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Sur le plan intellectuel, par exemple, le nouveau titulaire de brevet doit affronter une
dénivellation plus ou moins importante entre le taux des connaissances acquises au premier
cycle du secondaire et celui des connaissances à acquérir au second cycle. C’est le cas dans
presque toutes les matières, et c’est cela qui peut insuffler l’idée d’apprêter un conseil, une
suggestion voire même cours préliminaire, dans le but d’adoucir la transition de notre
postulant néophyte.
Pour ce qui est de la physique, entre autres, le nouveau venu est parfois brusquement
accueilli avec les notions telles que le choc, la quantité de mouvement, la manipulation des
grandeurs vectorielles, des lignes trigonométriques dans la résolution des exercices de
physique. Cet état de fait qui engendre souvent des frustrations chez certains, conduit même
parfois d’autres à l’abandon, dès le début de l’année scolaire
2
Première partie
Repères théoriques
3
« L’entrée à école constitue pour l’enfant un événement considérable.»1
I.1. Apprentissage.
I.1.2. Constructivisme.
Selon J. Piaget a développé l’idée que les connaissances se construisent par ce qui
apprend. Pour le constructivisme, acquérir de connaissance suppose l’activité des apprenants,
activité de manipulation d’idées, de connaissances et de conception. Ce qui n’est pas
simplement avec les connaissances qu’ils apprennent : ils s’organisent leur monde au fur et à
mesure qu’ils apprennent et ils s’adaptent au monde de cette connaissance qu’ils ont appris.
I.1.3. Socioconstructivisme.
1
G. VILLARS et R. TORAILLE, et al, « Psycho-pédagogique pratique », Paris (7) et Strasbourg, 4e Trimestre 1968,
p.18
2
De Ketele, « Guide du formateur, Pédagogie en développement. »J. M. et coll. 1989, Bruxelles : De Boeck:
Université, p. 26.
4
milieu social, le contexte et proviennent à la fois de ce que l’on pense et de ce que les autres
apportent comme interaction.
Pour que l’apprentissage soit plus facile et bien organisée il est nécessaire d’introduire
l’activité de l’enseignant : c’est l’enseignement.
I.2. Enseignement.
« La didactique est le terme plus en plus utilisé et qui souvent entre en concurrence
avec celui de pédagogie »5. Il désigne d’abord un mode d’organisation des contenus
d’apprentissage. En partant d’un certain nombre de savoirs de référence (savoir savant ou en
linguistique), on élabore par un travail de transposition (sélection, adaptation), des savoir
3
Altet, M. « Les pédagogies de l’apprentissage. » Paris : PUF, 1997, 2013, p.8
4
Association des professeurs de langues vivantes de l’enseignement public, L’Enseignement des Langues
vivantes, Paris, Septembre – Octobre 1967, p.51
5
IPAM, Guide pratique du maître, édition EDICEF, 1993, p.667
5
enseigner. Le terme de didactique dans la plupart des cas associés à une discipline. Comme
exemple la didactique de physique.
L’activité d’un enseignant n’est pas une routine. Elle doit suivre une norme et il faut
mettre à jour toute les savoirs et les faire correspondre avec le niveau d’une classe selon les
objectifs à atteindre. Chevallard (1985, p. 39) a défini la Transposition Didactique ainsi : «Un
contenu de savoir ayant été désigné comme savoir à enseigner subit dès lors un ensemble de
transformations adaptatives qui vont le rendre apte à prendre place parmi les objets
d’enseignement. Le “travail“ qui est d’un objet de savoir à enseigner fait un objet
d’enseignement est appelé la transposition didactique.»
La Transposition Didactique est donc l'activité par laquelle un savoir «savant» est
transformé de manière à pouvoir être enseigné à des apprenants plus ou moins novices en la
matière.
La méthode est une démarche ou chemin à suivre pour atteindre un but bien déterminé
ou une destination.
D’après ROUSSELOT Paul (1998) « la méthode est le chemin le plus droit et le plus sûre pour
arriver à découvrir la vérité ou à la communiquer lorsqu’elle est découverte ». On peut dire alors que
la méthode est la manière ou la façon de procéder ou d’organiser une activité d’enseignement pour
enseigner les élèves à conditions les plus meilleures et les plus favorables. Il existe une méthode
magistrale, une méthode active et une méthode scientifique.
Elle est la méthode la plus ancienne en enseignant pour que les élèves apprennent la
leçon. Ils écoutent, suivent les cours, prennent des notes et s’efforcent à comprendre les
leçons. La méthode est caractérisée par son autoritarisme, et elle est centrée sur l’enseignant.
L’interaction entre professeur et élève n’est pas privilégiée. Là où la parole est à l’enseignant
pendant le processus d’apprentissage.
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I.2.2.2. Méthode active.
Par contre, dans la méthode active ou appelée aussi méthode nouvelle, les élèves
apprennent en faisant des actions. Les élèves doivent avoir un pas pour arriver au contact avec
l’objet de connaissance pendant l’apprentissage. En général, ce sont les élèves qui
construisent leurs connaissances par eux-mêmes et l’enseignant reste à la place d’un «
catalyseur » c'est-à-dire qu’il facilite l’apprentissage. Les élèves sont motivés et se sont
intégrés dans le processus d’enseignement-apprentissage.
Dans les cours de didactique de physique, nous avons été sensibilisés aux conceptions des
élèves selon les théories de Bachelard qui font référence : «...l’adolescent arrive dans la classe de
Physique avec des connaissances empiriques déjà constituées : il s’agit alors, non pas d’acquérir une
culture expérimentale, mais bien de changer de culture expérimentale, de renverser les obstacles déjà
amoncelés par la vie quotidienne. » (1938, p. 18). La prise en compte des conceptions préexistantes
chez les élèves est primordiale pour apprendre à aller à leur encontre au travers de notre enseignement,
et faire une place à l'apprentissage solide de nouvelles notions.
Transposition didactique.
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II. Outils mathématiques
Une grande partie de la physique repose sur l'appropriation et l'utilisation de lois et ces
dernières s'écrivent en empruntant des outils du domaine des mathématiques. L'énonciation des lois
physiques se résume souvent dans l'écriture d'une formule. Ceci est sans nul doute un obstacle pour un
élève qui ne serait pas très à l'aise avec ces notions mathématiques.
Notamment dans la résolution des exercices en électricité puis en mécanique en classe de seconde
que les élèves de cette classe ont du mal à les bien manipuler lors de la résolution des exercices de
physique. Ce qui entraine des erreurs dans les expressions littérales que numériques
Ainsi nous allons rappeler dans cette partie quelques notions mathématiques très utilisées en sciences
physiques , notamment dans la résolution des exercices en électricité puis en mécanique en classe
de seconde
I I.1. La trigonométrie
La trigonométrie (du grec τρίγωνος / trígonos, « triangulaire », et μέτρον / métron, «
mesure ») est une branche des mathématiques qui traite des relations entre distances et
angles dans les triangles et des fonctions trigonométriques telles que sinus, cosinus et
tangente.
On utilise très souvent la trigonométrie dans les problèmes de mécanique, comme l’illustre
l’image ci-dessous :
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Le côté adjacent et le côté opposé :
̂ ) alors son côté adjacent est AB et son côté opposé est CB.
Si nous prenons l’angle (𝐶𝐴𝐵
Hypoténuse
Côté opposé à A
A B
Côté adjacent à A
̂ ) alors son côté adjacent est CB et son côté opposé est AB.
Pour l’angle (𝐴𝐶𝐵
C
Hypoténuse
Côté adjacent à C
A B
Côté opposé à C
Hypoténuse
Côté opposé à B
Côté adjacent à C
A B
Côté opposé à C
Côté adjacent à B
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Enfin, la tangente est le rapport entre le sinus et le cosinus, ce qui revient à faire le
rapport entre le côté opposé à l’angle et le côté adjacent à l’angle.
Le schéma suivant illustre bien tout cela :
√3 √2
Sin 60°= Sin45°=
2 2
√2
1 Cos 45°=
Cos 60° = 2
2
1
Sin30°=
2
√3
Cos 60°=
2
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c’est un cercle orienté auquel on a donné un sens direct, positif ou trigonométrique qui
est orienté dans le sens contraire des aiguilles d’une montre et un sens indirect, négatif
ou horaire qui est orienté comme dans le sens des aiguilles d’une montre.
Le sens direct est symbolisé par un une flèche et un « + » indiquant le sens d’orientation.
Par exemple, le cercle suivant est un cercle trigonométrique :
L’utilité d’un cercle trigonométrique est de modéliser des points se trouvant sur la
périphérie du cercle.
On repère un point en fonction de sa position par rapport à l’axe des abscisses et des
ordonnées.
I.1.1.4. La tangente à un cercle
Une tangente à un cercle est donc une droite qui coupe ce cercle en un unique point
que l’on appellera I. La tangente à un cercle est la droite qui « frôle » ce cercle au point I.
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Si on prend un cercle de rayon 1 sur lequel on colle un morceau de ficelle de longueur 1,
« 1 radian » est la mesure de l’angle formé par le centre du cercle et les 2 extrémités de la
ficelle.
Longueur x
Le tableau ci-dessus permet de passer des degrés en radian (avec le produit en croix) :
Degrés 180 x
Radians π α
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M (cos(x) ; sin(x))
En fait, le triangle rectangle OMH est exactement le même que celui vu au début de ce
rappel !
En effet, au bout d’un tour, on retourne sur le même point du cercle, possédant donc le même
cosinus et le même sinus. On dit que le cosinus et le sinus sont 2𝝅 périodiques.
Cos(x)² + sin(x)² = 1
La démonstration provient de Pythagore. En effet, dans le triangle rectangle OMH (schéma
en haut) on a :
M
OM
MH
O H
OH
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OM² = OH² + MH²
⟺ 𝟏𝟐 = 𝐜𝐨𝐬(𝒙)𝟐 + 𝐬𝐢𝐧(𝒙)²
Voici un petit tableau récapitulatif :
x 0 π π π π
6 4 3 2
sin(x) 0 1 √2 √3 1
2 2 2
cos(x) 1 √3 √3 1 0
2 2 2
Voici également deux cercles avec les valeurs et les angles remarquables associés :
I.2 Proportions
a c
Une proportion est une égalité du type = d où a, b, c et d sont des réels non nuls
b
I.3 Puissances
Quand on multiplie deux puissances d’un même nombre, les exposants s’ajoutent.
an x am = an+m
an x a−m = an+(−m) = an−m
Quand on divise deux puissances d’un même nombre, les exposants se retranchent.
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an
= an−m
am
1
= a−m
am
Puissance de 10
1 suivi de n zéros peut s’écrire 10n
100 = 102 ;
100 000 = 105
1 précédé de n zéros peut s’écrire 10−n
1
0,01 = = 10−2;
102
1
0,00001 = = 10−5
105
I.4 Barycentre
Le barycentre de deux points A et B, affectés respectivement des coefficients 𝛼 et 𝛽,
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝛽𝐺𝐵
est le point G qui vérifie la relation : 𝛼𝐺𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂
⃗
B
(b)
A G
(a)
I.5 Vecteurs
En physique, les vecteurs sont grandement utilisés, ils permettent de modéliser des
grandeurs comme une force, une vitesse, une accélération, une quantité de mouvement ou
certains champs :électrique, magnétique, gravitationnel…. ??????
I.5.1. Définition
La définition rigoureuse d'un vecteur, élément d'un espace vectoriel, est en fait assez
compliquée. Pour nos besoins c'est-à-dire ceux de la physique du lycée, on va en rester à
la définition élémentaire.
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On définit le vecteur⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵, comme un objet possédant:
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I.5.2.1. Coordonnées d’un vecteur dans un repère
OMx = OM cos𝜃
OMy = OM sin𝜃
Constructions géométriques.
⃗ et𝑣, on peut procéder de l’une
Pour construire géométriquement la somme de deux vecteurs 𝑢
ou de l’autre des façons suivantes.
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Relation de Chasles ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 𝐴𝐶 Règle du parallélogramme
A 𝑢
⃗ +𝑣 C
𝑣 𝑢
⃗ +𝑣
𝑣
𝑢
⃗
B
𝑢
⃗
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I.6.3 Notation scientifique.
Elle consiste à présenter le résultat par un nombre décimal présentant un seul chiffre, différent
de zéro avant la virgule, comportant le nombre de chiffres significatifs imposé et multiplié par
la puissance de 10 convenable.
I.6.4 Echelle.
Certaines grandeurs sont représentées sur les graphiques par des segments de droite de
longueur donnée. Pour représenter ces grandeurs, il faut choisir une échelle, la préciser et faire
les calculs qui permettent d’attribuer à chaque grandeur la longueur qui convient
I.6.5. Graphes
Dans les exercices de physique proposés aux élèves de niveau seconde, il peut arriver
de leur demander de représenter les variations d’une grandeur G en fonction d’une variable x,
dans ce cas-là il faut tracer le graphe de la fonction G = f(x)
Représenter la variation de la différence de potentiel U aux bornes d’un résistor de
résistance R connue en faisant varier l’intensité I du courant qui traverse ce résistor.
Il faut donc tracer le graphe d’U = f (I)
U
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