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Le Management des Hommes est un ensemble de pratiques du management ayant pour objectif de
mobiliser et développer les ressources humaines pour une plus grande performance de l'entreprise.
C'est une activité qui doit tendre à améliorer une communication transversale, tout en faisant respecter
l'organigramme de l'entreprise.
Le Management des Hommes peut se diviser arbitrairement en deux grandes catégories :
l'administration des ressources humaines et le développement des ressources humaines.
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3°)- Communication et information :
a- Au niveau de la communication
La direction des ressources humaines peut s’orienter vers la mise en oeuvre de programmes qui se
concrétisent dans des enquêtes périodiques d’opinion, des réunions régulières, et des entretiens avec le
supérieur immédiat. De même, ces programmes peuvent résulter des conversations individuelles, des
contacts avec les représentants du personnel, des rencontres régulières avec les syndicats, ou de la
technique de « portes ouvertes » organisées par le directeur des ressources humaines.
b- Au niveau de l’information
Le responsable des ressources humaines peut jouer un rôle direct au niveau de l’organisation des
renseignements généraux auprès de tout le personnel. L’information peut prendre la forme d’une
initiation à tous les problèmes de la vie courante. Elle peut s’étendre aussi aux cadres et toucher les
problèmes économiques et sociaux tant du pays que de l’entreprise et les problèmes reliés à la
formation humaine.
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Dans le cadre du contrat de travail, les parties contractantes sont les salariés et les employeurs.
Chacune de ces parties a des droits et des obligations.
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paie ; le numéro d'immatriculation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ; l'organisme
d'assurance les assurant contre les accidents de travail et les maladies professionnelles.
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accident du travail ou d'une maladie professionnelle, la durée de la grève et pendant la fermeture
provisoire de l'entreprise intervenue légalement.
Concernant la maladie, la relation de travail est suspendue seulement lorsque la durée de maladie
est courte. Lorsqu’elle est supérieure à 180 jours au cours de 365 jours consécutifs, le salarié peut être
considéré comme démissionnaire de son emploi. Quant à la mise à pied, il s’agit de la suspension
temporaire du travail soit pour manque de travail, soit à titre disciplinaire.
Toutefois, malgré les dispositions prévues ci-dessus, le contrat de travail à durée déterminée prend
fin à sa date d'échéance.
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intérêts. Le montant des dommages-intérêts prévus équivaut au montant des salaires correspondant à la
période allant de la date de la rupture jusqu'au terme fixé par le contrat.
Est assimilé à un licenciement abusif, le fait pour le salarié de quitter son travail en raison de l'une
des fautes graves commises par l'employeur.
Le salarié licencié pour un motif qu'il juge abusif peut avoir recours à la procédure de conciliation
préliminaire aux fins de réintégrer son poste ou d'obtenir des dommages-intérêts.
En cas de versement de dommages-intérêts, le récépissé de remise du montant est signé par le
salarié et l'employeur ou son représentant, les signatures dûment légalisées par l'autorité compétente. Il
est également contresigné par l'agent chargé de l'inspection du travail. L'accord obtenu dans le cadre de
la conciliation préliminaire est réputé définitif et non susceptible de recours devant les tribunaux.
A défaut d'accord intervenu au moyen de la conciliation préliminaire, le salarié est en droit de saisir
le tribunal compétent qui peut statuer, dans le cas d'un licenciement abusif du salarié, soit par la
réintégration du salarié dans son poste ou par des dommages-intérêts dont le montant est fixé sur la
base du salaire d'un mois et demi par année ou fraction d'année de travail sans toutefois dépasser le
plafond de 36 mois.
c2- Licenciement par mesure disciplinaire :
En cas de faute grave, le salarié peut être licencié sans préavis ni indemnité ni versement de
dommages-intérêts. Avant le licenciement du salarié, il doit pouvoir se défendre et être entendu par
l'employeur ou le représentant de celui-ci en présence du délégué des salariés ou le représentant
syndical dans l'entreprise qu'il choisit lui-même dans un délai ne dépassant pas 8 jours à compter de la
date de constatation de l'acte qui lui est imputé. Un procès-verbal est dressé à ce propos par
l'administration de l'entreprise, signé par les deux parties, dont copie est délivrée au salarié. Si l'une des
parties refuse d'entreprendre ou de poursuivre la procédure, il est fait recours à l'inspecteur de travail.
La décision des sanctions disciplinaires ou la décision de licenciement est remise au salarié
intéressé en mains propres contre reçu ou par lettre recommandée avec accusé de réception, dans un
délai de 48 heures suivant la date à laquelle la décision précitée a été prise. La justification du
licenciement par un motif acceptable incombe à l'employeur. De même, il doit prouver, lorsqu'il le
prétend, que le salarié a abandonné son poste. La décision de licenciement doit comporter les motifs
justifiant le licenciement du salarié, la date à laquelle il a été entendu et être assortie du procès-verbal
visé ci-dessus.
Le tribunal ne peut connaître que des motifs mentionnés dans la décision de licenciement et des
circonstances dans lesquelles elle a été prise. Sous peine de déchéance, l'action en justice concernant le
licenciement doit être portée devant le tribunal compétent dans un délai de 90 jours à compter de la
date de réception par le salarié de la décision de licenciement. Le délai précité doit être mentionné dans
la décision de licenciement visée ci-dessus.
c3- Licenciement pour motifs technologiques, structurels ou économiques et de la fermeture des
entreprises :
L'employeur dans les entreprises occupant habituellement 10 salariés ou plus, qui envisage le
licenciement de tout ou partie de ses salariés, pour motifs technologiques, structurels ou pour motifs
similaires ou économiques, doit porter sa décision à la connaissance des délégués des salariés et, le cas
échéant, des représentants syndicaux à l'entreprise, au moins un mois avant de procéder au
licenciement. Il doit, en même temps, leur fournir tous renseignements nécessaires y afférents, y
compris les motifs du licenciement, ainsi que le nombre et les catégories des salariés concernés et la
période dans laquelle il entend entreprendre ce licenciement. Il doit également engager des
concertations et des négociations avec eux en vue d'examiner les mesures susceptibles d'empêcher le
licenciement ou d'en atténuer les effets négatifs, y compris la possibilité de réintégration dans d'autres
postes. Le comité d'entreprise agit au lieu et place des délégués des salariés dans les entreprises
occupant plus de 50 salariés. L'administration de l'entreprise dresse un procès-verbal constatant les
résultats des concertations et négociations précitées, signé par les deux parties, dont une copie est
adressée aux délégués des salariés et une autre au délégué provincial chargé du travail.
Le licenciement de tout ou partie des salariés employés pour motifs technologiques, structurels
ou pour motifs similaires ou économiques, est subordonné à une autorisation délivrée par le
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gouverneur de la préfecture ou de la province, dans un délai maximum de deux mois à compter de la
date de la présentation de la demande par l'employeur au délégué provincial chargé du travail.
La demande d'autorisation doit être assortie de tous les justificatifs nécessaires et du procès-
verbal des concertations et négociations avec les représentants des salariés prévu ci-dessus.
En cas de licenciement pour motifs économiques, la demande doit être accompagnée, outre les
documents susvisés, des justificatifs suivants :
- un rapport comportant les motifs économiques, nécessitant l'application de la procédure de
licenciement ;
- l'état de la situation économique et financière de l'entreprise ;
- un rapport établi par un expert-comptable ou par un commissaire aux comptes.
Le délégué provincial chargé du travail doit effectuer toutes les investigations qu'il juge nécessaires. Il
doit adresser le dossier, dans un délai n'excédant pas un mois à compter de la réception de la demande,
aux membres d'une commission provinciale présidée par le gouverneur de la préfecture ou de la
province, aux fins d'examiner et de statuer sur le dossier dans le délai fixé ci-dessus. La décision du
gouverneur de la préfecture ou de la province doit être motivée et basée sur les conclusions et les
propositions de ladite commission.
La commission provinciale visée ci-dessus est composée de représentants des autorités administratives
concernées et de représentants des organisations professionnelles des employeurs et des organisations
syndicales des salariés les plus représentatives.
Dans chaque catégorie professionnelle, les licenciements autorisés interviennent dans chaque
établissement de l'entreprise en tenant compte des éléments ci-après : l'ancienneté, la valeur
professionnelle et les charges familiales.
d- L'indemnité de licenciement :
Le salarié lié par un contrat de travail à durée indéterminée a droit à une indemnité, en cas de
licenciement après 6 mois de travail dans la même entreprise quels que soient le mode de rémunération
et la périodicité du paiement du salaire.
Le montant de l'indemnité de licenciement pour chaque année ou fraction d'année de travail effectif
est égal à :
- 96 heures de salaire pour les 5 premières années d'ancienneté ;
- 144 heures de salaire pour la période d'ancienneté allant de 6 à 10 ans ;
- 192 heures de salaire pour la période d'ancienneté allant de 11 à 15 ans ;
- 240 heures de salaire pour la période d'ancienneté dépassant 15 ans.
Des dispositions plus favorables au salarié peuvent être prévues dans le contrat de travail, la
convention collective de travail ou le règlement intérieur.
Le salarié a également le droit de bénéficier, conformément à la législation et la réglementation en
vigueur, de l'indemnité de perte d'emploi pour des raisons économiques, technologiques ou
structurelles.
Sont considérées comme périodes de travail effectif :
- les périodes de congé annuel payé ;
- les périodes de repos de femmes en en maternité et la période de suspension du contrat de travail ;
- la durée de l'incapacité temporaire de travail lorsque le salarié a été victime d'un accident du travail
ou a été atteint d'une maladie professionnelle ;
- les périodes où l'exécution du contrat de travail est suspendue, notamment pour cause d'absence
autorisée, de maladie ne résultant pas d'un accident de travail ou d'une maladie professionnelle, de
fermeture temporaire de l'entreprise par décision administrative ou pour cas de force majeure.
L'indemnité de licenciement est calculée sur la base de la moyenne des salaires perçus au cours des
52 semaines qui ont précédé la rupture du contrat. Le salaire entrant en ligne de compte pour le calcul
de l'indemnité de licenciement ne peut être inférieur au salaire minimum légal.
Entrent en ligne de compte pour le calcul de l'indemnité de licenciement, le salaire proprement dit et
ses accessoires énumérés ci-après :
- le primes et indemnités inhérentes au travail ;
- les avantages en nature ;
- les commissions et les pourboires.
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Conformément aux dispositions réglementaires, l'indemnité due au délégué des salariés et, le cas
échéant, au représentant syndical dans l'entreprise, licenciés au cours de leur mandat, est majorée de
100%. Les indemnités visées ci-dessus ne sont pas dues au salarié s'il a droit à une pension de
vieillesse, lorsqu'il est mis à la retraite conformément à l'article 526 du code de travail, sauf si des
dispositions plus favorables sont prévues dans le contrat de travail, la convention collective de travail
ou le règlement intérieur.
e- Le reçu pour solde de tout compte :
" Le reçu pour solde de tout compte " est le reçu délivré par le salarié à l'employeur à la cessation du
contrat, pour quelque cause que ce soit, pour s'acquitter de tout paiement envers lui. Est nul tout quitus
ou conciliation conformément à l'article 1098 du Code des obligations et contrats portant renonciation
à tout paiement dû au salarié en raison de l'exécution ou à la cessation du contrat.
Sous peine de nullité, le " reçu pour solde de tout compte " doit mentionner :
- la somme totale versée pour solde de tout compte avec indication détaillée des paiements ;
- le délai de forclusion (délai au-delà duquel tout recours est rejeté) fixé à 60 jours en caractères
lisibles ;
- le fait que le reçu pour solde de tout compte est établi en deux exemplaires dont l'un est remis au
salarié ;
- la signature du salarié portée sur le reçu doit être précédée de la mention " lu et approuvé ".
Si le salarié est illettré, le " reçu pour solde de tout compte " doit être contresigné par l'agent chargé de
l'inspection de travail dans le cadre de la conciliation prévue à l'article 532 du code de travail.
Le " reçu solde de tout compte " peut être dénoncé dans les 60 jours suivant la date de sa signature. La
dénonciation du reçu doit être effectuée, soit par lettre recommandée avec accusé de réception adressée
à l'employeur, soit par assignation devant le tribunal. Elle n'est valable qu'à condition de préciser les
divers droits dont le salarié entend se prévaloir.
Le " reçu pour solde de tout compte " régulièrement dénoncé ou à l'égard duquel la forclusion ne peut
jouer, n'a que la valeur d'un simple reçu des sommes qui y figurent. Le quitus ou la conciliation est
considéré, conformément à l'article 1098 du Code des obligations et contrats, comme un simple
document constatant les sommes qui y sont portées.
f- Le certificat de travail :
L'employeur doit délivrer au salarié un certificat de travail, à la cessation du contrat de travail, dans un
délai maximum de 8 jours, sous peine de dommages-intérêts.
Le certificat de travail doit exclusivement indiquer la date de l'entrée du salarié dans l'entreprise, celle
de sa sortie et les postes de travail qu'il a occupés. Toutefois, par accord entre les deux parties, le
certificat de travail peut comporter des mentions relatives aux qualifications professionnelles du salarié
et aux services qu'il a rendus.
3°)- Le préavis :
La rupture unilatérale du contrat de travail à durée indéterminée est subordonnée, en l'absence de
faute grave de l'autre partie, au respect du délai de préavis figurant audit contrat et ne devant pas être
inférieur à huit jours. Cependant, l'employeur et le salarié sont dispensés du respect du délai de préavis
en cas de force majeure.
a- Le délai de préavis :
Le délai de préavis commence à courir le lendemain de la notification de la décision de mettre un
terme au contrat. Pendant le délai de préavis, l'employeur et le salarié sont tenus au respect de toutes
les obligations réciproques qui leur incombent. Certes, en vue de la recherche d'un autre emploi, le
salarié bénéficie, pendant le délai de préavis, de permissions d'absence rémunérées comme temps de
travail effectif, quel que soit le mode de rémunération. Ces permissions d'absence sont accordées à
raison de 2 heures par jour sans qu'elles puissent excéder 8 heures dans une même semaine ou 30
heures dans une période de trente jours consécutifs. Cependant, si le salarié est occupé dans une
entreprise, établissement ou sur un chantier situé à plus de 10 kilomètres d'une ville érigée en
municipalité, il pourra s'absenter 4 heures consécutives 2 fois par semaine ou 8 heures consécutives
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une fois par semaine, durant les heures consacrées au travail dans l'entreprise, l'établissement ou le
chantier.
Les absences sont fixées d'un commun accord entre l'employeur et le salarié et, le cas échéant,
alternativement au gré, une fois du salarié, une fois de l'employeur. Le droit de s'absenter prend fin dès
que le salarié trouve un nouvel emploi, ce dont il doit aviser l'employeur sous peine d'interruption du
préavis. Il en est de même, lorsque le salarié cesse de consacrer les absences à la recherche d'un
emploi.
Toute rupture sans préavis du contrat de travail à durée indéterminée ou sans que le délai de préavis ait
été intégralement observé, emporte, tant qu'elle n'est pas motivée par une faute grave, l'obligation pour
la partie responsable de verser à l'autre partie une indemnité de préavis égale à la rémunération
qu'aurait perçue le salarié s'il était demeuré à son poste.
Le délai et la durée du préavis sont réglementés par les textes législatifs et réglementaires, le
contrat de travail, la convention collective de travail, le règlement intérieur ou les usages. De ce fait,
est nulle de plein droit toute clause du contrat du travail, de la convention collective de travail, du
règlement intérieur ou des usages fixant un délai de préavis inférieur à la durée fixée par les textes
législatifs ou réglementaires. De même, est nulle, dans tous les cas, toute clause fixant le délai de
préavis à moins de huit jours.
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L’amélioration des conditions de travail nécessite un aménagement du temps ouvrable. Au Maroc, la
législation actuelle a instauré une semaine de 44 heures. En ce qui est des congés, on en distingue une
multitude et diffèrent selon les cas, les raisons et les occasions.
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Exemple :
- Après 6 mois de service continu, la durée du congé est de 9 jours ouvrables (6 x 1,5), majorée d’un
jour de repos hebdomadaire contenu dans cette période, soit en totalité 10 jours de congé annuel payé.
- Après 12 mois de service continu, la durée du congé est de 18 jours ouvrables (12 x 1,5), majorée de
3 jours de repos hebdomadaire contenus dans cette période, soit en totalité 21 jours de congé annuel
payé.
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- Décès d'un frère, d'une soeur du salarié, d'un frère ou d'une soeur du conjoint de celui-ci ou d'un
ascendant du conjoint. La durée d’absence est de 2 jours.
c- Autres absences :
Des permissions d’absences sont également accordées dans les cas suivants :
- circoncision : 2 jours ;
- opération chirurgicale du conjoint ou d'un enfant à charge : 2 jours.
Il faut noter que ces absences diverses (mariage, décès, circoncision et opération chirurgicale) ne sont
payées qu'aux salariés rémunérés au mois.
Cependant, pour les salariés qui ne sont pas rémunérés au mois, les absences suivantes sont payées :
- deux jours pour le mariage du salarié ;
- un jour pour le décès du conjoint, du père, de la mère ou d'un enfant du salarié.
En plus de ce qui précède, le salarié bénéficie d'une permission d'absence pour passer un examen,
effectuer un stage sportif national ou participer à une compétition internationale ou nationale officielle.
Ce type d’absence n’est pas rémunéré.
En outre, les employeurs doivent accorder à leurs salariés, membres des conseils communaux, des
permissions d'absence pour assister aux assemblées générales de ces conseils et aux réunions des
commissions qui en relèvent s'ils en sont membres. Cette absence n'est pas payée.
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Au Maroc, tous les employeurs occupant des personnes assujetties au régime général de la sécurité
sociale sont tenus de faire procéder à leur affiliation la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et à
l’immatriculation de leurs salariés et apprentis à ladite institution.
Ainsi, c’est avec l’affiliation de l’employeur que s’établit en principe le lien direct entre le salarié et
l’organisme assureur. La qualité d’assuré social, personne protégée par le régime général, débute avec
cette formalité essentielle qui est complétée par celle de l’immatriculation, mais sans que les deux
opérations soient dissociées.
I/- L’assujettissement :
La notion d’assujettissement implique la soumission d’une personne à un ensemble de règles. Si la
législation de travail lie cette notion aux assurés sociaux, l’employeur est lui aussi soumis aux mesures
légales constituant le régime général de la sécurité sociale.
1°)- Mission de la CNSS :
La CNSS gère depuis avril 1961 le régime de sécurité sociale institué par le dahir n° 1-59-148 du 31
décembre 1959. Ce régime couvre les salariés de l’industrie, du commerce et des professions libérales
ainsi que ceux de l’agriculture, de l’artisanat et de la pêche. Il assure à ces salariés une protection
contre les risques de suppression de revenu en cas de maladie, de maternité, d’invalidité ou de
vieillesse. Il leur sert également des allocations familiales et fait bénéficier leurs ayants droit d’une
pension de survivants et d’une allocation au décès.
2°)- Conditions générales de l’assujettissement :
Le régime de sécurité sociale géré par la CNSS couvre les salariés exerçant dans les entreprises
industrielles, commerciales, artisanales et libérales du secteur privé. Il s’étend aux marins pêcheurs à la
part et aux travailleurs salariés des exploitations agricoles, forestières et leurs dépendances.
Les employeurs sont tenus de s’affilier à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale au plus tard 30
jours après l’embauche du premier salarié. Les salariés sont déclarés par l’employeur puis
immatriculés par la CNSS, pour devenir des assurés. Les entreprises privées doivent donc s’inscrire
auprès de la CNSS et déclarer l’ensemble de leurs salariés mensuellement pour leur permettre de
bénéficier d’un éventail de prestations sociales qui sont considérées, selon les cas, comme revenus
complémentaires ou revenus de remplacement. Les employeurs sont tenus également de faire figurer
leurs numéros d’affiliation à la CNSS sur tous les documents utilisés dans le cadre de leur activité, tels
que papier à en-tête de l’entreprise, lettres, factures, correspondances, bons de commande, tarifs, etc.
L’affiliation des entreprises à la CNSS est donc une obligation légale ainsi que l’immatriculation de
leurs salariés. Le numéro d’immatriculation permet :
- L’identification des salariés ;
- L’enregistrement des déclarations des salaires ;
- La sauvegarde des droits.
Le numéro d’immatriculation à la CNSS est attribué pour toute la durée de la vie professionnelle de
l'assuré. Une double immatriculation léserait le salarié dans ses droits. Par ailleurs, le travailleur qui
cesse d’être assujetti au régime obligatoire de sécurité sociale, peut continuer à cotiser à la CNSS en
souscrivant une assurance volontaire en vue de sauvegarder ses droits aux prestations. Le délai de
dépôt de la demande de l’assurance volontaire est porté de 3 à 12 mois. Les conditions de stage pour
souscrire à l’assurance volontaire passent de 6 mois d’immatriculation à 1080 jours de cotisations
actuellement.
II/- La protection sectorielle :
Les prestations servies dans le cadre du régime général se regroupent en 3 catégories à savoir : les
prestations à court terme (indemnités journalières en cas de maladie, en cas de maternité et indemnités
de congé de naissance), les prestations à long terme (pension d’invalidité, de vieillesse et de
survivants) et les allocations familiales.
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1°)- Les prestations à court terme :
La garantie du droit à la santé est un objectif recherché pour tous. Ainsi, la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale a entamé une politique permettant d’assurer des indemnités en cas de maladie et en
cas de maternité. De même, une indemnité de congé de naissance est prévue.
a- Indemnité journalière en cas de maladie :
Pour avoir droit à la première indemnité, l’assuré doit justifier 54 jours, continus ou discontinus, de
cotisation à la CNSS pendant les 6 mois civils qui précèdent la maladie. Ainsi, en cas d’interruption de
travail pour raison de maladie, le salarié doit déposer auprès de l’agence CNSS la plus proche de son
lieu de travail un avis d’interruption de travail dans les 30 jours qui suivent l’arrêt. Un contrôle
médical gratuit peut alors être prévu. De même, il doit déposer la demande d'indemnités journalières
de maladie (IJM) dans un délai de moins de 6 mois à compter de la date d'arrêt du travail.
La durée d’indemnisation est de 52 semaines au maximum au cours des 24 mois qui suivent
l’incapacité. Le montant de l’indemnité journalière de maladie représente les 2/3 du salaire moyen
mensuel des 6 derniers mois déclarés à partir du 4ème jour de la maladie (salaire de référence). Le
salaire de référence est plafonné à 6000 Dirhams et l’indemnité ne peut être inférieure aux 2/3 du
salaire minimum légal. Après la première indemnisation, il faut justifier d’un minimum de 6 jours de
cotisations pour prétendre à de nouvelles indemnités.
b- Indemnités journalières en cas de maternité :
Pour qu’elle puisse bénéficier des indemnités de maternité, la femme salariée immatriculée à la CNSS
doit justifier d'au moins 54 jours de cotisations pendant les 10 derniers mois d'immatriculation qui
précédent la date de l’arrêt de travail pour accouchement. Elle doit déposer, dans un délai de 30 jours,
un avis d’interruption de travail auprès de l’agence CNSS la plus proche de son lieu de travail et
présenter une demande de perception d’indemnités journalières de maternité dans un délai de moins de
9 mois à compter de la date d'arrêt de travail, accompagné d'un extrait d'acte de naissance du nouveau-
né.
Ainsi, une prestation de maternité est versée à l’assurée pour une période de 14 semaines dont 7
semaines au minimum après la date de l’accouchement. Le montant de l’indemnité est de 100 % du
salaire mensuel moyen, plafonné à 6000 dirhams, déclaré pendant les 6 derniers mois servi pendant 14
semaines. Le montant minimum de ces indemnités ne peut, en aucun cas, être inférieur au SMIG.
c- Indemnité du congé de naissance :
Lorsqu’une naissance survient dans le foyer d’un salarié immatriculé à la CNSS, ce dernier a droit à un
congé payé de 3 jours. La CNSS remboursera directement le salaire plafonné au titre de ces 3 jours de
congé à l’employeur assujetti au régime de sécurité sociale.
Le montant du congé de naissance remboursé est calculé selon la formule suivante :
3 jours
Salaire du mois au cours duquel a lieu la naissance x
26 jours
Le salaire de référence est plafonné à 6.000 Dirhams et l’indemnité ne doit en aucun cas dépasser le
montant maximum de 692,30 Dirhams.
Après avoir versé au salarié le montant de l’indemnité de naissance, l’employeur doit fournir à la
CNSS, pour récupérer ce montant, les pièces suivantes : le formulaire 318.1.01 "Demande de
remboursement de congé de naissance" en 3 exemplaires, un extrait d’acte de naissance de l’enfant,
une copie de la carte d’immatriculation à la CNSS et le reçu de la somme perçue au titre du congé de
naissance signé par l’assuré (le salarié).
2°)- Les prestations sociales à long terme :
Il s’agit de la protection en cas d’invalidité, de vieillesse et de décès.
a- La pension d’invalidité :
Les assurés atteints de maladie de longue durée non arrivés à la guérison après expiration de la période
légale de maladie (52 semaines dans les 24 mois) ont droit à la pension d’invalidité.
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a1- Conditions d’attribution :
Pour bénéficier de la pension d’invalidité, le salarié doit :
- justifier d’un minimum de 1080 jours de cotisation à la CNSS, dont 108 jours pendant les 12 mois
civils qui précédent le début de l’incapacité. Cette condition n’est pas exigée, si l’invalidité est due à
un accident autre qu’accident du travail. Dans ce cas, le travailleur doit justifier de son
assujettissement à l’assurance (auprès de la CNSS) à la date de son accident ;
- être incapable d’exercer une activité lucrative quelconque.
a2- Montant de la pension :
Le salarié devenu totalement invalide a droit à une pension égale à 50 % du salaire mensuel de
référence, plafonné à 6000 Dirhams, pour le salarié qui justifie d’un nombre de jours d’assurance
compris entre 1080 et 3240 jours. Le montant de la pension est majoré de 1 % pour chaque période
d’assurance de 216 jours accomplis en sus de 3240 jours et augmentation de 10 % du salaire mensuel
de référence si l’invalide est assisté en permanence par une tierce personne. Ce montant ne peut pas
dépasser 70 % du salaire mensuel de référence plafonné, éventuellement augmenté de 10 % en cas
d’assistance permanente d’une tierce personne.
Le salaire mensuel de référence est le salaire moyen calculé sur la base des 12 derniers mois qui
précèdent l’invalidité. Il faut rappeler que ce salaire de référence n’est pris en compte que dans la
limite d’un plafond de 6000 DH. En outre, La majoration pour assistance d’une tierce personne
demeure acquise lorsque le bénéficiaire de la pension d’invalidité atteint l’âge requis pour avoir droit à
pension de vieillesse.
b- La pension de vieillesse :
Au Maroc, tout salarié ayant atteint l’âge de la retraite a droit à une pension de vieillesse. Les
conditions d’attribution et le montant de cette pension sont fixés comme suit :
b1- Conditions d’attribution :
Pour bénéficier de la pension de vieillesse, le salarié doit : avoir atteint l'âge de 60 ans ou de 55 ans
pour le travailleur dans les mines justifiant de 5 années de travail de fond (en profondeur), cesser toute
activité salariée et réunir impérativement un minimum de 3240 jours de cotisation à la CNSS.
b2- Montant de la pension de vieillesse :
Le salarié ayant accompli les conditions ci-dessus a droit à une pension égale à 50 % du salaire
mensuel de référence, plafonné à 6000 Dirhams, pour le salarié qui justifie de 3240 jours d’assurance.
Le montant de la pension de vieillesse est majoré de 1 % pour chaque période de cotisation de 216
jours accomplis en sus de 3240 jours. Ce montant ne peut excéder un maximum de 70 % du salaire
mensuel de référence plafonné.
c- La pension de survivants :
La pension de survivants est une prestation allouée au(x) conjoint(s) et / ou les ayants droit de l’assuré
qui, au moment de son décès, bénéficiait d’une pension de vieillesse ou d’invalidité ou remplissait les
conditions requises pour en bénéficier.
c1- Conditions d’attribution :
La pension de survivants est servie (accordée) aux ayants droit de l’assuré qui remplissait, à la date de
son décès, les conditions nécessaires pour bénéficier d’une pension d’invalidité ou comptait au moins
3240 jours de cotisation à la CNSS. De même, cette pension est accordée aux ayants droit du
pensionné d’invalidité ou de vieillesse décédé.
Les ayants droits sont essentiellement : le conjoint ou les épouses à charge (à condition de présenter un
certificat de non-remariage) ainsi que les enfants à charge ouvrant droit aux allocations familiales.
Cette pension est servie à l’enfant handicapé sans limite d’âge. Il faut signaler, en outre, que la
condition de durée de 2 ans de mariage exigée par la législation précédente pour le bénéfice de la
pension de veuf(ve) est supprimée.
c2- Montant de la pension :
- Pour le conjoint ou épouse(s) et pour les orphelins de père et de mère :
Pour cette catégorie de survivants, le montant de la pension de survivants est fixé à :
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• 50 % du montant de la pension d’invalidité ou de vieillesse à laquelle le titulaire avait droit, ou à
laquelle aurait pu prétendre à la date de son décès pour le conjoint ou l’épouse ou l’ensemble des
épouses ;
• 50 % du même montant pour l’ensemble des orphelins.
- Pour les orphelins de père ou de mère :
Pour les orphelins de l’un des parents, le montant de la pension de survivants est fixé à 25% du
montant de la pension d’invalidité ou de vieillesse que l’assuré a perçue ou aurait pu percevoir avant
son décès. Il faut signaler qu’à partir du 08 novembre 2004, le service de la pension des orphelins
s’effectue jusqu’à l’âge de 16 ans sur la base d’un certificat de vie.
Ainsi, le montant total des pensions de survivants ne peut être supérieur au montant de la pension
du défunt. La demande de paiement de la pension de survivants doit être présentée par le conjoint
survivant pour lui-même et pour les enfants à sa charge, ou par le tuteur de l’enfant orphelin de père et
de mère, sur le formulaire intitulé "Demande de pension de survivants". Elle doit être déposée auprès
de l’agence CNSS la plus proche du domicile ou du lieu de travail dans un délai de 6 mois. A
l’expiration de ce délai, la pension prend effet à compter du mois suivant la réception de la demande.
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Le barème mensuel se présente comme suit (en Dirham) :
1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants 5 enfants 6 enfants
200 400 600 636 672 708
- L’aide sanitaire familiale :
Pour avoir droit à l’aide sanitaire familiale, l’assuré doit être bénéficiaire de l’allocation familiale en
espèce. Le paiement de ce type d’allocation est subordonné à la présentation d’un dossier médical.
Le forfait annuel maximum pour un assuré selon le nombre d’enfants se résume comme suit :
1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants 5 enfants 6 enfants
300 400 500 600 700 800
Si plusieurs épouses étaient à la charge de l’assuré défunt, le montant de l'allocation au décès est divisé
à parts égales par le nombre des épouses, sans que le montant servi ne dépasse 12000 DH. Cela
s’applique également en cas de plusieurs autres ayants droit.
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établissement hôteliers et des résidences touristiques classés conformément aux législations et la
réglementation en vigueur. Pour les marins pêcheurs à la part, la cotisation est assise sur les recettes
brutes du bateau de pêche.
En ce qui concerne l’assurance volontaire, la cotisation mensuelle est calculée sur la base du
montant du dernier salaire mensuel ayant servi de base de calcul de la dernière cotisation obligatoire.
Ainsi, il est nécessaire de déterminer les sommes qui sont communément considérées comme
rémunération. En principe, toutes les sommes versées à l’occasion ou en contrepartie d’un travail
entrent dans l’assiette des cotisations. Cependant, certaines sommes, bien que versées par l’employeur
au salarié, sont déductibles de l’assiette des cotisations : soit parce qu’elles représentent des frais
justifiés engagés par le salarié pour l’exercice de son activité, soit parce qu’elles constituent des
dommages-intérêts versés au salarié, à l’occasion de la rupture du contrat de travail.
Pour les marins pêcheurs à la part, la cotisation est assise sur les recettes brutes du bateau de
pêche, les taux de cotisations appliqués est :
• Pour les chalutiers : 4,65 % du total du produit de la vente ;
• Pour les sardiniers : 6 % du total du produit de la vente.
La cotisation au titre du régime AMO est assise sur les recettes brutes du bateau de pêche, les taux
de cotisations appliqués est :
• Concernant les chalutiers : 1.2 % du total du produit de la vente ;
• Concernant les sardiniers : 1.5 % du total du produit de la vente.
La CNSS est aussi chargée du recouvrement de la taxe de Formation Professionnelle et de son
versement à l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail. Le taux de cette
taxe qui est à la charge exclusive de l’employeur, est de 1,6 % de la masse salariale brute, sans limite
de plafond.
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La rémunération comprend le salaire de base et, éventuellement, des accessoires (treizième mois,
primes de fin d’année, d’assiduité, etc.). D’autres sommes peuvent, bien entendu, être versées lors de
l’exécution du contrat de travail (majorations pour heures supplémentaires, remboursement des frais
professionnels) ou à l’occasion de sa rupture (indemnité de licenciement). Cependant, toutes des
sommes n’ont pas le caractère de salaire en ce sens qu’elles ne visent pas nécessairement à rémunérer
la prestation de travail.
Cette distinction est importante, car, parmi les différentes sommes que peut percevoir le salarié, seules
celles ayant le caractère de salaire sont prises en compte pour Vérifier si l’employeur respecte bien la
législation relative au SMIG et, le cas échéant, aux minima prévus par la convention collective.
Exemple :
M. HATIMI travaille dans une entreprise où les salaires sont payés quotidiennement. Le taux horaire
normal est de 10.64 DH. Le salaire de base de M. HATIMI pour un jour ouvrable de 8 h de travail est
de : 8 h X 10,64 DH = 85,12 DH
2°)- Les majorations de salaire :
a- Les heures supplémentaires :
L’heure supplémentaire est celle effectuée au-delà de la duré légale du travail. A l’occasion de
l’accomplissement d’heures supplémentaires ou de période de travail la nuit, les dimanches et jours
fériés, les salariés peuvent percevoir des majorations de salaire. Certaines de ces majorations sont
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prévues par la loi. Elles peuvent aussi résulter des accords collectifs ou, le cas échéant, du contrat de
travail.
Les heures supplémentaires sont payées avec majoration de : 25 % le jour et 50 % la nuit (de 22 heures
à 5 heures du matin).
Ces taux sont portés à 50 % le jour et 100 % la nuit si les heures supplémentaires sont effectuées
pendant les repos hebdomadaires et les jours fériés.
Taux horaire supplémentaire = Taux horaire normal X (1 + Taux de Majoration)
Exemple :
Si le taux de majoration est 25 %, on aura :
Taux horaire supplémentaire = Taux horaire normal x 1,25
b- Les avantages en nature et en numéraire :
Ce sont des rémunérations en nature ou en argent attribuées à une partie ou à l’ensemble du personnel
de l’entreprise, en plus des rémunérations proprement dites.
- Les avantages en nature (A.E.N) :
Les avantages en nature sont des biens ou des prestations accordés aux salariés. Il s’agira par exemple
de l’octroi d’une voiture de fonction, de l’attribution d’un logement ou encore de remises sur des
produits de l’entreprise (billet d’avion, prestation d’électricité, bons de transport, etc.).
Les avantages en nature constituent un élément du salaire. Ainsi, pour déterminer la rémunération
totale d’un salarié, il est nécessaire d’ajouter à son salaire de base la valeur totale de ses avantages en
nature (dont l’évaluation se fait généralement de manière forfaitaire). Le montant des avantages en
nature doit figurer sur le bulletin de paie.
- Les avantages en argent ( A.E.A) :
Ce sont des allègements des dépenses personnelles pour le salarié prises en charge en totalité ou en
partie par l’employeur. Il s’agit, à titre d’exemple de :
- loyer du logement personnel, généralement avancé par le salarié et remboursé par l’employeur ;
- frais médicaux et hospitalisation ;
- frais de voyage et de séjours particuliers ;
- Taxes personnelles du salarié ;
- primes personnelles d’assurance-vie, maladie, maternité, invalidité, décès et vieillesse prises en
charge de l’employeur ;
- participations aux frais scolaires au profit des enfants du personnel.
d- La prime d’ancienneté :
C’est une prime ajoutée au salaire d’un employé ayant les conditions d’ancienneté requises :
Cette prime est de :
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5% du salaire de base (plus les heures supplémentaires) si le salarié est en service entre 2 et 5 ans ;
10 % si l’ancienneté est entre 5 et 12 ans ;
15 % en cas d’ancienneté allant de 12 à 20 ans
20 % Si la durée du service est supérieure à 20 ans
III/- Les retenues sur salaires :
Le salaire brut n’est pas versé en intégralité au salarié, diverses retenues sont effectuées lors de chaque
paie.
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4°)- La part salariale des primes d’assurance Groupe ( Maladie, invalidité, etc.)
L’employeur peut souscrire auprès d’une compagnie d’assurance un contrat d’assurance au profit de
l’ensemble de son personnel pour la couverture des risques de « maladie, invalidité et décès ». La part
salariale sera retenue selon les modalités du contrat d’assurance.
Cotisation = (salaire brut - frais justifiés) x Taux
5°)- Les avances et acomptes récupérés :
Une avance de salaire correspond au versement, par l’employeur, de la rémunération pour une
période de travail qui n'est pas encore effectuée par le salarié. Pour le salarié, iI s'agit d'une facilité que
l'employeur lui consent. Par exemple, une somme versée au salarié le 25 juin et correspondant au
salaire du mois de juillet est une avance. Une avance consentie à un salarié au cours d’une période est
récupérée sur son salaire à la fin de cette période.
Un acompte consiste à verser à un salarié la rémunération d'une période de travail déjà effectuée,
mais avant son échéance normale (ex.: versement le 15 juillet du salaire des 15 premiers jours du mois,
alors que l'échéance normale de la paye est en fin de mois). Les acomptes sur salaire se compensent
avec le salaire dans leur totalité. L'employeur peut, lors de l'échéance normale de la paye, se
rembourser intégralement. La retenue correspondante doit être explicitement mentionnée sur le bulletin
de paye. L'acompte vient ainsi en déduction sur le bulletin de paye auquel se rapporte la période au
titre de laquelle il a été versé, après le calcul des charges sociales et du net imposable. La mention de
l'acompte sur le bulletin de paye vaut simple « présomption » de paiement.
L'acompte qui ne serait pas retenu sur la prochaine échéance de paye devient une avance sur salaire.
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I/- Définition et importance de la planification de la main d’œuvre :
1°)- Définition :
La planification des ressources humaines est un processus par lequel les dirigeants d’une entreprise
identifient, évaluent et définissent leurs besoins en personnel en tenant compte de leurs objectifs, de
leurs programmes d’action et de développement à court, moyen et long terme. Elle regroupe donc
l’ensemble des activités permettant aux dirigeants d’une organisation, en collaboration étroite et
harmonieuse avec les niveaux hiérarchiques, d’identifier, d’analyser, d’évaluer et de prévoir les
besoins en effectifs humains qui répondront à la fois aux objectifs de l’organisation et aux objectifs
particuliers des employés à travers des stratégies de l’organisation à court, à moyen et à long terme.
2°)- Importance de la planification des ressources humaines :
La planification des ressources humaines permet de cerner l’avenir de la manière la plus réaliste
possible, comme elle sert de base aux autres activités. Elle doit donc s’exercer avant toutes les autres
activités courantes de la gestion du personnel de l’organisation. Dans le cadre d’une planification
adéquate, les employés peuvent participer à l’élaboration des objectifs de l’organisation, ce qui leur
permet de contribuer à l’élaboration de leurs propres objectifs individuels comme le cas d’un plan de
carrière. Il s’ensuivra plus de satisfaction chez les employés, ce qui augmentera donc la prospérité de
l’organisation.
La planification des ressources humaines est intéressante étant donné que les employés deviennent
plus conscients de leur propre développement, ce qui entraîne la naissance d’une main d’œuvre plus
qualifiée. Elle accroît ainsi l’efficacité et le rendement des employés, entraînant des résultats
significatifs sur tout le système de gestion à l’intérieur de l’organisation.
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1°)- Identification des besoins :
Pour déterminer d’éventuels besoins en main d’œuvre, l’organisation se fonde sur ses objectifs
globaux. Elle élabore une structure sous forme d’organigramme prévisionnel servant à concevoir les
activités à créer, qui seront divisées entre les unités administratives et les divers potes de travail.
Chacun de ces postes gagnerait à être accompagné d’une brève description des tâches. Cette
description sert à mieux déterminer le type d’employés qui possède les caractéristiques requises telles
que l’âge, l’expérience, la formation académique, les aptitudes et les attitudes.
En outre, l’analyse des besoins en main d’œuvre d’une organisation exige que celle-ci s’interroge
sur certaines questions : veut-on mettre plus l’accent sur l’aspect technique que sur l’aspect humain de
l’organisation ? Embauchera-t-on des spécialistes plutôt que des généralistes ? Mettra-t-on l’accent sur
les jeunes plus qualifiés pour le premier poste à occuper, accentuant ainsi les promotions internes dans
l’organisation ?
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5°)- L’inventaire des postes et des effectifs en surnombre :
La restructuration des activités peut entraîner l’élimination de postes, modifiant ainsi
l’organigramme existant. Quant aux effectifs, ils peuvent diminuer à cause de départs définitifs durant
une période donnée. Ces départs peuvent être dus aux décès, retraites, licenciements, démissions, etc.
Pour déterminer le nombre de personnes qui seront appelées à quitter l’organisation, il est possible
d’effectuer des analyses quantitatives. Il s’agit d’attribuer un pourcentage de rétention des effectifs en
fonction du nombre d’années de service pour obtenir le nombre d’employés qui ne quitteront
normalement pas l’organisation. On peut aussi faire des analyses qualitatives pour déterminer les
effectifs en surnombre. Il s’agit de faire des prévisions de départ fondées sur l’évaluation même de
chaque employé telles ses aptitudes, ses connaissances, son expérience et sa motivation.
6°)- Détermination des postes et des effectifs réellement disponibles et évaluation des
écarts :
Le nombre de postes réellement disponibles dépend de trois éléments principaux à savoir : les
postes existants, les postes prévisionnels et les postes à éliminer au cours d’une période donnée. Quant
aux effectifs en place, ils sont déterminés par les effectifs existants, les pertes et l’embauche durant une
période donnée. L’évaluation des écarts consiste à faire la différence entre les postes réellement
disponibles et les effectifs en place à la fin d’une période précise. L’organisation décidera de combler
ou non cet égard après avoir effectuer certaines analyses (exemple l’analyse du marché).
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