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Prions :
Saint Valentin, je vous adresse cette prière en toute confiance, pour que vous vous joigniez à moi
dans ma demande (dire la demande et, si possible, le nom du futur fiancé ou de la future fiancée).
O grand Saint, dont les mérites éclatants furent si justement récompensés, ne refusez pas mon
humble demande, mais considérez mon bonheur terrestre ; je vous en supplie, intercédez en ma
faveur ; au nom de Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
O Dieu, c’est dans ta Sion sainte Que tu seras Voyant tes œuvres sans pareilles,
loué ; Les peuples étonnés Admirent tes hautes
C’est là qu’avec respect et crainte, merveilles,
Tout honneur t’est voué ; Même aux lieux éloignés.
Et puisque tu daignes entendre Nos vœux et Des bords où le soleil se lève,
nos soupirs, Ramenant la clarté,
Tous les peuples viendront s’y rendre, Au bord où sa course s’achève,
Pleins des mêmes désirs. Tout chante ta bonté.
Hélas, mes erreurs et mes vices Allumaient ton Si nos guérets et nos prairies Languissent faute
courroux ; d’eau,
Mais, Seigneur, tes bontés propices T’apaisent Tu leur rends, par tes riches pluies,
envers nous. Un air riant et beau.
O qu’heureux l’homme se peut dire Qu’il t’a plu L’eau qui de tes canaux regorge,
d’adopter. Vient la terre nourrir,
Dans tes parvis, il se retire, Afin que le froment et l’orge Puissent croître et
Tu l’y fais habiter... mûrir.
Des biens que tu nous voudras faire, Nos cœurs Lorsqu’ainsi tu l’as arrosée,
se rempliront ; Nos sillons sont comblés ;
Des douceurs de ton sanctuaire Nos âmes Sa soif alors est apaisée Et tu bénis nos blés.
jouiront. L’automne, de fruits couronnés,
Tes arrêts toujours équitables, Vient réjouir nos yeux ;
Grand Dieu qui nous soutient, Ta main verse, toute l’année,
Par des vengeances effroyables, Tes biens du haut des cieux.
Se font connaître aux tiens. On voit, jusqu’aux plaines désertes,
Aussi, jusqu’aux deux bouts du monde, Tout Les bergers en jouir ;
s’assure sur Toi, Les coteaux et leurs croupes vertes Semblent
Et tout, sur la terre et sur l’onde, s’en réjouir.
Se règle sur ta Loi ; On voit, partout, dans les campagnes, Mille
Ceint de tes forces redoutables, troupeaux divers ;
De grandeur revêtue, Les vallons, au pied des montagnes,
Tu rends les monts inébranlables Par ta seule De grands blés tout couverts.
vertu. Et cette richesse champêtre,
Ta voix fait, de la mer bruyante, Par des muets accords,
Les vagues rabaisser ; Célèbre l’auteur de son être,
Des peuples l’émeute inconstante D’un mot tu Qui répand ses trésors.
fais cesser.
SAINT VALENTIN DE TERNI
Valentin de Terni est un moine qui vécut au IIIe siècle, martyrisé sous l'Empereur Claude II le
Gothique. Il est devenu, nommé par le pape Alexandre IV, le « patron des amoureux » et se
trouve fêté à ce titre lors de la « Saint-Valentin » le 14 février. Aux débuts du christianisme
alors que toute l'Europe n'est pas encore convertie, l'empereur Claude II le Gothique,
n'aimant en rien les chrétiens et voulant interdire le mariage afin que plus d'hommes soient
envoyés à la guerre, est informé des consultations de Valentin qui marie les chrétiens : il
ordonne alors l'arrestation de Valentin.