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SYSTEMES TRIPHASES EN REGIME SINUSOIDAL PERMANENT

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Sommaire

1 Systèmes équilibrés ................................................................................................................... 1


1.1 Généralités .......................................................................................................................... 1
1.2 Notes sur les sources d'alimentation................................................................................... 2
1.3 Notes sur les charges .......................................................................................................... 3
1.4 Méthodes de calcul ............................................................................................................. 3
1.4.1 Cas où la structure de la charge est connue................................................................. 3
1.4.2 Cas où on définit la charge par ses paramètres extérieurs .......................................... 3
1.5 Puissances mises en jeu ...................................................................................................... 4
1.5.1 Définitions ................................................................................................................... 4
1.5.2 Mesure des différentes puissances .............................................................................. 4
1.5.2.1 Neutre accessible .................................................................................................. 4
1.5.2.2 Neutre non accessible ........................................................................................... 5
2 Systèmes déséquilibrés .............................................................................................................. 5
2.1 Généralités .......................................................................................................................... 5
2.2 Composantes symétriques .................................................................................................. 6
2.2.1 Définitions ................................................................................................................... 6
2.2.2 Mesure des composantes symétriques......................................................................... 6
2.2.2.1 Composantes directe et inverse ............................................................................ 6
2.2.2.2 Composante homopolaire..................................................................................... 7
2.3 Déséquilibre dû à la source................................................................................................. 7
2.4 Déséquilibre dû à la charge ................................................................................................ 9
2.5 Déséquilibre simultané ..................................................................................................... 10
2.6 Puissances mises en jeu .................................................................................................... 10
2.6.1 Définitions ................................................................................................................. 10
2.6.2 Mesures des différentes puissances........................................................................... 10
2.6.2.1 Distribution 4 fils................................................................................................ 11
2.6.2.2 Distribution 3 fils................................................................................................ 11

Exercices d'application ................................................................................................................ 13


ST 1

SYSTEMES TRIPHASES EN REGIME SINUSOIDAL PERMANENT

1 Systèmes équilibrés

1.1 Généralités

Dans un circuit triphasé équilibré, les grandeurs pour chaque phase ont même pulsation ( ou
fréquence ), même amplitude et sont déphasées entre elles d'un angle de 2π/3, ce qui entraîne en
particulier que leur somme est égale à zéro. Dans le cas usuel d'un réseau alimentant une
charge, ceci impose, évidemment, que le réseau soit équilibré, mais, également, qu'il en soit de
même pour la charge, pour laquelle on suppose de surcroît qu'elle est linéaire.

En notant de façon générique x1, x2 et x3 les tensions ou courants ( rappel: x1 + x2 + x3 = 0 ),


on distingue deux cas:
 x1 = X 2 cos(ωt − θ)

a) Système direct: x1, x2 et x3 se mettent sous la forme x2 = X 2 cos(ωt − θ − 2 π / 3)

 x3 = X 2 cos(ωt − θ − 4 π / 3)
où θ est un angle arbitraire qui dépend du choix de l'origine des temps.

x3 En valeur instantanée, les gran-


x1 x2 x3 deurs se succèdent comme indiqué
2π/3 sur la figure 1, le diagramme de
2 π/3 4 π/3 Fresnel correspondant étant re-
ωt −2π/3 x1
présenté sur la figure 2 ( −4π/3
x2 étant égal à 2π/3 modulo 2π ).

figure 1 figure 2

 x1 = X 2 cos(ωt − θ)

b) Système inverse: x1, x2 et x3 se mettent sous la forme x2 = X 2 cos(ωt − θ + 2 π / 3)

 x3 = X 2 cos(ωt − θ + 4 π / 3)
où, comme précédemment, θ est un angle arbitraire qui dépend du choix de l'origine des temps.

x2 De même, en valeur instantanée,


x1 x3 x2 les grandeurs se succèdent comme
2π/3 indiqué sur la figure 3, le dia-
2 π/3 4 π/3 gramme de Fresnel correspondant
ωt −2π/3 x1
étant représenté sur la figure 4
x3 ( 4π/3 = −2π/3 modulo 2π ).

figure 3 figure 4
ST 2

Comme en monophasé, on peut associer à x1, x2 et x3 des nombres complexes X1, X2 et X3.
Vu que les grandeurs temporelles ne diffèrent que par leur phase à l'origine, les complexes ne
différeront que par leur argument et on aura, en partant par exemple de X1,
2π 4π 2π
−j −j j
pour un système direct: X2 = X1e 3 X3 = X1e 3 ( ou X3 = X1e 3 cf. diagramme
vectoriel )
2π 4π 2π
j j −j
pour un système inverse: X2 = X1e 3 X 3 = X1e 3 ( ou X3 = X1e 3 idem ).

j
Dans la pratique, on introduit l'«opérateur» a, égal à e 3 ,
qui possède les propriétés suivantes:
3
− a est une des racines cubiques de l'unité, on a donc a = 1, soit a = 1/a² ou a² = 1/a. Ceci entraî-
2π 4π
−j −j
ne en particulier que e 3
, égal à 1/a, peut se remplacer par a². De même, e = 1/a² = a. 3

− 1 + a + a² = 0 ( c'est une autre des propriétés des racines nième de l'unité, mais on peut le véri-
fier facilement à l'aide d'une calculette ).
Avec cet opérateur, et toujours en partant de X1,
− les grandeurs d'un système direct pourront se mettre sous la forme: X1 a²X1 aX1
− celles d'un système inverse sous la forme: X1 aX1 a²X1.
Dans les deux cas, on retrouve que la somme des trois est nulle vu que 1 + a + a² = 0.

1.2 Notes sur les sources d'alimentation

V1
U12 Celles-ci peuvent être couplées, soit en étoile avec ou
1
1 sans point commun sorti ( figure 5 ), soit en triangle ( fi-
V2 gure 6 ). Dans le contexte des régimes équilibrés, leurs
2 U23 déphasages sont, en principe, tels que l'ordre des phases
2 1, 2 et 3 est direct. Il s'ensuit qu'on a:
V3
3 U31 − pour le montage étoile V2 = a²V1 V3 = aV1
3 − pour le montage triangle U23 = a²U12 U31 = aU12.

figure 5 figure 6 Remarque 1: Les tensions entre phases correspondant au


4π π
 j  j
couplage en étoile s'écrivent U12, a²U12 et aU12 avec U12 = V1 − V2 = V1  1 − e 3  = V1 3 e 6 .
 
Ces tensions sont donc en avance de π/6 sur les tensions simples respectives.

Remarque 2: Lorsque la structure de la source n'est pas définie, ce qui peut être le cas pour une
distribution où on ne donne que la tension composée U et la fréquence, on peut la représenter
par l'un ou l'autre des deux schémas précédents. En principe, pour une distribution 4 fils, on
choisit celui en étoile, avec, par exemple, V1 = U/ 3 pris comme origine. Pour une distribution
3 fils, a priori, le choix est indifférent, dans la pratique, il est souvent conditionné par le
contexte ( structure de la charge, par exemple ).
ST 3

1.3 Notes sur les charges

Elles peuvent être définies, soit par leur couplage et leurs impédances ( cf. figures 7 et 8 ),
soit par le courant en ligne qu'elles absorbent ( ou la puissance ) et leur cosϕ. Nous verrons
comment gérer cela au paragraphe suivant, signalons simplement deux points ici:
− On peut toujours remplacer un couplage étoile par un
ZY Z∆ couplage triangle à condition de donner à Z ∆ la valeur
3ZY. La réciproque est évidemment vraie, avec ZY = Z ∆/3.
ZY Z∆
− Dans le deuxième cas, il faut toujours se rappeler que
ZY Z∆ l'angle ϕ correspondant reste le déphasage entre la d.d.p.
phase-neutre ( réel ou fictif ) et le courant, et ce, même si
figure 7 figure 8 on part d'un réseau de tensions composées.

1.4 Méthodes de calcul

1.4.1 Cas où la structure de la charge est connue

Comme le système est équilibré, les grandeurs correspondant à chaque phase sont identiques
au déphasage de 2π/3 près. Il suffit donc d'effectuer le calcul pour une phase. Celui-ci est facili-
té si on adapte la structure de la charge à celle de la source.
V1 I J1 Z A titre d'exemple, considérons le cas de la figure 9 d'une source
1
en étoile avec V1 = V pris comme origine, donc V2 = a²V et
V2 V3 = aV, alimentant une charge en triangle.
I2 J2 Z
− On commence par remplacer la charge en triangle par son sché-
ma en étoile équivalent ( figure 10 ).
V3 I Z
3 J3 − Comme le système est équilibré, le point commun de la charge
est au même potentiel que celui de la source, on a donc immé-
figure 9 V 3V
diatement I1 = 1 , soit I1 = .
V1 I Z/3 Z3 Z
1
− On en déduit, si nécessaire, la valeur des courants circulant dans
V2 I Z/3 le triangle initial en utilisant la loi des noeuds:
2
π
I1 I1 j 6
V3 I Z/3 I1 = J1 − J3 avec J3 = aJ1 donne J 1 = = e , soit, compte
3 1− a 3
π
figure 10 3V j 6
tenu de la valeur de I1, J1 = e
Z

1.4.2 Cas où on définit la charge par ses paramètres extérieurs

Le facteur de puissance est toujours fourni. Si on précise la valeur du courant, on calculera


les puissances comme indiqué plus loin, si c'est une des puissances, on calculera le courant et,
ST 4

éventuellement les autres puissances. Rappelons que, si on est dans le cas de plusieurs charges
placées en parallèle, le moyen le plus commode pour traiter le circuit est l'utilisation du théorè-
me de Boucherot, par exemple sous la forme: Ptotal = ΣPpar charge Qtotal = ΣQpar charge.

1.5 Puissances mises en jeu

1.5.1 Définitions

Pour chaque phase, on définit les puissances comme en monophasé, soit, par exemple,
VIcosϕ pour la puissance active. Vu que le circuit est triphasé et équilibré, les puissances
totales sont donc simplement le triple des puissances pour chaque phase:

− Puissance active P = 3VIcosϕ.


− Puissance réactive Q = 3VIsinϕ = Ptanϕ.
− Puissance apparente S = 3VI = P ² + Q ² .

Comme, souvent, la source d'alimentation est définie par sa tension composée, on a coutume
de remplacer V par U/ 3 , ce qui conduit à P = 3 UIcosϕ, Q = 3 UIsinϕ et S = 3 UI.

On peut, là aussi, définir une puissance apparente complexe, mais uniquement sous la forme
S = 3V.I* ( ou 3U.J* ) à cause du problème de déphasage entre U et I.

1.5.2 Mesure des différentes puissances

Comme c'est souvent le cas, on part du principe que la charge ne comporte que trois bornes
accessibles. Il faut cependant distinguer deux situations, suivant que l'on ait accès ou non au
neutre de la source.

1.5.2.1 Neutre accessible

1 W Pour la puissance active, on branche le wattmètre comme indiqué sur la


figure 11 ( si on choisit de faire la mesure sur la phase 1 ) et on multiplie
2
par 3 son indication pour obtenir P.
3
N Pour la puissance réactive, on reprend le montage dont la justification
figure 11 figure page RS4 du cours sur le régime sinusoïdal permanent. Si on choisit
de prendre le courant sur la phase 1, on réalise le montage de la figure 12.
1 W Comme le wattmètre affiche UIsinϕ, il suffit de multiplier cette indication
2 par 3 pour obtenir Q ( en théorie, le problème du signe ne se pose pas ici
3 puisque, pour nous, 1,2 et 3 forment un système direct, par contre, dans la
figure 12 pratique, il convient toujours de vérifier que c'est bien le cas ).
ST 5

1.5.2.2 Neutre non accessible

Le problème ne se pose que pour la puissance active, puisque la mesu-


1 W re de Q ne l'utilise pas. Une première possibilité consiste à créer un neu-
2 tre artificiel à l'aide de résistors identiques couplés en étoile et d'y relier
3 la deuxième borne du circuit tension du wattmètre ( cf. figure 13 ). Ceci
est réalisé de façon interne dans les wattmètres "triphasés".
La deuxième possibilité consiste à employer la méthode du double
figure 13
wattmètre dont le schéma est représenté sur la figure 14. Avec les nota-
1 W1 tions du a) du paragraphe 1.4.1, et en passant par la puissance apparente
complexe, l'indication W1 du premier wattmètre est égale à Re[ U13 I1*] ,
2 W2  π
π j ϕ − 
jϕ −j  6
3 soit W1 = Re[ V(1 − a )I ] = Re[ V 3 e 6 Ie jϕ ] = Re[ 3VIe ] , soit,
figure 14  π
en remplaçant 3 V par U, W1 = UI cos ϕ −  .
 6
De même, l'indication W2 du deuxième wattmètre vaut Re[U23.I2*] = Re[V(a² − a)(a²I e− jϕ )*],
π 4π
−j −j  π
soit W2 = Re[ V 3 e e 3 Ie jϕ ] , soit, tous calculs faits, W2 = UI cos ϕ + 
2
 6
En développant le cosinus dans chacun des deux termes, il vient
   π  π  3 1
W1 = UI cos ϕ cos  + sin ϕ sin   = UI cos ϕ + UI sin ϕ
  6 6  2 2

W = UI cos ϕ cos π  − sin ϕ sin π   = 3 UI cos ϕ − 1 UI sin ϕ
 2   6  6   2 2

On voit donc apparaître des termes proportionnels à UIcosϕ, donc à la puissance active. En fait,
il suffit de faire la somme pour obtenir cette dernière: P = W1 + W2. Par ailleurs, on constate que
W1 − W2 = UIsinϕ, soit Q/ 3 . L'emploi de la méthode du double wattmètre permet donc de se
passer du montage de mesure de Q décrit au paragraphe précédent. En résumé:
P = W1 + W2 Q = 3(W1 − W2 )

2 Systèmes déséquilibrés

2.1 Généralités

On distingue deux types de déséquilibre, celui dû à la source et celui dû à la charge, les deux
pouvant exister simultanément. Un certain nombre de points restant communs avec ceux évo-
qués pour les circuits équilibrés, nous nous intéresserons essentiellement aux méthodes d'étude
et au problème des puissances. Signalons, en ce qui concerne les premières, que, dans certains
cas, il est possible d'en utiliser une supplémentaire, fourni par la théorie des composantes sy-
métriques, dont on commencera par dire quelques mots. Par ailleurs, comme pour les circuits
équilibrés, on se limitera au cas des charges linéaires.
ST 6

2.2 Composantes symétriques

2.2.1 Définitions

Soit un système de trois grandeurs x1, x2, et x3 de même pulsation. En leur associant les com-
plexes X1, X2 et X3, on montre que ce système peut se décomposer en trois systèmes triphasés,
de pulsation égale à celle commune à x1, x2, et x3:
− un système équilibré direct, donc de la forme [Xd ; a²Xd ; aXd]
− un système équilibré inverse, donc de la forme [Xi ; aXi ; a²Xi]
− un système homopolaire, de la forme [Xo ; Xo ; Xo]
Les systèmes direct et inverse sont de même nature que ceux évoqués au paragraphe 1.1, il
est donc inutile d'y revenir. Le système homopolai-
x1o x2o x3o
re, lui, est constitué de trois éléments identiques, ce
x1o qui se traduit par une évolution temporelle en phase
x2o
ωt x3o et un diagramme de Fresnel formé de trois vecteurs
confondus ( cf. ci-contre où x1o, x2o et x3o désignent
figure 15 les grandeurs homopolaires par phase ).

Le passage inverse est évidemment possible. Les calculs s'effectuent à l'aide des relations ci-
 1  Xl = Xd + Xi + Xo
 X d = ( X1 + aX2 + a ² X3 ) 
3
 
 1
contre:  Xi = ( X1 + a ² X2 + aX3 ) X2 = a ² Xd + aXi + Xo
 3 
 1 
 Xo = 3 ( X1 + X2 + X3 )  X3 = aXd + a ² Xi + Xo

2.2.2 Mesure des composantes symétriques

On se limite au cas où les grandeurs à analyser sont des tensions puisque les courants peu-
vent toujours se mettre sous cette forme grâce à des capteurs adéquats.

2.2.2.1 Composantes directe et inverse


V1
On réalise le montage ci-contre avec C tel que RCω = 1/ 3
V2 et on mesure la d.d.p. V à l'aide d'un voltmètre à impédance
d'entrée grande devant R.
1 2
V3 Dans un premier temps, on relie la borne a à la phase 2 et
2 1 la borne b à la phase 3. En utilisant les relations sur les divi-
R R R C seurs de tension, on obtient immédiatement
a b R R
V V= ( V1 − V2 ) + ( V2 − V3 )
R+R R + 1 jCω
figure 16
ST 7

1 R 1 1 1+ j 3 a²
Or, vu que RCω = , on a = = = = − Ceci entraîne
3 R + 1 jCω 1 − j RCω 1 − j 3 4 2
V − V2 a ² 1
que V = 1 − ( V2 − V3 ) = ( V1 − (1 + a ² ) V2 + a ² V3 ) , où il ne reste plus qu'à remarquer
2 2 2
1 3
que 1 + a² = −a pour obtenir V = ( V1 + aV2 + a ² V3 ) = V d . Avec ce branchement, on obtient
2 2
2
donc la composante directe, que l'on déduit des indications du voltmètre par Vd = V .
3
On relie ensuite la borne a la phase 3 et la borne b à la phase 2, ce qui revient à permuter V2
1 1
et V3 dans le calcul ci-dessus. On a donc V = ( V1 + aV3 + a ² V2 ) = ( V1 + a ² V2 + a ² V3 ) , soit
2 2
3
V = Vi . De ce fait, on obtient la composante inverse, que l'on déduit, de même, des indica-
2
2
tions du voltmètre par Vi = V .
3
Remarque: Cette méthode de mesure ne donne que les modules des composantes, mais c'est en
général suffisant. Si on voulait, en plus, leurs arguments, il faudrait utiliser des méthodes à base
de constructions géométriques.

2.2.2.2 Composante homopolaire

V1 La mesure n'est possible que si les tensions présentent un point com-


mun accessible ( mais la composante en elle-même n'a d'intérêt que dans
V2 ce cas ). Elle se fait à l'aide du montage ci-contre. La somme des courants
V − V V2 − V V3 − V
dans les résistors étant nulle, il vient 1 + + = 0 , soit
V3 R R R
1
V = ( V1 + V2 + V3 ) , ce qui est bien la définition de la composante ho-
R R R 3
V mopolaire. Il suffit donc de mesurer cette tension à l'aide d'un voltmètre à
impédance d'entrée grande devant R pour obtenir Vo, là encore, unique-
figure 17
ment sous forme de module

2.3 Déséquilibre dû à la source

Celui-ci se produit dès que les trois tensions n'ont plus la même valeur efficace ou que leur
déphasage n'est plus de 2π/3 ( et, bien sûr, si les deux conditions sont réunies ). Ici, nous som-
mes dans un cas où on peut employer la théorie des composantes symétriques. On procède alors
comme suit:
On remplace la source par ses composantes symétriques, en conservant la structure initiale
( composantes en étoile si la source est en étoile et composantes en triangle sinon ). On obtient
donc trois systèmes symétriques auxquels on applique le théorème de superposition en calcu-
lant les courants correspondant à chaque composante ( comme pour les circuits symétriques, le
ST 8

calcul est facilité en adaptant la structure de la charge à celle de la source ). Il ne reste plus,
ensuite, qu'à reconstituer les courants par phase à l'aide des formules de transformation inverse.
Avant de décrire succinctement un exemple, signalons les points suivants:
− A priori, les impédances de la charge vis à vis des trois composantes ne sont pas forcément
identiques. Elles le sont pour les charges passives, mais pas, par exemple, pour un moteur
asynchrone. Ici, cependant, on se limitera au cas où les impédances restent les mêmes.
− Lorsque la source est en étoile sans neutre, la somme des courants en ligne est forcément
nulle, donc, même si cette source contient une composante homopolaire de tension, il ne peut
pas y avoir de composante homopolaire de courant ( rappel: Io = (I1 + I2 + I3)/3 ).
Physiquement, si la charge est couplée en étoile, cela implique que le point commun de la
charge est porté au potentiel homopolaire Vo par rapport au point commune de la source.
− Lorsque la source est en triangle, c'est la composante homopolaire de tension qui est nulle.
En effet, on a obligatoirement U12 + U23 + U31 = 0, donc Uo = 0.
− Si on ne connaît que les valeurs des tensions entre phases, on utilise a priori une représenta-
tion en triangle de la source. Il est cependant possible d'utiliser une représentation en étoile, à
condition de s'imposer que la composante homopolaire des tensions simples soit nulle. En
V1 − V2 = U12
V − V = U
 2 3 23
effet, dans ce cas, on obtient le système de relations suivant  , dont la réso-
 V 3 − V1 = U 31
V1 + V2 + V3 = 0
lution, en éliminant à chaque fois une des trois premières relations, conduit à
U12 + U13 U23 + U21 U31 + U32
V1 = V2 = V3 =
3 3 3
V1 I Z A titre d'exemple, nous allons considérer le cas représenté sur la figure
1
18, où les tensions V1, V2 et V3 ont même module V mais sont déphasées
V2 I Z entre-elles comme indiqué sur la figure 19 ( physiquement, ceci peut se
2
produire au secondaire d'un transformateur, si, lors du câblage, on a inversé
V3 I Z les deux bornes d'un enroulement ).
3
On commence donc par calculer les composantes symétriques des tensions:
figure 18 −j
π
En choisissant V1 comme origine des phases, il vient V1 = V, V2 = Ve 3 et
π
j
V3 V3 = Ve 3,
ce qui reporté dans les relations de transformation ( cf. para-
2V V 2
π/3 graphe 2.2.1 ) donne, tous calculs faits, Vd = Vi = − Vo = V .
3 3 3
−π/3 V1
N.B.: Vu le type de liaison entre la source et la charge, le calcul de V0 n'est
pas utile pour la détermination des courants, puisqu'on a forcément I0 = 0.
V2
Par contre, ceci montre que le point commun de la charge est porté au po-
figure 19
tentiel 2V/3 par rapport à celui de la source.
ST 9

Vis à vis des composantes directes et inverses, la d.d.p. entre les points communs de la source
2V V
et de la charge est égale à zéro. Il vient donc I d = Ii = − . Ceci, reporté dans les rela-
3Z 3Z
tions de transformation inverse avec Io = 0, donne, là encore tous calculs faits,
1V V − j1,76 V j1,76
I1 = I 2 ≅ 0,882 e I 3 ≅ 0,882 e
3Z Z Z

2.4 Déséquilibre dû à la charge

Ici, l'utilisation des composantes symétriques n'apporte rien a priori, le problème se traite à
l'aide des lois des mailles et des noeuds. Eventuellement, on peut, pour terminer, calculer les
composantes des courants, par exemple pour caractériser le taux de déséquilibre.

V1 I A titre d'exemple, on peut étudier le cas représenté ci-contre, où


1 J1 2R
les tensions V1, V2 et V3 forment un système direct de valeur effica-
ce V, soit, en prenant V1 comme origine des phases, V1 = V,
V2
I2 J2 R V2 = a²V et V3 = aV. Partant de là, on calcule les courants dans les
résistors:
V3 I π
J3 R V1 − V2 V V 3 j6
3 J1 = = (1 − a ² ) = e
2R 2R 2R
figure 20 π
V − V3 V V 3 − j2
J2 = 2 = ( a ² − a) = e
R R R

V − V1 V V 3 j6
J3 = 3 = ( a − 1) = e
R R R
On en déduit les courants en ligne:
π π
V 3 j6 V 3 − j2 V
I1 = J 1 − J 2 = e − e ≅ 2,29 e j1,24
2R R R
π 5π π
V 3 j2 V 3 j 6 V −j
I2 = J 2 − J 3 = e − e =3 e 3
R R R
5π π
V 3 j 6 V 3 j6 V
I3 = J 3 − J1 = e − e ≅ 2,29 e j2 ,95
R 2R R
La somme I1 + I2 + I3 est évidemment nulle ( on pourrait le vérifier numériquement ici ). Par

V 3 −j 6
contre, celle des courants dans les résistors vaut e . Contrairement aux courants en li-
2R
gne, ceux-ci contiennent donc une composante homopolaire, égale au tiers de ce terme, mais
qui n'est pas transmise à la source.
Remarque: Dans une configuration de type étoile-étoile ( cf. ci-contre ), le déséquilibre entraîne
que les points N et N' ne sont pas au même potentiel ( en d'autres termes, les tensions aux
bornes de la charge comportent une composante homopolaire ). Il faut donc commencer par
ST 10

V1 I Z1 calculer la valeur de VN'N, par exemple en utilisant le théorème de


1
Millmann:
V2 I Z2 V1 V2 V3
N
2
N' + +
Z1 Z2 Z3
V3 I V N 'N =
Z3 1 1 1
3 + +
Z1 Z2 Z3
VN'N
figure 21

2.5 Déséquilibre simultané

De même, à cause du déséquilibre de la charge, l'utilisation des composantes symétriques


n'apporte pas de simplification notable. Sauf cas particulier, on conservera donc les tensions
telles quelles et on procédera comme au paragraphe précédent, quitte, là encore, à calculer
ensuite les différentes composantes. Compte tenu de ceci, il est inutile de décrire un exemple
car les démarches ne changent pas par rapport à ce qui a déjà été vu.

2.6 Puissances mises en jeu

2.6.1 Définitions

Vu le déséquilibre, elles ne peuvent plus être définies et calculées qu'au niveau de chaque
élément, donc en termes de puissances en monophasé. Après, si nécessaire, on pourra utiliser le
théorème de Boucherot pour calculer les puissances totales mises en jeu. Ainsi, pour le montage
ci-dessous, en raisonnant par exemple en termes de puissance apparente complexe, on définira
Les puissances fournies par la source:
V1 I V'1 S1 = V1I1* = P1 + jQ1
1
S2 = V2I2* = P2 + jQ2
V2 I V'2 S3 = V3I3* = P3 + jQ3
2

V3 I Les puissances absorbées par la charge:


V'3
3 S'1 = V'1I1* = P'1 + jQ'1
S'2 = V'2I2* = P'2 + jQ'2
figure 22
S'3 = V'3I3* = P'3 + jQ'3
Du fait que les tensions Vi ne sont pas égales aux tensions V'i, les différentes puissances ne sont
pas égales entre-elles, il n'y a de relation qu'entre leurs sommes: ΣPi = ΣP'i ΣQi = ΣQ'i

2.6.2 Mesures des différentes puissances

Vu ce qui a été dit au paragraphe précédent, les mesures se font a priori au niveau de chaque
élément à l'aide de montages monophasés, et il faudrait donc envisager un grand nombre de cas.
Cependant, comme, pour les charges couplées en triangle, les courants par élément ne sont
ST 11

généralement pas accessibles, et que, pour les distributions 4 fils, la source est forcément cou-
plée en étoile, ceci limite déjà les possibilités. De plus, si on se restreint aux puissances fournies
par la source, et si on tient compte du fait qu'on peut toujours schématiser une source par une
représentation en étoile ( cf. paragraphe 2.3 ), on aboutit finalement à deux cas, en fonction du
nombre de fils de la distribution. En fait, on en revient aux cas envisagés pour les systèmes
équilibrés, sauf que pour ces derniers, le neutre n'étant parcouru par aucun courant, il n'était pas
utile de le distribuer.

2.6.2.1 Distribution 4 fils

a) mesure des puissances actives


V1 On utilise 3 wattmètres, comme indiqué ci-contre ( en fait,
W1 c'est le même montage qu'en équilibré, mais effectué sur cha-
V2 cune des trois phases ).
W2
V3
W3

figure 23
b) mesure des puissances réactives
V1 A moins de disposer d'appareils équipés de façon interne
W1 d'un déphaseur de π/2, la mesure n'est possible que si le ré-
V2 seau de tension est équilibré ( de façon à ce que les tensions
W2 composées soient bien en quadrature avec les tensions sim-
V3 ples ). De même, on utilise alors trois fois le montage en
W3 équilibré ( cf. schéma ci-contre ), en rappelant que la puis-
sance réactive est égale à l'indication du wattmètre divisée
figure 24 par 3 .

2.6.2.2 Distribution 3 fils

a) mesure des puissances actives


Si la source est équilibrée, on peut utiliser trois fois le montage de la figure 13, sinon, on
emploie la méthode du double wattmètre ( cf. figure 14 ), pour laquelle on peut montrer qu'elle
mesure la puissance active dans tous les cas de réseaux trois fils. En effet:
W1 = Re[ U13 I1*] = Re[( V1 − V3 )I1*]
 ⇒ W1 + W2 = Re[(V1 − V3)I1*+(V2 − V3)I3*]
W2 = Re[ U23 I 2 *] = Re[( V2 − V3 )I 2 *]
soit W1 + W2 = Re[V1.I1* + V2.I2* − V3(I1* + I2*)]
soit, encore, W1 + W2 = Re[V1.I1* + V2.I2* + V3.I3*]
ST 12

le réseau 3 fils imposant que I1 + I2 + I3 = 0, c'est à dire I3 = −(I1 + I2).


Il suffit ensuite de développer le deuxième membre,
Re[V1.I1* + V2.I2* + V3.I3*] = Re[V1.I1*] + Re[V2.I2*] + Re[V3.I3*]
et de se rappeler que chacune des parties réelles correspond à la puissance active pour retrouver
le fait que W1 + W2 est égal à P1 + P2 + P3, donc à la puissance totale, et ce, quelles que soient les
tensions V1, V2 et V3.
b) mesure des puissances réactives
La méthode du double wattmètre n'est plus valable ici. Par contre, comme le montage décrit
au 2.6.2.1 ne fait pas intervenir le quatrième fil, on pourra l'employer sans problème, mais tou-
jours avec les mêmes restrictions, c'est à dire qu'il faut que la source soit équilibrée.
ST 13

1 Une distribution triphasée équilibrée 3x400V−50Hz alimente en parallèle


− Un moteur asynchrone consommant 75kW avec un cosϕm de 0,8 inductif
− Une installation consommant 50A avec un cosϕi de 0,6 inductif.
1) En utilisant le théorème de Boucherot, calculer les puissances active P et réactive Q consom-
mées par l'ensemble des deux charges. En déduire la puissance apparente S, le courant en ligne
total I et le cosϕ correspondant.
2) On veut ramener le cosϕ à 0,93 en rajoutant une batterie de condensateurs C couplés en
triangle. Calculer la puissance réactive QC que doit fournir la batterie et en déduire la valeur en
µF qu'il faut donner à C.

2 On reprend l'exemple décrit au paragraphe 1.4.1 du cours avec V = 230V et Z = [60;30°]


1)a) Calculer la valeur de U12 = V1 − V2 puis celle de J1. En déduire la valeur de J3.
b) Compte tenu des résultats précédents, calculer I1. Vérifier le résultat à l'aide de la formule
obtenue en remplaçant la charge en triangle par son schéma équivalent en étoile.
2) En passant par la puissance apparente complexe, calculer les puissances active P et réactive
Q consommées par la charge.
3) Calculer les valeurs W1 et W2 mesurées par la méthode du double wattmètre branché comme
indiqué sur la figure 14 et les utiliser pour retrouver les valeurs de P et de Q.

3 V1 Soit le montage ci-contre pour lequel on a RCω = 1. Déterminer l'expres-


sion littérale de V en fonction uniquement de j, V1, V2 et V3. Application:
R En prenant V1 comme origine des phases, calculer V dans les deux cas sui-
V2
C vants:
V a) V1, V2 et V3 forment un système direct de valeur efficace 230V.
R
V3 b) V1, V2 et V3 forment un système inverse de valeur efficace 230V.
C Conclusion sur une utilisation possible de ce montage.

4 Dans le montage ci-dessous, les tensions V1, V2 et V3 forment un système déséquilibré et


valent respectivement V1 = V, V2 = a²V/2 et V3 = aV/2 avec V = 230V. Par ailleurs, R = 10Ω.
V1 I 1) Calculer les composantes symétriques Vd, Vi et Vo des trois tensions.
1 R
2) En utilisant par exemple le théorème de Millmann, vérifier que V = Vo.
V2 I 3) Calculer les composantes Id et Ii des courants I1, I2 et I3. Que vaut la
2 R
composante homopolaire Io? Calculer alors les valeurs des courants I1, I2 et
V3 I I3.
3 R
4) Calculer les valeurs de S1 = V1I1*, S2 = V2I2*, S3 = V3I3* et de leur
V somme S1 + S2 + S3. En déduire les puissances active totale P et réactive
totale Q mises en jeu.
5) On montre que S1 + S2 + S3 = 3VdId* + 3ViIi* + 3VoIo*. Vérifier ceci numériquement à partir
des différents résultats précédents.
ST 14

5 On reprend le montage de la figure 21 du cours avec V1 = V, V2 = a²V et V3 = aV et des


impédances Z1 = R, Z2 = R(1+j 3 ) et Z3 = R(1 − j 3 ). Pour les applications numériques, on
prendra V = 230V et R = 230Ω.
1) En partant des expressions cartésiennes de a et de a², montrer qu'on peut écrire Z2 et Z3 sous
la forme Z2 = −2a²R et que Z3 = −2aR. On gardera cette écriture dans tout ce qui suit.
2) Calculer la valeur de VN'N.
3) Calculer I1, I2 et I3 et donner leurs valeurs efficaces.
4) Calculer les puissances apparentes complexes par phase S1, S2 et S3 et en déduire:
− les puissances actives P1, P2 et P3 fournies par chaque phase ainsi que la puissance active
totale P absorbée par la charge.
− les puissances réactives Q1, Q2 et Q3 fournies par chaque phase ainsi que la puissance réac-
tive totale Q absorbée par la charge.
− les puissances apparentes S1, S2 et S3 au niveau de chaque phase.
Comparer la somme S1 + S2 + S3 à la puissance apparente totale S définie par P ² + Q ² et
conclure.

6 L'exercice porte sur l'équilibrage vis à vis d'un réseau triphasé d'une charge monophasée
branchée entre deux de ses phases. Dans ce qui suit, on définit le réseau, supposé équilibré,
direct et de fréquence 50Hz, par ses tensions composées en prenant U12 comme origine des pha-
ses. On a donc U12 = U, U23 = a²U et U31 = aU avec U = 400V. On rappelle que 1 + a + a² = 0 et
que a3 = 1. D'autre part, on donne les relations suivantes: 1 − a = ja² 3 1 − a² = −ja 3 .
1) On considère le montage 1, schématisé ci-contre, où R matérialise la ré-
Montage 1
sistance du four. Déterminer les expressions de I11, I12 et I13 en fonction de
I11 U et de R, puis celles de leurs composantes symétriques I1d et I1i en fonc-
1
R tion des mêmes grandeurs et de a. Que vaut obligatoirement I1o?
I12 2) On considère maintenant le montage 2 ( cf. schéma correspondant ). Les
2
valeurs de L et de C sont choisies de manière à ce que les puissances réac-
I13 tives mises en jeu soient égales. Leurs réactances sont donc égales et on no-
3 te X = Lω = 1/Cω la valeur commune. Déterminer les expressions de I21, I22
et I23 en fonction de a, U et X, puis celles de leurs composantes symétriques
Montage 2
I2d et I2i en fonction des mêmes grandeurs. De même, que vaut obligatoire-
I21 ment I2o?
1
3) L'équilibrage se fait plaçant le deuxième montage en parallèle avec le
I22 premier. On note I1, I2 et I3 les courants fournis par le réseau à l'association
2 L
des deux montages et Id et Ii leurs composantes symétriques.
C a) En utilisant le théorème de superposition, donner les expressions de Id et
I23
3 de Ii en fonction de I1d, I2d, I1i et I2i.
b) A quelle condition les courants I1, I2 et I3 forment-ils un réseau équilibré direct? En déduire
la relation qui doit exister entre X et R.
c) Sachant que la puissance du four est de 104kW, calculer la valeur de R. En déduire les va-
leurs qu'il faut donner à L et à C pour que la condition précédente soit réalisée ainsi que la
puissance réactive mise en jeu par ces composants.
ST 15

d) En appliquant le théorème de Boucherot, calculer les puissances active et réactive fournies


par le réseau.
e) Tracer le diagramme de Fresnel des tensions ( échelle: 1cm = 50V ). Calculer ensuite les mo-
dules et les arguments des différents courants et tracer leur diagramme de Fresnel en le super-
posant à celui des tensions ( échelle: 1cm = 50A ). Que peut-on dire du système formé par les
courants I21, I22 et I23?

7 V1 I Soit le montage représenté ci-contre où les tensions d'alimentation sont


1 R
également déséquilibrées et valent respectivement V1 = V/2, V2 = a²V et
V2 I V3 = aV avec V = 230V. D'autre part, on donne R = 100Ω.
2 R
1) Calculer la valeur de Vo.
V3 I 2R 2) Calculer les valeurs de I1, I2 et I3. En déduire les puissances actives P1,
3
P2 et P3 dissipées dans chacun des résistors ainsi que la puissance active
Vo totale P fournie par le réseau d'alimentation. Que vaut la puissance réac-
tive Q correspondante?
3) Calculer les valeurs W1 et W2 mesurées par la méthode du double wattmètre branché comme
indiqué sur la figure 14. Calculer la somme W1 + W2 et vérifier que l'on retrouve bien P. Calcu-
ler d'autre part le terme 3(W1 − W2 ) et conclure.

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