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QUE SAIS-JE ?
PIERRE MANNONI
Docteur en psychologie
Diplômé en psychopathologie
à l'université de Nice-Sophia-Antipolis
Sixième édition mise à jour
16e mille
I. Représentations mentales
C’est la première notion qui s’impose à une tentative de
définition différentielle. D’autant que« la recherche
cognitive a pour passage obligé l’étude des
Pour finir, sans doute faut-il insister sur le fait que si idées
reçues, préjugés, stéréotypes, représentations sociales
comportent une part de vérité et correspondent à une
certaine réalité, elles ne sont pas, il s’en faut de
beaucoup, la réalité : leur vérité tient dans leur nature
profondément affective, dépendant de la
psychosociologie du groupe de référence et des
circonstances qui peuvent en modifier le contenu. C’est
ce qu’a bien mis en évidence une recherche classique
comme celle de B. Schrieke, en 1936, sur les Chinois de
Californie, par exemple. Après les premières années de
l’immigration chinoise (commencée en 1850), les
journaux recourent à des appréciations plutôt positives,
insistant sur les qualités de sérieux, de sobriété, de
docilité, de goût du travail et d’épargne des Chinois.
Après 1867 cependant, une campagne électorale
intervient où il est question de faire obstacle aux «
Ouvrages
Articles
Chapitre I :
[1] Définition du Grand dictionnaire de la psychologie,
Paris, Larousse, 1992, p. 667 sq..
Chapitre III :
[1] Dans ses différents travaux, M. Denis (1979, 1989)
soulignait déjà à propos des images mentales qu’elles
comportaient nécessairement des significations dont le
jeu même est à la base de leur production dans les
systèmes de cognition et d’action de l’homme. Même les
images farfelues ou relatives à des êtres et objets irréels
ou fantastiques comportent une signification.
Chapitre IV :
[1] L’Être et le Néant (voir aussi infra ce mécanisme de
représentation « en miroir » décrit par Goffman au sujet
du stigmate où normal et stigmatisé « se comportent »
tous deux, dans leur rencontre, à partir de la
représentation que chacun se fait de la représentation de
l’autre).
Chapitre V :
[1] À partir d’un échantillon tout venant de Français
composé de 300 personnes des deux sexes (de 20 à 75
ans, toutes catégories socioprofessionnelles
confondues).
Conclusions :
[1] « Vesta est la déesse désimagée », écrit Z. Goux, in
L’Interdit de la représentation (op. cit., p. 72). Et, plus loin,
il ajoute que « Hesta est une limite à la représentation, en