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L'Immunisation : Trois vaccins s'ajoutent au calendrier de vaccination

de routine des enfants

Trois vaccins gratuits ont été ajoutés au calendrier des vaccinations de routine recommandées chez les enfants. Il s'agit
de vaccins contre la varicelle, la méningite à méningocoques et les maladies à pneumocoques.

Les enfants peuvent recevoir, dès l'âge de deux mois, une série de quatre doses de vaccins conjugués contre les
maladies à pneumocoques.

Le vaccin contre la varicelle sera offert aux enfants de cinq ans n'ayant jamais eu cette maladie ainsi qu'aux personnes
de tout âge à risque élevé.

Le vaccin conjugué contre les méningocoques de souche C est dorénavant offert aux enfants de douze ans, aux
personnes ayant entre quinze et dix-neuf ans et aux personnes de tout âge à risque élevé.

Vaccin Clientèle admissible Action préventive

conjugué anti-pneumococcique enfants à risque élevé ayant entre maladies invasives à


24 et 59 mois pneumocoques (méningite,
pneumonies et septicémie)
tous les enfants de moins de deux
ans nés depuis le 1er janvier 2004

enfants de moins de deux ans à


risque élevé

contre la varicelle enfants d'un an nés depuis le 1er la varicelle et ses complications (à
septembre 2003 savoir les infections cutanées
d'origine bactérienne)
enfants de cinq ans qui n'ont
encore jamais eu la varicelle

personnes de tout âge à risque


élevé

conjugué contre les enfants d'un an nés depuis le 1er maladies invasives à
méningocoques de souche C septembre 2003 pneumocoques, y compris la
méningite et la méningococcémie
enfants atteints du virus du sida (septicémie méningococcique)
nés depuis le 1er janvier 2002

enfants de 12 ans, personnes


âgées entre 15 et 19 ans et
personnes de tout âge à risque
élevé

personnes côtoyant des patients


affligés d'une maladie à
méningocoques de souche C

Pour savoir si votre enfant est admissible, communiquez avec votre médecin, infirmière ou infirmier praticien
ou bureau de santé publique.

janvier 2005 / No de cat. : 7610-3141950


Communiquer avec la Ligne
INFO du ministère
de la Santé au 1 800 268-1154
(Appels sans frais en Ontario
seulement)
À Toronto, faites le 416-314-5518
ATS : 1 800 387-5559. À
Toronto, ATS 416-327-4282
Les heures d'ouverture :
8 h 30 - 17 h

Notes internationales

IMPACT DES VACCINS RECOMMANDÉS


UNIVERSELLEMENT POUR LES ENFANTS - ÉTATS-UNIS,
1990-1999

Introduction

Au début du XXe siècle, les maladies infectieuses étaient


largement répandues aux États-Unis et faisaient de très
nombreuses victimes dans la population. Par exemple, en
1900, 21 064 cas de variole ont été signalés et 894 patients
sont décédés(1). En 1920, 469 924 cas de rougeole ont été
déclarés et le nombre de décès s'est élevé à 7 575; en outre,
147 991 cas de diphtérie ont été dénombrés et 13 170 patients
sont décédés. En 1922, le nombre de cas de coqueluche s'est
élevé à 107 473 dont 5 099 ont été fatals(2,3).

En 1900, il existait peu de traitements et de mesures


préventives efficaces contre les maladies infectieuses. Bien que
le premier vaccin contre la variole ait été développé en 1796,
plus de 100 ans plus tard son usage n'était pas suffisamment
répandu pour prévenir complètement la maladie(4). Quatre
autres vaccins, soit les vaccins contre la rage, la typhoïde, le
choléra et la peste, avaient été développés à la fin du XIXe
siècle, mais en 1900 leur usage n'était pas largement répandu.
Depuis 1900, 21 autres vaccins ont été développés ou
homologués(5) (tableau 1). Dix de ces vaccins ont été
recommandés seulement pour certaines populations choisies
considérées comme à haut risque en raison de leur lieu de
résidence, de leur âge ou de leur état de santé ou encore parce
qu'ils avaient des comportements à risque. Les onze autres ont
été recommandés pour l'ensemble des enfants américains(6).

Au cours du XXe siècle, des progrès considérables ont été


réalisés dans la lutte contre un grand nombre de maladies
évitables par la vaccination. Le présent rapport vient
documenter la diminution de la morbidité imputable à neuf
maladies évitables par la vaccination et leurs complications -
soit la variole et les huit maladies pour lesquelles l'immunisation
universelle des enfants avait été recommandée en 1990
(tableau 2). Quatre de ces maladies sont étudiées en détail : la
variole a été éradiquée, la poliomyélite causée par les virus
sauvages a été éliminée, et l'incidence de la rougeole et des
maladies invasives dues à Haemophilus influenzae de type b
(Hib) chez les enfants âgés de < 5 ans est descendue à un
niveau sans précédent.

Les informations au sujet de la morbidité et de la mortalité au


cours du XXe siècle sont tirées des résumés annuels des
maladies à déclaration obligatoire du Morbidity and Mortality
Weekly Report ainsi que des rapports du Department of Health,
Education and Welfare des États-Unis. Dans le cas de la
variole, du Hib et de la rubéole congénitale, nous nous sommes
fondés sur des études publiées(2,3,7-14).

Administration et utilisation actuelles des vaccins

Les efforts nationaux de promotion de la vaccination chez les


enfants ont débuté par l'affectation de fonds fédéraux pour la
vaccination contre la poliomyélite après l'introduction du vaccin
en 1955(5). Depuis lors, les gouvernements fédéral, des États et
locaux de même que les pourvoyeurs publics et privés de soins
de santé ont collaboré à l'établissement et au maintien du
système d'immunisation aux États-Unis.

Tableau 1 Maladies évitables par la vaccination, par année


de développement ou d'homologation du vaccin - États-
Unis, 1798 à 1998

Maladie Année
Variolea 1798b
Rage 1885b
Typhoïde 1896b
Choléra 1896b
Peste 1897b
Diphtériea 1923b
Coqueluchea 1926b
Tétanosa 1927b
Tuberculose 1927b
Grippe 1945c
Fièvre jaune 1953c
Poliomyélitea 1955c
Rougeolea 1963c
Oreillonsa 1967c
Rubéolea 1969c
Anthrax 1970c
Méningite 1975c
Pneumonie 1977c
Adénovirus 1980c
Hépatite Ba 1981c
Haemophilus influenzae type ba 1985c
Encéphalite japonaise 1992c
Hépatite A 1995c
Varicellea 1995c
Maladie de Lyme 1998c
Rotarivusa 1998c
a
Vaccin recommandé pour l'immunisation universelle des
enfants américains. Dans le cas de la variole, la vaccination
systématique s'est terminée en 1971.
b
Vaccin développé (c.-à-d. premiers résultats publiés sur
l'usage du vaccin).
c
Usage du vaccin autorisé aux États-Unis.

Dans l'ensemble, la couverture vaccinale aux États-Unis atteint


actuellement des niveaux record. En 1997, chez les enfants
âgés de 19 à 35 mois (âge médian : 27 mois), elle était
supérieure à 90 % pour au moins trois doses du vaccin contre
la diphtérie, la coqueluche et le tétanos (DCT), trois doses ou
plus de vaccin contre la poliomyélite, trois doses ou plus du
vaccin Hib, et au moins une dose d'un vaccin contenant
l'antigène rougeoleux. La couverture avec quatre doses du DCT
atteignait 81 % alors qu'elle s'établissait à 84 % pour trois
doses du vaccin contre l'hépatite B. La couverture était toutefois
bien inférieure dans le cas du nouveau vaccin contre la
varicelle (26 %) et pour la série combinée de quatre doses de
DCT/trois doses de vaccin antipoliomyélitique/une dose de
vaccin contenant l'antigène rougeoleux, trois doses du vaccin
Hib (76 %)(15). Dans le cas du vaccin contre le rotavirus, qui a
été homologué en décembre 1998, la couverture n'a pas
encore été mesurée chez les enfants âgés de 19 à 35 mois.
Chez les enfants de 5 et 6 ans, la couverture a dépassé 95 %
pendant chaque année scolaire depuis 1980 dans le cas du
DCT; du vaccin contre la poliomyélite et du vaccin contre la
rougeole, les oreillons et la rubéole (Centers for Disease
Control and Prevention [CDC] des États-Unis : données
inédites, 1998).
Tableau 2 Morbidité annuelle de référence au XXe siècle et
morbidité provisoire en 1998 dues à neuf maladies pour
lesquelles des vaccins avaient été recommandés avant
1990 en vue de l'immunisation universelle des enfants -

Maladie Morbidité de Morbidité %


référence pour provisoire en Baisse
le XXe siècle 1998 Morbidité
Morbidité
annuelle
Variole 48 164a 0 100 %
Diphtérie 175 885b 1 100 %c
Coqueluche 147 271d 6 279 95,7 %
Tétanos 1 314e 34 97,4 %
Poliomyélite 16 316f 0g 100 %
(paralytique)
Rougeole 503 282h 89 100 %c
Oreillons 152 209i 606 99,6 %
Rubéole 47 745j 345 99,3 %
Rubéole 823k 5 99,4 %
congénitale
Haemophilus 20 000l 54m 99,7 %
influenzae type b
a
Nombre annuel moyen de cas au cours de la période de 1900
à 1904(1).
b
Nombre annuel moyen de cas déclarés entre 1920 et 1922, 3
ans avant le développement du vaccin.
c
Arrondi au dixième le plus près. d Nombre annuel moyen de
cas déclarés entre 1922 et 1925, 4 ans avant le développement
du vaccin.
e
Nombre estimatif de cas fondé sur le nombre de décès
déclarés entre 1922 et 1926, si l'on suppose un taux de létalité
de 90 %.
f
Nombre annuel moyen de cas déclarés entre 1951 et 1954, 4
ans avant l'homologation du vaccin.
g
Exclut un cas de poliomyélite associé au vaccin signalé en
1998. h Nombre annuel moyen de cas déclarés entre 1958 et
1962, soit 5 ans avant l'homologation du vaccin.
i
Nombre de cas déclarés en 1968, soit la première année où
des cas ont été déclarés et la première année après
l'homologation du vaccin.
j
Nombre annuel moyen de cas déclarés entre 1966 et 1968, soit
3 ans avant l'homologation du vaccin.
k
Nombre estimatif de cas fondé sur les données de
séroprévalence dans la population et sur le risque que les
femmes infectées durant la grossesse auraient un foetus atteint
de rubéole congénitale(7).
l
Nombre estimatif de cas d'après des études de surveillance
dans la population avant l'homologation du vaccin en 1958(8). m
Exclut 71 cas de maladies dues à Haemophilus influenzae de
sérotype inconnu.

Impact du vaccin

On a signalé des baisses considérables de la morbidité


imputable aux neufs maladies évitables par la vaccination pour
lesquelles l'immunisation universelle des enfants a été
recommandée avant 1990 (à l'exclusion de l'hépatite B, du
rotavirus et de la varicelle) (tableau 2). La morbidité associée à
la variole et à la poliomyélite causée par des virus sauvages a
chuté de 100 % et de presque 100 % pour chacune des sept
autres maladies.
Variole : La variole est la seule maladie qui a été éradiquée.
Aux États-Unis, entre 1900 et 1904, on relevait en moyenne 48
164 cas et 1 528 décès dus à la fois à la forme sévère (variole
majeure) et plus bénigne (variole mineure) de la variole chaque
année(1). L'incidence de la variole a chuté de façon sporadique.
Des éclosions de variole majeure se sont produites
périodiquement au cours du premier quart du XXe siècle puis
ont cessé soudainement en 1929. Le nombre d'éclosions de
variole mineure a diminué au cours des années 40 et le dernier
cas à survenir aux États-Unis a été signalé en 1949.
L'éradication de la variole en 1977 a permis de mettre un terme
aux efforts de prévention et de traitement, dont l'immunisation
systématique. Aussi, en 1985, les États-Unis récupéraient leur
investissement dans l'éradication mondiale tous les 26 jours(1).

Poliomyélite : Le vaccin contre la poliomyélite a été


homologué aux États-Unis en 1955. Entre 1951 et 1954, on
dénombrait en moyenne 16 316 cas de poliomyélite paralytique
dont 1 879 fatals chaque année(9,10). L'incidence de la
poliomyélite a fléchi considérablement après l'introduction du
vaccin pour se chiffrer à < 1 000 cas en 1962 puis elle est
demeurée inférieure à 100 cas par année par la suite. En 1994,
chaque dollar investi pour l'administration de vaccin oral contre
le poliovirus a permis d'épargner 3,40 $ US en coûts médicaux
directs et 2,74 $ US en coûts sociaux indirects(14). Le dernier
cas documenté de transmission indigène du poliovirus sauvage
aux États-Unis est survenu en 1979. Depuis lors, les cas
déclarés ont été associés au vaccin ou importés. En 1991, la
poliomyélite causée par des virus sauvages a été éliminée de
l'hémisphère occidental(16). Il est prévu qu'un usage accru du
vaccin inactivé contre la poliomyélite réduira le nombre de cas
associés au vaccin, lequel s'établissait à 8 cas par année en
moyenne entre 1980 et 1994(17).

Rougeole : Aux États-Unis, le vaccin contre la rougeole a été


homologué en 1963. Entre 1958 et 1962, 503 282 cas de
rougeole et 432 décès associés à cette maladie ont été
signalés en moyenne chaque année(9-11). L'incidence de la
rougeole de même que les décès dus à cette maladie ont
commencé à chuter en 1965 et cette tendance à la baisse s'est
poursuivie pendant 33 ans. Elle a été interrompue par des
épidémies en 1970-1972, 1976-1978 et 1989-1991. En 1998,
les cas de rougeole ont atteint leur niveau le plus bas de 89 cas
et l'on n'a recensé aucun décès lié à cette maladie(13). Il a été
possible d'établir que tous les cas survenus en 1998 étaient
importés (69 cas) ou étaient vraisemblablement associés à des
cas importés (CDC, données inédites, 1998). En 1994, chaque
dollar investi pour l'achat de vaccin contenant l'antigène
rougeoleux a permis d'économiser la somme de 10,30 $ US en
coûts médicaux directs et de 3,20 $ US en coûts sociaux
indirects(7).

Hib : Les premiers vaccins Hib étaient des produits à base de


polysaccharides homologués en 1985 pour usage chez les
enfants âgés de 18 à 24 mois. Les vaccins conjugués de
protéines et de polysaccharides ont été homologués par la suite
pour usage chez les enfants âgés de 18 mois (en 1987) et, plus
tard, chez les enfants âgés de 2 mois (en 1990). Avant
l'homologation du premier vaccin, on a estimé que 20 000 cas
de maladie invasive due à Hib sont survenus chaque année, et
cette bactérie était la principale cause de méningite infantile et
de retard mental postnatal(8,18). L'incidence de la maladie a
reculé lentement après l'homologation du vaccin
polysaccharidique et le recul s'est accéléré après l'introduction
en 1987 des vaccins conjugués de polysaccharides et de
protéines à l'intention des jeunes enfants et la recommandation
de 1990 de vacciner les nourrissons. En 1998, 125 cas de
maladie due à Hib et de maladie invasive due à Haemophilus
influenzae de sérotype inconnu chez des enfants âgés de < 5
ans ont été déclarés provisoirement; 54 cas étaient dus à Hib et
71 étaient causés par un sérotype inconnu (CDC, données
inédites, 1998). Grâce aux vaccins conjugués contre Hib, on est
presque parvenu en moins de 10 ans à éliminer la maladie
invasive due à Hib chez les enfants.

Orientation future
Les vaccins représentent l'une des plus grandes réussites de la
science biomédicale et de la santé publique. En dépit de
percées remarquables, le système d'immunisation américain
doit encore faire face à plusieurs difficultés. L'infrastructure du
système doit parvenir à mettre en oeuvre de façon efficace un
calendrier de vaccination de plus en plus complexe. On estime
que 11 000 enfants naissent chaque jour aux États-Unis et
chacun doit recevoir entre 15 et 19 doses de vaccins avant
l'âge de 18 mois pour être protégé contre 11 maladies
infantiles(6). En outre, on prévoit que de nouveaux vaccins
contre les pneumocoques et les méningocoques, l'influenza, le
virus para-influenza, le virus respiratoire syncytial et diverses
maladies chronique feront bientôt leur apparition sur le marché
(p. ex., ulcères gastriques, cancer causé par Helicobacter
pylori, cancer du col utérin causé par le virus du papillome
humain et cardiopathie rhumatismale consécutive à une
infection due aux streptocoques du groupe A). Les chercheurs
procèdent actuellement à des essais cliniques de vaccins
destinés à prévenir l'infection par le virus de l'immunodéficience
humaine, qui est la cause du sida.

Si l'on veut tirer pleinement profit des vaccins, il faudra que les
parents reconnaissent qu'ils sont un moyen de mobiliser les
défenses naturelles de l'organisme et être plus disposés à faire
vacciner leurs enfants. Les professionnels de la santé doivent
être au fait des plus récentes innovations et recommandations;
les approvisionnements en vaccins et le financement des
programmes de vaccination doivent être plus sûrs, en
particulier dans le cas des nouveaux vaccins; les chercheurs
doivent se pencher sur des questions de plus en plus
complexes entourant l'innocuité, l'efficacité et l'administration
des vaccins et consacrer plus d'énergie à la recherche de
nouveaux modes d'administration des vaccins; et, enfin, il
faudra exploiter de façon plus efficace les technologies de
l'information pour favoriser l'administration des vaccins selon
les calendriers prévus. En outre, le système d'administration
des vaccins doit être étendu à de nouvelles populations
d'adolescents et d'adultes. Chaque année, des milliers de cas
de grippe, de pneumococcie et d'hépatite B potentiellement
évitables sont observés dans ces populations. Nombre des
nouveaux vaccins seront destinés à ces groupes d'âge. Le
système d'immunisation américain doit englober ces
populations afin de prévenir de façon optimale la maladie,
l'incapacité et le décès.

Malgré le recul considérable des maladies évitables par la


vaccination, ces maladies persistent toujours, surtout dans les
pays en développement. Les États-Unis se sont joints à un
grand nombre de partenaires internationaux, dont l'Organisation
mondiale de la Santé et Rotary International dans le but
d'éradiquer la poliomyélite d'ici la fin de l'an 2000. Des efforts
visant à accélérer la lutte contre la rougeole, qui cause environ
un million de décès chaque année(5) et à élargir les programmes
de vaccination contre la rubéole sont également en cours dans
le monde entier. Il faudra accroître l'usage des vaccins
existants dans les programmes de vaccination systématique
des enfants à l'échelle mondiale et introduire les nouveaux
vaccins à mesure qu'ils sont développés. De tels efforts
profitent aux États-Unis et aux autres pays industrialisés en
réduisant l'importation de maladies en provenance de pays en
développement.

Références

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and its eradication. Geneva, Switzerland: World
Health Organization, 1988.
2. US Department of Health, Education, and Welfare.
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reported incidence of selected notifiable diseases,
United States, each division and state, 1920-1950.
Washington, DC: US Department of Health,
Education, and Welfare, Public Health Service,
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Vital statistics rates in the United States, 1940-1960.
Washington, DC: US Department of Health,
Education, and Welfare, Public Health Service,
National Center for Health Statistics, 1968.
4. Duffy J. The sanitarians: a history of public health.
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5. Plotkin SA, Orenstein WA. Vaccines. 3rd ed.
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7. Batelle Medical Technology Assessment and Policy
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the measles-mumps-rubella (MMR) vaccine.
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8. Cochi SL, Ward JI. Haemophilus influenzae type
b. Dans : Evans AS, Brachman PS, éds. Bacterial
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Medical Book Co., 1991.
9. CDC. Annual summary 1980: reported morbidity
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10. CDC. Reported incidence of notifiable diseases in
the United States, 1960. MMWR 1961;9.
11. CDC. Reported morbidity and mortality in the United
States, 1970. MMWR 1971;19.
12. CDC. Provisional cases of selected notifiable
diseases, United States, cumulative, week ending
January 2, 1999 (52nd week). MMWR
1999;47:1125.
13. CDC. Provisional cases of selected notifiable
diseases preventable by vaccination, United States,
weeks ending January 2, 1999, and December 27,
1997 (52nd week). MMWR 1999;47:1128-29.
14. Batelle Medical Technology Assessment and Policy
Research Program, Centers for Public Health
Research and Evaluation. A cost benefit analysis of
the OPV vaccine. Arlington, Virginia: Batelle, 1994.
15. CDC. National, state, and urban area vaccination
coverage levels among children aged 19-35 months
- United States, 1997. MMWR 1998;47:547-54.
16. CDC. Certification of poliomyelitis eradication - the
Americas, 1994. MMWR 1994;43:720-22.
17. CDC. Paralytic poliomyelitis - United States, 1980-
1994. MMWR 1997;46:79-83.
18. Yeargin-Allsopp M, Murphy CC, Cordero JF et coll.
Reported biomedical causes and associated
medical conditions for mental retardation among 10-
year-old children, metropolitan Atlanta, 1985-1987.
Dev Med Neurol 1997;39:142-49.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, Vol 48,
No 12, 1999
Le 30 septembre 2004

DE NOUVEAUX VACCINS SONT MAINTENANT


OFFERTS AUX ENFANTS MANITOBAINS
Quatre nouveaux vaccins sont maintenant offerts aux
enfants manitobains admissibles dans le cadre du
programme de vaccination systématique, a annoncé
aujourd’hui le ministre délégué à la Vie saine, M. Jim
Rondeau.
« Ces quatre vaccins seront ajoutés au Programme
manitobain d’immunisation universelle pour les enfants
et les protègeront contre des maladies dangereuses
mais évitables, a indiqué M. Rondeau. Cette initiative est
conforme au mandat du ministère de la Vie saine qui
consiste à garder les gens en bonne santé et à soulager
le système de soins actifs. »
Les quatre vaccins gratuits destinés aux enfants sont :
• le vaccin méningococcique conjugué contre les
méningococcies du groupe C, qui protège contre les
infections du sang et des méninges;
• le vaccin antipneumococcique conjugué, qui
prévient les infections associées à sept différents
types de bactéries pneumococciques pouvant
causer des infections du sang et de l’oreille
moyenne, la méningite et la pneumonie;
• le vaccin contre la varicelle, qui protège contre la
varicelle et ses complications dont les infections de
la peau et les encéphalites (des infections du
cerveau);
• le vaccin antigrippal.
Les vaccins seront inoculés par des infirmières de la
santé publique dans les écoles et dans les cliniques, et
par des médecins dans leur cabinet, selon le type de
vaccin.
« Nous ne devrions jamais baisser notre garde contre
les maladies d’enfance. Il y a tout juste 100 ans, les
maladies infectieuses étaient la principale cause de
décès dans le monde, a souligné M. Rondeau.
Aujourd’hui, grâce aux vaccins, les enfants n’attrapent
plus de graves maladies comme la rougeole, la
coqueluche, la varicelle ou la méningite. »
« Ce programme aidera les enfants manitobains à être
mieux protégés contre ces maladies et les complications
qu’elles entraînent », a fait remarquer la Dr Joanne
Embree, présidente du Comité sur les maladies
infectieuses et l’immunisation de la Société canadienne
de pédiatrie.
Ce programme d’immunisation va de pair avec les
programmes d’immunisation offerts dans les autres
provinces et territoires canadiens, tout en étant
conforme aux recommandations émises par la Société
canadienne de pédiatrie.
L’introduction de ces nouveaux vaccins est le résultat de
partenariats entre les gouvernements fédéral et
territoriaux qui ont aidé à élaborer la Stratégie nationale
d’immunisation au Canada. Le financement de ces
nouveaux vaccins provient de l’initiative d’immunisation
de 300 millions de dollars annoncée par le
gouvernement fédéral.
Pour obtenir plus de renseignements, le public peut
appeler Health Links-Info Santé au 788-8200, ou
composer le numéro sans frais 1 888 315-9257.
D’autres renseignements sur les vaccins se trouvent sur
le site Web de Santé Manitoba à l’adresse suivante :
http://www.gov.mb.ca/health/publichealth.
- 30 -
Annexe : Renseignements généraux
A compter du 1er octobre, le gouvernement du
Manitoba ajoutera quatre nouveaux vaccins
supplémentaires au calendrier de vaccination
systématique des enfants. Ces vaccins seront
gratuits pour les enfants admissibles au Manitoba.
Pour chaque vaccin, l’admissibilité à la vaccination
gratuite sera fonction de l’âge de l’enfant.
Les quatre vaccins gratuits pour enfants sont : le
vaccin méningococcique conjugué contre les
méningococcies du groupe C, le vaccin
antipneumococcique conjugué, le vaccin antigrippal
et le vaccin contre la varicelle.
Ces vaccins aideront à prévenir la méningite, les
infections du sang et de l’oreille moyenne, la grippe
et la varicelle.
Les enfants admissibles à la vaccination gratuite
contre la méningite sont tous les élèves de
4e année ainsi que tous les enfants âgés de plus de
deux ans présentant certains troubles médicaux à
haut risque.
Les enfants admissibles à la vaccination gratuite
contre la pneumonie sont tous les bébés en bonne
santé nés le ou après le 1er janvier 2004, ainsi que
les enfants âgés de deux mois à quatre ans
présentant certains troubles médicaux à haut
risque.
Les enfants admissibles à la vaccination gratuite
contre la grippe sont tous les enfants âgés de six à
23 mois, ainsi que les enfants présentant des
troubles médicaux à haut risque comme ceux qui
suivent une thérapie à long terme à l’aspirine.
Les enfants admissibles à la vaccination gratuite
contre la varicelle sont : tous les bébés âgés de
douze mois à compter du 1er janvier 2005, les
enfants qui n’ont jamais eu la varicelle et qui sont
nés le ou après le 1er janvier 1999, les élèves de
4e année qui n’ont jamais attrapé la varicelle. Toute
personne considérée à risque et susceptible de
contracter une maladie grave et de connaître des
complications est également admissible à la
vaccination gratuite contre la varicelle. À compter du
1er octobre 2004, les enfants qui n’ont jamais
contracté la varicelle et qui sont nés le ou après le
1er janvier 1999 peuvent se faire vacciner contre
cette maladie par un médecin, et ce, au moment où
ils reçoivent leur rappel préscolaire.
En fonction du vaccin, les médecins ou les
infirmières de la santé publique peuvent administrer
toutes les doses d’un vaccin auxquelles un enfant
est admissible.
Les vaccins sont sans danger, mais comme avec
tout autre médicament, il peut y avoir des effets
secondaires. Les effets secondaires les plus
courants sont des douleurs et des rougeurs au point
d’injection. Citons comme autres effets secondaires
de la fièvre, des maux de tête et de l’irritabilité. Une
infirmière ou un médecin donnera plus de
renseignements sur le vaccin avant de l’administrer.
Il faudrait signaler tout effet secondaire grave ou
inhabituel à un médecin ou à une infirmière de la
santé publique parce que les réactions aux vaccins
sont consignées et surveillées au Manitoba et dans
tout le pays.
A l’heure actuelle, on ne sait pas s’il faut des
injections de rappel dans le cas du vaccin
méningococcique conjugué contre les
méningococcies du groupe C, du vaccin
antipneumococcique conjugué et du vaccin contre
la varicelle. Toutefois, ces trois vaccins sont censés
offrir une protection à long terme.
Les enfants vaccinés contre la grippe peuvent avoir
besoin d’un rappel. Les enfants âgés de moins de
neuf ans qui n’ont jamais été vaccinés contre la
grippe ont besoin de recevoir deux doses du vaccin
à au moins quatre semaines d’intervalle. Une
deuxième dose n’est pas nécessaire si l’enfant a
reçu au moins une dose de vaccin lors de la
dernière saison de la grippe. Bien que Santé
Manitoba recommande ces vaccins aux enfants
admissibles, l’immunisation au Manitoba est
volontaire et n’est pas obligatoire pour qu’un enfant
rentre à l’école.

La vaccination et votre enfant


La vaccination représente le meilleur moyen de protéger votre enfant contre des maladies
dangereuses. Les enfants du Canada sont systématiquement vaccinés contre de nombreuses maladies
graves, y compris la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio, l’Haemophilus influenzae de type b
(Hib), la rougeole, la rubéole les oreillons ou l’hépatite B.
Plusieurs nouveaux vaccins sont maintenant recommandés pour protéger contre la varicelle, les
maladies à pneumocoque et à méningocoque, de même que les maladies causées par le virus du
papillome humain (VPH) et la gastroentérite à rotavirus (une cause courante de grave diarrhée chez
les enfants de moins de 3 ans).

Le vaccin contre l’influenza (la grippe) est aussi recommandé pour les enfants de plus de 6 mois.

Ces vaccins ne sont pas tous couverts par les régimes d’assurance-maladie des provinces et des
territoires.

Quels vaccins mon enfant devrait-il recevoir? (voir le tableau 1)


Il est important que votre enfant reçoive tous les vaccins (les piqûres) recommandés dans le
calendrier de vaccination des enfants. Le moment des piqûres peut changer légèrement selon votre
lieu de résidence.

• Le vaccin 5-en-1 (aussi désigné DCTP-Hib), le vaccin DCT-polio ou le vaccin Hib : Ces
vaccins protègent votre enfant contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la polio et le Hib.
• Le vaccin RRO : Ce vaccin protège votre enfant contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.
• Le vaccin contre l’hépatite B.
• Le vaccin dTca pour les adolescents : Ce vaccin protège contre la diphtérie, le tétanos et la
coqueluche.
• Le vaccin contre la varicelle
• Le vaccin contre le pneumocoque : Ce vaccin protège contre les infections causées par le
Streptococcus pneumoniae, y compris la méningite (une infection du cerveau), la pneumonie
et les otites.
• Le vaccin contre le méningocoque : Ce vaccin protège contre les maladies causées par les
bactéries à méningocoque, y compris la méningite et la septicémie, une grave infection du
sang.
• Le vaccin contre le VPH : Ce vaccin protège les filles contre divers types de VPH responsables
du cancer et des condylomes (des verrues génitales).
• Le vaccin antirotavirus : protège votre bébé contre le rotavirus, la principale cause de grave
diarhée chez les bébés et les jeunes enfants.

Mon enfant devrait-il recevoir d’autres vaccins?


La SCP recommande que tous les enfants de plus de 6 mois se fassent vacciner contre l’influenza tous
les ans. Le vaccin est particulièrement important pour les enfants très vulnérables aux complications
de la grippe. Il s’agit des enfants qui ont des troubles cardiaques ou pulmonaires (comme la fibrose
kystique ou l’asthme), qui sont atteints d’une maladie chronique comme le diabète ou qui doivent
recevoir de l’ASA (aspirine) pendant de longues périodes.

Vous devriez aussi parler à un médecin des vaccins qui peuvent protéger votre enfant pendant les
voyages.

Les vaccins sont-ils sécuritaires?


Les vaccins sont très sécuritaires. Les raisons de ne pas faire vacciner son enfant sont rares.

• Si votre enfant fait une réaction allergique à un vaccin, comme des troubles de la respiration,
une grave enflure de la peau ou de la bouche, parlez-en à votre médecin avant le vaccin
suivant.
• Après l’administration d’un vaccin, vous pouvez observer une rougeur, une enflure ou une
douleur à l’endroit où l’aiguille a pénétré dans le bras ou la jambe.
• Certains enfants font de la fièvre après un vaccin. Demandez à votre médecin ce que vous
devriez administrer à votre enfant pour soulager la fièvre ou la douleur.
• Si votre enfant est très malade au moment prévu pour qu’il reçoive un vaccin, parlez-en à
votre médecin.
• Si votre enfant a une grave allergie aux œufs (urticaire, enflure des yeux, du visage ou de la
bouche), il faut lui administrer le vaccin contre la grippe seulement sous une étroite
supervision. Le vaccin est fabriqué dans des œufs de poulet.
Comment puis-je réduire la douleur au minimum?
Les vaccins peuvent faire mal. Pour réduire la douleur, vous pouvez :

• appliquer un anesthésique topique (une crème qui provoque un engourdissement temporaire)


une heure avant la piqûre. Vous devrez vous informer auprès du médecin de la partie du
corps où il administrera le vaccin. Votre pharmacien vous indiquera où trouver cette crème.
• donner à votre bébé de l’eau sucrée (à l’aide d’une cuiller à thé ou de sa suce) juste avant la
piqûre, ou l’allaiter pendant qu’on lui administre le vaccin.
• le distraire (souffler des bulles, lire un livre), lui suggérer des moyens d’adaptation (des
respirations profondes), demeurer calme et réconforter votre enfant physiquement (en lui
faisant des câlins ou en lui tenant la main) pendant le vaccin.

Si votre enfant pleure ou est irritable après l’administration du vaccin, vous pouvez lui donner de
l’acétaminophène.

Calendrier de vaccination systématique des enfants


Pour savoir quels vaccins sont fournis par le gouvernement et l’âge de leur administration dans votre
province ou territoire, consultez le site www.phac-aspc.gc.ca/im/is-vc-fra.php.

Âge au Diphtérie Hib1 Rotavirus7 Rougeole Diphtérie Hépatite Varicelle4 Pneumocoque Méningocoque Grippe VPH6
moment Tétanos Rubéole Tétanos B3 conjugué5
du vaccin Coqueluche Oreillons Coqueluche
Poliomyélite
Naissance première première entre 6
2 mois X X enfance : X enfance (2 ou et
de 2 à 3 3 doses avant 23 mois
4 mois X X doses X 12 mois ET (1 à 2
première
6 mois X X entre 6 et X une dose de doses)
enfance
12 mois 32 X X X rappel entre
ou
semaines 12 et
18 mois X X X2
de vie 23 mois)
entre 4 et ou
X X2
6 ans et
entre 9 et
X adolescence X
13 ans
entre 14 X
et 16 ans

Remarques :

1. L’Haemophilus influenzae de type b (Hib) exige une série de vaccins. Le nombre exact des
doses et le moment précis de leur administration varient selon la marque de vaccin utilisée.
2. Deux doses du vaccin RRO sont administrées dans toutes les provinces et tous les territoires.
La deuxième dose du vaccin RRO est administrée soit à 18 mois, soit entre 4 et 6 ans. Si
l’enfant a dépassé l’âge auquel le deuxième vaccin RRO est recommandé, la deuxième dose
peut être injectée de 1 à 2 mois après la première.
3. L’hépatite B exige une série de vaccins. Dans certains territoires de compétence, ces vaccins
sont administrés plus tôt.
4. Ce vaccin est administré en 1 seule dose aux enfants de 1 à 12 ans et en 2 doses, à 1 mois
d’intervalle, aux enfants plus âgés. Il n’est pas recommandé aux enfants de moins d’1 an.
5. L’âge auquel on offrira le vaccin à votre enfant par l’entremise du programme de vaccination
provincial ou territorial dépend de votre province ou territoire de résidence. Les enfants plus
vulnérables à l’infection par le méningocoque devraient recevoir le vaccin conjugué contre le
méningocoque de groupe C lorsqu’ils sont bébés et le vaccin MCV4 à 2 ans. Tous les enfants
devraient recevoir une dose de rappel du vaccin MCV4 ou du vaccin conjugué contre le
méningocoque de groupe C vers l’âge de 12 ans.
6. Administré seulement aux filles. La deuxième dose est administrée 2 mois après la première
et la troisième, encore 6 mois plus tard.
7. Votre enfant aura besoin de 2 ou 3 doses selon la marque de vaccin administrée. Les doses
sont administrées à au moins 4 semaines d'intervalle.
Renseignements supplémentaires

• La sécurité des vaccins


• Un guide pour les parents sur l’obtention d’information sur les vaccins dans Internet
• Consultez votre médecin ou une infirmière si vous vous posez des questions au sujet des
vaccins ou de la santé de votre enfant.
• Pour obtenir de l’information au sujet de la santé de votre enfant en voyage, consultez le site
Web de l’Agence de la santé publique du Canada
• La SCP a aussi publié un livre destiné aux parents, intitulé Les vaccins : Avoir la piqûre pour
la santé de votre enfant. Vous pouvez l’obtenir à www.cps.ca ou au 613-526-9397.

Révisé par le comité des maladies infectieuses et d’immunisation de la SCP

Mise à jour : octobre 2010

Ces renseignements ne doivent pas remplacer les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut
recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l'état de votre enfant.

Société canadienne de pédiatrie


2305, boul. St. Laurent
Ottawa (Ontario) K1G 4J8
téléphone : 613-526-9397; télécopieur : 613-526-3332

Le vaccin 5-en-1
Vous pouvez protéger vos enfants contre 5 maladies en leur donnant 1 seul vaccin. Le vaccin 5-en-1
protège les enfants contre :

1. la diphtérie,
2. le tétanos,
3. la coqueluche,
4. la poliomyélite (polio),
5. le Hib.

Au Canada, la plupart des enfants se font administrer le vaccin 5-en-1 à l’âge de 2, 4, 6 et 18 mois.

Votre enfant recevra une dose de rappel du vaccin 4-en-1 entre 4 et 6 ans. Le vaccin 4-en-1 protège les
enfants contre :

1. la diphtérie,
2. le tétanos,
3. la coqueluche,
4. la polio.

Votre enfant n’a pas besoin de recevoir de dose de rappel du vaccin contre le Hib s’il a déjà reçu les 4
doses du vaccin 5-en-1.

Votre enfant doit recevoir tous les vaccins au bon moment. Demandez à votre médecin ou à une
infirmière de vous donner un carnet de vaccination pour vous rappeler les dates auxquelles votre enfant
a été vacciné.

Qu’est-ce que la diphtérie?


• La diphtérie est une maladie causée par des bactéries (des germes) qui infectent le nez, la gorge
ou la peau.
• Elle cause de graves problèmes de respiration. Elle peut aussi s’attaquer au cœur, aux nerfs et
aux reins.
• Environ 1 personne sur 10 qui contracte la diphtérie en meurt. Les bébés qui attrapent la
maladie risquent encore plus d’en mourir.

Qu’est-ce que le tétanos?

• Le tétanos est causé par une toxine (un poison) qu’on trouve dans la terre et la poussière.
• Si le tétanos pénètre dans une coupure, le poison peut se répandre jusqu’à la moelle osseuse
par le sang, en remontant les nerfs par les muscles. Les muscles peuvent se bloquer ou subir
des spasmes (devenir très raides). C’est très douloureux.
• Les premiers muscles touchés sont ceux de la mâchoire. Une personne atteinte du tétanos peut
être incapable d’avaler ou d’ouvrir la bouche.
• Si le poison atteint les muscles qui aident à la respiration, la mort peut survenir très rapidement.
• Les enfants qui survivent au tétanos peuvent avoir des troubles permanents de la parole, de la
mémoire et de la pensée. Même si un enfant a déjà eu le tétanos, il peut l’attraper une nouvelle
fois.
• Le vaccin contre le tétanos protège les adultes et les enfants. Demandez à votre médecin ce qu’il
faut faire pour recevoir ce vaccin, afin de vous protéger vous aussi.

Qu’est-ce que la coqueluche?

• La coqueluche est causée par des germes qui pénètrent dans la gorge et les poumons.
• Les enfants peuvent tousser si fort et si longtemps qu’ils sont incapables de respirer.
• Les bébés qui attrapent la coqueluche peuvent avoir des convulsions et tomber dans le coma.
Environ 1 nourrisson sur 400 meurt de pneumonie ou de lésions cérébrales (des dommages au
cerveau).
• Les enfants plus âgés qui attrapent la coqueluche ont de graves quintes de toux pendant 2 à 3
semaines. Au total, la maladie peut durer de 6 à 12 semaines.

Qu’est-ce que la polio?

• C’est une maladie causée par un virus, le poliovirus.


• Les symptômes incluent la fièvre, les maux de gorge, les maux de tête, les douleurs
musculaires, les étourdissements, la perte d’appétit, les nausées, les vomissements, les maux de
ventre et la constipation. Elle peut aussi rendre les enfants très fatigués et causer une raideur au
cou et au dos.
• Certaines personnes qui ont la polio ne se sentent pas malades du tout.
• Environ 1 personne sur 100 contracte la forme grave de la maladie, qui provoque une paralysie
(l’incapacité de bouger les bras ou les jambes) permanente. Certaines personnes en meurent.

Qu’est-ce que le Hib?

• Hib signifie Haemophilus influenzae de type b. Malgré son nom, le Hib n’a rien à voir avec la
grippe (influenza).
• Le Hib est un germe qui se manifeste dans le nez ou la gorge et qui peut infecter presque toutes
les autres parties du corps, comme les poumons, le cœur, les articulations, les os et la peau.
• Le Hib peut causer une maladie très grave, la méningite, lorsqu’il infecte le liquide et la paroi du
cerveau et de la moelle osseuse.
• Sans traitement, tous les enfants atteints d’une méningite à Hib meurent.
• Même traité, environ 1 enfant sur 20 atteints d’une méningite à Hib meurt.
• Environ 1 enfant sur 3 qui survit vent à la maladie subit des lésions cérébrales.

Le vaccin 5-en-1 est-il sécuritaire?

• Le vaccin 5-en-1 est très sécuritaire.


• Les enfants qui ont eu une grave réaction allergique à une dose précédente du vaccin ne
devraient pas le recevoir de nouveau.

Le vaccin provoque-t-il des effets secondaires?

• Après n’importe quel vaccin, on peut remarquer une rougeur, une enflure ou une douleur à
l’endroit de la piqûre, dans le bras ou la jambe.

Comment puis-je réduire la douleur au minimum?


Les vaccins peuvent faire mal. Pour réduire la douleur, vous pouvez :

• appliquer un anesthésique topique (une crème qui provoque un engourdissement temporaire)


une heure avant la piqûre. Vous devrez vous informer auprès du médecin pour connaître
l’endroit où il administrera le vaccin (dans le bras ou la jambe, par exemple). Votre pharmacien
vous indiquera où trouver cette crème.
• donner à votre bébé de l’eau sucrée (à l’aide d’une cuiller à thé ou de sa suce) juste avant la
piqûre, ou l’allaiter pendant qu’on lui administre le vaccin.
• le distraire (souffler des bulles, lui lire une histoire), lui suggérer de prendre de grandes
respirations, demeurer calme et réconforter votre enfant physiquement (en lui faisant des câlins
ou en lui tenant la main) pendant le vaccin.
• lui faire prendre de l’acétaminophène si votre enfant pleure ou est irritable après le vaccin.

Pour obtenir des renseignements détaillés sur la vaccination au Canada, lisez Les vaccins : Avoir la
piqûre pour la santé de votre enfant

Révisé par le comité des maladies infectieuses et d’immunisation de la SCP

Mise à jour : avril 2008

Ces renseignements ne doivent pas remplacer les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut
recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l'état de votre enfant.

Société canadienne de pédiatrie


2305, boul. St. Laurent
Ottawa (Ontario) K1G 4J8
téléphone : 613-526-9397; télécopieur : 613-526-3332

Le vaccin contre l’hépatite B


Qu’est-ce que l’hépatite B?
L’hépatite B est une maladie causée par un virus. Le virus de l’hépatite B infecte le foie.
La moitié des personnes qui sont atteintes de l’hépatite B ne se sentent pas du tout malades. Elles
peuvent tout de même transmettre la maladie à d’autres. Certaines deviennent des porteurs et
conservent le virus dans le sang et les autres liquides organiques (comme le sperme) jusqu’à la fin de
leur vie.

Dans d’autres cas, l’hépatite B rend les gens très malades. Ces personnes font de la fièvre, sont
fatiguées, perdent l’appétit et font une jaunisse (leurs yeux et leur peau deviennent jaunes). La maladie
peut durer des semaines ou des mois. La plupart des gens guérissent et sont immunisées (protégées)
pour la vie. Quelques-uns deviennent des porteurs. Plus on est jeune au moment de l’infection, plus
l’infection risque d’être présente pour la vie.

Les porteurs peuvent transmettre le virus à d’autres et courent un très grand risque de cirrhose,
d’insuffisance hépatique (des maladies du foie) et de cancer du foie. Certains porteurs ont besoin d’une
greffe du foie, et d’autres meurent de leur maladie hépatique.

Il n’existe pas de moyen de guérir l’hépatite B, mais des traitements permettent parfois de réduire la
quantité de virus dans le sang et les sécrétions organiques. Ils peuvent aussi prévenir certains des autres
problèmes causés par la maladie.

L’hépatite B est-elle courante?


En général, au Canada, on dénombre moins de 1 000 nouvelles infections par année. La plupart des cas
sont causés par le partage d’aiguilles ou par des relations sexuelles avec un porteur. Auparavant, de
nombreux bébés naissaient avec l’hépatite B, mais ce n’est plus très fréquent. Les femmes enceintes
subissent un test de dépistage pour vérifier si elles ont la maladie. Les bébés dont la mère est atteinte
reçoivent le vaccin et de l’immunoglobuline contre l’hépatite B (une injection contenant une grande
quantité d’anticorps) peu après leur naissance.
Dans d’autres parties du monde, l’hépatite B est plus courante qu’au Canada et infecte encore de
nombreux bébés. Si vous allez en Chine, en Asie du Sud-Est ou dans certaines régions d’Afrique, vous
courez peut-être un risque plus élevé, surtout si vous avez des relations sexuelles avec les habitants, si
vous prenez des drogues injectables ou si vous avez besoin d’une transfusion sanguine.

Comment faire pour savoir si vous avez l’hépatite B?


Votre médecin devra vous faire une prise de sang.

Comment l’hépatite B se répand-elle?


Le virus de l’hépatite B ne se transmet pas par l’air. On ne peut pas le respirer comme si c’était un
rhume ou une grippe.
Il se transmet d’une personne à l’autre par les liquides organiques. Ceux qui favorisent la transmission
de l’hépatite B sont :

• le sang,
• le lait maternel,
• le sperme (le liquide qui s’écoule du pénis pendant les relations sexuelles),
• les liquides dans le vagin.

Il peut se transmettre :

• par des contacts directs avec du sang ou des liquides contenant du sang;
• pendant les relations sexuelles;
• par le partage d’aiguilles entre personnes qui s’injectent des drogues;
• par des aiguilles infectées dans un magasin de tatouage;
• lors du perçage des oreilles ou d’autres parties du corps;
• de la mère à son enfant pendant la grossesse ou l’accouchement;
• par le partage d’une brosse à dents ou d’un rasoir (lorsque du sang est entré en contact avec
l’objet).

Que faire pour éviter l’hépatite B?

• Faites-vous vacciner contre l’hépatite B.


• Si vous êtes enceinte, faites-vous faire une prise de sang pour vérifier si vous avez l’hépatite B.

En milieu de garde, à l’école ou à la maison :

• si un membre de la famille a l’hépatite B, faites-vous vacciner.


• si vous connaissez quelqu’un qui a l’hépatite B, assurez-vous de ne pas toucher son sang s’il
saigne.

• portez des gants pour nettoyer tout déversement de liquides organiques.

Pendant les relations sexuelles :

• utilisez toujours le condom.

Si vous consommez de la drogue :

• ne partagez pas d’aiguilles. Utilisez toujours une aiguille propre.


Qui devrait se faire vacciner?

• Les nouveau-nés d’une mère atteinte d’hépatite B.


• Si votre enfant fréquente un milieu de garde, demandez à votre médecin s’il devrait se faire
vacciner contre l’hépatite B.
• Tous les enfants avant le début de l’adolescence ou au début de leur adolescence. Dans
certaines provinces et certains territoires, le vaccin est administré pendant la première enfance.
Pour savoir si votre province offre le vaccin, consultez le site www.phac-aspc.gc.ca/im/ptimprog-
progimpt/table-1-fra.php.
• Les personnes qui voyagent dans des pays où il existe un risque de contracter l’hépatite B.
• Les personnes qui risquent davantage d’avoir des contacts avec du sang, telles que :

• les travailleurs de la santé,


• les personnes sous hémodialyse (un traitement contre les maladies rénales),
• les bébés dont la mère a l’hépatite B,
• les enfants de moins de sept ans qui ont immigré au Canada de régions aux taux élevés
d’hépatite B.

Parlez à votre médecin pour vérifier si vous êtes à risque.

Comment obtient-on le vaccin?


Le vaccin contre l’hépatite B est offert seul ou en association avec le vaccin contre l’hépatite A. Le vaccin
combiné convient aux personnes qui voyagent ou dans le cadre des programmes de vaccination scolaire.
Les enfants de moins d’un an ne devraient pas recevoir le vaccin combiné.

• Une infirmière ou un médecin vous administrera le vaccin dans le bras ou la jambe.


• La plupart du temps, le vaccin est administré en trois doses réparties sur six mois. La deuxième
dose est administrée un mois après la première et la troisième, cinq mois après la deuxième.
• Le moment de l’administration du vaccin et le nombre de doses administrées dépendent du lieu
de résidence. Informez-vous auprès de votre médecin pour savoir ce qui vous convient.

Le vaccin contre l’hépatite B est-il sécuritaire ?

• Il est très sécuritaire.


• Comme après tout vaccin, on peut remarquer une rougeur, une enflure ou une douleur à
l’endroit où l’aiguille a pénétré dans le bras ou la jambe.

Qui devrait éviter de se faire vacciner?

• Les personnes qui ont eu une réaction allergique à une dose précédente du vaccin ne devraient
pas le recevoir de nouveau. Les réactions allergiques provoquent une enflure du visage ou des
lèvres, de la difficulté à respirer ou une baisse de la tension artérielle.

Pour obtenir de l’information détaillée sur les vaccins au Canada, lisez Les vaccins : Avoir la piqûre pour
la santé de votre enfant.

Renseignements supplémentaires :

• La vaccination et votre enfant


• La sécurité des vaccins
• Programmes d’immunisation provinciaux et territoriaux, Agence de la santé publique du Canada
• La santé des voyageurs, Agence de la santé publique du Canada

Révisé par le comité des maladies infectieuses et d’immunisation

Mise à jour : novembre 2008


Ces renseignements ne doivent pas remplacer les soins et les conseils médicaux de votre médecin. Ce dernier peut
recommander des variations au traitement tenant compte de la situation et de l'état de votre enfant.

Société canadienne de pédiatrie


2305, boul. St. Laurent
Ottawa (Ontario) K1G 4J8

L'importance vitale des vaccins

Mars 2007
Les vaccins sauvent des vies et préviennent les maladies. Ils protègent les enfants contre des maladies qui les
privent d'une vie productive. La difficulté, dans le monde en développement, tient surtout à leur distribution et à
leur administration aux personnes qui en ont besoin. Vaincre cette difficulté est l'objet d'efforts assidus des États-
Unis et de la communauté internationale depuis plus de 30 ans.

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TRADUCTIONS
• English Español Українська - PDF ‫عربي‬

DOSSIER CONNEXE

Santé mondiale
Élever le niveau de santé dans le monde
Dans ce numéro

Volume 12, numéro 3 | Mars 2007

Généralités

• Avant-propos

Les vaccins sauvent des vies et préviennent les maladies. Ils protègent les enfants contre des maladies
invalidantes et des maladies qui les privent d'une adolescence épanouissante et d'un âge adulte
productif. Lorsque des enfants en bonne santé arrivent à l'âge adulte pour devenir des citoyens actifs,
leur pays ne manque pas d'en bénéficier.

• Introduction - le chemin vers la bonne santé

MIKE LEAVITT
Ancien ministre de la santé
Les virus et les bactéries ne cessent de muter, de s'adapter et de se propager. Il n'est donc pas suffisant
de créer un vaccin efficace pour vaincre une maladie une fois pour toutes. Il vaut mieux mettre en place
une infrastructure qui permette la mise au point de vaccins et la découverte de nouveaux traitements.

Étapes décisives

• L'expérience d'Edward Jenner

Il se livra, en 1796, à des expériences pour établir le rapport éventuel entre la vaccine, la variole chez la
vache, et la variole chez l'homme

• La découverte de Louis Pasteur

Ses découvertes en 1881 permirent de mettre au point des vaccins contre la tuberculose, le choléra, la
typhoïde et la rage.

• La recherche de Salk et Sabin

Une utilisation vigilante, suivie et coordonnée des vaccins de Jonas Salk et Albert Sabin a maintenant
éradiqué la poliomyélite dans la plupart des pays.

• L'éradication de la poliomyélite

Depuis 1988, une seconde campagne a été lancée pour débarrasser le monde d'une autre maladie
mortelle, et, une fois de plus, un vaccin promet de faire disparaître un virus qui a causé tant de
souffrances.

Réalisations

• La communauté internationale a le savoir-faire nécessaire

L'alliance GAVI s'efforce de fournir l'élan et les ressources nécessaires pour que les vaccins soient
administrés à tous les enfants du monde.

• Le succès de la lutte contre la rougeole

Une campagne lancée par plusieurs partenaires pour réduire de moitié la mortalité due à la rougeole en
l’espace de cinq ans a atteint son objectif.
• Grâce aux « journées de tranquillité », la vaccination se poursuit

Les trêves pendant une guerre civile permettent de réaliser une campagne de vaccination.

• L'éradication est en vue

Une campagne décisive contre le virus de la poliomyélite

• Action rapide contre la maladie

Le Réseau mondial de lutte contre les maladies tropicales négligées

• Qualité et innocuité des vaccins

Extraits d’un aide-mémoire de l’Organisation mondiale de la santé

• Les préoccupations relatives à l'innocuité des vaccins

Le Réseau national d’information sur la vaccination offre des renseignements sur les risques et
l’innocuité des vaccins.

• Qu'entend-on par maladies tropicales négligées ?

Définitions et descriptions de maladies causant la pauvreté

RESSOURCES COMPLÉMENTAIRES

Bibliographie et sites d'Internet


(En anglais)

Perspectives

• Vacciner chaque enfant

KENT HILL
Les États-Unis se sont engagés depuis longtemps à aider d’autres pays à tirer parti des avantages des
vaccins et oeuvrent de concert avec la communauté internationale à cet effet.

• La promesse des vaccins

OSMAN DAVID MANSOOR


Les vaccins sont l’un des moyens les plus rentables de sauver la vie des enfants. Les taux de
vaccination ne cessent d’augmenter alors que les autorités sanitaires s’emploient à atteindre un plus
grand nombre d’enfants chaque année.

• Un vaccin à la fois

VANCE DIETZ, STEVEN STEWART et KAREN WILKINS


Trois spécialistes de la santé publique, de réputation internationale, indiquent comment les pays en
développement s’emploient à mettre en oeuvre des programmes de vaccination systématique contre les
maladies infantiles.
• La lutte mondiale contre la grippe

WENQING ZHANG
L’OMS coordonne le suivi à l’échelle mondiale des flambées épidémiques de la grippe saisonnière, et
également de la grippe aviaire, en vue de produire des vaccins permettant de prévenir ou d’atténuer une
maladie qui touche chaque année des centaines de millions de personnes de par le monde.

• Les vaccins au XXIe siècle

STANLEY PLOTKIN
L’inventeur du vaccin contre la rubéole prévoit divers progrès en matière de vaccins pendant les
premières décennies du XXIe siècle.

• Mettre fin aux maladies, mettre fin à la pauvreté

LEE HALL et PETER HOTEZ


Selon ces deux spécialistes, la science médicale du XXIe siècle devrait être à même de vaincre des
maladies auxquelles l’homme se heurte depuis des millénaires et qui constituent une cause persistante
de la pauvreté.

Vaccins : informations pratiques << retour


Où se faire vacciner ?

Les vaccins sont effectués par un médecin. Votre médecin de famille est le meilleur interlocuteur pour vous
conseiller ou pratiquer cette vaccination.

Pour tous les enfants, vous devez veiller à :

- respecter, pour chaque vaccination, le nombre et les intervalles entre les injections ;
- faire inscrire par le médecin, dans le carnet de santé de l'enfant, le nom du vaccin et la date de vaccination.

Les mentions ainsi portées lisiblement et complètement ont valeur de certificat de vaccination.

Les vaccinations mentionnées dans le calendrier vaccinal sont effectuées gratuitement dans les services de
vaccination du secteur public (Centre de Protection Maternelle et Infantile, service municipal ou départemental de
vaccination par exemple). Renseignez-vous auprès de votre mairie ou du Conseil général de votre département.
Elles sont remboursées à 65 % par la Sécurité Sociale quand elles sont pratiquées dans le secteur privé
(cabinets médicaux).

La vaccination contre la fièvre jaune ne peut pas être effectuée par votre médecin traitant : vous devez vous
rendre dans l'un des centres de vaccination habilités à effectuer la vaccination antiamarile et à délivrer les
certificats internationaux de vaccination contre la fièvre jaune.
Consulter la liste des centres

La vaccination contre la rage est réalisée tantôt par un médecin traitant (cas de la prévention avant un voyage)
tantôt par un centre anti-rabique spécialisé (cas d'une contamination possible, par exemple morsure).

Consultez le dossier « rage » du site du ministère de la Santé.


COMMENT SONT FABRIQUÉS LES VACCINS ?

Mode d’emploi.

Il s’agit d’inoculer :

• soit le micro-organisme soi-disant responsable de la maladie dont on voudrait


protéger le patient, après l’avoir plus ou moins tué ou atténué,
• soit divers poisons fabriqués par ces mêmes micro-organismes.

Le produit final est toujours complété par une substance toxique et souvent
hautement anergisante baptisée adjuvant de l’immunité genre mercure, aluminium,
ou autre poison violent, faute de quoi il apparaît totalement inefficace. Cette
inoculation se fait au mépris de toutes les règles de prudence habituelles préconisées
pour les traitements médicaux.

Elle est réputée inoffensive et toujours efficace par principe, sans que jamais la
moindre étude épidémiologique sérieuse n’ait été effectuée... (curieusement, les
diverses moutures sont fréquemment remplacées par de nouvelles, moins
dangereuses et réputées plus efficaces).

Les techniques de préparation des vaccins sont tenues secrètes : il faut être initié ou
chercher avec opiniâtreté pour soulever un petit coin du voile ! Même les grands
professeurs et les médecins ne savent pas... Lorsqu’un professionnel réclame des
éclaircissements à l’Institut Pasteur-Mérieux, on lui répond, sans rire : " Secret-
défense ! "

Les premiers vaccins mis au point par Louis Pasteur lui-même, comme celui de la
rage, étaient en fait des organes d’animaux malades broyés et inoculés directement
(moelles épinières de lapins enragés dans ce cas précis).

L’usage de cellules cancérisées.

Aujourd’hui, les vaccins viraux modernes sont préparés le plus souvent sur des
cultures de cellules animales ou humaines (I.V.G.), cancérisées artificiellement (on les
baptise alors gentiment immortelles, quand il ne s’agit pas de cellules d’emblée
cancéreuse (lymphomes). C’est-à-dire qu’on fait pousser les virus vaccinaux sur ces
milieux. C’est, dans tous les cas, le jus de culture de ces cellules cancérisée qui est
inoculé aux patients, après filtration et traitements éventuels pour atténuer ou tuer
les virus.

Ces cellules cancérisées qui servent à fabriquer les vaccins doivent être en très grand
nombre : en effet, chaque dose vaccinale renferme des quantités invraisemblables de
virus ! 700 000 au moins pour une dose de vaccin antipoliomyélitique par exemple.
Or, les fabriquants de vaccins produisent des milliards de doses ! Pour augmenter le
rendement, on nourrit donc les cellules immortelles qui servent à la culture des virus
avec du sérum de veau, qui possède un facteur de croissance particulièrement actif.
Or, ce sérum de veau comme tous les produits bovins est susceptible d’être
contaminé par des Prions, qui sont des micro-organismes encore plus frustes que les
Virus. Ils seraient responsables de maladies effroyables comme l’Encéphalite de la
Vache Folle, ou la maladie de Creutzfeld-Jacob (démence abiotrophique) : en fait, il
est probable que c’est plutôt l’aluminium utilisé comme adjuvant de l’immunité qui
soit responsable de ces dégénérescences nerveuses. Ces maladies évoluent après de
longues incubations (trois à cinq ans en moyenne) et ne peuvent être diagnostiquées
qu’à l’autopsie, ce qui permet d’éviter tout rapprochement malheureux entre ces
pathologies (ou avec d’autres maladies neurologiques comme la maladie de Alzheimer
ou le syndrome de Parkinson par exemple) et les vaccins. D’autant plus que les veaux
donneurs sont tués avant l’âge adulte, donc avant que l’on puisse poser le diagnostic
de maladie à prions. Ce risque est tellement évident qu’il est INTERDIT par la
législation française d’utiliser le moindre produit d’origine bovine pour la fabrication de
médicaments injectables !

Le Jus de culture.

Le Jus de culture obtenu est manipulé quelque peu avant l’inoculation. On le filtre,
puis on atténue ou on tue (soit-disant) le virus selon le type de vaccin, avec des
produits très toxiques, comme le méthotrexate (chimiothérapie lourde) ou le formol. Il
faut savoir qu’il est absolument impossible d’obtenir un produit pur. l’Institut Pasteur
Mérieux parle d’une pureté de 99 %, et l’OMS de 90 à 95 % (Rapport Technique 760 -
1987). De toutes façons, personne n’ira jamais contrôler les affirmations gratuites de
nos sacro-saintes institutions vaccinales.

Enfin, une nouvelle technique réputée plus économique vient tout juste d’être mise au
point : le Génie génétique. Des enzymes et des fragments de gènes issus de virus
effroyablement cancérigènes (virus SV 40 qui pourrait être responsable de cancers
chez les animaux - ou virus du papillome bovin en particulier - obtenus là encore en
quantités industrielles grâce à des contaminations de cellules cancérisées et nourrie
avec du sérum de veau) sont - par tâtonnements - mélangés au jus des cultures
cellulaires (toujours cancérisées la plupart du temps - à l’exception de l’Engerix B ou
du petit dernier hb-vax dna qui sont préparés sur des cultures de levures végétales),
pour lobotomiser ces cellules et en faire des cellules-usines et esclaves. Elles pourront
ainsi fabriquer des protéines capables de déclencher la fabrication des fameux
anticorps...

Des ramassis d’horreurs.

Tous ces vaccins sont donc de véritables ramassis d’horreurs.

1. Ils contiennent indubitablement des substances cancérigènes - et des outils de


manipulation génétique eux-mêmes cancérigènes et tératogènes pour les derniers
vaccins obtenus par génie génétique.

2. Ils peuvent être contaminés à tous moments (lors de la conception de départ ou


lors des manipulations nécessaires à la fabrication du produit fini),

• soit par des prions si le Sérum de Veau a été utilisé pour la fabrication du
vaccin (ou si l’on a utilisé d’autres milieux de culture bovin, comme le BCG qui
est cultivé sur de la bile de bœuf),
• soit par des virus connus ou inconnus encore, plus ou moins effroyables.

3. De par les additifs, les vaccins modifient profondément le terrain bioélectronique,


ouvrant la porte à toutes sortes de maladies allergies, artériosclérose (métaux
lourds), autisme, folie etc.,

4. Par inoculation de micro-organismes plus ou moins mal connus encore, ils vont
pouvoir déclencher de nouvelles maladies infectieuses (genre Ebola), réveiller des
cancers latents, ou générer des maladies effroyables dites auto-immunes (sclérose en
plaques par exemple).
5. Ils risquent de venir modifier le capital génétique des ovules ou spermatozoïdes, et
donc de déclencher la naissance d’enfants monstrueux dans la descendance
immédiate.

6. Ils spécialisent par ailleurs le système immunitaire de l’organisme à la fabrication


d’anticorps, au détriment des autres mécanismes immunitaires comme les CD4, et
engendrent de ce fait à la longue un véritable effondrement immunitaire ou SIDA.

Dr Scohy Alain,
7 route de St Médiers
30700 Montaren

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