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Agriculteur

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Agriculteur
Falaën Mme Parisse - JPG01.JPG
Agricultrice procédant au fanage de la paille.
Secteur d'activité
Agriculture
Niveau de formation
Pas de minima requis
Professions voisines
Pêcheur
Pénibilité
Dépendance à l'environnement
Contraintes
Charge de travail
Emploi physique et en extérieur
Risques
accidents divers (bétail, machinerie, inhalation de poussières, pesticides,animaux
etc)
Codes
CITP
6111, 9212, 632, 61
CNP (Québec)
82
IDEO (France)
10128
ROME (France)
A1416
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Un agriculteur ou une agricultrice est une personne qui procède professionnellement


ou non à la mise en culture de la terre ou à l'élevage d'animaux.

L'agriculteur peut disposer de ses propres parcelles de terres. Il peut, en


fonction de l'importance de leurs surfaces, employer des ouvriers agricoles que ce
soit de façon permanente ou saisonnière. S'il n'est pas propriétaire des terres
qu'il travaille, on dit qu'il occupe des terres en fermage. En plus de travailler
la terre et d'élever, il peut avoir des connaissances mécaniques pour la réparation
des outils agricoles mais aussi au niveau de la gestion, de la comptabilité
quotidienne et du soin de ses bêtes.

Sommaire
1 Étymologie et signification du terme
2 Histoire
3 Statistiques
4 Sociologie
5 Statut
6 Formations
7 Dénominations et spécialisations
8 Organisation de la profession
9 Santé
10 Références
11 Voir aussi
11.1 Articles connexes
Étymologie et signification du terme
Le mot « agriculteur » provient du mot « agriculture », qui est un emprunt au latin
« agricola », de même sens que le mot français 1.
Au sens strict, un agriculteur ou une agricultrice est ainsi une personne qui
cultive la terre. Cependant, le terme est aussi utilisé pour désigner celles qui
pratiquent l'élevage. La distinction entre les deux activités peut être faite et
employant les mots éleveur (éleveuse au féminin) et cultivateur (cultivatrice)2.

Histoire
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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2017).
L'activité de l'agriculteur nait au Néolithique, lorsque les Hommes eurent l'idée
de mettre en terre des graines pour les faire germer et en récolter des fruits.
Cette activité fonde la sédentarité. Dans la Grèce antique, l'agriculture
représentait environ 80 % de l'économie.

La décennie 1960 apparaît comme un moment charnière dans l’évolution de la


paysannerie en France. Loi d’Orientation Agricole et Politique agricole commune
(PAC) ont contribué à modifier le visage de nos campagnes. Une période d’euphorie
bien vite évanouie.

Dès 1970, l’exode rural est terminé. Le fait sera confirmé par le recensement de
1982. Aujourd’hui ce sont les zones rurales qui voient leur population augmenter le
plus vite sauf la campagne « profonde » ;

Après 1975, la montée du chômage modifie les paramètres : il n’est plus « rationnel
» de laisser partir les agriculteurs pour les transformer en citadins-chômeurs ;

Les années 1970 voient l’avènement d’une nouvelle modernisation qui n’est plus
mécanique avec le tracteur mais biologique avec les hormones : c’est la grande
période des poulets en batterie ;

Enfin, la surproduction, la France est un pays de forte paysannerie, parmi l'un des
plus importants d'Europe, en raison de son étendue et de sa densité démographique.
Au Moyen Âge, les paysans sont plus de 10 millions pour une population de 12 à 15
millions. À la fin de l'Ancien Régime, ils sont 18 millions sur 26 à 27 millions
d'habitants, ce qui représente deux Français sur trois. Et, au milieu du XIXe
siècle, plus de 20 millions pour 35 millions de Français, soit trois Français sur
cinq. Depuis le Moyen Âge jusqu'à la révolution industrielle, la population
paysanne n'a donc cessé de s'accroître en chiffres absolus, mais elle a baissé en
proportion de la population globale - ils sont aujourd'hui 640 000 pour 65 millions
de Français, soit 3 % de la population active.

Statistiques
Dans les pays dits développés, les agriculteurs ne représentent plus qu'une
fraction minoritaire de la population active.

Agriculteur labourant un champ


Selon les statistiques eurostat traitant de l'activité agricole quand elle est
exercée professionnellement, en 2010, l'Union européenne comptait environ 12,2
millions d'exploitations agricoles pour 500 millions d'habitants dans les 28 pays
membres de l'UE, travaillant 174,1 millions d'hectares de terres ou deux cinquièmes
de la superficie totale des terres de l'UE. La moitié de toutes les terres
utilisées pour l'agriculture dans l'UE a été cultivé dans à peine quatre États : la
France (16,0 % du total de l'UE), l'Espagne (13,6 %), le Royaume-Uni (9,7 %) et
l'Allemagne (9,6 %). Un quart (23,3 %) a été cultivé en Pologne, en Roumanie et en
Italie et le reste, dans les 21 autres pays membres. Dans les années soixante, les
six pays fondateurs de l’UE comptaient six millions d’agriculteurs, mais ce nombre
a baissé de plus de moitié depuis lors. Près d'un tiers (31,5 % ou 3,9 millions) de
toutes les exploitations agricoles dans l'UE étaient en Roumanie; les trois quart
d'entre elles étaient des fermes de moins de 2 hectares. Au niveau de la surface
par exploitation agricole, en moyenne, l’agriculteur européen ne possède que douze
hectares de terres, et 70 % ont une superficie inférieure à cinq hectares. La
surface moyenne est néanmoins plus importante en République tchèque avec 152,4
hectares et au Royaume-Uni avec 90,4 hectares. La tendance est au vieillissement de
la population des agriculteurs dans l'UE, en raison du manque d'attrait que cette
profession suscite chez les jeunes, dû en partie à la pénibilité du travail et au
peu de revenus que cette profession occasionne pour les petites fermes. 30 % des
agriculteurs ont plus de 65 ans, 24 % ont entre 55 et 64 ans, 23 % ont entre 45 et
54 ans, 17 % ont entre 35 et 44 ans, et 8 % ont moins de 35 ans. L’agriculture est
une activité avant tout familiale dans l’UE, car dans 77,8 % des cas, se sont les
membres de la famille qui reprennent la ferme. La France fait exception à cela, car
seul 56,3 % des reprises étaient faites par les membres de la famille. Les revenus
variaient également passablement entre les États de l'UE3,4.

En France, on a pu recenser 604 000 agriculteurs professionnels ou co-exploitants.


Un tiers de la surface émergée est consacrée à l'activité agricole. La surface
moyenne des fermes augmente de plus en plus : elle est passée de 42 ha en 1988 à 66
ha au début des années 2000. Elles atteignent aujourd'hui 78 ha.

En Suisse, qui n'est pas membre de l'UE, il y avait en 2013, 55 207 exploitations
agricoles, et 6 047 d'entre elles produisaient via une agriculture biologique
certifiée. À l'instar de l'UE, il y a eu une diminution des fermes en Suisse, car
elles étaient en 1996, au nombre de 79 479. Néanmoins, il n'y avait en 1996 que 3
300 exploitations biologique. Entre 1996 et 2013, les agriculteurs ayant choisi de
s'orienter vers l'agriculture biologique certifiée ont presque doublé5.

Indices de la production agricole en Europe centrale et dans l'ex-URSS [archive] :

Surface moyenne - 1985-1989 1989 1990 1991 1992


EUROPE CENTRALE
Cultures 110,3 112,5 106,1 103,8 83,9
Élevage 103,7 102,5 104,0 95,6 90,0
Agriculture 108,9 110,0 106,5 102,6 90,6
EX-URSS
Cultures 111,1 114,5 116,7 94,2 104,8
Élevage 118,6 125,6 125,8 116,9 101,7
Agriculture 116,4 120,6 120,2 105,1 100,6

Aujourd'hui, 25 % des exploitations agricoles françaises sont dirigées par des


femmes, contre 8 % en 1970. Encore aujourd'hui, le milieu de l'agriculture reste
masculin dans les mœurs françaises.

Sociologie

Cultivateur durant une moisson en 1957 à Ruminghem (Pas de Calais)


Les agriculteurs peuvent être considérés comme un groupe social plus ou moins
homogène du fait de leur mode de vie[réf. nécessaire].

Le mode d'exploitation du sol et la division des propriétés ont souvent contribué à


façonner l'organisation sociale d'une région et sa culture, ses mentalités et ses
rapports de force politiques6.

On distingue les métayers, les fermiers, les petits propriétaires exploitants et


les grands propriétaires exploitants.

Statut
On rencontre en France différents types d'exploitations agricoles :

l'EARL : l'’exploitation Agricole à Responsabilité limitée est une forme de société


civile à objet agricole. Elle peut être unipersonnelle et la responsabilité est
limitée.
la SCEA : la Société Civile Agricole est une société à objet civil, qui est libre
de constitution. Les associés, de 2 au minimum peuvent être des personnes
physiques, majeures ou mineures, ou des personnes morales.
le GAEC : le Groupement Agricole d’Exploitation en Commun est une société civile
agricole de personnes, entre 2 et 10 associés, permettant à des associés la
réalisation d’un travail en commun dans les mêmes conditions que les exploitations
à caractère familial.
Formations
Enseignements agricoles:

le brevet d'études professionnelles agricole


diplôme de niveau V. L'admission: après une classe de troisième, un Certificat
d'aptitude professionnelle ou encore un Certificat d'aptitude professionnelle
agricole. La formation dure deux ans.

le baccalauréat professionnel agricole :


diplôme de niveau IV admission: après la classe de troisième, ou CAP Durée de
formation: 3 ans

le baccalauréat technologique de niveau IV après une seconde générale ou


technologique ou après l'obtention d'un diplôme de niveau V obtenu en deux ans
le brevet de technicien supérieur agricole de niveau V après un baccalauréat
durée de formation: 2 ans

ingénieur agricole ou agronome :


diplôme de niveau supérieur admission: après un baccalauréat ou un baccalauréat +2
formation durée : 5 ans

le baccalauréat sciences et technologies de l'agronomie et du vivant production


agricole : diplôme pour pouvoir diriger une exploitation agricole et connaître les
bases
Lire les articles détaillés :

Enseignement agricole en France


Enseignement agricole au Mali
Enseignement agricole au Canada (voir Exploitant agricole)
Dénominations et spécialisations
En France, seule la dénomination « exploitant agricole » est reconnue par l'Insee.

L'agriculteur peut éventuellement fournir, à la population, sa production agricole


sous un facteur économique. En France, on l'appelle aussi, d'une manière réductrice
pour certains : « producteur ».

L'INSEE désigne un agriculteur selon sa spécialisation agricole principale :

céréalier, agriculteur qui cultive des céréales (blé, orge, etc.) ;


patatier, agriculteur mettant en œuvre des monocultures de pommes de terre
(fécules, consommation ou plants) ;
betteravier, agriculteur mettant en œuvre des monocultures de betterave (pour le
bétail ou le sucre) ;
éleveur, agriculteur élevant du bétail :
éleveur laitier (bovin, ovin, caprin);
éleveur bovin ;
éleveur porcin ;
éleveur ovin ;
éleveur caprin ;
éleveur équin ;
aviculteur ;
ostréiculteur ;
apiculteur ;
viticulteur ;
maraîcher ;
horticulteur :
floriculteur ;
pépiniériste ;
sylviculteur ;
myciculteur ;
arboriculteur agriculteur qui cultive des arbres, qu'ils soient fruitiers
(oliviers, pommiers, etc.) ou d'ornement.
Organisation de la profession
Article détaillé : Organisations professionnelles agricoles.
Syndicats agricoles
Chambres d'agriculture, regroupées dans l'Assemblée Permanente des Chambres
d'Agriculture (APCA)
Sociétés coopératives agricoles (dont les Coopérative d'utilisation de matériel
agricole)
Mutualité sociale agricole (MSA)
Groupama
Crédit agricole
Par ailleurs, les agriculteurs bénéficient des services d'organismes de protection
sociale et de réseaux bancaires qui accordent des prêts spécifiques à leur
profession (Confédération nationale de la mutualité, de la coopération et du crédit
agricoles).

Voir aussi : Société d'intérêt collectif agricole

Santé
L'agriculteur, de par son métier, est exposé à des risques particuliers notamment
concernant sa santé. On distingue généralement deux types de risques :

ceux liés à la conduite d'engins agricoles et les risques d'accident du travail.


Cela concerne le premier risque d'accident de travail en termes de fréquence et de
gravité.
La conduite des machines agricoles sur les terres parfois pentues avec des
conditions météorologiques souvent peu favorables peut être un risque pour ce
métier. C'est pourquoi les connaissances nécessaires en mécanique sont nécessaires
pour l'agriculteur qui doit entretenir ses machines de façon très régulière pour
prévenir ces risques. L'agriculteur peut être muni également d'un équipement de
protection.
les risques induits par l'exposition directe et/ou indirecte aux pesticides
(fongicides, insecticides, désherbants, limacides, fumigants, etc.) à de nombreux
biocides désinfectants (ou antiparasitaires dans le cas des éleveurs) et à des
allergènes (pollens, poils et plumes et acariens d'animaux, spores de champignons
(moisissures, notamment d'ensilages), etc.).
À l'heure actuelle, seuls les détenant d'une certification pour la capacité à
épandre des produits chimiques peuvent se permettre de traiter les parcelles. C'est
le Certiphyto, qui est valable 5 ans et qui peut s'obtenir en suivant une formation
d'une demi journée ou plus.

Les agriculteurs sont aussi plus exposés que d'autres au dioxyde d’azote (NO2), à
l’hydrogène sulfuré (H2S), à l’ammoniac (NH3), au dioxyde de carbone (CO2) au
méthane (CH4) issus de la fermentation. De même pour les nitrates et leurs
émanations. Ainsi, selon le gouvernement canadien, selon les lieux, de 20 à 90 %
des employés et des familles d'agriculteurs canadiennes sont affectés de toux ou
d'expectorations anormales (avec ou sans obstruction des voies respiratoires). Des
alvéolites allergiques sont fréquentes chez les personnes en contacts avec des
végétaux moisis. Des symptômes de bronchite chronique sont détectés chez plus de 50
% des porchers et des manutentionnaires de grain. La « maladie du poumon de fermier
» est une réaction allergique à l’inhalation de poussières ou spores venant des
pailles, foins et grains ou feuilles moisies manipulées par les agriculteurs. Des
maladies résistantes aux antibiotiques distribués aux porcs sont aussi détectées
chez des porchers.

Des guides7 de prévention existent pour réduire ces risques, encourageant notamment
le port de masques et d'équipements de protection individuelle (EPI), et des
mesures d'hygiène appropriées.

Les salariés agricoles, intérimaires et saisonniers notamment sont plus mal suivis
que les populations salariées de l'industrie. En France, la Mutualité sociale
agricole est chargée du suivi de la santé des agriculteurs.

En France Santé publique France a créé un programme national de surveillance : le


COSET – (Cohortes pour la surveillance de la santé et relation avec le travail)
portant sur la santé et les risques professionnels des salariés, exploitants et
conjoints collaborateurs, avec un bilan en 2018 sur la santé mentale, la maladie de
Parkinson, l’exposition aux pesticides (et le chlordécone en outre-mer) alors
qu'une étude épidémiologique Coset-MSA 8 lancé fin 2017 (questionnaire en ligne)
avec la Mutualité sociale agricole est encore en cours (suivi de la cohorte prévu
sur plusieurs années)9. Elle vise notamment à repérer les situations les plus à
risque, pour prioriser et mieux cibler la prévention. Les résultats sont attendus à
partir de fin-20199.

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