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Année scolaire 2017/2018

ECOLE MOHAMMADIA D’INGENIEURS

Département Génie Minéral

 Élève : BOUNOU Ayoub

 Encadrant : BENAMMI Mehdi

 Affectation : Département d’exploitation minière

Rapport de stage d’ouvrier


Digitalisation et numérisation des cartes en
courbes isogames du champ magnétique
total dans la région du Haut Atlas

Juillet 2018

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Remerciement

Je tiens tout d’abord à remercier Mr. BENAMMI, Mr. BERKAT et


Mme. ZINEB ainsi que tous les membres de la division géophysique et
géologie pour tous les efforts qu’ils ont fourni afin de m’assurer les
meilleures conditions de travail pendant mon stage.

J’exprime mes reconnaissances à Mr. ASSAIDI de m’avoir aidé à


décrocher mon stage à l’ONHYM.

Aussi, je souhaiterais remercier Mr. Mustapha CHAIB, Directeur de


l’exploration minière à l’ONHYM, de m’avoir admis pour ce stage.

Je ne peux passer sans remercier ma famille et tous ceux qui m’ont


soutenu du loin ou prés pour la recherche du stage et puis pendant toute la
durée de celui-ci.

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Introduction

L’étude, à la surface de la Terre, du champ magnétique et du champ de


pesanteur constitue deux des nombreuses applications de la physique des
champs de potentiels. En géophysique, elles sont réunies sous le vocable
de méthodes potentielles. Elles se déclinent en deux disciplines étudiant
les variations de chacun de ces deux champs : les méthodes magnétiques
et les méthodes gravimétriques. Nous nous intéresserons principalement
aux méthodes magnétiques. Aujourd’hui, ces méthodes sont couramment
utilisées pour l’exploration de la proche surface aussi bien pour la
recherche d’objets anthropiques que pour l’étude des signaux naturels.
Les méthodes ainsi décrites permettent la réalisation des cartes du champ
magnétique d’une région. Les cibles que nous privilégierons dans ce
travail seront principalement la numérisation de ces cartes à l’aide du
logiciel ArcGIS afin de modéliser les variations du champ magnétique.
Dans le cadre de ma formation j’ai effectué un stage au sein de l’ONHYM
afin d’intégrer le milieu ouvrier et d’acquérir une expérience de la vie
professionnelle.
En outre, cette expérience professionnelle que j’ai acquise, ma également
fait prendre connaissance de la structure et de l’organisation d’une
entreprise de façon concrète.

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1. Office National Des Hydrocarbures Et Des Mines


1.1. Historique de l’ONHYM

L’Office National des Hydrocarbures et des Mines a été créé le 17 août


2005, par la fusion du Bureau de Recherches et de Participations Minières
(BRPM) et de l’Office National de Recherche et d’Exploitations Pétrolières
(ONAREP). Depuis leur création, en 1928 pour le BRPM et en 1981 pour
l’ONAREP, ces deux organismes ont été les pionniers et les leaders au
Maroc dans leurs domaines d’activité respectifs, et ont bénéficié d’une
grande renommée auprès des opérateurs internationaux.
L’Office National des Hydrocarbures et des Mines est un établissement
public doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Il est
sous la tutelle du Ministère de L’Energie et des Mines et du développement
durable pour ce qui est technique, et il est également soumis au contrôle
financier de l’état à travers le Ministère de l’économie et des finances.

1.2. Principales missions de l’ONHYM

Les principales missions de l’ONHYM sont :

 Conduire la recherche et l’exploration des gisements


d’hydrocarbures ou de schistes bitumineux, ainsi que des gisements
miniers et de toute substance minérale (à l’exclusion des phosphates)
; Impulser et soutenir toute action de nature à contribuer au
développement de l’exploration et de l’exploitation des
hydrocarbures et des substances minérales, notamment dans le
cadre de partenariats ;
 Mettre à la disposition de tout opérateur des bases de données
riches, fiables et accessibles sur le sol et le sous‐sol national, ainsi
qu’une documentation sur les dispositifs administratifs, financiers et
juridiques ;
 Négocier avec tout partenaire potentiel, les termes contractuels
conformément aux dispositions légales en vigueur.

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1.3. Organisation de l’ONHYM

L’ONHYM est dirigé par un Directeur Général qui est nommé par un dahir.
En plus de la gestion de l’Office, son rôle consiste aussi à présenter les
activités de l’ONHYM au conseil d’administration présidé par le Premier
Ministre. L’ONHYM est organisé en deux pôles:

 Le pôle Exploration et Technique qui regroupe toutes les directions


techniques (DEM, DEP, DPG, DPS) ;
 Le pôle de promotion des investissements qui regroupe Promotion et
gestion actifs Mine, Promotion et Gestion actifs d’Hydrocarbures et
Production de gaz.

La direction des Etudes Générales, la direction du Partenariat et de la


Coopération, la division des Approvisionnements et Marchés et la division
du contrôle Interne et Audit sont directement liés à la Direction Générale.

1.4. Organisation et Activité de la Direction de l’Exploration


Minière (DEM)
1.4.1. Mission de la DEM

La Direction de l’Exploration Minière a pour mission principale la


planification et l’exécution des travaux d’exploration minière, la promotion
et le partenariat.

1.4.2. Organisation de la DEM

Elle est composée de 3 Divisions :

 Division Métaux Précieux (DMP) ;


 Division Métaux de Base et RMI (DMB) ;
 Division des Méthodes et Services (DMS).
1.4.3. Présentation du département

Le département où j’ai effectué mon stage est le département de


géophysique et télédétection.

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Direction générale
Division en charge de

Comités de gouvernance
Secrétaire générale
Achats et Moyens
généraux
Stratégie et performance

Audit interne

Pôle promotion des Systèmes Ressources


Pôle
Pôleexploration
Exploration d’informati humaines
Ressources
investissements
on financières

Promotion et Développem Laboratoires


Promotion et Exploration Exploration
gestion ent et et services
gestion minière pétrolière
Actifs HC production techniques
Actifs Mines

Division Division Division


Métaux des Métaux de
Précieux méthodes et Base et RMI
(DMB).
(DMP). services.

Département de télédétection et géophysique

Figure 1: Organigramme de l’ONHYM

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2. La prospection magnétique
2.1. Le champ magnétique terrestre

L’induction magnétique, mesurée à la surface de la Terre, est une grandeur


vectorielle dont l’intensité se mesure en Tesla (T). Elle est la résultante de
toutes les sources magnétiques environnantes : noyau, croûte, objets
géologiques ou anthropiques, ionosphère, magnétosphère, etc. Ces
sources se distinguent par un magnétisme de type rémanent ou de type
induit, c'est‐à‐dire engendré par un flux de courant, respectivement,
interne ou externe à la source magnétique.

Le champ magnétique créé par le noyau représente à lui seul plus de 80 %


du champ magnétique total mesuré à la surface de la Terre. Aussi, au
premier ordre, le champ terrestre est de type dipolaire et varie entre
30 000 et 60 000 nT à la surface du géoïde. Les lignes de champ, lignes
tangentes en tout point au champ magnétique, sont analogues à celles
créées par un aimant droit. Sur la figure 1, nous représentons les lignes
magnétiques orientées d’un champ purement dipolaire. Il est vertical et
dirigé vers le centre de la Terre au pôle Nord géomagnétique
(78.5° N ; 111° O). Il est vertical mais dirigé vers l’extérieur au pôle Sud
géomagnétique (78.5° S ; 111° E). L'axe géomagnétique, passant par ces
deux pôles, fait un angle d’environ 11,5° par rapport à l'axe de rotation de
la Terre, reliant les deux pôles géographiques. Enfin, il est horizontal à
l’équateur magnétique

Figure 1 : Représentation dans l’espace


des lignes d’un champ magnétique
dipolaire orientées du pôle Sud au pôle
Nord géomagnétiques.

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2.2. Les modèles de référence du champ magnétique terrestre

Ce sont des modèles mathématiques dont les paramètres sont issus d’une
analyse par harmoniques sphériques des mesures magnétiques. Celles‐ci
sont menées depuis des satellites ou bien en certains points de la surface
du globe, par exemple, dans le réseau international d’observatoires
magnétiques. Ces modèles, dits aussi « globaux », fournissent à une date
donnée des valeurs vectorielles de la contribution interne du champ appelé
« champ de référence », partout hors de la Terre et jusqu’à la base de
l’ionosphère. Le champ Géomagnétique International de Référence (IGRF)
est un exemple de modèle couramment utilisé : il est mis à jour tous les
cinq ans par l’Association Internationale de Géomagnétisme et
d’Aéronomie. La description du champ magnétique dans un référentiel
terrestre fait apparaître ses éléments caractéristiques. Le repère
géographique local d’origine O est défini par trois axes pointant dans trois
directions : OX vers le Nord géographique, OY vers l’Est géographique et OZ
selon la verticale du lieu considéré, dirigé vers le bas.

Figure 2: Représentation du champ magnétique de référence


dans le repère géographique local.

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Trois éléments caractéristiques suffisent pour décrire entièrement le


champ de référence
: La composante horizontale du champ,
: La déclinaison du champ, angle entre OX et
D est positif si la déviation est vers l’Est et négative vers l’Ouest.
: L’inclinaison du champ, angle entre et n.
Dans l’hémisphère magnétique Nord, I est positif ca pointe vers
le bas. I est nul à l’équateur magnétique, vaut 90° au pôle Nord
magnétique (75° N ; 101° O en 2011) et 64° à Strasbourg en 2011.

2.3. Principe de la méthode magnétique

Au cours d’une prospection magnétique, l’opérateur mesure les variations


du champ magnétique terrestre en utilisant un magnétomètre. Si les
mesures sont suffisamment précises, il est possible de détecter de très
faibles variations d’amplitude produites par des variations géologiques à
proximité de la surface. La présence de vestiges archéologiques dans le
proche sous‐sol provoque donc des petites variations locales du champ
magnétique. Leur amplitude n’est que de quelques nT, pour une valeur
moyenne du champ magnétique en Iran située aux alentours de 34700 nT.
L’amplitude de l’anomalie magnétique produite par la présence de vestiges
archéologiques dépend essentiellement de la différence de leur teneur en
minéraux ferromagnétiques par rapport à leur encaissant. Une anomalie,
quelques soit le signe de sa valeur, sera toujours associée à une autre de
signe opposé. Sur les cartes magnétiques, éditées en niveau de gris, cela se
traduira par l’association, pour une même anomalie, de formes de couleur
blanche et noire imbriquées. La valeur de la variation du champ provoquée
par un vestige étant en général très faible, elle ne pourra être mesurée que
si ce dernier se trouve suffisamment proche de la surface. Il est ainsi
difficilement envisageable de pouvoir repérer des structures enfouies à
plus de 2m de profondeur.

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La sensibilité de la prospection magnétique à la présence de minéraux


ferromagnétiques implique que la présence de métaux ferreux crée de très
fortes anomalies qui peuvent aller jusqu’à perturber fortement les mesures
du magnétisme. C’est le principal désavantage de la prospection
magnétique car les perturbations métalliques rendent l’utilisation de la
méthode impossible en milieu urbain, où le métal est omniprésent. En
milieu ouvert, la présence de réseaux électriques ou d’une route très
passante peut également gêner la mise en œuvre de la prospection
magnétique. Parmi les matériaux créant de fortes anomalies, la terre
argileuse, lorsqu’elle est cuite, contient des oxydes de fer particulièrement
magnétiques. La prospection magnétique est donc souvent utilisée pour
détecter les vestiges d’anciens fours. De ce fait, elle est aussi très efficace
pour détecter des constructions en brique cuite.

3. A propos de Arc-GIS

ArcGIS est un système complet qui permet de collecter, organiser, gérer,


analyser, communiquer et diffuser des informations géographiques. En
tant que principale plateforme de développement et d'utilisation des
systèmes d'informations géographiques (SIG) au monde, ArcGIS est utilisé
par des personnes du monde entier pour mettre les connaissances
géographiques au service du gouvernement, des entreprises, de la science,
de l'éducation et des médias. ArcGIS permet la publication des
informations géographiques afin qu'elles puissent être accessibles et
utilisables par quiconque.

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ArcGIS vous permet de :


 Créer, partager et utiliser des cartes intelligentes
 Rassembler les informations géographiques
 Créer et gérer des bases de données géographiques
 Résoudre des problèmes avec l'analyse spatiale
 Créer des applications basées sur la carte
 Communiquer et partager des informations grâce à la puissance de
la géographie et de la visualisation.

Le système ArcGIS permet aux informations géographiques officielles


créées par la communauté SIG d'être facilement et librement exploitées
par tous ceux qui veulent les utiliser (et avec lesquels ils choisissent de les
partager). Ce système comprend un logiciel, une infrastructure en ligne
basée sur le cloud, des outils professionnels, des ressources configurables
telles que des modèles d'application, des fonds de cartes prêts à l'emploi
et du contenu officiel partagé par la communauté des utilisateurs.

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4. Généralités sur le HAUT-ATLAS


4.1. Introduction géographique

Le bassin dénommé Haut Atlas occidental constitue l'extrémité de la


chaîne haut‐atlasique, entre le Massif ancien ou zone axiale cristalline à
l'Est et l'océan Atlantique à l'Ouest. La limite orientale de cette région est
constituée par la dépression N‐S dite d'Argana et du col Tizi N'Machou,
empruntée vers le Nord par un affluent de l'oued Chichaoua et vers le Sud
par l'oued Issen affluent du Souss. Au Sud la limite est géographique et
correspond à la retombée brutale des plis du jbel Lgouz vers la plaine du
Souss ; au Nord la limite est un piémont traduisant le passage de la zone
plissée au secteur tabulaire du synclinal d'Essaouira‐Chichaoua. Ainsi
défini, le Haut Atlas occidental a une superficie de 5 000 km2 et une
forme sensiblement carrée.

Figure 3: Le massif de l’Atlas.

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4.2. Relief
Le relief du Haut Atlas se divise en trois entités différentes, d'ouest en est,
le Haut Atlas occidental, le Haut Atlas central et le Haut Atlas oriental.
4.2.1. Haut Atlas occidental
Le Haut Atlas occidental est le massif le plus ancien, constitué de
formations jurassiques ou crétacées entaillées de vallées profondes. Son
point culminant est le djebel Toubkal à 4 167 mètres d'altitude, visible de
Marrakech. Le parc national de Toubkal est créé en 1942 en raison de la
biodiversité et de la richesse naturelle du djebel Toubkal.

Figure 4 : Djebel Toubkal

4.2.2. Haut Atlas central


Le Haut Atlas central est un massif essentiellement calcaire,
morphologiquement dominé par des zones tabulaires culminant à
2 500 mètres d'altitude, qui s'étend d'Azilal à Ouarzazate.Le djebel
M'Goun (4 071 mètres) est le sommet le plus haut de cette partie du Haut
Atlas.

Figure 5: Haut Atlas

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4.2.3. Haut Atlas oriental


Le Haut Atlas oriental est formé des vastes plateaux d'altitude de la haute
Moulouya. Ces plateaux s'étendent de Midelt — province de Khénifra,
abritant le djebel Ayachi (3 747 mètres) — à Imilchil — province
d'Errachidia, où se trouvent le Djebel Saghro et le massif ancien de
Tamlelt dont la bordure nord est occupée par ses plus hauts sommets, tel
le djebel Ayachi (3 760 mètres). L’altitude s'affaiblit vers l'est, où débute
le domaine des hamadas (zone présaharienne).

5. Application et résultats
5.1. Etude préliminaire des cartes

Il était plus pratique de diviser le travail su la région en plusieurs zones,


pour atteindre un résultat meilleur. Ainsi, l’étude a été reportée
éventuellement sur 4 zones qui représentent l’ensemble du Haut Atlas.
Dans la suite, On s’intéressera à la zone 4 montrée dans la figure
suivante :
Figure 6: Courbes isogames du champ magnétique

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Les courbes dans l’image précédente sont peu visibles ; voici une
illustration agrandie d’une partie de la carte :

Le suivi d’une courbe nous permet de repérer tous les points possédant la
même valeur du champ magnétique.
Il ne faut pas confondre entre les courbes représentatives et les lignes de
traversées d’avion lors de la prospection. Ces derniers sont les lignes
verticales parallèles entres eux, qu’on peut facilement observer dans
l’image ci‐dessus.
Sur chaque courbe est indiqué un chiffre, qui est la valeur du champ
magnétique.

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5.2. Le Georéférencement de la carte

On ne peut pas entamer la manipulation de notre carte dans le logiciel


ArcGIS sans lui avoir attribuer une référence ; sinon notre carte restera
non définie et les informations ensuite générées seront inutiles.
Une courbe n’est rien qu’un enchaînement de points. Pour pouvoir
attribuer aux points la valeur du champ magnétique correspondant, il faut
connaître ces points, à savoir leurs coordonnées.
Le processus du référencement exige qu’il soit indiqué dans la carte le
système de référence adopté.
Effectivement, on trouve sur la carte la projection conforme au système
‘Mercator Transverse Universel’ Zone 29 Nord Sahara UTM.
À l’aide d’un logiciel au nom de « GlobalMapper », on peut attribuer à
notre carte sa référence conforme :

Ensuite, il faut valider les


coordonnées de 3 ou 4
points de la carte, et on
produira notre carte
référencée.

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