Date: 10/7/2019
Pays:
Lien:
L’Innovation Au Service De La Valeur Ajoutée
D’Hutchinson
Jacques Maigné, le PDG de Hutchinson,
nous explique comment son entreprise utilise
l’innovation pour passer progressivement de produit
de commodités à des produits à très forte valeur
ajouté.
Hutchinson fabrique et commercialise des produits
issus de la transformation du caoutchouc, destinés
principalement aux industries automobile,
aérospatiale et ferroviaire. L’entreprise est dirigée
par Jacques Maigné qui a commencé sa carrière
dans une filiale lyonnais de BP et Shell spécialisée
dans les bitumes, l’étanchéité, et les revêtements
de sol. Il entre chez Hutchinson sur la ligne de
produits antivibratoires au début des années 1990.
Rapidement il joue un rôle clé dans le
développement des activités hors secteur
automobile du groupe (secteur qui représente 75%
du chiffre d’affaires). Ce développement vers les
secteurs notamment aéronautique et ferroviaire se
fait largement au travers d’acquisitions.
L’histoire d’Hutchinson témoigne de l’importance de
l’innovation. Elle commence dans le caoutchouc
naturel, mais continue ensuite avec le caoutchouc
synthétique. Aujourd’hui le caoutchouc naturel
représente 20% de ses produits. Viennent ensuite,
pour des raisons de recyclabilité et d’allègement,
l’innovation sur les thermoplastiques élastomères.
Pour cela, les outils industriels du caoutchouc
(mélangeurs) ont été utilisés avec des
1/9 Tous droits de reproduction réservés
polypropylènes. Aujourd’hui, la recherche de
matériaux allégés se poursuit, avec pour objectif de
remplacer le plus possible les métaux par des
matériaux composites. L’innovation dans le coeur
de métier conduit donc insensiblement à sortir du
périmètre industriel établi et à empiéter sur le
territoire d’autres secteurs, notamment celui des
chimistes. Un enjeu d’innovation important pour
Hutchinson réside dans la maîtrise du design et des
coûts de ces matériaux dans le contexte industriel
du secteur automobile.
En 2009 Jacques Maigné devient PDG de
Hutchinson, au plus bas de la vague de la crise
financière. La crise a été bénéfique pour
Hutchinson, qui parvient à doubler son retour sur
investissement à sa sortie. La crise a permis
d’installer de nouveaux réflexes dans l’entreprise :
s’intéresser avant tout au résultat, mieux gérer les
investissements. Après trois ans, les
investissements sont revenus au niveau antérieur à
la crise, pour suivre la montée de l’activité du
secteur automobile.
La période actuelle est plus difficile à caractériser
que la crise de 2008. Le marché automobiles
s’adapte aux contraintes du moment, que ces
contraintes soient bonnes, mauvaises, justifiées ou,
dans certains cas, non justifiables. La réduction des
émissions de CO2 et de particules fines est placée
en haut de l’agenda. En Europe, le politique et le
législateur tendent à fixer un cadre qui ne tient pas
compte des limites technologiques. Nous quittons le
diesel, à propos duquel Carlos Tavarez a dit qu’il
avait perdu la bataille de la communication après
avoir gagné la bataille technique. Le diesel émet
des particules fines mais peu de CO2 pour un
moteur thermique.
Pour les fournisseurs, la mise au normes des
portefeuilles de produits se fait dans la douleur. Le
développement massif de plateformes électriques
ou hybrides s’impose, le tout sur un marché
globalement poussif. Il faut donc multiplier les
plateformes à volumes de vente constants, ce qui
induit des coûts de développement et
d’industrialisation plus élevés. Hutchinson ne publie
pas ses résultats séparément, mais ces coûts ont
affecté sa profitabilité en 2018, à l’instar de tous les
autres acteurs du secteur : Faurecia, Valeo, Plastic
Omnium, Michelin, ou Continental.
Plusieurs facteurs conjoncturels poussent
actuellement vers une augmentation des coûts : la
hausse des matières premières, mais aussi la
hausse du coût du travail dans divers pays tels que
la Pologne ou le Mexique. De manière plus
coûts de production… la dynamique de réduction
structurelle, les équipementiers doivent apprendre à
des coûts va se traduire par de grands mouvements
ne pas augmenter leurs coûts dans un contexte où
de recomposition parmi les équipementiers.
leurs revenus n’augmentent pas.
Par ailleurs, les équipements sont à l’origine
Il faut inventer une nouvelle façon de travailler
d’informations techniques. L’intégration de capteurs
permettant plus de sélectivité sur les business dans
dans les produits fait l’objet de nombreux
lesquels l’équipementier s’engage. La profitabilité
développements à l’heure actuelle : température,
doit être privilégiée sur le volume. Est-il préférable
pression, vitesse des fluides, vibration, caméras
de travailler avec des constructeurs axés sur le haut
intégrés dans des joints de vitres. À quoi s’ajoutent
de gamme ou le milieu de gamme ? Le marketing
l’utilisation de services dans le Cloud, notamment
doit correspondre avec le marketing du client. Une
en combinant les données fournies par les produits
R&D poussée ne serait, par exemple, pas
issus d’autres équipementiers, ou fournies par des
cohérente avec une clientèle de constructeurs
services extérieurs (météorologie…). L’exploitation
ciblant le bas de gamme.
des données ouvre un champ considérable, qui
Il convient aussi de positionner le portefeuille de
devrait permettre aux équipementiers de se
produits par rapport à l’évolution des moteurs. Les
différencier des fournisseurs de commodités.
moteurs thermiques ne vont pas disparaître
Vendre l’innovation, le service ou la fonction plutôt
immédiatement et il faut s’attendre à de nouvelles
que le produit ?
technologies de réduction des émissions. Les
Ce qui se profile à l’horizon n’est rien d’autre que la
moteurs hybrides constituent davantage une
transposition du modèle qui existe depuis deux
opportunité qu’une menace pour les
décennies dans l’aéronautique, où les avions sont
équipementiers. Quant aux moteurs électriques, le
bourrés de capteurs permettant une maintenance
refroidissement et le réchauffement des batteries
préventive. Les compagnies aériennes louent leurs
sont des fonctions qui émergent de plus en plus en
avions à des sociétés de leasing, au coût de l’heure
tant que nouveaux métiers. Hutchinson fait deux
de vol, ce qui leur permet de se concentrer sur la
fois plus de chiffre d’affaire sur les tuyaux utilisés
relation client.
pour refroidir le moteur 100% électrique de la
Cette transposition au domaine de l’automobile va
Renault ZOE que sur une voiture équipée d’un
concerner une part substantielle du parc et exigera
moteur thermique. Le moteur électrique constitue
de mieux connaître les composantes des véhicules,
donc lui aussi une opportunité intéressante pour
notamment leur durée de vie (qui actuellement est
Hutchinson.
supérieure à la durée de vie des voitures). Par
La pertinence résulte d’une bonne entente en amont
ailleurs, il convient de noter qu’en Europe, une
des développements lancés par nos clients. Elle
voiture ne fonctionne que 5% de son temps de vie.
repose sur la formation et le management du
Ce taux passera demain à plus de 50% avec la
changement : c’est de là qu’émerge un jugement
propriété partagée. Le coût d’usage et le coût de
sur la profitabilité d’une affaire.
maintenance demandent par conséquent à être de
Tirer profit du digital pour sortir de la commodité
mieux en mieux objectivés. Les équipementiers
La chaîne de valeur de la voiture se transforme sur
contribuent à déterminer ce coût d’utilisation, à la
le long terme. L’aval de la chaîne de valeur est voué
fois en produisant des données, et en ajustant
à être dominé par la relation client. Pour l’amont, qui
l’horizon de vieillissement de leurs produits. Tout un
s’occupe de fournir le hardware, et où résident les
ensemble de processus et de dispositifs en vigueur
équipementiers, l’enjeu réside dans la réduction des

2/9 Tous droits de reproduction réservés

dans l’aéronautique vont arriver dans le domaine
automobile. Le produit industriel vendu n’est plus un
simple produit, mais un produit avec une durée de
vie et un carnet d’entretien… un nombre d’heures
de fonctionnement, autrement dit : un service, voire
une fonction.
Cette transposition est une question de volonté
stratégique et peut conduire à des tensions au sein
de la chaîne de valeur. En effet l’objectivation du
fonctionnement concerne avant tout l’utilisateur
final, autrement dit, du point de vue de
l’équipementier, le client de son client. C’est déjà
Albert Meige
une réalité admise chez les opérateurs ferroviaires,
tels que la SNCF, pour lesquels les coûts de
maintenance sont significatifs. Hutchinson équipe
les trains de capteurs permettant de réduire le coût
de la maintenance, en travaillant directement avec
la SNCF et non avec les constructeurs de trains tels
que Siemens, Alstom ou Bombardier.
“L’augmentation de la durée d’usage de
l’automobile sera immanquablement accompagnée
de maintenance préventive et d’un système de
location au kilomètre.”
Ce modèle va pénétrer l’automobile, avec une
intensité et une vitesse qui restent à déterminer
dans le cadre d’une vision systémique.
Partir de l’utilisateur final ou bien partir de la donnée
?
Pour une entreprise qui met l’innovation au coeur de
son activité, comme Hutchinson, les données
générées par ses produits constituent l’aspect le
plus stratégique de la transformation digitale. Ne
sachant pas par avance quelles données seront
utiles, l’entreprise travaille avec une université
singapourienne pour explorer la question. Le but est
de disposer d’algorithmes permettant d’obtenir à
partir d’un nombre minimal de capteurs une
information maximale sur l’état du système.
Jacques Maigné note que Faurecia s’inscrit
actuellement dans une démarche similaire
d’exploration.
Pourquoi ne pas plutôt partir de l’utilisateur de la
voiture, ou du constructeur ? Tout simplement parce
qu’un équipementier n’a pas accès au conducteur,
et que les constructeurs ne répondent pas
favorablement aux demandes d’accès aux données
venant d’équipementiers. En d’autres termes, pour
l’innovation, les équipementiers doivent se
débrouiller par eux-mêmes, notamment en
travaillant ensemble pour combiner leurs données.
Pour pouvoir travailler ensemble, une approche
systémique des enjeux des équipementiers et de
leur environnement est indispensable.

3/9 Tous droits de reproduction réservés

Date: 10/7/2019
Pays: Côte d'Ivoire
Lien: www.aip.ci
Côte d’Ivoire/ Les producteurs de palmier à huile
du Sud-ouest sensibilisés aux normes de la
production durable (RSPO)
L’association interprofessionnelle de la filière
palmier à huile (AIPH) et le fonds interprofessionnel
pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA)
ont organisé, lundi, à San Pedro, à l’intention des
producteurs de palmier à huile des régions du
Sud-ouest, un atelier de présentation de
l’interprétation nationale des principes et critères de
la « norme RSPO » pour une production d’huile de
palme durable en Côte d’Ivoire.
Présidents, administrateurs et directeurs des
sociétés coopératives de planteurs de palmier à
huile des régions du Sud-Ouest, à savoir Gbôklé,
Nawa et San Pedro, ont été instruits et sensibilisés
sur cette norme RSPO (Table Ronde pour l’huile de
palme durable), basée sur un ensemble de huit
principes et 42 critères, objets d’une adaptation
nationale ivoirienne ou interprétation, approuvée en
avril par l’instance supérieure mondiale et valable
pour 5 ans.
Ces principes et critères ont été arrêtés par tous les
acteurs de l’industrie mondiale de l’huile de palme.
Ils définissent toutes les conditions sociales,
environnementales et économiques permettant une
4/9 Tous droits de reproduction réservés
production durable de l’huile de palme, faisant ainsi
de l’interprétation nationale « la norme applicable à
toutes les certifications réalisées dans ce pays », a
indiqué le représentant du Secrétaire exécutif de
l’Association interprofessionnelle de la filière palmier
à huile (AIPH), Kouamé Lazard.
Selon le représentant du FIRCA, les bonnes
pratiques agricoles, l’aide à la communauté, le
respect de l’environnement, la bonne rémunération
du planteur, sont les objectifs visés à travers le
respect de la norme RSPO interprétée qui devient,
a-t-il souligné, « une norme de certification RSPO
adaptée à nos réalités et à notre environnement ».
Le représentant du Directeur régional de
l’agriculture de San Pedro, Tapé olivier, a salué les
efforts de l’AIPH pour amener les planteurs de la
filière à s’inscrire dans ce processus de la
production d’huile de palme durable. « Ne voyez
pas que l’aspect économique, mais songeons aux
générations à venir, et à ce que nous leur
laisserons, c’est tout cela respecter la norme RSPO
», a conseillé M.Tapé.
La Côte d’Ivoire produit par an 2 100 000 tonnes de
régimes de palme, 450 000 tonnes d’huile de palme
brute. Elle dispose de 165 000 ha de plantations
villageoises, 75 000 ha de plantations industrielles,
et compte 40 000 planteurs de palmier à huile, 32
sociétés coopératives membres de la Fédération
nationales des sociétés coopératives et union des
sociétés coopératives de planteurs de palmier à
huile de Côte d’Ivoire (FENACOPAH-CI), 16
grandes unités de production d’huile de palme
brute, et 20 moyennes et petites unités de
production.
(AIP) jmk/ask
Date: 10/7/2019
Pays: Côte d'Ivoire
Lien: www.aip.ci
La Côte d’Ivoire consulte ses PME pour leur
inclusion dans le programme pays au Fonds Vert
pour le climat
Un atelier de consultation des petites et moyennes
entreprises (PME) pour l’identification de leurs
priorités d’investissement à inclure dans le
programme pays de la Côte d’Ivoire au Fonds Vert
pour le Climat ou Green Climate Fund (GCF) s’est
ouvert mardi à Abidjan, à l’initiative du ministère de
l’Environnement et du développement durable
(MINEDD)
Le représentant du ministre Joseph Séka Séka, son
chef de cabinet, Moïse Aboua, a rappelé que les
PME constituent 98% des entreprises recensées et
contribuent à hauteur de 20% à la formation du PIB,
et à hauteur de 12% de l’investissement national.
Les PME occupent également 23% de la population
active.
« C’est dans le cadre du processus de consultation
des parties prenantes en vue de l’identification des
priorités nationales d’investissement du Fonds Vert
pour le Climat que le présent atelier est organisé au
profit des Petites et Moyennes Entreprise », a-t-il
déclaré.
M. Aboua a expliqué que, la Côte d’Ivoire, pays
Partie à la Convention-Cadre des Nations Unies sur
les Changements Climatiques (CCNUCC), est
5/9 Tous droits de reproduction réservés
éligible aux ressources du Fonds Vert pour le Climat
ou Green Climate Fund (GCF). « De fait, le pays est
appelé à préparer un cadre d’investissement
regroupant les priorités nationales en matière
d’atténuation et d’adaptation aux effets néfastes des
changements climatiques », a-t-il indiqué.
Le Fonds Vert pour le climat ou Green climate Fund
(GCF) a été créé en 2010 lors de la 16ème
conférence des parties à la convention cadre des
Nations-Unies sur les changements climatiques à
Cancun au Mexique.
Il vise à limiter les émissions de gaz à effet de serre
dans les pays en développement et aider les pays
vulnérables à s’adapter aux effets néfastes des
changements climatiques. Il envisage, à l’horizon
2020, de mobiliser un centaine de milliards de
dollars américains par an pour le financement de
projets afférents aux changements climatiques.
Pour le directeur général de l’Environnement et du
Développement durable, Dr Gustave Aboua, la lutte
contre les changements climatiques requiert
désormais l’attention de toutes les forces vives,
estimant que les changements climatiques
impactent tous les secteurs d’activités et toutes les
couches sociales.
« Le secteur privé est le moteur de l’économie
mondiale, (…), par rapport au contexte des
changements climatiques qui ajoutent des risques
supplémentaires aux investissements privé, il nous
est apparu crucial de renforcer vos capacités pour
saisir les opportunités offertes par la finance
climatique en vue du renforcement de la résilience
de la Côte d’Ivoire à ce fléau », a-t-il déclaré.
(AIP) gak/ask
Date: 10/7/2019
Pays: Côte d'Ivoire
Lien: www.aip.ci
Côte d’Ivoire/ La méthodologie d’élaboration du
plan de développement de la région des grands
ponts présentée
L’agence nationale d’appui au développement rural
(ANADER) a présenté, mardi, à Dabou, la
méthodologie d’élaboration du plan stratégique de
développement (PSD) de la région des grands
ponts 2020-2024 pour laquelle son expertise a été
sollicitée.
La cérémonie de présentation a eu lieu en présence
du secrétaire général de préfecture, Yapi Claude
ogou, du président du conseil régional, Pr Session
Essiagne Daniel et du représentant du directeur
général de l’Anader, Yao Atto Germain.
La méthodologie d’élaboration du plan stratégique
de développement de la région des grands ponts
2020-2024, selon le chef de division d’appui au
développement, Sare Amédé, est fondée sur une
approche participative tenant compte des
aspirations et préoccupations des populations
concernées.
Treize entités dites homogènes réparties sur
l’ensemble de la région des grands ponts
permettront l’identification d’axes stratégiques sur la
base d’une étude participative et de gestion axée
6/9 Tous droits de reproduction réservés
sur les résultats en matière de santé, éducation,
sécurité, environnement, social.
L’élaboration de ce PSD va se dérouler en neuf
étape dont l’information et la sensibilisation en vue
de recueillir l’adhésion des populations, l’élaboration
de la monographie de la région portant la
constitution d’une base de données dans divers
domaines d’activités, l’organisation d’atelier de
consolidation des diagnostics au niveau des entités
homogènes, au niveau départemental et régional.
De même, la détermination des axes stratégiques et
l’élaboration des fiches projets pour définir les
coûts, la mise en place d’un mécanisme de suivi et
évaluation, la prise en compte des observations du
conseil régional avant la remise du document et
enfin l’organisation d’une cérémonie de remise
officielle du document PSD de la région des grands
ponts.
Ce document, livrable en octobre, sera produit en
trois tomes présentant respectivement la
monographie de la région, la planification
stratégique et la planification opérationnelle (les
coûts).
La région des grands ponts comprend trois
départements, à savoir Jacqueville, Dabou, Grand
Lahou, 10 sous préfectures, 3 communes et 139
villages.
( AIP) Bec/bsp/ask
Date: 10/7/2019
Pays: Côte d'ivoire
Lien: www.abidjan.net

La qualité de l’eau des bâtiments publics

préoccupe un laboratoire en Côte d’Ivoire
SY/ls/APA

La qualité de l’eau sanitaire dans les réseaux

intérieurs des établissements recevant du public a
été au centre d’une conférence à Abidjan
récemment, à l’initiative de Enval Laboratoire.

La qualité des eaux est aujourd’hui au cœur des

problèmes de sécurité sanitaire, du fait même de la
multitude de risques pour la santé, rapporte un
communiqué transmis mardi à APA, expliquant les
enjeux de cette conférence en collaboration avec le
ministère ivoirien en charge de la santé, car «l’eau
s’impose à nous par sa rareté et ses enjeux pour le
futur de la planète ».

Selon ce laboratoire, la question de l’eau à

l’intérieur des bâtiments «devenue un problème de
santé publique, a beaucoup interpellé les
scientifiques et les gestionnaires afin d’en cerner les
contours, mettre des procédures et des règlements
et sans cesse continuer de surveiller ».

La qualité des eaux à l’intérieur des bâtiments

recevant du public est une question d’intérêt qui est
restée longtemps peu évoquée car souvent
confondue avec la qualité des eaux du réseau de
distribution, souligne Enval Laboratoire, l’un des
premiers Laboratoires privés d’analyses et de
contrôle qualité accrédité ISO 17025.

7/9 Tous droits de reproduction réservés

Date: 10/7/2019
Pays: Côte d'Ivoire
Lien: www.aip.ci
Le Cameroun s’inspire des performances
agricoles ivoiriennes
Séduit par les performances agricoles enregistrées
au cours de ces dernières années en Côte d’Ivoire,
le Cameroun a envoyé une délégation conduite par
son ministre de l’Agriculture et du Développement
rural, Gabriel Mbairobe, pour s’inspirer du modèle
de réussite de la première puissance agricole
ouest-africaine.
Reçu par son homologue ivoirien, Mamadou
Sangafowa Coulibaly, mardi à son Cabinet sis à
l’immeuble de la Caistab, à Abidjan Plateau,
l’émissaire du Président Paul Biya a indiqué que ce
dernier est émerveillé par le développement de la
Côte d’Ivoire sous Alassane Ouattara,
particulièrement par le développement des filières
anacarde, café et cacao.
« Nous sommes venus en Côte d’Ivoire, saisissant
du prétexte pour signer l’adhésion du Cameroun au
Conseil international consultatif du cajou, pour
copier des exemples de réussite de la Côte d’Ivoire
(…), un pays similaire au nôtre parce que nous
partageons pratiquement les mêmes zones
agro-écologiques », a-t-il dit.
Le ministre Mbairobe a souligné que son pays
ambitionne de faire du secteur agricole le levier de
son émergence fixée à l’horizon 2035 et compte sur
8/9 Tous droits de reproduction réservés
ce secteur non seulement pour éradiquer la faim
mais aussi pour lutter contre la pauvreté.
« Autant la Côte d’Ivoire pourra partager des
expériences avec le Cameroun autant nous
pourrons apprendre du Cameroun. Cela s’inscrit
dans la vision de nos deux chefs d’Etat, à savoir de
privilégier l’accord Sud-Sud. Dans cette perspective,
nous envisageons de revisiter l’accord de
coopération qui nous lie, de l’actualiser en vue
d’une signature au prochain SARA », a renchéri le
ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly.
Il avait auparavant présenté les outils qui ont
conduit au développement du secteur agricole en
Côte d’Ivoire dont l’adoption d’un Programme
national d’investissement agricole (PNIA) depuis
2012, la prise de la Loi d’orientation agricole de
Côte d’Ivoire, les réformes dans les filières
(café-cacao, coton-anacarde, palmier à
huile-hévéa), le développement des cultures
vivrières, l’augmentation de la rémunération des
producteurs…
Durant son séjour qui s’achève vendredi, la
délégation camerounaise place au centre de ses
intérêts, la compréhension du fonctionnement du
Conseil du coton et de l’anacarde, du Conseil du
café-cacao, du Centre national de recherche
agronomique, des structures d’encadrement des
producteurs ainsi que du système de
fonctionnement du conseil et de la recherche
agricoles, a souligné le directeur général du Conseil
du coton et de l’anacarde, Dr Adama Coulibaly.
(AIP) cmas
Date: 10/7/2019
Pays: France
Lien: www.commodafrica.com

L'Office du Niger lance la campagne agricole

2019/20
moyen de 5,68 t/ha.
"Il n’ y a pas encore de facteurs négatifs. Dans le
cercle de Macina, nous avons procédé à
l’installation des cultures sèches et des pépinières
de riz dans la zone Office du Niger. Avec le retour
des pluies, les paysans vont planter le mil, le
sorgho, l’arachide. Nous ne doutons pas de la
réussite de cette campagne agricole", a souligné le
chef de section agriculture de Macina, Abdou
Maïga.

DR

L'Office du Niger a lancé hier la campagne agricole

2019/20 à N'Bewani, dans la commune de Pogo,
dans la zone de production de Markala. A cette
occasion, le bilan a été dressé de la campagne
précédente.
Selon le président directeur général de l’Office du
Niger, Mamadou M’Baré Coulibaly, plusieurs
mesures ont été prises pour un bon déroulement de
la campagne à venir, comme l’entretien et la
réhabilitation des canaux d’irrigation afin qu’il n’y ait
pas de crise d’eau, le conseil et l’assistance
technique aux exploitants afin que le calendrier
agricole soit respecté, et, troisième mesure, la
disponibilité des engrais.
Des objectifs quantitatifs sont fixés dont plus de
800 000 tonnes (t) sur une superficie de 140 000
hectares (ha) avec un rendement moyen estimé à
6,230 tonnes par hectare (t/ha) pour le riz paddy. Il
est prévu que 11 138 ha soient dédiés au
maraîchage et 8 210 ha à l’échalote. Quant au
maïs, il est attendu une production de 11 255 t sur
une superficie de 1980 ha avec un rendement

9/9 Tous droits de reproduction réservés