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Reverse T3 qui
est inactive.
Acide
iopanoïque +
PTU : bloque
l’activité 5’
désiodase donc
on aura pas la
forme active
endogène de T3.
La sécrétion n’est
pas immédiate .
2. Des
molécules dont la sécrétion est régulée
Complexe hypothalamo-hypophysaire qui module la sécrétion. Libérine ou inhibine qui régulent la thyroïde.
Rétrocontrôle négatif sur SH et RH :
Mécanismes
moléculaires :
Cellules thyréotropes (cellules de l’hypophyse) qui synthétisent la thyréostimuline : peptide composé de deux
fragments alpha et beta codés par des gènes différents + gène qui code pour le R du facteur hypothalamique TRH
produit par les cellules hypothalamiques => Sans ce R de la TRH pas de libération.
Thyréolibérine fixée au R -> activation de voies de signalisation avec AMPc -> expression de gènes qui codent pour les
sous unités alpha et beta de TSH.
Certains degrés de résistance : action sur le R -> TRH inhibe l’expression de son R. Si trop d’activation : cellule
thyréotrope qui exprime moins de R pour qu’il y ait moins de libération d’hormone.
N à TRH modulés par le SN sympathique :
Concentrations des hormones qui augmentent -> ho qui modulent l’activité des cellules thyréotropes qui y sont
sensibles car expriment des R nucléaires qui sont des facteurs de transcription sensibles à la T3.
Cellule thyréotrope sensible aux variations de T3 et T4 et qui comporte une désiodase.
Augmentation de T3 dans la cellule thyréotrope -> action sur le R -> inhibition de l’expression des gènes codant pour
les sous unités de la TSH -> Inhibition de la synthèse de TSH -> moins d’expression du R.
Autres facteurs de régulation : N hypothalamiques qui produisent un facteur qui est une molécule agissant sur des R
portés par la cellule thyréotrope = Somatostatine qui bloque la libération de TSH. Les N qui expriment ce facteur
inhibiteur sont sensibles aux concentrations circulantes de T3.
3.
Des molécules qui agissent sur des récepteurs
différents
R à la surface des cellules : cibles des hormones
hydrosolubles :
- RCPG : active l’adénylate cyclase -> AMPc
ou phospholipase C -> IP3.
- R lié ou possède une activité tyrosine
kinase : R de l’insuline (IGF).
R intracellulaire : cibles des hormones liposolubles :
- R nucléaires même en absence du ligand (R de la T3).
- R cytoplasmiques lorsque l’hormone n’est pas présente (stéroïdes).
Activité enzymatique : Transfert de groupement phosphate pour moduler l’activité métabolique ou expression de
gène. 1% du génome code pour les RCPG. Ils ont de multiples ligands de taille variables : Grosse taille =
protéine = hormones
Plus petites : acides aminés, petits peptides
Encore + petites : molécules odorantes ou de signalisation agissant entre individu de même
espèce = phéromones. Petite taille car volatile.
Ions puis photons.
Il existe de
nombreuses
voies de
signalisation
et
interagissent
entre elles.
Action des hormones via des R intracellulaires :
Structure protéique du R avec domaine :
- Qui se lie à l’hormone E
- Qui interagit avec l’ADN
Partie centrale qui comporte un domaine de dimérisation (R qui s’associe par pair : deux sous unités protéiques qui
forment des dimères pour agir).
Dimérisation : fonctionne par paire.
On peut détecter ces R par des anticorps dirigés contre ces protéines. On cible la partie Cter (plus variable) :
Cristallisation des R -> structures 3D entre P et acides nucléiques.
Pour l’acide rétinoïque : Association sous forme d’hétérodiméres (R différents) puis association avec l’ADN : agit sur
les séquences nucléotidiques bien particulières de l’ADN localisées dans les régions promotrices -> interactions avec
de multiples protéines nucléaires.
Pour que les R soit actifs : s’associe entre eux, à leur ligand (homodimère ou hétéro) et s’associe à des P co-
activatrices ou co-inhibitrices :
*En présence de T3 -> activation
*En absence de T3 -> interaction avec d’autres Proteine nucléaires qui inactivent le R pour diminuer l’activité
transcriptionnelle. Proteine régulatrices qui permettent de bloquer le récepteur ou active le recepteur. Meme
inoccué le recepteur de la T3 peut avoir une activité régulatrice .
Conclusions :
- Une grande diversité de molécules et de mécanismes d’actions
- Impliquant des interactions avec des R
- Des R avec des caractéristiques changeantes
Interactions hormones/récepteurs
1. Généralités
Première étape de l’action d’une hormone sur une cellule cible
R = Site de reconnaissance et capture de molécules en faible concentration -> fixation -> conformation du R qui
change -> interface d’activation cellulaire.
2. Les R sont des protéines de liaison spécifique
-Seule une hormone est reconnue par une R donné : spécificité relative à la forme spatiale et caractéristiques
physicochimiques de l’hormone (charge, hydro/lipo…).
-R qui doivent avoir une forte affinité d’association pour les hormones : faible nombre de R sur les cellules : elles vont
quand même s’activer.
-Nombre limité de sites
-Réversibilité : formation de liaison entre ho et R rapidement réversible car de faible NRJ.
-Spécificité d’expression tissulaire
2.1. Analyse physico-chimique
Liaison peptidique entre acides aminés covalente de forte NRJ : ponts disulfures.
Liaison de faible NRJ : charge électriques portées par les acides aminés, liaison hydrophobe.
NRJ nécessaire pour leur rupture qui change.
Faibles NRJ :
Liaison hydrogène : s’établit entre des molécules déjà reliées par des liaisons covalentes polaires. Attraction de
charges opposées : oxygène chargé – et hydrogène chargé +. (Ex : ADN formée de deux chaines moléculaires
retenues par des liaisons H).
Liaison ionique liées au fait qu’on peut avoir des charges différentes, opposées.
Liaison de Van der Waals : mise en commun d’électrons qui permet l’attraction des molécules entres elles.
Liaisons hydrophobes créer par des molécules qui ne peuvent pas réagir avec l’eau.
Exemple du site de liaison de la dopamine au R D2 :
NT : dopamine qui interagit avec le RCPG. P transmembranaire qui forme un site de fixation pour la dopamine. Replis
-> rapprochement d’acides aminés pour former le site actif où va pouvoir s’introduire la dopamine. « Poche » ou site
de fixation qui fait la taille de la molécule : complémentarité physicochimique de la dopamine et site de liaison ->
création de liaisons H entre les groupements hydroxyles de la dopamine et ceux des acides aminés du R. interactions
ioniques entre charges opposées + présence dans les A.A qui porte des groupements carbonés cycliques qui en
attirent d’autres par des interactions hydrophobes ou aromatiques. Association des différents A.A du fait des replis ->
rapprochement des propriétés physicochimique qui va permettre à une molécule d’entrer et de modifier la
conformation de la P. Complémentarité structurale et physicochimiques -> interaction moléculaire conduisant à la
fixation de ce ligand sur le R.
Les R des hormones peuvent interagir avec des molécules similaires => Perturbateur endocrinien
Complémentarité entre stéroïdes de type œstradiol/testostérone et des polluants tels que le bisphénol A, DDT qui
peuvent être reconnu totalement ou partiellement par les R qui perturbent la signalisation cellulaire
Perturbateurs endocriniens
Peut-être utilisés pour la contraception
Molécules pertubatrices se retrouvent ds l’environnement et interagissent avec l’appareil reproducteur de d’autres
espèces, stéroïdes anabolisants.
Ces molécules isolées : pas grave mais si associées = effet cocktail : plusieurs molécules potentiellement toxiques si et
qui peuvent entrainer une stabilisation des interactions hormones/R. Ces deux molécules peuvent se fixer au niveau
du site de fixation de stéroïdes et vont agir sur une partie différente du R. Si on les met par deux : elles se stabilisent
l’une l’autre dans le site de fixation à l’intérieur du R : dure dans le temps : activation non contrôlée du R.
Active ou bloque le récepteur
2.2. Analyse mathématique
Liaison de faible
énergie et donc
forme des
complexes
transitoire HR.
Constante
d’association Ka ou
de dissociation Kd.
Kd = affinité du
récepteurs pour
l’hormone
Dépend du nbr et
de l’affinité du
récepteur, du nbr
d’hormones libres
ds le milieu
Plusieurs méthodes pour déterminer l’affinité du récepteurs à son hormones :
- Michael Menten : Dépend de la [H] + il y a d’hormones libres ds le milieu, + il y a de complexes HR formés
Affinité Kd : [H] qui permet d’occuper 50% des R présents
- Scatchard : Ka = 1/Kd, le pente représente l’affinité, et l’intersection le nbr de récepteurs
- Lineweaver Burck :
3. Détermination expérimentale
On incube des hormones marquées le temps nécessaire pour qu’on atteigne un équilibre. Puis on sépare par
filtration, centrifugation ce qui est libre de ce qui est fixé.
Mère traitée avec le PTU -> on observe les ratons. Comparaison de T3 = témoin : augmentation et ratons PTU :
concentrations très faibles puis réaugmente pour arriver au seuil du témoin.
Statut hypo chez les ratons alors qu’on traite la mère car nourrit avec le lait de la mère. Puis augmentation de T3 car
ils ne boivent plus de lait mais se nourrissent de croquettes.
Chez les ratons PTU au jour 5 : on voit une droite à un niveau plus bas donc plus faible densité de R beta
adrénergiques. Après 10-15 jours : situation intermédiaire entre hypo et contrôle : ils sont entrain de récupérer le
phénotype normal.
Injection d’un agoniste beta adrénergique on teste la capacité du R à activer l’adénylate cyclase :
Ratons hypo : effet biologique moindre. R ou adénylate cyclase moins abondant ? on stimule directement l’AC par la
forskolin sans passer par le R : on voit pas de différence entre ratons témoins et PTU.
Y’a autant d’AC donc c’est bien une diminution de l’abondance des R qui est en cause.
La molécule A serait la plus intéressante pour empêcher le plus rapidement la fixation de l’H sur son R
Antagoniste surmontable : Compétition molécule : Hormone en plus grande qtité qui gagne
Compétition qui fait qu’on ne retrouve jamais l’effet max = antagonisme insurmontable.
Antagoniste qui doit altérer le fonctionnement du R donc il devient moins actif.
Pente, Kd = affinité. En abscisse : nombre de sites de liaison. Courbe en vert idem : A.A aminé n’intervient pas dans la
capacité de liaison du R.
Avec la courbe en jaune position 616 : on réduit la capacité de fixation de l’hormone sur le R et son affinité. Acides
aminés qui participent au site de liaison.
Modèles 3D des R : on peut positionner le site d’interaction entre l’hormone et le R.
Analyse du transfert nucléaire de R des androgènes fusionnés à la GFP : identification des A.A qui participent au
transfert nucléaire. Si on a pas de ligand : fluo cytoplasmique. Ajout de ligand : au bout de quelques minutes : fluo
cytoplasmique qui passe dans le noyau -> hormone qui s’associe à son R cytoplasmique puis complexe qui a migré
dans le noyau.
Si on mute le R : fluo cytoplasmique et si on rajoute l’hormone on n’a pas de transfert nucléaire. A.A qui n’affecte pas
la capacité de fixation hormone/R mais bloque le transfert nucléaire.
6. Applications au dosage des hormones
On utilise des anticorps dirigés contre les hormones, on utilise la capacité de liaison des hormones sur les anticorps.
Complexe de fixation spécifique.
On greffe des Ac sur le site de liaison puis on introduit une quantité d’hormone marquée +
solution où on dose l’hormone -> on réalise une compétition moléculaire (forme marquée qu’on rajoute qu’on veut
doser et forme non marquée).
On fait une gamme étalon (concentration d’hormone non marquée) : courbe caractéristique qui nous dit à quelle
concentration on aura le plus de marquage : c’est-à-dire quand l’hormone non marquée n’intervient pas, donc pas de
compétition.
Quand on ajoute l’hormone non marquée, on commence la compétition et la quantité de marquage va diminuer.
Le marquage diminue jusqu’à un certain seuil même si on augmente la concentration de l’hormone non marquée, on
va avoir un marquage non spécifique.
A droite : On rajoute un deuxième anticorps qui est marqué. Quand y’a le plus de concentration à doser que le
marquage augmente.
Précipitation des complexes immuns : quand on est à l’équilibre on augmente la taille des complexes -> accroit la
masse molaire -> précipitation par centrifugation.
On utilise des molécules marquées radioactives, fluorescentes :
On bloque l’effet de
T3 : actinomycine D qui bloque la synthèse de P fonctionnelles -> DE des animaux qui baisse. Effet de T3 médié par la
synthèse de nouvelles protéines fonctionnelles.
Conso d’O2 liée à la conso par les tissus qui sont sensibles aux concentrations des HTs. Lié à l’augmentation des P qui
contrôlent la formation des phospholipides membranaires. T3 -> augmentation de l’instauration des membranes.
Insaturation qui augmente la fluidité des membranes et perméabilité. De part et d’autre de membrane :
concentration différente. Plus elles sont perméables plus les enzymes sont actives pour maintenir le potentiel de
repos. Pompes Sodium/potassium ATPase et calcium ATPase sont contrôlées par la T3.
Le cout de synthèse de l’ATP est accru et lié à l’efficacité des processus d’oxydation et de phosphorylation des
mitochondries. Protéines découplantes fortement réduites dans l’hypothyroïdie.
+ difficile de resynthétiser l’ATP donc consomme + d’O2. Pour les hyper, ils vont plus facilement produire de la
chaleur. Les hypo sont beaucoup plus sensibles au froid car produisent de la chaleur moins facilement.
Gènes qui participent à la différenciation des cellules et des tissus. Métamorphose liée à l’augmentation des
hormones thyroïdiennes.
Ajout de T3 à des cellules en cultures (myoblastes) -> arrêt de la prolifération mais on stimule la différenciation des
myoblaste en myotubes.
6. Mode d’action
Caractérisation des R : liaison spécifique, saturable, affinité compatible avec les [T3], fixation réversibles, corrélation
avec les effets biologiques.
*Utilisation de technique de liaison in vivo : organisme entier auquel on injecte des doses croissantes de T3 marquée,
et ils ont isolé les compartiments cellulaires.
Premier compartiment : compartiment cytoplasmique
Deuxième : mitochondries (transitoire car la T3 est éliminée)
Troisième : noyau, concentration transitoire mais la plus importante, accumulation.
T3 qui traverse les compartiments.
Bien spécifiques des HTs ? Il devrait fixer la T3 en priorité -> affinité max pour la T3. Site de liaison nucléaire qui lie la
T3, et saturable.
« Doigts à zinc » -> Rassemble un ensemble de charge positives pour interagir avec l’ADN.
Caractérisation de plusieurs R de la T3 :
Certains peuvent se lier à la T3, peuvent se lier à l’ADN et peuvent activer l’expression de gènes.
D’autres ne peuvent pas fixer la T3 ni activer l’expression de gènes. Tissus qui expriment des R de la T3 et à un
moment la cellule exprime l’autre R -> la cellule devient insensible à la T3.
La distribution tissulaire des R varie.
On peut moduler l’expression d’ADN mitochondrial par la T3. Si on surexprime -> on modifie le phénotype.
7. Pathologies thyroïdiennes
Mutations qui peuvent affecter la capacité du site de liaison. Mutations qui induisent une résistance à l’effet de
l’hormone puisqu’elle ne peut plus se fixer.
Hyperthyroïdies : maladie de Basedow (maladie auto immune) : réponse immunitaire contre des P endogènes : R de
la TSH. Donc l’organisme développe des Ac contre les R e la TSH-> interactions avec le R -> activation continue ->
hypertrophie (goitre).
Hypothyroïdie :
Thyroïdite de Hashimoto ou thyroïdite chronique lymphocytaire maladie auto immune avec destruction progressive
de la thyroïde par inflammation chronique. Ac dirigés contre la TPO (thyropéroxydase). Décrite pour la 1ère fois par
le médecin japonais Hakaru Hashimoto en 1912. Goitre hypothyroïdien.
- Iatrogènes (médicaments)
- Alimentaires : agents goitrogènes dans des végétaux. Molécules qui inhibent les transporteurs de l’iode.
(Molécules anti-thyroïdiennes)
Compléments pharmaceutiques, cellules souches pour permettre de rétablir une production endogène. Cellules
folliculaires exprimés dans le rein après une greffe.
Conclusion :
Rôle crucial des HT avec des effets multiples
Une complexification accrue avec l’avancée des connaissances avec une multiplication des
niveaux de régulation.