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l 'ALPHOSYL
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de nos compatriotes ct cela pour la raison très
simple que cc remède - commc tant d'autres q_UI
sont nés à l'étrangcr -. n'est toujours pas of!icta·
lisé che;,; nous alors qu'tl se ,·cnd dcpuis plusteurs
années dans les pharmacies de la plupart des pays
dits civilisés. e n particulit:r e n Suisse.
La • honte de la dermatologlê •
Pour comprendre ce que cette situation a de crud,
il faut .savoir quel calvai re endurent les psoriasi-
ques. Leur vie est une perpétuelle tortun: phys~quc
et morale. Physique, parce qu'ils sont en prote à
des démangeaisons qui les font se gratter j us-
qu'au sang, les empêchent d.: dormir et les irritent
tout au long de la journée. Morale, parce qu'ils
se sentent • marqués • pa r leur mal, qu'ils s'alta
chent à cacher comme si c'était une maladie
honteuse, et qu'ils pourraient prendre pour devise
la célèbre formule q ui figure sur l'une des portes
de J'Enfer dans W Diviue Comédie de Dante ·
• Vous qui entrel, Jaiss~z toute espérance. •
Car, en dépit des innombrables traitements qui
ont été proposés par ta médt.-cine officielle, le
psoriasis est considéré comme incurable, ce qui
a fait confen~r à un spécialiste q u'il était la
• honte de la dermatologie • .
La raison de c::e t écht.'C d~ la thérapeutique tient
~~n!~~~igit~~~ :alf:é scl~~c/e:::;~.~:~~k~al;rl~~:
nombreux travaux entrepris par les savants du
monde entier, on ignore toujours quelles sont les
causes ~xactes de cette atf-:.- ction dont on a dit
à juste titr~ - ct noo sans une sorte d'humour
noir involontaire! - qu'• elle nécessite le plus de
renoncement ct de résignation chez les malades ct
le plus de pati-l:nce chez leurs médecins • ...
Uo~s~ ~~è~e~vol~ i~diqn~éntqud/~~d:~s v?ee~r!f~
grec psôra ·_vésicule, gale, ils ta dêtiniss.:nt comme
une ~ matad1e caractêrisê.: par des accumulations
de squames blanchâtres, sèches, brillantt's, qui ne
~uvent, tc plus souvent, ~Ire détaché<'S sans faire
saigner t'épiderme sous-jaœ nt •
Ils en énumèrent complaisamment ks divcr~s
variétés é tablies en fonc tion de ta disposition ct
de la superficie des plaques : lorsqu~: cdlcs<l
sont limitées le psoriasis est d it • ponctué•; il
est dit • nummulaire • ou • e n gouttt'S • lors-
~~;~~~5., so.n~.~~~! 1~~~~~jl~s • ~:tré ;ius• ~~~~:
lières, formées par la réunion de plusicurs ~ro.u
pcs voisins; •annulaire • enfin, quand tc psonas1s,
guéri e n son centre mais restant bit:n caractérisé à
la périphérie, sc montre sous la formt: d'annt:auK
rouges.
• Les tieuK d'élection de la maladie, pn!ciscnt·
ils encore, sont le.s genoux, les coul:les, le sacrum,
les membres, le cu1 r chevelu. Le psonaris évolue par
poussées successives et à intervalles souvent assez
longs et très irréguliers, Il peut atteindre presque
toute la surface cutané~ du corps e t déterminer,
dès lors. une infirmité a ussi grave qu'incurable. •
Mais lorsqu'ils abordent la question~ son
étiologie, c'est-à-dire de ses causes, ils deviennent
~~:~;:u~~~~~s s:ée~~~:s sed~~;:r~a~i:nc.s ~~
origine, sc demandent-ils, est-elle toxiqul'!? l nfcc-
~ii;~~ ~~/'in~~~t~é ~arN~;v~~"?e ~~C:~r;.Jni~~n~~
S'agit-il d'une maladie de l'organis me tout entier
qui s'exu!riorise ainsi ou bie n es t-ce plutôt une
réac tion allergique? N'est-on pas e n présence d'une
réponse corporelle à des traumatismes psychiques
(angoisse. soucis, etc.) ? A·t-on affaire à une auto-
intoxication consécutive à un mau••ais fonctionne-
ment du foie et d es reins? Un excès d'urée et de
cholestérol ne serait-il pas un des facteurs déter-
minants ?•
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Blanchir e t non gU<i!rlr...
Cette incertitude se reflète dans ks traite·
mcnts proposés qui vom d:s injections de calo.
mt'l et d'huile soufrée au~ cures thermales en
k~ss:;;li~=~iol~~~·~i~iJ:ede v~t=~in.:_s.til~:: h;;smb~f:s
d u geno!vrier, cc qui est encore de l'aromathéra-
pic (IJ - , la radiothérapie ct même la psychana-
lyse.
Bien en te ndu, un régime alimentaire dcs plus
s tricts est pre~crit qui interd it les adUcs. les
graisso:s, les alcools, le chocolat. le beur re, le café,
le thé, les œufs, l:s coquillages, les crustacés, les
fromages ~ras ou fermentés, de., e t permet les
pâtes, lenz, les carottes, les pommes de terre. le
bœuf, la volaille, les poissons blancs, l'huile
~~~:~~~ {en très pctiles quantités), les fromages
,..
des infec/ÏOIIS suppurantes ou T rai1eme11/ r alim!·
ne/ de l'ost~omy~lite chrrmique par les excr~tioru
d'usticots.
L'a\lantoïne se présente sous la forme d'une
poudre blanche, c ristalline, inodore, s table à l'air,
soluble dans J'eau c ha ude e t les alcalis, sa solutio n
perdant rapidement une partie de ses proprié tés
si S;' 1le~st p~~;:;::
~;:u~~i~~e ~uéj~~~s qui ont
:~;~ï;:,"~~s ~ntre~:~ ~~P~t;esrr:~ro~ a~a~~
nis me mtme de son action.
• La raison pour laquelle la combinaison goudron
de houille et allantoine e xerce un pouvo ir considé-
rablement accru de gué rison est obscure, lit..:~n
dans une de leurs communications. Nous formu-
lons cependant le postulat suivant : la présence
d'allantoine facilite la c hute des squames et des
croû~s. stimule la formation de l'épiderme, accroit
le processus de la prolifération cellulaire, tandis
que le goudron exerce son activité bien connue
sur le prurit c t l'eczéma.•
Depuis, des travaux ont permis de dé(:ouvrir que
l'allantoinc possède une action dispersante sur la
kératine. Or. on sait que les cellules de l'épiderme
s'imprègnent de kératine, s ubs tance albuminoïde
très riche en soufre qui résiste à l'action des acides.
~; r:~;h~~;~ ~~:u'~:t q:J: ~~~c::e:u~qu~~~~g=~~~~
de ses deux composants : J'allamoïne pr~pare la
voie au ~oudron en dé molissant les obstacles
que consutucnt les squames e t la kératine; elle
influe e n même temps fa vorablement sur la crois·
sance des tissus, et le goudron calme l'irritation et
désinfecte.
Celle action est encore renforcée par la base
même de la crème ; celle<i consiste e n une asso-
ciation d'acides gras libres saturés et non satu rés,
de triglycérides et d'es~rs naturels ressemblant
aux constituants lipoidiqucs de la peau saine; elle
contiem également des s ubstances qui augmentent
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le degré de rétention d'humidité de la peau et
dissolvent 1;: ciment des squames.
Le sc:eptlds m e vaincu
La • comparaison symétriq ue •
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ment Alphosyl sur les lésions si tuées sur un seul
côté, k:s lésions du côté opposé é tant traitées
~~~~~:~~~~~nl~r~~~e 1~aJ:~~na~ég~~~r a~l~~':;;s t:~!
sur les membres, e n particulier s ur le tronc ou sur
le visage, il avait demandé à ses clients de considé-
rer qu'ils étaient coujlés e n deux de ha ut en bas
par une ligne dt! dé marcatio n imaginaire.
L'cJ<périe nce porta sur 29 psoriasiqucs dont l'âge
variait de 8 à 57 ans.
• En général, précise le D• Clyman, la pommade
ne fut appliquée que pendant trois semaines, cela
à cause d'une des Circonstances sui\·antes : ou
bien aucu ne amélioration ne rut enregistrée avec
l'une ou l'autre. thérapie c t le patient abandonna
les soins, o u bie n la pommade n'entraina qu'une
légère améliora tion tandis q ue I'Aiphosyl en
donnait u ne particuliè rem:mt nette e t le patient
demanda la permission d 'employe r I'Aiphosyl sur
toutes ses lésions ... •
D'ap"'s le tabfeau détaî11é retraçant les diverses
étapes de celle étude clinique comparative, on
constate que :
l" L'Aiphosyl aboÙtit à un blanchiment complet
ou à une nette amélioration c hez 25 sujets alors
que la pommade ne parvint à des résultats idcnti·
ques que c hez 6 sujets;
2" Les progrès dus à I'Aiphosyl sont constants
e t proportio nnés à la durée de son utilisatio n ;
3~ E nfin, on n'eut à déplorer qu'un seul cas
d'aggravation et c'est la pommade qui en rut
responsable.