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(S) (S’)
P P’
2
05
y
59
G G’
33
54
8:1
.23
67
9.1
z re
ut
.11
e
en
ax
92
4:1
O
44
12
88
Figure 5.5. Position de l’axe neutre en flexion composée.
8:8
83
77
Elle implique les phénomènes suivants :
97
95
une translation (due à l’effort normal N ) et une rotation autour de l’axe Gz (due au
RU
• la contrainte normale en un point P situé à une distance y de la fibre moyenne est donc
x.c
égale à :
vo
lar
N My
o
σ = +
ch
S I
l.s
na
tio
L’axe neutre est défini comme le lieu des contraintes nulles. La relation σ = 0 correspond donc
na
à :
er
int
N My
+ =0
S I
d’où :
N I
y=–
S M
Cet axe neutre est parallèle à celui dû au seul moment fléchissant, mais il ne passe pas par le
centre de gravité.
Or la section est soumise à un effort N appliqué en son centre de gravité, et à un couple M.
Comme nous l’avons vu précédemment (paragraphe 4.3.2) il est possible de remplacer ce
couple par une force unique F , appliquée en un point C différent du centre de gravité
(fig 5.6).
y y
F
C
M
N G G
z z
2
05
Figure 5.6. Couple et force équivalente.
59
33
54
Pour respecter les principes de la statique, il faut que :
8:1
.23
• cette force soit égale à l’effort normal : F = N (égalité des résultantes générales des deux
67
systèmes) ;
9.1
• le moment de cette force par rapport à G soit égal au couple M : M = N × GC.
.11
92
La position du point C est ainsi connue. Le point C est appelé point de passage de la force
4:1
extérieure. Lorsque (S) varie, il décrit la courbe des pressions.
44
12
88
8:8
83
5.2.4 Noyau central – Résistance des maçonneries 97
77
Certains matériaux, tels que les maçonneries ou le béton non armé, ne peuvent supporter, en
95
A:
toute sécurité, que des contraintes normales de compression. Il est donc intéressant de déter-
ST
RU
miner dans quelle partie de la section doit se trouver le point de passage C de la force exté-
m:
rieure (qui est nécessairement une force de compression : N > 0), de sorte que la section (S)
o
x.c
soit entièrement comprimée. Cette partie de section comprimée est appelée noyau central.
vo
lar
N My
σ = + ≥ 0,
na
S I
tio
soit
na
er
M I I
= GC > − Sy , si y > 0 GC < − Sy ,
int
et si y < 0
N
z h/6 C
h
G
2
05
59
b
33
54
8:1
Figure 5.7. Tiers central.
.23
67
9.1
Remarque
.11
Une autre représentation, utilisée en béton armé et précontraint peut être utilisée pour déterminer le noyau
92
central.
4:1
44
En effet, comme indiqué précédemment (fig. 5.5), la déformation d’une section quelconque, en flexion
12
composée, comporte une petite translation parallèle à la fibre moyenne et une légère rotation autour de
88
l’axe Gz.
8:8
83
77
97
95
N/S + My/I
y
A:
ST
G déformations
RU
contraintes
o m:
x.c
z
vo
olar
ch
Or, d’après la loi de Hooke, les contraintes sont proportionnelles aux déformations. Donc il est possible
na
er
de tracer une courbe représentative des contraintes en fonction de la distance à l’axe neutre très semblable
int
G G
–v
z z
Exercice
2
05
Énoncé
59
33
54
8:1
Considérons une poutre métallique constituée par un profilé IPN de 120 mm de
.23
hauteur.
67
9.1
Un tel profilé a une section de 14,2 cm2 et un moment d’inertie de 328 cm4. Calculez
.11
les contraintes sur les fibres extrêmes :
92
4:1
1. dans le cas où la poutre est soumise à un effort de compression de 100 000 N. Le
44
phénomène de flambement des pièces comprimées étudié par la suite est négligé ;
12
88
2. dans le cas où, en plus de cet effort de compression, la poutre est soumise à un
8:8
moment fléchissant de 5 470 mN.
83
77
97
95
Solution
A:
ST
RU
N 100 000 N
x.c
σ= = −4 = 7 ⋅ 107 Pa ou 70 MPa
14.2 ⋅ 10 m2
vo
S
lar
o
N My
na
σ = + avec y = ± 60 mm,
tio
S I
na
d’où :
er
int
I 328
y
= 6 = 54 ,7cm3 ou 54,7.10 6 m3.
Ce qui donne :
5470
σ = 70 MPa ± = 70 ± 100 MPa ,
54 ,7 .10 6
d’où le diagramme des contraintes de la figure 5.10.
+170 MPa
120
–30 MPa
Exercice
Énoncé
Déterminer le noyau central d’une section circulaire.
Solution
Appliquons la méthode générale du paragraphe 5.2.3. La condition est :
2
05
59
I I
OC > − Sy si y > 0 OC < − Sy
33
et si y < 0
54
8:1
4
πR
avec I = , S = π R2 et y = ± R. Il en résulte :
.23
4
67
R R
− < OC <
9.1
4 4
.11
92
le noyau central est situé dans le quart central.
4:1
44
12
88
8:8
83
R 77
O
97
95
A:
Figure 5.11.
ST
circulaire.
m:
o
x.c
vo
lar
o
Exercice
ch
l.s
Énoncé
Considérons le mur de fondation dont la coupe verticale longitudinale est donnée sur
la figure 5.12 :
F = 30 000 N
1,00
D E C
1,00
A O B
Figure 5.12.
3,00
Fondation parallélépipédique.
2
05
rale (P sur AB) et le couple appliqué à la section de base (face AB).
59
33
54
8:1
.23
Solution
67
9.1
.11
1. La résultante des forces est une force de compression : sa valeur est égale au poids de
92
la maçonnerie, soit 69 000 N, augmenté du poids du poteau, soit 30 000 N, donc un
4:1
44
total de 99 000 N.
12
88
2. La force F étant excentrée par rapport au centre de gravité de la section, produit un
8:8
moment dans cette section, égal au produit de la force par le bras de levier de 0,50 m par
rapport au centre de gravité O de la section, soit M = 15 000 mN. 83
77
97
donnée ci-dessus :
ST
RU
N Mv
σ = ±
m:
S I
o
x.c
vo
3 3
bh 1× 3
I= = = 2 ,25 m4 .
l.s
12 12
na
tio
na
er
trapézoïdale de la figure 5.13 :
A O B
23000
43000
3. La force extérieure unique représentative de l’ensemble a pour valeur 99 000 N et doit
être placée de manière à produire un moment égal à celui déterminé précédemment, soit
15 000 mN.
La position P du point d’application de la force est donc telle que :
OP = 15000 = 0,1515 m ,
99000
2
central, ce qui est vérifié par les valeurs positives des contraintes.
05
59
33
54
8:1
.23
67
9.1
.11
92
4:1
44
12
88
8:8
83
77
97
95
A:
ST
RU
m:
o
x.c
vo
lar
o
ch
l.s
na
tio
na
er
int
19/12/12 12:39
Chapitre 6
Contraintes produites
2
05
59
par l’effort tranchant
33
54
8:1
.23
67
9.1
.11
92
4:1
44
12
88
8:8
6.1 Généralités
83
77
97
95
L’effort tranchant relatif à une section de poutre a pour effet de faire glisser la partie gauche
A:
de la poutre par rapport à la partie droite, le long de cette section : l’effort tranchant produit
ST
RU
donc dans la section des efforts tangentiels, appelés aussi efforts de cisaillement.
m:
o
Il ne produit d’ailleurs que des efforts tangentiels. Les efforts normaux qui sont concomitants
x.c
aux efforts tangentiels, sont dus uniquement au moment fléchissant qui accompagne l’effort
vo
lar
tranchant12.
o
ch
l.s
Dans le cas des poutres à plan moyen, l’effort tranchant T est dirigé selon l’axe Gy.
na
tio
suivantes :
er
int
∑ ty ∙ ds = T (6.1)
∑ tz ∙ ds = 0 (6.2)
D’autre part, les composantes ty et tz sont liées entre elles. Il en résulte13 qu’au voisinage du
contour de la section, la contrainte de cisaillement est parallèle au contour (fig 6.1).
12. Rappelons que l’effort tranchant est la dérivée du moment fléchissant par rapport à l’arc de la fibre moyenne.
13. Nous l’admettrons sans démonstration.
ty
ds tz
z
G
t
t
2
05
59
33
54
8:1
.23
Figure 6.1. Contraintes tangentielles à l’intérieur d’une section.
67
9.1
D’autre part, considérons une poutre constituée de plusieurs lamelles superposées, de même
.11
92
longueur et de même épaisseur (fig. 6.2).
4:1
Cette poutre, reposant sur deux appuis simples de niveau, est chargée en son milieu. La poutre
44
12
se déforme et chaque lamelle glisse par rapport aux lamelles adjacentes (fig. 6.2)
88
8:8
83
77
97
∆ ∆
95
A:
A B
ST
RU
m:
o
x.c
vo
∆ ∆
lar
o
ch
A B
l.s
na
2
05
• T est l’effort tranchant ;
59
• m est le moment statique de l’aire hachurée sur la figure 6.4 ;
33
54
• I est le moment d’inertie de la section totale par rapport à Gz ;
8:1
.23
• b est la largeur de la section suivant AB.
67
y
9.1
.11
92
b
4:1
44
12
88
A B
8:8
83
77
97
z G
95
A:
ST
RU
m:
o
x.c
vo
lar
En effet, considérons un prisme élémentaire de section dS compris entre deux sections droites
na
tio
(S) et (S’) infiniment voisines (distantes de ds), et situé au-dessus du plan AB (fig. 6.5).
na
er
En supposant qu’aucune force extérieure ne soit appliquée à la poutre entre les sections (S) et
int
ds
B’
A B
z G
(S’)
2
05
(S)
59
33
54
8:1
Figure 6.5. Contraintes appliquées à un prisme élémentaire.
.23
67
Au total, l’égalité suivante doit être vérifiée :
9.1
.11
s dS – s’ dS + ty dz ds = 0
92
4:1
avec : dS = dz ∙ dy
44
12
soit :
88
σ’− σ ty
8:8
s dy – s’ dy + ty ds = 0 et =
83
ds dy
Or : 77
97
95
My y σ ’− σ dM y y
σ= σ − σ’ = dM = =T
A:
I I ds ds I I
ST
d’où :
RU
m:
T
ty = y dy
o
x.c
I
vo
lar
On a :
l.s
na
T Tm
∑ t y = b ty = I ∑ y dy = I
tio
na
er
int
Il est possible de vérifier que les relations (6.1) et (6.2) sont satisfaites.
La composante ty de la contrainte varie avec l’ordonnée y comme le rapport m puisque m
b
et b sont fonction de y.
Elle est nulle aux points les plus éloignés de l’axe Gz et passe par un maximum pour l’or-
donnée y correspondant au maximum de m . Ce maximum est généralement atteint pour
b
y = 0 (mais ce n’est pas toujours vrai).
M
σ = y.
I
2
05
59
A’
33
54
F
8:1
.23
G Z
67
9.1
x
.11
92
4:1
F’
44
12
88
B’
8:8
83
Figure 6.6. Contraintes normales dans le plan moyen. 77
97
95
(y > 0), c’est à dire aux contraintes de compression. La partie GB’ correspond aux contraintes
RU
de traction.
m:
o
x.c
L’ensemble des forces de compression a pour résultante une force F passant par le centre de
vo
gravité du triangle GAA’.
lar
o
ch
De même, les forces de traction ont pour résultante une force F’ passant par le centre de
l.s
na
gravité du triangle GBB’.
tio
na
Pour obtenir un état d’équilibre, le système des forces F et F’ qui sont des forces élastiques
er
int
intérieures, doit compenser le système des forces extérieures, qui, dans le cas d’un seul
moment fléchissant, se réduit à un couple. Donc F et F’ doivent former un couple, c’est-à-
dire : F = − F’ .
Z désignant le bras de levier du couple, on obtient : M = F × Z.
Or, la formule donnant la valeur de la contrainte de cisaillement ty s’écrit :
T. m
ty = ,
I .b
où m est ici le moment statique de la partie de la section située au-dessus de l’axe Gz (fig. 6.7),
soit m = ∑ y ∙ ds.
z G
2
05
59
33
Figure 6.7. Section située au-dessus de l’axe Gz.
54
8:1
.23
67
Remplaçons y par sa valeur tirée de la formule donnant la contrainte normale :
9.1
.11
My I
σ = soit y = σ
92
, ,
I M
4:1
44
On obtient :
12
88
I I
m = Σ σ ds = Σ (σ ds)
8:8
M M
83
77
où ∑(s ∙ ds) représente la somme des forces élastiques situées au-dessus de l’axe Gz, c’est-à-
97
95
IF I
m:
m= =
o
M Z
x.c
vo
lar
T
na
ty =
tio
bZ
na
er
int
Remarque
La valeur (généralement maximale) de la contrainte de cisaillement au niveau du centre de gravité est supé-
rieure à celle qui résulterait de l’hypothèse selon laquelle la contrainte serait uniforme tout le long de la
T
section. Dans ce dernier cas, on aurait en effet : t = T , qui est généralement inférieur à bZ .
S
b
m = 2 (h 2 − y 2)
2
3T(h − y )
2 2
05
ty =
59
3
33
4 bh
54
8:1
En introduisant l’aire de la section : S = 2bh, on a :
.23
67
9.1
3T y2
ty = 1 − 2
.11
2 S h
92
4:1
44
y
12
88
y
8:8
83
77
97
h
95
A:
y
ST
RU
z G G t
o m:
x.c
vo
h
lar
o
ch
l.s
b
na
tio
na
La répartition de la contrainte de cisaillement sur la hauteur de la section suit une loi parabo-
lique (fig. 6.8), et le maximum, obtenu pour y = 0, est égal à 1,5 fois la contrainte moyenne
T.
S
e’
h
G
z
2
05
h e
59
33
54
8:1
2b
.23
67
9.1
Figure 6.9. Répartition des contraintes de cisaillement dans une section en double-té.
.11
92
4:1
Si e et e’ sont petits devant h et b, c’est-à-dire si les termes de degré supérieur ou égal à 2 sont
44
négligés, les résultats suivants sont obtenus : la contrainte de cisaillement est maximale au
12
88
niveau du centre de gravité (fig. 6.9) et a pour valeur :
8:8
83
1+ λ 77
4
t = T T
97
s × = k s
95
λ
1+
A:
6
ST
RU
membrures, il résulte que l’on a, sur toute la hauteur de l’âme, avec une bonne approximation
lar
s
o
’
l.s
na
T
t≈ s
tio
na
er
int
On peut donc effectuer le calcul comme si l’âme seule supportait l’effort tranchant.
Remarque
Seule la contrainte ty a été prise en compte Or, nous avons vu, à la fin du paragraphe 6.1, que la contrainte
de cisaillement devait être parallèle au contour de la section. Dans le cas de profils de faible épaisseur, il est
admis que la contrainte est répartie uniformément sur l’épaisseur. Dans les membrures, la contrainte devient
donc négligeable, tandis que se développe une contrainte tz. On calcule cette contrainte en effectuant une
coupure C normale au contour (fig. 6.10). Si e’ désigne l’épaisseur de la membrure, m le moment statique
de l’aire hachurée, I le moment d’inertie de la section totale par rapport à l’axe Gz, la contrainte de cisaille-
ment est définie par :
T. m
tz =
I . e’
C
C
e’ tz
h détail coupure
z G
2
h
05
e
59
33
54
8:1
.23
2b
67
9.1
.11
Figure 6.10. Contrainte de cisaillement dans une membrure.
92
4:1
44
12
88
8:8
Exercice
83
Étude d'une poutre de section rectangulaire
77
97
95
A:
ST
Énoncé
RU
m:
o
x.c
Cette poutre, de longueur 10 m, est placée à ses extrémités sur des appuis simples A et B.
lar
o
ch
Sachant qu’elle supporte en son milieu C une charge concentrée de 100 000 = N,
l.s
na
100 000 N
A D B
∆ C ∆
2,00
10,00
Figure 6.11.
Solution
Dans un premier temps, il faut calculer les réactions d’appui ; le point C étant au milieu
de AB, les réactions sont égales à la moitié de la charge, soit 50 000 N.
Le moment fléchissant en D est égal au moment de la seule force à gauche, la réaction
en A, soit M = 50 000 × 2 = 100 000 mN.
L’effort tranchant est égal à la réaction en A, soit T = 50 000 N.
Le moment d’inertie de la section est :
3
bh 0,50 4
I= = m
12 12
2
05
59
1. La contrainte normale est donnée par la formule
33
54
M
8:1
σ = ⋅y
.23
I
67
9.1
Elle est nulle en G et maximale aux bords supérieur et inférieur de la poutre.
.11
La contrainte maximale de compression est donc :
92
4:1
100 000
44
σ = 0,50 × 0,50 = 1 200 000 Pa = 1,2 MPa
12
88
12
8:8
83
Le diagramme des contraintes est ainsi formé de deux triangles égaux, de sommet G et 97
77
de base 1,2 MPa. (fig. 6.12)
95
A:
ST
RU
F
om:
x.c
vo
G
olar
h Z
ch
l.s
na
F
tio
na
er
int
Figure 6.12.
Remarque
Nous vérifions que la contrainte maximale de cisaillement est bien égale à 1,5 fois la contrainte moyenne :
T 50 000
= = 100 000 Pa
S 1 × 0,50
Exercice
2
05
Énoncé
59
33
54
Même exercice en considérant un point D d’abscisse 4,00 m par rapport à A.
8:1
.23
67
Solution
9.1
.11
Le moment fléchissant devient : M = 200 000 mN.
92
4:1
L’effort tranchant reste constant : T = 50 000 N.
44
12
1. La contrainte maximale de compression, proportionnelle à M, double également et
88
8:8
devient égale à 2,4 MPa.
83
2. Le diagramme des contraintes est toujours formé de triangles égaux opposés par
97
77
le sommet : Z reste égal à 2/3h = 2/3m.
95
A:
19/12/12 12:39
Chapitre 7
Contraintes engendrées
2
05
59
par le moment de torsion
33
54
8:1
.23
67
9.1
.11
92
4:1
44
12
7.1 Résultats de la théorie de la torsion
88
8:8
83
77
La théorie élémentaire de la torsion donnant des résultats inexacts et la théorie correcte étant
97
95
très compliquée, nous nous bornerons à donner les résultats de cette dernière théorie relatifs
A:
Rappelons que le moment de torsion est un moment qui tend à faire tourner chaque section
m:
y
o
ch
l.s
na
tio
–C
na
er
C
int
x
G0 G1
2
05
valeur :
59
33
− 2C
54
tm =
8:1
2
πab
.23
67
9.1
y
.11
92
4:1
P
44
M
12
a
88
t
8:8
G
83
z
77
97
95
A:
ST
RU
b
m:
o
x.c
vo
Figure 7.2. Section elliptique.
lar
o
ch
l.s
na
Il suffit de remarquer qu’une section circulaire n’est qu’une section elliptique particulière,
c’est-à-dire que a = b. Ainsi, à partir des résultats précédents, on obtient :
− 2 Cz 2 Cy
tz = ty =
πR4 π R4
Exercice
2
05
59
33
54
8:1
Énoncé
.23
67
9.1
Considérons un barreau circulaire de 100 mm de diamètre dont l’extrémité A est
.11
bloquée ; on serre une clé à l’extrémité B et on applique à l’extrémité de cette clé, de
92
bras de levier d = 200 mm, une force F = 10 000 N, qui produit un couple de torsion.
4:1
44
À l’extrémité A se forme un couple de réaction égal et opposé au couple de torsion
12
(fig. 7.3).
88
8:8
83
y
77
97
95
A:
ST
–C C
RU
d
m:
o
A B
x.c
B
vo
lar
z
o
ch
l.s
na
tio
Solution
Calculons d’abord le couple de torsion : C = F × d = 10 000 N × 0,2 = 2 000 m · N.
On en déduit immédiatement les contraintes de cisaillement :
1. au centre de gravité (c’est-à-dire sur l’axe longitudinal du barreau), y = 0 et z = 0, d’où
t = 0, ce qui est normal puisque la torsion s’effectue autour de cet axe.
2. sur le pourtour, on a :
2 Cy − 2 Cz
ty = 4 tz = 4
πR πR
d’où :
2C
t = t2y + t z2 = 4 y2 + z 2
πR
2C 2C 4000
= ×R= = = 10, 2 .106 Pa =10.2 MPa
π (0, 05)
4 3 3
πR πR
2
05
59
Exercice
33
Étude d'une tôle d'acier
54
8:1
.23
67
9.1
Énoncé
.11
92
Considérons une tôle d’acier de 10 mm d’épaisseur et de 1 m de largeur, dont les extré-
4:1
44
mités A et B sont soumises à des forces égales et opposées (fig. 7.4).
12
88
8:8
F
83
F 77
97
95
A:
ST
F
RU
x
A
m:
o
x.c
B
vo
F
lar
o
ch
Solution
Le couple est C = 1 000 N × 1 m = 1 000 Nm.
La contrainte maximale de cisaillement est :
1000 × 3
t= = 3.10 7 Pa = 30 MPa
1 × 0,012
2
05
59
33
54
8:1
.23
67
9.1
.11
92
4:1
8.1 Poutres sur appuis simples
44
12
88
8:8
8.1.1 Définition
83
77
97
Une poutre sur appuis simples, appelée encore poutre à travée indépendante, est une poutre
95
A:
droite reposant sur deux appuis simples, susceptibles de ne développer que deux réactions RA
ST
Ces appuis sont généralement constitués de plaques de Néoprène14, qui, moyennant une
o
x.c
épaisseur convenable, peuvent supporter, par leur déformation propre, les déplacements des
vo
RA RB
tio
na
er
int
A B
Plaque Néoprène
2
05
59
33
8.1.2.1 Calcul des efforts et des moments
54
8:1
Plaçons l’origine des abscisses à l’appui de gauche A, et supposons qu’une seule charge
.23
67
concentrée P soit appliquée dans la section (C), à l’abscisse a (fig 8.3).
9.1
.11
Les réactions RA et RB sont calculées comme indiqué au paragraphe 4.2.3, c’est-à-dire :
92
4:1
a a
R A = P 1 − ℓ et RB = P ℓ
44
12
88
8:8
83
P
RA 77
97
RB
95
A:
a
ST
RU
om:
x.c
vo
∆ A C (S) ∆ B x
olar
ch
x
l.s
na
tio
ℓ
na
er
int
P (1 − a ) si x < a P x (ℓ − a ) si x < a
ℓ ℓ
T= M =
−P a si x > a a (ℓ −x )
ℓ P si x > a
ℓ
En faisant varier x, a restant constant, les lignes représentatives de la figure 8.4 sont obtenues.
T
P (1– a)
ℓ
C B
A
–Pa
Effort tranchant ℓ
2
05
M
P a ( ℓ – a)
59
33
ℓ
54
8:1
.23
67
9.1
.11
A C B
92
4:1
Moment fléchissant
44
12
88
8:8
Figure 8.4. Lignes représentatives de l’effort tranchant et du moment fléchissant.
83
77
97
95
Considérons une charge unité verticale, pouvant se déplacer le long de la poutre. On se trouve
m:
ainsi dans le cas précédent où P = 1 et où a est variable, non plus constant.
o
x.c
Cette charge unité produit un certain nombre d’effets élastiques tels que moment fléchissant,
vo
lar
On appelle fonction d’influence d’un effet élastique, la fonction F = F(a) représentant la varia-
l.s
na
La courbe représentative de la fonction F(a) est appelée ligne d’influence de l’effet élastique
er
int
considéré.
La ligne d’influence est donc une droite passant par les points A(0 ; 1) et B(ℓ ; 0) (fig. 8.5).
A B
2
05
59
Ligne d’influence de l’effort tranchant dans une section d’abscisse x
33
54
Nous avons :
8:1
.23
T = 1− a si a > x
67
ℓ
9.1
−a
.11
T= si a < x
92
ℓ
4:1
44
Rappelons que dans le cas de la ligne d’influence, x est constant et a est variable.
12
88
La ligne d’influence se compose de deux segments de droites parallèles.
8:8
83
77
97
1 x
1–
95
ℓ
A:
ST
RU
m:
0 x
o
x.c
–x
vo
ℓ
lar
o
ch
–1
l.s
na
D’après la figure 8.6 il est très facile d’obtenir la ligne d’influence de l’effort tranchant dans
une section d’abscisse x quelconque.
x(ℓ–x)
ℓ
O x ℓ
Dans ces trois exemples on obtient la valeur de l’effet, dans une section d’abscisse x, d’une
2
05
force unité placée dans une section d’abscisse a, en considérant l’ordonnée de la ligne
59
33
d’influence correspondant à la section d’abscisse a.
54
8:1
Si, au lieu d’une force unité une force d’intensité P était appliquée, on obtiendrait l’effet
.23
correspondant en multipliant par P la valeur de l’ordonnée précédente.
67
9.1
.11
92
8.1.3 Systèmes de charges concentrées : principe de superposition
4:1
44
des charges – Effet d’un convoi – Théorème de Barré
12
88
8:8
8.1.3.1 Systèmes de charges concentrées : principe de superposition des charges
83
77
97
Les lignes d’influences, traitées dans le précédent paragraphe, sont utiles pour effectuer un
95
RA
na
er
int
RB
P2
P1 P3
A ∆ a1 a2 a3 ∆B
Le calcul de l’effet de ces trois charges peut s’effectuer selon la méthode développée dans les
chapitres précédents pour la détermination du moment fléchissant, de l’effort tranchant, des
diverses contraintes, etc.
2
05
Ce résultat, applicable aux forces concentrées, l’est également pour les charges réparties,
59
33
celles-ci pouvant être considérées comme une somme de charges concentrées infiniment
54
rapprochées.
8:1
.23
Ce résultat porte le nom de principe de superposition des charges, ou encore parfois principe de
67
superposition des états d’équilibre, en tenant compte de la remarque ci-dessus concernant
9.1
.11
le non dépassement des contraintes admissibles.
92
Pour le cas particulier qui nous intéresse, il est facile de calculer la réaction RA, par exemple,
4:1
44
à partir de la ligne d’influence, en la considérant comme la somme des réactions correspon-
12
dant à chacune des charges concentrées.
88
8:8
En appliquant la formule concernant la ligne d’influence de la réaction d’appui déterminée
83
ci-dessus, nous obtenons immédiatement : 77
97
95
1
RA = ℓ [P1(ℓ – a1) + P2(ℓ – a2) + P3(ℓ – a3)]
A:
ST
RU
m:
Pour le calcul de l’effort tranchant, constant dans tout l’intervalle limité par le point d’appli-
o
x.c
intervalle (O ∙ ai).
o
ch
Pour le calcul du moment fléchissant, l’effort tranchant étant constant par intervalles,
l.s
na
le moment fléchissant est représenté par des segments de droites dans ces intervalles.
tio
na
Sa ligne représentative est une ligne brisée dont les sommets se situent au droit des points
er
d’application des charges : il suffit donc de connaître les valeurs du moment fléchissant aux
int
T0 = R0 =
0 – 1 M0 = 0
T0 = R0 = ℓ [P1(ℓ – a1) + P2(ℓ – a2) + P3(ℓ – a3)]
T1 = T0 − P1 = M1 = M0 + T0 a1 =
a1 P 1 a
T1 = T0 1− P 1 = ℓ [− P1a1 + P2(ℓ – a2) + PM3(ℓ – a3)0]+ T0 a1 = ℓ [P1(ℓ – a1) + P2(ℓ – a2) + P3(ℓ – a3)]
1= M
1
T2 = T1 − P2 = M2 = M1 + T1(a2 − a1) =
a2 P 1 1
T2 = T21 − P 2 = ℓ [− P1a1 − M
P22a=
2 +M +T
P13(ℓ – 1a3(a)]1– a2) = ℓ [− P1a1(ℓ – a2) + P2a2(ℓ – a2) + P3a2(ℓ – a3)]
2
T3 = T2 − P3 = − Rℓ = M3 = M2 + T2(a3 − a2) =
05
59
a3 T = T −P3P −1 ℓ − a3
MP3 3a=3]M2 + T2 (a3 − a2) = ℓ [P1a1+ P2a2 + P3a3]
3 = − Rℓ = ℓ [− P1a1+ P2a2 +
33
3 2
54
8:1
Mℓ = M3 + T3(ℓ – a3) = 0
.23
ℓ – Tℓ = T3
67
9.1
.11
Tableau 8.1. Effort tranchant et moment fléchissant selon l’abscisse.
92
4:1
Il est possible d’effectuer le même calcul à partir des lignes d’influence. Pour cela, traçons la
44
12
ligne d’influence du moment fléchissant dans la section d’abscisse a1 (fig. 8.9).
88
8:8
83
P1
77
97
P2
95
A:
P3
ST
h1
h2
RU
h3
m:
o
x.c
0 a1 a2 a3 ℓ
vo
lar
Or, dans les triangles semblables, l’application du théorème de Thalès permet d’écrire :
h2 ℓ – a2
=
h1 ℓ – a1
d’où :
ℓ–a ℓ–a
h 2 = h1 ℓ – a 2 et, de même, h3 = h1 ℓ – a3 .
1 1
Le tracé de la ligne d’influence du moment fléchissant dans la section d’abscisse a2 est donné
à la figure 8.10
P2
P1
P3
h2
h1 h3
0 a1 a2 a3 ℓ
2
05
Figure 8.10. Ligne d’influence du moment fléchissant à l’abscisse a2.
59
33
54
On sait que : M1 = P1h1 + P2h2 + P3h3. En refaisant le calcul précédent, on obtient :
8:1
.23
67
ℓ – a2 a a
9.1
h2 = a2 ℓ h1 = ℓ1 (ℓ – a2) h3 = ℓ2 (ℓ – a3)
.11
92
Ce qui permet de retrouver le résultat donné dans le tableau précédent :
4:1
44
12
1
M2 = ℓ [P1 a1(ℓ – a2) + P2 a2(ℓ – a2) + P3 a2(ℓ – a3)]
88
8:8
83
La valeur de M3 donnée dans le tableau peut être calculée de la même manière. 77
97
En conclusion, le calcul par les lignes d’influence est beaucoup plus rapide que le calcul
95
A:
direct, notamment grâce au fait qu’il ne nécessite pas le calcul des réactions d’appui.
ST
RU
De plus, cette méthode offre la possibilité de mesurer graphiquement les différentes valeurs
m:
de h, à condition que l’échelle soit choisie de sorte que l’erreur de lecture soit acceptable.
o
x.c
Ci-dessous est également donnée une image des lignes représentatives de l’effort tranchant et
vo
lar
T0
na
er
int
T1
a2 a3 ℓ
0 a1
T2
T3
M2
M1
M3
0 a1 a2 a3 ℓ
2
05
59
33
54
8:1
8.1.3.2 Effet d’un convoi – Théorème de Barré
.23
67
Un convoi est un système de charges concentrées pouvant se déplacer dans leur ensemble,
9.1
les distances entre les lignes d’action des différentes charges restant invariables au cours du
.11
déplacement. C’est le cas des essieux d’un camion ou d’un train.
92
4:1
Pour déterminer l’effort tranchant T ou le moment fléchissant M, maximaux dans une section
44
12
de poutre, sous l’action du convoi, on utilise les lignes d’influence correspondantes dans cette
88
section et on déplace le convoi (dessiné sur papier transparent) le long de la ligne d’influence,
8:8
83
jusqu’à l’obtention du maximum de l’effet considéré. Dans une position donnée du convoi,
77
T et M s’obtiennent en faisant la somme des produits des charges15. Il faut avoir soin, lorsque
97
95
le convoi n’est pas symétrique, de le retourner bout pour bout, c’est-à-dire symétriquement
A:
Un essieu doit toujours se trouver dans la section considérée pour obtenir le maximum
m:
recherché.
o
x.c
vo
mais il est également intéressant de déterminer les maxima absolus de l’effort tranchant et du
l.s
na
Aucune difficulté pour l’effort tranchant puisque le maximum absolu se situe dans les sections
er
int
extrêmes de la poutre.
La méthode pour déterminer le moment fléchissant est donnée par le théorème de Barré,
ci-après : le moment fléchissant est maximum au droit d’un essieu lorsque cet essieu et
la résultante générale du convoi se trouvent dans des sections symétriques par rapport au
milieu de la poutre.
Il ne faut évidemment considérer que la résultante des essieux du convoi qui se trouvent
effectivement sur la poutre. C’est le cas d’un convoi plus long que la poutre considérée.
P1
P2
d
d
A 0 B
2
05
59
33
54
8:1
.23
Figure 8.13. Position des charges pour obtenir le moment fléchissant maximum.
67
9.1
.11
Généralement, le maximum absolu se situe au droit de l’un des essieux les plus voisins de la
92
4:1
résultante générale R (fig. 8.13), mais ce n’est pas toujours vrai ; il est préférable de le vérifier.
44
12
88
8:8
8.1.4 Cas de charges réparties
83
77
97
Par la suite ne sont considérées que des charges uniformément réparties, de densité p, p étant
exprimé généralement en newtons par mètre (N/m).
Il est toujours possible de décomposer une charge quelconque en somme de charges unifor-
mément réparties en considérant des distances d’application infiniment petites.
La charge totale uniformément répartie sur une poutre de longueur ℓ est p ∙ ℓ. Les deux
pℓ
réactions RA et RB valent 2 (fig. 8.15).
pℓ
2 pℓ
2
(S)
x
2
05
59
33
Figure 8.15. Poutre sur appuis simples supportant une charge uniformément répartie.
54
8:1
.23
pℓ
L’effort tranchant vaut : T = − px = p ℓ2 − x , quel que soit x.
67
2
9.1
.11
Le moment fléchissant est égal au moment de la réaction RA par rapport à la section (S) consi-
92
dérée, diminué du moment de la charge répartie comprise entre A et S. Pour calculer ce
4:1
44
dernier moment, on considère que la charge répartie est représentée par sa résultante px
12
x
placée au centre de gravité, c’est-à-dire à la distance 2 .
88
8:8
83
pℓ x px
On a donc M =
2
x − px = 2 (ℓ – x) . 77
2
97
95
On peut vérifier que l’effort tranchant est bien la dérivée du moment fléchissant par rapport
A:
ST
données sur la figure 8.16. La ligne du moment fléchissant est un arc de parabole. La valeur
m:
o
pℓ2 16.
o
ch
8
l.s
na
tio
pℓ2
na
pℓ
er
8
int
A 0 B A B
ℓ
– pℓ
2