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Rappels et généralités

Signaux chimiques qui agissent de manière paracrine -> vaisseaux sanguins.

1. Des molécules de nature chimique différentes avec des synthèses différentes


Hormones thyroïdiennes venant de : Protéines, dérivés d’A.A, molécules lipidiques comme le cholestérol. Gènes
codants les hormones avec des processus de maturation pré et post traductionnels. Des gènes codant des enzymes
catalysant la synthèse.
1 gène à l’origine : *Traduction simple : peptide peu maturé avec formation intra chaines de ponts disulfures.
*Maturation plus avancée : donne naissance à beaucoup de peptides.
2 gènes pour synthétiser deux fragments peptidiques : hormones hypophysaires dont la synthèse se fait dans la
thyroïde par les cellules folliculaires ou thyréocytes qui entourent la colloïde.
Synthèse mixte : 1 gène s’exprime dans le noyau -> ARNm -> RE -> appareil de golgi -> vésicules -> sécrétion de la
protéine (thyroglobuline) dans la partie colloïde.
Les thyréocytes vont avoir besoin d’un A.A particulier : la tyrosine pour activer la transcription du gène en ARNm puis
en protéine non mature = thyroglobuline qui sera stockée dans des vésicules et se déversera dans la colloïde ou il y
aura sa maturation et son activation.
Une fois la thyroglobuline 5000 AA présente dans la colloïde -> Fixation d’atomes d’iode sur la tyrosine :
I-se trouvant dans le sang va être capté par les cellules folliculaires et cet anion iodure va se retrouver à l’intérieur
du thyréocyte grâce à un cotransport actif se faisant avec le sodium qui entre également. I- suit son gradient de
concentration et électrique et va jusqu’à la colloïde. L’anion iodure va être pris en charge par une thyropéroxydase
qui fixe l’iode sur les tyrosines présentes dans la thyroglobuline => Formation de Monoiodotyrosine (MIT) ou
Diiodotyrosine (DIT). Conformation de la thyroglobuline qui permet la phase de conjugaison des tyrosines iodées =
condensation dans la colloïde-> on passe à des thyronines :
Condensation MIT + DIT -> thyronine triiodée = Triiodothyronine = T3.
Condensation DIT + DIT -> Thyronine tétra iodée = Tétraiodothyronine = T4
Une fois la formation de T3 et T4 il y a endocytose par les thyréocytes puis protéolyse de la vésicule pour libérer les
hormones dans la circulation sanguine.
Le PTU bloque l’étape d’iodation -> bloque la synthèse des hormones -> hypothyroïdie.
Sécrétion d’hormones thyroïdiennes -> phénomènes d’endocytose de la colloïde -> trou dans la colloïde = lacune de
résorption. Cette colloïde qui contient la thyroglobuline suit une dégradation protéolytique pour libérer les hormones
qui auront été formées. Une fois libérées, elles passent dans le compartiment sanguin.
Production tissulaire de T4 et T3 : + de T4 synthétisée (90%) possibilité de transformation de la forme T4 en T3 active
par activation d’un processus de désiodation catalysée par des enzymes.

Reverse T3 qui
est inactive.
Acide
iopanoïque +
PTU : bloque
l’activité 5’
désiodase donc
on aura pas la
forme active
endogène de T3.
La sécrétion n’est
pas immédiate .

2. Des
molécules dont la sécrétion est régulée
Complexe hypothalamo-hypophysaire qui module la sécrétion. Libérine ou inhibine qui régulent la thyroïde.
Rétrocontrôle négatif sur SH et RH :

Action négative exercée par les


concentrations circulantes des hormones
sur les niveaux supérieurs : boucle de
rétrocontrôle négative -> s’oppose aux
variations des concentrations
d’hormones
circulantes.

Mécanismes
moléculaires :
Cellules thyréotropes (cellules de l’hypophyse) qui synthétisent la thyréostimuline : peptide composé de deux
fragments alpha et beta codés par des gènes différents + gène qui code pour le R du facteur hypothalamique TRH
produit par les cellules hypothalamiques => Sans ce R de la TRH pas de libération.
Thyréolibérine fixée au R -> activation de voies de signalisation avec AMPc -> expression de gènes qui codent pour les
sous unités alpha et beta de TSH.
Certains degrés de résistance : action sur le R -> TRH inhibe l’expression de son R. Si trop d’activation : cellule
thyréotrope qui exprime moins de R pour qu’il y ait moins de libération d’hormone.
N à TRH modulés par le SN sympathique :
Concentrations des hormones qui augmentent -> ho qui modulent l’activité des cellules thyréotropes qui y sont
sensibles car expriment des R nucléaires qui sont des facteurs de transcription sensibles à la T3.
Cellule thyréotrope sensible aux variations de T3 et T4 et qui comporte une désiodase.
Augmentation de T3 dans la cellule thyréotrope -> action sur le R -> inhibition de l’expression des gènes codant pour
les sous unités de la TSH -> Inhibition de la synthèse de TSH -> moins d’expression du R.
Autres facteurs de régulation : N hypothalamiques qui produisent un facteur qui est une molécule agissant sur des R
portés par la cellule thyréotrope = Somatostatine qui bloque la libération de TSH. Les N qui expriment ce facteur
inhibiteur sont sensibles aux concentrations circulantes de T3.

3.
Des molécules qui agissent sur des récepteurs
différents
R à la surface des cellules : cibles des hormones
hydrosolubles :
- RCPG : active l’adénylate cyclase -> AMPc
ou phospholipase C -> IP3.
- R lié ou possède une activité tyrosine
kinase : R de l’insuline (IGF).
R intracellulaire : cibles des hormones liposolubles :
- R nucléaires même en absence du ligand (R de la T3).
- R cytoplasmiques lorsque l’hormone n’est pas présente (stéroïdes).

Activité enzymatique : Transfert de groupement phosphate pour moduler l’activité métabolique ou expression de
gène. 1% du génome code pour les RCPG. Ils ont de multiples ligands de taille variables : Grosse taille =
protéine = hormones
Plus petites : acides aminés, petits peptides
Encore + petites : molécules odorantes ou de signalisation agissant entre individu de même
espèce = phéromones. Petite taille car volatile.
Ions puis photons.

*RCPG dans la muqueuse olfactive : R pour la molécule


odorante -> liaison -> protéine G -> adénylate cyclase ->
ATP transformé en AMPc -> protéines kinases ou
interaction avec canaux ioniques -> fermeture des canaux.
*R aux phéromones : muqueuse olfactive où on trouve
l’organe voméronasal qui permet une communication
phéromonale. RCPG -> PLC -> dégrade les phospholipides
membranaires PIP2 -> IP3 et DAG -> DAG active les canaux
ioniques (calcique qui modulent l’ouverture des canaux).

*R à activité tyrosine kinase :


Kinase qui phosphoryle les tyrosines et thréonines.
Phosphoryle les acides aminés portés par les P ->
phosphoryle les tyrosines. Active deux voies principales :
- Voie des MAPK -> prolifération cellulaire
- Voie Akt -> module l’activité des cellules
Comme le R à l’insuline qui se dimérise et qui a de multiples effets (= pléiotropes) :

Il existe de
nombreuses
voies de
signalisation
et
interagissent
entre elles.
Action des hormones via des R intracellulaires :
Structure protéique du R avec domaine :
- Qui se lie à l’hormone E
- Qui interagit avec l’ADN
Partie centrale qui comporte un domaine de dimérisation (R qui s’associe par pair : deux sous unités protéiques qui
forment des dimères pour agir).
Dimérisation : fonctionne par paire.
On peut détecter ces R par des anticorps dirigés contre ces protéines. On cible la partie Cter (plus variable) :
Cristallisation des R -> structures 3D entre P et acides nucléiques.
Pour l’acide rétinoïque : Association sous forme d’hétérodiméres (R différents) puis association avec l’ADN : agit sur
les séquences nucléotidiques bien particulières de l’ADN localisées dans les régions promotrices -> interactions avec
de multiples protéines nucléaires.
Pour que les R soit actifs : s’associe entre eux, à leur ligand (homodimère ou hétéro) et s’associe à des P co-
activatrices ou co-inhibitrices :
*En présence de T3 -> activation
*En absence de T3 -> interaction avec d’autres Proteine nucléaires qui inactivent le R pour diminuer l’activité
transcriptionnelle. Proteine régulatrices qui permettent de bloquer le récepteur ou active le recepteur. Meme
inoccué le recepteur de la T3 peut avoir une activité régulatrice .

Exemple des R d’hormones stéroïdiennes : R intracellulaires et R cytoplasmiques en l’absence du ligand, formation


d’homodimère. En présence du ligand -> compartiment nucléaire. Transfert nucléaire du couple ho/R.
R inactif qui s’associe à des P qui bloquent les interactions avec l’ADN.
Ligand -> conformation spatiale de la P qui change donc activation du R -> complexe Ho/R qui interagit avec l’ADN.
Ces P qui ont un rôle inhibiteur ont un rôle supplémentaire pour le transfert du complexe :
R cytoplasmique + ligand -> activation -> association avec P cyto HSP 90 -> R/ligand/P -> migration dans le noyau.
Il peut exister même pour les stéroïdes des possibilités d’activation grâce à des R de membrane et les actions ne
passent pas par la modification de l’expression de gène.
Mécanismes d’actions non génomiques des stéroïdes : R membranaires -> voie de l’AMPc. Ces mécanismes sont mis
en évidence dans les processus cancéreux. R des stéroïdes à la surface des cellules pour activer différents effets
biologiques qui passent par des processus de phosphorylation.
Ces R peuvent avoir des caractéristiques changeantes : R beta adrénergiques qui agissent par la voie de l’AMPc qui
stimule l’adénylate cyclase. R qui est présent en densité variable sur les cellules.
Adipocytes sensibles aux catécholamines via des R Beta adrénergiques : adipocytes isolés ou on fait agir des
hormones thyroïdiennes : pas d’effet stimulateur de la lipolyse.
On fait agir l’adrénaline qui stimule la lipolyse.
On traite les animaux avec de la T3 au préalable -> adipocytes + adrénaline -> très forte activité lipolytique.
Adipocytes qui ont beaucoup plus de R beta adrénergiques.
 T3 qui modifie l’expression de gènes.

Conclusions :
- Une grande diversité de molécules et de mécanismes d’actions
- Impliquant des interactions avec des R
- Des R avec des caractéristiques changeantes
Interactions hormones/récepteurs

1. Généralités
Première étape de l’action d’une hormone sur une cellule cible
R = Site de reconnaissance et capture de molécules en faible concentration -> fixation -> conformation du R qui
change -> interface d’activation cellulaire.
2. Les R sont des protéines de liaison spécifique
-Seule une hormone est reconnue par une R donné : spécificité relative à la forme spatiale et caractéristiques
physicochimiques de l’hormone (charge, hydro/lipo…).
-R qui doivent avoir une forte affinité d’association pour les hormones : faible nombre de R sur les cellules : elles vont
quand même s’activer.
-Nombre limité de sites
-Réversibilité : formation de liaison entre ho et R rapidement réversible car de faible NRJ.
-Spécificité d’expression tissulaire
2.1. Analyse physico-chimique
Liaison peptidique entre acides aminés covalente de forte NRJ : ponts disulfures.
Liaison de faible NRJ : charge électriques portées par les acides aminés, liaison hydrophobe.
NRJ nécessaire pour leur rupture qui change.
Faibles NRJ :
Liaison hydrogène : s’établit entre des molécules déjà reliées par des liaisons covalentes polaires. Attraction de
charges opposées : oxygène chargé – et hydrogène chargé +. (Ex : ADN formée de deux chaines moléculaires
retenues par des liaisons H).
Liaison ionique liées au fait qu’on peut avoir des charges différentes, opposées.
Liaison de Van der Waals : mise en commun d’électrons qui permet l’attraction des molécules entres elles.
Liaisons hydrophobes créer par des molécules qui ne peuvent pas réagir avec l’eau.
Exemple du site de liaison de la dopamine au R D2 :
NT : dopamine qui interagit avec le RCPG. P transmembranaire qui forme un site de fixation pour la dopamine. Replis
-> rapprochement d’acides aminés pour former le site actif où va pouvoir s’introduire la dopamine. « Poche » ou site
de fixation qui fait la taille de la molécule : complémentarité physicochimique de la dopamine et site de liaison ->
création de liaisons H entre les groupements hydroxyles de la dopamine et ceux des acides aminés du R. interactions
ioniques entre charges opposées + présence dans les A.A qui porte des groupements carbonés cycliques qui en
attirent d’autres par des interactions hydrophobes ou aromatiques. Association des différents A.A du fait des replis ->
rapprochement des propriétés physicochimique qui va permettre à une molécule d’entrer et de modifier la
conformation de la P. Complémentarité structurale et physicochimiques -> interaction moléculaire conduisant à la
fixation de ce ligand sur le R.
Les R des hormones peuvent interagir avec des molécules similaires => Perturbateur endocrinien
Complémentarité entre stéroïdes de type œstradiol/testostérone et des polluants tels que le bisphénol A, DDT qui
peuvent être reconnu totalement ou partiellement par les R qui perturbent la signalisation cellulaire 
Perturbateurs endocriniens
Peut-être utilisés pour la contraception
Molécules pertubatrices se retrouvent ds l’environnement et interagissent avec l’appareil reproducteur de d’autres
espèces, stéroïdes anabolisants.
Ces molécules isolées : pas grave mais si associées = effet cocktail : plusieurs molécules potentiellement toxiques si et
qui peuvent entrainer une stabilisation des interactions hormones/R. Ces deux molécules peuvent se fixer au niveau
du site de fixation de stéroïdes et vont agir sur une partie différente du R. Si on les met par deux : elles se stabilisent
l’une l’autre dans le site de fixation à l’intérieur du R : dure dans le temps : activation non contrôlée du R.
 Active ou bloque le récepteur
2.2. Analyse mathématique

Liaison de faible
énergie et donc
forme des
complexes
transitoire HR.
Constante
d’association Ka ou
de dissociation Kd.
Kd = affinité du
récepteurs pour
l’hormone

Dépend du nbr et
de l’affinité du
récepteur, du nbr
d’hormones libres
ds le milieu
Plusieurs méthodes pour déterminer l’affinité du récepteurs à son hormones :
- Michael Menten : Dépend de la [H]  + il y a d’hormones libres ds le milieu, + il y a de complexes HR formés
Affinité Kd : [H] qui permet d’occuper 50% des R présents
- Scatchard : Ka = 1/Kd, le pente représente l’affinité, et l’intersection le nbr de récepteurs
- Lineweaver Burck :
3. Détermination expérimentale
On incube des hormones marquées le temps nécessaire pour qu’on atteigne un équilibre. Puis on sépare par
filtration, centrifugation ce qui est libre de ce qui est fixé.

La fixation sur un récepteur doit être spécifique = réversible : compétition moléculaire


On incube une qtité donnée d’hormone marquée, on regarde que la qtité augmente puis se stabilise. Si on introduit
une forte quantité d’hormone non marquée, on voit une diminution rapide de l’hormone marquée car fixation
réversible. Au plateau : autant de molécules qui se fixent que de molécules d’hormones qui se dissocient.
3.1. Liaison spécifique/ non spécifique
Dans les structures cellulaires, beaucoup d’interaction possibles donc possibilités de fixation de molécules non pas
sur des R mais sur autres choses = non spécifique !
Répercussion sur les représentations : Cellules incubées avec des molécules marquées -> courbe en rouge : ce qu’on
a en pratique : on n’obtient jamais de plateau = saturation car la liaison non spécifique augmente aussi de manière
proportionnelle à la [d’hormone marquée]. On mesure la somme spécifique et non spécifique.
Fixation spécifique sur un R doit être réversible par compétition moléculaire avec une forme non marquée de
l’hormone (en forte concentration). Marquage qu’on fait disparaitre, sensible à la compétition = liaison spécifique.
Ce qui résiste à la compétition = non spécifique.
Liaison totale – liaison non spécifique = liaison spécifique
3.2. Différentes techniques expérimentales

 Quantification de la fixation d’un agoniste beta-adrénergique


(Pente : traduit l’affinité des R) : Diminution de la densité des R chez les euthyroïdiens par rapport aux hyper.
Effet stimulateur sur beta 1 en présence de T3. ARNm pour Beta 1 : intensité qui augmente avec T3.
La T3 contrôle l’expression de la synthèse du gène qui code pour beta1.
3.3. Importance de la détermination de Kd/Nr
Plus on augmente la qtité de l’hormone, plus elle se fixe de manière spécifique et on sature les R. Une réduction de
l’abondance des R fera qu’on aura moins d’hormone fixée -> réponse physiologique plus faible.

Mère traitée avec le PTU -> on observe les ratons. Comparaison de T3 = témoin : augmentation et ratons PTU :
concentrations très faibles puis réaugmente pour arriver au seuil du témoin.
Statut hypo chez les ratons alors qu’on traite la mère car nourrit avec le lait de la mère. Puis augmentation de T3 car
ils ne boivent plus de lait mais se nourrissent de croquettes.
Chez les ratons PTU au jour 5 : on voit une droite à un niveau plus bas donc plus faible densité de R beta
adrénergiques. Après 10-15 jours : situation intermédiaire entre hypo et contrôle : ils sont entrain de récupérer le
phénotype normal.
Injection d’un agoniste beta adrénergique on teste la capacité du R à activer l’adénylate cyclase :
Ratons hypo : effet biologique moindre. R ou adénylate cyclase moins abondant ? on stimule directement l’AC par la
forskolin sans passer par le R : on voit pas de différence entre ratons témoins et PTU.
 Y’a autant d’AC donc c’est bien une diminution de l’abondance des R qui est en cause.

3.4. Etudes des caractéristiques de liaison de ligands non marqués.


On mesure la fixation d’une molécule marquée sur un R, on atteint le 100% puis on réalise une compétition
moléculaire. On incube ces structures avec différentes molécules chimiques : on veut faire disparaitre le marquage
qui s’était fixé sur le R.
Dans les 3 cas, l’hormone qui a fixé le ligand marqué se dissocie donc on a de moins en moins de fixation mais ces 3
molécules n’ont pas la même capacité de déplacement = dose inhibitrice qui inhibe 50% de la fixation.
A déplace à faible concentration et C besoin d’une concentration plus importante -> On peut déterminer des
antagonistes

La molécule A serait la plus intéressante pour empêcher le plus rapidement la fixation de l’H sur son R

3.5. Quantification de l’effet des agonistes par méthode fonctionnelle


Courbe dose/ réponse, on regarde l’efficacité des molécules à reproduire l’action des hormones sur leur R et on
mesure l’effet biologique. Plus on rajoute l’agoniste plus on cumule les doses.
Pour un phénomène biologique : pour détecter un effet il faut atteindre une certaine dose jusqu’à avoir un plateau
ou on a atteint un effet maximal (effet biologique max qu’on ne peut plus stimuler). CE50 : permet d’atteindre 50%
de l’effet maximal de la molécule.
Molécule reproduisant l’activité d’une hormone. Facteur qui permet en fonction de complexe formé de reproduire
l’effet du ligand endogène.
A et B même courbe dose/réponse (légèrement décalée) mais même effet max -> elles ont la même activité
intrinsèque = 1.
Pour la molécule C -> on atteint jamais l’effet max, seulement 50% de l’effet max : n’interagit que partiellement avec
le R donc R activé qu’à moitié.

3.6. Analyse quantitative et qualitative des antagonistes


On peut bloquer l’action des hormones sur leur R grâce aux antagonistes par un phénomène de compétition. La
molécule occupe la même place que l’hormone mais n’active pas le R, entraine un antagonisme surmontable.

Antagoniste surmontable : Compétition molécule : Hormone en plus grande qtité qui gagne
Compétition qui fait qu’on ne retrouve jamais l’effet max = antagonisme insurmontable.
Antagoniste qui doit altérer le fonctionnement du R donc il devient moins actif.

4. Apports des outils pharmacologiques


4.1. L’utilisation d’ago/antagonistes montre la pluralité des RCPG
A partir d’une même famille de R -> grande diversité de R adrénergiques caractérisables par la localisation tissulaire
et par leur activation/inactivation :
- R alpha1,2 adrénergiques
- R beta 1, 2, 3 adrénergiques

Pas les mêmes protéines G qui interviennent.


4.2. Construction des co-agonistes
On fait des molécules chimériques qui constituent une molécule agoniste de plusieurs R.
Tri-agoniste très efficace : même effet max dans les 3 conditions avec une CE 50 plus faible : donc encore plus
efficace.
Molécules qui agissent sur la prise alimentaire : rongeurs + tri-agoniste => mangent moins
Rongeurs contrôle : maigrissent mais moins qu’avec le tri-agoniste car ce dernier stimule la dépense NRJtique.
5. Etude moléculaire de la conformation des récepteurs
Caractériser la structure moléculaire des R en faisant des mutations dirigées sur les A.A qui composent la structure
des R.
Mutations à différents endroits, on regarde la fonctionnalité de ces R (capacité de liaison), on regarde la courbe de
saturation.

Pente, Kd = affinité. En abscisse : nombre de sites de liaison. Courbe en vert idem : A.A aminé n’intervient pas dans la
capacité de liaison du R.
Avec la courbe en jaune position 616 : on réduit la capacité de fixation de l’hormone sur le R et son affinité. Acides
aminés qui participent au site de liaison.
Modèles 3D des R : on peut positionner le site d’interaction entre l’hormone et le R.
Analyse du transfert nucléaire de R des androgènes fusionnés à la GFP : identification des A.A qui participent au
transfert nucléaire. Si on a pas de ligand : fluo cytoplasmique. Ajout de ligand : au bout de quelques minutes : fluo
cytoplasmique qui passe dans le noyau -> hormone qui s’associe à son R cytoplasmique puis complexe qui a migré
dans le noyau.
Si on mute le R : fluo cytoplasmique et si on rajoute l’hormone on n’a pas de transfert nucléaire. A.A qui n’affecte pas
la capacité de fixation hormone/R mais bloque le transfert nucléaire.
6. Applications au dosage des hormones
On utilise des anticorps dirigés contre les hormones, on utilise la capacité de liaison des hormones sur les anticorps.
Complexe de fixation spécifique.
On greffe des Ac sur le site de liaison puis on introduit une quantité d’hormone marquée +
solution où on dose l’hormone -> on réalise une compétition moléculaire (forme marquée qu’on rajoute qu’on veut
doser et forme non marquée).
On fait une gamme étalon (concentration d’hormone non marquée) : courbe caractéristique qui nous dit à quelle
concentration on aura le plus de marquage : c’est-à-dire quand l’hormone non marquée n’intervient pas, donc pas de
compétition.
Quand on ajoute l’hormone non marquée, on commence la compétition et la quantité de marquage va diminuer.
Le marquage diminue jusqu’à un certain seuil même si on augmente la concentration de l’hormone non marquée, on
va avoir un marquage non spécifique.
A droite : On rajoute un deuxième anticorps qui est marqué. Quand y’a le plus de concentration à doser que le
marquage augmente.
Précipitation des complexes immuns : quand on est à l’équilibre on augmente la taille des complexes -> accroit la
masse molaire -> précipitation par centrifugation.
On utilise des molécules marquées radioactives, fluorescentes :

7. Autres approches possibles pour caractériser des R


On détecte des transcrits (intensité de l’expression d’un gène codant pour les P). Northern blot, Q-PCR, western blot.
Marquage par des molécules fluorescentes.
8. Régulation des R hormonaux
Différentes régulations possibles :
- Modification qualitatives -> diminution de l’affinité par masquage des sites de liaison, modification de la
conformation spatiale des R.
- Modifications quantitatives -> internalisation après fixation.
Fluidité de la membrane qui permet d’individualiser et internaliser les R Lla cellule devient résistante à l’action d’une
hormone. Inactivation des R par phosphorylation ou internalisation.
On peut moduler l’expression des R qui se fait par sa propre hormone  Régulation positive
Pour le R de la prolactine : on fait une hypophysectomie donc concentration en prolactine circulante qui tombe à 0.
On prélève des foies pour quantifier l’abondance des R -> parallèle en prolactinémie et abondance des R. si on
réintroduit de la prolactine -> on voit que la prolactine augmente et on augmente la capacité de liaison.
Plus on augmente la concentration de l’hormone – on a de fixation (R de l’insuline).
Conclusion :
- Interactions hormones/R essentielles
- Des techniques de liaison pour étudier ces interactions moléculaires
- Avec des applications très larges pour : caractériser des R et doser des hormones
- Nr et Kd paramètres importants de la réponse cellulaire aux hormones

Activité thyroïdienne, contrôle et mécanismes moléculaires

1.Estimation de l’activité thyroïdienne in vivo : scintigraphie


Thyroïde qui capte les précurseurs nécessaires à la synthèse : A.A, iode. On marque l’iode grâce à des composés
radioactifs pour étudier la fixation.
Avant que l’iode soit captée par la thyroïde, on marque puis iode marquée accumulée -> hyperactivité de synthèse
des hormones.
Cette capacité de captage d’ion iodure dépend de l’activité de la glande. Hyperthyroïdie : captage beaucoup plus
rapide et important.
La molécule d’iode se fixe sur les tyrosines : MIT puis DIT puis thyroxine (T4)
Iode qui transite dans des compartiments (pool), assimilé par le TD. Iode qui passe dans le compartiment sanguin
puis capté par la thyroïde et se fixe sur la tyrosine constituant un stock important d’iode. Dans ce stock, on a les
hormones. Stocks qui sont sécrétés puis captés par les tissus. Hormones dégradées par les processus de désiodation
pour libérer l’iode qui retourne à la circulation sanguine. Une partie est éliminée par le rein qui filtre et élimine dans
l’urine et activité métabolique du foie qui conjugue ces hormones avec des acides pour faires des dérivés d’acide
glucuronique éliminés par la voie biliaire.
Ces hormones stockées dans la colloïde vont se retrouver dans le sang qui sont peu hydrosolubles. Pour faciliter leur
transport elles sont liées à des P de transport (albumine).
2. Devenir des HTs sécrétées : transport plasmatique de T3 et T4 par des P de liaison
Albumine spécifique de la T3, TBPA spécifique de la T4 et TGB fait les deux.

3.Devenir des HTs sécrétées : contribution des sites de désiodation


Pour les deux T3, l’essentiel de la synthèse se fait en dehors de la thyroïde : dans certains tissus extra thyroïdiens qui
se fait par désiodation.

Anneau interne (à droite) et anneau


externe (gauche) -> désiodase qui
cible el noyau externe = ORD ou IRD =
désiodase du noyau interne. ORD
-> T3 active si IRD -> rT3 inactive

A partir de ces deux formes T3 on


forme des T2. D1, D2 et D3 qui
désiodent sur le noyau interne ou
externe. Ces enzymes ont un A.A
particulier : sélénocystéine. On a un groupement HSe à proximité du site actif de l’enzyme ou la T3,4 peut s’insérer
pour être désiodée.
3 grands types de désiodases qui présentent des caractéristiques différentes :
- Localisation (enzymes membranaires D2 intracellulaire sur les membranes du RE, D1 sur la membrane)
- Susceptibilité à certaines molécules inhibitrices : PTU, IOP
- Réponse à la T3

D1 : responsable de la désiodation de T4 en T3.


D2 : responsable d’une production de T3 mais +
spécifique : fourni la T3 directement à l’intérieur de la
cellule.
D3 : responsable de la production de la Rt3.
Cellule qui exprime D1 :

Cellules qui expriment D2 : T3 provient du compartiment plasmatique ou produite dans la cellule

Cellules qui expriment la D3 :


D2 Interviennent dans les rétrocontrôles négatifs, les cellules thyréotropes sensibles aux concentrations de T4 :
modulation de l’activité D2 par ubiquitination -> fixation d’une protéine de 76 A.A, marqueur d’élimination par le
protéasome.

Différence de concentrations des HTs en fonction de l’état nutritionnel :


Organisme à jeun : au tout début, concentrations de TSH pas affectées, forte diminution de T3 pour T4 idem. En qlq
heure on diminue la forme active alors que la régulation ne passe pas par le complexe H-H.
Concentration de T4 qui augmente (alors que TSH diminue) -> activité des désiodases 5’ qui diminue. En fonction du
temps, concentration de D1 qui diminue et D3 qui augmente fortement. La régulation de la concentration de T3 est
régulée par les variations de l’activité des enzymes responsables de la désiodation.
Augmentation de D2 au niveau de l’hypothalamus et cellules thyréotropes.
Plus on augmente la T2 plus on augmente la conso d’O2 -> activation des processus oxydatifs cellulaires.
4. Régulation de la sécrétion
Stimule des processus cellulaires dans les cellules folliculaires ->
augmentation de la sécrétion de T3 et T4 si on ajoute la TSH et
augmentation de l’AMPc. Active la voie de l’AMPc et du calcium.
A court terme : sécrétion et synthèse des HTs.
A plus long terme : croissance et prolifération des cellules folliculaires.
Si activation des R alpha 2 adrénergiques couplés à des protéines G
inhibitrices -> inhibition de l’adénylate cyclase donc on réduit la
stimulation par le TSH de la voie AMPc.
Hypertrophie des cellules folliculaires après 10 jours de traitement avec
TSH.
5. Effets des HTs
Après injection de T3 : transcription de gènes (augmentation des ARN dans le noyau et cyto et donc expression de
gènes) ARN maturés et associés aux ribosomes -> activation de traduction -> synthèse protéique accrue
(augmentation a.a) -> augmentation de la taille cellulaire et du tissu contentant ces cellules.
Augmentation des P dans le RE, P qui s’incorporent dans les mitochondries activité de la cox qui permet la
transformation d’oxygène en eau.

Effet stimulateur de la T3 sur la capacité de l’animal à consommer


de l’oxygène. T3 et T4 augmentent la conso d’O2, T3 qui a un effet
supérieur. (T4 qui sera désiodée). T3 agit plus rapidement que la
T4. La T3 se lie moins facilement aux protéines de transport donc
active plus facilement les R par voie sanguine.

On bloque l’effet de
T3 : actinomycine D qui bloque la synthèse de P fonctionnelles -> DE des animaux qui baisse. Effet de T3 médié par la
synthèse de nouvelles protéines fonctionnelles.
Conso d’O2 liée à la conso par les tissus qui sont sensibles aux concentrations des HTs. Lié à l’augmentation des P qui
contrôlent la formation des phospholipides membranaires. T3 -> augmentation de l’instauration des membranes.
Insaturation qui augmente la fluidité des membranes et perméabilité. De part et d’autre de membrane :
concentration différente. Plus elles sont perméables plus les enzymes sont actives pour maintenir le potentiel de
repos. Pompes Sodium/potassium ATPase et calcium ATPase sont contrôlées par la T3.
Le cout de synthèse de l’ATP est accru et lié à l’efficacité des processus d’oxydation et de phosphorylation des
mitochondries. Protéines découplantes fortement réduites dans l’hypothyroïdie.
+ difficile de resynthétiser l’ATP donc consomme + d’O2. Pour les hyper, ils vont plus facilement produire de la
chaleur. Les hypo sont beaucoup plus sensibles au froid car produisent de la chaleur moins facilement.
Gènes qui participent à la différenciation des cellules et des tissus. Métamorphose liée à l’augmentation des
hormones thyroïdiennes.
Ajout de T3 à des cellules en cultures (myoblastes) -> arrêt de la prolifération mais on stimule la différenciation des
myoblaste en myotubes.
6. Mode d’action
Caractérisation des R : liaison spécifique, saturable, affinité compatible avec les [T3], fixation réversibles, corrélation
avec les effets biologiques.

*Utilisation de technique de liaison in vivo : organisme entier auquel on injecte des doses croissantes de T3 marquée,
et ils ont isolé les compartiments cellulaires.
Premier compartiment : compartiment cytoplasmique
Deuxième : mitochondries (transitoire car la T3 est éliminée)
Troisième : noyau, concentration transitoire mais la plus importante, accumulation.
T3 qui traverse les compartiments.

*Ils ont regardé qu’ils pouvaient saturer les sites de liaison :


+ on injecte de T3 : + on a de liaison
*Ils ont ensuite fait une compétition moléculaire : dose croissante de T3 non marquée.
On devrait faire diminuer la fixation. Dans le cyto pas d’influence sur la fixation (donc liaison non spécifique) dans la
mito : diminution faible donc liaison spé dans ce compartiment. Dans le noyau, forte diminution donc bien
spécifique : forte chance qu’il contienne le R de la T3.
Comment on sait que c’est des R ? on sature puis on isole les noyaux qu’on incube avec T3 marquée croissante.
Augmentation de la fixation jusqu’à saturation dans le noyau.

Bien spécifiques des HTs ? Il devrait fixer la T3 en priorité -> affinité max pour la T3. Site de liaison nucléaire qui lie la
T3, et saturable.

T3 qui active la synthèse et


sécrétion de l’hormone de
croissance. Si on augmente T3 ->
augmentation fixation ->
augmentation synthèse de
l’hormone de croissance.

Isolement des R : d’abord


protéines hétérogènes (différents
poids moléculaire)

On isole deux gènes responsables


de la cancérisation : prolifération anarchique. 2 oncogènes, il existe un
homologue à v-erbA = c-erbA.
c-erbA = P qui fixe la T3.

« Doigts à zinc » -> Rassemble un ensemble de charge positives pour interagir avec l’ADN.
Caractérisation de plusieurs R de la T3 :

Certains peuvent se lier à la T3, peuvent se lier à l’ADN et peuvent activer l’expression de gènes.
D’autres ne peuvent pas fixer la T3 ni activer l’expression de gènes. Tissus qui expriment des R de la T3 et à un
moment la cellule exprime l’autre R -> la cellule devient insensible à la T3.
La distribution tissulaire des R varie.
On peut moduler l’expression d’ADN mitochondrial par la T3. Si on surexprime -> on modifie le phénotype.
7. Pathologies thyroïdiennes
Mutations qui peuvent affecter la capacité du site de liaison. Mutations qui induisent une résistance à l’effet de
l’hormone puisqu’elle ne peut plus se fixer.
Hyperthyroïdies : maladie de Basedow (maladie auto immune) : réponse immunitaire contre des P endogènes : R de
la TSH. Donc l’organisme développe des Ac contre les R e la TSH-> interactions avec le R -> activation continue ->
hypertrophie (goitre).
Hypothyroïdie :
Thyroïdite de Hashimoto ou thyroïdite chronique lymphocytaire maladie auto immune avec destruction progressive
de la thyroïde par inflammation chronique. Ac dirigés contre la TPO (thyropéroxydase). Décrite pour la 1ère fois par
le médecin japonais Hakaru Hashimoto en 1912. Goitre hypothyroïdien.
- Iatrogènes (médicaments)
- Alimentaires : agents goitrogènes dans des végétaux. Molécules qui inhibent les transporteurs de l’iode.
(Molécules anti-thyroïdiennes)
Compléments pharmaceutiques, cellules souches pour permettre de rétablir une production endogène. Cellules
folliculaires exprimés dans le rein après une greffe.

Conclusion :
Rôle crucial des HT avec des effets multiples
Une complexification accrue avec l’avancée des connaissances avec une multiplication des
niveaux de régulation.

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