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du Pays Rochois
Mars 2012
Dossier n° HY69.90057
Communauté de Communes du Pays Rochois
L.PICARD P.PARIENTE
Sommaire
Préambule
L’étude diagnostic des réseaux d’assainissement de la Communauté de Communes du Pays
Rochois (CCPR) a pour but de proposer aux élus les solutions techniques et économiques les
mieux adaptées pour l’optimisation de la collecte et du transport des eaux usées.
La CCPR a confié, en mai 2009, la réalisation de cette étude à la société Ginger Environnement
et Infrastructures (GEI).
La première phase de cette étude a consisté à établir un état des lieux de l’existant en matière
d’assainissement.
La deuxième phase de cette étude a consisté à une campagne de mesure de débit et/ou de
pollution sur le réseau, chez les industriels et sur le milieu naturel.
La quatrième phase de cette étude, objet du présent rapport, a consisté en l’élaboration d’un
programme de travaux.
Nous rappelons que l’aire d’étude comprend le réseau structurant de la CCPR (secteur
« structurant ») et une partie des réseaux de collecte des communes de La Roche sur Foron et
d’Eteaux (secteur « collecte 1 »).
Les travaux décrits ci-après ont pour la plupart fait l’objet de fiches actions présentées en
annexe 1. Ils sont également localisés sur la planche 1.
- la Roche sur Foron, avenue Jean Jaurès et Charles de Gaulle : la découverte d’un
double réseau en aval de ce secteur et le débouchage du tronçon principal devrait
permettre d’améliorer l’écoulement dans ce secteur. A cela s’ajoute les travaux évoqués
aux chapitres I.4.2 et I.5,
Le tableau ci-après présente les avantages et inconvénients des deux solutions proposées.
Avantages Inconvénients
Suppression de la réduction de
Solution 1a
section observée à l’aval du point Coût
« renforcement »
de débordement.
Création d’un point de rejet au milieu naturel.
Procédure d’autorisation au titre du Code de
Solution 1b
Coût l’Environnement.
« déversoir d’orage »
Nécessité de mise en place de l’autosurveillance
permanente.
Notons que l’inspection télévisée préalable du linéaire à renforcer sera nécessaire pour faciliter
le choix. En effet, si celle-ci montre de nombreuses anomalies nécessitant le remplacement du
collecteur, la solution 1a s’imposera alors.
Chaque contrôle a fait l’objet d’une fiche contrôle de branchement remise au Maître d’Ouvrage.
Les établissements et particuliers concernés par une mauvaise ou une absence de collecte des
eaux usées sont présentés dans les tableaux suivant :
N° fiche
Type non
Nom établissement de
conformité
contrôle
24 Fosse
L’ASTRAGALE
septique
27 Fosse
TAXI PIERRE ROCHE
septique
LA ROCHE EXPO 9 et 9bis EU vers EP
SNC PERNET 23 EU vers EP
12 et
ECOLE SAINTE FAMILLE EU vers EP
12bis
PELIZZARI SALAISONS 2 EU vers EP
N°fiche
de
Adresse particulier contrôle Type non-conformité
6 Faubourg St Martin 20 EP vers EU, EU vers EP
174 Rue Perrine 23 EU vers EP
174 Rue Perrine 24 EU vers EP
11 Place George Herman 4 EU vers EP
44 Rue de l'Hôpital 25 Fosse septique
TOTAL
La mise en conformité de ces branchements fait l’objet d’une fiche action « CONF EU »
présenté en annexe 1. La localisation figure sur la planche 1.
- « Droit » au raccordement des immeubles et des établissements dont les eaux usées
résultent d’utilisation assimilables à des usages domestiques à la demande du
propriétaire (Article L 1331-7-1 du CSP) ;
- Autorisation préalable de déversement pour les eaux usées autres que domestiques
(Article L 1331-10 du CSP).
La liste des activités impliquant des utilisations de l’eau assimilables aux utilisations à des fins
domestiques est la même que celle pour la mise en place des redevances pour la pollution de
l’eau1 :
Toutes les autres activités non listées dans ces deux annexes sont considérées comme non
domestiques que l’établissement soit soumis à la redevance pour pollution de l’eau d’origine
non-domestique ou domestique.
Pour les établissements à rejets non domestiques raccordés depuis longtemps, la collectivité
peut leur signifier qu’ils avaient jusque là une autorisation tacite de rejet mais qu’elle souhaite
maintenant régulariser leur situation dans un délai de 6 mois, 1 an.
1 ème
Graie, FNCCR - 3 séminaire d’échanges régional – Gestion des rejets d’eaux usées non domestiques –
24 novembre 2011
2
Suite à échange avec M. Régis TAISNE (FNCCR) et Mme Prisca VAN PAASSEN (ASCOMADE)
En ce qui concerne la catégorie des "assimilées domestiques", ces établissements ont un droit
de raccordement au réseau. Par contre, si certaines de ces activités posent problèmes à la
collectivité, (ex : restaurateurs avec la problématique des graisses qui obstruent le réseau) des
prescriptions techniques peuvent toutefois leur être imposées par la collectivité. Par ailleurs,
pour les collectivités engagées dans un politique de réduction des pollutions dans les réseaux et
les milieux et afin d'anticiper la gestion de ce nouveau régime il parait judicieux :
- intégrer un paragraphe sur les "eaux usées assimilées domestiques" et les prescriptions
techniques dans le règlement d'assainissement ;
- suite à cette visite d'envoyer un courrier officiel fixant les prescriptions et modalités financières
qu'impliquent ce raccordement au réseau.
Ce nouveau régime et sa mise en application reste encore flous à l'heure actuelle, hormis
l'article 37 de la loi Warsmann 2, rien n’encadre ce droit au raccordement.
- station d’épuration :
o limon très fin (provenant à priori du secteur Amancy) mais sans doute pas lié à un
industriel,
Par conséquent, les établissements raccordés ayant une activité pouvant être à l’origine de
graisses (métiers de bouche, agro-alimentaires,…), d’hydrocarbures (garagiste, mécanique,…),
de débris végétaux (brasserie, agro-alimentaire,…) devront faire l’objet d’une autorisation de
rejet pour les « non domestiques » ou de prescriptions techniques pour les « assimilés
domestiques ».
Les prescriptions techniques consistent en la mise en place d’un bac à graisses dont les
justificatifs d’entretien devront être fournis à la collectivité.
Nous proposons de mettre en place une convention pour les deux établissements de santé
suivant qui consomme plus de 10 000 m3 d’eau potable par an :
La mise en place de convention pour ces deux établissements « non domestiques » est
classée en priorité 1.
A partir du fichier de la CCI, nous avons sélectionné dans un premier temps les activités « non
domestiques » dont les effluents pourraient potentiellement générés les problèmes
d’exploitations rencontrés sur le réseau et la station d’épuration.
Il reste 231 autres établissements non domestiques. La liste détaillée figure en annexe 3. Le
tableau ci-dessous réparti par activité le nombre d’établissements concernés.
- Eteaux : extension du réseau de collecte au lieu dit Ferme des Crêtes. Cette extension à
fait l’objet de la fiche action « EXT 2 » présentée en annexe 1.
Le coût total estimé à la charge de la collectivité (hors subventions) pour ces extensions
de réseau est de 1 650 000 € HT.
Ces extensions de réseau n’ont pas été incluses dans le programme de travaux. En effet,
même si elles sont programmées à court, moyen, et long terme dans le zonage
d’assainissement de 2007 leur mise en œuvre a pris du retard et n’est pas envisagée
dans les prochaines années. Une révision des différents zonages serait alors à
envisager.
Le volume d'eaux claires parasites permanentes relevé par temps sec a été estimé en phase 2
lors de 5 visites nocturnes. Un débit de 15.8 m3/h propre au réseau de l’aire d’étude a été
mesuré.
Les tronçons sensibles (environ 3 km) ont fait l’objet d’une inspection caméra.
L’exploitation des rapports caméra ont abouti à l’élaboration de 7 fiches actions « ECPP »
concernant la suppression des points d’intrusion d’eaux claires parasites et sont présentées en
annexe 1. La localisation figure sur la planche 1.
Après comparaison dans le cadre de la phase 3 à des travaux neufs uniquement, les travaux
retenus sont des travaux de réhabilitation par l’intérieur ou des travaux mixtes (réhabilitation par
l’intérieur + travaux neufs avec ouverture de tranchée).
Des contrôles de branchement ont été réalisés chez 39 établissements et 216 particuliers.
Chaque contrôle a fait l’objet d’une fiche contrôle de branchement remise au Maître d’Ouvrage.
Les établissements et particuliers concernés par une collecte des eaux pluviales non conforme
sont présentés dans les tableaux suivant :
Surface active
Nom N° fiche raccordée à l’EU
2
(m )
CCD MECA 26 70
SAVOIE PALETTES 22 7000
MJC 33ter 95
GARAGE FIAT 17 1500
FRUITE (Les Afforêts) Plan A0 Non estimée
TOTAL 8665
La mise en conformité de ces branchements fait l’objet de la fiche action « ECPM » présentée
en annexe 1. La localisation figure sur la planche 1.
Ces mises en conformité permettront de supprimer 11 455 m2 de surface active soit 53%
de la surface active recherchée (21 500 m2 estimés en phase 2 pour les bassins de
collecte 8 et 9). La différence s’explique par le fait que la totalité des immeubles du bassin de
collecte 9 n’ont pas été contrôlés. De plus, aucun avaloir ou grille eaux pluviales en domaine
public n’a été contrôlé.
Une politique régulière de contrôle des branchements devra également être menée.
- sur deux antennes EP de la société Savoie Palettes à la Roche sur Foron raccordées au
réseau EU.
Ces eaux claires ont été constatées lors des contrôles de branchements de ces sociétés qui
sont non conformes. Ces eaux claires seront donc supprimées lors de leur mise en conformité.
L’exploitation des rapports caméra ont abouti à l’élaboration de 73 fiches actions « ITV »
concernant la réhabilitation des anomalies recensées lors de l’ITV. Elles sont présentées en
annexe 1. La localisation figure sur la planche 1.
Après comparaison dans le cadre de la phase 3 à des travaux neufs uniquement, les travaux
retenus sont dans la quasi-totalité des cas (fiche ITV 1 à 70) des travaux de réhabilitation par
l’intérieur ou des travaux mixtes (réhabilitation par l’intérieur + travaux neufs avec ouverture de
tranchées).
Précisons notamment que la réhabilitation du collecteur de l’avenue Jean Jaurès à la Roche sur
Foron (fiches action ITV 50, 51, 52 et 67) permettra probablement de résoudre les problèmes de
débordements signalés sur ce collecteur en phase 1 par les services de la CCPR. En effet, l’ITV
a permis de constater de nombreuses anomalies (décalages, obstacles, affaissement,…)
gênantes pour le bon écoulement des effluents.
Précisons également le cas particulier de la fiche ITV70 concernant le collecteur le long des
berges du Foron sur les communes d’Amancy et de la Roche sur Foron. Dans le cadre de
l’exploitation de ce collecteur le service assainissement de la CCPR a constaté la présence de
radicelles obstruant le collecteur et susceptibles à terme d’entrainer un débordement d’eaux
usées dans le cours d’eau. Suite à ce constat, une intervention de curage et de fraisage de ces
racines a été réalisée en 2009. Elle a alors permis de constater de nombreuses fissures qui
permettront la repousse des racines et à nouveau des risques de bouchage et de déversement
d’eaux usées au milieu naturel. La reprise de ce collecteur est donc une priorité. La
reconstruction d’un nouveau collecteur n’est pas envisageable. Une réhabilitation par
chemisage (pour éviter que les racines repoussent et pour traiter les fissures) a donc été
estimée en tenant compte des difficultés d’accès sur la totalité du linéaire soit 1845 ml.
Le coût des ces travaux a été estimé (hors subventions) à 300 000 € HT.
Des travaux neufs ont été retenus pour le secteur du Faubourg Saint Martin et de la Place de la
Grenette à la Roche sur Foron. Ces travaux sont détaillés dans les fiches actions ITV A, B et C
présentées en annexe 1.
L’ITV du double réseau entre les regards 919 et 919a (fiche action ITV A) a montrée qu’il
existait un fort risque d’exfiltrations des effluents avec affouillements qui pourraient à terme
entrainer des dégradations dangereuses au niveau de la voirie. La reprise de ce tronçon est
donc une priorité. Il parait également judicieux de profiter de ces travaux pour :
- supprimer le double réseau EU en amont (du regard 916a au regard 919, fiche action
ITV B),
- remplacer le réseau EU entre les regards 699 à 916a (fiche action ITV C),
Précisons également que la reprise du réseau entre les regard 699 à 919a (fiche action ITV C)
permettra également de déconnecter une arrivée du regard 697 qui en compte actuellement 4 et
qui a été signalé comme point noir par les services de la CCPR en phase 1.
Le coût des ces travaux neufs a été estimé à 253 000 € HT.
Le coût des travaux de réhabilitation sur les autres collecteurs (Fiche ITV 1 à 69) à la
charge de la collectivité (hors subventions) a été estimé à 324 100 € HT.
La priorité 1 a été réservée aux travaux à réaliser sur le Faubourg Saint Martin (Fiche ITV A, B
et C) et le long des berges du Foron (Fiche ITV 70).
Les priorités 2, 3 et 4 pour les autres secteurs ont été établies à partir des ratios ou des types
d’anomalies suivant :
Les travaux à engager sur les regards sont listés dans la fiche action « RV » présentée en
annexe 1. Ils sont localisés sur la planche 1.
Ces travaux concernent les regards avec des défauts importants (racine, infiltration...) qui
nécessitent une réhabilitation. La prise en compte des regards avec des traces de mise en
charge ou saturation intervient au niveau du curage régulier (cf. chapitre I.7).
Sur les 900 regards de visites inspectés sur l'aire d'étude 40 regards présentent des défauts :
- 9 regards doivent être réhabilités pour améliorer l'écoulement par la création d'une cunette afin
d'éviter tout dépôt,
Nous intégrons également la création d'un regard de visite au système de vannage du regard
922 et un remplacement de la vanne existante.
Le coût des ces travaux de réfection de regards a été estimé à 35 000 € HT.
Le linéaire de réseau gravitaire de l’aire d’étude à curer annuellement peut être estimé à :
47500 ml x 10% = 4 750 ml.
Le seul ouvrage de délestage recensé au cours de du repérage de phase 1 était celui en amont
de la station d’épuration d’Amancy. Il est maintenant abandonné suite à l’arrêt de cette station.
Il n’existe donc aucun ouvrage de délestage sur le réseau d’assainissement d’eaux usées
de l’aire d’étude.
Le système de collecte des agglomérations produisant une charge brute de pollution organique
supérieure à 6 000 kg/j de DBO5 doit être munie de dispositifs de mesure de débit aux
emplacements caractéristiques du réseau.
L’exploitant doit vérifier la qualité des branchements, en particulier les branchements identifiés
défectueux lors du diagnostic des réseaux, et les branchements sur les nouvelles canalisations
(renouvellement, extensions, …).
La police de l’eau peut renforcer les modalités de surveillance par arrêté préfectoral de
prescriptions complémentaires, en particulier sur le milieu récepteur, s’il y a un impact potentiel
sur la qualité du milieu ou sur les usages.
Les mesures doivent être réalisées aux « emplacements caractéristiques ». Peuvent être
considérés comme emplacements caractéristiques :
- les postes de relèvement desservant un bassin produisant plus de 600 kg/j de DBO5 ;
- le déversoir d’orage situe en tête de station bien qu’intégré pour le format Sandre au
« système de traitement », est un des emplacements caractéristiques au sens de l’article 8 ;
Remarque complémentaire :
L’éventuel abandon du principe des points caractéristiques est pressenti dans la prochaine
révision de l’arrêté du 22 juin 2007.
Les charges polluantes par bassin de collecte en situation actuelle et future sont présentées
dans le tableau suivant.
Ainsi, en situation actuelle et future, deux mêmes bassins de collecte produisent et produiront
une charge organique supérieure à 600 kg/j de DBO5. Il s’agit :
Le point de mesure associé au bassin de collecte 3 se situe sur le réseau structurant. Ce bassin
de collecte comprend 7 points de raccordements de réseaux secondaires de taille petite à
moyenne contribuant chacun à la charge observée. Il n’y a donc pas d’autosurveillance à mettre
en place sur ce bassin de collecte.
débit 2 fois par an : une semaine en période de nappe haute, une semaine en période de nappe
basse. Le regard concerné ne nécessite pas d’aménagement spécifique pour mettre en place la
mesure.
Ces travaux ont été classés en priorité 1 du fait de l’échéance réglementaire du 1er janvier
2010 dépassée.
Vu ces résultats et en sectorisant par commune, le tableau suivant présente l’ordre de priorité et
le coût des études diagnostiques à réaliser. La commune de Saint-Sixt a été placée en priorité 1
du fait de la déconnexion prochaine de la station d’épuration et d’un débit important d’eaux de
ressuyage constaté par les services de la CCPR lors des dernières pluies automnales :
Priorité Commune Bassins de collecte associés Linéaire réseau de collecte (km) Coût (€ HT)
1 Saint-Sixt 15 2.6 10 000
1 Amancy 12, 11, 10 20.6 80 000
2 Saint Pierre-en-Faucigny 1, 2 39.3 150 000
3 La Roche sur Foron 13, 14 22.5 80 000
4 Arenthon, Cornier, Eteaux 3, 5, 7 27.3 100 000
Le chiffrage de ces études inclut : mise à jour des plans avec repérage exhaustif des regards de
visite, levé topographique et numérisation des plans sous SIG, remise à niveau de tampon,
hydrocurage et ITV.
Précisons que pour le bassin de collecte 9, les contrôles de branchement ont permis de
localiser 26 % (4 455 m2) de la surface active totale (17 200 m2) mesurée en phase 2. Après
déconnexion de cette surface (cf. fiche « ECPM »), le ratio sur ce bassin de collecte restera de
0.9 m2/ml de réseau. La réalisation d’une étude complémentaire afin de sectoriser les antennes
à l’intérieur de ce bassin de collecte drainant le plus d’eaux pluviales et d’effectuer des contrôles
de branchement sur celles-ci est estimée à 10 000 € HT.
Nous ne préconisons donc pas d’études complémentaires à mener sur ces zones.
Ces données permettent d’estimer la capacité du réseau à évacuer les effluents à l’horizon
2017 et 2027. Les calculs ont été effectués sur :
Le tableau suivant présente les résultats obtenus par point de mesure étudié. Ces points sont
localisés sur la planche 2.
Situation actuelle Horizon 2017 Horizon 2027
Point de Débit pleine Débit pointe Capacité résiduelle Débit pointe Capacité résiduelle Débit pointe Capacité résiduelle
mesure section l/s temps sec l/s % temps sec l/s % temps sec l/s %
3 287 34 88% 49 83% 52 82%
6 123 3 98% 6 95% 7 94%
7 67 1 98% 5 93% 6 91%
8 268 30 89% 41 85% 42 84%
9 334 16 95% 27 92% 29 91%
10 326 2 99% 24 93% 26 92%
11 30 2 94% 5 83% 5 83%
12 281 15 95% 22 92% 23 92%
13 74 6 92% 11 84% 14 82%
14 108 0.3 99.7% 5 96% 6 94%
15 12 3.3 78% 4 71% 4 71%
Le réseau actuel de l’aire d’étude est largement dimensionné pour évacuer les effluents
projetés à l’horizon 2017 et 2027.
Ce poste est suivi par un prestataire externe qui gère les astreintes et les alarmes. Il réalise
également une visite lourde chaque année. La dernière visite date d’octobre 2010. Le temps de
fonctionnement des pompes a été relevé (Pompe 1 : 1480 heures, Pompe 2 : 2152 heures) et la
pompe 1 a subit un entretien complet. Le débit de la pompe 1 était de 106 m3/h.
La prochaine visite est prévue courant novembre 2011. Un nouveau relevé des compteurs sera
réalisé et la CCPR envisage également de faire réviser la pompe 2.
Ce poste ne montre pas d’incident particulier si ce n’est des montées en charge lors de forts
débits (ce poste n’est pas équipé de trop-plein vers le milieu naturel). La nouvelle
programmation devrait néanmoins permettre d’éliminer ces mises en charges.
La somme des débits nominaux des pompes doit être supérieure au débit de pointe à l’amont
du poste.
Le débit de pointe actuel est de 50 m3/h (=somme des débits de pointe temps sec mesurés en
phase 2 aux points 1 et 2).
Le débit de pointe estimé en amont du poste à l’horizon 2017 et 2027 est de 108 m3/h (somme
des débits de pointe estimés au point 1 et 2 en situation future, cf. annexe 4)
• Volume utile
Le volume utile de marnage est le volume compris entre le niveau haut de démarrage de la
pompe et le niveau bas d’arrêt. En considérant un nombre maximal de démarrage horaire par
pompe égal à 8 (au-delà il existe un risque d’usure prématurée des pompes), le volume utile
théorique est de :
Qp
Vu = .
4.N .n
Qp : Débit de pointe en m3/h
N : Nombre de pompes
n : Nombre de démarrage
On constate qu’en situations actuelle et future, seul le point 13 montre une sous capacité.
La somme des débits nominaux des pompes doit être supérieure au débit de pointe à l’amont
du poste.
Le débit de pointe actuel pour une pluie de 2 ans est de 381 m3/h (=somme des débits de pointe
temps sec mesurés en phase 2 aux points 1 et 2 (= 50 m3/h) + débit pluie 2 ans aux point 1 et 2
(= 331 m3/h)).
III.1. Financement
Le tableau suivant présente les taux d’aides de l’Agence de l’Eau, du Conseil Général 74 et du
SMDEA 74.
Les taux de l’Agence de l’Eau indiqués dans ce tableau ne sont valables uniquement en
2012 car l’Agence change de programme d’intervention au 1er janvier 2013. Les critères et
les taux d’aide du SMDEA pour 2012 seront revus d’ici fin février. Précisons également
qu’une enveloppe de l’Agence de l’Eau, fixée annuellement, est utilisée par le SMDEA pour
financer des travaux au titre de la solidarité rurale dans le Département et que dans ce cadre
des travaux de renouvellement de réseaux ou de création/extension peuvent être financés pour
des communes rurales, en particulier si elles ont réalisées une étude diagnostique ou un
schéma directeur.
Les tableaux ci-dessous font la synthèse du montant des travaux à engager par catégorie de
travaux, par année et par priorité.
L’impact sur le prix de l’eau détaillé est présenté dans le tableau suivant.
o +0.005 €HT/m3/an ;
o +0.6 €HT/abonné/an.
o +0.062 €HT/m3/an ;
o +7.3 €HT/abonné/an.
Elle passera à 1.74 €HT/m3 au bout de 7 ans après la mise en œuvre complète du
programme de travaux.
- Taux de réclamation.
Le taux de desserte est défini comme le nombre d’abonnés du service public d’assainissement
collectif rapporté au nombre potentiel d’abonnés de la zone relevant de l’assainissement
collectif dans l’agglomération d’assainissement au sens de l’article R. 2224-6 du code général
des collectivités territoriales. Le taux de desserte ne peut être établi qu’après définition des
zones d’assainissement collectif et non collectif.
On estime qu’un abonné est desservi par un réseau d’assainissement dès lors qu’un réseau
existe devant l’immeuble.
Règle de calcul :
Le tableau suivant montre l’évolution de ce taux avec la mise en œuvre des extensions de
réseaux de l’aire d’étude actuellement prévue dans le zonage d’assainissement 2007 mais non
prises en compte dans le programme de travaux :
On constate que la mise en œuvre des extensions de réseau n’influera quasiment pas le
taux de desserte.
A titre indicatif, ce taux de desserte évoluera de la manière suivante en prenant en compte les
zones d’urbanisations et les extensions de réseau sur tout le territoire de la CCPR :
- 2017 : 8520 EH supplémentaires raccordés soit 3704 abonnés supplémentaires desservis d’où
un taux de desserte de = (6548+3704)/10927= 0.94
Un arrêté concernant, pour un même abonné, plusieurs points de rejet dans le même réseau de
collecte est comptabilisé de manière unique
Tous les arrêtés sont comptabilisés, même s’ils ne sont pas assortis d’une convention de
déversement
Indice de 0 à 100 attribué selon la qualité des informations disponibles sur le réseau de collecte
des eaux usées. De 0 à 60 les informations visées sont relatives à la connaissance du réseau
(inventaire), de 70 à 100 elles sont relatives à la gestion du réseau
Règle de calcul :
Indice de 0 à 100 obtenu en faisant la somme des points indiqués dans les parties A, B et C ci-
dessous. Les parties B et C ne sont prises en compte que si les 20 points sont obtenus
pour la partie A :
B – Informations sur les éléments constitutifs du réseau de collecte hors branchements (40
points supplémentaires au maximum)
C – Informations sur les interventions sur le réseau (40 points supplémentaires au maximum)
Avant l’étude diagnostic et d’après le rapport annuel assainissement de 2008 et les informations
fournies par la CCPR, les rubriques suivantes sont effectives :
- Partie B : +10 points : localisation et description de tous les ouvrages annexes (postes de
relèvement, stations de traitement),
- Partie C : +10 points : définition et mise en œuvre d’un programme pluriannuel d’enquête et
d’auscultation du réseau : étude diagnostic,
Le tableau suivant synthétise l’évolution de cet indice avant et après réalisation de cette étude
diagnostique et la mise en œuvre de son programme de travaux :
En prenant en compte la totalité du réseau (ce qui doit être fait pour évaluer cet indice
dans le rapport annuel de l’assainissement), on constate que la réalisation de cette étude
diagnostique n’influe pas sur la valeur de l’indice. En effet, elle ne concerne qu’une partie
du patrimoine assainissement de la CCPR.
Cet indice n’évoluera donc pas tant que les études diagnostiques sur les autres secteurs
soient réalisées.
On appelle point noir tout point structurellement sensible du réseau nécessitant au moins deux
interventions par an (préventive ou curative), quelle que soit sa nature (contre-pente, racines,
déversement anormal par temps sec, odeurs, mauvais écoulement, etc.) et le type d’intervention
requis (curage, lavage, mise en sécurité...) Les interventions sur la partie publique des
branchements ainsi que les interventions dans les parties privatives des usagers dues à un
défaut situé sur le réseau public (et seulement dans ce cas là) sont à prendre en compte.
L’indicateur indique le nombre de points noirs pour 100 km de réseau de collecte des eaux
usées hors branchements
Nous ne disposons pas des données permettant d’estimer cet indice en situation actuelle.
L’évaluation de cet indice sur l’aire d’étude permettrait de quantifier l’impact des travaux de
réhabilitation des collecteurs suite à ITV, de réhabilitations des regards de visites et de
l’optimisation de l’entretien préventif.
Quotient du linéaire moyen du réseau de collecte hors branchements renouvelé sur les 5
dernières années par la longueur du réseau de collecte hors branchements.
Règle de calcul :
Le linéaire considéré comme linéaire renouvelé pour le calcul de l’indicateur est égal au linéaire
renouvelé, auquel il convient d’ajouter les linéaires remplacés à l’occasion de renforcement,
ainsi que les réhabilitations, si ces opérations sont reconnues avoir pour effet d’en prolonger la
durée de vie d’une durée équivalente à celle de la pose d’un réseau neuf.
Les interventions ponctuelles effectuées pour mettre fin à un incident localisé en un seul point
du réseau ne sont pas comptabilisées dans le renouvellement, même si un élément de
canalisation a été remplacé. Il convient d’additionner les linéaires renouvelés d’une part par la
collectivité et d’autre part par l’opérateur, sur le périmètre considéré.
Nous ne disposons pas des données permettant d’estimer cet indice en situation actuelle.
- tous les travaux de réhabilitation suite à ITV ont pour effet d’en prolonger la durée de vie
d’une durée équivalente à celle de la pose d’un réseau neuf et que le linéaire inspecté
correspond au linéaire réhabilité,
- que la solution 1a est retenue pour la suppression du débordement par temps de pluie ;
Le taux est calculé en prenant comme longueur totale le linéaire de réseau gravitaire de l’aire
d’étude soit 47.5 km.
L’évaluation de cet indice sur l’aire d’étude nous parait intéressant pour quantifier l’impact des
travaux de réhabilitation des collecteurs suite à ITV (Fiches action ITV A, B et C notamment) et
suppression des eaux claires météoriques (Fiches action ECPM)dans le centre ville de la Roche
sur Foron. En effet, dans ce secteur des riverains ont régulièrement leurs sous-sol inondés par
temps de pluie a cause d’une mise en charge du réseau eaux usées. On viserait donc ici une
diminution des réclamations suite à des débordements par temps de pluie.
Annexes
Annexe 1
Fiches actions
Annexe 1-1
Annexe 1-2
Annexe 1-3
Annexe 1-4
Annexe 1-5
Annexe 1-6
Annexe 1-7
Annexe 1-8
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4