Qu’est-ce qu’un QCM ?

DÉFINITION

Questionnaire à choix multiple

Apprenant choisit la réponse à la question posée parmi une liste de

propositions

Définition = un Questionnaire à Choix Multiple est une série de

questions auxquelles « l’étudiant répond en opérant une sélection (au
moins) parmi plusieurs solutions proposées, chacune étant jugée (par
le constructeur de l’épreuve et par un consensus entre
spécialistes)correcte ou incorrecte indépendamment de l’apprenant qui
doit y répondre » (Leclercq,1986).

Avantages
 La correction est rapide, beaucoup
plus que dans le cas d’une évaluation
classique
 La correction est objective et fidèle
 La constitution progressive d’une
banque de questions permet de
faciliter l’élaboration ultérieure de
nouveaux questionnaires
AVANTAGES/LIMITES
Limites
 La conception d’un bon
questionnaire demande du temps
 Une réponse exacte peut être due au
hasard
 Un questionnaire ne permet pas de
tester la capacité à rédiger, à créer, ou à
produire des raisonnements complexes
 TYPES DE QUESTIONS

En réponse à un énoncé, les seuls choix possibles pour l’étudiant sont Vrai ou faux. On peut
Question vrai/faux afficher une image à la question.

Il s’agit du traditionnel QCM qui demande à l’étudiant de choisir, en réponse à un énoncé, entre
Choix multiple plusieurs propositions. Il faut que l ’étudiant ait été informé sur le nombre de propositions qui
peuvent être justes (une ou plusieurs).

Appariement L’étudiant doit trouver les bonnes paires en associant deux informations.

Pour répondre à une question à réponse courte (qui peut inclure une image), l'étudiant saisit un
Réponse courte mot ou une expression.

Une question à réponse numérique a l'apparence d'une question à réponse courte. La différence
Question numérique réside dans le fait que la première peut accepter la réponse fournie par l'étudiant avec une marge
d'erreur. L'enseignant fournit la valeur minimale et la valeur maximale de la plage des valeurs
acceptables.

Glisser/déposer Sur une image, dans une zone dédiée...

 LES USAGES PÉDAGOGIQUES

Evaluation Avant une séance de cours : les étudiants découvrent le thème qui va être abordé (permet de préparer
diagnostique l’introduction de nouvelles notions) et font le point sur leurs connaissances (test de positionnement)

Evaluation Après une séance de cours : les étudiants testent l’acquisition de leurs connaissances, ils peuvent
formative s’entraîner (pour préparer un examen, pour combler des lacunes)

Evaluation En examen : Les étudiants doivent restituer leurs acquis : ils répondent à des questions proposées
sommative par l'enseignant.
 LES BONNES PRATIQUES

 Rédiger les questions dans un style simple, clair, précis, sans ambiguïté, sans négation

 Eviter les termes générateurs d’ambiguïté tels que : certains, quelques, généralement, fréquemment...

 Inclure dans la question toutes les informations nécessaires à y répondre (en vous méfiant des présupposés)

 Aborder un seul problème par question

 Eviter de prendre en défaut les étudiants sur des détails pièges ou des exceptions

 Privilégier les questions qui relient des notions, interprètent des données, intègrent différents éléments,
prévoient des conséquences, confrontent des points du vues, se posent dans la profession

(Extrait de « ABC des questionnaires à choix multiples » réalisé par le RCFE (Réseau Romand de Conseil, Formation et Evaluation)
 LES BONNES PRATIQUES

 Les bonnes réponses doivent être irréfutables

 Une mauvaise réponse (leurre) est d’autant meilleure qu’elle est plausible mais incontestablement fausse

 Puiser dans des résultats d’examens antérieurs et dans les remarques et questions des étudiants pendant
l’enseignement, des exemples de mauvaises réponses (erreurs fréquentes, préconceptions erronées)

 Rédiger les bonnes et les mauvaises réponses à l’identique en ce qui concerne le style, la longueur, la précision
des termes utilisés

 Veiller à éviter tout indice qui permettrait d’identifier une bonne réponse

 Disposer dans un ordre aléatoire (ou alphabétique) les bonnes et les mauvaises réponses

(Extrait de « ABC des questionnaires à choix multiples » réalisé par le RCFE (Réseau Romand de Conseil, Formation et Evaluation)
 LES BONNES PRATIQUES

Un QCM est rarement bon du premier coup mais on y arrive par améliorations successives.
Utilisez les rapports de Moodle : si tous vos étudiants répondent correctement ou au contraire
répondent mal à votre question, vous la re-travaillerez.

Travailler en équipe. La rédaction d’un questionnaire satisfaisant demande beaucoup de

temps et d’imagination, le texte doit être parfaitement compréhensible et dnué de toute
ambigüité ; il est donc plus efficace de travailler en équipe.
 L’IMPORTANCE DU FEEDBACK

Le feedback ou la rétroaction (réponse en retour à une action) peut aider l’étudiant à prendre conscience de la validité de son action
et l’aider à surmonter les obstacles qu’il rencontre.

L’efficacité du feedback est caractérisée par

SA SPÉCIFICITÉ SA FRÉQUENCE SON DÉLAI DE RÉPONSE

réponse spécifique en fonction réponse aussi fréquente que réponse immédiate ou différée
du niveau de l’apprenant, de nécessaire en fonction du en fonction de la
ses actions, de sa maturité, de niveau d’accompagnement programmation de
sa capacité d’autonomie souhaité pour l’apprenant l’enseignement et de l’action

Lorsque les apprenants sont incités à récupérer des informations ils récupèrent parfois des mauvaises informations.

Le feedback peut aider les apprenants à corriger ces idées fausses et donc de ce fait améliorer leur apprentissage.

(Extrait des « Usages pédagogiques des QCM ») : http://fle.u-strasbg.fr/evaluation_fle/Bravard_qcm.pdf

 L’IMPORTANCE DU FEEDBACK

Selon Fenrich (1997) le feedback comprend plusieurs composantes :

La composante dite de vérification qui fournit un jugement d'exactitude/erreur

permettant à l’apprenant de vérifier la pertinence de son action

La composante explicative qui apporte d'autres informations complémentaires. Ainsi les

erreurs peuvent être comprises et corrigées par l'apprenant. Cette rétroaction aide
l'apprenant dans ses choix d'action, et dans l'analyse de la pertinence de sa décision par
rapport au contexte proposé et au but qui est le sien. En cela, la rétroaction exerce une
certaine guidance de l'apprenant dans son activité.

La rétroaction doit être courte et contenir juste assez d’informations pour comprendre l’erreur commise.
Si toutefois la matière à apprendre est plus complexe une rétroaction plus étendue peut être justifiée.
La rétroaction peut être donnée immédiatement ou bien retardée ce qui dans ce dernier cas peut apporter une plus-value.