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1.2. Le nerf
2.2.1. Enregistrement
2.3.1. Enregistrement
4. LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE
4.1. Présentation des éléments d’une synapse
4.2. Neurotransmetteurs
L'intégrité d'un organisme vivant nécessite l'activité coordonnée des cellules qui le composent.
Cette coordination est assurée par des mécanismes de communication intercellulaire impliquant
soit des cellules d'un même tissu soit des cellules pouvant être très éloignées, appartenant à des
tissus différents. La communication intercellulaire est assurée par deux grands systèmes : le
1.1.Le neurone
Le neurone est une cellule hautement spécialisée, qui correspond à l’unité fonctionnelle du SN.
- le corps cellulaire contient le noyau et les organites impliqués dans la synthèse des
neurotransmetteurs. Il est de forme très variable (cellules pyramidales du cortex, somas ovoïdes
des cellules de Purkinje, motoneurones multipolaires de la moelle épinière ) Il assure la synthèse
des constituants nécessaires à la structure et aux fonctions du neurone et ce, pendant toute
la vie de l'individu voir représentation fig 2
- les dendrites courtes et ramifiées, elles réceptionnent les stimuli, et les amènent au corps
cellulaire (leur structure et ramifications permettent de recevoir de multiples informations des
cellules environnantes).
- l’axone, long (parfois 1m), unique, il peut se terminer par des ramifications. Il permet le
transport et l’émission du message nerveux.
Cette structure ramifiée permet de connecter les neurones entre eux : chaque neurone peut ainsi
stimuler des milliers de neurones et être stimulé par des milliers de neurones.
1.2. Le nerf
Les dendrites et axones sont regroupés sous forme de faisceaux dans le SNC et de nerfs dans le
SNP.
Les nerfs sont formés d’un grand nombre de prolongements de neurones chacun recouverts de
gaine de myéline. Les fibres groupées en faisceaux sont toutes orientées dans le même sens et
sont limitées par une enveloppe conjonctive.
Nous allons donc voir comment une excitation se traduit en information, comment cette
information est ensuite conduite et transmise.
Objectifs : expliquer au élève le dispositif de montage qui permet d’étudier le message nerveux.
2.2.1. Enregistrement
Objectifs : expliquer aux élèves dans quelles conditions expérimentales une mesure de potentiel de
membrane au repos est possible. Quel résultats sont obtenus et comment on peut les exploiter.
Expérience n°1/Si on place une microélectrode dans le cytoplasme d’un neurone et que l’autre est
placées sur sa face externe, on enregistre une différence de potentiel d’environ -70mV. Le côté
cytoplasmique est chargé négativement par rapport au côté externe. Cette ddp au repos est
appelée potentiel de repos. La membrane est dite polarisée.
Objectifs : par le biais de l’expérimental mettre en avant les propriétés du potentiel de repos : Les
différentes expérimentation doivent conduire les élèves à s’interroger sur les points suivant
et trouver les réponses à travers des résultats d’expérience :
Comment sont répartis les ions Na+, K+, et Cl- de part et d’autre de la membrane ? voir exercice
origine du potentiel de repos. On note une forte concentration des ions Na+ dans le milieu
extracellulaire tandis que le milieu intracellulaire est particulièrement riche en ions K+, en ions Cl-.
Rappels : Ces ions peuvent diffuser librement à travers la membrane en empruntant des canaux
(canaux à fuite). Les concentrations de part et d’autre devraient alors être identiques, le gradient de
concentration devrait alors disparaître, or ceci n’est pas observé. Que se passe t-il au niveau de la
membrane pour que la répartition en ions de part et d’autre de la membrane soit conservée ? voir
exercice origine du potentiel de repos.
Cette différence de concentration est maintenue grâce à l’intervention d’une pompe Na+ K+
ATPase qui utilise de l’ATP pour faire sortir le Na+ et rentrer le K+. Cette différence de
concentration est à l’origine de la ddp observée également appelé potentiel de repos ou potentiel
de membrane.
Suite à une stimulation d’intensité suffisante, une variation brusque du potentiel de repos peut
Les neurones transmettent les informations ou les influx nerveux en faisant varier ce potentiel de
repos :
-Si le pot de repos augmente, il y a alors dépolarisation. (ddp transmembranaire se rapproche de
0)
-Si sa valeur devient plus négative, on parle alors d’hyperpolarisation.(ddp transmembranaire
s’éloigne de 0)
-Au repos, aucun canal spécifique n’est ouvert, seul les canaux à fuite et l’ATPase qui sont voltage
dépendant fonctionnent
-Phase de dépolarisation : L’excitation de la fibre va induire l’ouverture des canaux Na+. Les ions
Na+ pénètrent donc massivement par simple diffusion à l’intérieur de la fibre, il y a donc entrée
d’ions positifs (cations), donc il y a inversion du potentiel de membrane et dépolarisation
membranaire.
-Phase de repolarisation : Les canaux Na+ vont se fermer, et les canaux K+ quant à eux vont
s’ouvrir progressivement, il y donc sortie de K+ par simple diffusion. Il y a donc sortie de cations,
donc repolarisation de la membrane.
-Phase d’hyperpolarisation : est liée à une fermeture lente des canaux K+ qui permettent une sortie de
K+ même si le potentiel de repos a été atteint.
-Après cette excitation, la polarité de la fibre est revenue à la normale, mais la répartition
des ions de part et d’autre de la membrane est modifiée. La pompe Na+ / K+ va répartir
correctement les ions de part et d’autre de la membrane, de façon à rétablir la dissymétrie de la
répartition des ions.
Objectif : Expliquer les caractéristiques de l'excitabilité d'un neurone et d'un nerf (seuil, loi du tout
ou rien, sommation )
Une stimulation cause une dépolarisation partielle de la membrane d’un neurone. Si la stimulation
est assez efficace, la dépolarisation membranaire atteint une valeur seuil, appelée seuil de
potentiel (seuil d’excitation) ce qui déclenche un potentiel d’action .
Le seuil d’excitation = valeur de dépolarisation que la membrane doit atteindre pour qu’un potentiel
d’action apparaisse (environ – 55mV dans neurone) en dessous de se seuil d’excitabilité, il ne se
passera rien.
ÄSi l’intensité de la stimulation est trop faible : il ne se passera rien (pas de réponse), la
stimulation est dite infraliminaire (car < au seuil)
Fig 14 Expérience :
- l’application d’un stimulus liminaire de façon répétée à des intervalles de temps variés après le
premier stimulus met en évidence une période pendant laquelle la membrane ne réagit pas.
Cette période = période réfractaire de la membrane est la période durant laquelle une région de
la membrane plasmique d’un neurone n’est plus excitable même en présence d’un second stimulus
identique au premier (= stimulus liminaire, d’intensité égale au seuil d’excitabilité).
-l’application d’un second stimulus supraliminaire met en évidence deux types de périodes
réfractaires :
· une période réfractaire absolue : pendant laquelle un second stimulus n’entraîne aucun nouveau
potentiel d’action, quel qu’en soit sa force.
· Une période réfractaire relative : pendant laquelle un second stimulus d’intensité très supérieure à
celui du stimulus liminaire entraîne un nouveau potentiel d’action.
En faite, les périodes réfractaires sont liées aux variations de la perméabilité de la membranaire au
ions Na + et K +. En effet, après un PA, il faut un certains temps pour que les transporteurs
membranaires reviennent à l’état de repos (sensible à un stimulus liminaire ou supraliminaire) et
puissent redonner naissance à un potentiel d’action.
La période réfractaire absolue (durée 2 à 3 secondes) est en relation avec la modification de la
perméabilité au sodium (inactivation transitoire des canaux à sodium voltage dépendants après
leur ouverture).
La période réfractaire relative (durée 10 à 15 secondes) correspond approximativement à la
modification de la perméabilité de la membrane pour les ions K + et au temps nécessaire à la
pompe à sodium pour rétablir les concentrations initiales en Na+ et en K+
QUESTIONS /
-TYPE DE MONTAGE ET NON DU POTENTIEL D’ACTION OBSERVE ET MV DE DEPART ?
PA monophasique en surface on part de 0 mV
La vitesse est variable d’une fibre à une autre : de moins de 1m.sec-1 jusqu’à 100 m.sec-1
La vitesse de conduction d’un potentiel d’action le long d’une membrane dépend du DIAMETRE
(dépend du calibre des fibres ) de la fibre et de sa MYELINISATION. PLUS LE DIAMETRE EST GRAND
PLUS LA VITESSE DE CONDUCTION EST ELEVEE ; ET EN PLUS SI L’AXONE EST MYELINISE LA
VITESSE SERA ENCORE PLUS ELEVEE.
Pour les fibres amylinisées, la conduction de l’influx nerveux se fait de proche en proche grâce au
courant local.
la conduction saltatoire permet une conduction plus rapide du PA dans la fibre myélinisée par
rapport à une fibre amylinisée du même diamètre. En effet, un plus petit nombre de charges
positives s’échappe de la section de membrane couverte de myéline. Par conséquent, un plus
grand nombre de charges positives parvient au nœud de Ranvier voisin du nœud actif et un PA est
produit plus rapidement que s’il n’y avait pas de myéline.
DEF/ Une synapse est le contact fonctionnel entre 2 neurones ou entre un neurone et une
cellule effectrice (musculaire, glandulaire).
La plupart des synapses sont situées entre les terminaisons axonales du neurone présynaptique et
les dendrites ou le corps cellulaire du neurone postsynaptique.
Les cellules musculaires sont stimulées par des neurones « moteurs somatiques ». L’axone du
neurone moteur présente de nombreuses ramifications. Chaque terminaison axonale forme une
jonction neuromusculaire avec la fibre musculaire.
Le neurone libère de l’acétylcholine, un neurotransmetteur qui se fixe sur la membrane plasmique
de la cellule musculaire. Cette fixation déclenche l’activation du muscle et donc sa contraction.
L’acétylcholine est ensuite dégradé par l’acétylcholine estérase.
Annotation du schéma :
1-arrivé de l’influx nerveux sous forme de PA (dépolarisation membranaire)
2-l’influx nerveux provoque l’ouverture des canaux Na+ : diffusion Na+ du milieu extracellulaire
vers milieu intracellulaire
3-« migration » des vésicules remplies de neurotransmetteurs
4-fusion des vésicule avec la membrane présynaptique et libération des Nt: exocytose
5-les Nt libérés se retrouvent dans la fente synaptique et ils diffuse dans liquide interstitiel
6-liaison spécifique des Nt à des récepteurs membranaire postsynaptique
7-cette liaison des Nt provoque l’ouverture des canaux Na + de la mbre postsynaptique
8-dégradation des Nt par l’acétylcholine estérase enzyme qui hydrolyse l’acth (Nt)
8’-élimination des Nt par diffusion
9-récupération cellulaire des Nt « recyclage »
a-neurone présynatique
b-fente synaptique
c-membrane postsynaptique
1.Synapse au repos
3. L'augmentation de Ca2+ entraîne l'exocytose des vésicules synaptiques qui fusionnent avec la
membrane du neurone présynaptique et libérer leur neurotransmetteur dans la fente synaptique.
être réutilisés.
- Par récupération cellulaire : grâce à des protéines membranaires appelées "transporteurs de
neurotransmetteur", les cellules présynaptiques peuvent récupérer et recycler les neurotransmetteurs pour
les réutiliserues.
La transmission de l’information nerveuse est très complexe et met en jeu un grand nombre de
neurones. L’existence de ces différents types de synapses permet de moduler la transmission de
l’information.
-sommation temporelle (même neurone avec deux stimulations suffisamment rapprochées) : les signaux
parviennent à la même cellule à différents moments. Les potentiels s’additionnent en raison de
l’ouverture d’un plus grand nombre de canaux ioniques et, par conséquent, d’un flux plus important
d’ions positifs vers la cellule.
-sommation spatiale (deux stimulations de 2 synapses différentes pour une même cellule à deux endroit
différents) : idem précédemment.
? ceci n’est valable que pour des PPSE ou également pour des PPSI ?d’après les expériences
réalisées on observe également des phénomènes de sommation temporelle et spatiale avec les
PPSI. C’est phénomène se traduisent alors par une stabilisation ou une hyperpolarisation de la
membrane postsynaptique.
4.5. Neurotransmetteurs
Objectifs : Citer les principaux neurotransmetteurs , (acétylcholine, noradrénaline). Récapituler,
sous forme de tableau, les neurotransmetteurs et la nature des synapses correspondantes
retenir le curare, la toxine botulinique et la toxine tétanique voir cours schéma tableau
- Le système nerveux périphérique (SNP) : partie située à l’extérieur du SNC. Il est formé
principalement de nerfs issus de l’encéphale et de la moelle épinière. Ces nerfs sont de véritables
lignes de communication qui relient l’ensemble du corps au SNC.
Ä Le cervelet :
Il a la forme d’un chou-fleur. Il contrôle, coordonne les mouvements et participe au maintien de la
posture.
lobes et fissure des hémisphères cérébraux vues en trois dimensions des ventricules
(vue supérieure) cérébraux (vue latérale droite)
- La substance grise qui renferme les corps cellulaires des neurones. Elle est localisée à
la périphérie du cortex cérébral où elle mesure environ 3 mm d’épaisseur. C’est à ce niveau que
sont perçues et intégrées les informations.
- La substance blanche contient des fibres de neurones recouvertes par des gaines de
myéline. Localisée dans la partie centrale, elle participe aux connexions des informations.
coupe frontale du cerveau humain montrant les principales régions des hémisphères
cérébraux
Ä Les méninges :
Les centres nerveux sont recouverts par 3 enveloppes : les méninges.
Ä Le liquide céphalo-rachidien :
Il est à l’intérieur de l’encéphale et autour de la moelle épinière. Il forme une sorte de coussin
aqueux dans lequel flotte l’encéphale, ce qui lui évite de s’effondrer sous son poids.
Le LCR protège contre les coups et les traumatismes. Sa composition est proche de celle du sang
dont il est issu, ce qui lui permet d’apporter des nutriments au cerveau.
Ä La barrière hémato-encéphalique :
Capillaires de l’encéphale beaucoup plus étanches que ceux du reste du corps. Beaucoup de
substances qui peuvent les traverser ailleurs ne le peuvent pas dans le SNC.
- Les voies afférentes ou sensitives : elles contiennent des neurofibres qui acheminent
les informations perçues au niveau des récepteurs sensitifs (peau, organes des sens, viscères…)
vers le SNC.
- Les voies efférentes ou motrices qui transmettent les influx provenant du SNC vers les
organes effecteurs permettant une réponse motrice ou sensitive adaptée.
expériences de magendie
Neurofibres parasympathique : quand elles ont un effet inhibiteur sur les viscères.
En pratique, les deux systèmes sont toujours actifs, mais ils ont un effet antagoniste (annulent
leurs effets respectifs).
Exemple : contrôle fréquence cardiaque :
Il accroît les fréquences respiratoires et cardiaques, ainsi que l’utilisation des nutriments par les
cellules, tout en inhibant la fonction digestive et d’excrétion urinaire
Système parasympathique:
•Actif au repos.
Lorsque la situation d’urgence est passée, le système parasympathique ramène les fréquences cardiaques et respiratoires au repos puis favorise le
réapprovisionnement des cellules en nutriments (digestion) et l’élimination urinaires des déchets.
Document Internet
neuromediateurs.pdf
neurone.pdf
http://perso.nnx.com/drose/index.html
· Neurotransmetteur : substance chimique sécrétée par une cellule nerveuse et active sur
d’autres neurones ou sur des cellules effectrices spécifiques (musculaires, glandulaires…).
· Synapse : jonction spécialisée entre deux cellules, où l’activité électrique de l’une influence
l’activité de l’autre.
· Régulation : maintien d’un paramètre physique, chimique ou biologique dans une limite de
valeurs prédéterminées.
· Axone :
· Myéline :
· Neurone :
· Potentiel d’action :
· Pompe Na+/K+ :
· Présynaptique :
· Postsynaptique :
· Parasympathique :
· Sympathique ou orthosympathique :
PROGRAMME
Situer sur un schéma fourni les principales parties du système nerveux cérébro-spina
2 La communication hémisphères cérébraux, cervelet, bulbe rachidien), moelle épinière, ainsi que les
intercellulaire membraneuses ( méninges).
Repérer nerfs crâniens et nerfs rachidiens.
Expliciter les notions de centre, de voie sensitive et de voie effectrice.
Indiquer la structure générale des 2 systèmes : sympatique et parasympatique
- transmission du
message: synapses
et neuro-
transmetteurs
COMMENTAIRE DE PROGRAMME
2- La communication intercellulaire (28h)
protéines G, modulent l'ouverture de canaux ioniques (aucun mécanisme ne sera décrit). C'est
cette diversité des récepteurs qui explique la diversité des effets de la noradrénaline.
Toutes ces études ont pour finalité la compréhension d'un tableau récapitulatif illustrant la diversité
des effets de l'acétylcholine et de la noradrénaline ; ce tableau permettra de comparer le système
nerveux autonome et le système nerveux somatique périphérique et fera notamment ressortir que
toutes les fibres nerveuses préganglionnaires autonomes libèrent de l'acétylcholine, que toutes les
fibres nerveuses postganglionnaires parasympathiques libèrent également de l'acétylcholine alors
que la plupart des neurones postganglionnaires du système nerveux sympathique libèrent de la
noradrénaline.
La notion de protéine G est également abordée dans ce chapitre. Mais ni la structure de ces
protéines, ni leur diversité, ni leurs mécanismes d'action ne seront décrits. L'intérêt est ici de faire
comprendre que grâce à ces molécules intermédiaires, on peut obtenir des réponses différentes à
partir de la fixation d'une même molécule-signal.
- Dans l'étude du fonctionnement de la jonction neuro-musculaire, on évitera toute digression sur
l'ultrastructure de la cellule musculaire.
- L'étude des réflexes n'est pas au programme. Mais cette notion mérite d'être définie. Elle pourra
donc l'être après l'étude des synapses, ce qui permettra de revenir sur les définitions des notions
de centre, voie sensitive et voie motrice abordées lors de l'étude de l'organisation générale du
système nerveux.