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Boxe anglaise

sport de combat qui recourt à des frappes de percussion à l'aide


de gants matelassés

Boxe anglaise
Fédération AIB
internationale A,
WB
A,
WB
C,
IBF
et
WB
O
Sport olympique Sp
depuis ort
oly
mp
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e
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e
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our
aux
JO
en
19
04
Autres No
appellations ble
art
Joueurs Env
professionnels iro
n
18
00
0
da
ns
le
mo
nd
e

En 2007, Ruslan
Chagaev bat Nikolay
Valuev pour le titre de
champion du monde
poids lourds WBA.

Une partie des 120 557 spectateurs du stade de l'Exposition de Philadelphie le 23


septembre 1926, pour le premier match Dempsey-Tunney.

La boxe anglaise, aussi appelée le noble art, est un sport de


combat dans lequel deux adversaires, de même catégorie de
poids et de même sexe, se rencontrent sur un ring, munis de
gants rembourrés afin de limiter le risque de coupure, et
s'échangent des coups de poings, portés au visage et au buste. Le
combat est divisé en intervalles de temps, les rounds, séparés par
une minute de repos annoncée par une cloche où le pugiliste
pourra être conseillé et soigné si besoin.

Que ce soit en boxe olympique ou professionnelle, les boxeurs


tentent d'éviter les coups de poing de leur adversaire tout en
essayant de le toucher. Des points sont attribués à chaque coup
considéré comme net, puissant et précis. À la fin du combat, le
boxeur ayant le plus de points est déclaré vainqueur. La victoire
peut également être atteinte si un combattant met son adversaire
hors de combat (par knockout ou KO), c’est-à-dire dans
l'incapacité de se relever et de reprendre le combat après le
compte de dix secondes de l'arbitre. Un combattant est
également déclaré vainqueur si son adversaire blessé ne peut
continuer le combat (KO technique ou TKO).

Histoire
Article détaillé : Chronologie du sport.

Dans l'Antiquité
Jeunes boxeurs minoens sur une fresque découverte à Akrotiri (Santorin). Premier
document montrant l'utilisation de gants.

Certains reliefs prouvent que des combats similaires à la boxe


existaient déjà en Mésopotamie et en Égypte antique[1]. D'autres
reliefs du IIe millénaire avant Jésus Christ attestent de la présence
de combats à mains nues en Assyrie et à Babylone ainsi que chez
les Hittites en Asie Mineure. La première utilisation de gants
remonte à la Civilisation minoenne (1500-900 avant Jésus Christ)
et aux Géants de Mont-Prama en Sardaigne (2000-1000 avant
Jésus Christ).

La boxe est pour la première fois pratiquée comme un sport à part


entière dans la Grèce antique lors des Jeux panhelléniques à
Olympie, à Delphes, à l'Isthme et à Némée[1],[2]. En effet, le pugilat
(apparu en 688 avant Jésus Christ) et le pancrace (638 avant
Jésus Christ) s'apparentent à la boxe[3].

Le premier n'autorise que les coups de poings alors que le


deuxième comprend aussi l'utilisation des coups de pieds et des
prises de lutte. L'unique objectif de ces deux sports est de mettre
hors combat l'adversaire lors d'un round unique[2].

La pratique du pugilat se poursuit dans la dynastie des Étrusques,


importée des royaumes Grecs[4],[5]. De nombreux documents
présentent des pugilistes tout au long du règne des Étrusques,
notamment lors des jeux funéraires les ludi[4],[6].
La boxe antique atteindra son apogée à Rome, héritière de la
culture grecque et étrusque[7]. Les combats de pugilats ont lieu en
Grèce, aux Jeux Olympiques. Les pugilistes portent des cestes,
des lanières de cuir couvertes de bandelettes de fer[1]. Le pugilat
et le pancrace sont abolis avec les Jeux olympiques en 394 par
l'empereur Théodose Ier, les installations olympiques sont
incendiées par son petit-fils Théodose II[7].

Le Séquelles Les
pugiliste sur le lanières
des visage du de cuir
Thermes, pugiliste servant à
un montrant protéger
athlète la les
au repos violence mains.
après un des
combat combats.
de boxe.

La boxe anglaise au e siècle


e
La boxe réapparaît au  siècle ; les matchs étaient alors
organisés par des parieurs qui prirent comme modèle le pugilat.
Elle est à l'époque peu réglementée et est pratiquée à mains nues.

Le premier grand champion de boxe à mains nues fut le maître


d'armes James Figg en 1719[8]. Son élève, Jack Broughton, gagna
près de 400 combats jusqu'au jour où il tua accidentellement son
adversaire. Traumatisé, il codifia les règles de la boxe, puis le
marquis de Queensberry avec l'aide de John Graham Chambers,
rendit obligatoire le port de gants de protection et interdit les
combats au finish, ce qui interdit aussi de frapper l'adversaire au
sol.

L'avènement des règles

Les règles du Marquis de Queensberry, rédigées en 1865, ont mis


l'accent sur l'agilité plutôt que sur la force. Ces nouvelles règles
interdisaient le combat à mains nues, le corps à corps,
l'étouffement, les coups lorsque l'adversaire est impuissant et le
combat au finish (combat qui ne s’achève que par l’abandon de
l’adversaire ou sa mise hors combat par KO). Les rencontres sont
divisées en plusieurs rounds de trois minutes. Cette règle existe
toujours pour la boxe amateur masculine qui compte trois rounds
par combat ; en boxe professionnelle, ces rounds, entrecoupés de
phases de repos d'une minute, peuvent atteindre le nombre de 12
dans un seul combat. Un participant perd le combat s'il reste au
sol plus de dix secondes, allongé ou en appui sur un genou ou s'il
est considéré comme incapable de revenir se battre. Ces règles
stipulent également que les combats doivent avoir lieu dans un
ring de 6,00 m maximum et 4,90 m au minimum de côté. Le
dernier champion poids lourds à mains nues fut l'américain John
L. Sullivan, en 1889[9]. Ces règles ne s'imposent que
progressivement, comme en atteste le plus long combat au finish
de l'histoire de la boxe le 6 avril 1893 à la Nouvelle Orléans entre
Andy Bowen  (en) et Jack Burke 
(en) (111 reprises pendant sept heures
et dix-neuf minutes)[10],[11],[12] ; ce combat reste le dernier de Burke
qui s'est cassé tous les os de ses deux mains. Andy Bowen, qui a
participé à quelques combats après, est mort des suites d'une
blessure à la tête lors de sa dernière rencontre qui l'a opposé à
Lavigne[13].

Lors des Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta.

C'est en 1899 que Louis Lerda, de retour des États-Unis, tente


d'implanter la boxe anglaise en France. Le premier combat a lieu à
la salle Wagram à Paris et, le 15 février 1903, la Fédération
française des sociétés de boxe est créée par quatre jeunes
pratiquants (Albert Bourdariat, Frantz Reichel, Van Rosose et Paul
Rousseau élu président)[14]. Sous l'impulsion de Victor Breyer et
de Théo Vienne, des matchs ont lieu à la grande roue et au cirque
d'hiver. Le plus long combat à Paris a lieu le 17 avril 1909 et dure
49 rounds entre Joe Jeanette qui doit plusieurs fois être
« réveillé » à coup de masque à oxygène et Sam McVey qui
finalement abandonne après 2h30 de combat[15].

La boxe anglaise comprend différentes sections que sont la boxe


amateur, professionnelle, éducative et féminine. La Fédération
internationale de boxe amateur reconnue par le CIO est l'AIBA. Si
l'on rencontre des compétitions d'amateurs et de professionnels,
seuls les amateurs sont autorisés à combattre aux Jeux
olympiques jusqu'aux Jeux de 2012, où une ouverture timide se
fait en faveur des femmes. À compter de 2016, les jeux s'ouvrent
aux professionnels.

Les combats sont tenus par deux hommes (ou deux femmes) qui
ont l'obligation de porter des gants, une chaussure sans pointe ni
talon, une culotte à mi-cuisse, une coquille protectrice (pour les
hommes), un protège-dents et un maillot léger sans manche. Des
protections pubiennes et de poitrine sont autorisées pour les
femmes. Les boxeurs amateurs autres que les seniors masculins
peuvent porter un casque protecteur ; celui-ci était obligatoire
jusqu'en 2013, il est prévu qu'il soit totalement interdit à compter
de 2018[16].
La boxe professionnelle n'est pas fédérée par un organe unique
mais par principalement quatre fédérations concurrentes : la
WBA, l'IBF, la WBC, la WBO.

L'équipement des boxeurs diffère entre la boxe amateur et la boxe


professionnelle : le port d'un débardeur est ainsi l'apanage de la
boxe amateur. Il existe aussi différentes sortes d'affrontements
tel que le light.

Le matériel et l'équipement
Le ring

Il peut faire 6,00 m de côté au maximum et 4,90 m de côté au


minimum avec trois cordes en chanvre ayant au minimum 2 cm et
3 cm de diamètre au maximum et entourées de plastique ou
d'étoffe. Les cordes devront être placées à 30 cm des poteaux
entourant le ring et les coins seront rembourrés de la base au
sommet du poteau par un coussin de cordes de protection. La
première corde sera à 40 cm la seconde à 80 cm et la dernière à
130 cm du sol. Il peut être posé à même le sol ou posé sur une
estrade.

Les gants
Deux paires de gants de boxe.

Ils devront être en très bon état en cuir ou matière similaire


uniformément rembourrés de crin ou matières similaires.

En boxe amateur, les gants sont de 10 OZ (ou Once) jusqu’aux


-64 kg et 12 OZ (ou Once) à partir des -69 kg.

Les bandages

Tout boxeur a le droit de mettre des bandages aux mains. Ils


doivent être constitués de bandes chirurgicales de 2 m de long et
4 cm de large ou en tissue pour la boxe amateur. Ces bandages
vont permettre d'empêcher les blessures au niveau des
métacarpiens et permettre d'absorber la transpiration et d'éviter
des ennuis de gerçures.

Les chaussures de boxe

Elles ont une tige et une empeigne faite en matière souple (cuir,
peau), la semelle rigide sans être dure d'une épaisseur de 2 à
5 mm est plate sans talon ni talonnette et non débordante.
Les sections
En France, la boxe anglaise se décline en plusieurs sections :

La boxe loisir permet l'affrontement sans risque d'accident : les


contacts sont minimes et les compétitions interdites. Elle porte
ainsi l'accent sur l'apprentissage des fondamentaux de la boxe
et la forme physique.
La boxe éducative assaut autorise les compétitions, mais dans
un cadre non-violent : seules les touches sont autorisées. Les
frappe appuyées, les comportements violents et les KO sont
sanctionnés. L'accent est ainsi porté sur la maîtrise technique
et la tactique. Lors des compétitions, le port d'un casque
intégral est obligatoire.
La boxe pré-combat permet une transition progressive entre la
boxe éducative assaut et la boxe amateur : les coups appuyés
sont permis, le KO est autorisé mais ne détermine pas l’issue du
match. Le casque est renforcé au niveau des pommettes.
La boxe amateur permet de pratiquer la boxe dans toute son
intensité, 3 rounds de 2 min, dans lesquels on gagne par K.O ou
par décision des juges, sans casque après les 10 premiers
combat, et l'accès à des compétitions telles que les Jeux
Olympiques.
La boxe professionnelle autorise des combats longs (12
rounds de 3 min) dans lesquels on gagne le combat soit par K.O
ou par la décision des juges.
Les catégories
Aux Jeux olympiques, il y a 10 catégories amateurs pour les
hommes, et trois pour les femmes. Les femmes pesant moins de
48 kg, ou entre 51 et 57 kg ou entre 60 et 69 kg ou plus de 75 kg
n'ont pas accès aux Jeux[17]. La demande de la Women Boxing
Archive Network (WBAN) au président du Comité International
Olympique d'augmenter pour les Jeux de 2016 le nombre de
catégories féminines, dont le faible nombre diminue les chances
de succès des femmes et est perçu comme une discrimination,
s'est heurté à une fin de non-recevoir[18].
Boxe Boxe
Boxe Boxe
amateur amateur
Catégorie professionnelle professionnelle
masculine féminine
masculine féminine
(J.O) (J.O)

Inférieur à
Poids pailles 47,128 kg (105
livres)

Entre 47,128 et
Poids mi- Entre 46
48,988 kg (108
mouches et 49 kg
livres)

Entre 48,988 et
Poids Entre 49 Entre 48
50,802 kg (112
mouches et 52 kg et 51 kg
livres)

Entre 50,802 et
Poids super-
52,163 kg (115
mouches
livres)

Entre 52,163 et
Entre 52
Poids coqs 53,525 kg (118
et 56 kg
livres)

Entre 53,525 et
Poids super-
55,338 kg (122
coqs
livres)

Entre 55,338 et
Poids plumes 57,152 kg (126
livres)
Poids super- Entre 57,152 et
plumes 58,967 kg (130
livres)

Entre 58,967 et
Entre 56 Entre 57
Poids légers 61,237 kg (135
et 60 kg et 60 kg
livres)

Entre 61,237 et
Poids super- Entre 60
63,503 kg (140
légers et 64 kg
livres)

Poids welters Entre 63,503 et


Entre 64
(ou mi- 66,678 kg (147
et 69 kg
moyens) livres)

Poids super-
Entre 66,678 et
welters (ou Idem que les
69,853 kg (154
super mi- hommes
livres)
moyens)

Entre 69,853 et
Poids Idem que les Entre 69 Entre 69
72,574 kg (160
moyens hommes et 75 kg et 75 kg
livres)

Entre 72,574 et
Poids super- Idem que les
76,205 kg (168
moyens hommes
livres)

Entre 76,205 et
Poids mi- Entre 75
79,378 kg (175
lourds et 81 kg
livres)
Poids lourds- Entre 79,378 et
légers 90,719 kg (200
livres)

Plus de Plus de Entre 81


Poids lourds
90,719 kg 76,21 kg[19] et 91 kg

Poids super- Plus de


lourds 91 kg

Combats amateurs aux Jeux olympiques


Les combats amateurs se composent de :

3 rounds de 3 minutes pour les hommes ; après les 10 premiers


combats.
3 rounds de 3 minutes pour les femmes ; idem que les hommes
3 rounds de 3 minutes pour les juniors, féminins et
masculins[16].

Les techniques
Techniques offensives

Cette boxe utilise plusieurs techniques de poing qui peuvent


toucher : à la face ; sur le côté de la tête (mais pas à l'arrière) et au
corps (de face ou de côté).

Coups de poing usuels


Direct : coup de poing direct. Il est de forme pistonnée, fouettée
ou balancée-jetée. Il existe des nuances. Ainsi, le jab est un
direct à petite course donné avec le poing avant qui sert à tenir
à distance l'adversaire alors que le lead est un direct à grande
course et très lourd donné avec le poing arrière.
Direct court : coup de poing dans l’axe exécuté sur le bas du
buste adverse le pouce en haut et à mi-distance. Contrairement
à l’uppercut utilisant la poussée des jambes et l’action de
l’épaule, il s’exécute avec une activité plus prononcée du coude.
Crochet : coup de poing circulaire (crocheté). Il existe d'autres
formes de coups circulaires : le swing (appelé également stick-
punch) et le half-swing.
Uppercut : coup de poing remontant. Il est classé dans la
catégorie des coups circulaires, ce qui n’est pas toujours le cas.

Direct du Direct Crochet. Uppercut,


bras long du ici en
avant bras contre.
(jab). arrière
(cross).
Techniques moins pratiquées

Overhand : coup de poing descendant (plongeant).


Le cross-counter se présente comme un contre qui croise le
bras adverse. Pour cela, l'arme la plus souvent utilisée est le
direct ou le overhand.

Overhand Cross- Direct


(drop). counter court.
(contre
croisé).

Techniques mixtes et hybrides

Bolo-punch : coup de poing circulaire exécuté à 45° et envoyé


de bas en haut. C’est une technique dite mixte à mi-chemin
entre l'uppercut et le crochet.
Semi-crochet : coup mixte à mi-chemin entre un crochet et un
direct.
Semi-uppercut : coup mixte à mi-chemin entre un uppercut et un
direct et qui atteint le plus souvent le buste adverse. Il
ressemble à un direct court remontant.
Shift-punch : coup créé par Bob Fitzsimmons (qui inventa aussi
un bon nombre d'enchaînements en 1880), ce coup tient du
crochet et de l'uppercut. Il vise le creux épigastrique.

Bolo- Semi- Semi-


punch, ici crochet, uppercut
en contre ici en en
sur un jab contre attaque.
adverse. sur
avancée
adverse.

Défense

La défense est un ensemble de comportements destinés à faire


échec à l’offensive adverse. Cela comprend les blocages, les
déviations, les esquives et les déplacements.

On distingue plusieurs objectifs de défense :

La simple mise en sécurité de ses propres cibles (défense dite


passive : couverture neutre, blocage neutre...) ;
La réalisation d’actions destinées à utiliser l’activité adverse à
son avantage (défense active). Le blocage déviant et la parade
chassée réalisés dans le but de déséquilibrer ainsi que le
blocage absorbant et l’esquive permettent au boxeur d'engager
des ripostes ;
La mise en difficulté de réalisations offensives adverses (par le
raccourcissement ou l’augmentation de la distance, le
verrouillage des armes adverses, la déstabilisation à base de
techniques de menace, de leurre...).

Ces deux derniers objectifs nécessitent des qualités d’initiative,


d’anticipation et d’à-propos. Pour dépasser un cliché qui dit « la
meilleure défense, c'est l'attaque », on dira : le but à atteindre est
d’être capable de défendre et de contre-attaquer dans toutes les
positions avec le moindre risque.

On distingue par ailleurs trois catégories de défense :

la défense dite « classique » ayant pour but d’annihiler l’action


adverse (ex. : « couverture », parade bloquée, parade
opposition...) ;
la défense dite « active » favorisant l’utilisation de l’action
adverse (ex. : absorption de choc, coup d’arrêt, dégagement) ;
la neutralisation ou activité d’anticipation ayant pour but
d’empêcher le déclenchement de l’offensive adverse.
Désaxage Abaissem Pas de Retrait de
. ent (ici retrait. buste.
esquive
rotative).

Exemples de défenses

Exemples de défense

Dégagement : action défensive consistant à quitter une zone


géographique à risque ou un corps-à-corps afin d’éviter une
activité adverse dangereuse. Le changement de place est
destiné à se dépêtrer d’une situation de fixation provoquée par
l’adversaire (soit un corps-à-corps, un accrochage, un
emprisonnement dans un coin ou sur les cordes...). Le plus
souvent, le dégagement est réalisé avec un pas de côté
combiné à une action de bras. Cette habileté appartient à un
ensemble appelé « techniques d’évasion » (échappée,
délivrance, glissement...).
Dérobement : c'est soustraire une cible visée par l’adversaire ou
effectuer un déplacement pour éviter d’être touché (notion de
fuite).
Désaxage : c’est un décentrage du buste hors de l’axe direct
d’affrontement sans déplacement des appuis. On parle le plus
souvent de désaxage oblique. Cette activité est nécessaire pour
éviter d’être touché lors d’une offensive ou lors d’une contre-
offensive.
Déviation de l'arme adverse : appelée aussi parade déviante ou
parade chassée, il s'agit d’une action défensive destinée à
détourner l’arme adverse de sa trajectoire. Elle présente
l’avantage de créer une ouverture dans la défense adverse voire
de provoquer un déséquilibre corporel. Cette action n'est pas à
confondre avec le battement qui est similaire mais à but
offensif. Il existe différents modes de déviation : avec le gant,
l’avant-bras et même l’épaule.
Décalage : placement du corps hors de l’axe offensif adverse
par déplacement d’un ou de deux appuis. Mais ce terme n’a pas
une assise conceptuelle ferme. Certains auteurs le définissent
comme le placement d’un seul appui en dehors du couloir
d’affrontement. On parle de « décalage intérieur » lorsque le
déplacement s’effectue dans le secteur d’action adverse et de
« décalage extérieur » lorsque le déplacement s’effectue en
dehors du secteur d’action adverse.
Blocage Couvertur Déviation Neutralis
deux bras e avec les avec un er les
deux gant bras en
gants allant au
corps-à-
corps
(« casser
la
distance 
»)

L’attitude, la garde et le style utilisé

L’attitude désigne deux notions principales. D'abord, la façon de


se tenir en situation d'opposition (façon d’être positionné, de se
tenir, de s’orienter, d’être protégé ou en garde) et d'autre part, la
façon de se comporter sur le plan du comportement d'opposition
(style utilisé, stratégie globale employée...).
On recense différentes attitudes de combat en boxe : garde de
trois-quarts face, garde de profil, garde en « crouch », garde basse,
garde le poids sur jambe avant, garde le poids sur jambe arrière,
garde en appuis très écartés. Quelquefois, la position du corps
peut indiquer les intentions d’un combattant à l’égard de son
adversaire. Ainsi, une attitude de profil peut être le signe d’un
travail d’esquive, de riposte du bras avant ainsi que de contre.

Garde Garde Garde Garde


basse haute et haute haute.
(mixte). avancée. rentrée.

Exemples de gardes

Exemples de gardes

La garde menton

Référence : Mike Tyson.


Caractéristiques: en droitier, les poings sont serrés au menton,
les coudes au corps, tête rentrée.
Points forts: présente le front, protège effectivement le menton,
et rend plus compact le buste (tête dans les épaules).
Points faibles: découvre les tempes et ouvre le plexus. Peu de
feintes possibles. Seule alternative : être rapide et mobile sur
les entrées latérales.

Cette garde est destinée prioritairement aux petits gabarits


athlétiques qui rencontreront toujours des adversaires plus
grands. Elle est très efficace car elle utilise des frappes à partir
d'une poussée des jambes et d'un engagé du bassin qui réduisent
la chaîne musculaire de transmission. En effet, ici le centre de
gravité est très rapidement déplacé au-dessus d'un appui (corps
compact), et accentue la puissance des coups circulaires courts
et des uppercuts menton. Une autre approche de la posture
consiste à avancer les mains d'une quinzaine de centimètres (Cf
Julio Cesar Chavez, ou Ramon Dekkers). Dans ce cas, ce n'est pas
directement la protection du menton que vise le boxeur, ni la
compacité du bloc tête-buste-bras, mais bien une attitude
compatible avec ses préférences propres (ex: uppercuts crochets
courts). La flexion du buste et le gainage des bras favorisent ces
techniques. Transfert: (version menton) garde totalement
inadaptée au pieds poings car elle ne permet pas une protection
efficace sur un coup de pied circulaire haut (high kick), ni des
coups de pieds directs hauts (front kick); dangereuse en free fight
sur les saisies en coups de genou direct ou coudes.

La garde oblique

Référence : George Foreman.


Caractéristiques : en droitier, le bras gauche est inversé, coude
haut et main basse, le bras droit est parallèle au gauche,
l'ensemble est légèrement oblique.
Points forts: le coude gauche permet de maintenir une distance
en corps à corps avec la pointe du coude, et de bien protéger le
foie avec le poing gauche bas. L'avancée des bras présente une
difficulté non négligeable pour l'adversaire d'accéder aux cibles
du corps. De même, la position non conformiste demande des
adaptations rapides de l'adversaire. Feintes possibles en jabs.
Points faibles: la tempe droite est ouverte, les côtes du côté
gauche aussi. Elle présente une difficulté à frapper en coups
directs du droit et en circulaires du gauche (seul le jab est
possible). Tous les autres coups demandent une réorientation
des bras coûteuse en temps.

La « garde oblique » est utilisée généralement par les gros


défenseurs statiques (qui ne prennent effectivement pas tant de
coups que cela d'ailleurs...), qui aiment l'affrontement direct, de
face. Elle permet en outre de rester le buste assez haut, et en ce
sens, très peu de petits gabarits peuvent l'utiliser autrement que
pour se protéger, mais sans pouvoir réellement contre attaquer.
Transfert: garde possible en pied poings, notamment en thaï
(combinée à la parade tibiale sur un droitier et saisie) et full;
dangereuse en free fight car elle propose le coude gauche à la
saisie pour clé.
La garde mixte

Référence : Thomas Hearns.


Caractéristiques: en droitier, la main droite est haute au menton,
coude au corps, et le bras gauche est bas et relâché.
Points forts: masque le départ des coups du bras gauche trop
bas pour la vision fovéale (implique des réactions globales de
protection pour l'autre qui voit un mouvement démarrer en
vision périphérique). Explosivité des jabs qui partent d'une
position de pré-étirement du deltoïde (cf la pliométrie). Feintes
du buste et du bras avant possibles.
Points faibles: ouvertures du côté gauche, et posture souvent
en arrière afin de compenser la non défense possible du poing
gauche, et qui demande donc une mobilité du buste et une
coordination fortes pour frapper justement avec la masse du
buste en avançant, à partir d'appuis fixes.

La garde mixte est choisie par ceux qui ont des capacités élevées
d'anticipation et qui privilégient le contre. Généralement les
adeptes du mixte sont rapides, relâchés, explosifs et longilignes.
Quelques cas de posture similaire chez les frappeurs massifs à
l'approche de la fin de cadrage afin de provoquer l'autre pour
conclure du droit. Transfert: garde possible en pieds poings mais
dangereuse car l'articulation du coude gauche peut être atteinte
sur frappe en pieds. Se combine avec la garde oblique de près.
Possible en free-fight dans les recherches de saisie de jambes.
La garde en pointe

Référence : Virgil Hill.


Caractéristiques : comme la garde mixte, la main droite protège
tout le côté droit, coude assez haut, mais ici la main gauche est
placée très en avant, le bras en semi-extension (comme une
antenne...).
Points forts: permet de garder l'adversaire à distance longue, de
le faire reculer, et de toucher le premier car le trajet du bras
avant est plus court, même si la frappe manque d'efficacité
(course réduite). Elle gêne considérablement les attaques
directes du bras arrière de l'adversaire, ce qui est intéressant
dans une rencontre contre un pur frappeur en direct bras
arrière. Feintes de bras avant largement utilisables en directs.
Points faible: ne présente pas d'avantage dès le travail à mi-
distance pour le bras avant, et encore moins en corps à corps.
Oblige à se cantonner dans un travail de loin, en marquant des
points ou en cherchant des ouvertures en directs.

La garde en pointe est généralement utilisée par des combattants


qui n'apprécient pas beaucoup le contact de près et le travail au
corps. Ils construisent ainsi un mur infranchissable qui leur
permet de rester dans les comportements qui leur conviennent le
mieux, ce qui est d'ailleurs très judicieux. Une taille raisonnable
est privilégiée, et là encore, les grands sont avantagés. Autre
adaptation, le poing non vissé, pouce en haut permet parfois de
perforer des gardes hermétiques (en amateur notamment).
Transfert: possible ponctuellement en pieds poings, mais
dangereuse car le flanc du côté du bras avant est exposé.
Demande de combiner un blocage tibia du côté du bras avant, ce
qui limite la mobilité du combattant. On la retrouve dans le travail
à mi-distance quand le combattant cherche à se créer une
ouverture pour toucher durement l'autre du bras arrière (ex:
boxeur adverse touché ou compté précédemment).

La garde basse

Référence : Naseem Hamed.


Caractéristiques: buste droit, latéral, en arrière ou penché en
avant en provocation, les mains sont toutes les deux basses,
les bras le long du corps.
Points forts: les poings sont quasi hors du champ visuel à mi-
distance et se confondent parfois avec le short. Le relâchement
des épaules autorise les coups explosifs « lancés » à partir
d'appuis solides. Feintes de bustes et tête possibles
(provocation).
Points faibles: impose souvent une posture en retrait avec recul
du centre de gravité, ce qui demande une coordination
exceptionnelle et un coup d'œil hors normes pour effectuer des
contres, et des contre-attaques.
La garde basse est attachée à un type de boxe privilégié et
structuré à partir d'attaques explosives en coups directs et
remontants, ainsi qu'à un système de contre à partir d'esquives de
buste. La combinaison des poussées en jambes qui doivent être
engagées à partir du bassin, et des « lancers » de bras à partir des
chaînes musculaires jambes-deltoïdes permettent d'obtenir des
effets explosifs et de grande vitesse. C'est un des rares cas
d'effet de torsion en ellipse dans les coups remontants (poussée
des jambes combinée à une rotation du buste pour l'uppercut afin
d'être parfaitement placé sans avoir à bouger les appuis)..
Transfert: aucun transfert possible dans le pieds poings et dans le
combat libre, si ce n'est dans les phases de récupération de loin.

La garde droite

Référence : Hacine Cherifi.


Caractéristiques : les bras sont parallèles, coudes au niveau du
bas du pectoral, poings aux tempes. Les bras encadrent la tête
et le buste.
Points forts: elle protège la tête et le buste, et permet d'anticiper
rapidement sur les attaques adverses car les axes de mobilité
des bras sont déjà en place : rotation à partir du coude pour
bloquer les uppercuts, flexion du bras pour les crochets hauts,
descente de l'épaule pour le travail au corps, et chassé léger de
la main pour les directs.
Points faibles: limite quelque peu le champ de vision, et
demande un temps de latence afin de re-positionner les bras
pour frapper en circulaire, et en remontée (le temps de
replacement peut être exploité par l'adversaire, dans les feintes
notamment).

La garde droite est celle que l'on adopte en débutant. C'est la


réponse classique à la consigne de « monter les mains ». Elle
privilégie une défense en blocage et protection en absorbant une
partie des chocs. Son placement autorise aussi une moindre
anticipation du boxeur puisque le système de protection est solide
à priori. Aussi ceux qui ne sont pas rapides en défense ou qui ont
du mal à anticiper sur les attaques peuvent largement utiliser
cette posture. Certains combattants gardent l'attitude de garde
droite mais avec les paumes tournées vers l'adversaire (en
« mante religieuse », ce qui facilite les frappes directes et les
parades). Transfert: sans problème en pieds poings, avec une
version mains ouvertes possible en thaï et combat libre favorisant
les saisies.

La garde « fausse patte »

Référence : Jérome Lebanner.


Caractéristiques: le poing droit est en avant, la jambe droite
aussi.
Points forts : liés au manque d'habitude que les droitiers,
ressentent devant un gaucher. Des qualités de vitesse révélées
scientifiquement.
Points faibles: cette garde présente le foie en avant sur le bras
arrière du droitier (ou la jambe avant en pieds poings). De plus,
le boxeur gaucher a tendance souvent à avancer, ce qui est
prévisible.

Le gaucher cherche à frapper de son bras arrière plus puissant et


qui vient de loin, généralement en direct. Il va donc se placer de
façon à ramener le droitier sur ce bras là, de son côté ouvert.
Attention, certains boxeurs en garde de gaucher, sont en fait
droitiers (Cf Lebanner). C'est le cas de ceux qui ont débuté en
gardant leur bras préférentiel en avant. De fait, leurs bras avant
sont très puissants sous tous les angles, et la sortie du côté
fermé (à droite), n'est pas toujours la bonne solution à un cadrage
du gaucher. Comme toujours, il faut tester les déplacements
majeurs et les trajectoires privilégiées par le combattant que l'on
rencontre (ou bien avant à l'observation en tournoi, ou en vidéo, ou
pendant le combat). Transfert: sans difficulté dans toutes les
formes de combat, sachant que les gauchers seront vulnérables
sur la jambe arrière du droitier (coups à pleine puissance dans
leur côté ouvert).

Les anglophones parlent plutôt de « position » que de « garde » à


proprement parler (ex : side step pour la garde latérale). La garde
pour ces premiers c’est le haut du corps et également les appuis
au sol, ainsi ils utilisent le terme upright stance pour une position
verticale de buste et full crouch pour une attitude recroquevillée.
En français, on utilise l’expression d’attitude de combat lorsqu’on
désigne l’ensemble. Donc lorsqu’on parle de « garde » dans l’école
française, on pense souvent à la position des bras pour se
protéger. Mais bien plus que cela, elle désigne une organisation
corporelle permettant au combattant de se préparer à défendre et
d’autre part à passer à l’offensive, cela dans une configuration qui
lui offre un maximum de sécurité et d’efficacité. Différentes
positions permettent de faire face à un adversaire avant et
pendant l’engagement et sont appelées à défaut « garde ».
Comme son nom l’indique, « être sur ses gardes » c’est se mettre
en alerte permanente et adopter une position favorable pour
réagir. De nombreuses attitudes de garde existent : garde trois-
quarts de face, de profil, garde inversée, garde haute, garde basse,
garde avancée, garde ramassée, etc. Certes, il très important
« d’être gardé » (hermétique), mais il faut également adopter une
attitude qui permettre d’agir et de réagir rapidement et avec
efficacité (donc adopter une posture efficace). A contrario un
boxeur n’adoptant pas d’attitude définie où ayant les bras « en
bas » est dit « non gardé ». D’ailleurs, certains boxeurs font ce
choix dans la perspective de construire leur jeu sur la base de
contre-informations (tromperies).
Attitude Attitude Attitude
droite semi- dos
enroulée enroulé

Le style représente la manière de faire propre à chaque individu et


que l’on peut rapporter à des classes de « comportement-type ».
Elle est propre à son tempérament, à son potentiel physique ou à
ce qui lui a été enseigné par son école de boxe. Ainsi, on
distingue : l’attentiste du fonceur et le technicien (styliste) du
frappeur, mais ce classement ne s’arrête pas là. On recense
différents caractères variables pour chaque « typologie ». Par
exemple, chez les styles « techniques » : boxer en coups longs, en
coups d’arrêt, en coups de contre. Chez les styles « physiques » :
faire le forcing, boxer en crochets puissants « à la godille »,
chercher le corps-à-corps ou chercher le coup dur. Lorsqu’un
combattant utilise sa façon habituelle de boxer (son style
habituel), on dit qu’il est sur son « registre » ; cela à la manière
d’un musicien qui répète ses gammes préférées. D’autre part, ce
qui est appréciable dans un combat c’est l’opposition de styles.
On a pour exemple le combat des années 1980, Sugar Ray
Leonard contre Marvin Hagler. Le premier, utilise une boxe à
reculons, faite de larges pas de côté, d’esquives de buste et de
contre-attaque précises. Alors que le second, use d’une boxe en
progression avant, d’une attitude compacte le buste en avant et
de coups très puissants. Voir aussi façon de combattre.

Les dangers pour la santé


La boxe a la réputation d'être un sport dangereux. Les coups à
répétition peuvent en effet être responsables de petits
traumatismes crâniens. Le rôle du cutman peut s'avérer décisif
pour stopper une hémorragie ou limiter un hématome pendant la
minute de repos et réduire ainsi la gêne occasionnée pour un
boxeur. Le nez, les arcades, les pommettes sont souvent cassés
et très souvent touchés. Mais même si un certain nombre de
décès et de traumatismes ont été relevés par le passé, le milieu
de la boxe a pris conscience des risques encourus par les boxeurs
et les conditions se sont nettement améliorées ces dix dernières
années.

Type de blessures et localisation

Œil au beurre noir


Le visage : les chocs peuvent provoquer des fractures (nez,
arcades, mâchoire), coquards, des plaies, des lésions au niveau
des yeux, et des dents.
Le buste : les coups peuvent causer des blessures au niveau du
plexus solaire et fractures au niveau des côtes.
Entorse : au niveau d'une articulation, les ligaments et les tissus
avoisinants sont soudain étirés ou déchirés.
Luxation : déplacement anormal, sous un choc violent, d'un ou
plusieurs os au niveau de l'articulation. Le mouvement est
impossible. Il faut bander et évacuer le blessé vers l'hôpital.
Crampe : il s'agit d'une contraction soudaine, involontaire et
douloureuse d'un muscle. Elle peut se produire en cas de
mauvaise coordination musculaire ou si le corps perd beaucoup
de sels minéraux et d'eau au cours d'une grosse transpiration.
On soigne la crampe en étendant le muscle tout en massant la
zone contractée. Pour la crampe du mollet, il est conseillé de
plier les orteils vers le haut.

Les points sensibles du corps

Un coup reçu au milieu de la poitrine, au niveau du plexus


solaire, bloque le diaphragme. La victime, souffle coupé,
s'asphyxie momentanément[20].
Si le cœur, bien protégé, n'est pas aussi sensible qu'on le dit, il
faut toutefois en boxe prendre garde de ne pas recevoir des
coups trop violents.
Le foie, cet organe sensible bien protégé en général par le
boxeur en garde normale, rejette dans l'organisme une grande
quantité de sang qui se retrouve chassée d'un seul coup et
coupe les jambes du boxeur touché. Il peut être beaucoup plus
risqué d'être touché à cet endroit chez un fausse garde, c'est-à-
dire la garde que peut employer un gaucher main droite devant.

Le KO

Il peut être fait de différentes façons et en existe plusieurs sortes.


Après avoir fait une chute au sol, le boxeur se doit de se relever
avant que l'arbitre ait compté jusqu'à 10. Si le pugiliste demeure
au sol ou se redresse trop tard et ne se remet pas spontanément
en garde, il est considéré KO. Dans la plupart des cas, dans cette
situation, les boxeurs sont passablement amochés et ébranlés. Le
KO étant considéré et est une commotion cérébrale. Il s'agit à
proprement parler un coup donné trop violemment qui fait reculer
la tête rapidement, ce qui va faire que le cerveau va cogner contre
la boite crânienne, qui va alors faire perdre l'équilibre au boxeur.

Le KO technique (TKO)

Lorsque la règle des trois knockdowns est en vigueur ou lorsqu'un


boxeur est arrêté de boxer par l'arbitre, le médecin ou ses
hommes de coins, car il ne semble plus être en mesure de se
défendre efficacement et que ses attaques sont vaines ou qu'une
blessure soit jugée trop sérieuse, le boxeur est alors déclaré battu
par « KO technique ».

Il peut être donné en frappant à différents points sensibles de la


tête. Tout d'abord les tempes, où l'os de l'enveloppe crânienne est
à cet endroit le moins épais. L'oreille aussi est très sensible, en
particulier l'oreille interne, centre de l'équilibre. Il n'est pas rare de
voir un boxeur, touché sur l'oreille traverser le ring sans pouvoir
retrouver son équilibre et s'affaisser en toute conscience. Sur le
visage, le nez et les arcades, même s'ils ne sont pas vraiment des
points sensibles pour le boxeur, peuvent devenir l'objet de
blessures souvent difficiles à réduire pendant un combat. Nombre
de décisions ont été obtenues par un abandon ou un arrêt de
l'arbitre consécutif à une hémorragie nasale ou des arcades, voire
des pommettes. La pointe du menton constitue un point
également névralgique. Un coup qui arrive juste, par exemple un
uppercut, peut provoquer une perte de conscience immédiate. Le
crâne relevé ainsi d'un seul coup, projette le cerveau contre sa
boîte crânienne. Ceci peut occasionner une encéphalite
traumatique. Enfin, des contrôles médicaux sont effectués
périodiquement et avant chaque combat afin non seulement de
vérifier l'aptitude des pratiquants mais aussi de déceler le plus tôt
possible d'éventuels troubles que la pratique de ce sport aurait
provoqués.

Encéphalite post traumatique


L'encéphalite[21] constitue le risque majeur à long terme de la
pratique de la boxe comme des autres sports ou des traumatisme
crâniens répétés sont subis par les pratiquants. La survenue de
KO n'est nullement nécessaire à la constitution de ces lésions.
Ces manifestations consistent au début en une maladresse
progressive avec incoordination des mouvements, des
tremblements, parfois une certaine rigidité, une difficulté de la
parole ; puis peu à peu un déficit intellectuel allant jusqu'à
détérioration mentale complète. Les lésions responsables de ces
signes sont à type de déchirures de petite taille pouvant concerner
l'ensemble du tissus cérébral, plus ou moins diffuses et de plus en
plus nombreuses, causées par l'alternance rapide d'accélérations
de sens contraires lors d'un coup au crane portant parfaitement,
avec ou sans KO. Elles sont similaires à celles observées dans les
suites de tout type de traumatisme crânien sévère, et un
traumatisme unique peut suffire à constituer un tableau
extrêmement grave . L'imagerie médicale, relativement pauvre
jusqu'au scanner X(atrophie cérébrale très tardive), montre ces
lésions multiples en imagerie par résonance magnétique (IRM).
L'évolution est plus ou moins rapide mais reste progressivement
grave. La corrélation de ces évolutions péjoratives et leur
objectivation par l'imagerie viennent confirmer l'opinion largement
partagée dans le corps médical que la boxe sous sa forme
actuelle est un "sport" d'un autre âge.
Certains centres sensibles, zones sensorielles ou motrices, sont
alors traumatisées et en court-circuit momentané (KO). Tout ce
qui est valable pour le menton l'est aussi pour la mâchoire.

Boxeurs célèbres
Légendes du Noble Art

Articles détaillés : Liste des multiples champions du monde de


boxe anglaise et International Boxing Hall of Fame.
Années James J. Bob James J.
Abe Attell Joe Gans
1900 Corbett Fitzsimmons Jeffries

Années Jack Johnny Jack Johnny


Ted Lewis
1910 Britton Coulon Johnson Kilbane

Années Georges Jack Johnny Tommy


Harry Greb
1920 Carpentier Dempsey Dundee Loughran

Années Henry Tony Primo


Max Baer Joe Louis
1930 Armstrong Canzoneri Carnera

Années Marcel Rocky Jack Gus


Joe Louis
1940 Cerdan Graziano LaMotta Lesnevich

Années Ezzard Kid Rocky Archie


László Papp
1950 Charles Gavilan Marciano Moore

Années Mohamed Nino Fighting


Flash Elorde Émile Griffith
1960 Ali Benvenuti Harada

Années Mohamed Alexis Wilfred Roberto George


J
1970 Ali Arguello Benitez Durán Foreman

Julio
Années Roberto Marvin Thomas Larry S
César
1980 Durán Hagler Hearns Holmes
Chávez

Riddick Michael Oscar de la Naseem


Arturo Gatti
Années Bowe Carbajal Hoya Hamed
1990 Lennox Ricardo Johnny
Terry Norris Félix Savón
Lewis López Tapia

Années Marco Joe Miguel Oscar de la Nonito


2000 Antonio Calzaghe Cotto Hoya Donaire
Barrera

Juan
Wladimir Floyd Fernando
Manuel Erik Morales
Klitschko Mayweather Montiel
Márquez

Canelo Adrien Gennady Román Vasyl


Années Álvarez Broner Golovkin González Lomachenko R
2010 Anthony Deontay Oleksandr
Tyson Fury
Joshua Wilder Usyk

Notes et références
1. Historique de la boxe sur le site officiel du mouvement
olympique .
2. Musée Olympique .
3. webmartial.com .
4. Jean-Paul Thuillier, Les jeux athlétiques dans la civilisation
étrusque, Rome (BEFAR, 256), 1985.
5. Les magistrats, leurs insignes et les jeux étrusques. MEFRA
1998, 2, p. 635-645.
6. Le sport dans la civilisation Etrusque .
7. Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans
l'Antiquité, Paris, Picard, 2004.
8. (fr) Histoire de la boxe anglaise .
9. (en) Biographie de John L. Sullivan sur le site
cyberboxingzone.com .
10. Salvatore Marafioti, L'appel du ring. Anecdotes, aphorismes,
témoignages de la grande boxe de tous les temps, Gremese
Editore, 1995 (lire en ligne ), p. 18.
11. L'arbitre suspend le combat à la tombée de la nuit, déclarant
les 2 boxeurs ex æquo.
12. https://www.ladepeche.fr/article/2002/12/30/357196-tout-
avez-toujours-voulu-savoir-boxe-jamais-oser-demander.html .
13. http://www.le-saviez-vous.fr/2011/06/le-plus-long-match-de-
boxe.html .
14. (fr) Sport en Nord .
15. (en) Boxer : an anthology of writings on boxing and visual
culture, Institute of International Visual Arts, Walsall Museum
and Art Gallery, 1996, p. 111.
16. (en) Fabio Zeppetella, « AIBA OPEN BOXING (AOB)
COMPETITION RULES » , sur aiba.s3.amazonaws.com,
septembre 2015.
17. CIO, « Boxing » , sur www.olympic.org (consulté le
24 juillet 2016).
18. WBAN, « WBAN petitioning International Olympic Committee
On behalf of elite amateur women boxers » , sur
www.womenboxing.com, 30 juillet 2013 (consulté le
24 juillet 2016).
19. Rating , WBC, consulté le 25 juillet 2016.
20. Les points vitaux en self-défense (se-defendre.com).
21. Définition médicale encéphalite .

Annexes

Filmographie
Voir la liste de films de boxe anglaise.

Bibliographie

Loïck Wacquant, Corps et âme, Carnets ethnographiques d'un


apprenti boxeur, éd. Agone, 2001.
Blanchet, G., Boxe et sports de combat en éducation physique,
Éditions Chiron, Paris, 1947
Bouchard, J.P., Les Mots du sport, Éditions du Seuil, 1996
Bouttier, J.C., Letessier, J., Boxe : la technique, l'entraînement, la
tactique, Éditions Laffont, Paris, 1978
Bouttier, J.C., Lustyk, J.P., La Boxe : connaissance et technique,
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Cléry, R., L’Escrime, « Que-sais-je ? », Éditions PUF, Paris, 1973
Delignières, D., Duret, P., Lexique thématique en STAPS, Éditions
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Delmas, A., Cahiers de formation du moniteur, Ligue de Picardie,
Amiens, 1981 - L’acte d’opposition, Ligue de Picardie, Amiens,
1981 - Les comportements d’opposition, Mémoire de BEES 2°,
Paris, 1978 - Technoboxe : fiches techniques de la boxe et des
autres boxes, Ligue de Picardie, Amiens, 1981-2005
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Devost, Manuel de boxe française et anglaise, Paris, 1885
Deyrieux, A., La Boxe anglaise, Ulisse Éditions, Paris, 1998
Devost, Manuel de boxe française et anglaise, Paris, 1885
FFB, La Boxe, guide de techniques, Éditions Vigot, Paris, 1980 -
La boxe, préparation physique, secourisme, hygiène sportive, rôle
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techniques et pédagogiques de la COFORM, Paris, 1993
FFE, Les Cahiers de la commission pédagogique nationale
d’escrime, INSEP, Paris, 1981
Imhauss, M., Chapelot, R., Langage de l’escrime, ministère de la
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Kalmar Pierre- Combats de boxe publics - Album de
photographies anciennes - Volume 1 - CRÉBU NIGO - 2014.
Kalmar Pierre- Combats de boxe privés - Album de
photographies anciennes - Volume 1 - CRÉBU NIGO - 2014.
Kalmar Pierre et Dequéant André - Soirées de boxe à Romilly-
sur--Seine - CRÉBU NIGO - 2014.
Kalmar Pierre - Portraits de boxeurs - La boxe insolite - CRÉBU
NIGO - 2015.
Langlois, R., Boxe, in revue EPS no 78 à 80, Paris, 1965
Lerda, L., Casteyre, J.C., Sachons boxer, Éditions Vigot, Paris,
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Letessier, J., La boxe, sport scolaire in Revue EPS no 107, Paris,
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Léveillard R., La Boxe anglaise - Traité indispensable aux
débutants, aux amateurs, aux combattants, Amiens, 1920
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Philonenko, A., Histoire de la boxe, Éditions Bartillat, Paris, 2002
Plasait, B., Défense et illustration de la boxe française, Éditions
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Rudetski, M., La Boxe, Collection « Que-sais-je ? », Éditions PUF,
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Salvini, S., La Grande Épopée des sports de combat et arts
martiaux, in magazine Karaté, 1985.
Poy-Tardieu, N., Le guide des arts martiaux et sports de combat,
Budo Éditions, 2001.

Articles connexes

Boxe anglaise féminine


Boxe

Liens externes

(fr) Site officiel de la Fédération française de boxe anglaise


(fr) Netboxe - Site de référence de la boxe en langue française
(fr) Le Noble Art - Site consacré à l'histoire mondiale de la boxe
et à ses boxeurs
(en) AIBA - Site de l'association internationale de boxe amateur
(en) BoxRec - Site encyclopédique sur la boxe en langue anglaise

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