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HAFIDI Achraf
Effectué à :
L’Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya A.B.H.M
Remerciement
Au premier abord, tous mes remerciements à ALLAH le plus puissant qui m’a
donné la force, le courage et la volonté pour élaborer ce travail.
Merci à toutes les personnes qui m’ont aidé, de près ou de loin, à réussir aussi bien
le stage que l’élaboration de mon projet de fin d’études dans d’aussi bonnes conditions.
Dédicace
Votre affection, votre amour, vos prières et vos encouragements, m’ont permis
de surmonter tous les obstacles. Aucune dédicace ne saurait, cependant, exprimer
ma gratitude, mon amour, et mon profond respect.
Que Dieu vous prête longue vie pour que je puisse vous combler à mon tour
En souvenir d’une enfance dont nous avons partagé les meilleurs et les plus
agréables moments. Pour toute la complicité et l’entente qui nous unissent.
Pour toute l’ambiance dont tu m’as entouré, pour toute la spontanéité et ton
élan chaleureux. Puisse Dieu le tout puissant exhausser tous tes vœux.
Résumé
Le Maroc est souvent confronté à des épisodes pluvieux importants qui peuvent générer
des crues et des inondations pouvant causer des dégâts non négligeables.
C’est dans ce cadre que vient le présent Projet de Fin d’Etude intitulé « Protection contre
l’inondation de la commune rurale Aichoune » et qui a été proposé par l’Agence du Bassin
Hydraulique de Moulouya. Cette zone plate qui est le point de jonction de plusieurs pistes
reliant les douars avoisinants, est exposée à des inondations importantes, avec des niveaux
d’eau qui peuvent atteindre les cinquante centimètres, cela est dû au eaux pluviales issues des
dépressions des collines qui l’entourent.
Ce travail a pour objectif la protection de la population et ses biens en identifiant les zones
à risque d’inondation dues aux crues des cours d’eau traversant la commune et proposer les
schémas d’aménagements nécessaires pour assurer l’acheminement des crues dans les
meilleures conditions.
➢ Une première partie qui est dédiée à une présentation générale de la zone d’étude, ainsi
qu’un diagnostic détaillé et exhaustif de l’ensemble des problèmes qui se posent au
niveau des bassins versants constituant le centre étudié, en se basant sur les différentes
données de base collectées et des constats effectués lors de la visite du terrain.
➢ Une deuxième partie qui est consacrée à la réalisation des études hydrologiques des
différents bassins versants entourant la commune par la détermination des débits de
pointe via plusieurs méthodes (statistiques, empiriques et hydrométéorologiques) et
choisir les bons débits qui feront une donnée d’entrée pour les parties qui suivent.
➢ Une troisième partie qui consiste à faire une étude hydraulique de propagation des crues
des talwegs à l'état actuel.
➢ La dernière partie vise à proposer des variantes de schémas aménagements pour la
protection de la commune contre les inondations ainsi que leurs estimations financières
qui permettra de déduire lequel des schémas est le plus adapté à la situation.
Abstract
Morocco is often confronted with significant rain events that can generate floods which
cause significant damage.
It is in this context that comes the present End of Study Project entitled "Protection against
flooding of the town Aichoune" and which was proposed by the Moulouya Hydraulic Basin
Agency. This flat area which is the junction point of several tracks connecting the neighboring
douars, is exposed to significant floods, with water levels that can reach fifty centimeters, this
is due to the rainwater coming from the depressions of the hills that surround it.
The purpose of this work is to protect the population and their property by identifying the
areas at risk of inundations due to the floods of the rivers running through the municipality and
to propose the necessary development schemes to ensure the delivery of floods in the
surrounding areas in best conditions. The methodology of the study is articulated around the
following four parts:
➢ A first part which is dedicated to a general presentation of the study area, as well as a
detailed and exhaustive diagnosis of all the problems that arise in the watersheds
constituting the studied center, based on the different basic data collected and
observations made during the field visit.
➢ A second part devoted to carrying out hydrological studies of the various watersheds
surrounding the municipality by determining peak flows through several methods
(statistical, empirical and hydro-meteorological) and choose the good flow rates that
will make an input for the following parts.
➢ A third part consists in making a hydraulic study of the propagation of floods of talwegs
in the current state.
➢ The last part aims at proposing variants of schemes for the protection of the municipality
against floods as well as their financial estimations which will make it possible to
deduce which of the diagrams is the most adapted to the situation.
Tableau 27 : Résultats de calcul des débits de pointe par la formule de Mallet-Gauthier. ...... 71
Tableau 28 : Résultats de calcul des débits de pointe par la formule de Hazan-Lazarevic...... 72
Tableau 29 : Résultat de l’ajustement des Pjmax par la loi Lognormal réalisé sur Hyfran Plus.
.................................................................................................................................................. 72
Tableau 30 : Résultats de calcul des P(24h,T) pour chaque période de retour. ........................... 72
Tableau 31 : Résultats de calcul des débits de pointe par la formule de Mac-Math. ............... 73
Tableau 32 : Résultats de calcul des intensités de pluie i(TC ; T). ........................................... 73
Tableau 33 : Résultat de calcul des débits de pointe par la méthode Rationnelle. ................... 73
Tableau 34 : Résultats de calcul des GRADEX des pluies. ..................................................... 74
Tableau 35 : Débits retenus pour la crue décennale. ................................................................ 75
Tableau 36 : Résultat de calcul des débits de pointe par la méthode du GRADEX. ............... 75
Tableau 37 : Les débits de projet retenus pour chaque période de retour. ............................... 76
Tableau 38 : Tableau comparatif des orientations d'aménagement. [10] ................................. 86
Tableau 39 : Caractéristiques de la digue de protection. ........................................................ 101
Tableau 40 : Caractéristiques de l'ouvrage hydraulique sous la RN2. ................................... 109
Tableau 41 : Cout de l'ensemble des aménagement projetés. ................................................ 114
Figure 48 : Coupe transversale du canal trapézoïdal en béton au niveau de la piste n°3. ...... 103
Figure 49 : Résultats de calcul hydraulique du canal trapézoïdal en maçonnerie au niveau de
la piste n°3. ............................................................................................................................. 103
Figure 50 : Coupe transversale du canal trapézoïdal en maçonnerie au niveau de la piste n°3.
................................................................................................................................................ 104
Figure 51 : Résultats de calcul hydraulique du canal trapézoïdal en béton au niveau de la piste
n°4. ......................................................................................................................................... 105
Figure 52 : Coupe transversale du canal trapézoïdal en béton au niveau de la piste n°4. ...... 106
Figure 53 : Résultats de calcul hydraulique du canal trapézoïdal en maçonnerie au niveau de
la piste n°4. ............................................................................................................................. 106
Figure 54 : Coupe transversale du canal trapézoïdal en maçonnerie au niveau de la piste n°4.
................................................................................................................................................ 107
Figure 55 : Résultats de calcul hydraulique de la buse enterrée de chaâba C4. ..................... 108
Figure 56 : Coupe transversale de la buse enterrée de chaâba C4. ........................................ 108
Figure 57: Les paramètres des deux buses existantes sous la RN2. ....................................... 110
Figure 58 : Capacité de transit des deux buses existantes sous la RN2. ................................ 110
Figure 59 : Vue de face des deux buses existantes sous la RN2. ........................................... 111
Figure 60 : Les paramètres du dalot à quatre ouvertures projetées sous la RN2. .................. 112
Figure 61 : Capacité de transit du dalot à quatre ouvertures projeté sous la RN2. ................ 112
Figure 62 : Profil de surface de l'eau au niveau du dalot projeté. .......................................... 113
Figure 63 : Vue de face du dalot à quatre ouvertures projeté sous la RN2. ........................... 113
BV : Bassin Versant.
OH : Ouvrage Hydraulique.
SOMMAIRE
Remerciement ............................................................................................................................. 1
Dédicace ..................................................................................................................................... 2
Résumé ....................................................................................................................................... 3
Abstract ...................................................................................................................................... 4
Liste des tableaux ....................................................................................................................... 5
Liste des figures ......................................................................................................................... 7
Liste des acronymes ................................................................................................................. 10
SOMMAIRE ............................................................................................................................ 11
Introduction générale ................................................................................................................ 16
L’organisme d’accueil .............................................................................................................. 18
1. Présentation de l’ABHM ............................................................................................... 18
2. Les principales missions de l’ABHM ........................................................................... 18
3. Zone d’action de l’ABHM ............................................................................................ 19
4. Organigramme de l’ABHM .......................................................................................... 20
PREMIER CHAPITRE : Présentation et diagnostic de la zone d’étude .................................. 22
1. Présentation de la zone d’étude ..................................................................................... 23
1.1 Situation géographique et administrative............................................................... 23
1.2 Le climat ................................................................................................................ 24
1.3 Géologie ................................................................................................................. 25
1.4 Hydrologie ............................................................................................................. 25
1.5 Hydrogéologie ........................................................................................................ 25
1.6 Démographie .......................................................................................................... 26
1.7 Activités économiques ........................................................................................... 26
1.8 Activités sociales ................................................................................................... 26
1.9 Infrastructure de base ............................................................................................. 26
1.9.1 Eau potable ..................................................................................................... 26
1.9.2 Assainissement ............................................................................................... 26
1.9.3 Electricité ........................................................................................................ 26
2. Diagnostique de la zone d’étude ................................................................................... 27
2.1 Investigations du terrain ......................................................................................... 27
Introduction générale
Les crues et les inondations urbaines posent un problème majeur et croissant pour le
développement socioéconomique à l’échelle mondiale. En fonction de la croissance
démographique, la tendance à l’urbanisation et les changements climatiques, les risques des
inondations évoluent mettant en péril des vies humaines et causant l’érosion des berges et la
submersion des ponts et des ouvrages de franchissement. Ce défi considérable impose
d’acquérir une connaissance plus fine du problème afin de gérer plus efficacement les risques
actuels et futurs.
Le Maroc a connu des inondations historiques qui demeurent encore gravées dans nos
mémoires. Nous en relatons les plus importantes :
• La crue qui a dévasté Sefrou le 25/9/1950 lorsque la ville a été inondée et faisant une
centaine de victimes ;
• La crue qui a ravagé la Vallée du Ziz le 5/11/1965 laissant 25000 habitants sans abri,
suite à laquelle le Barrage Hassan Addakhil fut construit ;
• La crue de la Moulouya survenue le 23 mai 1963 et qui était d'une telle violence qu'elle
a détruit une partie rive gauche du barrage Mohammed V ;
• La crue récurrente de la plaine de Gharb qui inonde la plaine une fois sur deux. Les plus
redoutables sont celles survenues en 1963,1973, 1996 ;
• Plus récemment, les inondations dévastatrices de la vallée d'Ourika en 1995, celles d'El
Hajeb en 1997 et 2002, celles de Mohamedia, Berchid et Settat en 2002, Moulay
Yacoub, Fès, Tanger, Al Hoceima, Khénifra, Sidi Slimane en 2008 et 2009.
Face à la recrudescence du phénomène des inondations, le défi actuel des pouvoirs publics
est de garantir la protection de la vie des citoyens et de leur bien. C’est ainsi que des études de
protection contre les inondations avaient été réalisées. Toujours dans cet axe de vision,
l’Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya a réalisé plusieurs études de protection contre
les inondations qui intéressent à chaque fois un ensemble de localités.
Afin de traiter le sujet d’une façon claire et efficace, nous avons jugé opportun de scinder
notre projet en quatre grands chapitres :
➢ Une première partie qui nous permettra de faire un diagnostic détaillé de l’ensemble des
problèmes qui se posent au niveau des bassins versants constituant le centre étudié.
➢ Une deuxième partie que nous allons consacrer à la réalisation des études hydrologiques
des différents bassins versants entourant la commune et procéder à une synthèse de
lesdites études.
➢ Une troisième partie qui consiste à élaborer une étude hydraulique pour délimiter les
zones inondables.
➢ Une quatrième partie qui vise à proposer les aménagements qui puissent remédier aux
problèmes des inondations ainsi que leurs estimations financières.
L’organisme d’accueil
1. Présentation de l’ABHM
L’ABHM (L’agence du bassin hydraulique de la Moulouya) est un établissement public
à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.
Créée par décret 2-00-475 (14/11/2000), de la Loi 10-95 sur l'eau, elle est placée sous la
Tutelle du Ministère délégué auprès du Ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de
l'Environnement, chargé de l’Eau. [12]
4. Organigramme de l’ABHM
L’organigramme de l’Agence du bassin hydraulique de Moulouya est le suivant :
PREMIER CHAPITRE :
Présentation et diagnostic de la zone
d’étude
Coordonnées Lambert
La localité de Aichoune constitue la zone de transition entre la plaine des triffa et les
reliefs montagneux des Beni Snassen, ce qui la confronte aux inondations. [1]
1.2 Le climat
Le climat qui règne au niveau de la commune est de type méditerranéen caractérisé par
des étés chauds et secs et des hivers doux et humides, avec irrégularité du régime des pluies qui
s'observe au cours d'une même année.
La répartition saisonnière est telle que 80 % de la pluie tombe entre décembre et avril
alors que les mois de juillet et août sont presque totalement secs. La variabilité est également
très forte : Il peut pleuvoir en deux ou trois jours jusqu'à un tiers de la pluviométrie de l'année.
C'est au cours de ces épisodes pluvieux que surviennent les inondations.
La température varie très peu d'une année à une autre avec un maximum de 30°C et un
minimum 1°C. [1]
1.3 Géologie
La commune fait partie de la plaine des Triffas qui forme une vaste dépression synclinale
remplie de sédiments néogènes et quaternaires. La série stratigraphique comprend
essentiellement le jurassique recouvert en discordance par la transgression du miocène anti-
nappe qui surmonte une série charriée du primaire, du trias et du lias. Les sols sont argileux et
réputés pour leur fertilité ; ils appartiennent à la classe des sols iso-humiques. [1]
1.4 Hydrologie
Sur le territoire de la commune, le réseau hydrographique est bien développé. Il est
composé des oueds suivants :
1.5 Hydrogéologie
Sur le plan hydrogéologique on distingue deux zones : [1]
• Zone de plaine qui fait partie du périmètre irrigué des triffas recèle une nappe phréatique
dont le niveau piézométrique a connu un rabattement sensible ces dernières années. Son
niveau oscille entre 50 et 100 m ;
• Zone du flanc nord des béni Snassen renfermant une nappe profonde, artésiennes des
calcaires jurassiques où de nombreux forages sont exploités pour l'AEP des villes et
centres de la région. Les plus importants sont les forages ONEE localisés à la localité
Aichoune.
• On note également la présence de sources de montagnes, il s'agit de la source Ain
Aghbal débitant un débit de 25 l/s ; utilisé actuellement pour l'irrigation de 200 ha, la
source Tario avec un débit de 10 l/s ainsi qu'une dizaine d'autres sources à faible débit
qui ont été inventoriées.
1.6 Démographie
Le centre Aichoune abrite une population de 430 hab selon le recensement réalisé au
2014. Celle-ci est répartie en 107 ménages. La structure d'habitat dominant est le type dispersé.
Au douar on dénombre 77 constructions. [1]
• Un centre de santé ;
• Une école primaire.
1.9.2 Assainissement
Le douar ne dispose pas de réseau d'assainissement, les eaux usées sont évacuées vers des
fosses septiques avoisinantes. [1]
1.9.3 Electricité
Le douar est desservi à raison de 98% par le réseau d'électricité géré par I'ONEE. [1]
RN 2
Centre de
Aichoune
Figure 4 : Image satellitaire illustrant la position de Aichoune à l'aval des collines Assasla, Sidi
Ali Belkassem et Rehamena.
Constituant un centre névralgique, cette zone plate est un point de jonction de plusieurs
pistes reliant les douars avoisinants. Le déferlement des eaux en périodes des crues des chaâbas
formant le réseau hydrographique converge vers le douar suivant ce réseau des pistes :
Piste 5
Piste 4
Piste 6
Piste 3
Piste 1
Piste 2
Au niveau de dépressions situées entre les collines précipitées, on note la présence des
chaâbas avec un lit bien marqué dans les zones à forte pente. Mais ces chaâbas perdent leur lit
d’écoulement en arrivant au niveau des zones basses occupées par des cultures et des
végétations.
L’absence d’un récepteur naturel pour la collecte et l’évacuation des eaux pluviales rend
la zone névralgique d’Aichoune sujette à des submersions et stagnations des eaux pluviales de
ruissellement lors des fortes crues.
Figure 6 : Ruissellement causant l'inaccessibilité lors de la période des crues à l'école primaire,
au centre de santé et à la mosquée du douar Aichoune.
Le centre reçoit les eaux par écoulement en nappe de quatre chaâbas. Ces chaâbas sont
de l'Est à l'ouest C1, C2, C3 et C4 :
- Chaâba C1 : elle prend forme au niveau de la colline du douar Rehamena et draine les
eaux pluviales issues de celle-ci jusqu’au centre névralgique (zone de confluence des
écoulements) constitué par le groupe scolaire, la mosquée, la station de pompage et son
château d’eau et quelques habitations en dur.
Figure 9 : Vue sur l’arrivée de la chaâba C2 Figure 8 : Vue sur arrivée des pistes (1) et (2)
issue des dépressions des collines laasasla. des douar Labcharire et Ouchen Fouaka.
Ecole coranique
Figure 10 : Vue vers l'aval de la chaâba C2. Figure 11 : Vue vers l’amont de la zone ou la
chaâba C2 est bien marquée.
- Chaâba C3 : cette chaâba débute au niveau de la colline Sidi Ali Belgacem et draine
les eaux pluviales issues de cette colline.
En amont, le lit de la Chhaba C3 est bien marqué avec des berges de 0.8 m de hauteur,
mais dans la plaine, son lit n'est plus individualisé et l’écoulement se fait le long de la
piste n°3 qui mène au douar « Lamkakera ».
Les eaux pluviales atteignant la zone basse s’écoulaient initialement dans une dépression
située à l’Est de la piste n°5. Ces eaux sont bloquées par la végétation ce qui les oblige à
emprunter cette piste et à se diriger vers la nationale RN2 pour être récupérés par le fossé
d’assainissement routier :
Figure 16 : Vue sur la piste n°5 d’accès à Figure 15 : Vue sur le fossé routier.
Aichoune.
Le douar est implanté dans une cuvette donc c’est une zone naturellement inondable.
La zone basse d’Aichoune est un point de jonction de plusieurs pistes reliant les douars
avoisinants, les chaâbas formant le réseau hydrographique, converge vers le douar à travers ces
pistes dans les périodes de fortes crues.
Les eaux pluviales atteignant la zone basse s’écoulaient initialement dans une dépression
située à l’Est de la piste 5. Actuellement ces eaux sont bloquées par la végétation mise en place
par les habitants et empruntent alors la piste 5 vers la route nationale RN2.
Trois principales fonctionnalités sont permises par un SIG : Saisie des données
(rassembler et stocker), exploitation des données (extraire à volonté) et édition (visualiser). [13]
Un MNT peut prendre la forme de fichiers vecteurs (points, polylignes où chaque entité
portant l'information altimétrique), d'un fichier raster (où chaque pixel ou cellule porte
l'information altimétrique), ou d'un TIN (Réseau de Triangles Irréguliers) qui est une forme de
données géographiques numériques vectorielles construites en triangulant un ensemble de
sommets).
Notre choix a porté sur la version 10.3. Cette version comprend une suite d’applications
intégrées : (ArcCatalog, ArcMap, ArcToolbox) et possède une suite d'extensions qui
fournissent des fonctions étendues pour le produit principal (3D Analyst, Arc Hydro Tools,
HEC-GeoRAS, etc.).
En utilisant conjointement ces applications et ces interfaces, nous avons pu délimiter les
bassins versants de la zone étudiée et déterminer leurs caractéristiques morphologiques. [3]
Généralement, la ligne de partage des eaux correspond à la ligne de crête. Elle passe par
le sommet des courbes concaves.
• Méthodes classiques : via des cartes topographiques, l’outil utilisé à cet effet est le
logiciel Autocad.
Dans notre étude, cette délimitation a été effectuée à partir du modèle SIG sur le logiciel
« ArcGIS » en utilisant des données MNT de résolution 12.5m.
Système de
Nom de la carte Code de la carte Echelle de la carte
coordonnées
LAMBERT Nord
Ahfir NI-30-XVI-4d 1/50000
Maroc (degrés)
- BV5 : regroupe les quatre bassins BV1, BV2, BV3 et BV4 et la partie nord-est du centre
(zone de stagnation des eaux).
Période de mise en
Nom de la Nombre Coordonnée Lambert
N°IRE service
station d’années
De Jusqu’à X Y Z
Les valeurs de la série des apports de cette station sont données en Annexe n°2.
Coefficients de Montana
Période de retour T
a (mm/min) b
- La surface constitue l'aire de réception des précipitations qui alimentent un cours d'eau
par écoulement ;
- Le périmètre du bassin versant est la longueur curviligne de la ligne de partage des eaux.
Afin de déterminer les superficies et les périmètres des bassins versants, on utilise un
planimètre et curvimètre respectivement, mais avec le développement des SIG, on utilise
actuellement des fonctionnalités sur ArcGIS.
Dans notre étude la délimitation des bassins versant sur le logiciel ArcGIS nous a permis
d’aboutir aux résultats suivants :
Par exemple, les bassins en forme d'éventail (BV1), présentant un temps de concentration
plus court (tc1), auront les plus forts débits de pointe.
Par contre, La forme allongée (BV2) favorise les faibles débits de pointe de crue, en raison
des temps importants d'acheminement de l'eau à l'exutoire (tc2 > tc1) :
Figure 22 : Influence de la forme d'un bassin versant sur l’hydrogramme de crue. [14]
P P
KG = = 0.28
2 × √π × S √S
Avec :
S 1 S
KH = × =
L L L2
Avec :
K G √S 1,12 2
Léq = [1 + √1 − ( ) ]
1,12 KG
K G √S 1,12 2
léq = √
[1 − 1 − ( ) ]
1,12 KG
Avec :
On peut constater que nos bassins sont de forme allongée à très allongée ce qui a comme
conséquence l’augmentation du temps de concentration malgré leurs faibles superficies.
Il est donc du plus grand intérêt de connaître la répartition des surfaces d'un bassin
versant, en fonction de l'altitude. [2]
Les cartes hypsométriques ainsi que les courbes et les diagrammes hypsométriques des
bassins étudiés ont été réalisé à l’aide du logiciel ArcGIS et sont représentés en Annexe n°3.
➢ L’altitude minimale
➢ L'altitude moyenne
Avec :
➢ L’altitude médiane
Bassin Surface
hmax (m) hmin (m) hmoy (m) hmédiane (m) hfréq (m)
versant (km2)
Temps
Pluie
Débit
Temps
Du
Ig =
Léq
Avec :
Du = h5% - h95% : la dénivelée utile (l'altitude entre laquelle s'inscrit 90% de la surface du
bassin) où :
h95% : altitude correspondant à 95% de la surface totale du bassin au-dessus de h95% (m).
L'IRD a ainsi défini des groupes de relief permettant d’apprécier l’importance des pentes :
hmax − hmin
IC =
Léq
Avec :
DU léq
DS = Ig √S = √léq × Léq = DU √
Léq Léq
Avec :
Elle donne lieu à une deuxième classification de l’IRD indépendante des surfaces des
bassins :
BV2 0,577 1,429 508 316 463 321 142 0,099 134,37 76
BV3 1,090 1,966 560 316 513 325 188 0,096 124,14 100
BV4 0,970 2,498 498 315 430 323 107 0,043 58,86 42
BV5 3,363 2,318 560 315 472 320 152 0,066 63,41 120
Tableau 12 : Résultat de calcul des indices de pente des bassins versant étudiés.
Cette variable influence directement le débit de pointe lors d'une averse. Une pente forte
favorise et accélère l'écoulement superficiel, tandis qu'une pente douce ou nulle donne à l'eau
le temps de s'infiltrer, entièrement ou en partie, dans le sol.
Le calcul des pentes moyennes des cours d'eau principaux s'effectue à partir de leurs
profils longitudinaux. La méthode la plus fréquemment utilisée pour calculer la pente moyenne
du cours d'eau consiste à diviser la différence d'altitude entre les points extrêmes du profil par
la longueur totale du cours d'eau [2] :
Hmax −Hmin ∆H
Imoyenne = =
L L
Avec :
Chaâba C4 + acheminement
depuis la jonction de C2, C3 et C4 2,96 462 315 147 49,74 0,05 4,97
jusqu’à la dépression (pour BV5)
➢ Le coefficient de Ruissellement ;
➢ Le temps de concentration.
Avec :
Il est souvent considéré comme un paramètre constant. Cependant il est plus réaliste de
préconiser sa variation dans le temps au cours d’une pluie car le sol se sature progressivement
au fur et à mesure que la pluie tombe. Dans des conditions de non humidité après une longue
période de sécheresse, il est faible puis croit pour atteindre une valeur limite une fois le sol
saturé d’eau. Les valeurs du coefficient de ruissellement dépendent donc de l’état d’humidité
antérieure des sols du bassin.
Plusieurs tables sont disponibles dans la littérature pour proposer quelques valeurs
indicatives de ce coefficient pour chaque type de sol et très souvent, en rapport avec d'autres
facteurs tels que la taille du bassin, la couverture végétale et la pente. On en citera :
Coefficients de ruissellement C
Argile
Topographie et Végétation Sablonneux Argile et Silt
Compacte
Plat Pente 0- 5% 0,10 0,30 0,40
Boisé
Friches
Valeur de C
Petits bassins de 0 à 10 ha Bassins moyens de 10 à 400 ha
Nature de la couverture végétale présentant une pente de présentant une pente de
Moins De 5 à De 10 Plus de Moins De 5 à De 10 Plus de
de 5% 10% à 30% 30% de 5% 10% à 30% 30%
Plates-formes et chaussées de routes :
0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95
cours ......................................................
Terrains dénudés, ou à végétation non
couvrante ..............................................
0,80 0,85 0,90 0,95 0,70 0,75 0,80 0,85
Terrains déjà attaqués par l'érosion ......
Labours frais .........................................
Culture couvrantes, céréales hautes ......
Terrains de parcours chiendent ras ....... 0,75 0,80 0,85 0,90 0,52 0,60 0,72 0,80
Petite brousse clairsemée ......................
Praires ...................................................
0,70 0,75 0,80 0,85 0,30 0,36 0,42 0,50
Brousse dense, savane à sous-bois .......
Forêt ordinaire en futaie ……………...
0,30 0,50 0,60 0,70 0,13 0,20 0,25 0,30
Sous-bois touffus ..................................
Grande forêt primaire ........................... 0,20 0,25 0,30 0,40 0,15 0,18 0,22 0,25
Tableau 15 : Valeurs du coefficient de Ruissellement. [5]
∑ Ci × Si
Céq =
∑ Si
Avec :
BV1 0,66
BV2 0,70
BV3 0,57
BV4 0,66
BV5 0,60
Tableau 16 : Résultat du calcul des coefficients de ruissellement des bassins étudiés.
La pluie théoriquement la plus pénalisante pour un bassin versant est donc celle dont la
durée est égale ou dépasse son temps de concentration. En effet, si la durée de la pluie est courte,
la totalité du bassin versant ne contribue pas en même temps au débit de l'exutoire.
(1,5 × L) + (4 × √S)
TC =
0,8 × √hmax − hmin
Où :
TC : Temps de concentration en h ;
S : Surface du BV en Km² ;
L : Longueur du talweg en Km ;
√S
I
TC = 7,632 ×
60
Où :
TC : Temps de concentration en h ;
S : Surface du BV en Km² ;
L0,77 × I −0,385
TC =
52 × 60
Où :
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en m ;
TC : Temps de concentration en h ;
S : Surface du BV en Km² ;
L : Longueur du talweg en Km ;
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en Km ;
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en Km ;
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en km ;
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en km ;
L 0,36
( )
I
TC = 1,24 × √
60
Où :
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en m ;
Où :
TC : Temps de concentration en h ;
S : Surface du BV en ha ;
Où :
TC : Temps de concentration en h ;
L : Longueur du talweg en m ;
ESPAGNOLE
GIANDOTTI
DUJARDIN
VENTURA
US CORPS
EPSEY (1)
KIRPICH
PASSINI
USSCS
BV1 0,640 0,375 0,218 0,374 0,618 0,334 0,082 0,573 0,436 0,390 0,587 0,50 29,94
BV2 0,500 0,285 0,223 0,314 0,674 0,340 0,084 0,624 0,440 0,313 0,433 0,45 27,28
BV3 0,642 0,430 0,334 0,493 0,974 0,477 0,126 0,902 0,532 0,426 0,560 0,51 30,52
BV4 0,849 0,553 0,461 0,670 1,194 0,624 0,174 1,107 0,619 0,540 1,056 0,62 36,99
BV5 1,213 1,046 0,479 1,040 1,231 0,643 0,180 1,141 0,630 0,837 1,096 1,09 65,18
Tableau 17 : Résultat de calcul des temps de concentration Tc pour chaque bassin.
Les valeurs de temps de concentration retenues pour chaque bassin versant correspondent
à la moyenne des valeurs les plus proches calculées par les différentes formules. Ces valeurs
sont grisées dans le tableau précité.
Après avoir délimité les bassins versants de la zone d’étude et déterminé leurs
caractéristiques, on vise dans cette étape à évaluer les débits des crues pour des périodes de
retours allant de 10 à 100 ans.
Ces méthodes supposent que les événements sont indépendants les uns des autres dans le
temps, c'est-à-dire que leur chronologie et leur ordre de grandeur ne sont pas reliés à des
événements antérieurs. Elles reposent sur l’ajustement des lois de probabilités à des séries
statistiques de débits instantanés maximum annuels ou des pluies journalières maximum
annuelles observées. Le but recherché à travers cet ajustement est la détermination des
paramètres de cette loi qui sera utilisée comme modèle de la distribution observée.
Le problème majeur réside dans le choix de la loi de distribution. Pour cela à l’outil
informatique « Hyfran Plus » qui permet de déterminer, la loi qui s’ajuste le mieux à
l’échantillon et l’appliquer pour obtenir les valeurs des Qimax(T) et Pjmax(T) pour différentes
périodes de retour. [2]
➢ La représentativité de la série considérée : dans notre cas, Hyfran Plus ne permet pas
d’estimer les débits de crue d’une fréquence au-delà de la centennale, et ceci à cause de
la taille des échantillons des débits de pointes qui est limitée ;
➢ Le choix de la loi de probabilité : Hyfran Plus prend en charge de nombreuses lois de
probabilité qui sont usuellement utilisés en hydrologie dont on cite :
- Loi de Galton ou Lognormal ;
- Loi de Gumbel ;
- Loi Normal ;
- Loi de Gamma.
Le choix de la loi qui s'ajuste le mieux à la série des données se base sur des tests
d'adéquations qui jugent la validité de la loi. Ces critères de choix se présentent comme suit :
AIC = -2log(L) + 2K
Où :
L : est la vraisemblance ;
K : le nombre de paramètres ;
N : la taille de l’échantillon.
La distribution qui s’adapte le mieux à la série étudiée est celle qui possède les BIC et
AIC les plus faibles, et la probabilité à posteriori la plus grande.
La station hydrologique précitée est la plus proche de la zone de l’étude et dispose d’un
historique suffisant pour faire l’objet d’ajustements statistiques.
K(T)
1−
S 10
Q P (T) = 106 × ( )
108
Avec :
Les valeurs du coefficient K(T) ainsi déterminées permettent de transposer les débits des
crues au bassin actif cible.
Q’p (T) est calculé par une étude statistique appliquée aux données observées dans le bassin
d’origine.
Les débits retenus sont ceux calculés par ces formules dont les limites de validités
dépendent essentiellement de la taille des bassins. Suivant ce critère, on distingue deux classes
de bassin dont on applique pour chacun les formules convenables :
Fuller II
Grands et petits bassins
versants
Maillet-Gauthier
(S > 100 ha et S < 100 ha)
Hazan-Lazarevic
Tableau 18 : Formules appliquées pour chaque classe des bassins versant.
8
Q (T) = (1 + a × log(T)) × (S 0,8 + × S 0,5 ) × 4/3 × N/100
3
Avec :
80 en plaine ;
85 en région accidentée ;
100 en montagne.
0,7 < a < 0,8 : Pour les grands bassins et pour les régions bien arrosées ;
0,8 < a < 2 : Pour les régions arides (pour les régions du Nord) ;
S
Q (T) = 2 × K × log(1 + aH)× × √1 + 4 × log(T) − log(S)
√L
Avec :
Q(T) : Débit maximal en m3 /s, temps de retour T = (5, 10, 20, 50, 100 ans) ;
Nous prenons : a = 20 et K = 1.
Cette formule a été déterminée par des études sur les bassins algériens, ce qui rend son
application au Maroc assez délicate surtout avec la forte amplitude de la variation du coefficient
K.
Q (T=1000ans) = K1 × S K2
Où :
Province du Nord
Moyen Atlas Haut Atlas
Rif central Rif occidental Rif oriental
Etant donné que notre zone d’étude se situe dans le Rif oriental, nous prenons les valeurs
de K1 et K2 suivante : K1 = 7.58 et K2 = 0.808.
La transposition des débits des crues milléniales aux débits de récurrence T se fera par la
formule du Fuller I qui s’écrit comme suit :
(1 + a × log(T))
Q (T) = Q (T=1000) ×
(1 + a × log( 1000))
Où :
a : Coefficient régional variant de 0,8 à 2 pour la partie nord du Maroc et 2 à 3,5 pour le
Rif Occidental. Nous prenons a = 2.
Avec :
Terrains non aménagés, non rocheux de pente moyenne, zones peu densément
0,35
peuplées et faubourgs non pavés.
Si le bassin versant à une superficie inférieure à 200ha (ce qui est vérifié dans le cas de la
formule de Mac Math), l’orage peut être spécifiquement centré sur lui, il faut donc utiliser une
pluie moyenne épicentrée avec :
Où :
Pjmax(T) : quantiles issus de la loi d’ajustement convenable des pluies journalières maximal
de la station pluviométrique de référence par la relation en mm ;
KE(T) : Coefficient d’épicentrage pour les bassin versants ayant une superficie inférieure
à 200ha. Il est défini par la formule suivante :
−d⁄
K E(T) = 1 + (0.03 + 0.026 × ln(T) + 0.32 × e 20 ) × ln(S + 1)
Avec :
Cette formule nous permet ainsi de construire des abaques pour chaque période de
retour. En voici l’exemple pour T=10ans :
Remarque :
Cette méthode sera prise en compte dans le calcul des bassins BV1, BV2 et BV4 dont la
surface est inférieure à 1Km². Pour les autres bassins versant (BV3 et BV5), seules les méthodes
adaptées aux grands bassins sont applicables.
La méthode rationnelle est bien adaptée aux petits bassins versants dont la superficie ne
dépasse pas 25 km². Elle suppose que le débit de pointe de ruissellement ne peut être observé à
l’exutoire d’un bassin versant que lorsque toute la superficie y contribue, et que la durée de
l’averse est uniforme, généralisée est au moins égale au temps de concentration du bassin.
Elle admet que la fréquence ou période de retour du débit maximum déterminé est égale
à celle de la pluie maximale observée au cours d’une durée égale au temps de concentration tc.
La relation s’écrit :
C × i(TC ; T) × S
Q p(T) =
3,6
Avec :
C : Coefficient de ruissellement ;
i(TC ; T) : Intensité de la pluie pour la période de retour T et la durée TC (mm/h), elle est
calculée par la formule de Montana qui s’exprime comme suite :
i(TC ; T) = 60 × aTC −b
lorsqu’on est proche de la saturation, l’infiltration est limitée et à partir d’un certain débit, tout
ce qui tombe ruisselle. L’intérêt de la méthode est l’utilisation de l’information « pluie », dont
l’échantillon est plus long, pour compléter l’information « débit ».
S(Km2 )
Gd(24h) = GP (mm) ×
3.6 × 24(h)
• Calcul du GRADEX des débits instantanés Gd,i qui n’est autre que le produit de Gd(24h) et
d’un coefficient de pointe Cp qui est défini comme étant la pente de la courbe
F(Qjmax)=Qimax avec : Qimax : débit maximum instantané (m3/s) ;
• Calcul du débit de pointe de référence Qp(T=10 ans) par la moyenne des débits décennales
calculés à partir de la méthode rationnelle et les formules empiriques.
• Calcul des débits de pointe pour différentes périodes de retour par la méthode du
GRADEX selon la relation suivante :
1 1
Q p(T) = Q p(T=10ans) + Gd,i [ln(− ln (1 − ) − ln(− ln(1 − ))]
10 T
Nb
Modèle X(T=100ans) P(Mi) P(Mi/x) BIC AIC
Param.
Lognormal
(Maximum de 2 304,026 20,00 100,00 221,772 218,296
vraisemblance)
Gamma
(Maximum de 2 147,754 20,00 0,00 242,609 239,134
vraisemblance)
Exponentiel
(Maximum de 2 75,836 20,00 0,00 327,217 323,741
vraisemblance)
Gumbel
(Maximum de 2 71,749 20,00 0,00 386,140 382,664
vraisemblance)
Normal
(Maximum de 2 111,081 20,00 0,00 437,179 433,704
vraisemblance)
Tableau 22 : Comparaison entre Les résultats d’ajustement par différentes lois des Qimax de la
station de Berkane.
La loi qui s’ajuste le mieux à l’échantillon des Qimax à la station de Berkane, d’après les
tests d’adéquation, est la loi Lognormal puisqu’il donne les valeurs de BIC et d’AIC les plus
faibles, et une probabilité à posteriori plus grande.
Les valeurs des débits instantanés pour chaque période de retour résultant de cet
ajustement ainsi que sa représentation graphique sont montrées ci-après :
I.C
Période de Fréquence de non
Quantile XT Ecart-type
retour T dépassement 80 %
Les valeurs des débits de pointe transposées aux bassins versants étudiés par la méthode
de Francou-Rodier sont données dans le tableau suivant :
Nous remarquons que la superficie du bassin jaugé est très grande par rapport à ceux de
la zone d’étude et donc n’a pas le même comportement hydrologique. Sa transposition au
bassins étudiés donnera nécessairement des valeurs très réduites et non significatives des débits
réellement observés dans la zone, c’est pourquoi ils ne seront pas retenus pour la suite des
calculs.
Les tests d’adéquation ressortent que la loi Lognormal est celle qui s’ajuste le mieux à
notre échantillon (Annexe n°4). Les valeurs des Pjmax(T) pour chaque période de retour résultant
de cet ajustement sont montrées ci-dessous :
En faisons intervenir le coefficient d’épicentrage pour les deux période de retour T=10ans
et T=20ans, nous pouvons calculer P(24h,T) pour chaque période de retour et chaque bassin :
Enfin, les résultats de calcul des débits de pointe par la formule de Mac-Math sont
présentés dans le tableau suivant :
i(Tc,T) en (mm/h)
Bassin Versant
(T=10 ans) (T=20 ans) (T=50 ans) (T=100 ans)
BV 1 43,82 53,27 65,46 74,70
BV 2 46,10 56,01 68,80 78,49
BV 3 43,37 52,73 64,80 73,95
BV 4 39,05 47,54 58,48 66,77
BV 5 28,68 35,03 43,21 49,42
Tableau 32 : Résultats de calcul des intensités de pluie i(TC ; T).
Les résultats de calcul des débits de pointe par la méthode de Rationnelle sont présentés
dans le tableau suivant :
Bassins Surface
GRADEX des pluies (mm/24h)
versants [Km²]
Afin de calculer les débits des crues pour différentes fréquences de retours par la méthode
du GRADEX, il est nécessaire au préalable de figer le débit décennal (pivot de la méthode du
GRADEX). L’examen des débits décennaux déterminés par les différentes approches montre
que :
- La formule de Mallet Gautier surestime largement les débits par rapport aux autres
méthodes pour tous les bassins.
- Les débits déterminés par la méthode Rationnelle les formules de Fuller II et Hazan
Lazarevic sont comparables et prise en compte pour les bassins BV3 et BV5.
- Pour les petits bassins versant (BV1, BV2, et BV4), la formule de Mac-Math qui est la
plus adaptée aux petits bassins, sera prise en compte en plus de la méthode Rationnelle
et la formule de Fuller II.
Les résultats des débits retenus pour la crue décennale et ceux déterminés par la méthode
du GRADEX pour les crues de fréquences plus faibles, sont synthétisés dans les tableaux
suivants :
Qp(T=10ans) (m3/s)
Méthode Rationnelle
Formule de Fuller II
Méthode de Franco-
Formule de Mallet-
Formule de Hazan-
Formule de Mac
Rodier (Bassin
Limitrophe)
Lazarevic
Gauthier
Math
Bassin Valeur
S (km²)
Versant retenue
Les débits retenus comme débits de projet pour chaque bassin versant et pour chaque
période de retour sont récapitulés dans le tableau suivant :
3.5.5 Conclusion
L’étude hydrologique est l’étape la plus importante et la plus délicate pour une étude de
protection contre les inondations. Le choix et la validation des débits de pointe constitue le socle
sur lequel se construisent toute modélisation hydraulique des rivières, permettant ainsi la
prévision des inondations et déterminent le type d’aménagement pour la protection et leurs
coûts de réalisation.
L’étude hydraulique consiste à faire le diagnostic de la zone d’étude pour tout événement
hydraulique.
Dans le cas où les inondations sont causées par des cours d'eau qui sont bien identifiés,
les études de protection contre les inondations nécessitent une modélisation du cours d'eau, afin
de définir les hauteurs et les limites d'eau atteintes au passage des crues de différentes
fréquences et leurs vitesses ainsi que d'autres caractéristiques qui permettent de comprendre
l'écoulement et aident à définir les types de protections à retenir.
1. Modélisation Hydraulique
1.1 Définition
La modélisation hydraulique est destinée à simuler l'écoulement des cours d’eau, il s’agit
d’une étape importante dans l’évaluation des risques liés aux inondations, elle a pour principale
objectif d'estimer l'ampleur que peuvent entraîner les incertitudes tant sur les débits, les niveaux
d'eau et les superficies inondées.
- Les modèles 1D qui décrivent l'écoulement dans une section de vallée. Le traitement
d'une multitude de ces sections unitaires permet de décrire le fonctionnement global de
la rivière.
- Les modèles 2D qui décrivent l'écoulement dans l'ensemble de la plaine alluviale par
l'introduction d’un maillage qui restitue le relief. Ces modèles sont également capables
d'intégrer une composante temporelle au travers d'un débit varié dans le temps.
• ArcGIS ;
• HEC-GeoRAS ;
• HEC-RAS.
Les données résultantes de la simulation par HEC-RAS, peuvent être exploitées par HEC-
GeoRAS sous ArcGIS pour analyser et cartographier les zones inondables.
- Géométrie ;
- Débits et conditions aux limites ;
- Conditions de calcul ;
- Résultats.
Ce logiciel s’est déjà montré très performant cela étant justifié par le nombre d’études
effectuées au monde avec ce logiciel et par la qualité du code de calcul développé par l’USACE.
- Construction d’un modèle géométrique du tronçon des rivières étudiées en se basant sur
un modèle numérique de terrain (MNT) à l’aide d’Arc-GIS ;
- Exportation du modèle réalisé vers HEC-RAS à l’aide de HEC-GeoRAS ;
- Réalisation d’une simulation hydraulique à l’aide de HEC-RAS ;
- Importation des résultats de la simulation vers Arc-GIS par le biais de HEC-GeoRAS ;
- Délimitation des zones inondables à l’aide d’Arc-GIS.
Arc-GIS
Interpolation des hauteurs d’eau avec
(Post-Traitement des MNT
données)
Afin de créer un TIN, nous avons adopté une méthode qui intègre les données
topographiques en provenance des courbes de niveau et des levées topographiques réalisées
dans la zone d’étude, et cela pour obtenir un MNT de résolution plus précise à celle de l’MNT
qu’on a utilisé dans le chapitre précèdent pour la délimitation des bassins versant.
D’une première vue, on peut remarquer que les lits des chaâbas C1, C2, C3 et C4 ne sont
pas matérialisés (voir figure ci-après), ce qui convient avec le diagnostic du terrain qui relève
que le centre de Aichoune reçois les eaux issues de ces chaâbas par écoulement en nappe. Ce
problème nous oblige à arrêter le processus de la modélisation avant même de procéder à la
construction du modèle géométrique ni la simulation hydraulique.
Figure 31 : Profils en travers des chaâbas C1, C2, C3 et C4 au niveau de la zone basse de
Aichoune.
2. Conclusion
Étant donné que la menace de la zone de l'étude se fait par un écoulement en nappe, et
qu'aucun oued bien matérialisé ne traverse la zone, aucune modélisation de cours d'eau n'a été
nécessaire. Les seules vérifications hydrauliques ont été effectuée par enquêtes dans les zones
inondées.
D'après les vérifications hydrauliques, les différentes chaâbas qui traversent la zone
étudiée, présentent une menace sérieuse sur cette dernière, donc il s’avère très urgent de faire
des aménagements à ce site qui vont protéger contre les inondations qui menacent la population
et leurs biens.
Le but de ce dernier chapitre est de fournir une information de base sur les catégories
d'aménagements possible afin de protéger le centre de Aichoune exposé au risque d’inondations
provoquées par les crues générées par l’ensemble des chaâbas précitées, en prenant en compte
l’état d’urbanisation actuel et futur.
Une fois la situation du risque est décrite, il est possible de faire une prévision d’un large
éventail d’aménagements qui pourra a priori participer à la réduction des conséquences des
écoulements provoquant les inondations.
Construction
d'ouvrages Dérivation Endiguement Stockage Délocalisation
d'évacuation
Moyenne à
Efficacité Bonne Bonne Bonne Excellente
bonne
Risque Augmentation de
Suivi et d'engravement, la capacité Risque Absence
Faible
entretien entretien d'érosion, suivi d'engravement d'entretien
important important
Réduction
Risque de
Pérennité Assurée efficacité Assurée Assurée
réduction
par engravement
Coût
Moyen Fort Moyen à fort Fort à très fort Très fort
investissement
Coût
Faible Moyen à fort Moyen à fort Moyen à fort Néant
exploitation
Moyen à fort
Moyen possible
Faible perte de Faible Néant
Risque induit rupture
mémoire
Tableau 38 : Tableau comparatif des orientations d'aménagement. [10]
Les principes de base qui guident le choix de telle ou telle solution sont les suivants :
Pour toute protection contre les problèmes d’inondation lors des passages des crues, deux
solutions de protections sont envisagées, protection dites directes et indirectes, selon le type de
problème à traiter :
Ouest
Étant donné que les chaâbas qui menacent la zone de l'étude ne sont pas bien matérialisés,
nous proposons l’approche directe comme solution d’aménagement au niveau du centre de
Aichoune. Ile consistera en reprofilage des chaâbas C1, C2, C3, et C4 par des canaux
trapézoïdaux.
Remarque :
Concernant les reprofilages soit au niveau de la chaâba soit au niveau de la piste n°5, deux
variantes ont été proposées :
3. Hypothèses retenues
3.1 Les coefficients de rugosité
Les coefficients de rugosité (n-Manning) pris en compte sont (voir Annexe n°6) :
Q = K × R H 2/3 × I1/2 × S
Avec :
Le calcul des sections des canalisations des eaux pluviales sera effectué par le logiciel
« FlowMaster ».
Avec :
H : Hauteur sous dalles pour les dalots ou le diamètre intérieur pour les buses (m).
HY-8 a été développé par l'Administration Fédérale des Autoroutes des États-Unis. Ce
logiciel automatise les calculs hydrauliques des ouvrages de franchissements en utilisant un
certain nombre de caractéristiques essentielles qui facilitent l'analyse et la conception des
ouvrages. [10]
Le canal trapézoïdal à ciel ouvert sera réalisé en béton armé dosé à 350 Kg/m3 de 20 cm
d’épaisseur et sera posé sur une couche de béton de propreté de 10 cm et aura les caractéristiques
suivantes :
• Revanche : 0.2 m
• Longueur : 395 ml
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 395 ml
La buse enterrée sera réalisée en béton armé, il aura les caractéristiques suivantes :
• Revanche : 0.25 m
• Longueur : 129,8 ml
Remarque :
Des ouvrages de réception sont réalisés afin d’assurer le raccordement des canaux à
l’ouvrage enterré principale.
7. Aménagement de la chaâba C1
Les eaux pluviales de la chaâba seront collectées au niveau de la piste n°6 et drainées par
un canal trapézoïdal à ciel ouvert en rive gauche de la piste pour ensuite être raccordées à la
buse enterrée principale.
➢ Variante 1 (béton) :
Les résultats du calcul hydraulique du canal trapézoïdal avec la première variante sont
présentés ci-dessous :
Le canal trapézoïdal à ciel ouvert sera réalisé en béton armé dosé à 350 Kg/m3 de 20 cm
d’épaisseur et sera posé sur une couche de béton de propreté de 10 cm et aura les caractéristiques
suivantes :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 187 ml
➢ Variante 2 (maçonnerie) :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 187 ml
8. Aménagement de la chaâba C2
Consiste à l’interception des eaux pluviales de la chaâba à l'amont de l'école coranique
par le biais d'une digue fossé collectant les eaux pour les diriger vers un canal qui sera créé le
long de la piste n°1.
Les résultats du calcul hydraulique du canal trapézoïdal avec la première variante sont
présentés ci-dessous :
Le canal trapézoïdal à ciel ouvert sera réalisé en béton armé dosé à 350 Kg/m3 de 20 cm
d’épaisseur et sera posé sur une couche de béton de propreté de 10 cm et aura les caractéristiques
suivantes :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 481,6 ml
➢ Variante 2 (maçonnerie) :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 481,6 ml
8.2 Digue
Le remblai de la digue est constitué de matériaux compactés prélevés du terrain.
D'ordinaire, les pentes latérales des digues vont de 1.5/1 à 3/1 (3/1 = 3H pour 1V = 3
unités horizontales pour 1 unité verticale, la plus petite valeur correspond toujours à la hauteur),
selon les conditions locales.
Le pendage (ou fruit) du talus des digues est à faire valider par une étude de stabilité
fonction des matériaux utilisés.
9. Aménagement de la chaâba C3
Les eaux pluviales de la chaâba C3 seront collectées au niveau de la piste n°3 et drainées
par un fossé en rive gauche de la piste pour ensuite être raccordées à la buse enterrée principale.
➢ Variante 1 (béton) :
Les résultats du calcul hydraulique du canal trapézoïdal avec la première variante sont
présentés ci-dessous :
Le canal trapézoïdal à ciel ouvert sera réalisé en béton armé dosé à 350 Kg/m3 de 20 cm
d’épaisseur et sera posé sur une couche de béton de propreté de 10 cm et aura les caractéristiques
suivantes :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 110,2 ml
➢ Variante 2 (maçonnerie) :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 110,26 ml
Les résultats du calcul hydraulique du canal trapézoïdal avec la première variante sont
présentés ci-dessous :
Le canal trapézoïdal à ciel ouvert sera réalisé en béton armé dosé à 350 Kg/m3 de 20 cm
d’épaisseur et sera posé sur une couche de béton de propreté de 10 cm et aura les caractéristiques
suivantes :
• Revanche : 0.20 m
• Longueur : 122,2 ml
➢ Variante 2 (maçonnerie) :
• Revanche : 0,20 m
• Longueur : 122,2 ml
La buse enterrée sera réalisée en béton armé, il aura les caractéristiques suivantes :
• Revanche : 0.25 m
• Longueur : 53,4 ml
Remarque :
L’ensemble des coupes en travers types des ouvrages projetés est représenté en Annexe
n°7.
Ouvrage de
Buse 2 1000
franchissement
Tableau 40 : Caractéristiques de l'ouvrage hydraulique sous la RN2.
La première étape est de définir le système des unités et les paramètres nécessaires de
l’ouvrage en cliquant sur la fenêtre « Culvert Crossing » :
Figure 57: Les paramètres des deux buses existantes sous la RN2.
L'étape suivante est l’analyse des données définis de l’ouvrage, en cliquant sur le bouton
« Analyze Crossing » on obtient un tableau récapitulatif comme indiqué dans la figure ci-
dessous :
Il ressort des résultats du tableau que l'ouvrage hydraulique OH sous la RN2 présente une
incapacité pour évacuer le débit centennal.
En effet pour un débit de pointe centennal de 20,66 m3/s, la hauteur d’eau dépasse la crête
de la chaussée d’environ 2,5 m et la capacité maximum de l’ouvrage pour faire transiter le débit
d’une crue centennale est de 8.10 m3/s.
La figure ci-dessous illustre bien l’insuffisance de l’ouvrage par l'élévation de l'eau (ligne
bleu) qui dépasse beaucoup la chaussée, cette figure a été obtenu l’option « front view » sur
HY-8 qui montre la ligne d'eau maximale de la crue centennale :
Les paramètres des dalots proposés sont illustrés dans le tableau suivant :
La vérification de la capacité du nouvel ouvrage projeté sur la RN2 pour faire évacuer le
débit centennal a montré sa suffisance :
Le dalot proposé permet de transiter un débit de 20,66 m3/s lors d’une crue centennale
avec une hauteur d’eau maximale de 1,85 m.
Une vue en profil de la surface d’eau est présentée dans la figure suivante :
Une autre option graphique qui est très intéressante est accessible via le bouton « Front
View ». Cette option permet de montrer que le dalot projeté présente une hauteur suffisante
pour le transit du débit centennal, par l'élévation de l'eau (ligne bleu) qui ne dépasse pas la
chaussée :
Remarque :
Notre ouvrage de franchissement sera réalisé en béton armé dosé à 350 Kg/m3, de 20 cm
d’épaisseur et posé sur une couche de béton de propreté de 10 cm d’épaisseur. La coupe en
travers types de cet ouvrage est représentée en Annexe n°7.
Montant
Désignation
DH
Les coûts des aménagements de protection contre les inondations du centre d'Aichoune
sont donc évalués à 5,86 MDH TTC.
Conclusion générale
Durant notre stage de fin d’études qui a duré quatre mois au sein de l’Agence du Bassin
Hydraulique de Moulouya, il a été question de faire l’étude d’inondabilité et la proposition des
solutions d’aménagement pour la protection contre les inondations de la commune rurale de
Aichoune. Pour ce faire nous étions menés à le diviser en quatre phases :
- L’étude hydrologique des bassins versants concernés par l’étude qui a permis d’estimer
le temps de concentration et les débits des crues, pour différentes fréquences.
Les décisions finales du choix entre les deux variantes ont passé par une recherche de
compromis entre l'efficacité attendues en termes de lutte contre les inondations et le coût induit
par les aménagements.
Au terme de ce travail, on peut dire que les objectifs visés par le projet ont été atteints et
qu’à travers ce dernier on a pu acquérir beaucoup de connaissances relatives au domaine de
protection contre les inondations, aussi, il nous a permis d’appliquer les différentes informations
et disciplines acquises au cours de nos études à l’Ecole Nationale des Sciences Appliquée d’Al
Hoceima, en effet nous nous sommes appliquées à la valorisation de l’information, la
description, l’analyse et l’interprétation des données, chose qui donnera sans doute un élan
considérable à notre carrière professionnelle.
Bibliographie
[1] Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya, monographie des ressources en eau des
communes rurales de la préfecture Oujda-Angad et les provinces de Nador et Berkane
« province de Berkane _ville d’Ahfir_ » 2010.
[2] N. SERHIR, cours hydrologie opérationnelle, Ecole Hassania des Travaux Publics,
Casablanca, 2014.
[3] Support de cour ArcGIS 9.xx.
[4] J.P.MABORDE, cours « Elément d'hydrologie de surface », Ecole Polytechnique de
l'Université NICE-SOFIA ANTIPOLIS, 2009.
[5] J.L BONNENFANT et R.PELTIER - Publication BCEOM - Mai, Juin 1950 retiré du Livre
« Hydraulique Routière ».
[6] M.OURAHOU « Etude Hydrologique des Bassins Versant » Office Régional de Mise en
Valeur Agricole de Tafilalet, 2009.
[7] Ministère de l'Equipement et des transports -Direction des routes- « Guide de conception
des routes rurales » Décembre 2008.
[8] USACE. Hec-GeoRAS User’s Manual. US Army Corps of Engineers – Hydrological
Engineering Center, 2006.
[9] HEC-RAS River Analysis System, Guide de laboratoire « HEC-RAS Version 3.1.1, Mars
2005 ».
[10] AL KHIBRA Etudes ET Conseils, Etude de protection contre les inondations du centre de
Sidi Bouhouria (Province Berkane), 2015.
[11] HY-8 User Manual (Version 7.3), HY-8 Culvert Analysis Program.
Webographie
[12] http://www.abhmoulouya.ma/ « Site officiel de l'ABHM », Mars 2018.
LES ANNEXES
Annexe n°1 :
Pluies journalières maximales annuelles du poste de Berkane :
Pluie
Année Pjmax (mm) annuelle
(mm)
1959/60 25,5 228,3
1960/61 49 270,9
1961/62 41 332,5
1962/63 38 243,0
1963/64 88,4 626,5
1964/65 82 588,1
1965/66 25,6 119,9
1966/67 52,5 409,2
1967/68 169,7 719,3
1968/69 24,2 385,6
1969/70 123,1 484,7
1970/71 33,8 347,2
1971/72 36 340,3
1972/73 67,9 602,9
1973/74 119,4 478,4
1974/75 70,3 442,5
1975/76 36,2 379,1
1976/77 77,9 415,8
1977/78 37,6 328,5
1978/79 33,3 248,7
1979/80 56,1 369,2
1980/81 47,8 437,8
1981/82 58 241,5
1982/83 30,6 139,7
1983/84 18,9 197,2
1984/85 14,5 153,4
1985/86 29 344,5
1986/87 93 363,8
1987/88 19,8 137,8
1988/89 60,1 311,1
1989/90 37,3 256,4
1990/91 34,3 306,0
1991/92 38,2 283,8
1992/93 88,5 365,3
Annexe n°2 :
Débits instantanés maximaux annuels et débits maximaux journaliers annuels enregistrés dans
la station hydrologique de Berkane :
Annexe n°3 :
Les cartes, courbes et diagrammes hypsométriques des bassins versants étudiés :
Annexe n°4 :
Les tests d’adéquation de l’ajustement des Pjmax(T) ;
Nb
Modèle X(T=100ans) P(Mi) P(Mi/x) BIC AIC
Param.
Lognormal
(Maximum de 2 161,962 11,11 63,05 535,605 531,519
vraisemblance)
Gamma
(Maximum de 2 140,859 11,11 6,50 540,151 536,065
vraisemblance)
Gumbel
(Maximum de 2 137,577 11,11 4,94 540,698 536,612
vraisemblance)
Exponentiel
(Maximum de 2 198,800 11,11 1,48 543,111 539,025
vraisemblance)
Normal
(Maximum de 2 127,834 11,11 0,00 563,030 558,944
vraisemblance)
Taille de l’échantillon = 57
Moyenne = 54,0
Ecart-type = 31,7
Médiane = 42,0
I.C
Période de Fréquence de non
Quantile XT Ecart-type
retour T dépassement 95 %
I.C
Période de Fréquence de non
Quantile XT Ecart-type
retour T dépassement 95 %
Annexe n°5 :
Courbe F(Qjmax)=Qimax :
Cp c'est la pente du
graphe donc :
Cp=2,21729556788138
Cp≈2,22
Annexe n°6 :
Valeurs du coefficient de n de Manning :
Annexe n°7 :
Les coupes en travers types des aménagements proposés :
9
Canal trapézoïdal à ciel ouvert en maçonnerie (exemple au niveau de la piste n°5)
Annexe n°8 :
Estimation financière détaillée des aménagements proposés :
Canal trapézoïdal à ciel ouvert Chaâba C1, C2, C3, C4 et piste n°5 (Variante n°1 : Béton Armé)
PU Montant
N° Désignation Unité Quantité
DH DH HT
Canal Chaâba C1
1_1 Déblais pour fouilles m3 293 50 14650,3
1_2 Béton de propreté (10 cm d'épaisseur) m3 19 600 11220,0
1_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (20 cm d'épaisseur) m3 207 1400 290408,7
1_4 Acier H.A kg 21781 14 304929,1
Canal Chaâba C2
2_1 Déblais pour fouilles m3 983 50 49168,4
2_2 Béton de propreté (10 cm d'épaisseur) m3 48 600 28896,0
2_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (20 cm d'épaisseur) m3 604 1400 845159,1
2_4 Acier H.A kg 63387 14 887417,0
Canal Chaâba C3
3_1 Déblais pour fouilles m3 149 50 7448,8
3_2 Béton de propreté (10 cm d'épaisseur) m3 11 600 6612,0
3_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (20 cm d'épaisseur) m3 114 1400 160013,9
3_4 Acier H.A kg 12001 14 168014,6
Canal Chaâba C4
4_1 Déblais pour fouilles m3 178 50 8905,3
4_2 Béton de propreté (10 cm d'épaisseur) m3 12 600 7332,0
4_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (20 cm d'épaisseur) m3 131 1400 183606,7
4_4 Acier H.A kg 13771 14 192787,0
Canal Piste n°5
5_1 Déblais pour fouilles m3 963 50 48140,6
5_2 Béton de propreté (10 cm d'épaisseur) m3 40 600 23700,0
5_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (20 cm d'épaisseur) m3 538 1400 753001,0
5_4 Acier H.A kg 56475 14 790651,0
Total 4782061,5
Canal trapézoïdal à ciel ouvert Chaâba C1, C2, C3, C4 et piste n°5 (Variante n°2 : Maçonnerie)
PU Montant
N° Désignation Unité Quantité
DH DH HT
Canal Chaâba C1
1_1 Déblais pour fouilles m3 593 50 29657,0
3
1_2 Maçonnerie (30 cm d'épaisseur) m 444 650 288427,7
3
1_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (5 cm d'épaisseur) m 69 1400 96993,2
Canal Chaâba C2
2_1 Déblais pour fouilles m3 923 50 46173,4
3
2_2 Maçonnerie (30 cm d'épaisseur) m 908 650 590445,1
2_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (5 cm d'épaisseur) m3 139 1400 195098,6
Canal Chaâba C3
3_1 Déblais pour fouilles m3 300 50 14987,2
3_2 Maçonnerie (30 cm d'épaisseur) m3 244 650 158349,9
3_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (5 cm d'épaisseur) m3 38 1400 52986,6
Canal Chaâba C4
4_1 Déblais pour fouilles m3 350 50 17516,6
4_2 Maçonnerie (30 cm d'épaisseur) m3 277 650 179888,9
4_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (5 cm d'épaisseur) m3 43 1400 60298,5
Canal Piste n°5
5_1 Déblais pour fouilles m3 2021 50 101070,6
5_2 Maçonnerie (30 cm d'épaisseur) m3 1172 650 761990,5
5_3 Béton dosé à 350 kg/m3 (5 cm d'épaisseur) m3 186 1400 259710,0
Total 2853593,9
DIGUE DE PROTECTION
PU Montant
N° Désignation Unité Quantité
DH DH HT
1 Installation et repli du chantier F 1 100000 100000
Réalisation d'études et plans complémentaires
2 F 1 60000 60000
d'exécution
3 Remblais compactés sur une longueur 171m m3 769,5 35 26932,5
Total 186932,5
Divers et imprévus (10 %) 18693,25
Total Général 205625,75
PU Montant
N° Désignation Unité Quantité
DH DH HT
1 Démolition de l'ouvrage existant F 1 60 000 60000,0
2 Déblai m3 200 50 10000,0
3 Remblai compacté m3 150 50 7500,0
4 Béton de propreté m3 25 600 15000,0
5 Ferraillage kg 19360 14 271040,0
6 Joins d'étanchéité ml 75 300 22500,0
3
7 Béton dosé à 350 kg/m3 (20 cm d'épaisseur) m 176 1400 246400,0
Total 632440,0
Divers et imprévus (10 %) 63244,0
Total Général 695684,0
Buses enterrées
PU Montant
N° Désignation Unité Quantité
DH DH HT
Buse enterrée principale
7 Ouvrages de réception
PU Montant
N° Désignation Unité Quantité
DH DH HT
Ouvrage de réception n°1
1_1 Déblais pour fouilles m3 70 35 2450,0
1_2 Enrochement m3 6 200 1200,0
1_3 Béton de propreté m3 2 600 1200,0
1_4 Béton dosé à 350 kg/m3 m3 7 1200 8400,0
1_5 Acier H.A kg 1033 14 14462,0
Ouvrage de réception n°2
2_1 Déblais pour fouilles m3 70 35 2450,0
2_2 Enrochement m3 6 200 1200,0
2_3 Béton de propreté m3 2 600 1200,0
2_4 Béton dosé à 350 kg/m3 m3 7 1200 8400,0