,53 millions en 2012.
Les dépenses de restauration effectuées par les structures déconcentrées de l'action sociale ont représenté 20,92 M€
en AE et 20,15 M€ en CP. Elles sont constituées de la subvention interministérielle repas (financée sur crédits
ministériels), mais surtout des subventions de restauration versées dans le cadre de conventions avec des
associations et des prestataires de restauration collective, ainsi que des dépenses d’acquisition de petits matériels et
de mobiliers de restauration au profit des structures de restauration locales.
L’écart en CP s'explique par la diminution substantielle du volume des titres restaurants alloués aux agents en 2012 en
raison tant de l'évolution globale des effectifs que de la progression du taux d’accès à une structure de restauration
collective. L’évolution de ce taux constitue l’un des indicateurs retenus au titre de la performance.
En 2012 environ 9,45 millions de repas ont été servis dont environ 2,4 millions de repas dans les structures AGRAF
d'Île-de-France. A la rédaction de ce document, les chiffres définitifs de 2013 ne sont pas encore connus.
D'autre part, 0,59 M€ en AE et 0,34 M€ en CP ont été dépensés dans le cadre de petits travaux et d'achat de mobilier
pour les restaurants.
Le logement
26,49 M€ en AE et 26,86 M€ en CP ont été consacrés aux actions en faveur du logement (réservations de logements,
aides et prêts) pour une prévision de 28,45 M€ en AE et 28,80 M€ en CP.
26,49 M€ ont été alloués à la subvention versée à l’association ALPAF (Association pour le logement du personnel des
administrations financières), opérateur du ministère en la matière.
174 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Cette subvention a notamment permis de réserver 185 logements sur l'exercice 2013 portant le parc total de logements
à 10 916 dont 9 362 en Île-de-France et 1 554 en province au 31 décembre 2013. En dépit de la diminution des
opportunités de réservations dans les zones à forte tension foncière, le parc de logements continue à croître
régulièrement chaque année, l'objectif ministériel étant de parvenir à un niveau de 10 000 logements réservés en Île-
de-France au 31 décembre 2014.
La subvention a également permis le financement des prestations d'aide au logement pour un montant de 7,2 M€ dont
5,3 M€ consacrés au dispositif d'aide à la première installation (API) destinées aux primo-arrivants. Ces prestations
répondent à une demande forte des agents avec 4 100 dossiers instruits en 2013 dont 3 500 pour l'API.
D'autre part 0,37 M€ en CP ont été dépensés dans le cadre d'un marché pluriannuel de gestion domaniale de
logements sociaux.
Les dépenses consacrées au tourisme social ont représenté en 2013, 27,03 M€ en AE et 27,02 M€ en CP, pour une
prévision de 28,68 M€ en AE et CP. La subvention versée à l’association EPAF (Éducation Plein Air Finances),
opérateur en charge du tourisme social des Ministères économique et financier s'est élevée à 26,96 M€ en AE/CP.
La subvention allouée en 2013 a permis d’accueillir 13 132 enfants, dont 320 porteurs de handicaps ou de troubles de
la santé et de proposer des séjours de vacances familles pour 32 951 bénéficiaires.
L'année 2013 a confirmé la stabilisation globale de l'activité notamment sur le secteur vacances enfants qui avait
enregistré une décroissance importante au cours des derniers exercices ; la baisse enregistrée sur le secteur vacances
familles correspond à la fermeture de certaines résidences pour travaux au cours de l'exercice (pour mémoire les
données d'activité 2012 s'établissaient respectivement à 13 136 et 33 832).
D'autre part, 0,07 M€ en AE et 0,06 M€ en CP ont été dépensés dans le cadre de petits travaux sur les structures des
centres de vacances de l'EPAF.
6,63 M€ en AE et CP de subventions ont été alloués en 2013 aux associations socioculturelles. La prévision était de
7,15 M€ en AE et CP.
La petite enfance
3,36 M€ en AE et 3,08 M€ en CP ont été consacrés à la petite enfance pour une prévision de 3 M€ en AE et CP. Ces
dépenses sont destinées aux réservations de places en crèches dont le nombre total de berceaux théoriques est
toujours à fin de l’année 2013 de 487.
Les dépenses relatives à la politique ministérielle de santé et sécurité au travail pour 2013 se sont élevées à 16,11 M€
en AE et 15,97 M€ en CP pour une prévision de 20,42 M€ en AE et en CP. Les crédits ont permis de financer l’action
des comités d’hygiène, sécurité et conditions de travail des ministères (15,04 M€ en AE et 15,24 M€ en CP) ainsi que
les dépenses en matière de prévention médicale (1,07 M€ en AE et 0,73 M€ en CP).
1,15 M€ en AE et 1,25 M€ en CP, par rapport à la prévision de 1,1 M€ en AE et en CP, soit une consommation égale
aux prévisions en AE et légèrement supérieure en CP (0,1 M€).
Créé en 2009, le service des achats de l’État (SAE) est chargé de définir et de mettre en œuvre la politique des achats
courants de l’ensemble des administrations. Il anime aussi le programme de professionnalisation des opérateurs et la
mission d'appui à la gestion du parc automobile. Ce service, doté du statut de service à compétence nationale, est
placé sous l’autorité du ministre de l’économie et des finances.
- des projets de systèmes d’information interministériels dans le domaine de l’achat public (0,52 M€ en AE et
0,41 M€ en CP).
- les études nécessaires ainsi que les actions de communication et d’animation interministérielles pour évaluer,
piloter ou conduire les projets susceptibles de générer des économies ainsi que l’action du responsable ministériel
achat finances et les cotisations professionnelles nécessaires. (0,63 M€ en AE et 0,84 M€ en CP)
Ces dépenses représentent principalement des remboursements d’agents mis à disposition des structures rattachées
par des organismes extérieurs à l’administration.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 3 830 000 3 182 323 3 480 000 2 608 283
Pour 2013, les dépenses d'investissement relatives aux politiques d’action sociale, de santé et de sécurité au travail se
sont élevées à 3,18 M€, et à 2,61 M€ en CP pour une prévision inscrite dans le PAP 2013 de 3,83 M€ en AE et
3,48 M€ CP.
- achat de véhicules dans le cadre du programme de renouvellement des véhicules de plus de 7 ans. : 0,07 M€ en
AE et 0,08 M€ en CP.
176 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
0,74 M€ en AE et CP ont été consacrés aux travaux d’aménagement (par exemple pour faciliter l’accès aux bâtiments
des agents porteurs d’handicaps physiques : ascenseur, rampe d’accès, etc.) initiés par les comités d’hygiène, sécurité
et conditions de travail départementaux, inter directionnels et spéciaux (CHSCT et CHSCTS).
DÉPENSES D’INTERVENTION
Une partie des dépenses initialement prévues sur l’action n°05 a été exécutée sur l’action n°01 (cf. JPE action n°05).
Prêts et avances 310 000 183 156 310 000 183 976
Les prêts délivrés dans le cadre du dispositif d’aides et de secours au profit d’agents en difficultés se sont élevés en
2013 à 0,18 M€ en AE et CP pour une prévision de 0,31 M€ en AE et CP.
Autorisations d’engagement 66 443 598 301 497 66 745 095 63 928 848 336 601 64 265 449
Crédits de paiement 66 443 598 1 307 610 67 751 208 63 928 848 805 693 64 734 541
EFFECTIFS
Prévision Réalisation
En ETPT En ETPT
A+ 320 297
A 66 69
B 34 35
C 45 42
Total 465 443
Cette action regroupe les services d’inspection et de contrôle des ministères économiques et financiers (services de
l’inspection générale des finances et du contrôle général économique et financier).
PLR 2013 177
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 301 497 335 601 1 307 610 804 693
Les moyens de fonctionnement des différents services précités sont inscrits, pour des raisons d’unité de gestion, sur
l’action n° 05 « prestation d’appui et de support » (cf.infra). Seuls les crédits relatifs au remboursement des agents mis
à disposition par des organismes extérieurs à l’administration sont financés sur cette action.
Ces dépenses budgétisées initialement à 0,30 M€ en AE et 1,31 M€ en CP ont été exécutées à hauteur de 0,34 M€ en
AE et 0,80 M€ en CP.
Cette dépense relevant de l’action n° 01 (Action sociale) a été imputée à tort sur l’action n° 02.
Autorisations d’engagement 9 109 875 6 350 000 15 459 875 8 131 912 5 840 342 13 972 254
Crédits de paiement 9 109 875 6 150 000 15 259 875 8 131 912 5 822 263 13 954 175
EFFECTIFS
Prévision Réalisation
En ETPT En ETPT
A+ 7 5
A 50 52
B 28 29
C 24 18
Total 109 104
L’action n° 03 « Promotion de l’action des politiques économique et financière » regroupe les effectifs et les moyens
budgétaires dont dispose le service de la communication (SIRCOM) du secrétariat général pour assurer la
communication institutionnelle des ministères économiques et financiers.
178 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 6 200 000 5 840 342 6 000 000 5 822 263
FDC et ADP prévus 150 000 150 000
Les dépenses de communication s’établissent, en 2013, à 6,21 M€ en AE, ramenées à 5,84 M€ après prise en
compte des retraits d’engagements pour un montant de 0,37 M€ d’AE en 2013, et à 5,82 M€ en CP.
L’activité relative aux campagnes de publicité a diminué, passant de 1,5 M€ en 2012 à 0,84 M€ en 2013. L’opération la
plus significative a conduit le Sircom à participer, dans le cadre d’un partenariat avec le Service d’information du
gouvernement (SIG), à une campagne publicitaire visant à promouvoir le pacte national pour la croissance, la
compétitivité et l’emploi (près de 0,5 M€), opération renforcée par un mailing aux chefs d’entreprises pour assurer la
promotion du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).
Il s’agit de dépenses récurrentes en matière de service de presse, d’études et sondages, d’actions éditoriales,
d’événements de communication :
- services de presse (abonnement au fil économique de l’AFP, veille audiovisuelle et Internet, panoramas de presse
numériques, droits de copie…) : 1,05 M€ en AE et 1,18 M€ en CP ;
- actions éditoriales (magazine interne Echanges, journal vidéographique « Point zoom », lettres électroniques) :
0,70 M€ en AE et 0,64 M€ en CP. Fin 2013 a été lancée la dématérialisation du magazine Echanges qui permettra
de réaliser en 2014 des économies en matière d’impression, de diffusion et de routage ;
- Internet : maintenance et hébergement des portails internet ministériels, et du site des prix des carburants :
0,98 M€ en AE et 0,76 M€ en CP ;
- actions événementielles (participation des ministères à des salons, organisation de colloques et d’événements) :
0,88 M€ en AE et 0,93 M€ en CP. Parmi les événements organisés par le Sircom, on peut citer le cycle de sept
manifestations organisées à Bercy à la demande du ministre du redressement productif dans le cadre des « objets
de la nouvelle France Industrielle » (ONFI), dont la vocation est de promouvoir la capacité créatrice de l’industrie
française, le colloque « Avec vous à l’international », la manifestation sur la politique assurance-crédit avec la DG
Trésor, la participation au Sommet Afrique-France, la fête de la gastronomie…
- dépenses transversales et actions de conseil en communication pour les ministres : 0,48 M€ en AE et 0,43 M€ en
CP.
Les recettes sur le fonds de concours « Recettes provenant de la rémunération pour services rendus au titre de
certaines prestations de services fournies par le Sircom » concernent désormais essentiellement la vente de licences
des données de la base informatique relative aux prix des carburants, et se sont élevées en 2013 à 0,21 M€.
PLR 2013 179
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
Autorisations d’engagement 15 387 424 5 500 000 20 887 424 14 727 287 2 697 038 17 424 325
Crédits de paiement 15 387 424 5 500 000 20 887 424 14 727 287 3 710 575 18 437 862
EFFECTIFS
L’action « Contribution au respect du droit et à la sécurité juridique » regroupe les agents et les moyens de la direction
des affaires juridiques (DAJ) des ministères économiques et financiers et des commissions qui lui sont rattachées.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 5 500 000 2 697 038 5 500 000 3 710 575
L’exécution des dépenses de fonctionnement s’élève à 2,70 M€ en AE et 3,71 M€ en CP, soit un écart de -2,8 M€ en
AE et -1,79 M€ en CP avec la LFI.
Les crédits consommés ont servi à couvrir les dépenses intervenues en 2013 au titre :
- des frais de justice et réparations civiles, dans le cadre des contentieux auxquels participent les ministères
économiques et financiers ;
- du paiement des condamnations administratives et européennes des ministères économiques et financiers ;
- du paiement d’experts juridiques auxquels la Direction des affaires juridiques (DAJ) a recours, dans le cadre de sa
mission de conseil ;
- des crédits de paiement consacrés à la dernière année du marché pour le recrutement d’avocats, passé en 2008
pour une durée de six ans.
L’explication des écarts entre prévision LFI et consommation en 2013 tient à deux facteurs :
- un tassement des montants de condamnation de l’Etat dans le contentieux récurrent relatif au reclassement des
personnels fonctionnaires de La Poste et France Télécom, en particulier au niveau du Conseil d’Etat ;
- un décalage, dans le traitement des dossiers, différant ainsi les mises en paiement sur la fin d’année voire l’année
suivante.
Ces éléments cumulés ont plus que compensé le maintien à un niveau élevé de certaines dépenses, en particulier les
frais d’avocats et de conseil pris en charge dans le cadre de conventions sensibles ou complexes dans le domaine de
la protection fonctionnelle accordée aux agents des ministères économiques et financiers (prévue par l’article 11 de la
180 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
loi n°83-634 modifié portant droits et obligations des fonctionnaires), ou pour des consultations juridiques afin d’éclairer
les choix ministériels en matière de politique économique et industrielle.
Les écarts entre la prévision et la consommation des dépenses de fonctionnement de l’action n° 04 tiennent à la
difficulté à évaluer les dépenses en matière de frais de justice, compte tenu du nombre de contentieux à naître, de leur
typologie, de leur complexité, ou de leur durée.
Autorisations d’engagement 166 879 156 277 807 237 444 686 393 163 257 442 263 470 784 426 728 226
Crédits de paiement 166 879 156 266 985 837 433 864 993 163 257 442 287 800 957 451 058 399
EFFECTIFS
Prévision Réalisation
En ETPT En ETPT
A+ 54 64
A 501 544
B 829 912
617
C 742
Total 2126 2137
L’action « Prestations d’appui et de support » regroupe l’ensemble des effectifs et des moyens qui concourent :
- au fonctionnement matériel des cabinets ministériels et de l’ensemble des services centraux des ministères
économiques et financiers ;
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 258 465 237 244 432 737 247 443 837 260 452 442
FDC et ADP prévus 1 490 000 1 490 000
La sous-direction de l’Informatique du secrétariat général conçoit et met en œuvre pour et en concertation avec les
directions et services de l’administration centrale, la politique de développement des technologies de l’information, de
l’informatique, de la téléphonie, du travail en réseau et de l’audiovisuel.
PLR 2013 181
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
Les dépenses de fonctionnement se répartissent entre les dépenses de fonctionnement courant et les projets.
A) Les dépenses de fonctionnement courant : 21,54 M€ en AE et 22,11 M€ en CP
Ces dépenses se répartissent comme suit :
AE CP
Achats informatiques 2,67 3,59
Maintenance des applications 3,42 3,29
Téléphonie et réseau 7,09 7,75
Maintenance des serveurs 1,24 1,11
Bureautique 4,67 4,05
Audiovisuel 2,45 2,32
Total des dépenses de fonctionnement courant 21,54 22,11
Les dépenses d’achats informatiques, y compris la part marginale pour les activités support, communication et
gouvernance, s’élèvent globalement à 2,67 M€ en AE et 3,59 M€ en CP. La prévision initiale avait été fixée à 2,25 M€
en AE et CP.
Ce poste comprend l’ensemble des achats de matériels bureautiques et de téléphonie, de serveurs achetés par les
directions clientes, de logiciels et de consommables pour un montant de 2,21 M€ en AE et 3,06 M€ en CP. A eux
seuls, les achats de matériels bureautiques (UC, portables, ultraportables, écrans et accessoires) ont représenté
1,40 M€ en AE et 2,29 M€ en CP.
L’arrêt du support de Windows XP par Microsoft début 2014 et la nécessité de migrer l’intégralité du parc informatique
de l’administration centrale, principalement pour des raisons de sécurité, a en effet conduit la sous-direction de
l’informatique à anticiper l’achat de postes de travail en fin d’année 2013 pour le compte des directions et des missions
des ministères économiques et financiers.
Avec le développement de la mobilité et du travail à distance, la part des postes mobiles par rapport aux postes fixes
s’est accru. Les dépenses d’achat de matériels téléphoniques ont totalisé 0,42 M€ en AE et 0,48 M€ en CP, en
augmentation par rapport à 2012 du fait d’un achat ponctuel de terminaux de téléphonie fixe.
Les achats de consommables représentent toujours une part de plus en plus marginale de la dépense avec une
consommation de 0,06 M€ en AE et CP.
Les achats de logiciels « sur étagère » par les directions clientes demeurent assez faibles à savoir 0,19 M€ en AE et
0,14 M€ en CP du fait de la rationalisation de la politique d’achat.
Sont également comptabilisées sur ce poste les dépenses en matière d’activités support, de communication et
gouvernance.
Le surcroît de dépense de 1,68 M€ en AE et 1,50 M€ en CP s’explique d’une part par le vieillissement du parc
applicatif, et d’autre part, le départ à la retraite de programmeurs qui maintenaient en interne ces applications, ce qui
nécessite désormais de recourir à l’externalisation. Il en résulte une augmentation des coûts de maintenance.
c) Les dépenses de téléphonie et réseau et de politique de sécurité : 7,09 M€ en AE et 7,75 M€ en CP
La prévision avait été fixée à 6,98 M€ en AE et 6,4 M€ en CP pour les activités de téléphonie et de réseau et à 0,5 M€
pour la politique de sécurité.
L’exécution sur les activités réseau et téléphonie s’élève à 7,06 M€ en AE et 7,63 M€ en CP et se répartit comme suit :
Pour la partie téléphonie, l’écart entre prévision et exécution est de 0,64 M€ en AE et 1,89 M€ en CP. Des économies
ont pu être réalisées, grâce à la remise en concurrence des titulaires des marchés de téléphonie et à des tarifs plus
intéressants.
Le différentiel pour l’activité réseau de données s’élève à -0,56 M€ en AE et -0,66 M€ en CP, et est atténué par le fait
que des dépenses initialement prévues pour un montant de 0,20 M€ en AE et 0,11 M€ en CP ont finalement été
imputées sur le titre 5. Des économies ont également été réalisées sur le nouveau marché des pare-feu qui présentent
des tarifs moins élevés que le précédent.
Les dépenses de politique de sécurité avaient été initialement budgétées à hauteur de 0,5 M€ en AE et CP.
L’exécution est de 0,03 M€ en AE et 0,12 M€ en CP. A noter, que 0,08 M€ d’AE, inclus dans la prévision initiale, ont
par ailleurs été imputés sur le titre 5. L’écart entre prévision et exécution s’explique par la translation de dépenses vers
l’activité réseau de données, à savoir notamment la redevance d’un service de proxy professionnel pour la veille et le
paiement de l’intranet sécurisé interministériel.
Par ailleurs, les dépenses de politique de sécurité se sont élevées à 0,03 M€ en AE et 0,12 M€ en CP.
d) Les dépenses de maintenance et d’exploitation des serveurs : 1,24 M€ en AE et 1,11 M€ en CP
Avec une consommation de 1,24 M€ en AE et 1,11 M€ en CP, l’activité de maintenance des serveurs présente un
différentiel de -0,33 M€ en AE et -0,42 M€ en CP par rapport à une prévision de 1,57 M€ en AE et 1,53 M€ en CP.
Si l’on tient compte de la partie imputée sur du titre 5, sur laquelle il n’avait pas été effectué de prévision (0,33 M€ en
AE et 0,16 M€ en CP), la consommation enregistrée est exactement conforme à la prévision en AE et très proche en
CP.
La principale dépense recensée sur cette activité concerne la prestation forfaitaire du marché d’assistance à
l’exploitation des serveurs pour un montant de 0,62 M€ en AE et CP. Cette prestation constitue à elle seule la moitié de
la dépense enregistrée sur l’activité.
e) Les dépenses bureautiques : 4,67 M€ en AE et 4,05 M€ en CP
L’exécution 2013 se décompose de la manière suivante sachant que la prévision était de 2,78 M€ en AE et 2,55 M€ en
CP :
Les projets ayant eu un impact financier important en 2013 ont été SIRHIUS, MARHS, REMPART et EGIDE.
Le projet SIRHIUS a pour finalité la convergence ministérielle des systèmes d’information des ressources humaines.
Cette dépense s’élève à 0,59 M€ en AE et CP pour l’année 2013. Pour le noyau commun, la SDI verse également une
contribution financière à la DGFIP, d’un montant de 0,41 M€ en AE et CP dont 0,31 M€ sont imputés sur le titre 5.
L’exécution est donc exactement conforme à la prévision en AE, tous titres confondus.
PLR 2013 183
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
Le projet MARHS, développement d’un système d’information RH d’administration centrale avec remplacement de
l’ensemble des applications de gestion du personnel est en cours de finalisation. Il devrait s’achever en 2014 avec le
raccordement à SIRHIUS. Ce projet a nécessité des engagements à hauteur de 0,47 M€ pour une prévision de 0,5 M€
en AE et en CP.
Le projet REMPART doit permettre d’assurer la mise en place d’un plan de secours informatique afin d’assurer la
continuité ou la reprise des activités en cas de sinistre (inondation, incendie…). Il a été consommé pour ce projet
0,52 M€ en AE (auxquels il convient de rajouter 0,78 M€ imputés sur le titre 5) soit globalement 1,3 M€ d’engagements.
Des paiements sont intervenus pour 1,79 M€ sur le titre 3 et 0,93 M€ sur le titre 5 correspondant à une dépense
globale de 2,72 M€ de CP. 2,6 M€ en AE et 2,8 M€ en CP avait été budgétés pour ce projet. L’écart de -1,3 M€
constaté en AE s’explique par un décalage calendaire et des commandes finalement moins importantes que prévues
pour la modernisation de l'infrastructure de messagerie IRIS.
Le projet EGIDE vise à réaliser une application d’octroi des licences d’importation des biens à usage civil et militaire. Il
a donné lieu à des engagements à hauteur de 0,66 M€ dont 0,06 M€ sur le titre 5 pour une prévision initiale de 1,2 M€.
La prévision en CP avait été fixée à 0,7 M€, l’exécution n’est que 0,02 M€.
Les contraintes budgétaires fortes qui ont pesé sur le budget ont retardé la réalisation de plusieurs projets. Certains
projets ont ainsi été annulés en 2013. Comme le projet Téléprésence concernant l’organisation de réunion à distance
de haute qualité. Le projet CASTEL de téléphonie sur IP, qui avait été budgété initialement à hauteur de 2,2 M€ en AE
et 1,6 M€ en CP, a été décalé en 2014 et 2015.
Les investissements applicatifs nouveaux ont été gelés de manière à dégager la marge de manœuvre nécessaire à
l’investissement décennal de renouvellement des licences Microsoft.
Les moyens de fonctionnement consacrés en 2013 à la gestion des bâtiments hébergeant les services de
l’administration centrale des ministères économiques et financiers ont représenté un montant d’AE de 165,95 M€,
ramenés à 163,97 M€ après retraits sur engagements des années antérieures pour 1,98 M€ et un montant de CP de
182,45 M€. La prévision en LFI était de 177,31 M€ en AE et de 171,29 M€ en CP.
Les écarts de -11,36 M€ en AE et de +11,16 M€ en CP par rapport aux crédits votés en LFI s’expliquent comme suit
par postes de dépenses :
- l’exécution des loyers budgétaires (108,97 M€ en AE et en CP) des immeubles domaniaux occupés par les services
de l’administration centrale est inférieure à la prévision (-0,73 M€ en AE et CP). Cette sous consommation
s’explique par une modification du périmètre (retrait de l’implantation du service commun des laboratoires situé rue
Perrée à Paris) et par une révision à la baisse du montant du loyer budgétaire affectant l’immeuble « le Montaigne »
à Noisy-le-Grand.
- les dépenses relatives aux bâtiments locatifs de l’administration centrale (23,89 M€ en AE et 42,37 M€ en CP après
prise en compte d’un rétablissement de crédits de 0,39 M€ en AE et en CP) ont représenté une dépense inférieure
de -18,24 M€ en AE et supérieure de +6,53 M€ en CP.
La moindre consommation d’AE concerne essentiellement le bail de l’immeuble « Blanqui » à Montreuil. En effet, un
montant de 24 M€ d’AE avait été obtenu en LFI 2013 afin de régulariser la situation des trois dernières années de la
période ferme du bail. Toutefois, des AE disponibles en fin de gestion ont permis de réaliser dès 2012 les
engagements au titre des années 2013 et 2014 qui, de ce fait, n’ont pas mobilisé la totalité des AE mises à disposition
en LFI pour 2013.
L’écart constaté sur les CP s’explique notamment par le paiement du bail de l’ASN à Montrouge qui fait l’objet d’un
transfert de crédits en gestion.
- les taxes liées aux implantations immobilières (1,96 M€ en AE et en CP) ont représenté par rapport à la prévision
une dépense supplémentaire de +0,56 M€ en AE et CP. Ce dépassement s’explique par la régularisation de
paiements encore dus au titre de l’année 2012 et par la prise en compte de la taxe sur les bureaux de la nouvelle
implantation d’Ivry.
- les dépenses liées à la maintenance des bâtiments et des installations techniques (13,90 M€ en AE et 11,06 M€ en
CP après prise en compte de rétablissements de crédits d’un montant de 0,64 M€ en AE) sont supérieures à la
prévision de +3,75 M€ en AE et de +0,16 M€ en CP.
184 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Hors rétablissement de crédits, le dépassement en AE s’explique notamment par l’imputation sur les crédits 2013 de
marchés notifiés dès l’engagement pour 2 années fermes.
- les dépenses d’achats de matériel technique (éclairage, divers matériel de plomberie et d’électricité, etc.) (1,09 M€
en AE et 1,25 M€ en CP) représentent un écart de +0,59 M€ en AE et de +0,75 M€ en CP. Ce dépassement
s’explique par la difficulté à prévoir les besoins de renouvellement des fournitures sur des installations
vieillissantes.
- la réalisation des dépenses de fluides - eau, électricité gaz et chauffage. (11,54 M€ en AE et 11,79 M€ en CP après
prise en compte d’un rétablissement de crédits de 0,40 M€ en AE et CP) est légèrement supérieure à la prévision
de +0,14 M€ en AE et de +0,39 M€ en CP.
- les dépenses relatives aux opérations de travaux qui ne font pas l’objet d’une immobilisation ont représenté une
dépense de 2,52 M€ d’’AE et de 3,15 M€ de CP (après prise en compte d’un rétablissement de crédits de 0,24 M€
en AE et en CP), supérieure à la prévision de +1,92 M€ en AE et de + 3,03 M€ en CP. Elles comprennent
notamment divers travaux réalisés dans le cadre des restructurations des espaces des services d’administration
centrale et des abandons des implantations locatives.
- les dépenses de mobilier, déménagement, mobilier, décoration et gestion du patrimoine artistique se sont élevées à
2,08 M€ en AE et à 1,90 M€ en CP sensiblement supérieures à la prévision de +0,64 M€ en AE et de +0,46 M€ en
CP. Cet écart s’explique notamment par les déménagements internes et les acquisitions de mobilier.
Le fonctionnement courant en logistique des services centraux des ministères économiques et financiers a représenté
en 2013 une consommation de 44,37 M€ en AE, ramenée à 43,13 M€ en raison de mouvements sur des engagements
juridiques des années antérieures pour 1,23 M€, et de 41,18 M€ en CP. Ce niveau de dépenses reflète un écart par
rapport à la LFI (41,98 M€ en AE et 39,98 M€ en CP) de +1,15 M€ en AE et +1,20 M€ en CP soit une hausse d’environ
+3 %.
Les dépenses courantes de fonctionnement logistique sont de deux natures : la première est liée aux locaux, la
seconde correspond à un ensemble de prestations de soutien et d’appui permettant aux services centraux de
fonctionner au quotidien.
A) Les principaux postes de dépenses liées aux locaux : 14,03 M€ en AE et 12,60 M€ en CP
Cette activité concerne toutes les dépenses relatives à l’exploitation des locaux et à la sécurité : le gardiennage, la
sécurisation des bâtiments et de l’hygiène des locaux (le nettoyage, le traitement et l’évacuation des déchets). Le
montant de la consommation de cette activité est de 14,03 M€ en AE et de 12,60 M€ en CP. Les écarts sont
respectivement de +1,74 M€ et de +1,02 M€ par rapport à une prévision de 12,30 M€ en AE et de 11,58 M€ CP.
L’écart est principalement dû à l’ajustement nécessaire de marchés liés à des taux de revalorisation conséquents.
B) Les prestations de soutien et d’appui : 23,39 M€ en AE et 23,96 M€ en CP
La consommation 2013 s’élève à 23,39 M€ en AE et 23,96 M€ en CP. Par rapport à la prévision de 2013, l’écart est de
-1,51 M€ en AE et +0,08 M€ en CP.
Ces dépenses correspondent à la mise en œuvre de prestations très diverses permettant d’assurer le fonctionnement
des services centraux et des cabinets ministériels, dont :
- le transport, les déplacements et la distribution du courrier : 10,09 M€ en AE et 10,36 M€ en CP. Les écarts sont
respectivement de -0,30 M€ et +0,49 M€ par rapport à une prévision de 10,39 M€ en AE et 9,87 M€ en CP
s’expliquant par la baisse des dépenses d’affranchissement d’une part et d’autre part par la relative stabilisation
des frais de déplacements ;
- le matériel technique, l’habillement et la décoration : 0,22 M€ en AE et 0,20 M€ en CP. Les écarts sont
respectivement de -0,25 M€ et -0,24 M€ par rapport à une prévision de 0,47 M€ en AE et de 0,44 M€ en
CP s’expliquant par la notification décalée de quelques mois d’un marché d’habillement ;
- l’accueil physique et téléphonique et la gestion des salles de réunion : 1,72 M€ en AE et 1,41 M€ en CP. Les écarts
sont respectivement de +0,39 M€ et +0,15 M€ par rapport à une prévision de 1,34 M€ en AE et de 1,26 M€ en CP ;
PLR 2013 185
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
- l’impression, la reprographie, la numérisation et les fournitures de bureau : 1,77 M€ en AE et 2,20 M€ en CP. Les
écarts sont respectivement de -1,80 M€ et -1,69 M€ par rapport à une prévision de 3,57 M€ en AE et 3,90 M€ en
CP, en baisse significative principalement du fait du renouvellement des marchés pour la réalisation des documents
budgétaires (1,5 M€);
- la restauration, les réceptions et les frais de représentation : 3,03 M€ en AE et 2,90 M€ en CP. Les écarts sont
respectivement de -0,35 M€ et -0,10 M€ par rapport à une prévision de 3,37 M€ en AE et de 3,00 M€ en CP ;
- les abonnements, la documentation et les archives : 3,98 M€ en AE et 4,37 M€ en CP. Les écarts sont
respectivement de -0,36 M€ et +0,28 M€ par rapport à une prévision de 4,34 M€ en AE et de 4,09 M€ en CP ;
- les prestations linguistiques : 0,62 M€ en AE et 0,66 M€ en CP soit +0,08 M€ et +0,15 M€ par rapport à une
prévision de 0,54 M€ en AE et de 0,51 M€ en CP ;
- les prestations d’études, d’audits et d’assistance : 0,25 M€ en AE et 0,34 M€ en CP soit -0,22 M€ et -0,12 M€ par
rapport à une prévision de 0,47 M€ en AE et 0,46 M€ CP ;
- des dépenses spécifiques telles que la location de salles pour les concours, des frais de publications, les
prestations proposées par la Cellule de recrutement et d’insertion des personnes handicapées (CRIPH), 1,62 M€ en
AE et 1,44 M€ en CP. Les écarts sont respectivement de +1,29 M€ et +1,16 M€ par rapport à une prévision de
0,32 M€ en AE et 0,28 M€ en CP, et s’expliquent par le financement des dépenses de la CRIPH par fonds de
concours.
- et des remboursements de personnels mis à disposition : 0,09 M€ en AE et 0,08 M€ en CP, pour une prévision de
0,13 M€ en AE et CP ;
C) Les dépenses de fonctionnement et des frais liés aux locaux (multi services) : 5,72 M€ en AE et 4,61 M€ en CP
La consommation 2013 s’élève à 5,72 M€ en AE et 4,61 M€ en CP. Par rapport à la prévision de 2013, l’écart est de
+0,84 M€ en AE et +0,02 M€ en CP, s’expliquant par l’engagement en fin de gestion d’un nouveau marché de multi
services.
Les dépenses de fonctionnement logistique sont caractérisées par le niveau important de dépenses sur marchés,
contrats et conventions (87 % des achats). Pour l’année 2013, les dépenses se sont effectuées dans le cadre
130 marchés.
Les dépenses de formation proprement dites s’élèvent à 2,36 M€ en AE et 2,42 M€ en CP (0,12 M€ en AE et 0,11 M€
en CP pour les préparations aux concours et examens professionnels et 2,24 M€ en AE et 2,31 M€ en CP pour les
actions de formation continue et d’ouverture).
L’écart entre l’exécution et la dotation prévisionnelle (0,48 M€ en AE et 0,08 M€ en CP) est principalement dû à la
perception tardive de recettes sur les derniers mois de l’exercice (atténuations de dépenses et fonds de concours
correspondant à des prestations de formation assurées au profit d’autres administrations de l’État, ainsi que de
particuliers et de personnes publiques autres que l’Etat).
Des dépenses à hauteur de 0,15 M€ en AE et CP, réparties entre des dépenses de logistique pour 0,08 M€ et des
dépenses informatiques pour 0,07 M€ ont été réalisées. Elles sont comparables au niveau des dépenses faites en
2012 qui se montait à 0,18 M€.
186 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
- le fonctionnement courant des onze laboratoires du réseau et de l'unité de direction, pour un montant de 5,08 M€
en AE et de 4,76 M€ en CP permettant le financement notamment des frais d'analyse, des achats, du
renouvellement des petits matériels, de l'entretien des locaux, et des frais immobiliers ;
- le financement des dépenses d'analyses sous-traitées portant sur les produits et matériels industriels, qui sont
confiées à des laboratoires extérieurs lorsque le réseau ne dispose pas de compétences spécifiques, pour un
montant de 0,42 M€ en AE et CP ;
- le financement des dépenses liées à la formation des agents pour un montant de 0,17 € en AE et CP;
Il s’explique notamment par une augmentation notable du nombre de déterminations (436 266 en 2012, 474 529 en
2013) de 8,8 % sous-tendant l’augmentation de la dépense estimée a minima de 400 K€ en AE et CP.
Par ailleurs, le déménagement du laboratoire du Havre dans un bâtiment privé (la SOGET) a eu pour effet d’augmenter
la dépense en AE de 180 K€ permettant de couvrir 3 années de loyer.
Ce poste recouvre notamment les dépenses de fonctionnement propre à l’Inspection générale des finances (IGF). Elles
se sont élevées à 0,23 M€ en AE et 0,22 M€ en CP.
Ce poste concerne également des dépenses ponctuelles, telle que la contribution au Fonds pour l’insertion des
personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) pour les directions et services rattachés au programme
218, pour un montant de 0,92 M€ en AE et CP.
Par ailleurs, un marché propre au « suivi des fluides » a été passé pour l’unité GIM (Gestion immobilière ministérielle)
pour 0,36 M€ et occasionné une dépense de 0,11 M€.
L’action sociale locale a, par erreur, imputé sur l’action n° 5 pour 0,10 M€ en AE et 0,07 M€ en CP, en lieu et place de
l’action n° 1.
Fonds de concours/attributions de produits : 2,25 M€ (1,49 M€ prévus initialement en LFI)
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 990 000 2 885 156 1 790 000 4 464 375
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 200 000 3 896 256 200 000 4 480 657
Les dépenses d’investissement se répartissent entre les immobilisations de fonctionnement courant pour 3,48 M€ en
AE et 3,15 M€ en CP et les projets pour 1,45 M€ en AE et 2,06 M€ en CP. Il avait été prévu de consommer 0,45 M€
dont 0,2 M€ sur les projets en AE et CP.
La principale dépense a concerné l’achat de licences Microsoft Office pour les dix ans à venir et de licences Windows
Server CAL. Cet investissement exceptionnel d’un montant de 2,6 M€ en AE et en CP, imputé sur l’activité d’achat de
matériels et logiciels, a été payé sur l’année.
Des dépenses pour 1,13 M€ d’AE et 1,64 M€ de CP ont été immobilisées sur le titre 5 pour les projets transverses. Ces
dépenses se rattachent en particulier au projet REMPART pour sa phase d’archivage de la messagerie avec le
renouvellement de licences Exchange et la sécurisation de la messagerie.
En matière de projets RH, 0,31 M€ en AE et CP ont été consommés au titre de la participation financière au projet
SIRHIUS remboursée à la DGFIP.
Les autres dépenses se répartissent entre l’exploitation des serveurs avec des achats de matériels et de licences, le
réseau de données et la maintenance des applications.
2) Dépenses d’investissement liées à l’immobilier des services centraux : 0,19 M€ en AE et 2,87 M€ en CP
Les dépenses d’investissement du service immobilier sont imputées sur le programme 309 « Entretien des bâtiments
de l’Etat » depuis 2009.
Aucune dépense n’avait donc été prévue en titre 5 sur le programme 218 en LFI 2013.
Les dépenses constatées de 0,19 M€ en AE et 2,87 M€ en CP correspondent pour l’essentiel aux travaux de
rénovation des restaurants administratifs « Daumesnil et Diderot » pour lesquels les AE ont été mises à disposition sur
le « BOP Environnement professionnel - UO immobilier » par le « BOP Action sociale » du programme 218 en 2009.
Les CP l’ont été en cours de gestion 2013.
3) Dépenses d’investissement liées à la logistique des services centraux : 0,13 M€ en AE et 0,10 M€ en CP
La sous-direction du cadre de vie du service de l’environnement professionnel du secrétariat général des ministères
économiques et financiers a réalisé des dépenses comptabilisées en titre 5 pour un montant de 0,13 M€ en AE et
0,10 M€ en CP. L’écart est -0,04 M€ en CP par rapport à une prévision de 0,14 M€ en AE et en CP. Ces dépenses
sont des achats de véhicules.
4) Dépenses d’investissement du service commun des laboratoires : 1,55 M€ en AE et 0,76 M€ en CP
Les dépenses d’investissement se sont élevées à 1,55 M€ en AE et 0,76 M€ en CP soit un écart par rapport à la
prévision LFI de -0,15 M€ en AE et -0,91 M€ en CP. Les investissements comptabilisés s’entendent pour tous les
équipements soumis à amortissement mais également ceux de moins de 10 K€ TTC qui constituent également, pour le
SCL de réels investissements (à hauteur de 150 K€). Pour les besoins de l'exercice et au motif que ces équipements
ne sont pas comptabilisés en titre 5, le SCL les écarte de son analyse.
Le service commun des Laboratoires (SCL) avait prévu une programmation relativement ambitieuse de renouvellement
de ses appareils scientifiques et a atteint l’objectif fixé en AE. Toutefois de tels renouvellements étaient dépendants du
niveau des rattachements de fonds de concours et d’un éventuel dégel de la réserve de crédits. Celui-ci ayant eu lieu
au mois de novembre, le SCL n’a pu passer commande que tardivement. S’agissant de matériels techniques
complexes à mettre en œuvre, le SCL n’a pu saisir le service fait avant le 10 décembre pour permettre le paiement des
factures sur les CP de 2013.
188 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le SCL entend poursuivre l’effort de renouvellement de ses équipements. Sur 632 équipements (portés à l’inventaire
des AICS), la part des appareils de plus de 10 ans est passée à 47 % (contre 48 % en 2012 et 50 % en 2011)
permettant aux laboratoires de répondre plus favorablement aux demandes de ses donneurs d’ordre.
Par ailleurs, le SCL a constaté que si le nombre d’échantillons soumis à analyse évoluait peu (+7,75 % pour la période
2010-2013), le nombre d’analyses par échantillon affiche une progression de 18,57 % sur la même période
(6,4 analyses par échantillon en 2013 contre 5,8 en 2010). Il s’ensuit donc une saturation croissante de ses
équipements.
Enfin, les exigences réglementaires imposent au SCL de rechercher de nouvelles molécules avec des seuils de
détection toujours plus bas. Le SCL doit donc s’engager dans le développement de nouvelles méthodes d’analyse soit
sur les appareils existants dans la mesure de leur disponibilité (priorité étant donnée aux analyses) et de leur
adéquation technique.
A ces différentes fins, le SCL souhaite développer un programme ambitieux d’acquisition de matériels scientifiques
(innovants pour la détection de nouvelles molécules, élargissement de ses capacités d’analyse par duplication de
certains équipements, remplacement des appareils en fin de vie). Sur la période 2014-2017, le SCL prévoit un peu
moins de 7 M€ d’investissement soit 1,75 M€ par an en moyenne correspondant au niveau d’investissement de 2013.
Le SCL a pu développer de manière très importante les analyses facturées pour le compte de tiers (privées et autres
administrations) ce qui a permis de couvrir une bonne partie de son programme d’investissement. Le SCL entend
poursuivre dans cette voie. Il ambitionne qu’un quart des équipements soit « autofinancés » par l’apport de fonds de
concours supplémentaires.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux entreprises 15 100 000 11 226 161 15 500 000 17 328 484
Transferts aux autres collectivités 562 000 1 024 596 562 000 1 069 121
Ces dépenses d’intervention correspondent à des dépenses liées aux opérations faites dans le secteur des
télécommunications électroniques (art. D. 98-7 IV a et b du code des postes et des communications électroniques).
Une partie de ces dépenses ayant été imputée par erreur, en exécution, sur l’action n° 1 pour un montant de 1,88 M€
en AE et 1,08 en CP, la dépense totale pour ce poste de 13,09 M€ en AE et 18,39 M€ en CP. Le montant de ses
dépenses présente un écart par rapport à la prévision en LFI (15,10 M€ en AE et 15,50 M€ en CP) de -2,01 M€ en AE
et +2,89 M€ en CP.
Des contributions financières, notamment aux fédérations syndicales, ont été effectuées par la sous-direction du cadre
de vie (service de l’environnement professionnel du secrétariat général des ministères économiques et financiers) pour
un montant de 0,35 M€ en AE et 0,40 M€ en CP. Les écarts sont respectivement de +0,05 M€ en AE et +0,10 M€
en CP pour une LFI de 0,30 M€ en AE et CP.
PLR 2013 189
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 218
- la Délégation à l’usage de l’internet (DUI) transférée au ministère depuis le 1er juillet 2013. Elles se montent à
0,27 M€ en AE et 0,14 M€ en CP ;
- la subvention à l’ANIFOM pour 0,20 M€ en AE et CP ;
- la subvention au CAPE pour 0,22 M€ en AE et 0,35 M€ en CP.
Cette dépense, non inscrite en LFI sur le titre 7, correspond à l’ajustement du dépôt de garantie au montant d’un
trimestre de loyer, effectué auprès du bailleur des implantations locatives de Malakoff.
190 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 ANALYSE DES COÛTS
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
ECONOMIE ET FINANCES
P114
Appels en garantie de l’Etat
P156
Gestion fiscale et financière de l’Etat et du P117
secteur public local Charge de la dette et trésorerie de l’Etat
P145
P221 Epargne
Stratégie des finances publiques et
m odernisation de l’Etat
P192
Recherche et enseignement supérieur en
m atière économique et industrielle
PLR 2013 191
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 218
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
01 - Etat-major, médiation et politiques 346 883 -1 022 -221 890 123 972 -64,3 %
transversales
02 - Expertise, audit, évaluation et contrôle 67 751 +11 584 +535 79 870 +17,9 %
03 - Promotion des politiques économique et 15 260 -98 -3 849 11 313 -25,9 %
financière
04 - Contribution au respect du droit et à la 20 887 +6 059 +324 27 271 +30,6 %
sécurité juridique
05 - Prestations d’appui et support 433 865 -16 523 -262 436 154 906 -64,3 %
Total 884 647 0 -487 316 397 331 -55,1 %
Note explicative
Seuls sont listés les décrets de transfert considérés en CAC. Le montant des dépenses considérées en analyse des coûts est exprimé en milliers
d’euros et fait l’objet d’un commentaire.
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
01 - Etat-major, médiation et politiques 326 687 -882 -197 663 128 143 -60,8 %
transversales
02 - Expertise, audit, évaluation et contrôle 64 735 +10 968 +391 76 094 +17,5 %
03 - Promotion des politiques économique et 13 954 -372 -880 12 703 -9 %
financière
04 - Contribution au respect du droit et à la 18 438 +6 045 +293 24 775 +34,4 %
sécurité juridique
05 - Prestations d’appui et support 451 058 -15 760 -238 788 196 511 -56,4 %
Total 874 872 0 -436 647 438 226 -49,9 %
192 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 ANALYSE DES COÛTS
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +436 647
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
01 - Etat-major, médiation et politiques 123 972 128 143 223 465 -64,3 % -60,8% +4 171 +3,4 % -42,7 %
transversales
02 - Expertise, audit, évaluation et 79 870 76 094 78 455 +17,9 % +17,5% -3 776 -4,7 % -3 %
contrôle
03 - Promotion des politiques 11 313 12 703 40 -25,9 % -9% +1 390 +12,3 % +31 802,5
économique et financière %
04 - Contribution au respect du droit et à 27 271 24 775 24 390 +30,6 % +34,4% -2 496 -9,2 % +1,6 %
la sécurité juridique
05 - Prestations d’appui et support 154 906 196 511 41 058 -64,3 % -56,4% +41 605 +26,9 % +378,6 %
Total 397 331 438 226 367 408 -55,1 % -49,9 % +40 895 +10,3 % +19,3 %
PLR 2013 193
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 218
Le programme 218 assure les fonctions d’appui et de soutien mutualisées au profit de neufs cabinets ministériels, des
directions et services du programme et des douze programmes de politique publique présentés dans le schéma de
déversement.
La méthodologie de ventilation des dépenses des fonctions d’appui et de soutien du programme 218 (actions n° 01,
n° 03, n° 05) a été simplifiée à partir de la LFI 2013, dans le cadre de la généralisation de la CAC dans Chorus, avec la
suppression des déversements réciproques entre les actions n° 01, n° 03 et n° 05. Cette simplification a abouti à la
suppression des déversements vers les fonctions d’état-major et de pilotage et à la seule ventilation des dépenses
directes des services prestataires du secrétariat général des ministères économiques et financiers (SG) et du service
commun des laboratoires (SCL) vers les programmes de politique publique.
Trois actions du programme sur les cinq que compte le programme 218 font l’objet d’un déversement total ou partiel :
l’action n°01 « état-major, médiation et politiques transversales », l’action n° 03 « promotion des politiques économique
et financière » et l’action n° 05 « prestations d’appui et de support ».
Les crédits déversés de l’action n°01 correspondent à la politique ministérielle d’action sociale, de santé et sécurité au
travail et de prévention médicale. Les crédits des actions n°03 et n°05 font l’objet d’un déversement à l’exception des
subventions versées dans le cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne participent pas au soutien des
programmes de politique publique, des crédits d’intervention des services du haut fonctionnaire de défense et de
sécurité et des crédits alloués aux fonctions d’état-major et de pilotage.
Les crédits des actions n°01, n°03 et n°05 sont ventilés en interne sur les actions n°02 et n°04, et en externe vers
douze programmes de politique publique à l‘aide de clés de répartition définies selon la nature de la fonction d’appui
ou de soutien déversée.
Par ailleurs afin de supprimer les effets « cascade », les dépenses du programme 309 « entretien des bâtiments de
l’État » déversées sur les actions du programme 218 ne concernent à partir de la LFI 2013, que les dépenses
d’entretien lourd des bâtiments domaniaux abritant les directions et services du seul programme 218. En effet, les
dépenses d’entretien lourd des bâtiments d’administration centrale des ministères économiques et financiers (MEF)
sont imputées directement sur les différents programmes de politique publique des MEF au prorata des m² de bureaux
occupés.
Un transfert de crédits est retracé dans le cadre de la comptabilité d’analyse des coûts du programme 218. Il s’agit
d’un transfert réalisé du programme 181 « prévention des risques » de la mission écologie, développement et
aménagement durables vers le programme 218. Ce transfert correspond aux montants des prestations de
fonctionnement réalisées par le secrétariat général des ministères économiques et financiers au profit de l’autorité de
sûreté nucléaire (ASN).
Le déversement vers le programme 181 est en légère augmentation (+ 12 %) par rapport à l’exécution 2012 (montant
déversé en 2012 : 6,14 M€).
194 PLR 2013
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
Programme n° 218 ANALYSE DES COÛTS
Les déversements internes au programme sont réalisés vers les actions n° 02 et n° 04 pour un montant de 17,01 M€.
Les déversements entre programmes d’un montant de 436,65 M€, se décomposent de la manière suivante :
- 436,67 M€ sont ventilés vers les programmes de politique publique des ministères économiques et financiers, soit
50 % des dépenses budgétaires du programme ;
- 6,87 M€ sont déversés vers le programme 181 (cf. dépenses sur les transferts de crédits supra) ;
- 4,78 M€ proviennent du programme 309 «entretien des bâtiments de l’État » ; ces dépenses d’entretien lourd des
bâtiments domaniaux hébergeant les directions et services du programme s’imputent sur les cinq actions du
programme au prorata des m² occupés par les directions et services du programme ;
- 2,12 M€ sont déversés à partir du programme 333 « moyens mutualisés des administrations déconcentrées » et
retracent le montant des rémunérations des chargés ministériels régionaux des achats ; le déversement s’impute
intégralement sur l’action n°01 « état-major, médiation et politiques transversales » du programme.
Les dépenses en provenance des programmes 309 et 333 viennent enrichir les dépenses complètes du programme
218, qui correspondent :
- aux dépenses des fonctions d’état-major et de pilotage : cabinets ministériels, service des achats de l’État (SAE),
médiateur des ministères économiques et financiers, agence du patrimoine immatériel de l’État (APIE), service à
compétence nationale TRACFIN, délégation nationale de lutte contre la fraude (DNLF) et certains services du SG ;
- aux dépenses des fonctions d’expertise, d’audit, d’évaluation et de contrôle ;
- aux dépenses des fonctions contribuant au respect du droit et à la sécurité juridique ;
- aux dépenses d’appui et de support nécessaires au fonctionnement des services prestataires du SG et du SCL ;
- au remboursement des personnels mis à disposition d’autres administrations, aux subventions versées dans le
cadre de conventions à des organismes extérieurs qui ne participent pas au soutien des programmes de politique
publique et aux dépenses d’intervention des services du haut fonctionnaire de défense et de sécurité.
Entre la LFI 2013 et l’exécution 2013, les déversements vers les programmes de politiques publiques ont été moins
importants que prévus. Les clés déterminant les règles de déversement de la LFI sont celles utilisées dans le cadre du
PLF. La prévision, établie en juin 2012, n’a notamment pas pris la mesure du rattachement de neuf cabinets
ministériels sur le périmètre des ministères économiques et financiers.
En raison du changement méthodologique entre RAP 2012 et RAP 2013, il est difficile d’établir une comparaison entre
dépenses complètes 2012 et dépenses complètes 2013. L’augmentation des dépenses complètes 2013 résulte
notamment des dépenses d’appui et de support des services prestataires du SG et du SCL qui restent inscrites au
programme. Par ailleurs, les écarts enregistrés entre les différentes actions du programme, et plus particulièrement
entre les actions n° 01, n°03 et n°05, trouvent en partie leur origine dans la suppression des déversements vers les
fonctions d’état-major et de pilotage portées par l’action n° 01 du programme.
PLR 2013 195
Conduite et pilotage des politiques économique et financière
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 218
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
01 - Etat-major, médiation et politiques 328 165 -885 -200 096 127 184 -61,2 % 223 529 -96 345 -43,1 %
transversales
02 - Expertise, audit, évaluation et 70 091 +10 970 +195 81 256 +15,9 % 78 334 +2 922 +3,7 %
contrôle
03 - Promotion des politiques 14 278 -380 -1 014 12 883 -9,8 % 20 +12 863 +62 932,9 %
économique et financière
04 - Contribution au respect du droit et à 18 514 +6 041 +146 24 700 +33,4 % 24 514 +186 +0,8 %
la sécurité juridique
05 - Prestations d’appui et support 450 645 -15 745 -238 991 195 909 -56,5 % 38 671 +157 238 +406,6 %
Total 881 692 0 -439 760 441 932 -49,9 % 365 068 +76 864 +21,1 %
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +439 760
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, la ligne des dotations aux amortissements comprend la charge d’utilisation du parc immobilier pour 1 993 K€
(dont Ivry : 0,9 M€). Sans préjudice pour la CAC, les reprises de dépréciations comprennent par ailleurs un montant de
11 M€ affecté à tort au programme 218 (imputation incorrecte).
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
Les règles de déversements utilisées pour les dépenses complètes ont été appliquées au calcul des coûts complets.
Après calcul des déversements internes et externes du programme, intégration des déversements entrants des coûts
des programmes 309 et 333 et prise en compte du transfert du programme 181, les coûts complets du programme 218
s’élèvent à 441,93 M€. Le descriptif des coûts restant inscrits au programme est identique à celui des dépenses
explicité plus haut.
PROGRAMME 302
Facilitation et sécurisation des échanges
PROGRAMME 302
FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES
Hélène CROCQUEVIEILLE
Directrice générale des douanes et droits indirects
Responsable du programme n° 302 : Facilitation et sécurisation des échanges
Le programme « Facilitation et sécurisation des échanges » regroupe les crédits finançant l’action de la direction
générale des douanes et droits indirects (DGDDI). Le positionnement spécifique et la capacité d’adaptation
permanente de la DGDDI lui permettent de mener de front les missions de facilitation et de sécurisation des échanges.
Elle prend toute sa part dans la politique gouvernementale de recherche de croissance et de soutien à la compétitivité
des acteurs du commerce international, que sont à la fois les entreprises, les professionnels de la logistique et les
plateformes portuaires et aéroportuaires françaises. Par sa connaissance toujours plus précise des flux de
marchandises, la douane est également en mesure d’identifier et d’intercepter les flux irréguliers, ceux qui concernent
des marchandises prohibées et ceux qui tentent d’échapper au respect des normes sanitaires, phytosanitaires,
techniques, ou au paiement de l’impôt.
Les résultats de la douane en 2013 sont en progrès dans tous les domaines.
Dans le domaine économique, la DGDDI a approfondi sa relation avec les entreprises pour leur garantir des
procédures rapides et efficaces, notamment en poursuivant les efforts de dématérialisation et en facilitant les échanges
commerciaux.
La douane française a en effet entrepris d'adapter son offre de service pour mieux répondre aux attentes de chaque
type d’entreprise :
- pour les 100 groupes qui réalisent 40 % du commerce extérieur de la France, la mission grandes entreprises
(MGE), qui deviendra le service des grands comptes, offre un point d’entrée unique et identifié pour toutes les
questions liées à la mise en place de procédures applicables à l’échelle nationale, voire européenne ;
- pour les entreprises de dimension régionale, la mission « petites et moyennes entreprises » coordonne l’action des
pôles d’action économique des directions régionales des douanes. En 2013, ces derniers ont organisé 2162
entretiens personnalisés, destinés à proposer des procédures innovantes ou accompagner un projet de
développement à l’international.
La douane française se place dans la logique des opérateurs économiques pour envisager une relation de confiance et
de responsabilisation réciproque avec certaines entreprises auxquelles elle délivre le label européen d’opérateur
économique agréé (OEA).
L’agrément du 1000e opérateur économique en novembre 2013, officialisé lors d’une journée organisée au ministère
de l’économie et des finances, le 16 janvier 2014 sur le thème «Gagnez à l’international avec la douane en renforçant
votre compétitivité avec l’OEA » atteste l’engagement résolu de la douane dans ce domaine. La France occupe la
troisième place dans l’Union européenne pour le nombre de certifications OEA délivrées.
Ces facilitations sont relayées par les efforts de simplification et de dématérialisation conduits par la DGDDI sur le
guichet unique national (GUN) qui devra à terme rationaliser les démarches de contrôles applicables aux opérations
d’importation et d’exportation, ou encore sur le déploiement du téléservice SOPRANO, depuis janvier 2013, qui permet
de faciliter l’instruction, la délivrance et le suivi des autorisations douanières.
Dans le domaine de la protection des citoyens, la douane a enregistré en 2013 des résultats exceptionnels.
L’équivalent de 536 millions d’euros de produits stupéfiants et notamment 7,2 tonnes de cocaïne et 85,7 tonnes de
cannabis ont été saisis, soit plus du double de l’année 2012. Parallèlement, un coup sérieux a été porté aux
organisations de fraude, avec le retrait des circuits de distribution de 90 millions d’euros de tabacs et cigarettes
(430 tonnes) et 7,6 millions articles de contrefaçon (dont 1,2 millions de sachets d’antalgiques contrefaits).
Pour obtenir de tels résultats, face à des organisations criminelles de plus en plus structurées et inventives, la douane :
PLR 2013 199
Facilitation et sécurisation des échanges
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 302
- affine ses techniques de ciblage et d’analyse de risque, mises en œuvre de manière systématique afin d’identifier et
d’intercepter les produits prohibés ou potentiellement dangereux, tout en facilitant le passage des marchandises
licites ;
- améliore la gestion et le pilotage de ses services de contrôle en recourant à des techniques de contrôle innovantes,
telles que le contrôle routier dynamique, pour s’adapter aux conditions du « free flow » et en déployant des outils
technologiques innovants (lecteur automatisé de plaques d’immatriculations, renouvellement du parc aérien et
maritime) ou de nouveaux moyens de contrôles non intrusifs (scanners mobiles, densimètres, endoscopes) ;
- renforce la collecte du renseignement et optimise sa transmission auprès des services les plus à même d’en faire
une utilisation opérationnelle efficace. Ce partage de l’information s’entend aussi au niveau interministériel, la
douane étant présente dans les grandes enceintes de lutte contre la criminalité organisée, mais également au
niveau international ;
Dans le domaine de la fiscalité (68 milliards d’euros de droits et taxes perçus en 2013), les services continuent
d’œuvrer dans le sens d’une administration fiscale plus moderne. 322,7 millions d’euros de droits et taxes ont été
redressés en 2013 par l’ensemble des services douaniers. Cela a été rendu possible par un meilleur ciblage des
opérations à risque et une coordination accrue des services de contrôle.
La recherche d’efficience passe aussi par la réingénierie des processus et outils de perception de l’impôt afin de
minimiser les tâches de gestion et renforcer la mission de contrôle. Ces travaux ont notamment abouti à la mise en
place de structures de gestion centralisée en fiscalité énergétique qui ouvrent la voie à une meilleure gestion de cette
activité et, de manière plus générale, garantissent le maintien d’un coût d’intervention limité (0,45 % pour l’ensemble
des recettes fiscales recouvrées par la DGDDI).
La recherche d’une plus grande efficience fiscale passe enfin, et de manière incontournable, par la simplification et la
dématérialisation des procédures, actions qui répondent à une attente forte des redevables et permet à la douane de
mieux contrôler ces opérations. En attestent les travaux menés en 2013 dans la dernière phase du projet de casier
viticole informatisé (CVI).
L’année 2013 a été marquée par l’élaboration d’un projet stratégique à l’horizon 2018, validé en fin d’année par le
ministre de l’économie et des finances, la ministre du commerce extérieur et le ministre délégué chargé du budget.
L’ambition de ce document est de conforter la DGDDI, comme administration de référence pour réguler les échanges
et protéger le territoire, les citoyens et les entreprises. Ce projet trace les lignes stratégiques majeures de la feuille de
route de la DGDDI dans les cinq prochaines années : simplification et dématérialisation des procédures, soutien à la
compétitivité des entreprises, renforcement du dispositif de lutte contre la fraude et modernisation du secteur de la
fiscalité.
Ce projet stratégique s’insère dans la démarche de modernisation de l’action publique engagée par le gouvernement.
L’année 2014 sera consacrée à la mise en œuvre dans le temps de ce projet en définissant des calendriers réalistes et
pragmatiques. Les femmes et les hommes de la DGDDI qui portent au quotidien les missions seront les acteurs des
évolutions et des réformes lancées par le projet stratégique et bénéficieront à ce titre d’un accompagnement humain
exemplaire.
OBJECTIF 1 Lutter contre la grande fraude douanière, la criminalité organisée et protéger les
entreprises et les consommateurs européens
INDICATEUR 1.1 Contentieux à enjeu et saisies de stupéfiants et de tabacs ou de cigarettes de contrebande
INDICATEUR 1.2 Protection des entreprises et des consommateurs européens
OBJECTIF n° 1 : Lutter contre la grande fraude douanière, la criminalité organisée et protéger les
entreprises et les consommateurs européens
Nombre total de contentieux à enjeu de Nombre 8 831 8 559 6 500 6 500 9 522 7 100
lutte contre la fraude
Montant des saisies de stupéfiants M€ 425,1 255,8 340 340 536 346
Montant des saisies de tabacs et cigarettes M€ 108,8 80,3 85 85 90 95
de contrebande
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Le premier sous-indicateur totalise le nombre de dossiers contentieux significatifs réalisés dans les secteurs des stupéfiants (saisies
de plus de 500 €), des tabacs (saisies de plus de 2 000 €), des contrefaçons (saisies de plus de 100 articles), des manquements à l’obligation
déclarative de sommes, titres ou valeurs lors du franchissement de frontières intra ou extracommunautaires (montant des sommes en jeu supérieur à
37 000 €), des armes de guerre ou de défense (saisies de plus de deux armes) et des articles saisis dans le cadre de la Convention de Washington sur
le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d'extinction (saisies de plus de 50 articles).
Le sous-indicateur relatif aux stupéfiants est calculé en multipliant les quantités saisies réelles effectives par la valeur du produit en fonction de sa
catégorie (cocaïne, héroïne, cannabis, etc.). La valorisation des produits stupéfiants s’effectue selon un barème commun à tous les services.
Le sous-indicateur relatif aux cigarettes et tabacs est calculé en multipliant les quantités saisies par la valeur du produit en fonction de sa catégorie.
Cette valorisation s’effectue selon un barème commun à tous les services.
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Le sous-indicateur relatif au nombre d'articles de contrefaçon saisis ne comprend pas les contrefaçons de cigarettes et tabacs, qui
sont reprises dans le sous-indicateur portant sur les saisies de tabacs et cigarettes de contrebande.
Le sous-indicateur relatif au nombre de contentieux protection du consommateur comptabilise les infractions aux normes techniques, sanitaires, de
santé et phytosanitaires. Il reprend également les fiches de dessaisissement établies par les services lors du contrôle des denrées alimentaires
présentes dans les bagages des voyageurs et lors du contrôle du fret express et postal.
Ces indicateurs sont disponibles trimestriellement et annuellement, au niveau central et déconcentré.
202 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Cet indicateur correspond au nombre de contentieux particulièrement significatifs, c'est-à-dire ceux qui conduisent à
saisir les plus grandes quantités de marchandises frauduleuses et à porter un préjudice financier important aux
organisations de fraude. Il concerne exclusivement les constatations réalisées dans les secteurs suivants : trafic de
stupéfiants, de cigarettes, d’armes, de contrefaçons, de déclarations de capitaux, protection du patrimoine naturel et
des espèces menacées, lorsque ces constatations sont supérieures à un certain seuil.
Le résultat de l’indicateur pour 2013 est de 9 522 contentieux à enjeu de lutte contre la fraude soit une progression de
11 % par rapport à l'année précédente. Il illustre la forte mobilisation des services douaniers pour lutter contre la
grande fraude, qui réalisent en moyenne chaque jour plus de 26 contentieux à enjeu (23 en 2012).
Ce résultat repose sur une attention constante portée aux flux de marchandises les plus sensibles, pouvant dissimuler
des opérations de fraude de grande envergure, le but étant de cibler et d’intercepter les mouvements de marchandises
prohibées afin de porter un coup significatif aux organisations de fraude.
La ventilation des résultats de l'indicateur entre les principaux secteurs de fraude est similaire aux deux années
précédentes : les contrefaçons représentent toujours une part prépondérante des contentieux à enjeu réalisés en 2013
(42 %), les stupéfiants 31 % et les tabacs et les cigarettes de contrebande 21 %.
Compte tenu des bons résultats obtenus depuis plusieurs années, il est envisagé d'actualiser la prévision 2014 et la
cible 2015 de cet indicateur dans le cadre de l’élaboration des PAP 2015.
La valeur des stupéfiants saisis en 2013 atteint 536 M€. Il s'agit d'un record absolu dans le domaine de la lutte contre
le trafic de stupéfiants, dépassant largement le résultat de 2011 qui était jusqu’à présent l’année de référence dans ce
domaine (425,1 M€). Le préjudice financier porté aux organisations criminelles est très conséquent. Les 143,2 tonnes
de produits stupéfiants retirées du marché grâce à l'action des services douaniers constituent un service rendu
important en matière de protection du consommateur.
La répartition des saisies par type de stupéfiants fait apparaître une prédominance du cannabis (85,7 tonnes), soit
près de trois fois et demie le chiffre de 2012 (24 tonnes). Dans le même temps, 7,2 tonnes de cocaïne ont été retirées
du marché (4,6 tonnes en 2012, soit une hausse de 57 %) et 48,9 tonnes de khat (4,5 tonnes en 2012). Le khat devient
donc, après le cannabis, le principal produit stupéfiant saisi par les services douaniers. Cette tendance s’explique
notamment par le durcissement de la législation aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne qui a eu pour effet de modifier
les routes du khat en Europe, la France devenant un des principaux pays de transit.
Ces résultats ont été rendus possibles grâce à l’adaptation des méthodes de travail et l’évolution des schémas de
contrôle de la douane qui a affiné ses analyses des flux et travaillé sur les profils à risque. La collaboration entre
services et l’échange d’informations tant au niveau national qu’international continuent également de porter leurs fruits,
la DGDDI étant active dans toutes les grandes enceintes de renseignement sur les trafics de stupéfiants. En 2013,
201,9 M€ de stupéfiants ont été saisis dans le cadre d'opérations menées au niveau international, contre 88 M€ en
2012 et 114 M€ en 2011.
Il convient de noter que les envois postaux et de fret express sont le vecteur privilégié de découverte de nouvelles
substances psychoactives (NPS : cathinones, tryptamines ou cannabinoïdes de synthèse) : 64 constatations pour un
poids total de 7,1 kilos.
La valeur des tabacs et des cigarettes de contrebande saisis a atteint 90 M€. Un résultat supérieur de 12 % par rapport
à l'année précédente, après le record historique de 2011 (108,8 M€). Ce sont 430 tonnes de produits qui ont été
saisies et retirées du marché en 2013.
Les différents types de trafic de tabacs et de cigarettes identifiés au cours des années précédentes demeurent :
- le trafic organisé par les grands réseaux internationaux de contrebande qui affrètent des conteneurs entiers. Il
convient de noter la prépondérance du fret maritime conteneurisé dans ce type d’opérations, vecteur qui a la
préférence des organisations de fraude compte tenu de sa fiabilité logistique et des volumes qu’il permet de faire
circuler ;
- les envois de tabac par fret express ou postal : 22,8 tonnes ont été saisies sur ce vecteur en 2013, contre 30
tonnes en 2012. En dépit d'une diminution des quantités saisies, les frets postal et express demeurent le vecteur de
21 % des infractions constatées en 2013 dans ce secteur.
PLR 2013 203
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302
Dans ce domaine, Cyberdouane a été mis en place pour lutter contre la fraude sur internet, le tabac y tenant une place
importante.
Au regard des enjeux fiscaux induits par la fiscalité pesant sur les tabacs et des bénéfices potentiels que peuvent en
tirer les organisations de fraude, la DGDDI adapte ses outils face aux spécificités des vecteurs utilisés et continue de
mobiliser ses moyens pour sécuriser le dispositif d’approvisionnement et de distribution du tabac en France. Afin de
rendre son action plus lisible tant vis-à-vis du parlement que du grand public, la présentation des résultats en valeur
des tabacs et des cigarettes a été remplacée dans le PAP 2014 par une présentation en quantité des tabacs et
cigarettes saisis. Cela ne donnera pas lieu à une rupture statistique dans les données présentées depuis l’année
2009 ; le résultat en quantités était déjà systématiquement indiqué dans la partie analyse.
Le résultat de l'indicateur est en progression avec 7,6 millions d’articles de contrefaçon saisis (4,6 millions d'articles en
2012) en dépit de l’arrêt NOKIA PHILIPS de la Cour de justice de l'Union européenne de décembre 2011. Cet arrêt
interdit aux agents de la DGGDI d'appréhender les produits contrefaisants qui ne font que transiter par le territoire
européen. Ce net rebond témoigne de la forte mobilisation des services dans la lutte contre ce fléau.
L’Asie demeure la principale zone de provenance de ces marchandises (49 % des articles saisis). Il est observé
également une recrudescence des contrefaçons de médicaments avec notamment une saisie de 1,2 million de sachets
d'antalgiques contrefaits au Havre.
La hausse des saisies en dépit des contraintes induites par la jurisprudence communautaire traduit une adaptation des
services douaniers à l’évolution de ce courant de fraude. La DGDDI continue de combattre ces fraudes qui portent
atteinte au droit de la propriété intellectuelle des entreprises et constituent une menace pour les consommateurs qui
peuvent être trompés ou mis en danger par ces produits.
Cet indicateur, introduit dans le PAP 2013, mesure le nombre de constatations portant sur le non-respect des normes
sanitaires, phytosanitaires ou techniques. La DGDDI collabore avec les services vétérinaires et phytosanitaires pour
empêcher l’entrée de produits alimentaires dangereux pour la santé. Dans ce cadre, elle veille au respect des normes
techniques destinées à assurer la sécurité des consommateurs dans le domaine des jouets, des matériels électriques
et des autres produits industriels. Les résultats de l’année 2013 sont en nette progression avec 7 113 constatations
soit +16 % par rapport à l’année précédente. Ce résultat confirme le rôle essentiel de la DGDDI dans le secteur de la
protection du consommateur pour les produits industriels et alimentaires.
INDICATEUR 2.1 : Délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée
(du point de vue de l’usager)
indicateur de la mission
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Le délai d'immobilisation est le temps moyen qui s’écoule entre le moment où une déclaration en douane est validée par une
entreprise dans un téléservice douanier de dédouanement (DELTA C ou DELTA D) et le moment où cette déclaration obtient le statut « libéré » ou
« marchandise non dédouanée ». Ce délai ne tient pas compte des aspects comptables non imputables au service (crédit en attente par exemple), et
ne concerne que les déclarations dont le statut « libéré » ou « non dédouané » est obtenu dans la journée de leur dépôt, soit au moins 96% de
l'ensemble des déclarations DELTA C et DELTA D. L’indicateur est disponible trimestriellement et annuellement, au niveau central et déconcentré.
204 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L'indicateur est un ratio entre d’une part les déclarations en douane DELTA C et D et les documents d'accompagnement
dématérialisés de ces déclarations, et d’autre part l’ensemble des déclarations en douane DELTA C et D et l’ensemble des documents
d’accompagnement de ces déclarations, qu’ils aient été déposés sous format papier ou électronique. Les documents pour lesquels la DGDDI ne peut
pas avoir d’action de dématérialisation (ex : factures produites par les sociétés) ne sont pas pris en compte dans l’indicateur. Ce dernier est disponible
annuellement et nationalement.
Indicateur relatif au délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées dans la journée
(indicateur 2.1)
Le délai moyen d’immobilisation des marchandises dédouanées correspond au temps moyen qui s’écoule entre le
moment où un opérateur dépose une déclaration en douane dans le téléservice Delta et le moment où la douane se
prononce définitivement, le cas échéant après contrôle documentaire ou physique, sur l’admission ou non de cette
marchandise sur le territoire. Ce délai est déterminant pour les entreprises dans la mesure où il répond au besoin de
l’opérateur d’être rapidement en possession de ses marchandises, ce qui réduit d’autant les frais induits par les
opérations logistiques.
Le délai moyen d’immobilisation de 4 mn 30 s pour 2013 (4 mn 46 s en 2012) s’inscrit dans la continuité des exercices
précédents. Il illustre les efforts accomplis par l’administration dans la mise en place d’instruments facilitant les
échanges tout en lui permettant de continuer à analyser les flux de manière efficace. Ce délai est donc à mettre en
perspective avec les indicateurs 2.2 (indice global de dématérialisation du dédouanement) et 4.2 (efficacité du ciblage
des déclarations de douane), qui rendent compte des actions mises en oeuvre pour réduire ce temps d’immobilisation :
- une dématérialisation croissante des documents de dédouanement, tendance qui parachève la dématérialisation
des déclarations de douane et permet des contrôles automatisés à travers l’application Delta ;
- un travail approfondi d’analyse des flux effectué par les cellules régionales d’orientation des contrôles et de ciblage
pertinent des déclarations par les services locaux de veille/supervision, afin de ne faire porter les contrôles
documentaires ou physiques que sur les opérations à risque ;
- le recours à des décisions administratives préalables sécurisant les opérations comme le renseignement tarifaire
contraignant ou le statut d’exportateur agréé.
Engagée aux côtés des entreprises afin de faciliter leurs opérations à l’international et améliorer ainsi leur
compétitivité, la douane a développé des outils visant à alléger les formalités liées au dédouanement afin de réduire le
temps de passage de la frontière. L’indice global de dématérialisation du dédouanement mesure les progrès du projet
de « douane sans papier » pour les procédures d’importation et d’exportation. Le téléservice DELTA ayant permis la
dématérialisation de la quasi-totalité des déclarations en douane, la DGDDI ambitionne désormais de parvenir à la
dématérialisation d’une part croissante des documents d’accompagnement exigés par d’autres administrations à
l’appui de la déclaration en douane.
L’objectif pour la DGDDI est de piloter un guichet unique national qui coordonne l’action d’une vingtaine
d’administrations intervenant lors des opérations de dédouanement et permette, lors du franchissement des frontières,
que les contrôles de validité et d’applicabilité du certificat soient réalisés automatiquement et instantanément, évitant
ainsi une mise sous contrôle de la déclaration en douane et la réalisation d’une vérification manuelle des documents.
Le taux de dématérialisation des procédures de dédouanement a atteint 85 % en 2013 (84 % en 2012). Cette
progression d’un point est conforme aux prévisions.
PLR 2013 205
Facilitation et sécurisation des échanges
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 302
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L’indicateur ne concerne que les services de la surveillance. Il mesure le rapport entre le nombre d'heures consacrées à des missions
opérationnelles et le nombre total d'heures dues. L'écart entre les deux provient des activités de support, y compris opérationnel (entraînement au tir,
formation professionnelle, entretien des matériels...), des activités de gestion et d'encadrement, ou encore des absences diverses constatées, y
compris les congés de maladie. Les données utilisées pour le calcul du numérateur et du dénominateur sont automatiquement extraites de l’infocentre
Mathieu, lui-même alimenté par l’application de pilotage de l’activité des services de surveillance Mathieu. L’indicateur est disponible trimestriellement
et annuellement, au niveau central et déconcentré.
Indice de contrôle des navires en mer pour Nombre 7,8 7,7 8,5 8,5 7,1 SO
24 heures en mer moyen
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : Sur la base du recensement de l'ensemble des contrôles de navires effectués en mer, l'indice est calculé en rapportant le nombre de
navires contrôlés, pondéré par un coefficient 1 pour les navires de plaisance, 2 pour les navires de pêche et les visites d'évaluation des navires de
commerce et 6 pour les contrôles des navires de commerce, au nombre d'heures passées à la mer par l'unité, multiplié par 24 pour une meilleure
lisibilité de l'indicateur. Ces pondérations sont susceptibles d’être affinées dans le courant de l’année 2012. Les données utilisées pour le calcul du
numérateur et du dénominateur sont automatiquement extraites du volet naval de l’application Mathieu. L’indicateur est disponible annuellement, au
niveau central et par direction régionale garde-côtes.
La rationalisation de ces tâches ainsi qu’une meilleure programmation des interventions, basée sur un pilotage par
objectif, ont permis de dépasser la cible assignée, le taux s’établissant à 82 % du temps consacré par les services de
la surveillance à l’exercice de missions directement opérationnelles (excluant les tâches de gestion, de formation
professionnelle, d’entretien des matériels et toute absence autre que les congés annuels), soit une progression de 1,2
point par rapport à 2012.
L’année 2013 n’a pas connu, dans la branche de la surveillance, d’événement particulier qui aurait impacté cet
indicateur à la baisse.
Deux autres facteurs expliquent ce bon résultat :
- l’achèvement de la réforme de l’encadrement de la surveillance, les derniers postes de chefs de service douaniers
de la surveillance (CSDS) ayant été pourvus comme le prévoyait le projet. Cela a contribué à la stabilisation des
services et à la rationalisation des tâches au sein des unités (allègement des tâches de gestion et meilleure
programmation des interventions) ;
- la mise en œuvre d’un pilotage plus efficient des actions du service dans le cadre des plans d’action interrégionaux,
qui visent à améliorer l’efficacité des brigades par une coordination accrue dans l’exercice de leurs missions
opérationnelles.
206 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
L’indice de contrôle des navires en mer pour 24 heures en mer (indicateur 3.2)
Cet indicateur illustre l’activité du dispositif naval douanier et rend plus particulièrement compte de sa présence à la
mer et des actions de contrôle menées dans le cadre de la lutte contre la fraude par vecteur maritime. Il s’établit à 7,1
en 2013 soit un résultat inférieur à ceux des années 2011 et 2012. Cette tendance s’explique par les raisons
suivantes :
- l’élargissement du champ d’intervention de la douane avec la projection des moyens navals et aéronavals dans des
secteurs parfois éloignés (zones hauturières situées au-delà des eaux territoriales) qui renforce la capacité de
l’administration à collecter du renseignement. Toutefois, les délais de navigation augmentent d’autant, sans pour
autant se traduire par des contrôles de navires. Cette tendance sera accentuée par le déploiement des avions
Beechcraft à long rayon d’action dont l’action sera relayée en mer par les patrouilleurs hauturiers ;
- la réorientation des contrôles vers les navires de commerce, qui nécessitent des temps de contrôles plus longs
mais moins fréquents.
Ces éléments ont conduit à repenser les contours d’un indicateur illustrant de manière plus pertinente l’action de la
douane dans ce domaine. C’est la raison pour laquelle le taux d’utilisation opérationnelle des moyens navals et aériens
(nouvel indicateur 3.2) a été introduit dans le PAP 2014 en remplacement de l’indice de contrôle des navires pour 24
heures de mer.
Taux d’intervention sur les recettes % 0,49 0,47 0,50 0,47 0,45 0,49
douanières
Commentaires techniques
Source des données : enquête auprès des services et système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L’indicateur comporte :
- au numérateur, le coût complet de gestion des impositions recouvrées par le réseau comptable de la DGDDI, soit l’ensemble des charges directes de
personnel, de fonctionnement et d’amortissement relatives aux fonctions d’assiette, de contrôle et de recouvrement des impositions, ainsi qu’une
quote-part du coût des fonctions support (direction générale, formation professionnelle, centres informatiques). La méthode de calcul du coût est celle
définie par le rapport de la mission d’assistance conduite par l’inspection générale des finances en 2009, qui prévoit notamment la prise en compte du
montant réel de la contribution de la DGDDI au CAS Pensions. Les données utilisées pour le calcul sont issues d’une enquête menée en 2013 auprès
des directions régionales pour déterminer la part des effectifs de chaque service relevant des fonctions de gestion, de contrôle et de recouvrement des
impositions ;
- au dénominateur, le rendement des impôts gérés par l’administration douanière.
Pour l’année 2013, l’indicateur est disponible annuellement, nationalement et par direction interrégionale, toutes taxes confondues ou par groupe de
taxes.
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L’indicateur est un ratio entre d'une part le nombre de dossiers contentieux, réalisés sur des déclarations en douane mises sous
contrôle, ayant donné lieu à infliction de pénalités ou ayant entraîné un coût pour l’opérateur (destruction, réexportation, mise en conformité) et d'autre
part, le nombre total de déclarations en douane mises sous contrôle. Le nombre de dossiers contentieux ayant donné lieu à infliction de pénalités
provient de manière automatisée de l'application nationale de gestion du contentieux douanier. Le nombre de déclarations en douane mises sous
contrôle provient de manière automatisée de l’application de suivi des contrôles BANACO. Le calcul du ratio est automatisé. L’indicateur est disponible
trimestriellement et annuellement, au niveau central et déconcentré.
Montant des droits et taxes redressés millions 265 294 310 310 322,7 320
d’euros
Commentaires techniques
Source des données : Système d’information de la DGDDI
Mode de calcul : L'indicateur correspond à l’addition des droits et taxes redressés par les services de la DGDDI, toutes catégories de taxes et
d’impositions fiscales confondues. Il est calculé automatiquement à partir des données provenant de l'application nationale de gestion du contentieux
douanier. Il est disponible trimestriellement et annuellement, au niveau central et déconcentré.
Le taux d’intervention sur les recettes douanières correspond aux coûts de collecte (assiette, contrôle et recouvrement)
de l’impôt ou d’un droit, rapporté aux recettes perçues par l’administration. La DGDDI a en charge la gestion, le
contrôle et le recouvrement de cinq blocs de fiscalité (droits de douane et taxes à l’importation, fiscalités des transports
énergétique et environnementale, contributions indirectes). Elle ambitionne de réaliser ses tâches à moindre coût et
dans un souci constant d’efficacité et de performance.
Ce taux d’intervention est en baisse régulière depuis sa création et s’établit en 2013 à 0,45 %, soit un gain de 0,02
point par rapport à 2012. Les travaux de réingénierie des processus fiscaux menés par l’administration, visant à
rationaliser et simplifier la gestion des perceptions douanières, expliquent cette tendance. Dans le même temps, le
recours à l’offre de télédéclaration et de téléréglement peut diminuer le temps de gestion. Cette politique permet à la
douane de remplir de manière efficace et simultanée sa double mission de perception et de lutte contre la fraude
fiscale.
Depuis 2012, certaines circonscriptions douanières élaborent et expérimentent de nouveaux schémas de gestion de la
fiscalité, notamment dans la filière énergétique. Ainsi, les directions régionales de Marseille et de Lyon ont procédé à la
centralisation de cette filière avec la création de pôles régionaux spécialisés. Cette solution professionnalise les agents
affectés dans ces services, offre un interlocuteur unique aux opérateurs de la filière et permet de mieux coordonner les
contrôles. En 2013, de nouveaux services se sont engagés dans cette voie. Ainsi, la direction interrégionale de Metz
travaille à la création d’un bureau centralisateur interrégional de fiscalité énergétique.
Par ailleurs, il conviendra d’actualiser la prévision 2014 et de préciser la cible 2015 dans la perspective des évolutions
qui pourront être décidées, suite notamment aux travaux de la mission d'information parlementaire, pour la mise en
œuvre de la taxe poids lourds (TPL).
208 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Cet indicateur mesure le taux de déclarations en douane dont la mise sous contrôle a abouti à la réalisation d’un
contentieux prévoyant l’infliction d’une pénalité. En 2013, ce taux s’élève à 219, soit une progression de 63 % par
rapport à l’exercice précédent, alors qu’une progression de plus de 50 % avait déjà été enregistrée entre 2011 et 2012.
Cette tendance s’explique par :
- le travail de fond mené par les services douaniers pour améliorer leur connaissance des flux et par extension leur
capacité de ciblage et d’orientation des contrôles. Au-delà de cette meilleure appréhension des mouvements de
marchandises, le chantier repose aussi sur la professionnalisation des agents dans les nouveaux métiers apparus
dans la branche des opérations commerciales : agent bureau, vérificateur, gestionnaire de procédure,
veilleur/superviseur ;
- le nouveau dispositif de sélection des contrôles mis en place à l’automne 2012, visant à empêcher la pratique des
mises sous contrôle « préventives » de déclarations en douane, qui consistait à sélectionner automatiquement ou
manuellement ces-dernières en vue d’un contrôle éventuel, documentaire ou physique, ce contrôle pouvant ensuite
ne pas être réalisé si l’agent des douanes estimait que le risque de fraude n’était pas avéré. Désormais, le nouveau
dispositif prévoit que l’ensemble des déclarations ayant fait l’objet d’une mise sous contrôle doit être effectivement
contrôlé, ce qui oblige les agents superviseurs à une plus grande rigueur dans leur sélection.
Afin de mieux retranscrire ses efforts visant à conforter le civisme fiscal et lutter contre les fraudes, la DGDDI a choisi
de substituer ce nouvel indicateur à celui qui était utilisé jusqu’à présent « Montant des droits et taxes redressés par
enquête ». Cette approche rend plus lisible l’action de l’ensemble des services douaniers et illustre la nécessité de
solliciter le réseau des bureaux et des brigades de surveillance autour de la priorité gouvernementale de lutte contre la
fraude fiscale.
En 2013, le montant des droits et taxes redressés s’élève à 322,7 millions d’euros, soit une hausse de près de 10 %
par rapport à 2012 (294 millions), la progression avait déjà été sensible entre 2011 et 2012 (+11 %). Ce résultat est le
fruit d’une meilleure coordination entre les bureaux de douane en charge des contrôles immédiats, les services
régionaux qui réalisent des enquêtes a posteriori dans les entreprises et la direction des enquêtes douanières qui se
concentre sur les fraudes fiscales d’importance.
PLR 2013 209
Facilitation et sécurisation des échanges
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 302
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Surveillance douanière des flux de 409 396 603 34 797 230 6 300 000 450 493 833 450 839 833
personnes et de marchandises et 444 834 361 14 180 298 3 154 729 5 768 462 175 156
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 129 528 589 24 380 254 41 360 000 195 268 843 200 298 843
sûreté de l’espace national et 98 256 970 25 932 508 39 048 018 163 237 496
européen
04 Promotion des échanges 222 914 757 20 753 650 2 830 000 246 498 407 249 576 407
internationaux et qualité du 209 775 646 886 727 98 365 210 760 738
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 145 695 082 10 041 458 1 550 000 263 580 000 420 866 540 420 866 540
environnementale 143 482 112 979 779 73 535 250 731 564 395 266 990
06 Soutien des services opérationnels 223 938 814 55 856 878 7 960 000 1 600 000 289 355 692 289 955 692
238 171 927 126 225 726 8 529 060 2 524 884 375 451 597
Total des AE prévues en LFI 1 131 473 845 145 829 470 60 000 000 265 180 000 1 602 483 315 1 611 537 315
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +7 551 065 +7 551 065
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +5 668 978 +8 580 662 +14 249 640
Total des AE ouvertes 1 137 142 823 487 141 197 1 624 284 020
Total des AE consommées 1 134 521 016 168 205 038 50 903 707 253 262 216 1 606 891 977
01 Surveillance douanière des flux de 409 396 603 34 797 230 8 300 000 452 493 833 452 839 833
personnes et de marchandises et 444 834 361 14 852 642 3 238 371 5 768 462 931 142
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 129 528 589 24 380 254 33 095 172 187 004 015 192 034 015
sûreté de l’espace national et 98 256 970 25 315 971 24 204 726 147 777 667
européen
04 Promotion des échanges 222 914 757 20 753 650 2 830 000 246 498 407 249 576 407
internationaux et qualité du 209 775 646 1 087 456 101 452 210 964 554
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 145 695 082 10 041 458 1 550 000 263 580 000 420 866 540 420 866 540
environnementale 143 482 112 882 971 19 759 251 252 864 395 637 706
06 Soutien des services opérationnels 223 938 814 55 856 878 8 824 828 1 600 000 290 220 520 290 820 520
238 171 927 128 447 778 11 084 826 2 528 329 380 232 860
Total des CP prévus en LFI 1 131 473 845 145 829 470 54 600 000 265 180 000 1 597 083 315 1 606 137 315
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +7 551 065 +7 551 065
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) +5 668 978 +2 633 061 +8 302 039
Total des CP ouverts 1 137 142 823 475 793 596 1 612 936 419
Total des CP consommés 1 134 521 016 170 586 818 38 649 134 253 786 961 1 597 543 929
210 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Surveillance douanière des flux de 402 287 367 33 231 318 10 800 000 446 318 685 446 664 685
personnes et de marchandises et 440 149 333 11 793 557 2 905 092 454 847 982
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 127 329 314 20 917 613 17 700 000 165 946 927 166 016 927
sûreté de l’espace national et 96 584 320 20 282 662 11 932 757 128 799 739
européen
04 Promotion des échanges 219 803 789 20 913 905 3 350 000 244 067 694 247 145 694
internationaux et qualité du 211 329 725 1 219 589 217 799 212 767 113
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 88 999 396 8 149 146 700 000 294 721 338 392 569 880 392 569 880
environnementale 85 467 852 398 864 269 830 256 355 696 972
06 Soutien des services opérationnels 215 202 999 47 586 432 14 950 000 700 000 278 439 431 279 039 431
230 496 788 140 083 338 13 939 126 2 893 593 387 412 845
07 Perception des droits et taxes 53 656 590 4 357 000 200 000 58 213 590 58 213 590
54 463 607 496 622 54 960 229
Total des AE prévues en LFI 1 107 279 455 135 155 414 47 700 000 295 421 338 1 585 556 207 1 589 650 207
Total des AE consommées 1 118 491 625 174 274 632 28 994 774 272 723 849 1 594 484 880
01 Surveillance douanière des flux de 402 287 367 33 231 318 12 305 000 447 823 685 448 169 685
personnes et de marchandises et 440 149 333 10 702 064 2 820 216 453 671 613
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la 127 329 314 20 917 613 25 111 006 173 357 933 173 427 933
sûreté de l’espace national et 96 584 320 19 570 914 15 949 826 132 105 060
européen
04 Promotion des échanges 219 803 789 20 913 905 3 350 000 244 067 694 247 145 694
internationaux et qualité du 211 329 725 1 329 009 272 131 212 930 865
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique et 88 999 396 8 149 146 700 000 294 721 338 392 569 880 392 569 880
environnementale 85 467 852 400 667 268 984 571 354 853 090
06 Soutien des services opérationnels 215 202 999 49 586 432 16 720 000 700 000 282 209 431 282 809 431
230 496 788 130 322 642 13 856 241 2 899 074 377 574 745
07 Perception des droits et taxes 53 656 590 4 357 000 200 000 58 213 590 58 213 590
54 463 607 439 297 54 902 904
Total des CP prévus en LFI 1 107 279 455 137 155 414 58 386 006 295 421 338 1 598 242 213 1 602 336 213
Total des CP consommés 1 118 491 625 162 764 593 32 898 414 271 883 645 1 586 038 277
PLR 2013 211
Facilitation et sécurisation des échanges
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 302
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
01 Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la 470 899 218
grande fraude douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et européen 132 141 801
04 Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement 216 515 057
05 Fiscalité douanière, énergétique et environnementale 389 455 154
06 Soutien des services opérationnels 389 752 721
Total 1 598 763 951
212 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 1 118 491 625 1 131 473 845 1 134 521 016 1 118 491 625 1 131 473 845 1 134 521 016
Rémunérations d’activité 716 322 686 707 888 285 716 600 521 716 322 686 707 888 285 716 600 521
Cotisations et contributions sociales 398 017 042 419 538 831 414 144 924 398 017 042 419 538 831 414 144 924
Prestations sociales et allocations diverses 4 151 897 4 046 729 3 775 571 4 151 897 4 046 729 3 775 571
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 174 274 632 145 829 470 168 205 038 162 764 593 145 829 470 170 586 818
Dépenses de fonctionnement autres que celles 174 275 141 145 829 470 168 228 962 162 765 102 145 829 470 170 610 742
de personnel
Subventions pour charges de service public -509 -23 924 -509 -23 924
Titre 5. Dépenses d’investissement 28 994 774 60 000 000 50 903 707 32 898 414 54 600 000 38 649 134
Dépenses pour immobilisations corporelles de 20 749 599 60 000 000 45 519 392 25 401 050 54 600 000 31 352 717
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 8 245 175 5 384 315 7 497 364 7 296 417
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 272 723 849 265 180 000 253 262 216 271 883 645 265 180 000 253 786 961
Transferts aux ménages 15 413 104 13 303 071 14 724 531 13 991 644
Transferts aux entreprises 255 653 090 263 580 000 238 336 047 255 501 459 263 580 000 238 172 219
Transferts aux autres collectivités 1 657 655 1 600 000 1 623 098 1 657 655 1 600 000 1 623 098
Total hors FDC et ADP 1 602 483 315 1 597 083 315
Ouvertures et annulations : titre 2 (*) +5 668 978 +5 668 978
Ouvertures et annulations : autres titres (*) +16 131 727 +10 184 126
Total (*) 1 594 484 880 1 624 284 020 1 606 891 977 1 586 038 277 1 612 936 419 1 597 543 929
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 4 465 948 9 054 000 7 551 065 4 465 948 9 054 000 7 551 065
Total 4 465 948 9 054 000 7 551 065 4 465 948 9 054 000 7 551 065
PLR 2013 213
Facilitation et sécurisation des échanges
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 302
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
DÉCRETS DE VIREMENT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
DÉCRETS D’ANNULATION
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 16 200 000 21 931 126 16 200 000 15 983 525 10 531 022 5 799 399 10 531 022 5 799 399
PLR 2013 215
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
01 Surveillance douanière des flux 409 396 603 41 097 230 450 839 833 409 396 603 43 097 230 452 839 833
de personnes et de 444 834 361 17 340 795 462 175 156 444 834 361 18 096 781 462 931 142
marchandises et lutte contre la
grande fraude douanière.
03 Préservation de la sécurité et de 129 528 589 65 740 254 200 298 843 129 528 589 57 475 426 192 034 015
la sûreté de l’espace national et 98 256 970 64 980 526 163 237 496 98 256 970 49 520 697 147 777 667
européen
04 Promotion des échanges 222 914 757 23 583 650 249 576 407 222 914 757 23 583 650 249 576 407
internationaux et qualité du 209 775 646 985 092 210 760 738 209 775 646 1 188 908 210 964 554
dédouanement
05 Fiscalité douanière, énergétique 145 695 082 275 171 458 420 866 540 145 695 082 275 171 458 420 866 540
et environnementale 143 482 112 251 784 878 395 266 990 143 482 112 252 155 594 395 637 706
06 Soutien des services 223 938 814 65 416 878 289 955 692 223 938 814 66 281 706 290 820 520
opérationnels 238 171 927 137 279 670 375 451 597 238 171 927 142 060 933 380 232 860
Total des crédits prévus en LFI 1 131 473 845 471 009 470 1 611 537 315 1 131 473 845 465 609 470 1 606 137 315
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP +5 668 978 +16 131 727 +21 800 705 +5 668 978 +10 184 126 +15 853 104
Total des crédits ouverts 1 137 142 823 487 141 197 1 624 284 020 1 137 142 823 475 793 596 1 612 936 419
Total des crédits consommés 1 134 521 016 472 370 961 1 606 891 977 1 134 521 016 463 022 913 1 597 543 929
Crédits ouverts - crédits consommés +2 621 807 +14 770 236 +17 392 043 +2 621 807 +12 770 683 +15 392 490
Les crédits inscrits en PLF 2013 sur le programme 302 ont été modifiés à la suite de l’adoption de l’amendement
n°II-14 présenté par le Gouvernement. Ces amendements ont conduit à une réduction des crédits demandés à
hauteur de :
- 1 190 000 € pour les autorisations d’engagement ;
- 1 190 000 € pour les crédits de paiement.
Les mouvements réglementaires affectant les crédits du programme 302 durant l’année 2013 ont été les suivants :
Décrets de transfert :
Ouverture de 188 493 euros en crédits de titre 3 (AE=CP) par décrets n°2013-1000 et n°2013-1001 du 8 novembre
2013 au titre de remboursements de frais de déplacement au sein de l’UE et du PNR (Passenger name record).
Décret de virement :
Ouverture de 16 200 000 euros en titre 2 (AE=CP) par décret n°2013-1132 du 9 décembre 2013, correspondant au
financement des dépenses de personnel du programme.
216 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Décret d’avance :
Aucun décret d’avance n’a été effectué en 2013.
Décret d’annulation :
Le décret n°2014-304 du 6 mars 2014 porte annulation de crédit de 99 399 euros (AE = CP), correspondant à des
crédits de fonds de concours rattachés à tort au programme 302.
Les rattachements de crédits prévus au titre des fonds de concours et attributions de produits sont globalement
conformes aux montants prévus en LFI.
Les dotations du programme 302 pour l’année 2013 ont fait l’objet de mises en réserve dans les conditions fixées par
le projet de loi de finances (0,5 % pour la dotation de crédits de titre 2 et 6 % pour la dotation de crédits hors titre 2),
soit :
- 5,66 M€ (AE=CP) pour les dotations de crédits de titre 2 ;
- 28,26 M€ en AE et 27,94 M€ en CP pour les dotations de crédits hors titre 2 ;
Ces mises en réserve ont fait l’objet de déblocages dans les conditions suivantes :
Un déblocage partiel des crédits mis en réserve a eu lieu en fin de gestion au titre de la dotation hors titre 2 à hauteur
de 25,19 M€ (en AE=CP) afin de financer les besoins du programme.
Un dégel de 0,95 M€ (en AE=CP) a été réalisé au titre de l’insertion des personnes handicapées.
PLR 2013 217
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Un déblocage partiel des crédits mis en réserve a par ailleurs été effectué en fin de gestion au titre de la dotation hors
titre 2 à hauteur de 5,7 M€ afin de permettre leur annulation (décret n° 2013-1284 du 29 décembre 2013 ratifié par
la LFR).
Les crédits mis en réserve ont fait l’objet d’un déblocage partiel en fin de gestion de 3,94 M€ correspondant à la
réserve HCAS.
Le décret n° 2013-1284 du 29 décembre 2013 en application de la LFR a annulé 10,53 M€ de crédits de titre 2, pour
tenir compte de la baisse du taux de CAS sur le mois de décembre 2013.
3) Fongibilité
Aucun mouvement de fongibilité asymétrique n’est intervenu sur le programme au cours de l’exercice.
DÉPENSES DE PERSONNEL
Catégorie d’emplois Transferts Réalisation LFI Transferts Réalisation Écart Mesures Impact des Réalisation
de gestion de gestion à LFI diverses schémas
2012 2012 2013 2013 2013 2013 d’emploi 2013
(après transferts (cf. tableau
de gestion) suivant)
1 2 3 4 5 5 - (3 + 4) 6 (5 - 4) - (2 - 1) - 6
Précisions méthodologiques
En LFI 2013, le plafond d’emplois du programme s’élevait à 16 870 équivalents temps plein travaillé ( ETPT). Au terme
de la gestion, la consommation moyenne annuelle s’établit à 16 775 ETPT, dont 0,9 % d’agents de catégorie A+,
23,7 % de catégorie A, 43,2 % de catégorie B et 32,2 % de catégorie C.
Le taux de consommation se situe donc à 99,44 % de la LFI. L’écart en emplois entre réalisation et LFI 2013 de -
95 ETPT s’explique notamment par le report sur 2013 d’une partie du schéma d’emplois 2012 non réalisé.
(Source : restitution tirée de l’application INDIA Rému ajustée des correctifs techniques)
Entre 2012 et 2013, l’évolution de la consommation à périmètre constant est de -115 ETPT, traduisant ainsi l’impact en
2013 du schéma d’emplois 2012 (-93,88 ETPT pour -148 ETPT prévus en PAP 2013) et de la mise en œuvre du
schéma d’emplois 2013 (-21,07 ETPT pour une prévision initiale de -35 ETPT).
218 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Sont retracés dans les mesures diverses (corrections techniques) ayant eu un impact sur l’évolution des emplois entre
2012 et 2013 :
- la redéfinition du périmètre de la catégorie A+ qui concerne désormais les seuls agents dont le grade
d’appartenance dispose d’un indice terminal supérieur à l’indice brut 1217 (ce qui a entraîné une baisse sensible du
nombre d’agents de catégorie A+ entre la réalisation 2012 et la réalisation 2013 au bénéfice de la catégorie A) ;
- les promotions inter-catégorielles,
- les retraitements des résultats des applications INDIA Rému et CHORUS. Ces corrections techniques se sont
avérées nécessaires par un changement de méthode de retraitement des données CHORUS et INDIA Rému entre
2012 et 2013. Si l’on applique la même méthode de calcul qu’en 2013 à l’exécution 2012, la consommation d’ ETPT
du RAP 2012 (16 806 ETPT) est en effet sous-évaluée en raison de :
- l’utilisation du sous-domaine ODE de l’infocentre India lequel décomptait en 2012, 23,5 ETPT de moins que
le sous-domaine Rému ;
- la minoration dans CHORUS de la consommation d’emplois hors PSOP à hauteur de 45 ETPT à la suite de
la reprise d’une valeur de l’ETPT hors PSOP dans CHORUS sur évaluée par rapport à celle communiquée
par la DGDDI en 2011 ;
- la non reprise en 2012 de 15 ETPT payés par avance au titre de leur premier de scolarité à l’ENBD ;
- la règle de conversion des ETP entrant-sortant en ETPT laquelle suppose que l’ensemble des mouvements
réalisés au titre du schéma d’emplois intervient au 1er de chaque mois. Cette règle a conduit en 2012 à une
survalorisation des sorties de 6,5 ETPT.
(en ETP)
Catégorie d’emplois Sorties dont Mois Entrées dont primo dont Mois Schéma Schéma
départs moyen recrutements mouvements moyen d’emplois d’emplois
en retraite des sorties entre prog. des entrées
du ministère Réalisation Prévision PAP
Pour l’année 2013, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :
Départs en retraite 5 3 139 153 283 187 233 149 660 492
Autres départs définitifs 0 8 22 18 23 11 23 31 68 68
Autres départs 0 2 55 37 65 54 86 49 206 142
Toutes catégories confondues, 702 départs sont intervenus en 2013 (hors transferts) dont 492 au titre des départs en
retraite, soit 411,83 ETPT (y compris vacations de durée infra-annuelle).
.
er
Prévues au 1 juin pour toutes les catégories, les dates moyennes de sorties sont estimées au 30 juin pour les agents
de catégorie A+, au 6 juin pour les agents de catégorie A, au 2 juin pour les agents de catégorie B et au 26 juin pour
les agents de catégorie C.
Le nombre de départs constatés en 2013 est inférieur aux prévisions indiquées dans le PAP 2013 :
- le nombre de départs à la retraite est inférieur aux prévisions. En effet, alors que la moyenne des départs en retraite
s’élevait à 640 entre 2008 et 2011, une rupture s’est opérée à compter de 2012 avec l’application définitive des
nouvelles mesures réglementaires applicables aux retraites. Elle s’est doublée en 2013 d’une modification de la
répartition des départs par catégorie. La DGDDI a donc fait face à des comportements individuels qu’il est difficile de
prévoir.
- les autres départs définitifs correspondent aux prévisions ;
- les autres départs sont inférieurs à la prévision. La DGDDI a connu en 2013 une baisse des départs en congés
longue durée et en congé parental ayant eu pour conséquence une diminution non anticipée des sorties temporaires
En ETP PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP PAP RAP
Les dates moyennes d’entrée s’effectuent au 11 juin pour les agents de catégorie A+, au 30 juillet pour les agents de
catégorie A, au 17 mai pour les agents de catégorie B et au 3 mai pour les agents de catégorie C
Le solde des entrées sorties s’établit donc à -109 ETP soit -114,95 ETPT. Il traduit l’extension en année pleine des
suppressions intervenues en 2012 (-93,88 ETPT) et la mise en œuvre du schéma d’emplois de 2013 (-21,07 ETPT). La
différence entre la prévision du solde entrées/sorties (-61 ETP) et la réalisation du même solde (-109 ETP) soit + 48
ETP traduit la volonté de la DGDDI de reporter en 2013 les suppressions d’emplois non réalisées au titre du schéma
d’emplois 2012. De plus pour faire face à la dégradation du niveau des départs en retraite au titre de 2013 la DGDDI a
réduit de 38% ses recrutements externes en 2013 et a restreint les accueils en détachement.
Les effectifs repris dans la rubrique « Administration centrale » comprennent le personnel des services centraux de
l’administration des douanes, ainsi que les effectifs des services de pilotage de la direction générale. Ceux-ci ont été
en 2013 renforcés, pour les grands projets tels que le service du nouveau système des ressources humaines ou de la
TPL.
Les services régionaux correspondent aux BOP territoriaux de la douane. Les services à l'étranger regroupent les
attachés douaniers, les attachés douaniers adjoints, les contractuels de droits locaux et les volontaires internationaux.
Enfin, la rubrique « Autres » réunit les services à compétence nationale de la DGDDI (Centre informatique douanier,
Direction nationale des recherches et des enquêtes douanières, Direction nationale du recrutement et de la formation
professionnelle, Direction nationale des statistiques et du commerce extérieur), ainsi que le Service national de douane
judiciaire.
01 Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre 6 570 6 967
la grande fraude douanière.
03 Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et européen 2 055 1 416
04 Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement 3 166 3 150
05 Fiscalité douanière, énergétique et environnementale 2 013 2 038
06 Soutien des services opérationnels 3 066 3 204
Total 16 870 16 775
Transferts de gestion
La consommation des emplois du programme, soit 16 775 ETPT, se ventile comme suit entre ses actions :
- l’action n° 01 (« Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande fraude
douanière») comporte 6 967 ETPT qui correspondent à 41,53 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 03 (« Préservation de la sécurité et de la sûreté de l’espace national et européen») comporte 1 416 ETPT
qui correspondent à 8,44 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 04 (« Promotion des échanges internationaux et qualité du dédouanement») comporte 3 150 ETPT qui
correspondent à 18,78 % de l’ensemble des ETPT du programme ;
- l’action n° 05 (« Fiscalité douanière, énergétique et environnementale») comporte 2 038 ETPT qui correspondent
à 12,15 % de l’ensemble des ETPT du programme. La hausse notable du nombre d’ETPT affectés à cette action
entre la réalisation 2012 et la réalisation 2013 résulte de la fusion de celle-ci avec l’ancienne action n°07 du
programme 302 « Perception des droits et taxes » ;
- l’action n° 06 (« Soutien des services opérationnels») comporte 3 204 ETPT qui correspondent à 19,10 % de
l’ensemble des ETPT du programme.
Effectifs gérés
Ratios gestionnaires / effectifs gérés (inclus dans le plafond
d'emplois)
(Effectifs physiques ou ETP) 17 057
Cet indicateur intègre l’ensemble des personnels affectés à la gestion des ressources humaines en administration
centrale et déconcentrée (gestion administrative et paye, formation, conditions de travail et pilotage RH), compte tenu
de la part d’activité consacrée aux seuls effectifs compris dans le plafond d’emplois et intégralement gérés.
PLR 2013 221
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
ÉLÉMENTS SALARIAUX
L’exécution des crédits de titre 2 hors CAS Pensions du programme s’est élevée en 2013 à 798,4 M€, soit une
exécution supérieure de 10,3 M€ aux montants inscrits en LFI 2013, en raison notamment :
- d’une exécution 2012 (798,4 M€) supérieure à celle anticipée en PLF 2012 (790,7 M€), avant retraitement des
éléments non reconductibles ;
- d’une moindre économie au titre du schéma d’emplois (-5,4 M€ pour -7,5 M€ prévus) ;
- d’une progression du GVT+ (11 M€) légèrement plus forte qu’anticipée en PLF 2013 (10,9 M€) ;
- d’une moindre économie en termes de GVT- (-10 M€ pour -13,3 M€ prévus), résultant notamment d’un niveau de
départs inférieur aux prévisions.
Les éléments figurant dans la rubrique «Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA» agrègent notamment
les éléments suivants :
- 2,6 M€ pour le rachat de jours CET, pour une prévision initiale de 2,3 ;
- 1,1 M€ pour les primes liées aux restructurations ;
- 1,3 M€ au titre de la prime d’intéressement ;
- 2 M€ au titre des rappels sur exercices antérieurs.
Les éléments figurant la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » agrègent notamment les éléments
suivants :
- -1,2 M€ au titre de l’évolution des économies induites par les remboursements de personnels mis à disposition ;
- +0,2M€ au titre de l’évolution des montants versés au titre de l’indemnité de résidence à l’étranger ;
- -0,8 M€ au titre de l’évolution des indemnités outre-mer ;
- -0,2 M€ au titre de l’évolution des dépenses liées aux congés de longue durée ;
- -0,3 M€ au titre de l’évolution des dépenses liées aux prestations sociales et allocations diverses.
222 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
COÛTS ENTRÉE-SORTIE
A l’issue de la gestion, les coûts moyens des agents du programme sont de 124 988 € pour un agent de catégorie A+,
61 458 € pour un agent de catégorie A, 42 930 € pour un agent de catégorie B, et 36 735 € pour un agent de
catégorie C. Ces coûts s’entendent rémunérations indiciaires, indemnitaires et cotisations sociales comprises, mais
hors contribution employeur au compte d’affectation spéciale « pensions » et hors prestations sociales.
L’évolution des coûts moyens par rapport aux hypothèses sous-jacentes retenues en PLF (127 289 € pour un agent de
catégorie A+, 62 602 € pour un agent de catégorie A, 37 308 € pour un agent de catégorie B, et 31 357 € pour un
agent de catégorie C), résulte d’une consolidation de la méthodologie de la valorisation des coûts des agents de la
DGDDI. En effet, l’ancienne valorisation reposait sur l’exploitation de données issues de l’outil de mesure et
d’évaluation de la rémunération de cinq BOP considérés jusqu’alors comme représentatifs de la population douanière ;
désormais, l’ensemble des données de paie des agents de la DGDDI est utilisé afin de déterminer les coûts
aboutissant à une réévaluation de ceux-ci.
Les coûts moyens d’entrée-sortie sont, pour les mêmes raisons, en hausse par rapport aux prévisions LFI, pour les
catégories A, B et C à l’exception du coût de sortie des personnels A+.
MESURES GÉNÉRALES
L’indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), prévue par le décret n°2008-539 du 6 juin 2008, a
été versée à 614 agents du programme pour un coût de 207 885 €.
Catégorie ou intitulé de la mesure ETP Catégories Corps Date d’entrée Nombre Coût 2013 Coût en
concernés en vigueur de de mois année pleine
la mesure d’incidence
sur 2013
Effets extension année pleine mesures 2012 2 843 385 6 685 253
ou années précédentes
Mesures spécifiques 09-2012 8 1 229 935 1 844 903
Effet année pleine mesures 2012 05-2012 4 1 613 450 4 840 350
Mesures statutaires 1 679 762 2 509 058
Mesures spécifiques 09-2013 4 414 648 1 243 944
Autres mesures statutaires 01-2013 12 1 265 114 1 265 114
Mesures indemnitaires 2 763 459 3 684 612
Mesures indemnitaires 04-2013 9 2 763 459 3 684 612
Total 7 286 606 12 878 923
PLR 2013 223
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Les principales mesures catégorielles mises en œuvre en 2013 représentent un montant total de 7,3 M€ (hors CAS et
y compris l’extension en année pleine des mesures lancées en 2012). Outre l’impact de la mise en œuvre des
décisions ministérielles spécifiques (0,4 M€), cette enveloppe a notamment permis de financer :
- le décontingentement de l’échelon spécial de l’échelle 6 de la catégorie C : 0,1 M€ ;
- l’attribution de 6 points d’allocation complémentaire de fonction (ACF) aux agents de la branche des opérations
commerciales : 1,1 M€ ;
- la revalorisation de 3 points de l’indemnité de risque à taux indexés (IRTI) dont bénéficient les agents de la branche
surveillance : 1 M€ ;
- la revalorisation de l’heure de nuit, dimanche et fêtes : 0,1 M€.
GLISSEMENT VIEILLESSE-TECHNICITÉ
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de 10 M€ représente l’économie naturelle due à l’écart des
rémunérations entre les agents sortants et entrants.
Par ailleurs, les personnels du programme ont connu une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de
carrière). Cette évolution du GVT positif des agents présents s’est élevée à 11 M€ en 2013 (pour 10,9 M€ provisionnés
dans le PLF 2013) et correspond à un taux de 1,38 %.
Contributions d’équilibre au CAS Pensions 320 082 876 343 336 257 336 123 638
Civils (y.c. ATI) 319 344 862 343 257 886 335 790 637
Militaires 668 156 0 254 630
Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) 69 858 78 371 78 371
Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)
Cotisation employeur au FSPOEIE 19 717 19 480 19 880
Les contributions d’équilibre au CAS Pensions au titre de la réalisation 2013 par rapport à la LFI 2013 résultent de
l’annulation en loi de finance rectificative de crédits du titre 2 par suite d’un abaissement du taux de CAS pension des
retraites des fonctionnaires civils pour le mois de décembre 2013 (de 74,28% à 44,28%), et d’un décret de virement
d’un montant de 4,2M€.
La baisse du taux de CAS Pensions des personnels civils employés dans les ministères au titre du mois de décembre
2013 (passage de 74,28 % à 44,28 %) a entraîné une moindre dépense de l’ordre de 11,6 M€ sur ces crédits.
Le montant de la cotisation employeur à la caisse nationale d’allocations familiales a été de 21,09 M€.
Le montant de la cotisation employeur du Fonds national d’aide au logement a été de 2,09 M€.
224 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
PRESTATIONS SOCIALES
En 2013, les crédits consommés au titre des prestations sociales ont représenté 3,8 M€. L’écart avec la prévision
initiale de 4,1 M€ s’explique notamment par une baisse significative du montant des dépenses exécutées au titre des
capitaux-décès.
La rubrique « Autres » retrace notamment les prestations versées au titre des allocations familiales et avantages
familiaux aux pensionnés (0,31 M€), les allocations aux enfants handicapés (0,2 M€) et les allocations d’invalidité
temporaire (0,04 M€).
L’action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours,…) est portée par le secrétariat général ; les
principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans le RAP du programme 218 « Conduite et pilotage
des politiques économique et financière ».
A – Télé-services et télé-procédures
1. Grands programmes
SIRHIUS : l’année 2013 a été consacrée à la préparation du passage en phase pilote effectué en octobre. Les dossiers
de 1200 agents ont été intégrés dans SIRHIUS et sont depuis octobre 2013 gérés en test par le Centre de Services de
Ressources Humaines (CSRH) de Bordeaux. Parallèlement, le raccordement au connecteur Inter-Rh des applications
Douane du périmètre des ressources humaines a été poursuivi, avec d’une part la mise en place de contrats de
service, d'autre part la reprise des données pour assurer la compatibilité avec le modèle de données SIRHIUS.
TPL (Taxe Poids Lourds) : Les chaines applicatives "prise en recette de la taxe" et "inscription des redevables dans
ROSA" ont été réalisées avec succès et sont opérationnelles ; les développements se sont poursuivis pour le
traitement des manquements issus des contrôles automatiques et des contrôles manuels, avec notamment le
déploiement de cartes RGS 2* au STPL de Metz pour la mise en œuvre de la signature électronique.
E-CUSTOMS : La Commission européenne a conduit entre 2007 et 2013, le programme « e-Customs », au travers
d’un plan stratégique dans lequel est engagé l’ensemble des états membres de l’Union européenne. Il s’adosse sur le
code des douanes communautaires (CDC) modernisé, qui a pour objectifs :
- de simplifier la législation et les procédures douanières communautaires ;
- de moderniser ces dernières en ayant recours aux technologies de l’information et de la communication tout en
garantissant la protection de l’espace communautaire.
PLR 2013 225
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
La déclinaison nationale de ce programme communautaire comporte plusieurs impacts majeurs sur les téléprocédures
de dédouanement DELT@ :
- prise en compte de l'amendement sûreté (à l'exportation ECS [« Export Control System »], à l'importation ICS
[« Import Control System »]), dans le Nouveau Système de Transit Informatisé (NSTI), avant son intégration dans
DELT@.
Enfin, parallèlement à ces évolutions, la DGDDI (Direction générale des douanes et droits indirects) doit mener à bien,
avec les départements ministériels concernés et en lien avec des plateformes de confiance tierces, l'objectif du guichet
unique (« National single window ») contenu dans l'ambition communautaire « e-Customs ».
Datamining : Grâce à la dématérialisation des déclarations et à la consignation des contrôles dans Banaco, la DGDDI
bénéficie aujourd'hui d'une base d'informations qui pourraient être utilisées afin d'optimiser la politique des contrôles.
En effet, aujourd'hui, seules 3,4 % des déclarations contrôlées se révèlent être non conformes. Une démarche de
Datamining permettrait de mieux appréhender la fraude, et donc de mieux la cibler.
Un prototype a été réalisé en 2013 et mis à disposition des services qui l'exploiteront en 2014.
GARANCE NG : En 2013 ont été réalisés l'étude de cadrage, les spécifications générales et le début des travaux de
réalisation pour la dématérialisation des PV 420, 420D et 421, la mise en service étant prévue au second semestre
2014. Garance NG a été notamment reliée à la base nationale des contrôles.
LRPDJ : Le lot 1 du logiciel de gestion de procédures de la Douane Judiciaire a été mis en production fin 2013, avec
notamment la gestion des gardes à vue.
3. Fiscalité
PABLO : Mise en place de la généralisation du dispositif de traitement de la détaxe Pablo depuis le 1er janvier 2014 :
anticipation de la montée en charge (portage serveurs W2008, déploiement bornes sur site), certification de quatre
nouveaux opérateurs EDI, assistance aux nouveaux commerçants affiliés, évolutions logicielles.
Gamma sur Podium : Première application pour mobile Android développée en Douane : réalisation simultanée d'une
nouvelle interface ergonomique adaptée aux smartphones et accès aux documents d'accompagnements électroniques
des produits soumis à accises en suspension de droits et taxes, pour les agents de la branche Surveillance de la
Douane. L'application, finalisée en 2013, doit être déployée courant 2014.
RDT : Remboursement des Droits et Taxes : réécriture en nouvelles technologies des anciennes applications RDT et
RIDER fondues en une seule application, livrée en avril 2013.
ISOPE DOM : Réalisation d'une version spécifique ISOPE (traitement de la fiscalité énergétique) pour les
départements d'outre-mer livrée en juin 2013.
SIDECAR biocarburants : Application de remboursement de la TICPE pour les biocarburants livrée en avril 2013.
nCVI foncier : Reconception du Casier Viticole Informatisé foncier, étude de cadrage et début des spécifications
générales.
226 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
4. Comptabilité
Un marché a été passé afin d'offrir en 2014 le télépaiement par carte bancaire pour les créances douanières ; la
sphère comptable a été réurbanisée en conséquence, avec la création de la brique « Quartier pré-comptable » qui a
vocation à interfacer les télé-services d’assiette et le système d’information comptable.
Sémaphore : Réalisation et premières livraisons de ce projet destiné à automatiser la génération des avis de mise en
recouvrement (AMR) et des avis à tiers détenteurs (ATD). In fine, l’application a vocation à traiter l’ensemble de la
gestion du recouvrement.
5. Commerce international
L'accent a été mis sur la simplification des démarches via la dématérialisation, avec notamment la première mise en
production de Soprano.
Canopée : suite à un travail collégial sur l'ergonomie, impliquant les futurs utilisateurs du système (superviseur,
enquêteur, rédacteur, …), une version industrialisée a été réalisée et livrée en production en décembre 2013 auprès
de 200 utilisateurs. La généralisation est prévue au premier trimestre 2014. Canopée remplacera à terme Delta-A.
Une étude de cadrage pour la fusion de Delta-C et Delta-D a été réalisée pour développement en 2014.
6. Portails de la Douane
Un important travail de refonte du site douane.gouv a été réalisé en 2013, la mise en production du nouveau site est
prévue pour le 1er semestre 2014.
Un moteur de recherche a été mis en place sur l'intranet douanier Aladin en décembre 2013. Son paramétrage sera
poursuivi en 2014 pour une meilleure efficience des résultats.
Le projet de téléphonie sur IP (ToIP) lancé en 2013 est encore en cours de finalisation. Le déploiement du réseau a été
réalisé de manière idéale avec une coordination des acteurs, plus 150 techniciens sur tout le territoire, et une tenue
des délais de déploiement parfaite.
Le projet DCI, dispositif de continuité informatique, a pour objet la mise en place d'une solution de secours du SI de
dédouanement en cas de panne majeure du CID. C’est un projet pluriannuel Initié dès 2009 qui s’échelonnera jusqu’en
2018.
Le projet de messagerie, Mercure, est une des réalisations emblématiques de l'année 2013. Il a permis de doter
l'ensemble des douaniers d'une messagerie en ligne avec des fonctions collaboratives (partage d'agendas, de tâches,
de fichiers). Le déploiement utilisateur a été maîtrisé grâce en particulier au soutien et au relais du réseau des
techniciens du système d'information positionnés dans les services extérieurs de la DGDDI. La communication a été
adaptée avec les canaux internes de la communication et de la formation. Elle est accessible depuis n'importe quelle
connexion internet, ce qui facilite l'accès en mobilité.
En 2013, une solution de visio-conférence, génératrice d'économie en terme de déplacements, a été déployée dans
l'ensemble des services de la DGDDI. Elle s'est étendue pour permettre le raccordement de cette infrastructure à
l'interministériel.
Le projet Système intégré aéro-maritime (SIAM), démarré en 2013, va se dérouler jusqu’en 2017. Le projet cette année
a consisté à définir l'architecture qui répondrait aux attentes de la MOA et à préparer les marchés de mise en œuvre de
la solution.
PLR 2013 227
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Le projet matériel des équipes motocyclistes doit permettre de mettre en place une solution télécoms adaptée aux
missions à motos de la DGDDI et répond à une attente forte des agents en termes de sécurité et d'amélioration des
liaisons opérationnelles. 2013 a permis de faire converger les acteurs vers une solution unique qui sera déployée dans
les services au premier trimestre 2014.
Le projet de télédistribution consiste à mettre en place un outil de télédistribution de logiciels sur l'ensemble des postes
de travail de la douane au travers du réseau. Le projet est une réussite opérationnelle. L'outil permet de faire évoluer
plus rapidement le palier technique du poste de travail des utilisateurs et de déployer plus rapidement les patches
logiciels ainsi que les mises à jour de sécurité. Il permettra également à terme aux techniciens du système
d'information de se concentrer sur l'accompagnement et le support de proximité dans un contexte de forte demande de
la part des utilisateurs.
Le projet INPT (Infrastructure Nationale Partagée de Télécommunications) a débuté en 2013. Il consiste à permettre
aux douaniers d'utiliser le réseau radio crypté TETRAPOL, du ministère de l'intérieur.
Enfin, la DGDDI a configuré, en 2013, la quasi-totalité de son parc de PC sous Windows 7, compte tenu de la fin du
support, annoncée par Microsoft, sur Windows XP à compter du 1er avril 2014. Cette opération d'envergure a mobilisé
l'ensemble du réseau des TSI et s'est accompagnée du renouvellement du parc de PC de 40 % alors que le rythme de
renouvellement annuel était de 20 %.
INDICATEURS IMMOBILIERS
* Y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'État". Les montants retracent les
dépenses d’entretien lourd du programme 309 hors Guadeloupe et Guyane.
Le ratio d'efficience bureautique est stabilisé et ce en dépit du renouvellement de 40 % au lieu des 20 % en rythme
annuel des postes de travail fixes et portables. Le parc bureautique devrait se maintenir à un niveau stable malgré la
baisse des effectifs. Le taux d’équipement des unités de surveillance est en effet renforcé pour les tâches de ciblage
ainsi que pour améliorer l’équipement des services d’opérations commerciales.
Le tableau suivant ci-dessous a pour objet de compléter la présentation des crédits de paiement par action et vise à
fournir une présentation synthétique de l’utilisation des crédits consommés en 2013. Ce tableau permet également une
comparaison avec les crédits consommés en 2012.
Exécution Exécution Evolution
2012 2013 2013/2012
Montant total des dépenses 467 546 652 463 022 913 -0,97%
Dont dépenses de fonctionnement liées à l'agent 15 334 147 14 063 619 -8,29%
Dont dépenses de fonctionnement liées aux missions 76 458 227 98 558 191 28,90%
Intérêts moratoires et indemnités - pénalités et condamnations 942 923 1 234 289 30,90%
Dont dépenses de fonctionnement liées à la logistique de base et à l'immobilier 54 790 212 57 965 008 5,79%
Transferts aux ménages : secours financier 14 724 530 13 991 644 -4,98%
Transferts aux entreprises : dispositifs d'aide aux buralistes 255 501 459 238 172 219 -6,78%
Transferts aux autres collectivités : subvention à l'Organisation mondiale des
douanes et à l’EPA MASSE 1 657 655 1 623 098 -2,08%
Titre 3 : Les dépenses de fonctionnement 2013 du programme 302 sont en hausse de 4,8 % par rapport à
l’exécution 2012. Cette hausse concerne les dépenses de fonctionnement liées aux missions et à l’immobilier.
Titre 5 : Les dépenses retracées, progressent, en raison de l’importance des opérations en cours, dans le domaine
aéronaval au titre du plan de renouvellement du parc aérien douanier.
230 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Les engagements non couverts par des paiements au 31/12/2013 (58,09 M€) correspondent notamment aux
opérations d’investissement et d’entretien en cours, pour un montant de 33,94 M€ dont :
- 19,15 M€ au titre de l’investissement aéronaval ;
- 4,51 M€ au titre de l’entretien du parc aéronaval ;
- 8,73 M€ au titre de l’immobilier et de la logistique de base ;
- 1,55 M€ au titre des investissements informatiques.
Le solde (soit 24,15 M€) correspond à des marchés afférents à des dépenses de fonctionnement de toute nature
(informatique, bureautique, moyens de fonctionnement de la surveillance, baux pluriannuels…).
232 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
ACTION n° 01 : Surveillance douanière des flux de personnes et de marchandises et lutte contre la grande
fraude douanière.
Autorisations d’engagement 409 396 603 41 443 230 450 839 833 444 834 361 17 340 795 462 175 156
Crédits de paiement 409 396 603 43 443 230 452 839 833 444 834 361 18 096 781 462 931 142
EFFECTIFS
Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement
et d’investissement justifiés ci-dessous.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 34 797 230 14 180 298 34 797 230 14 852 642
FDC et ADP prévus 346 000 346 000
- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagement des locaux) pour un montant de 13,95 M€ en AE et de 13,72 M€ en CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés bonifiés et de changement de résidence) pour un montant de 5,9 M€ en
AE et de 5,84 M€ en CP ;
PLR 2013 233
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux équipements de la branche
de la surveillance – moyens de détection, uniformes, etc. – les frais de déplacement, le parc automobile des unités
de surveillance, les frais de téléphonie et frais postaux ainsi que les dépenses informatiques) pour un montant
de 21,38 M€ en AE et de 21,43 M€ en CP.
Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal
à 4,35 M€ (AE=CP).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 6 300 000 3 154 729 8 300 000 3 238 371
Les dépenses immobilières liées aux services rattachés à l’action n°01 ont représenté 0,55 M€ en AE et 0,16 M€
en CP.
Les principales opérations concernent les travaux d'aménagement et de rénovation de locaux douaniers de
surveillance (BSI de Maubeuge, BSE de Saint-Julien de Bardonnex, brigade de Lyon...), ainsi que les travaux
d'adaptation aux nouvelles normes résultant de la mise en œuvre de la réforme de la garde à vue (BSI de Bassens, de
Perpignan et de Port-Vendres).
Comme en 2013, les opérations de renouvellement du parc automobile de l’action n°01 ont pris en compte la nécessité
de développer de nouvelles techniques de contrôle pour faire face à la disparition progressive des dispositifs qui
ralentissent et/ou canalisent les flux (développement des flux libres, principalement sur autoroutes) et qui imposent un
renforcement des équipes motocyclistes et une mobilité accrue des services. Par ailleurs, le renouvellement du parc
automobile permet de respecter les consignes gouvernementales visant à tendre vers un parc plus récent et moins
polluant.
DÉPENSES D’INTERVENTION
COÛTS SYNTHÉTIQUES
Le coût moyen d’une journée d’enquête est en hausse par rapport à l’année 2012 en raison d’une augmentation des
coûts de fonctionnement afférents.
Autorisations d’engagement 129 528 589 70 770 254 200 298 843 98 256 970 64 980 526 163 237 496
Crédits de paiement 129 528 589 62 505 426 192 034 015 98 256 970 49 520 697 147 777 667
EFFECTIFS
Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement
et d’investissement justifiés ci-dessous.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 24 380 254 25 932 508 24 380 254 25 315 971
FDC et ADP prévus 30 000 30 000
- des dépenses relatives au plateau technique de base (c'est-à-dire les dépenses relatives aux loyers, fluides,
nettoyage, entretien et aménagement des locaux) pour un montant de 1,96 M€ en AE et de 1,92 M€ en CP ;
- des dépenses relatives à l’agent lui-même (c'est-à-dire les achats de mobilier, de matériels ou prestations non
spécifiques et courants, les frais de congés et de changement de résidence) pour un montant de 1,2 M€ en AE et
de 1,19 M€ en CP ;
- des dépenses relatives aux missions opérationnelles (c'est-à-dire les dépenses liées aux équipements de la branche
de la surveillance – moyens de détection, uniformes, etc. – les frais de déplacement, le parc automobile, les frais de
fonctionnement des parcs naval et aérien, les frais de téléphonie et frais postaux ainsi que les dépenses
informatiques) pour un montant de 26,7 M€ en AE et de 27,81 M€ en CP ;
Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal
à 0,61 M€ (AE=CP).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 41 360 000 39 048 018 33 095 172 24 204 726
FDC et ADP prévus 5 000 000 5 000 000
1) A l’opération de renouvellement d’une partie du parc aérien de la douane (six appareils sur la période 2009-
2013) qui s’est poursuivie en 2013 pour un montant de 22,4 M€ d’AE et 15,5M€ de CP.
236 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Dotés de systèmes de mission intégrés (radars, senseurs optroniques infrarouges et scanner), les nouveaux aéronefs
(avion bimoteur Beechcraft King Air 350 ER) permettront d’améliorer de manière significative l’efficacité de la flotte
douanière par des performances aéronautiques accrues et la capacité de mener simultanément plusieurs missions.
Sur la période 2009-2013, ce sont donc 65,81 M€ en AE et 58,22 M€ en CP qui ont été consacrés à cette opération.
Ces montants ont été destinés au lancement de la construction d’un patrouilleur destiné à la façade maritime
méditerranéenne, cofinancé par l’Union européenne.
Le lancement du projet SIAM (structure d’intégration de la fonction aéromaritime) pour un montant de 0,27 M€ en AE et
en CP en 2013.
Ce projet vise à renforcer la cohérence de l’emploi des moyens aéromaritimes de la douane, de leur planification et de
leur programmation. Il s’appuiera sur les moyens suivants :
- une messagerie instantanée entre personnels dans les centres, direction ou unités en mission pour le
commandement et la conduite (C²) de la surveillance et des interventions,
- une situation géographique consistant en l'image synthétique des données de surveillance - temps réel et non
temps réel - présentant un intérêt pour la douane, enrichie d’informations et de renseignements,
- une gestion de l’interopérabilité des moyens, que ce soit entre moyens douaniers, avec ceux des autres
administrations nationales, ou encore avec des administrations ou services douaniers étrangers.
COÛTS SYNTHÉTIQUES
En plus d’une augmentation du nombre d’heures consacrées à la sécurisation des flux de marchandises et aux
contrôles de sûreté, le coût moyen d’une heure de contrôle en mission contrainte est également en hausse en raison
d’une augmentation des coûts de fonctionnement afférents.
PLR 2013 237
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Autorisations d’engagement 222 914 757 26 661 650 249 576 407 209 775 646 985 092 210 760 738
Crédits de paiement 222 914 757 26 661 650 249 576 407 209 775 646 1 188 908 210 964 554
EFFECTIFS
Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement
et d’investissement justifiés ci-dessous.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 20 753 650 886 727 20 753 650 1 087 456
FDC et ADP prévus 3 078 000 3 078 000
Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal à
3,31 M€ (AE=CP).
238 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 2 830 000 98 365 2 830 000 101 452
Les crédits d’investissement de l’action 4 ont visé principalement à la poursuite du développement du programme
informatique « e-Customs » et du guichet unique national pour un coût de 1,52 M€ en AE et 1,32 M€ en CP (cf. supra
« Projets informatiques les plus importants »).
Autorisations d’engagement 145 695 082 275 171 458 420 866 540 143 482 112 251 784 878 395 266 990
Crédits de paiement 145 695 082 275 171 458 420 866 540 143 482 112 252 155 594 395 637 706
EFFECTIFS
Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement,
d’investissement et d’intervention justifiés ci-dessous.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 10 041 458 980 374 10 041 458 883 566
Subventions pour charges de service public -595 -595
PLR 2013 239
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Les dépenses retracées au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal
à 2,83 M€ (AE=CP).
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 550 000 73 535 1 550 000 19 759
Les dépenses d’investissement de l’action n° 05 ont permis la poursuite pour un montant de 0,8 M€ en AE et 1,08 M€
en CP du projet GAMMA – EMCS. Issu du programme européen EMCS (« Excise Movement and Control System »),
GAMM@ (Gestion de l'Accompagnement des Mouvements de Marchandises soumises à Accises) a pour objet :
- de dématérialiser tout le processus de suivi des mouvements de produits en suspension de droit d'accises
(boissons alcooliques, alcools, tabacs manufacturés, produits énergétiques) à l’intérieur de l’Union européenne ;
- de simplifier et sécuriser les échanges entre les opérateurs.
La traçabilité des mouvements intracommunautaires de produits soumis à accises est assurée de manière plus simple,
depuis l'émission des documents jusqu'à leur apurement à l'aide d'un accusé de réception électronique émis par le
destinataire. GAMM@ couvre également le suivi informatisé et totalement dématérialisé des titres de mouvements
utilisés dans la circulation nationale.
L'établissement et surtout la conservation (dématérialisée) des documents sont simplifiés pour les opérateurs, tandis
que le suivi des mouvements et leur ciblage sont facilités pour les services douaniers ainsi que pour
quelques 30 à 35 000 opérateurs.
240 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Fondée sur une directive européenne (2008/118) adoptée sous présidence française, cette dématérialisation des
documents d'accompagnement utilisés dans le cadre des échanges intracommunautaires de produits soumis à accises
en suspension de droits s’est déployée en deux phases successives :
1- Au 1er avril 2010 : apurement électronique obligatoire de tout document administratif électronique (DAE) reçu en
provenance d'un autre État membre.
2- Depuis le 1er janvier 2011 : émission obligatoire d'un DAE pour toute circulation de produits soumis à accises en
suspension de droits à destination d'un autre État membre.
Par ailleurs, le développement des applications comptables en particulier le télé-règlement et la mise en route du projet
SEMAPHORE ont nécessité des investissements informatiques à hauteur de 0,95 M€ en AE et 1,01 M€ en CP.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Le dispositif des « parts de redevance des débits de tabac » a été créé en 1810. Conçu originellement comme un
dispositif d’aide par l’octroi d’un débit de tabac, le système des parts de redevance a ensuite évolué pour devenir à
partir de 1967 un régime de secours financier consenti sans contrepartie aux ayants droits d’un fonctionnaire décédé
dont les moyens d’existence sont insuffisants.
Une refonte complète du dispositif est intervenue en 2006, (décret n°2006-875) visant la suppression définitive des
procédures administratives permettant l’octroi de nouvelles aides.
Le dispositif est fermé à tout nouveau bénéficiaire et ne consiste donc plus qu’à reconduire ou supprimer les secours
déjà consentis, en fonction de l’évolution des ressources des intéressés, préfigurant l’extinction du dispositif.
Le nombre de bénéficiaires du dispositif s’élève à 9 071 à la fin de l’année 2013 (10 063 en RAP 2012).
2) Les versements effectués au profit des débitants de tabac représentent 237,89 M€ en AE et 237,73 M€ en CP
pour une prévision de 250,18 M€ en AE et CP dans le PAP 2013.
a) Les aides prévues par le troisième contrat d'avenir pour les buralistes à hauteur de 69,92 M€ d’AE et CP versés en
2013 (90,25 M€ dépensés en 2012) :
La réduction des versements est due aux modifications des règles de calcul intervenues à compter du 1er janvier 2013 :
le taux de versement a été revu à la baisse (baisse du taux de 1,6 % à 1,2 % entre 2012 et 2013), effectif sur les
130 000 premiers euros de chiffre d'affaires tabac.
La « remise nette » est la remise consentie aux buralistes par leurs fournisseurs sur le prix de vente au détail des
produits et constitue leur rémunération. Les taux de la remise sont fixés par arrêté. Depuis le 1er janvier 2008, le taux
de la remise nette pour les ventes de cigares et de cigarillos est de 7 %. Celui applicable aux ventes des autres
produits du tabac va progresser de 0,4 point entre 2012 et 2016, conformément au troisième contrat d’avenir. En 2013,
le taux de remise nette pour les autres produits du tabac est ainsi passé de 6,60 à 6,70 %.
La baisse du coût de la remise compensatoire s'explique par l'évolution favorable du chiffre d'affaires tabac global des
buralistes ces dernières années, ainsi que par le rehaussement du seuil minimum de perte de chiffre d'affaires tabac
par rapport à 2002 permettant l'éligibilité (passage de 5 % en 2011 à 10 % à 2012).
- La « prime de service public de proximité » (décret n° 2012-1163 du 17 octobre 2012), pour un montant de 7,63 M€
en AE et CP. Elle a été versée pour la première fois en mars 2013 au titre de l'année 2012.
Cette prime est versée aux débitants de tabac ayant un chiffre d'affaires tabac annuel inférieur ou égal à 300 000 €,
et certifiant mettre à disposition du public au moins quatre services prévus par arrêté d'application du 22 octobre
2012. Son montant est de 1000 ou 1500 € selon la taille de la commune où se trouve le débit.
- Les indemnités de fin d'activité (IFA classique et rurale), pour 4,02 M€ en AE et CP (5,04 M€ en 2012) (décret n°
2013-541 du 25 juin 2013)
Ces indemnités sont versées aux débitants qui souhaitent cesser leur activité de buraliste quand la viabilité
économique de leur point de vente de tabac n'est plus assurée. Les aides sont attribuées par un comité où siègent
paritairement des représentants de l'administration et des buralistes.
92 demandes d'IFA classiques ont été déposées en 2013 et 72 indemnités de fin d'activité ont été attribuées (soit
78 % du nombre total de dossier examinés). 31 demandes d'IFA rurales ont été déposées en 2013 et 31 indemnités
de fin d'activité ont été attribuées (soit 100 % du nombre total de dossier examinés).
b) Les autres versements effectués au profit des débitants de tabac, pour 167,97 M€ en AE et 167,81 M€ en CP
(166,47 M€ dépensés en 2012) :
- Le « complément de remise » (décret n° 2006-157 du 13 février 2006), pour un montant de dépenses égal à
67,99 M€ en AE et CP en 2013 (70,67 M€ dépensés en 2012).
Ce complément correspond au remboursement du droit de licence prélevé sur la part de chiffre d'affaires tabac qui
est exonérée (soit les 157 650 premiers euros). Il est payé mensuellement. Tous les débitants en bénéficient. Il est
plafonné à 2 900 € par débit et par an. Cette dépense évolue en fonction du nombre de buralistes et du chiffre
d'affaires réalisé. Le montant versé à ce titre en 2013 est en légère baisse, au vu de la baisse du marché en volume
non totalement compensée en valeur, ainsi que par la diminution du nombre de buralistes.
- Les subventions visant à la sécurisation des débits de tabac, pour 14,62 M€ en AE et 14,46 M€ de CP en 2013
(13,63 M€ d’AE et 10,09 M€ de CP en 2012).
242 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Le montant des subventions versées est en augmentation suite à la modification du dispositif par le décret n°2012-
1448 du 24 décembre 2012 qui est venu rehausser le plafond de l'aide de 15 000 € par période triennale contre
10 000 € auparavant. Les données chiffrées sont cependant évolutives du fait des modalités de versement de l'aide
(délai d'une année entre la décision attributive de l'aide et la présentation de la facture des travaux qui justifie la
mise en paiement). Ce dispositif a permis de faire baisser depuis 2004 les cambriolages dont sont l’objet les débits
de tabac.
- Les transferts à la Caisse des Dépôts et Consignations au titre du régime d’allocations viagères des gérants de
débits de tabac (décret n° 63-1104 du 30 octobre 1963), pour un montant versé en 2013 égal à 85,36 M€ en AE et
CP (85,71 M€ versés en 2012)
Il s'agit du versement opéré par l'État pour financer le régime d'allocations viagères des débitants de tabac. Ce
chiffre comprend d'une part les cotisations des gérants de débits de tabac (préalablement précomptées par les
fournisseurs et perçues directement par l'État auprès d'eux) et d'autre part, la contribution de l'État au régime.
La cotisation des gérants de débits de tabac est de 0,16 % du chiffre d'affaires tabac et celle de l'État
représente 0,32 % de ce chiffre d'affaires.
Comme pour le complément de remise, cette dépense dépend du niveau du chiffre d'affaires des débitants.
Autorisations d’engagement 223 938 814 66 016 878 289 955 692 238 171 927 137 279 670 375 451 597
Crédits de paiement 223 938 814 66 881 706 290 820 520 238 171 927 142 060 933 380 232 860
EFFECTIFS
Outre les crédits de rémunération afférents à ces effectifs, cette action porte également les crédits de fonctionnement,
d’investissement et d’intervention justifiés ci-dessous.
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 55 856 878 126 249 055 55 856 878 128 471 107
Subventions pour charges de service public -23 329 -23 329
FDC et ADP prévus 600 000 600 000
PLR 2013 243
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
Les crédits repris au titre du plateau technique de base comportent un montant de loyers budgétaires égal à 7,29 M€
(AE=CP) au titre des immeubles occupés par les services chargés du soutien ou par plusieurs services relevant
d’actions différentes.
Le dispositif des loyers budgétaires représente en exécution 2013, pour le programme « Facilitation et sécurisation des
échanges », un montant global de dépenses, toutes actions confondues, de 18,39 M€ pour un montant prévu dans le
PAP 2013 égal à 18,61 M€.
Les crédits relatifs aux locaux, exposés ci-dessus mais également au titre des actions n°01 à 06, concernent un parc
immobilier représentant 492 817 m² de surface SHON répartis sur 933 immeubles, dont 371 domaniaux (39,76 % des
immeubles) et 562 locatifs (60,24% des immeubles).
Ces crédits concourent en partie à la politique immobilière actuellement menée par la DGDDI pour accompagner la
phase de modernisation de ses services qu’elle poursuit depuis plusieurs années. Les réorganisations menées dans ce
cadre se traduisent souvent au plan immobilier par un regroupement des unités de travail, ce qui conduit, d’une part, à
l’abandon de certains locaux n’abritant plus d’activité ou sous-dimensionnés par rapport à la taille des nouveaux
services et, d’autre part, à l’extension d’anciens locaux ou à la recherche d’autres emplacements pour leur installation.
Les opérations de regroupement de services sont orientées en priorité vers un relogement dans des bâtiments
domaniaux et au moindre coût. Néanmoins, très souvent, seule une solution locative permet de répondre aux besoins,
compte tenu des contraintes de délai et de coût. Globalement toutefois, ces opérations de regroupement se traduisent
à terme par des recettes tirées de la vente des bâtiments remis aux Domaines et, immédiatement, par de moindres
charges.
Les dépenses liées au parc automobile exposées dans les actions n° 01 à 06 concernent un parc composé de
2 739 véhicules et de 462 motocyclettes.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 7 960 000 3 144 745 8 824 828 3 788 409
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 5 384 315 7 296 417
244 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les dépenses d’investissement 2013 de l’action n°06 sont notamment les suivantes :
Les principales opérations concernées par ces dépenses sont les suivantes :
- Remise à niveaux des installations électriques et de climatisation du centre informatique douanier (CID).
Dans le PAP 2013, il était prévu de consacrer à cette opération 1,58 M€ en CP. Dans ce cadre, 0,55 M€ d’AE et
0,44 M€ en CP ont été consommés en 2013.
Il a été décidé de donner une ampleur plus importante à cette opération qui conditionne assez largement la
disponibilité et la pérennité du SI douanier et qui s'inscrit dans le cadre du schéma directeur des services informatiques
de l'Etat (possibilité d'héberger des serveurs d'autres administrations). Le coût global de cette opération s'élève
maintenant à plus de 11 millions. Une partie des crédits nécessaires ont été inscrits en LFI 2014 et le solde sera
demandé en PLF 2015.
- Opérations de sécurisation et de mises aux normes des bâtiments douaniers pour 0,11 M€ en AE et 0,1 M€ en CP..
Il s’agit de travaux visant à l'amélioration de la climatisation des locaux de la direction nationale de la statistique et du
commerce extérieur (DNSCE), mise aux normes handicapés de la DR de Basse Normandie, travaux de mise en
conformité électriques dans divers sites d'Ile de France, travaux de sécurisation sur les sites de l'interrégion de Nantes,
désamiantage du 2ème étage du bâtiment 37-01 de Roissy...
- Travaux résultant de l'accompagnement immobilier des modifications apportées à l'organisation douanière (0,48 M€
en AE et 0,16 M€ en CP).
Ces travaux visent le regroupement des bureaux de Chassieu et de Lyon aéroport et des divisions Lyon agglomération
et Lyon aéroport, la création d'une recette régionale à Mayotte, le relogement du service Strasbourg Energie Grand Est
dans les locaux de la direction régionale de Strasbourg.
- Travaux de remise en état et poursuite d'opérations d'entretien immobilier (0,65 M€ en AE et 1,3 M€ en CP) :
Ces opérations correspondent à la remise en état de bureaux de la DR de Paris Est suite à infiltrations, aux travaux de
rénovation du bureau de Miquelon suite aux intempéries, au relogement du bureau d'Annecy suite à incendie, et à la
remise en état, peintures et sols, de la DR de Réunion.
b) Rénovation technique, amélioration et sécurisation des plates-formes informatiques de la douane (programme LARI-
DCI pour un coût global du projet estimé à 12,5 M€) pour un montant de 0,15 M€ en AE et 0,63 M€ en CP : le système
d'information de la Douane fournit un bouquet de télé procédures (utilisées par les opérateurs déclarants et les
administrations douanières des États-membres de l'Union européenne) et des télé-services pour les agents des
douanes. Ces télés procédures et télé-services sont construits comme des assemblages de modules exploités sur des
plateformes (ensemble de serveurs, matériels réseau, logiciels systèmes, systèmes de bases de données et serveurs
applicatifs) que la douane standardise à l'occasion des projets de refonte de son système d’information. Ces
plateformes standardisées constituant l'architecture LARI (Linux Architecture Redondante Intégrée) permettent de :
- faciliter le déploiement et l'administration des télé-services en production ;
- piloter les performances et la surveillance des systèmes et réseaux, donnant une visibilité en « temps réel » de leur
fonctionnement ;
- faciliter les opérations de reprise lors des situations de défaillance ou de crise et standardiser les opérations de
maintenance.
Le programme DCI (Disponibilité et Continuité Informatique) vise à garantir une continuité de service en cas
d’interruptions non planifiées des télés procédures (ex incendie ou destruction du site d'exploitation) hébergées et
exploitées au CID (centre informatique douanier). La DNSCE (direction nationale des statistiques du commerce
extérieur), deuxième centre d’exploitation de la douane constituera le futur site de secours, en cas de problème
affectant durablement les télés procédures sensibles exploitées au CID.
c) Développement du système d’information décisionnel douanier « quantum » pour un montant de 0,22 M€ en AE
0,43 M€ en CP : le système d'information de la douane est globalement urbanisé au plan métier et technique avec des
référentiels métiers partagés. Son accès au travers de portails métier nécessite une authentification forte et sécurisée.
Le développement envisagé vise à mettre en place un système d’aide à la décision et au pilotage à partir des données
enregistrées dans le système d’information.
d) Participation de la douane au développement d’un SIRH ministériel pour un montant de 1,03 M€ en AE et 1,5 M€
en CP : à la suite des recommandations des audits de modernisation des ressources humaines (RH) menés à
l’automne 2006, le programme interministériel SIRHIUS a été lancé avec pour objectif de faire converger, au sein d'un
outil unique, la gestion des ressources humaines. La démarche de coordination des SIRH (systèmes d'information des
ressources humaines) directionnels vise à la définition et à la mise en œuvre d’un cadre de cohérence ministériel ainsi
qu’à la réalisation de SIRH directionnels qui déclineront le cadre commun, tout en permettant de prendre en compte les
spécificités de chaque direction. Le montant des dépenses 2013 recouvre les développements nécessaires à
l'adossement du système d'information de la douane à SIRHIUS. A ces dépenses s'ajoute une quote-part versée
directement à la mission SIRHIUS, comptabilisée en dépenses de fonctionnement, qui s'élève à 0,3 M€ en 2013.
e) Achats de matériels informatiques pour un montant de 0,13 M€ en CP et 0,77 M€ en CP.
3) Le renouvellement du parc automobile utilisé par les services concourant à cette action pour un montant
de 1,30 M€ en AE et 1,53 M€ en CP.
Les véhicules pouvant être utilisés par plusieurs services sont repris dans l’action n°06.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Les consommations de crédits de titre 6 de l’action n°06 représentent des transferts aux collectivités dont notamment :
- les sommes versées à l’Organisation mondiale des douanes au titre de la contribution de la France pour la
période 2012-2014, soit 0,58 M€ (AE=CP) ;
- la subvention versée à l’établissement public national administratif « la Masse des douanes » pour un montant
de 1 M€ en AE=CP.
L’établissement public national administratif (EPA) la Masse des douanes, institué par le décret n° 97-1181
du 24 décembre 1997, a pour objet de pourvoir au logement des agents des douanes en activité dans les localités où
les nécessités de service l'exigent et où les logements font défaut ou sont d'un prix trop élevé.
Le parc immobilier de l'EPA Masse des douanes se compose au 31 décembre 2013 de 3 336 logements,
dont 2 356 logements domaniaux et 980 logements locatifs pris en réservation auprès de bailleurs sociaux.
Entre 2005 et 2013, le nombre de logements gérés par l'établissement a diminué de 15,5 %.
L'EPA Masse des douanes est administré par un conseil d'administration, qui détermine la politique générale de
l'établissement, et dirigé par un directeur, nommé pour trois ans. La directrice générale des douanes est présidente du
conseil d'administration de l'EPA.
Le réseau de la Masse des douanes est constitué d'un service central, ordonnateur principal, chargé du pilotage de
l'activité des ordonnateurs secondaires implantés en région, par ailleurs désignés présidents des commissions
régionales de la Masse (CRM), ainsi que d'une agence comptable centralisée située à proximité de la DGDDI.
En 2013, le montant du budget de l'EPA en termes de recettes de fonctionnement s'est élevé à 12 894 754 €. Le
montant du budget de l'établissement en termes de dépenses de fonctionnement s'est élevé à 12 643 474 €, ce qui a
permis de dégager un excédent de 251 280 €. En 2013, l'établissement a bénéficié du versement d’une subvention
annuelle de 1 003 444 €, correspondant à 7,72 % de ses recettes d’exploitation.
L’EPA finance une partie de ses opérations de programmation immobilière grâce à une capacité d’autofinancement
annuelle d’environ 2,5 M€ (2,26 M€ en 2013).
L’établissement, en contrepartie d’une rationalisation de son parc immobilier visant à la restitution des résidences
sous-occupées, bénéficie par ailleurs d’un retour du produit des ventes d’immeubles remis à France Domaine. Ce
retour sur cessions conditionne la réalisation de la politique de rénovation, nécessaire à la remise en état et à
l’entretien du parc domanial, dont la gestion et la responsabilité incombent à l’EPA Masse des douanes. Un premier
plan de rénovation (2007-2012) a été mené sur cinq ans. Un nouveau plan d'action, plus global, est en cours de
préparation.
Le budget de l'EPA est approuvé en conseil d'administration après validation du service du contrôle budgétaire et
comptable ministériel (CBCM). L'établissement fait également l'objet de contrôles réguliers de la Cour des comptes, de
la Recette générale des finances de Paris et de l'inspection des services de la DGDDI avec laquelle une convention de
contrôle est mise en œuvre. La commission d'audit et de vérification des comptes (CAVC), présidée par le chef de
l'inspection des services de la DGDDI, est ainsi chargée de veiller à la régularité des opérations de gestion et de
comptabilité, et d'assurer l'audit interne des procédures des services ordonnateurs et comptables. La CAVC rend
annuellement un rapport pour proposer au Conseil d'administration d'approuver les comptes de l'établissement public.
Conformément aux prescriptions des corps de contrôle auditant l'activité de l'EPA, ce dernier est doté d'une cellule de
contrôle de gestion et répond à l'obligation de mise en œuvre d'un contrôle interne formalisé.
L'EPA Masse des douanes a signé avec la DGDDI deux conventions qui définissent les modalités de mise à
disposition, d'une part, des personnels nécessaires à l'exercice de ses missions et, d'autre part, des biens immobiliers
et mobiliers lui permettant d'assurer son fonctionnement. Au 31 décembre 2013, 67,24 ETP sont mis à disposition de la
Masse des douanes pour un coût annuel de 4,43 M€ en titre 2, répartis entre le réseau ordonnateur (3,11 M€
pour 50,24 ETP) et le réseau comptable (1,32 M€ pour 17 ETP).
PLR 2013 247
Facilitation et sécurisation des échanges
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 302
La réorganisation du maillage du réseau ordonnateur de l'EPA, commencée en 2010 dans le cadre des mesures
prescrites par le conseil de modernisation des politiques publiques réuni en juin 2010, s'est achevée en 2013 avec la
mise en place de la fusion comptable des unités régionales. Le réseau ordonnateur de l'EPA Masse des Douanes se
compose aujourd'hui de 16 services régionaux (SR), implantés en métropole et dans les DOM, placés sous la
responsabilité de 16 ordonnateurs secondaires, directeurs interrégionaux ou régionaux des douanes, également
nommés présidents des commissions régionales de l'EPA Masse des Douanes (CRM).
L'année 2013 a par ailleurs été marquée par le renouvellement pour trois ans des élus au Conseil d'administration (CA)
et aux commissions régionales de la Masse (CRM) des douanes, lors des élections du 30 mai 2013. Le scrutin était
organisé sur la base de la nouvelle cartographie du réseau ordonnateur. Ce scrutin a enregistré un taux de
participation record : 80,87 % pour le CA (soit 13 549 votants) et 81,6 % pour les CRM (soit 13 236 votants), qui
confirme la tendance à la hausse des taux de participation observée régulièrement à chaque scrutin depuis 2004.
248 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 ANALYSE DES COÛTS
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
ECONOMIE ET FINANCES
P302
Facilitation et sécurisation des échanges P218
Conduite et pilotage des politiques économique et
01- Surveillance douanière des flux de financière
personnes et de marchandises et lutte
contre la grande fraude douanière
P309
03- Préservation de la sécurité et de la sûreté
de l’espace national et européen Entretien des bâtiments de l’Etat
P205
Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
01 - Surveillance douanière des flux de personnes 452 840 +137 947 +27 241 618 028 +36,5 %
et de marchandises et lutte contre la grande
fraude douanière.
03 - Préservation de la sécurité et de la sûreté de 192 034 +43 299 +6 689 242 022 +26 %
l’espace national et européen
04 - Promotion des échanges internationaux et 249 576 +66 707 +13 098 329 381 +32 %
qualité du dédouanement
05 - Fiscalité douanière, énergétique et 420 867 +42 868 +8 361 472 096 +12,2 %
environnementale
06 - Soutien des services opérationnels 290 821 -290 821 0 -100 %
Total 1 606 137 0 +55 389 1 661 526 +3,4 %
PLR 2013 249
Facilitation et sécurisation des échanges
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 302
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
01 - Surveillance douanière des flux de personnes 462 931 +195 203 +25 804 683 938 +47,7 %
et de marchandises et lutte contre la grande
fraude douanière.
03 - Préservation de la sécurité et de la sûreté de 147 778 +39 671 +3 281 190 729 +29,1 %
l’espace national et européen
04 - Promotion des échanges internationaux et 210 965 +88 256 +11 662 310 882 +47,4 %
qualité du dédouanement
05 - Fiscalité douanière, énergétique et 395 638 +57 103 +7 535 460 275 +16,3 %
environnementale
06 - Soutien des services opérationnels 380 233 -380 233 0 -100 %
Total 1 597 544 0 +48 281 1 645 825 +3 %
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -48 281
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
01 - Surveillance douanière des flux de 618 028 683 938 668 748 +36,5 % +47,7% +65 911 +10,7 % +2,3 %
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 - Préservation de la sécurité et de la 242 022 190 729 179 343 +26 % +29,1% -51 293 -21,2 % +6,3 %
sûreté de l’espace national et
européen
04 - Promotion des échanges 329 381 310 882 317 674 +32 % +47,4% -18 499 -5,6 % -2,1 %
internationaux et qualité du
dédouanement
05 - Fiscalité douanière, énergétique et 472 096 460 275 402 722 +12,2 % +16,3% -11 820 -2,5 % +14,3 %
environnementale
06 - Soutien des services opérationnels 0 0 0 -100 % -100% 0 NS % NS %
07 - Perception des droits et taxes 77 490 0% 0% 0 NS % -100 %
(ancien)
Total 1 661 526 1 645 825 1 645 977 +3,4 % +3 % -15 701 -0,9 % -0 %
250 PLR 2013
Facilitation et sécurisation des échanges
Programme n° 302 ANALYSE DES COÛTS
La méthodologie employée pour la LFI 2013 et le RAP 2012 a été reconduite. La valorisation des clés a été actualisée
au RAP 2013.
Les dépenses de l’action n° 06 de soutien représentent 24 % des dépenses directes du programme, comme au RAP
2012. Elles sont ventilées dans leur totalité sur les actions « métier » du programme, dans la continuité des années
précédentes.
Les déversements externes représentent 2,9 % des dépenses du programme après ventilation (3,6 % au RAP 2012).
Les dépenses en provenance des programmes de soutien 218 et 309 représentent 3,1 % des dépenses totales du
programme après ventilation, soit une part comparable (3,2 %) au RAP 2012.
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
01 - Surveillance douanière des flux de 470 899 +200 091 +24 875 695 865 +47,8 % 668 452 +27 413 +4,1 %
personnes et de marchandises et
lutte contre la grande fraude
douanière.
03 - Préservation de la sécurité et de la 132 142 +40 664 +3 092 175 898 +33,1 % 176 713 -815 -0,5 %
sûreté de l’espace national et
européen
04 - Promotion des échanges 216 515 +90 466 +11 242 318 223 +47 % 315 937 +2 285 +0,7 %
internationaux et qualité du
dédouanement
05 - Fiscalité douanière, énergétique et 389 455 +58 532 +7 267 455 254 +16,9 % 393 372 +61 882 +15,7 %
environnementale
06 - Soutien des services opérationnels 389 753 -389 753 0 -100 % 0 0 0%
07 - Perception des droits et taxes 0% 76 348 -76 348 -100 %
(ancien)
Total 1 598 764 0 +46 476 1 645 240 +2,9 % 1 630 823 +14 418 +0,9 %
PLR 2013 251
Facilitation et sécurisation des échanges
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 302
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -46 476
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, les dotations aux amortissements comprennent la charge d’utilisation du parc immobilier pour 8 879 K€.
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué
au calcul des coûts complets du programme.
En 2013, les déversements externes représentent 2,8 % des coûts du programme après ventilation (3,6 % au
RAP 2012).
Les coûts en provenance des programmes de soutien 218 et 309 représentent 2,9 % des coûts complets du
programme après ventilation, soit une part comparable (3,1 %) au RAP 2012.
PROGRAMME 309
Entretien des bâtiments de l’État
PROGRAMME 309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT
Nathalie MORIN
Chef du service FRANCE DOMAINE
Responsable du programme n° 309 : Entretien des bâtiments de l’État
Depuis 2009, le programme « Entretien des bâtiments de l’État » regroupe, sur un programme unique, des crédits
ayant vocation à financer l’entretien dit « lourd », c’est-à-dire à la charge du propriétaire, des immeubles de l’Etat. Ces
crédits, auparavant dispersés sur les budgets des administrations occupantes, doivent permettre d’assurer l’entretien
des immeubles composés majoritairement de bureaux et occupés par des services de l’Etat.
Ce programme fournit également le moyen de mieux identifier la répartition des responsabilités entre les différents
intervenants concernés par l’entretien des bâtiments de l’État. A ce titre, il matérialise une étape supplémentaire dans
la mise en place de l’État propriétaire, dont France Domaine décline la stratégie patrimoniale. Aux côtés des autres
outils mis en place dans le cadre de la nouvelle politique immobilière de l’État (loyers budgétaires, conventions
d’utilisation, professionnalisation du service France Domaine, programme de cession, schémas pluriannuels de
stratégie immobilière, etc…), le programme permet à France Domaine d’appréhender les problématiques de
maintenance du parc immobilier.
La mise en place de ce programme a permis de développer la maintenance préventive, source d’économies sur le long
terme. Elle garantit également la réalisation des contrôles réglementaires et assure la réalisation des opérations
prioritaires de mise en sécurité des bâtiments. Enfin, dans la limite des dotations accordées chaque année, ce
programme participe également à la mise en accessibilité des établissements recevant du public et à la mise en œuvre
de la transition énergétique, par la réalisation d’opérations visant à réduire la consommation d’énergie des bâtiments et
leurs émissions de gaz à effet de serre.
Afin de disposer d’une décomposition des opérations en exécution, France Domaine a identifié cinq composantes
élémentaires en matière d’entretien lourd. Ces dernières constituent les actions du programme: Contrôles
réglementaires - Audits, expertises, diagnostics - Maintenance préventive - Maintenance corrective - Travaux lourds /
Mise en conformité et remise en état.
Depuis 2010, conformément aux termes de la circulaire du 16 janvier 2009, une part des crédits est régionalisée au
profit des préfets de région. Ces derniers sont chargés d’établir une programmation régionale pluriannuelle. Ils sont
assistés dans cette tâche par les représentants locaux du ministère de l’économie et des finances et du ministère de
l’écologie, au sein de cellules régionales de suivi de l’immobilier de l’Etat (CRSIE) et en liaison avec les ministères
occupants. L'ensemble des responsables de budgets opérationnels de programme (RBOP) rend compte de leur
programmation lors des réunions biannuelles de dialogue de gestion entre responsable de programme et responsables
de BOP.
En 2013, une nouvelle étape a été franchie : le périmètre déconcentré s’étend désormais aux services du ministère de
l’économie et des finances (direction générale des finances publiques et direction générale des douanes et droits
indirects) et de la justice. Ainsi plus de deux tiers des crédits du programme sont gérés par les préfets de région. A
l’exception du ministère de la défense et des juridictions administratives et financières, l’ensemble du parc déconcentré
est désormais intégré au plan régional pluriannuel d’entretien du propriétaire établi par les préfets de région, les
budgets opérationnels de programme (BOP) ministériels n’étant plus dotés que des crédits nécessaires à l’entretien de
leur parc d’administration centrale.
PLR 2013 255
Entretien des bâtiments de l’État
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 309
L'année 2013 marque également pour le programme une répartition plus dynamique des enveloppes des BOP. Ces
enveloppes ne sont plus déterminées uniquement en fonction d'un droit de tirage théorique calculé sur la base du
volume du parc à entretenir par chaque RBOP (immeubles soumis à loyer budgétaire). Les dotations accordées
intègrent désormais une analyse plus précise par le responsable de programme (RPROG) de la programmation des
RBOP. A ce titre, est vérifiée notamment la bonne programmation des opérations de maintenance préventive et des
contrôles réglementaires. La réalisation des opérations correspondantes permet d’atteindre en 2013 un résultat de
48 %. D'autres critères sont également intégrés en vue de fixer les enveloppes des RBOP, comme les taux de
consommation des années antérieures ou l'existence résiduelle d'opérations fléchées dans le cadre des différentes
vagues de régionalisation.
Le taux d’engagement du programme, qui atteint 72 % de la ressource en autorisation d’engagement (AE) soit une
amélioration de 2 points par rapport à 2012, est conforme à la cible fixée en début de gestion. On constate, en effet,
qu’annuellement environ un tiers de la ressource en AE n’est qu’affectée et ne donne lieu à engagement que dans les
années suivantes compte tenu de la nature pluriannuelle des opérations d’investissement hébergées sur le programme
(affermissement par tranche). Le RPROG vérifie que ces AE affectées sont bien engagées les années suivantes. Ainsi,
le volume d’AE affectées non engagées sur le programme n’a pas augmenté en 2013. Il s’est même réduit de 12 %.
Le taux de mandatement (CP) s'établit à 95 % de la ressource, soit une nette amélioration par rapport aux exercices
précédents (91 % en 2012, 74 % en 2011, 59 % en 2010). Cette dernière est due à l’effort d’apprentissage des
gestionnaires. En outre, les restes à payer donnent lieu à une forte consommation en CP car ils sont particulièrement
importants sur le programme 309 du fait de la nature pluriannuelle des opérations d'investissement.
OBJECTIF 1 Optimiser le coût de l’entretien relevant du propriétaire par la mise en place d’une
maintenance préventive
INDICATEUR 1.1 Pourcentage des dépenses affectées à des opérations préventives
OBJECTIF n° 1 : Optimiser le coût de l’entretien relevant du propriétaire par la mise en place d’une
maintenance préventive
Commentaires techniques
Source des données : France Domaine au travers de l’analyse des crédits consommés par les RBOP (restitution Chorus) pour le numérateur, et pour
le dénominateur grâce à la restitution CHORUS du montant des loyers budgétaires facturés.
Le ratio est calculé de la façon suivante :
Numérateur : consommation en AE sur les actions “ entretien préventif ” (action 04) + “ contrôles réglementaires ” (action 02) + « audits et expertises
(action 03)
Dénominateur : 8% du montant des loyers budgétaires facturés
A compter de 2013, la cible de dépenses dédiées aux trois catégories précitées (maintenance préventive, contrôles réglementaires,
audits/diagnostics/expertises) est désormais fixée sur la base d’un taux de 8% appliqué au montant des loyers budgétaires facturés. Il a en effet été
déterminé que, dans le cadre d’une gestion pérenne et durable d’un immeuble, au moins 40% des dépenses d’entretien lourd doivent être consacrées
à des opérations d’entretien préventif, de contrôles réglementaires et d’audits. Cette cible de 40% a vocation, à terme, à éviter la réalisation
d’opérations correctives coûteuses. Étant considéré que, dans le cadre d’une bonne gestion, un propriétaire consacre en moyenne 20% des loyers qu’il
perçoit à l’entretien lourd de son parc, la dépense en maintenance préventive, contrôles réglementaires et audits sur le parc des immeubles soumis à
loyer budgétaire, doit donc se situer, en cible, à 40% x 20%, soit 8% des loyers budgétaires facturés.
L’intérêt de la maintenance préventive réside dans la volonté de diminuer le coût global de l’entretien, en anticipant la
dégradation des installations et des équipements, qui coûteraient plus cher à remettre en état par le biais de la
maintenance corrective ou de travaux lourds.
La charte de gestion du programme définit et distingue précisément les notions de préventif, correctif et de contrôle
réglementaire. Elle insiste sur la priorité qui doit être donnée aux opérations préventives dans le cadre d’un entretien
pérenne et durable du parc immobilier de l’État. Cet indicateur est donc au cœur du dialogue de gestion entre
responsable de programme et responsables de BOP. Ainsi, le responsable de programme conditionne en partie la mise
à disposition de crédits au taux de préventif programmé.
Le taux, qui s'établit à 48% en 2013, atteint et dépasse la cible fixée en prévision initiale. Ce taux s'améliore
légèrement par rapport à l'année 2012 où il atteignait 44%.
Cette progression du résultat démontre les efforts constants et collectifs des gestionnaires pour axer leurs actions sur
les opérations préventives. Cette amélioration met également en exergue l'action volontariste du responsable de
programme afin d'orienter les dépenses sur la maintenance préventive, grâce à des réallocations dynamiques de
crédits tenant compte du critère de la nature de dépense. En outre, le responsable de programme a décliné cet
indicateur par BOP afin d'informer les gestionnaires de leur positionnement sur la maintenance préventive, ce qui a
permis d'éventuelles réorientations des stratégies de dépense.
PLR 2013 257
Entretien des bâtiments de l’État
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 309
Commentaires techniques
Source des données : France Domaine au travers de l’analyse des crédits consommés par les RBOP (restitution Chorus).
Depuis 2013, le mode de collecte des informations est fiabilisé en s’appuyant sur les restitutions CHORUS (répartition par action des consommations
de crédits du programme).
Cet indicateur a vocation à mesurer la réalisation des contrôles réglementaires uniquement sur le parc cible du programme (immeubles soumis à loyer
budgétaire). Il conviendra donc d’ajuster les données d’exécution :
- en déduisant, le cas échéant, la part de dépense affectée, sur des crédits du programme, à des immeubles non soumis à loyer budgétaire ;
- en ajoutant, le cas échéant, les dépenses en contrôles réglementaires effectuées sur des immeubles soumis à loyer budgétaire mais à partir de
crédits d’autres programmes.
Cet indicateur a également évolué puisque les dépenses dédiées aux contrôles sont désormais rapportées à un montant cible en matière de contrôles
réglementaires. Ce montant cible est calculé sur la base des tarifs négociés dans le cadre du marché cadre passé par le Service des achats de l'État
(SAE) et l’Union des Groupements d'Achats Publics (UGAP) et sur la base de données relatives au volume du parc soumis à loyer budgétaire à traiter.
Néanmoins, cette cible de dépense pourra encore être affinée selon les retours d’expérience sur la réalisation des contrôles. A ce stade, il est estimé
qu’en cible, la réalisation de l’ensemble des contrôles réglementaires se situe à 1€ / m2 de SHON.
La réalisation des contrôles réglementaires est une obligation partagée du propriétaire et du locataire. Ils sont la
garantie, émanant généralement d’un organisme indépendant et agréé, que les installations et bâtiments ne présentent
pas de dangers imminents pour les occupants, les visiteurs et pour l’environnement. Ils participent donc directement à
la sécurisation du parc qui est un des objectifs de l’entretien immobilier.
Le périmètre des contrôles est large et concerne, pour les principaux domaines, le réseau électrique, la protection
incendie, les installations de froid, les appareils de levage et élévateurs, les portes et portails, la qualité de l’air, de
l’eau, ainsi que le bruit et l’amiante. Ces contrôles réglementaires relevant directement des actions de maintenance
préventive, l’indicateur a pour objet de s’assurer de leur réalisation sur le parc cible du programme.
La réalisation des contrôles réglementaires est également une priorité dans le cadre du dialogue de gestion puisque la
part des crédits consacrés à la réalisation des contrôles réglementaires intervient dans les critères dont peut dépendre
la mise à disposition de crédits sur les BOP.
Le résultat en 2013 atteint parfaitement sa cible. En effet, la consommation réalisée sur l’action dédiée aux contrôles
règlementaires augmente de 15% entre 2012 et 2013.
er
Comme pour le 1 indicateur, il démontre l'ensemble des efforts réalisés par les responsables de BOP pour orienter
les dépenses sur les contrôles réglementaires.
Par ailleurs, il convient de relever l'existence (et l’intérêt démontré) de marchés régionaux notamment pour les
contrôles réglementaires, la climatisation, la maintenance des ascenseurs,... Ces marchés ont été mis en place et
négociés par le Service des Achats de l’Etat (SAE), en vue de faire réaliser par les gestionnaires régionaux des
économies dans ces domaines, dans une logique de mutualisation.
258 PLR 2013
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 77 365 267 95 502 500 85 242 814 78 677 534 88 252 500 80 388 216
Dépenses de fonctionnement autres que celles 76 821 705 95 502 500 85 189 211 78 133 972 88 252 500 80 421 798
de personnel
Subventions pour charges de service public 543 562 53 603 543 562 -33 582
Titre 5. Dépenses d’investissement 96 854 027 118 627 500 90 498 021 106 002 682 115 877 500 88 300 900
Dépenses pour immobilisations corporelles de 96 854 027 118 627 500 90 494 334 106 002 682 115 877 500 88 297 213
l’État
Dépenses pour immobilisations incorporelles 3 687 3 687
de l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 3 927 943 928 446 4 336 384 1 122 305
Transferts aux entreprises -27 792 0 7 068 10 991
Transferts aux collectivités territoriales 3 957 281 928 446 4 306 640 1 102 814
Transferts aux autres collectivités -1 546 0 22 676 8 500
Total hors FDC et ADP 214 130 000 204 130 000
Ouvertures et annulations (*) +31 928 313 -24 956 960
Total (*) 178 147 237 246 058 313 176 669 281 189 016 600 179 173 040 169 811 421
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 282 542 176 556 282 542 176 556
Total 282 542 176 556 282 542 176 556
262 PLR 2013
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 0 76 636 113 0 19 750 840 0 44 707 800 0 44 707 800
264 PLR 2013
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
02 Contrôles réglementaires 20 500 000 20 500 000 20 500 000 20 500 000
6 042 830 6 042 830 5 498 200 5 498 200
03 Audits, expertises, diagnostics 2 050 000 2 050 000 2 050 000 2 050 000
4 188 838 4 188 838 3 325 794 3 325 794
04 Maintenance préventive 35 750 000 35 750 000 30 750 000 30 750 000
28 888 903 28 888 903 28 546 088 28 546 088
05 Maintenance corrective 25 500 000 25 500 000 20 500 000 20 500 000
31 528 519 31 528 519 29 638 533 29 638 533
06 Travaux lourds - Mise en 130 330 000 130 330 000 130 330 000 130 330 000
conformité et remise en état 106 020 191 106 020 191 102 802 806 102 802 806
Total des crédits prévus en LFI 214 130 000 214 130 000 204 130 000 204 130 000
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 0 +31 928 313 +31 928 313 0 -24 956 960 -24 956 960
Total des crédits ouverts 0 246 058 313 246 058 313 0 179 173 040 179 173 040
Total des crédits consommés 176 669 281 176 669 281 169 811 421 169 811 421
Crédits ouverts - crédits consommés 0 +69 389 032 +69 389 032 0 +9 361 619 +9 361 619
L'amendement adopté lors du débat parlementaire a diminué les crédits du projet de loi de finances (PLF) du
programme 309 pour un montant de 870 000 € en AE et en CP au titre du gage transversal des ouvertures de crédits
lors du débat parlementaire.
La ressource LFI du programme 309 (214 130 000 € en AE et 204 130 000 € en CP) a évolué en cours d’année pour
tenir compte :
- des reports d’AE affectées non engagées (72 378 834 €) ;
- des reports généraux (3 797 033 € en AE et 19 291 742 € en CP) ;
- des reports de fonds de concours (282 542 € en AE = CP) ;
- des rattachements de fonds de concours du programme (176 555 € en AE = CP) ;
- d'une annulation de crédits à hauteur de 44 707 800 € en AE et en CP en loi de finances rectificative.
Un fonds de concours n° 07.1.2.175 existe sur le programme 309 afin de recueillir les contributions d'organismes tiers
au financement d'opérations d'entretien lourd.
PLR 2013 265
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309
En 2012, il a donné lieu à un encaissement total s’élevant à 282 542€. Ces recettes étaient essentiellement réalisées
grâce à des contributions apportées par des opérateurs pour des travaux d’entretien lourd (tels que, par exemple, la
remise aux normes d’ascenseurs) réalisés à la cité de Châteauroux, et pour des bâtiments en Seine-et-Marne et à
Nantes. Toutefois, ces recettes n’ont pas donné lieu à consommation en 2012, et le solde a été reporté.
En 2013, d’autres recettes de fonds de concours ont été encaissées pour un montant total de 176.555€. Ces recettes
sont constituées d’une participation d’un opérateur à la cité de Châteauroux, d’une participation à Nancy et à Lille pour
des travaux d’entretien lourd.
Pendant l’année 2013, les gestionnaires concernés ont consommé 99 600€ en AE sur ce fonds de concours. Aussi, au
31 décembre 2013, le total reportable de ce fonds s’élevait à 359 497€ en AE et 459 097€ en CP.
La faible consommation de ce fonds s’explique principalement par la complexité dans CHORUS de la mise en œuvre
de la consommation des fonds de concours, pour laquelle un fléchage et une codification spécifiques sont nécessaires.
Pour la première année, une réserve de précaution, représentant 6 % des crédits ouverts en LFI, a été établie sur le
programme 309 pour un montant de 12 847 800 € en AE et 12 247 800 € en CP.
Par ailleurs, une mise en réserve complémentaire a été décidée en début de gestion pour un montant de 32 460 000 €
en AE et en CP.
Après annulations, le montant total des crédits restant gelé en 2013 s’élève à 600 000 € en AE et 0 € en CP.
ANALYSE DE LA RESSOURCE
La consommation des crédits 2013 s’élève à 176 669 281 € en AE et 169 811 421 € en CP.
En AE, 72 % de la ressource 2013 a été engagée et 26 % est affectée non engagée au 31/12/2013.
Le taux d’exécution en AE est conforme à la prévision France Domaine en début d’exercice et dépasse celui des
années précédentes (70 % en 2012, 63 % en 2011, 64 % en 2010). Ce taux de 72 % semble constituer la limite
supérieure de la consommation des AE, il rend compte de la nature pluriannuelle des opérations d’investissement
hébergées sur le programme.
En effet, pour les opérations d’investissement, il est constaté qu’en moyenne la majorité des AE est engagée durant
l’année de programmation, le solde étant affecté sur tranche fonctionnelle et consommé lors des années suivantes. Par
ailleurs, compte tenu de la diminution de la ressource du programme par rapport à 2012, le volume d’AE affectées non
engagées a été réduit en 2013 à hauteur de 12 %.
La quasi-totalité des AE (98 %) a fait l’objet d’affectation ou d’engagement. Cet excellent taux démontre que
l’enveloppe de 2013 a été entièrement utilisée pour couvrir les besoins existants en termes d’entretien lourd du
propriétaire. L’appropriation par les gestionnaires du programme 309, qui existe seulement depuis 2009, permet
désormais une utilisation maximale des potentialités de ce programme.
Le faible reliquat d’AE (moins de 2 % non engagées et non affectées) correspond essentiellement à des retraits
d’affectation qui n’ont pu être réutilisés par les responsables de BOP, ainsi qu’au solde de fonds de concours non
utilisé à reporter en 2014.
Cette amélioration de la consommation s’explique par la part croissante des opérations de fonctionnement
programmées par les RBOP (contrats de maintenance et contrôles réglementaire), au détriment des opérations
d’investissement dont l’engagement est pluriannuel, ainsi que par l’ensemble des efforts de communication engagés
par France Domaine auprès de ses RBOP, les invitant à réétudier leur programmation régulièrement avec un impératif
de consommation désormais largement diffusé et partagé.
266 PLR 2013
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
En CP, 95 % de la ressource a été consommé, pour un montant total de 169 811 422 €.
En CP, la consommation s’est améliorée par rapport à celle des années précédentes (91 % en 2012, 74 % en 2011,
59 % en 2010). Le démarrage relativement lent de la consommation lors des premiers exercices était lié à deux
facteurs conjoints : d’une part la constitution initiale du programme en AE = CP, et d’autre part la nature pluriannuelle
des opérations d’investissement pour lesquelles en moyenne seule la moitié du volume d’AE engagées donne lieu à
ordonnancement dans l’année, le solde étant ordonnancé les années suivantes. Désormais, le paiement, qui peut
s’échelonner sur plusieurs années, se déroule à un rythme soutenu.
Le graphique suivant présente la consommation en AE en distinguant l’exécution sur les BOP ministériels et celle sur
les BOP régionaux.
120,00%
100,00% 1,44% 2,21% 1,86%
18,80% 25,95%
80,00% 34,31% % Non utilisées
60,00% % Affectées
40,00% 78,99% % Engagées
64,25% 72,20%
20,00%
0,00%
MINISTERES REGIONS TOTAL
Globalement, les taux d’engagement (rapport entre la consommation d’AE du BOP et sa ressource) sont légèrement
meilleurs sur les BOP régionaux que sur les BOP ministériels. Ce constat est essentiellement lié au volume important
d’AENE issu des années précédentes sur les BOP ministériels : ces AENE « ministérielles » représentent 61 % des
reports totaux d’AENE en 2013. En outre, un lien étroit peut être constaté entre le volume de l’enveloppe attribuée à
chaque BOP et leur taux d’engagement : les BOP disposant des enveloppes les plus importantes présentent chaque
année de forts volumes d’AENE en reports. A contrario, les BOP avec des enveloppes réduites à gérer atteignent des
taux proches des 100 % en engagement.
Il convient de noter que le pourcentage d’AENE « ministérielles » par rapport aux reports totaux d’AENE en 2013,
diminue en 2013 par rapport à 2012 (78 %) car la réalisation de certaines AENE aboutit en 2013. En outre, l’extension
de la régionalisation en 2013 a entraîné une hausse des enveloppes des BOP régionaux afin d’assumer les nouvelles
opérations auparavant ministérielles, elle a donc généré un volume d’affectations supplémentaires. Il a été également
constaté une tendance plus nette des régions à utiliser les tranches fonctionnelles.
En terme de nouveaux crédits mis à disposition, les régions sont désormais mieux dotées que les ministères en 2013
puisqu’elles ont bénéficié de 60 % des crédits contre 40 % pour les ministères. Jusqu’en 2012 les ministères avaient
bénéficié de davantage de crédits. Cet écart s’explique en 2013 par l’intégration, dans le périmètre des BOP
régionaux, des services de la direction générale des finances publiques, des douanes et du ministère de la justice.
Enfin, les préfets de région, qui pilotent les BOP régionaux, ont poursuivi en 2013 des opérations dites « fléchées »,
c’est-à-dire programmées par les nouveaux services ayant basculé dans la régionalisation et dont la réalisation leur
était imposée. La part d’opérations fléchées a vocation à diminuer au profit des opérations programmées directement
par les préfets.
PLR 2013 267
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309
Dans une vision pluriannuelle et globale, les BOP régionaux présentent une meilleure consommation totale en AE par
rapport aux ministères. Ce constat doit être nuancé car certains ministères présentent des bons taux d’engagement
chaque année (tels que les ministères de l’Agriculture et de la Défense).
Le graphique ci-dessous présente l’évolution des enveloppes LFI de 2009 à 2013. Il permet de visualiser d’une part la
répartition pluriannuelle des crédits entre BOP régionaux et ministériels et, d’autre part, la part du volume d’opérations
fléchées sur les BOP régionaux qui a légèrement augmenté en 2013 avec l’extension de la régionalisation.
Régions - Libre
Répartition initiale des crédits LFI du P309 (AE)
Régions - Fléchées
250M€
Ministères SD
Amendement
29 799 602 € 84 853 679 €
13 272 190 € 24 814 050 €
150M€
36 439 233 €
100M€
76 985 437 € 57 399 991 € 23 944 680 €
31 456 554 €
66 560 014 € 50M€
72 135 095 € 64 739 320 €
60 705 177 €
45 528 883 €
19 166 866 € 12 867 000 €
10 678 067 €
1 184 934 € M€
Nota : ce graphique n’intègre pas les ajustements d’enveloppe en cours d’année (annulations, reports, modification des
opérations fléchées par les préfets,…)
S’agissant de l’exécution par compte budgétaire, on constate que 48 % des crédits consommés portent sur des
dépenses de fonctionnement (titre 3), 51 % portent sur des dépenses d’investissement (titre 5) et 1 % se rapportent à
des dépenses d’intervention (titre 6). Celles-ci consistent en des transferts de crédits au profit d’établissements publics
ou de collectivités territoriales, en l’espèce il s’agit d’une dépense marginale au titre du Centre Administratif Des Alpes-
Maritimes (CADAM) de Nice. La répartition est donc globalement équilibrée entre le titre 3 et le titre 5.
Par rapport à l’exécution 2012, la part des dépenses d’investissement a reculé de 3 points, au profit des dépenses de
fonctionnement. Cela s’explique essentiellement par la montée en puissance souhaitée des opérations de contrôles
réglementaires et de maintenance préventive (voir répartition par action ci-après). Cette augmentation des dépenses
de titre 3 explique également les meilleurs taux d’engagement d’AE constatés en 2013 puisque la totalité des AE et
des CP est consommée dans l’année.
Par ailleurs, sur les BOP ministériels, le titre 5 représente 53 % de la dépense en AE, contre 50 % pour les régions.
268 PLR 2013
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Les graphiques suivants présentent la répartition, par BOP, de la consommation de la ressource 2013 (AENE y
compris).
Disponible à utiliser
50 000 000
45 000 000 AE affectées, non
engagées à ce jour
40 000 000
35 000 000 AE engagées
30 000 000
25 000 000
20 000 000
15 000 000
10 000 000
5 000 000
0
MIOMCT
TRAVAIL
MAAP
M3INDS
MEEDDM
JUSTICE
MAEE
MEN
MBCPRE
MCC
SPM
DEFENSE
25 000 000
Disponible à utiliser
AE affectées, non
20 000 000 engagées à ce jour
AE engagées
15 000 000
10 000 000
5 000 000
0
Franche-Comté
Hte-Normandie
Nord-Pas-de-Calais
St-Pierre et Miquelon
Ile-de-France
Basse-Normandie
Nlle Calédonie
Midi-Pyrénées
Poitou-Charentes
Pays de la Loire
Champagne-Ardenne
Guyane
Limousin
Guadeloupe
Réunion
Wallis et Futuna
Centre
Corse
Martinique
Languedoc-Roussillon
Picardie
Mayotte
PACA
Bourgogne
Bretagne
Lorraine
Polynésie française
Rhône-Alpes
Alsace
Auvergne
Aquitaine
PLR 2013 269
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309
La consommation s’analyse également sous l’angle de la destination des crédits, grâce aux actions du programme
309. Les actions sont les suivantes : contrôles réglementaires, audits-expertises-diagnostics, maintenance préventive,
maintenance corrective et travaux lourds.
L’exécution par action permet de rendre compte des natures d’opérations hébergées sur le programme 309. Elle
permet notamment de suivre la part des opérations de maintenance préventive et de contrôles réglementaires, sachant
que le programme 309 a pour objectifs de favoriser ce type d’opérations porteuses d’économies à long terme pour les
premières et garantes de la sécurité des biens et des personnes pour les secondes.
Le graphique suivant synthétise la répartition par action de l’engagement des AE en 2013 et présente l’évolution de
cette répartition sur les trois dernières années. Cette comparaison montre l’évolution positive de la réalisation des
contrôles réglementaires et des audits, et d’un certain recul des opérations de travaux lourds.
80% 72%
67%
70%
61%
60%
50% 2011
40% 2012
30% 2013
17% 17%
20%
10%
13% 13%14%
10% 2% 3% 3% 4% 3% 2%
0%
Contrôles Maintenance Audits-diag Maintenance Travaux lourds
réglementaires préventive corrective
Cette répartition par action est détaillée dans le graphique suivant uniquement pour les BOP ministériels.
80% 75%
68%67%
70%
60%
50% 2011
40% 2012
30% 2013
16%18%
20% 12% 9% 12%11%
10% 1% 2% 2% 3% 2% 2%
0%
Contrôles Maintenance Audits-diag Maintenance Travaux lourds
réglementaires préventive corrective
270 PLR 2013
Entretien des bâtiments de l’État
Programme n° 309 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Globalement, les programmations des RBOP comportent majoritairement des opérations de remise en état et de
remise en conformité des immeubles. Ce constat s’explique essentiellement par le déficit d’entretien des immeubles
avant la mise en place du programme et le nécessaire « rattrapage » des retards accumulés. A cela s’ajoute le fait que
les impératifs fixés à l’État en terme de mise en accessibilité et d’amélioration de la performance énergétique des
bâtiments passent notamment par la réalisation d’opérations lourdes portant sur le bâti.
La dépense en contrôles réglementaires est proportionnellement plus importante sur les BOP régionaux que sur les
BOP ministériels. Cela est essentiellement lié à la mise en place par le Service des Achats de l’État et l’UGAP, depuis
2011, d’un marché national interministériel pour la réalisation de ces contrôles.
Analyse de la programmation :
Chaque RBOP établit un plan pluriannuel d’entretien du propriétaire (PPEP). Ce tableau de programmation permet de
rendre compte au RPROG de l’utilisation des crédits qui sont mis à disposition de chaque BOP. Il en ressort que :
- 6 086 opérations ont été retenues pendant l’année 2013, dont 5 167 opérations pour lesquelles des AE étaient
programmées en 2013 pour un montant total de 164 M€.
- Parmi ces opérations, 4 481 débutaient en 2013.
- Les régions dénombraient 4 658 opérations avec un montant moyen en AE par opération de 21 362 €. Les
ministères comptaient 505 opérations pour un montant moyen en AE de 128 000 €.
En analysant par BOP régionaux et ministériels, on constate que les ministères ont tendance à programmer des
opérations plus importantes en volume (le volume moyen d’AE programmé est 5,9 fois plus élevé pour les ministères
que pour les régions). Toutefois, l’extension de la régionalisation en 2013 se matérialise par le plus grand nombre
d’opérations gérées désormais au niveau des préfets de région, près du double par rapport à l’année 2012.
Les tableaux de programmation des RBOP permettent d’observer que, conformément aux orientations de la charte de
gestion, la majorité des dépenses portent sur des immeubles soumis à loyer budgétaire, c’est-à-dire des immeubles
constitués majoritairement de bureaux et occupés par des services de l’État.
76%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20% 12%
10% 3% 4% 5%
0%
Autre (préciser en LB - Domanial soumis NLB - Domanial non MAD - Mis à (vide) ou mal
colonne à LB soumis à LB disposition renseignés
observations)
2013
PLR 2013 271
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
S’agissant des paiements, on constate que plus de la moitié des paiements se rapportent à des nouveaux
engagements, tandis que 33 % concerne des engagements 2012 et que 15 % se rapporte à des engagements
antérieurs à 2012.
Comparativement aux engagements, on constate que plus de 48 % des engagements nouveaux 2013 ont donné lieu à
paiement, ce qui correspond à la clé d’ouverture des crédits de paiements sur AE 2013 prévue dans le PAP 2013.
Il en ressort que 82 % des restes à payer au 31/12/2012 ont donné lieu à mandatement en 2013, le solde (18 %) ayant
vocation à être majoritairement payé en 2014 (année N+2). Si on considère qu’environ 84 % des restes à payer au
31/12/2013 donneront lieu à ordonnancement en 2014, on peut estimer que le volume des CP nécessaires après 2014
pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2013 est de 17 412 941 €.
Le montant des restes à payer en 2013 reste pratiquement stable par rapport à ceux de 2012, avec une légère hausse
de 6 %. Cette légère augmentation des restes à payer s'explique par une amélioration des consommations d’AE alors
que la clé des CP reste identique.
PLR 2013 273
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309
Autorisations d’engagement 20 500 000 20 500 000 6 042 830 6 042 830
Crédits de paiement 20 500 000 20 500 000 5 498 200 5 498 200
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 20 500 000 5 891 381 20 500 000 5 336 646
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Autorisations d’engagement 2 050 000 2 050 000 4 188 838 4 188 838
Crédits de paiement 2 050 000 2 050 000 3 325 794 3 325 794
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 050 000 2 638 498 2 050 000 2 604 034
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
DÉPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement 35 750 000 35 750 000 28 888 903 28 888 903
Crédits de paiement 30 750 000 30 750 000 28 546 088 28 546 088
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 33 962 500 26 398 815 29 212 500 26 837 531
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 1 787 500 2 490 088 1 537 500 1 708 557
Autorisations d’engagement 25 500 000 25 500 000 31 528 519 31 528 519
Crédits de paiement 20 500 000 20 500 000 29 638 533 29 638 533
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 12 750 000 23 254 434 10 250 000 20 578 608
Subventions pour charges de service public -4 800 -4 800
PLR 2013 275
Entretien des bâtiments de l’État
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 309
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 12 750 000 8 278 885 10 250 000 9 064 725
Autorisations d’engagement 130 330 000 130 330 000 106 020 191 106 020 191
Crédits de paiement 130 330 000 130 330 000 102 802 806 102 802 806
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 26 240 000 27 006 083 26 240 000 25 064 979
Subventions pour charges de service public 58 403 -28 782
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 104 090 000 78 023 572 104 090 000 76 651 608
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État 3 687 3 687
DÉPENSES D’INTERVENTION
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
ÉCONOMIE ET FINANCES
MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES MISSION ÉCONOMIE P134 P220 P305
RESSOURCES HUMAINES
P309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT P145 P117 P114
01- Contrôles réglementaires MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT
03- Audits, expertises, diagnostics
FONCTION PUBLIQUE
INTÉRIEUR
ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET LOGEMENT
MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE
DE L’ÉTAT
P216 P307 MISSION ÉGALITÉ DES TERRITOIRES, LOGEMENT
ET VILLE
ÉCONOMIE ET FINANCES
MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES ET DES MISSION ÉCONOMIE P134 P220 P305
RESSOURCES HUMAINES
P309
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT P145 P117 P114
01- Contrôles réglementaires MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT
03- Audits, expertises, diagnostics
FONCTION PUBLIQUE
P219 P163
P164 P165
JUSTICE
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
MISSION JUSTICE
MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT
P167 P169
P110
P142
AGRICULTURE, AGROALIMENTAIRE ET FORÊT
AFFAIRES SOCIALES ET SANTÉ
P192
ECONOMIE ET FINANCES P106 P124 P157 P304
P137
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +169 811
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +169 811
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +169 811
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
A l’occasion du déploiement de la comptabilité d’analyse des coûts dans l’application CHORUS, les déversements
sont, en 2013, directement affectés aux programmes de politique publique bénéficiaires, selon des règles de ventilation
propres à chacun des ministères contributeurs.
L’exécution en CP en 2013 pour un montant de 169,8 M€ paraît plus faible de 16 % par rapport au montant inscrit en
LFI (204,13 M€), mais elle n’accuse qu’un léger recul de 5 % par rapport au montant réellement disponible sur le
programme 309 (179,17 M€) compte tenu des annulations de crédits. Ce léger retard dans la consommation s’explique
par des raisons structurelles liées au caractère pluriannuel des opérations d’investissement hébergées sur ce
programme.
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +84 740
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) +84 740
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, la ligne des dotations aux amortissements comprend la charge d’utilisation du parc immobilier pour 583 K€.
Les coûts directs du programme diminuent de moins de 1 % environ entre 2012 et 2013 passant de 85,02 M€ en 2012
à 84,74 M€ en 2013.
En termes de répartition des coûts par actions, les coûts correspondant aux contrôles réglementaires et à la
maintenance préventive augmentent fortement en 2013, tandis que ceux imputés sur les travaux lourds diminuent, ce
qui est conforme aux objectifs de performance du programme.
PROGRAMME 148
Fonction publique
PROGRAMME 148
FONCTION PUBLIQUE
Marie-Anne LEVEQUE
Directrice générale de l’administration et de la fonction publique
Responsable du programme n° 148 : Fonction publique
A ce titre, l’exercice 2013 a été marqué par la poursuite de nombreux chantiers à forts enjeux, notamment :
- la mise en œuvre des dispositions issues du protocole d’accord signé avec les organisations syndicales sur l’accès
à l’emploi titulaire et à l’amélioration des conditions d’emplois des agents contractuels de la fonction publique, ainsi
que de celles issues des accords sur la sécurité et la santé au travail dans la fonction publique et notamment les
suites à donner au protocole d'accord relatif à la prévention des risques psychosociaux dans la fonction publique
signé le 22 octobre 2013 ;
- la mise en place auprès du conseil commun de la fonction publique (CCFP) d’une nouvelle formation spécialisée
en charge de l’information sur les évolutions de l’emploi public et de la connaissance statistique sur les trois
versants de la fonction publique venant ainsi renforcer la légitimité du ministre de la fonction publique sur
l’ensemble des trois fonctions publiques et contribuer à la poursuite de la rénovation du dialogue social ;
- la signature, le 17 décembre 2013, d’une charte visant à promouvoir l’égalité et la lutte contre les discriminations
dans la fonction publique, fruit d’une longue concertation entre les organisations syndicales et les employeurs
publics des trois versants de la fonction publique permettant ainsi de donner un éclairage particulier aux actions
engagées en vue d’une fonction publique exemplaire. Cette charte s’inscrit notamment dans le prolongement du
protocole d'accord du 8 mars 2013 relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la
fonction publique.
Plus globalement, la conduite par la ministre en charge de la fonction publique d’un agenda social 2013
particulièrement dense a permis de poursuivre et de consolider certains chantiers et d’ouvrir des nouvelles
perspectives portant plus particulièrement sur :
- la réaffirmation des valeurs et des principes du service public et de la déontologie des agents, en complément des
dispositions législatives d’ores et déjà mises en œuvre s’agissant des élus ;
- la poursuite de la réflexion sur la modernisation des moyens syndicaux et de l’exercice du mandat syndical ;
- le renforcement des actions et des politiques menées en matière d’exemplarité de l’état employeur, à travers les
questions relatives à la sécurité et à la santé au travail et, plus largement, à l’ensemble des questions relevant de la
qualité de vie au travail (politiques de la diversité, de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ou
bien encore prévention de la pénibilité) ;
- la définition et la mise en œuvre des politiques structurelles d’optimisation des rémunérations et d’amélioration des
carrières et des parcours professionnels.
PLR 2013 287
Fonction publique
RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 148
Dans le sillage de ces nombreux chantiers, le Gouvernement a pu s’appuyer sur les nombreuses propositions du
rapport sur la fonction publique réalisé par Bernard Pêcheur, Président de la section de l’administration du Conseil
d’Etat et remis au Premier ministre le 4 novembre 2013. Les orientations retenues par le Gouvernement ainsi que le
calendrier de travail ont été présentés aux organisations syndicales, par la ministre, le 9 décembre 2013 et s’articulent
autour de trois axes :
- l’architecture statutaire : question de la pertinence des catégories actuelles, lien entre catégories et niveau de
diplômes et / ou de qualifications, structuration des corps ou des cadres d’emplois et des grades ;
- les dispositifs des rémunérations : restauration de l’amplitude des grilles indiciaires, place respective de la part
indiciaire et indemnitaire dans la rémunération, politique salariale et négociations salariales ;
- la simplification de la gestion : opportunité de la création de cadres professionnels inter-fonctions publiques, fusion
des corps, développement de la mobilité, évolution du rôle des CAP.
Le foisonnement de ces réflexions et des différentes phases de concertations engagées ont conduit à devoir réarticuler
un certain nombre d’actions dans l’attente de l’identification de nouvelles orientations plus structurantes, en adéquation
avec les nouveaux objectifs recherchés. C’est le cas plus particulièrement des actions menées en matière de fusions
de corps ou en matière de politique indemnitaire.
Enfin, conformément à l’objectif d’amélioration des politiques sociales prévues par les différents accords salariaux, la
mise en œuvre des nouvelles priorités en matière d’investissement pour l’action sociale s’est poursuivie dans le
domaine de la réservation de logements sociaux et de berceaux dans les crèches ainsi qu’en matière de rénovation
des restaurants inter-administratifs, à la fois dans un souci d’adéquation avec les besoins des agents et d’optimisation
des coûts de gestion de ces prestations. Une aide au maintien à domicile à destination des fonctionnaires retraités a
par ailleurs été créée.
L’ensemble de ces instruments constitue plus que jamais les leviers d’un accompagnement réussi de la réforme et de
la modernisation de la gestion des ressources humaines.
288 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 RAPPORT ANNUEL DE PERFORMANCES
OBJECTIF 1 Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une
gestion modernisée des ressources humaines de la fonction publique
INDICATEUR 1.1 Suites données aux conférences de gestion prévisionnelle des ressources humaines
INDICATEUR 1.2 Part des agents des filières administrative, sociale et technique bénéficiant d’une procédure
de rémunération à la performance
INDICATEUR 1.3 Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l’Etat ou des établissements publics
administratifs concernés par des mesures de fusion ou de mise en extinction ou par un
alignement sur des dispositions statutaires communes
OBJECTIF 3 Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale
INDICATEUR 3.1 Pourcentage des restaurants inter administratifs dont l’environnement sanitaire est considéré
conforme aux normes d’hygiène et de sécurité en vigueur en matière de restauration
collective
INDICATEUR 3.2 Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines prestations
d’action sociale
INDICATEUR 3.3 Taux de pénétration des prestations CESU garde d’enfant
PLR 2013 289
Fonction publique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148
OBJECTIF n° 1 : Développer et promouvoir l’adaptation des règles actuelles aux exigences d’une gestion
modernisée des ressources humaines de la fonction publique
INDICATEUR 1.1 : Suites données aux conférences de gestion prévisionnelle des ressources humaines
(du point de vue du citoyen)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Mode de calcul :
La méthodologie de cet indicateur a été profondément renouvelée en PAP 2011, afin d’approfondir son volet qualitatif. La contractualisation porte sur
un nombre d’engagements moins important mais est axée sur des enjeux plus complexes.
L’indicateur global est calculé à partir de trois ratios « engagements réalisés / engagements réciproques validés » dans les trois domaines suivants :
- la réforme de l’état et la rénovation du dialogue social ;
- favoriser la fluidité des parcours professionnels par un cadre statutaire mieux adapté et rémunérer la performance ;
- les politiques prioritaires de GRH (conditions de recrutement et d’emploi des agents non titulaires, promotion de l’égalité, conditions de travail et
environnement professionnel.
Source des données : DGAFP, bureau de l’animation interministérielle, de l’évaluation des politiques de RH et de l’égalité professionnelle
INDICATEUR 1.2 : Part des agents des filières administrative, sociale et technique bénéficiant d’une
procédure de rémunération à la performance
(du point de vue du contribuable)
indicateur de la mission
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
A compter de 2013, la population cible de l’indicateur est élargie pour tenir compte des objectifs d’extension de la prime de fonctions et de résultats
(PFR) à la catégorie C de la filière administrative. En revanche l’indicateur n’englobe plus les agents de la catégorie A de la filière administrative dont
la cible est atteinte.
L’assiette est évaluée à 46 000 agents de catégorie B et à 171 000 agents de la catégorie C pour la filière administrative, à 42 000 agents pour la
filière technique et 5 000 agents pour la filière sociale
Sources des données : DGAFP, bureau de la politique salariale, des retraites et du temps de travail.
290 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
INDICATEUR 1.3 : Nombre de corps de fonctionnaires relevant de l’Etat ou des établissements publics
administratifs concernés par des mesures de fusion ou de mise en extinction ou par un alignement sur des
dispositions statutaires communes
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Nombre total de corps actifs au 31 nombre de 356 327 299 309 230
décembre de l’année corps
Commentaires techniques
Le nombre de corps actifs est obtenu par soustraction du nombre de corps supprimés (cumul du nombre de corps de fonctionnaires ayant fait l’objet
de mesures de fusion, d’intégration ou d’alignement sur des dispositions statutaires communes depuis le 1er janvier 2005 ou mise en extinction) au
nombre de corps comptabilisé au 1er janvier 2005.
700 corps avaient été comptabilisés au 1er janvier 2005 : ce nombre a été obtenu en croisant les données d’un comptage réalisé initialement à partir
des données du décret de 1948, qui comptabilisait l’ensemble des corps, y compris ceux en extinction, des ministères et des établissements publics
(chiffrage initial : environ 1200 corps dont 900 corps actifs). Ces données ont été réactualisées par croisement, d’une part, avec celles de l’enquête
«Résultats des élections aux CAP – données au 31 décembre 2005 », ce qui a permis d’éliminer les corps en extinction pour lesquels il n’existe plus
de CAP (ce qui est le cas de la grande majorité de ces corps) et, d’autre part, avec les ouvertures de concours sur les trois dernières années, ce qui a
permis d’éliminer les corps en voie d’extinction.
Sources des données : Bureau des statuts particuliers et des filières métiers de la DGAFP.
- Promotion de la gestion prévisionnelle des ressources humaines dans la fonction publique de l’État
Les conférences de GPRH ainsi que l’examen de chacun des schémas stratégiques de gestion des ressources
humaines (SSRH) des DRH ministérielles permettent à la DGAFP d’apprécier la diffusion au sein de l’administration
des principes de la GPRH et de leur application.
L’analyse de la réalisation des engagements réciproques pris en 2013 n’est pas disponible à ce jour car elle s’effectue
lors du cycle des conférences de GPRH 2014 actuellement en cours. Les données ne sont, par ailleurs, que partielles
dans la mesure où un certain nombre d’engagements envisagés n’a en effet pas été contractualisé, dans la
perspective des nouvelles modalités de travail qu’il est apparu opportun d’examiner au cours de l’année écoulée,
notamment sous l’impulsion des réflexions menées dans le cadre plus large de la modernisation de l’action publique
(MAP) et de l’agenda social de la ministre. Ainsi, afin de renforcer la gestion prévisionnelle des ressources humaines
(GPRH), il est envisagé de mettre en place de nouvelles modalités de collaboration axées notamment sur une plus
grande co-construction d’une feuille de route avec les départements ministériels ainsi qu’avec les représentants de la
fonction publique territoriale (FPT) et de la fonction publique hospitalière (FPH). Ce travail de co-construction doit
aboutir à l’élaboration de véritables programmes de travail qui seront conclus avec les ministères.
Le principe et les modalités mêmes de l’indicateur ne sont donc plus en l’état opérants. L’élaboration du prochain
triennal permettra d’actualiser structurellement le dispositif de performance d’ensemble du programme et d’examiner
l’opportunité de mettre au point un indicateur de nature à mesurer les nouvelles orientations gouvernementales prises
en la matière.
Dans le prolongement de l’annonce faite par la ministre le 7 février 2013, lors de la réunion de bilan avec les
organisations syndicales consacrée aux parcours professionnels aux carrières et aux rémunérations, le dispositif PFR
a été suspendu dans l’attente des arbitrages définitifs concernant la mise en place de nouvelles modalités de
simplification de régime indemnitaire et de prise en compte de la reconnaissance de la valeur professionnelle et de
l’engagement de l’agent. A titre exceptionnel, seuls les membres de l'inspection générale de l'éducation nationale (129
agents) et de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (88 agents) ont pu
nouvellement accéder à ce dispositif en 2013.
PLR 2013 291
Fonction publique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148
Dans le cadre des rencontres avec les organisations syndicales lors de l’élaboration de l’agenda social 2012-2013, une
forte volonté de reprendre la politique de fusions des corps sur de nouvelles bases est apparue, notamment dans
l’attente de la remise au gouvernement du rapport de Monsieur Bernard Pêcheur.
Néanmoins, cette action s’est prolongée avec l’encouragement systématique au regroupement de corps au sein d’un
même ministère, lorsqu’ils participent de la même famille de métiers et à la création de corps interministériels à gestion
ministérielle dans la filière administrative.
Ainsi, en 2013, 18 corps ont pu être supprimés grâce au regroupement de 16 corps dans le corps interministériel à
gestion ministérielle des attachés d’administration de l’État (soit 15 corps supprimés), à la fusion des corps de
conservateur général et de conservateur du patrimoine (suppression d’1 corps), à celle des corps de techniciens
supérieurs forestiers et de techniciens opérationnels forestiers de l’Office national des forêts (suppression d’1 corps) et
enfin au regroupement en un seul corps des techniciens sanitaires et des techniciens de laboratoire de l’AFSSAPS
(suppression d’1 corps).
INDICATEUR 2.1 : Dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l’ENA
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Coût complet annuel d’un élève IRA € 57 672 58 772 59 516 59 738 60 090 60 405
Coût complet annuel d’un élève ENA € 79 636 82 933 84 400 83 200 82 357 87 100
Commentaires techniques
Pour les IRA, la méthode retenue consiste à identifier, à partir du compte financier des établissements, les charges directement imputables aux deux
principales missions des établissements (formation initiale et formation continue) ainsi que celles afférentes au recrutement de l’élève suite à la
déconcentration des concours (classes préparatoires intégrées incluses) et à ventiler les charges indirectes ou destination support (amortissement
compris) au prorata de la répartition primaire des charges directes des deux destinations. Il s’agit donc d’un coût complet. Les éléments de
rémunération des élèves représentent près des deux tiers de ce coût complet, qui est donc très sensible aux mesures statutaires et salariales à
caractère général ainsi qu’à l’augmentation des charges sociales, notamment celle du taux de contribution au CAS Pensions.
En ce qui concerne l’ENA, la méthode d’élaboration de l’indicateur a évoluée depuis 2010 avec l’intégration des charges indirectes dans le calcul
conformément à l’annexe 6 de la circulaire de la direction du budget du 15 mars 2010 visant à harmoniser les méthodes de calcul des coûts de
formation. Le coût de l’élève est fortement dépendant du nombre d’élèves en scolarité, et de l’évolution de la contribution employeur au compte
d’affectation spéciale « pensions ».
INDICATEUR 2.2 : Nombre de stagiaires ayant bénéficié d’une action de formation continue délivrée dans le
cadre de l’offre ministérielle
(du point de vue du citoyen)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Nombre de stagiaires ayant bénéficié Nombre 20 000 31 008 30 000 30 000 31 000 34 000
d’une action de formation continue délivrée
dans le cadre de l’offre ministérielle
Commentaires techniques
Source des données : DGAFP – bureau des politiques de recrutement, de la formation et de la professionnalisation
Mode de calcul : comptabilisation du nombre d’agents ayant bénéficié d’au moins une formation dans le cadre du dispositif interministériel à partir de
tableaux de synthèse
- Optimisation de la formation initiale : dépenses consacrées à la formation initiale dans les IRA et à l’ENA
Pour les IRA, le coût complet du recrutement et de la formation d’un élève des IRA s’établit en 2013 à 60 090 €.
La rémunération des élèves représente 70% du coût complet d’un élève, dont 24 % pour les seules charges de
pension civile. Hors rémunération et en incluant les charges indirectes, le coût unitaire du recrutement et de la
formation d’un attaché issu des IRA s’élève à 18 361 €. Les charges directes, hors rémunération, du recrutement et de
la formation d’un élève représentent seulement 9 105 €.
Le coût unitaire du recrutement et de la formation d’un élève IRA augmente de 1 318€ par rapport à 2012, du fait, pour
une très large part, de l’augmentation du taux de contribution employeur au CAS Pensions. Le résultat de l’exécution
2013 est cependant très proche de la cible prévisionnelle 2013 (59 516 €).
Le faible écart constaté s’explique par l’évolution de l’ancienneté relative des élèves issus du concours interne et du
nombre d’élèves recrutés, variables qui ne sont pas complètement maîtrisables au moment de la définition de la cible
prévisionnelle.
S’agissant de l’ENA, le coût de l’élève s’établit à 82 357 €, en diminution de 576 € (-0,69%) par rapport à 2012. Ici
aussi, la part de la rémunération dans le coût complet de l’élève comme la progression de la contribution employeur au
compte d’affectation spéciale « pensions » de 68,92% à 74,61% constituent des facteurs structurels d’évolution à la
hausse. L’impact en est cependant très largement neutralisé en 2013 en raison notamment de l’effet mécanique
résultant des reports de scolarité effectués sur 2013 et conduisant à augmenter le nombre d’élèves, en miroir au
phénomène constaté et explicité au RAP 2012 (baisse mécanique du nombre d’élève sur l’année 2012 conduisant à
une hausse mécanique du coût moyen).
- Nombre de stagiaires ayant bénéficié d’une action de formation continue délivrée dans le cadre de l’offre
interministérielle
La réalisation (plus de 31 000 stagiaires) dépasse la prévision 2012 actualisée dès le PAP 2013 (27 500 stagiaires) et
s’explique, d’une part, par le plein développement des démarches de mutualisation dans le cadre de la modernisation
de l’Etat mise en œuvre par les plates formes RH, avec l’offre réciproque et anticipée des stages (ORAS) et l’offre
commune transverse (OCT) et, d’autre part, par le pilotage renforcé de la DGAFP. Ces éléments ont ainsi conduit à
l’optimisation du remplissage des stages et à la multiplication des offres de places de formation proposées en
interministériel.
PLR 2013 293
Fonction publique
OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 148
OBJECTIF n° 3 : Optimiser la réponse aux besoins des agents en matière d’action sociale
INDICATEUR 3.1 : Pourcentage des restaurants inter administratifs dont l’environnement sanitaire est
considéré conforme aux normes d’hygiène et de sécurité en vigueur en matière de restauration collective
(du point de vue de l’usager)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Commentaires techniques
Cet indicateur correspond au pourcentage de restaurants répondant à l’objectif par rapport au nombre fixé par le programme de rénovation.
Sources des données : Bureau des politiques sociales, de la santé et de la sécurité au travail de la DGAFP.
INDICATEUR 3.2 : Coût de gestion des prestataires extérieurs chargés de la gestion de certaines
prestations d’action sociale
(du point de vue du contribuable)
Unité 2011 2012 2013 2013 2013 2015
Réalisation Réalisation Prévision Prévision Réalisation Cible
PAP 2013 actualisée PAP 2013
PAP 2014
Part du coût de gestion des prestataires % 3,58 3,80 4,18 3,80 3,96 3,85
extérieurs chargés de la gestion de
certaines prestations d’action sociale dans
le coût total pour l’Etat
Commentaires techniques
Le coût de gestion correspond à la rémunération des prestataires de service. Le pourcentage (part du coût de gestion) est calculé en effectuant le
rapport du coût de gestion sur le coût total pour l’État (aides versées aux agents + sommes versées aux prestataires + rémunération de tiers éventuels
chargés notamment de l’émission ou de l’envoi des titres).
Les crédits d’action sociale relevant du périmètre de cet indicateur concernent les prestations d’action sociale suivantes :
- les chèques-vacances ;
- l’aide à l’installation des personnels de l’État ;
- le chèque emploi service universel destiné à la prise en charge partielle des frais de garde engagés par les agents de l’État pour la garde de leurs
enfants de moins de trois ans (CESU - garde d’enfant 0/3 ans) et de trois à six ans (CESU - garde d’enfant 3/6 ans).
Nb: la détermination du ratio ne se fait pas exactement à périmètre constant par rapport à la prévision mi 2012 (PAP 2013) : les prestations prises en
compte sont ici le Chèque-vacances, le CESU et l’AIP.
Sources des données : rapports annuels de gestion établis par les prestataires; situations financières et tableaux de bord mensuels établis par les
prestataires.
294 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE
Taux de pénétration des prestations CESU % 97,5 98,2 96,9 98,4 99,7 98,8
garde d’enfants 0-3 ans et CESU garde
d’enfant 3-6 ans
Commentaires techniques
Le pourcentage est obtenu en effectuant le rapport du nombre d’ouvertures de droits (CESU - garde d’enfant 0/3 ans et CESU - garde d’enfant 3/6
ans) constaté en fin d'exercice (numérateur) sur le nombre potentiel d’ouvertures de droits pour une année (dénominateur).
Sources des données : DGAFP (bureau des politiques sociales, de la santé, et de la sécurité au travail et département des études et des statistiques)
et prestataires extérieurs.
- Taux de pénétration des prestations CESU - garde d'enfant 0/3 ans et CESU - garde d’enfant 3/6 ans
La population cible a été réactualisée en 2012 à l’occasion de la rédaction du PAP 2013, à partir des données
statistiques de l’INSEE (2008) et de la DREES (2007), en tenant compte des nouvelles règles d’octroi de la prestation
en vigueur depuis le 1er janvier 2012. Cette révision avait conduit à une évolution de la prévision actualisée. Le réalisé
2013 (99,7 %) est supérieur à la prévision actualisée (98,4 %), compte tenu de la hausse du nombre de bénéficiaires
des prestations CESU – garde d’enfant en 2013.
Ce résultat traduit l’attractivité des prestations CESU – garde d’enfant, à travers la hausse régulière du nombre de
bénéficiaires. En outre, cela reflète pleinement la performance de la politique conduite en matière d’action sociale
interministérielle, qui consiste à concevoir et mettre en œuvre des prestations en adéquation avec les besoins des
agents et plus généralement à permettre une meilleure articulation entre vie professionnelle et vie familiale.
PLR 2013 295
Fonction publique
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148
2013 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS OUVERTS ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Formation des fonctionnaires 250 000 75 797 562 2 631 187 78 678 749 78 678 749
248 046 70 177 202 5 685 814 76 111 062
02 Action sociale interministérielle 112 585 259 16 245 567 5 682 619 134 513 445 135 273 445
607 107 250 786 6 550 762 7 092 032 120 894 187
Total des AE prévues en LFI 250 000 188 382 821 16 245 567 8 313 806 213 192 194 213 952 194
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +1 895 827 +1 895 827
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 0 -6 885 796 -6 885 796
Total des AE ouvertes 250 000 207 952 225 208 202 225
Total des AE consommées 248 653 177 427 988 6 550 762 12 777 846 197 005 249
01 Formation des fonctionnaires 250 000 75 797 562 2 631 187 78 678 749 78 678 749
248 046 70 044 562 5 636 029 75 928 637
02 Action sociale interministérielle 120 911 156 11 784 959 5 683 119 138 379 234 139 139 234
607 117 232 804 2 322 744 7 828 931 127 385 086
Total des CP prévus en LFI 250 000 196 708 718 11 784 959 8 314 306 217 057 983 217 817 983
Ouvertures par voie de FDC et ADP 0 +1 895 827 +1 895 827
Ouvertures / annulations (hors FDC et ADP) 0 -12 547 607 -12 547 607
Total des CP ouverts 250 000 206 156 203 206 406 203
Total des CP consommés 248 653 187 277 366 2 322 744 13 464 960 203 313 723
296 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES
2012 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LFI) ET DES CRÉDITS CONSOMMÉS
01 Formation des fonctionnaires 249 584 75 967 953 2 790 000 79 007 537 79 007 537
186 825 76 273 311 24 6 846 177 83 306 337
02 Action sociale interministérielle 0 122 747 646 19 713 378 2 060 000 144 521 024 144 846 024
675 110 798 459 1 464 131 14 582 227 126 845 492
Total des AE prévues en LFI 249 584 198 715 599 19 713 378 4 850 000 223 528 561 223 853 561
Total des AE consommées 187 500 187 071 770 1 464 155 21 428 404 210 151 829
01 Formation des fonctionnaires 249 584 75 967 953 2 790 000 79 007 537 79 007 537
186 825 76 385 222 11 984 5 699 962 82 283 993
02 Action sociale interministérielle 0 131 290 000 13 482 674 2 060 000 146 832 674 147 157 674
675 119 577 532 1 074 931 18 022 763 138 675 901
Total des CP prévus en LFI 249 584 207 257 953 13 482 674 4 850 000 225 840 211 226 165 211
Total des CP consommés 187 500 195 962 754 1 086 915 23 722 725 220 959 894
PLR 2013 297
Fonction publique
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148
Avertissement
Sont reportés dans le tableau ci-dessous les coûts directs par action arrêtés en mars 2014 par le département comptable ministériel, en liaison avec le
ministère concerné.
Les coûts directs comprennent les charges ayant donné lieu à opérations budgétaires (personnel, fonctionnement, subventions pour charges de
service public, transferts aux ménages, entreprises et collectivités), ainsi que le rattachement de charges à l’exercice et les charges n’ayant donné lieu
à aucun décaissement (variations de stocks, dotations aux amortissements, aux dépréciations d’actifs, aux provisions…).
L’attention est appelée sur le caractère encore lacunaire de ces données. En effet, les immobilisations ne sont pas encore prises en compte dans leur
ensemble dans le bilan de l’État. Le périmètre des actifs intégrés est d’ailleurs variable selon les ministères. De même, seuls les stocks significatifs, en
termes de volume et d’enjeu, figurent au bilan. Les dotations aux amortissements et les variations de stocks, ainsi que, dans une moindre mesure, les
dotations aux provisions (nettes des reprises), ne sont donc pas exhaustives.
Ces montants sont repris et retraités dans le cadre de l’analyse des coûts des actions (partie dans laquelle est précisé le périmètre de charges
couvert).
Titre et catégorie Consommées Ouvertes en LFI Consommées Consommés Ouverts en LFI Consommés
en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*) en 2012 (*) pour 2013 en 2013 (*)
Titre 2. Dépenses de personnel 187 500 250 000 248 653 187 500 250 000 248 653
Rémunérations d’activité 177 686 236 468 241 407 177 686 236 468 241 407
Cotisations et contributions sociales 9 139 13 532 6 639 9 139 13 532 6 639
Prestations sociales et allocations diverses 675 607 675 607
Titre 3. Dépenses de fonctionnement 187 071 770 188 382 821 177 427 988 195 962 754 196 708 718 187 277 366
Dépenses de fonctionnement autres que celles 113 637 154 114 661 075 109 739 500 122 528 138 122 986 972 119 588 878
de personnel
Subventions pour charges de service public 73 434 616 73 721 746 67 688 488 73 434 616 73 721 746 67 688 488
Titre 5. Dépenses d’investissement 1 464 155 16 245 567 6 550 762 1 086 915 11 784 959 2 322 744
Dépenses pour immobilisations corporelles de 1 464 155 16 245 567 6 550 762 1 086 915 11 784 959 2 322 744
l’État
Titre 6. Dépenses d’intervention 21 428 404 8 313 806 12 777 846 23 722 725 8 314 306 13 464 960
Transferts aux ménages 16 483 255 5 682 619 6 110 100 17 149 123 5 683 119 6 522 213
Transferts aux entreprises -101 992 -18 000 1 017 733 156 000
Transferts aux collectivités territoriales 17 254 89 583 91 143 89 583
Transferts aux autres collectivités 5 029 887 2 631 187 6 596 163 5 464 726 2 631 187 6 697 164
Total hors FDC et ADP 213 192 194 217 057 983
Ouvertures et annulations (*) -4 989 969 -10 651 780
Total (*) 210 151 829 208 202 225 197 005 249 220 959 894 206 406 203 203 313 723
Nature de dépenses Ouvertes Prévues en LFI Ouvertes Ouverts Prévus en LFI Ouverts
en 2012 pour 2013 en 2013 en 2012 pour 2013 en 2013
Dépenses de personnel 0 0
Autres natures de dépenses 847 335 760 000 1 895 827 847 335 760 000 1 895 827
Total 847 335 760 000 1 895 827 847 335 760 000 1 895 827
PLR 2013 299
Fonction publique
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 148
DÉCRETS DE TRANSFERT
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Date de signature Autorisations d’engagement Crédits de paiement Autorisations d’engagement Crédits de paiement
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Ouvertures Annulations
Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres Titre 2 Autres titres
Total général 0 16 010 031 0 10 348 220 0 21 000 000 0 21 000 000
PLR 2013 301
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148
Numéro et intitulé de l’action Titre 2 Autres titres Total Titre 2 Autres titres Total
/ sous-action Dépenses y.c. FDC et ADP Dépenses y.c. FDC et ADP
de personnel de personnel
Prévision LFI (*) (*) (*) (*)
Consommation
01 Formation des fonctionnaires 250 000 78 428 749 78 678 749 250 000 78 428 749 78 678 749
248 046 75 863 016 76 111 062 248 046 75 680 591 75 928 637
02 Action sociale interministérielle 134 513 445 135 273 445 138 379 234 139 139 234
607 120 893 580 120 894 187 607 127 384 479 127 385 086
Total des crédits prévus en LFI 250 000 212 942 194 213 952 194 250 000 216 807 983 217 817 983
Ouvertures / annulations y.c. FDC et ADP 0 -4 989 969 -4 989 969 0 -10 651 780 -10 651 780
Total des crédits ouverts 250 000 207 952 225 208 202 225 250 000 206 156 203 206 406 203
Total des crédits consommés 248 653 196 756 596 197 005 249 248 653 203 065 070 203 313 723
Crédits ouverts - crédits consommés +1 347 +11 195 629 +11 196 976 +1 347 +3 091 133 +3 092 480
L’amendement adopté lors du débat parlementaire a diminué les crédits du projet de loi de finances (PLF) du
programme 148 pour un montant de 560 000 € en AE et en CP.
Les crédits votés en loi de finances initiale, soit 213 952 194 € en AE et 217 817 983 € en CP, ont évolués au cours
de la gestion 2013 de la façon suivante :
- Reports :
Reports de crédits hors titre 2 pour 8 929 341 € en AE et 3 267 530 € en CP (arrêté du 28 mars 2013) et
de 1 133 863 € au titre des fonds de concours (arrêté du 28 mars 2013).
- Transferts :
Transfert de 2 331 000 € en AE et en CP (décret n°2013-237 du 21/03/2013) et 1 720 000 € en AE et CP (décret
n°2013-1102 du 2/12/2013) en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire »
de la mission « Recherche et enseignement supérieur », destinés à financer les prestations d’action sociale
interministérielle dont les personnels des établissements d’enseignement supérieur passés à l’autonomie continuent à
bénéficier.
302 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
1 895 825 € ont été ouverts par voie de fonds de concours. Ils concernent, pour 118 292,46 €, le fonds de concours
relatif à la contribution des organismes conventionnés aux travaux de remise en conformité ou à la création de
restaurants inter-administratifs et pour 1 777 532,55 € le fonds de concours concernant les aides financières des
caisses d’allocations familiales au développement de l’accueil des jeunes enfants des agents de l’État en structure de
garde collective.
ÉLÉMENTS SALARIAUX
PRESTATIONS SOCIALES
AUTORISATIONS CRÉDITS
D' ENGAGEMENT DE PAIEMENT
RESTES À PAYER
Le solde des engagements non couverts par des CP au 31/12/2013 s’élève à 70,4 M€.
Ces restes à payer seront couverts par des CP en 2014 à hauteur de 70,3 M€ et concernent principalement :
- 46,2 M€ d'AE passées dans le cadre des marchés de prestations sociales à bons de commande (budgétisation en
AE sur la base de l'évaluation annuelle des bons de commandes) pour les marchés CESU garde d’enfant. Les AE
sont demandées en 2013 mais ne seront couvertes en CP qu’en 2014 ;
- 1,9 M€ d’AE engagées restant pour le marché Chèques-vacances ;
- 7,1 M€ d'AE engagées pour des opérations de réservations de places en crèches en et 4,8 M€ pour les
réservations de logements (engagement total des AE à la signature des conventions de réservations, mais
consommation ultérieure des CP) ;
- 7,4 M€ d'AE engagées pour la rénovation des restaurants inter-administratifs qui seront couvertes par des CP
en 2014 ;
- 1,2 M€ d'AE engagées pour les allocations pour la diversité dans la fonction publique (engagement total des AE à
la saisie de la convention qui prévoit un paiement en 2 fois pour une année universitaire mais intervenant sur 2
années budgétaires) ;
- 0,4 M€ pour des opérations d’études et communication ;
- 0,8 M€ pour la participation de l’état au financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) ;
- 0,4 M€ concernant des opérations des sections régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS) ;
- 0,1 M€ pour des crédits de formation interministérielle.
306 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
Autorisations d’engagement 250 000 78 428 749 78 678 749 248 046 75 863 016 76 111 062
Crédits de paiement 250 000 78 428 749 78 678 749 248 046 75 680 591 75 928 637
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 2 075 816 2 488 714 2 075 816 2 356 074
Subventions pour charges de service public 73 721 746 67 688 488 73 721 746 67 688 488
L’écart apparent entre réalisation en AE et en CP et la LFI provient pour l’essentiel de l’impact des mesures de
régulation intervenues en cours de gestion, hors réserve initiale gouvernementale. La dépense réelle est en ligne avec
la LFI et le fond de roulement de l’établissement. (cf. volet opérateur).
L’écart apparent entre réalisation en AE et en CP et la LFI provient pour l’essentiel de l’impact des mesures de
régulation intervenues en cours de gestion, hors réserve initiale gouvernementale. La dépense réelle est en ligne avec
la LFI et le fond de roulement des établissements. (cf. volet opérateur). Au total, cet écart est en partie compensé par
le versement d’un complément de subvention destiné à renforcer l’action des écoles en matière de formation continue.
PLR 2013 307
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148
- FORMATION INTERMINISTÉRIELLE
- COMMUNICATION ET ÉTUDES
DÉPENSES D’INTERVENTION
La réalisation est en phase avec la prévision LFI grâce à un redéploiement en gestion, qui a permis de renforcer le
soutien des IPAG-CPAG aux classes préparatoires intégrées.
AUTRE SUBVENTION
Prévision LFI 2013 : 0,04 M€ en AE et en CP
Réalisé : 0,1 M€ en AE et en CP
La dépense a été consacrée au versement d’une subvention à l’Institut européen d’administration publique (IEAP) de
Maastricht pour contribution à une action de formation au niveau international. Elle comprend d’autres subventions de
faible montant à des organismes divers (fondations) dont les activités s’inscrivent dans les réflexions actuellement
menées en matière de modernisation de la gestion des ressources humaines.
Au total de l’action 01, hors subventions pour charges de service public, l’écart apparent à la baisse par rapport à la
prévision (-2,7 M€) s’explique principalement par les mesures de régulation intervenues, que la ré imputation du
dispositif ci-dessus vient partiellement compenser.
Autorisations d’engagement 135 273 445 135 273 445 607 120 893 580 120 894 187
Crédits de paiement 139 139 234 139 139 234 607 127 384 479 127 385 086
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 112 585 259 107 250 786 120 911 156 117 232 804
FDC et ADP prévus 735 000 735 000
PLR 2013 309
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148
a) Chèque vacances
Prévision LFI 2013 : 33,9 M€ en AE et en CP (y compris FDC)
Réalisé : 37,9 M€ en AE et 36,7 M€ en CP
La dépense 2013 est supérieure à la prévision LFI et à l’exécution précédente (+2,4 M€ en CP).
Accordé à près de 128 000 bénéficiaires en 2013, le chèque-vacances constitue l’une des prestations
interministérielles d’action sociale les plus utilisées par les agents.
L’effet conjugué de l’augmentation du nombre de bénéficiaires et de l’aide moyenne qui leur est accordée éclaire cette
exécution en hausse par rapport à 2012. Elle résulte notamment de la revalorisation en 2012 de 15 % du barème et de
la création d’une tranche supplémentaire de bonification de l’épargne, qui a achevé en 2013 de produire l’essentiel de
ses effets. Ainsi constate-t-on une augmentation de 4,6 % de la population bénéficiaire et, concomitamment, de 3,9 %
de l’épargne des bénéficiaires sur la même période (147,4 M€ en 2013 contre 141,9 M€ en 2012). La création d’une
tranche supplémentaire de bonification à 30 % de l’épargne a encore induit un léger dynamisme du montant moyen
d’aide par bénéficiaire, en hausse de 1 % par rapport à 2013 à 254 € contre 252 € en 2012.
b) Chèque emploi service universel (CESU) pour la garde des jeunes enfants de moins de 3 ans, de 3 à 6 ans et
pour la garde des jeunes enfants de 0 à 6 ans dans le cadre du nouveau marché.
Le montant de l’aide accordée dans le cadre des prestations d’action sociale interministérielle « CESU - garde d’enfant
0/3 ans » et « CESU - garde d’enfant 3/6 ans » est modulé en fonction des ressources et de la situation familiale (220,
365 ou 655 € par année pleine depuis 2011, au lieu de 200, 350 et 600 € précédemment).
La consommation de CP au titre du « CESU – garde d’enfant 0-3 ans » s’élève à 30,25 M€ et correspond aux
103 400 ouvertures de droit financées en 2013. Par rapport à 2012, le nombre d’ouvertures de droits connaît une
légère baisse (-1.1 %).
La consommation de CP au titre du « CESU – garde d’enfant 3-6 ans » s’élève à 25,1 M€, correspondant à
88 500 ouvertures de droits. Par rapport à 2012, le nombre d’ouvertures de droits connaît une hausse de 4,5 %.
er
Le 1 janvier 2014, les deux dispositifs sont fusionnés en une prestation unique « CESU – garde d’enfant 0-6 ans »,
destinée à prendre en charge une partie des frais engagés par les agents de l’Etat pour la garde de leurs enfants de
moins de 6 ans, avec des conditions d’attribution renouvelées.
33,3 M€ d’AE ont été consommés en 2013 à ce titre afin de pouvoir assurer le financement des ouvertures de droits au
er
titre de cette nouvelle prestation dès le 1 janvier 2014.
La consommation est inférieure à la prévision LFI en CP en raison de la modification des modalités de paiement de
certaines tranches de marchés de réservation (passage à un paiement après service fait).
Elle est supérieure en AE car elle comprend, notamment le financement de 71 nouvelles places pour doter les régions
nouvellement réservataires (Auvergne notamment).
310 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
La montée en puissance du dispositif interministériel de réservation de berceaux se poursuit et s’accroît. Les nouvelles
réservations ont pour effet de porter à 2 154 le nombre de places réservées depuis 2007, date à laquelle le ministre de
la fonction publique a relancé la politique de réservations de berceaux au profit des agents de l’État.
LOGEMENT
L’enveloppe consacrée à ce dispositif a permis d’accorder le bénéfice de la prestation à plus de 6 720 agents pour un
montant moyen d’aide de 643 € par bénéficiaire. La dépense est inférieure à la prévision LFI en dépit du nombre plus
élevé de bénéficiaire. Cette tendance s’explique notamment par le fait que les dépenses engagées par les agents en
matière de logement sont globalement moins élevées que l’année passée (montant mensuel du loyer).
S’agissant des réservations conventionnelles de logements sociaux, l’État a poursuivi en 2013 le financement des
réservations de logements dans sept régions (Aquitaine, Bretagne, Ile-de-France, Languedoc, Midi-Pyrénées,
Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes), sur la base des besoins exprimés par les régions. Dans certaines
régions, les livraisons de logements sociaux ont été reportées en 2014.
L’enveloppe de crédits a permis la livraison de 132 logements au profit des agents de l’Etat dans le cadre de
conventions pluriannuelles conclues précédemment pour un maintien à son niveau du parc de logements.
Par ailleurs, en 2013, le gouvernement a engagé une action en matière de logement temporaire au bénéfice de ses
agents. Sont financés, d’une part, un dispositif d’accès au logement temporaire à caractère d’urgence sociale et d’autre
part un dispositif d’accès au logement temporaire sans caractère d’urgence, pour un montant total de 216 000 €.
NB : la consommation au titre de ce dispositif comprend 0,2 M€ en CP imputés à tort en crédits d’intervention. Au total
la prestation a généré une dépense de 0,9 M€ en AE et de 1,4 M€ en CP, en retrait de 1,2 M€ en CP par rapport à
2012.
Les crédits délégués permettent de financer des actions visant à améliorer les conditions de vie des agents de l’État et
de leur famille, notamment dans les domaines du logement, de l’enfance et des loisirs. La conciliation entre vie
professionnelle et vie familiale a constitué un objectif central en 2013.
La dotation a été augmentée pour 2013 afin de permettre de financer la dynamique des projets d’action sociale mis en
œuvre sur proposition des SRIAS. La dépense est conforme à la prévision LFI 2013 et supérieure à la consommation
de 2012. Elle traduit les effets du décret relatif à l’action sociale, qui a permis une amélioration du fonctionnement des
SRIAS. Celles-ci consacrent désormais la quasi-totalité de leurs crédits à la mise en place de projets concrets d’action
sociale au bénéfice des agents de l’État dans la région, afin de répondre aux besoins identifiés localement.
PLR 2013 311
Fonction publique
JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 148
NB : la consommation au titre de ce dispositif comprend 0,4 M€ en AE et CP imputés à tort en crédits d’intervention (cf.
infra). La dépense totale s’est élevée à 2,8 M€ en AE et à 3,2 M€ en CP, proche de la prévision en LFI.
NB : Au titre de l’action n° 02, 2,5 M€ en AE et 1,7 M€ en CP correspondant à des crédits d’investissement destinés au
financement des opérations de rénovation des RIA (cf. infra) ont été imputés à tort en crédits de fonctionnement. Ces
derniers s’élèvent donc à :
- 104 714 809 € en AE ;
- 115 519 365 € en CP.
DÉPENSES D’INVESTISSEMENT
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État 16 245 567 6 550 762 11 784 959 2 322 744
FDC et ADP prévus 25 000 25 000
RESTAURATION
Les crédits d’investissement correspondent au financement des travaux de remise aux normes d'hygiène et de sécurité
d'environ un tiers du parc de 92 restaurants inter-administratifs (RIA), dans le cadre du programme pluriannuel
2007-2015.
Au titre de l'année 2013, les crédits ont ainsi été mobilisés au profit des travaux menés dans 38 RIA. Ils ont permis
notamment d’achever des opérations engagées dans les restaurants inter-administratifs de Colmar, Bordeaux cité
administrative et Melun et de poursuivre celles lancées à Lyon, Le Mans, Rouen, Angers, Nîmes et Evry.
La consommation est inférieure à la prévision pour des raisons économiques et structurelles liées aux marchés de
travaux (retards, appels d’offre infructueux..). Elle est cependant en amélioration au regard des années antérieures
NB : La consommation au titre de ce dispositif inclut 2,5 M€ en AE et 1,7 M€ en CP imputés sur les crédits de
fonctionnement et 3,2 M€ en AE et en CP sur les crédits d’intervention (cf infra). Le montant total des investissements
s’est donc élevé à 12,2 M€ en AE et 7,2 M€ en CP en retrait par rapport à la prévision LFI mais en nette progression
par rapport à l’exécution 2012.
DÉPENSES D’INTERVENTION
Transferts aux ménages 5 682 619 3 156 315 5 683 119 3 618 213
Transferts aux entreprises -18 000 156 000
Transferts aux collectivités territoriales 59 083 59 083
Transferts aux autres collectivités 3 894 634 3 995 635
312 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO
La dépense relative au financement des allocations pour la diversité (3,6 M€) prévue initialement sur l’action n° 02 a
finalement été réalisée sur l’action n° 01. Les imputations intervenues par erreur en dépenses d’intervention de l’action
n° 02 masquent toutefois cette moindre dépense. En effet, les crédits d’intervention comprennent à tort un montant
total de 5,1 M€ en AE et 5,8 M€ en CP de dépenses au titre:
OPÉRATEURS
Subventions pour charges de service 73 434 616 73 434 616 73 721 746 73 721 746 67 688 488 67 688 488
public (titre 3-2)
Dotations en fonds propres (titre 7-2)
Transferts (titre 6) 0 0 0 0 0 0
Total 73 434 616 73 434 616 73 721 746 73 721 746 67 688 488 67 688 488
La subvention pour charges de service public de l’ENA a représenté 29,5 M€ en AE et en CP, pour une prévision en
LFI de 33,2 M€ en AE et en CP.
La subvention pour charges de service public des 5 IRA s’est élevée à 38,2 M€ en AE et en CP pour une prévision en
LFI de 40,5 M€ en AE en CP.
Intitulé de l’opérateur ETPT ETP / ETPT rémunérés ETPT ETP / ETPT rémunérés ETPT ETP / ETPT rémunérés
rémunérés par les opérateurs rémunérés par les opérateurs rémunérés par les opérateurs
par ce par ce par ce
programme sous hors dont programme sous hors dont programme sous hors dont
ETP plafond plafond contrats plafond plafond contrats plafond plafond contrats
(2) aidés (2) aidés (2) aidés
ETPT
(*) Source : plafond voté en LFI 2012 ou le cas échéant en LFR pour la prévision et RAP 2012 pour la réalisation
314 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS
Conformément à la circulaire du 26 mars 2010 relative au pilotage stratégique des opérateurs, de nombreux outils ont
été développés entre l’Ecole nationale d’administration et ses autorités de tutelle avec le contrat d’objectifs et
performance pour la période 2013-2015, qui fixe six grandes orientations stratégiques à l’Ecole pour :
- favoriser un recrutement d’excellence en accentuant la diversité des profils des élèves admis à l’ENA,
- assurer une meilleure adéquation de la scolarité avec les besoins de l’état,
- développer les responsabilités en matière de formation de l’encadrement supérieur et dirigeant,
- développer les activités internationales et européennes,
- approfondir les liens de l’ENA avec le monde universitaire et de la recherche et faire preuve d’exemplarité dans la
capacité d’atteindre ses objectifs.
Par ailleurs, la tutelle est représentée aux commissions financières et aux conseils d’administration de l’ÉNA et des
rendez-vous périodiques permettent de faire un point d’avancement sur les dossiers en cours et les réformes à mener.
L’Ecole s’est également dotée d’un schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) en lien avec France domaine et
s’est engagée dans la démarche de contrôle interne comptable et financier (circulaire du 1er juin 2011). Un nouveau
contrat d’objectifs et de performance couvrant la période 2013-2015 a également été adopté.
Enfin, l’ENA a approfondi la rationalisation de ses coûts de fonctionnement, grâce notamment à un recours accru au
service des achats de l’Etat (SAE). Elle participe également au plan de soutien à la filière automobile via l’achat de
véhicules électriques, conformément à la circulaire du Premier ministre du 3 décembre 2012.
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
Le montant total des crédits alloués à L’ENA au titre des subventions pour charges de service public s’élève à
29,5 M€. Une partie de l’annulation des crédits (3 M€) votée en loi de finances rectificative a été imputée sur sa
dotation ce qui explique pour l’essentiel l’écart avec le montant inscrit en LFI. Au total la contribution pour charges de
service public versée à l’opérateur est en retrait de 13 % par rapport au précédent exercice.
PLR 2013 315
Fonction publique
OPÉRATEURS Programme n° 148
En exécution, l’écart entre la subvention pour charges de service public figurant dans le tableau de financement de
l’état (voir infra) –29 501 K€ - et celle inscrite dans le compte financier ci-dessus –29 932 K€ - provient de subventions
versées par d’autres administrations de l’état.
L’écart important entre le résultat prévisionnel et le résultat final provient de plusieurs éléments :
- la réduction de la subvention pour charges de service public dans le cadre du redressement des finances publiques
(voir infra.) dont l’influence sur le résultat et le prélèvement sur le fonds de roulement a pu être limitée par diverses
mesures d’économies, majoritairement conjoncturelles;
- l’impact d’écritures comptables passées à la clôture de l’exercice comptable 2013, en application des instructions
de la direction générale des finances publiques, pour tenir compte de la valorisation des biens remis en dotation par
l’Etat. Il s’agit d’une part de l’amortissement exceptionnel de travaux antérieurement effectués par l’Ecole sur les
immeubles remis en dotation qui sont sortis de l’actif (5 500 K€). Elles alourdissement le déficit de l’exercice mais
n’ont pas d’effet sur le fonds de roulement car elles viennent augmenter la capacité d’autofinancement.
316 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS
Avertissement
Les dépenses 2013 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
Les dépenses concernant le remboursement des personnels mis à disposition (277 K€ en prévision 2013 et 271 K€ en
réalisation 2013), sont inscrites en comptabilité en dépenses de fonctionnement dans le budget prévisionnel 2013 et
réintégrées aux dépenses de personnel dans la ventilation par destination présentée supra.
Les cinq instituts régionaux d’administration (Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes) constituent une même catégorie
d’établissements publics administratifs de l’État, dont la tutelle est exercée par la direction générale de l’administration
et de la fonction publique (DGAFP).
Les instituts régionaux d’administration (IRA) constituent le pivot du dispositif interministériel et mutualisé de
recrutement et de formation initiale de l’encadrement intermédiaire de la filière administrative de l’État :
- ils assurent la formation initiale des attachés d’administration de l’Etat et autres corps assimilés, laquelle a été
profondément rénovée depuis 2007 dans le sens d’une plus grande professionnalisation. Depuis la réforme des
modalités d’organisation des concours d’accès aux IRA en 2008, les établissements assurent, sous le pilotage de la
DGAFP, une large part de l’organisation et de la gestion de ces concours ;
- ils participent depuis 2009 à la promotion de l’égalité des chances et à la diversité des recrutements par la mise en
place, en lien avec certains instituts et centres de préparation à l’administration générale, de classes préparatoires
intégrées (CPI) permettant à des jeunes de condition modeste ou à des demandeurs d’emplois de préparer les
concours d’accès aux IRA ;
- ils contribuent également à la formation professionnelle tout au long de la vie et au perfectionnement des
fonctionnaires. Ils mettent en particulier en œuvre des actions de formation continue interministérielle sur la base
des priorités définies par la DGAFP et en lien avec les plates-formes d’appui interministériel à la GRH (PFRH) sur
la base d’un partenariat reposant sur la complémentarité et le positionnement interministériel des acteurs dont le
financement émane de la DGAFP, les PFRH ayant, sous l’autorité du préfet de région, la responsabilité de la
définition et de la mise en œuvre du plan régional de formation interministérielle (PRIF), les IRA, établissements
publics placés sous la tutelle du Premier ministre et opérateurs interministériels de recrutement et de formation de
la DGAFP représentant des partenaires privilégiés dans la mise en œuvre de ce plan.
Dans ce cadre, les instituts participent également de manière active au fonctionnement et au développement de
l’« École de la GRH » à travers l’organisation des rencontres professionnelles en région ;
- ils participent, en dernier lieu, à des actions de partenariat et de coopération européenne et internationale dans le
domaine de l’administration publique, inscrites prioritairement dans le cadre des accords portés par le ministère en
charge de la fonction publique et le ministère des affaires étrangères et sur les thématiques du recrutement et de la
formation de l’encadrement intermédiaire. Un cycle international structuré permettant à des auditeurs étrangers
ayant la qualité d’agent public de découvrir, le système administratif et la culture du service public français est
organisé depuis la rentrée 2012.
S’agissant de la gouvernance et du pilotage de ces opérateurs, l’année 2013 est marquée par la signature le 7 octobre
2013 de la troisième génération de convention d’objectifs et de performance entre les cinq IRA et la DGAFP. Ce
document, constitue la feuille de route commune IRA/DGAFP sur la période 2013-2015.
Par ailleurs, chaque institut poursuit la mise en œuvre de son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI)
adopté en 2010 par son conseil d’administration après avis favorable de France Domaine. Le processus de mise en
place d’un contrôle interne comptable et financier a également progressé avec la présentation au conseil
d’administration d’une cartographie des risques accompagné d’un plan d’action et la réalisation d’organigrammes
fonctionnels. Conformément aux instructions ministérielles, les IRA se sont engagés dans une politique d’achats
privilégiant la mutualisation de ceux-ci et le recours aux contrats cadres ministériels et interministériels qui s’inscrit plus
globalement dans le cadre des efforts de maîtrise des dépenses de fonctionnement, qui, hors dotations aux
amortissements, représentent moins de 10 % des budgets de ces opérateurs de l’Etat.
Les missions des instituts et leurs modalités d’exécution contribuent directement à l’objectif n°2 « Optimiser la
formation initiale et continue des fonctionnaires » du programme Fonction publique au travers de l’indicateur de
performance que représente le coût complet du recrutement et de la formation initiale d’un élève.
318 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS
FINANCEMENT DE L’ÉTAT
Le montant des crédits alloués aux instituts régionaux d’administration (IRA) au titre des subventions pour charges de
service public s’élève à 38,2 M€ en réalisation 2013. Une partie de l’annulation des crédits (2,2 M€) votée en loi de
finances rectificative a été imputée sur sa dotation ce qui explique pour l’essentiel l’’écart avec le montant inscrit en LFI
La structure des charges des instituts régionaux d’administration se caractérise par la prépondérance (86 %) des
charges de personnels (rémunération et charges sociales des élèves, des personnels permanents et des agents
publics intervenant à titre occasionnel dans le cadre des actions de formations initiale et continue).
Sur le plan des recettes, la subvention pour charges de service public allouée par l’Etat représente 95 % des
ressources des établissements.
En exécution, l’écart de 1 389 K€ entre la subvention pour charges de service public figurant dans le tableau de
financement de l’Etat –38,203 M€ - et celle inscrite dans les compte financiers –39,592 M€ - s’explique par l’inscription
en recettes 2013 du montant provenant du financement par les autres ministères et la Caisse des dépôts et
consignations des attachées recrutés et formés pour leur compte par la voie des IRA..
Les ressources propres sont à titre principal constituées du produit de la vente de prestations de formation continue
(1,385 milliers d’euros) et les autres subventions par la contribution de l’agence nationale pour la cohésion sociale et
l’égalité des chances (Acsé) au financement des classes préparatoires intégrées (CPI) , 72 000 € en 2013.
Suite à la prise en compte de l’impact des mesures gouvernementales en matière de diminution de la dépense
publique (voir infra) les comptes de résultats prévisionnels des IRA présentaient une perte consolidée de 2,5 M€. La
diminution des charges (-678 000 €) avec une légère augmentation des ressources (+535 000 €) a permis en
réalisation d’établir le niveau de perte à 1,3 M€.
Les autres subventions d’investissement et dotations sont pour l’essentiel constituées de subventions allouées aux
IRA par le fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) dans le cadre du
programme d’accessibilité des écoles de service public. Ce subventionnement combiné au report sur l’année 2014
d’une partie des investissements initialement programmés en 2014 a permis de réduire le prélèvement consolidé sur
les fonds de roulement des IRA à 1,8 M€.
Avertissement
Les dépenses 2013 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.
Avertissement : Les dépenses 2013 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les
dépréciations d’actifs.
La destination « formation initiale » couvre l’ensemble des moyens humains et budgétaires permettant d’assurer le
recrutement, y compris le fonctionnement des classes préparatoires intégrées (CPI), et la formation initiale des futurs
attachés d’administration de l’Etat. Celle-ci est constituée à plus de 95 % de charges de personnel, la rémunération et
les charges sociales afférentes aux élèves représentant à elles seules 82% du total.
La destination la « formation continue » couvre l’ensemble des moyens humains et budgétaires dédiés à l’organisation
d’actions de formation continue mises en œuvre au titre de la formation continue interministérielle ou sur la commande
d’une administration.
Par convention, l’intégralité des investissements réalisés est imputée sur la destination « soutien ».
320 PLR 2013
Fonction publique
Programme n° 148 OPÉRATEURS
L’écart avec la prévision 2013 de 867 ETP et l’exécution définitive de 765 ETP, soit -102 ETP, s’explique par le nombre
d’élèves effectivement recrutés et formés au sein des IRA au titre des promotions 2012-2013 et 2013-2014. En effet, la
cible prévisionnelle concernant les ETP d’élèves a été fixée en LFI sur la base de 750 ETP d’élèves, soit le niveau
moyen constaté des demandes de recrutements IRA présentées par les ministères employeurs lors des précédents
exercices ; la prise en compte dans leur intégralité de ces demandes de recrutements est cependant subordonnée à
des financements complémentaires de la part de ces employeurs (les crédits LFI dédiés aux IRA étant calibrés sur la
base de 640 élèves), qui se sont avérés moins importants que prévus.
PLR 2013 321
Fonction publique
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 148
Note explicative
L’analyse des coûts (art.27 de la LOLF) présente les dépenses et les coûts complets par action des programmes, après ventilation des dépenses et
des coûts indirects associés aux actions de conduite et pilotage, de soutien et de services polyvalents vers les seules actions de politique publique.
Ces déversements sont internes ou extérieurs au programme observé, voire à la mission de rattachement, et relèvent d’une comptabilité spécifique : la
comptabilité d’analyse des coûts (CAC) qui retraite des données issues des comptabilités budgétaire et générale de l’État. Mise en œuvre par les
ministères avec l’appui des services du contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), la CAC s’appuie sur des principes de construction
partagés par l’ensemble des acteurs : ministères, SCBCM, direction du budget et direction générale des finances publiques. Au RAP 2013, la CAC du
budget général de l'État est déployée dans CHORUS.
Numéro et intitulé de l’action LFI 2013 Ventilation des crédits indirects * LFI 2013 Variation
Crédits directs Crédits complets entre (1) et (2)
(y.c. FDC et ADP)
au sein du programme entre programmes
(1) (2) (3)
Note explicative
Les dépenses complètes par action du programme présentées ci-après incluent les déversements internes et externes au programme.
Les déversements internes au programme constituent un premier axe d’observation et reflètent les dépenses par action de politique publique ou
dépenses indirectes résultant de la gestion du responsable de programme.
Les déversements externes au programme rendent compte par action de politique publique de la contribution d’autres programmes.
Numéro et intitulé de l’action Exécution 2013 Ventilations des dépenses indirectes * Exécution 2013 Variation
Dépenses directes Dépenses complètes entre (4) et (5)
au sein du programme entre programmes
(4) (5) (6)
* Ventilation des dépenses indirectes vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -6 044
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Intitulé de l’action LFI Exécution Exécution Variation entre Variation entre Écart entre Variation entre Variation entre
2013 2013 2012 LFI directe et Dépenses LFI complète LFI complète dépenses
LFI complète directes et et dépenses et dépenses complètes
Crédits Dépenses Dépenses
2013 complètes 2013 complètes 2013 complètes 2013 2012-2013
complets complètes complètes [(1) et (2)] [(4) et (5)] [(2) et (5)] [(2) et (5)] [(7) et (5)]
(2) (5) (7) (3) (6)
01 - Formation des fonctionnaires 82 137 79 522 85 811 +4,4 % +4,7% -2 614 -3,2 % -7,3 %
02 - Action sociale interministérielle 141 498 129 835 141 087 +1,7 % +1,9% -11 663 -8,2 % -8 %
Total 223 635 209 357 226 898 +2,7 % +3 % -14 277 -6,4 % -7,7 %
La méthodologie utilisée au RAP 2013 a été affinée par rapport aux exercices précédents : le programme 148 reçoit
désormais des déversements du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’Etat » conformément aux règles
définies lors de la LFI 2013.
Les déversements en provenance des programmes 218 et 221 observent la même méthodologie.
PLR 2013 323
Fonction publique
ANALYSE DES COÛTS Programme n° 148
Les dépenses de soutien en provenance des programmes 218 et 309 représentent 0,8 % des dépenses complètes du
programme 148 après ventilation, comme au RAP 2012.
La part des dépenses en provenance du programme 221, qui correspondent aux crédits de rémunération des agents
de la DGAFP budgétairement rattachés au programme 221, est stable par rapport à l’exécution 2012 : elle représente
2 % des dépenses complètes du programme 148.
Note explicative
La restitution des coûts complets vise à enrichir l’information budgétaire d’une dimension économique et financière, prospective. La reconstitution des
coûts complets à travers la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) est ainsi exclusivement assise sur des données de comptabilité générale, charges
et atténuations, arrêtées sans préjudice pour leur valeur significative, au 3 mars 2014.
L'objectif constitutionnel de transparence et de qualité des comptes publics a abouti en 2012 au basculement de la comptabilité générale dans
CHORUS. Cette trajectoire de progrès se poursuit au RAP 2013 par le déploiement de la CAC dans CHORUS. À titre d’information, la démarche
s’accompagne d’un dispositif progressif d’homogénéisation des pratiques et de renforcement des critères de sélection automatique des données à
intégrer dans le périmètre des coûts directs. Dans ce contexte de transition, la comparaison entre les coûts complets des exercices 2012 et 2013 peut
faire apparaître des écarts de résultats liés au passage d’une production manuelle bureautique à une production industrialisée et traçable dans
CHORUS.
Intitulé de l’action Coûts Ventilation des indirects* Coûts Variation Coûts Écart Variation
directs complets entre complets entre n et n-1 entre n et n-1
2013 au sein du entre 2013 (a) et (b) 2012 coûts complets coûts complets
programme programmes [(c) et (b)] [(c) et (b)]
(a) (b) (c)
01 - Formation des fonctionnaires 76 442 +3 560 80 001 +4,7 % 85 894 -5 893 -6,9 %
02 - Action sociale interministérielle 125 335 +2 427 127 762 +1,9 % 133 309 -5 548 -4,2 %
Total 201 777 +5 986 207 763 +3 % 219 204 -11 441 -5,2 %
*Ventilation des crédits indirects vers les programmes partenaires bénéficiaires (+) -5 986
ou en provenance des programmes partenaires contributeurs (−)
Avertissement
Sont présentés ci-après, les éléments du programme qui illustrent la dimension économique et financière, prospective et significative des coûts directs.
Il convient de préciser qu'au RAP 2013, la construction automatisée des coûts directs n’intègre pas les reprises sur provisions et dépréciations.
En 2013, pour la première fois, le calcul des coûts complets a été effectué dans Chorus. Les données de comptabilité
générale et budgétaire désormais recopiées dans le module CO de l’outil, y sont retraitées selon des règles
analytiques préalablement modélisées et paramétrées de façon standardisée pour l’ensemble des programmes du
ministère.
La qualité de la comptabilité d’analyse des coûts (CAC) repose en partie sur celle des écritures enregistrées en
gestion. Pour être considérées en CAC, ces dernières doivent être imputées de façon systématique à une action de
politique publique, de soutien et/ou de service polyvalent. Les opérations purement comptables, de rattachement des
charges à l’exercice, obéissent à cette contrainte qui conditionne l’exhaustivité du périmètre des données de base à
retraiter.
L’examen des données du programme, automatiquement intégrées dans le module CO, a mis en exergue deux axes
de fiabilisation pour les exercices suivants :
- la revue du paramétrage des comptes comptables (PCE) utilisés pour la CAC. En 2013, les données relatives à des
reprises de dépréciations ou de provisions ont ainsi été exclues du calcul automatique des charges et produits
rattachées ;
- l’imputation systématique niveau action (MPA), lors des saisies manuelles d’opérations mais également pour
certaines données issues d’applications interfacées (applications ministérielles).
S’agissant du traitement CAC, le modèle analytique retenu pour l’élaboration des dépenses complètes a été appliqué
au calcul des coûts complets du programme
Les coûts de soutien en provenance des programmes 218 et 309 représentent 0,8 % des coûts complets du
programme 148, comme en 2012.
Les coûts en provenance du programme 221 représentent, comme en 2012, 2 % des coûts complets du programme
148.