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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE
DU MÉLANGE TOTAL DANS LE NÉOPLATONISME
APRÈS PLOTIN
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68 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 69
5. Sur la nature corporelle du Dieu stoïcien, voir SVF Π 310, 313, 1028,
1032, etc.
6. Cf. SVF Π 467.
7. Cf. SVF Π 300-304.
8. Cf. SVF II 473.
9. Cf. SVF II 479 et 480.
10. Sur la divisibilité à l'infini des corps chez les Stoïciens, cf. SVF Π 482-491.
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70 Daniel CoheiN
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 71
16. Cf. Proclus, In Remp. II, p. 163.7-8 ; voir également Él. de Théol., 76
et 208, p. 182.12-14.
17. Cf. Proclus, In Ale., pp. 30.5 sq.
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72 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 73
23. Cf. Proclus In Tim. II, p. 9.2 : χωρεί γαρ πάντα δι' άλλήλων;
Simplicius, In Cael., p. 85.24-27.
24. Cf. Diogène LaËrce, Vie et doctrines des philosophes illustres, VII,
137 : « Assurément les quatre éléments sont, confondus ensemble, la substance
sans qualité qu'est la matière. Mais le feu est le chaud, l'eau l'humide, l'air le
froid et la terre le sec » (trad. Goulet).
25. Cf. Proclus, In Tim. Π, p. 51.20-27 : « En effet, si tu veux bien exami
ner chacun des éléments, tu verras combien il y a en lui du mélange (σύμμιξιν).
L'air par exemple n'est pas simplement subtil, il possède aussi de l'épaisseur, de
la brumosité, de l'aquosité. L'eau non plus n'a pas simplement grande mobilité :
la couche la plus basse de l'eau est limoneuse et difficilement mobile. Du feu
lui-même la partie qui se mêle à l'air a ressemblance avec l'obtusité de l'air, et
cela nécessairement : car il faut bien que le sommet des éléments inférieurs se
relie à la base des éléments supérieurs » (trad. Festugière). Proclus attribue éga
lement cette thèse du mélange des éléments sensibles à Numénius (cf. ibid. II,
p. 9.4-5 = fr. 51 Des Places).
26. Cf. Proclus, In Tim. I, p. 266.26-27 (= SVFII 307).
27. Si, contrairement à ce qu'affirment les Stoïciens, les causes ne sont pas
elles-mêmes immanentes à leurs effets, les Néoplatoniciens, qui transposent ana
logiquement aux causes inférieures l'axiome plotinien selon lequel l'Un est à la
fois « partout et nulle part » (πανταχού και ουδαμοϋ; cf. Plotin, Enn. m, 9 [13],
4.1-9; Porphyre, Sent. 31), envisagent le schème de la fcausalité selon la double
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74 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 75
31. Cf., par ex., Proclus, In Tim. Π, p. 44.7 et ΠΙ, p. 357.9 sq. (= Jean
Philopon, De Aet. Mundi, XI, 11, p. 364.5 sq. Rabe).
32. Aristote affirme que seuls les êtres qui possèdent une matière sont sou
mis à la génération et à la corruption (cf. Métaph. H, 5, 1044b27-29 ; Λ, 6,
1071 b21 ; N, 2,1088bl4-28).
33. Cf. Proclus, Él. de Théol., 75, p. 70.28-29 et In Parm. IV, 878.1
890.38 ; voir également Syrianus, In Metaph., p. 105.30-35, où le maître de
Proclus reproche à Aristote de penser pouvoir attribuer à Socrate une confusion
entre formes engagées dans la matière et formes transcendantes.
34. Cf. Proclus, In Tim. I, pp. 2.29 sq. Bien que la notion de « causes
concourantes » (συναίτια) fasse partie de la physique stoïcienne, où celles-ci
jouent le rôle de causes contribuant à la production d'un effet que chacune est
incapable de produire toute seule, les Néoplatoniciens tardifs - qui assimilent
également ces causes à des « formes qui se lient à la matière » (πρόσυλα είδη)
- l'utilisent en se référant surtout à la distinction platonicienne (cf. Phédon,
99b2-4) entre causalité réelle (intelligible) et causalité sensible (cf., par ex.,
Proclus, In Parm. VI, 1059.17-19; Damascius, In Parm. ΠΙ, p. 14.19-21 ; III,
p. 74.17-18).
35. Damascius, In Parm. IV, p. 52.19-20, qualifie toute cause concourante
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76 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 77
ments « l'un dans l'autre », c'est selon un mode de mélange où leurs distinctions
sont préservées (cf. In Tim. Π, p. 51.29-31 : ό δημιουργός πάντα έν άλλήλοις
έποίησε μετά του διασφζειν τήν διάκρισιν αυτών) ; comme l'écrira
Damascius, In Parm. III, p. 124.15-18, au niveau du Démiurge, les formes
demeurent tout à la fois unifiées (ενωμένα) et distinguées (διακεκριμένα),
« unifiées au maximum » (ένωτο μάλιστα) et « au maximum sans confusion »
(μάλιστα άσύγχυτα). À partir de ces causes immanentes au Démiurge, nous dit
Proclus, « il se fait une procession de ces quatre éléments vers l'Univers », mais
cette procession vers le monde sublunaire n'est pas immédiate: « comment en
effet le plus immatériel (τά άϋλότατα) donnerait-il immédiatement (άμέσως)
substance au plus engagé dans la matière (τών ένυλοτάτων), l'immobile à l'ab
solument mobile? » (In Tim. II, p. 45.12-16,trad.Festugière). Ce n'est donc que
dans une phase ultérieure de la procession que « la démiurgie progresse et fait
exister ce qui, dans les éléments, est le degré le plus bas, ce qui est vraiment
matériel (όντως ϋλαίαν) » (In Tim. III, p. 113.20-22, trad. Festugière).
37. Cf. In Tim. II, p. 50.3-4.
38. Cf. Proclus In Tim. Π, p. 43.20 sq. Cette thèse selon laquelle le Ciel est
le produit du mélange des quatre éléments à l'état pur a été reprise par
Simplicius (cf. In Cael., pp. 66.33-67.5; 85.7-15; 360.33-361.2; 379.5-6;
435.32-436.1); voir à ce sujet les analyses de Ph. Hoffmann, « Simplicius'
Polemics », dans R. Sorabji (éd.), Philoponus and the Rejection of Aristotelian
Science, Ithaca, 1987, pp. 57-83, qui montrent que Simplicius suit fidèlement la
doctrine de Proclus sur le mélange des éléments ; voir également Id., « Sur
quelques aspects de la polémique de Simplicius contre Jean Philopon : de l'in
vective à la réaffirmation de la transcendance du Ciel », dans I. Hadot (éd.),
Simplicius: sa vie, son œuvre, sa survie, Berlin-New York, 1987, pp. 183-221.
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE
Plotin, cette notion a acquis une connotation plus active (cf., par ex., Enn. II, 5
[25], 3.19-22; V, 3 [49], 15.33-35), sur laquelle les Néoplatoniciens se sont
appuyés pour rendre compte des limites de la physique non seulement stoïcien
ne, mais également aristotélicienne (cf., par ex., Proclus, In Parm. V, 979.1 sq.,
où la doctrine aristotélicienne de la puissance et de l'acte est précisément évo
quée en faveur de la transcendance des principes intelligibles). Proclus établit
clairement la distinction entre la δύναμις « imparfaite » comme potentialité pas
sive (au sens aristotélicien et envisagée du point de vue de la matière) et la
δύναμις comme puissance active (κατ' ένέργειαν δύναμις), cette dernière
caractérisant tous les principes intelligibles et immatériels en tant que causes
génératrices antérieures à leur actualisation (cf. Él. de Théol., 77-79, et les ana
lyses de S.E. Gersh, Κίνησις 'Ακίνητος. A Study of the Spiritual Motion in the
Philosophy of Proclus, Leyde, 1973, pp. 43-8), par opposition à la conception
aristotélicienne qui faisait des principes intelligibles des êtres en puissance et qui
considérait l'acte comme étant, logiquement et ontologiquement, antérieur à la
puissance (cf. Métaph. Θ, 8,1049b23-27). - Sur la présence des principes imma
tériels sous le mode causal dans les effets matériels, voir Él. de Théol., prop. 65,
avec les notes ad loc. de E.R. Dodds, Proclus. Elements ofTheology [1932],
Oxford, 1999, pp. 235-6.
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80 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE
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82 Daniel Cohen
52. Cf. Proclus, In Tim. II, p. 46.17-18. Dans la physique de Proclus, le Ciel
se situe à un niveau intermédiaire entre les réalités véritablemènt engagées dans
la matière et les réalités strictement immatérielles ; il est constitué d'une matière
impassible et donc absolument indivisible. C'est cette doctrine physique qui per
mettra à Simplicius de mener à bien son projet d'harmonisation de la physique de
Platon, fondée sur la théorie des quatre éléments du Timée, et celle d'Aristote,
articulée autour de la doctrine du « cinquième corps », l'éther, considéré comme
étant constitué d'une matière impassible. Voir à ce sujet Ph. Hoffmann, « Sur
quelques aspects de la polémique de Simplicius contre Jean Philopon », art. cit.
53. Cf. SVF Π 320, p. 115.23 ; 326, p. 116.26 ; 794, p. 220.16.
54. Cf. Syrianus, In Metaph., p. 49.13-15 ; Proclus, In Parin. II, 735.33-37,
qui parle d'un substrat non qualifié de corps (τό όποιον [...] τών σωμάτων
ύποκείμενον), situé entre la matière et les formes (μεταξύ της ύλης εστί και τών
ειδών) ; Damascius, De Princ. I, p. 103.7 parle d'« une sorte de matière » (olov
ύλη τις); voir également I, p. 29.3-9 et In Phaed. I, p. 249.8, avec la note ad loc.
de L.G. Westerink, The Greek Commentaries on Plato's Pliaedo, Amsterdam,
1977, vol. II, pp. 150-1 ; Anonyme, Prolégomènes à la philosophie de Platon,
p. 13.13-15.
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 83
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84 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 85
Commentaire sur la République, Paris, 1970, vol. III, pp. 328-48. Simplicius
(/« Pliys., 618.25 sq.) cite également un commentaire que Syrianus aurait com
posé sur le Xe Livre des Lois et où il aurait traité de la question du lieu (Lois X,
893c2). - L'originalité de cette curieuse doctrine a été soulignée par Simplicius
(cf. In Phys., 611.10-14), d'après qui Proclus est le seul à avoir pu soutenir l'hy
pothèse « tout à fait extraordinaire » selon laquelle le lieu possède une nature cor
porelle. Pour une analyse d'ensemble du sujet, voir les études de S. Sambursky,
The Physical WorldofLate Antiquity [1962],Princeton, 1987, pp. 7-9; Id., « Place
and Space in late Neoplatonism », Studies in History and Philosophy of Science,
8, 1977, pp. 173-87 et son anthologie annotée The Concept of Place in Late
Neoplatonism, Jérusalem, 1982 ; voir également Ph. Hoffmann, « Simplicius :
Corollarium de loco », dans Astronomie dans l'Antiquité grecque, Actes du col
loque tenu à l'Université deToulouse-le-Mirail (21-23 octobre 1977), Paris, 1979,
pp. 143-61 et L.P. Schrenk, « Proclus on Space as Light »,Ancient Philosophy,
9,1989, pp. 87-94.
62. Signalons toutefois que Plotin n'ignorait pas la réalité intermédiaire que
les Néoplatoniciens tardifs désignent par ce terme puisqu'il avait considéré que la
notion stoïcienne d'cutoiov σώμα correspondait non pas à la matière primordia
le, comme le prétendent les Stoïciens, mais à la « masse » (όγκος), la matière stoï
cienne étant en effet pourvue d'une certaine grandeur (cf. Diogène Laêrce, Vie et
doctrines..., VII, 135, op. cit., p. 870), ce qui implique déjà une certaine détermi
nation (cf. Posidonius, fr. 92 Edelstein-Kidd) et ne saurait donc correspondre à la
matière au sens où la conçoit Plotin. Dès lors, du point de vue plotinien, la matiè
re stoïcienne constitue en fait une première détermination coiporelle et il est donc
impossible de la considérer, à la manière des Stoïciens, comme une réalité vérita
blement primordiale (cf. Enn. VI, 1 [42], 26.28-29). - Sur la notion de « masse »
chez Plotin, voir L. Brisson, « Entre physique et métaphysique. Le terme ôgkos
chez Plotin, dans ses rapports avec la matière et le corps », dans M. Fattal (éd.),
Études sur Plotin, Paris, 2000, pp. 87-111.
63. Dans un article fondamental, R. Sorabji, « Proclus on Place and the
Interpénétration of Bodies », dans Proclus lecteur et interprète des Anciens, Actes
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86 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RECEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE
(όλόττις) qui lui est propre -, ne « fissurent » en aucune façon les corps
célestes qu'ils traversent pourtant de part en part, de même que c'est
« sans le diviser » (αδιαιρέτως) qu'ils passent à travers le Ciel :
trouve cette doctrine sous différentes formes chez les Gnostiques, dans l'Her
métisme, dans les Oracles Chaldaïques, chez Numénius, Porphyre et Jamblique.
D'après le témoignage de Proclus, Porphyre aurait été inspiré par des enseigne
ments chaldaïques pour développer sa doctrine de la descente de l'âme, mais
l'origine de cette notion se rapporte évidemment à la notion stoïcienne de « souf
fle » (πνεύμα). Porphyre, s'opposant à la psychologie stoïcienne, avait refusé
l'assimilation du πνεύμα avec l'âme (qui faisait de l'âme un corps) et avait envi
sagé ce « souffle » comme n'étant que l'enveloppe corporelle qui s'associe avec
l'âme lors de sa descente à travers le Ciel (cf. Ad Gaurum, XI, 3). D'après
Proclus, le corps pneumatique de l'âme serait une substance impassible formée
d'un mélange indivisible et immuable de particules d'éther, de soleil, de lune et
d'air, établissant un lien entre l'âme et le corps. - Pour l'histoire du terme όχημα,
voir P. Hadot, Porphyre et Victorinas, Paris, 1968, vol. I, p. 182 n. 1 ; E.R. Dodds,
Proclus. Elements ofTheology, op. cit., App. II, pp. 313-21 ; voir également
J. Trouillard, « Réflexions sur Γδχημα dans les Elements de théologie de Pro
clus », Revue des Études grecques, 70 (1957), pp. 102-7 ; J.F. Finamore, lambli
chus and the Theory of the Vehicle of the Soul, Chico (California), 1985.
66. Proclus, In Remp. II, p. 162.5-24 ; même doctrine chez Syrianus, In
Metaph., p. 85.27-28.
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88 Daniel Cohen
dématérialisation du pneuma st
la notion de véhicule psychiqu
hiérarchique la notion stoïc
conception stoïcienne du méla
même de la physique néoplato
sa transposition au niveau des
incorporelles que la doctrine
féconde.
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE
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90 Daniel Cohen
Un cas paradigmatique de m
est bien évidemment celui de
corps. Plotin écrivait que la l
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 93
3. Mélanges immatériels
221.22-23 Bruns. Cf. Proclus, In Tim. II, p. 254.2 et 10 (texte cité infra)·,
Damascius, De Princ. II, p. 187.14 ; In Parm. IV, p. 113.3-4, où le Diadoque pla
tonicien demande si le mélange (τά δμικτα) de l'être et du non-être relève ou
non « d'une destruction ou d'une altération simultanée » (σύμφθαρσιν ή συναλ
λοίωσιν) de l'un et de l'autre ; le terme συναλλοίωσις, dont c'est ici l'unique
occurrence chez Damascius, semble avoir été forgé par Damascius lui-même
(cf. la note 3 ad loc. de J. Combès).
78. Cf. Plotin, Enn. 1,6 [1], 1.50-53.
79. Cf. Proclus, Él. de Théol., 197, p. 172.5-14.
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94 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 95
confusion. Dans son Ad Gaurum, expliquant le mode selon lequel le sperme pater
nel s'associe avec la puissance végétative de la mère, le disciple de Plotin évoque
en effet la κράσις en la qualifiant de « mélange divin et paradoxal » dont la spé
cificité est de préserver l'intégrité des constituants, qui conservent leurs puissan
ces propres (τάς οίκείας δυνάμεις), à la manière, dit-il, des substances non
mélangées qui demeurent distinctes en elles-mêmes (ώς τα δκρατακαί καθ'
έαυτά διακεκριμένα) ; Porphyre indique encore que « sur ce mélange total sans
destruction des parties » (περί μέν της άσυμφθάρτου δι' δλων κράσεως), c'est
dans d'autres « discours sacrés » qu'il entend exposer plus longuement sa pensée.
Par ailleurs, dans ce texte, Porphyre affirme que c'est bien le fait que ce mélange
n'implique pas la destruction des ingrédients qui prouve précisément que ceux-ci
ne sont pas des corps (μή σώματα είναι) et que leurs essences ne sont pas soumi
ses à la condition qui est celle des corps (cf. Porphyre, Ad Gaurum, p. 47.19-28
Kalbfleisch, avec la traduction de A.-J. Festugière, La Révélation d'Hermès
Trismégiste, Paris, 1953, vol. ΠΙ: « Les doctrines de l'âme », pp. 284-5).
86. Aristote avait donné un exemple analogue (le mélange de lait et de
miel) pour décrire la κράσις en tant que produit d'un mélange apparent, où n'in
tervient pas de véritable interpénétration, puisqu'il est possible de distinguer les
propriétés des composants (cf. Métaph. H, 2,1042b. 16-17).
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 97
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98 Daniel Cohen
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APERÇU DE LA RÉCEPTION DE LA DOCTRINE STOÏCIENNE 99
Conclusion
94. Cf. Proclus, In Tim. III, p. 248.5-11 ; voir également In Parm. II,
p. 775.3 sq.
95. Proclus, In Tun. ΙΠ, p. 114.7-8 (ce sont surtout Aristote et les Péripa
téticiens qui sont visés dans ce passage).
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100 Daniel Cohen
Daniel Cohen
Aspirant du FNRS
Université Libre de Bruxelles
96. P. Hadot, Porphyre et Victorinus, op. cit., p. 110 ; cf. également pp. 485 sq.
97. Je tiens ici à remercier Sylvain Delcomminette, Bernard Collette-Ducic,
Ève et Laurence Stévenne pour leur aide précieuse.
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