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UNIVERSITE HASSAN II AIN CHOCK

FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE


CASABLANCA

Cours d’Hématologie
4ème Année de Pharmacie
(Application réforme 2018:mise à niveau)

Pr. Norddine HABTI


Chef du Laboratoire d’Hématologie
Faculté de Médecine et de pharmacie

Chef du laboratoire de génie génétique et cellulaire


Centre National de Transfusion Sanguine et d’Hématologie - Maroc
Casablanca
septembre 2018
III. Hémogramme
Introduction
1 - Objectifs
Objectifs
2 - Définition
Définitions
3 - Aspect quantitatif de l’hémogramme = numérations et calcul des
Chapitre 1: Le sang ou le tissu sanguin constantes érythrocytaires
I. Généralités 4 - Résultats d’un hémogramme normal
1- Circulation sanguine - Valeurs de référence
2 - Définition du sang - Numérations des réticulocytes
3 - Fonctions du sang - Hématocrite
- Hémoglobine
4 - Méthodes d’étude du sang
- Constantes érythrocytaires
II. Séparation et fractionnement du sang - Importance de l’aspect quantitatif
1 - Eléments figurés du sang - Valeurs de référence et maladies
5 - Aspect qualitatif de l’hémogramme = cytologie
2 – Composition du plasma
- Critères de reconnaissance des éléments figurés sur un frottis sanguin
3 - Fonctions du plasma - Hématies
4 - Récapitulatif des proportions des - Plaquettes
– Leucocytes:
constituants du sang
Neutrophiles
Eosinophiles
Basophiles
Monocytes
Lymphocytes
Introduction
Objectif général :
Acquérir et connaître les connaissances de base (fondamentales) et
comprendre les mécanismes physiologiques du sang pour être capable
de suivre et d’intégrer l’enseignement concernant les pathologies, les
techniques d’exploration hématologiques et immuno-hématologiques
ainsi que les solutions thérapeutiques.
OBJECTIFS:
- Décrire la composition et les caractéristiques du sang
- Comprendre les fonctions principales de chacun de ses constituants
- Reconnaître et interpréter les éléments d’un hémogramme normal, les variations d’ordre
physiologique et les variations pathologiques
- Comprendre les mécanismes moléculaires, cellulaires et tissulaires de la formation et du
renouvellement des constituants du sang notamment ceux associés au rôle du tissu
hématopïétique et l’hématopoïèse
Définitions

Hématologie = haima + logos = sang + étude (discours, savoir)

Etude du sang, de la moelle osseuse et des ganglions lymphatiques du

point de vue anatomique, histologique (cytologie), physiologique

(mécanisme biologique) et pathologique (maladies).

Immunologie = immun + logos = défense + étude

Etude des mécanismes de défense de l ’organisme et les dérèglements associés

Immuno-hématologie

Etude des propriétés des antigènes du sang, des réactions immunologiques

correspondantes et des pathologies associées.

Concerne : les groupes sanguins ABO, Rh, le système HLA, les immuno-allergies, les IFM.

Partie commune entre l ’immunologie et l ’hématologie

Très utile en Transfusion Sanguine.


Chapitre 1:
Le sang ou le tissu sanguin
I- Généralités
1- Circulation sanguine
2 - Définition du sang
3 - Fonctions du sang
4 - Méthodes d’étude du sang
1- Circulation sanguine et lymphatique
Le sang circule dans tout l ’organisme. Il est véhiculé dans le système cardiovasculaire
en dehors duquel il coagule.
2 - Définition du sang
Sang = Tissu conjonctif = Matrice fluide appelée plasma + éléments figurés =
suspension de cellules dans un liquide qui est le plasma de couleur jaunâtre

Formation du sang = Hématopoïèse

Le sang est formé dans le foie et la MO chez le fœtus et dans la MO et les tissus
lymphatiques chez l’adulte

Chez l’enfant il y a 3 litres en moyenne

Chez l’adulte Il y a 5 - 6 litres de sang en moyenne


3 - Fonctions du sang

- Transport des éléments figurés

- Transport des nutriments et des gaz O2 et CO2

- Transport des déchets métaboliques

- Transport des hormones, enzymes, tampons

- Thermorégulation = Aide au maintien de la température du corps


4 - Méthodes d’étude du sang

Séparation et fractionnement
Hémogramme
Myélogramme
Cultures cellulaires
Etude et dosages des protéines
Chromatographies
Cytométrie
II- Séparation et fractionnement du sang
1 - Eléments figurés du sang
2 - Composition et fonctions du plasma
3 - Récapitulatif des constituants du sang
1 - Eléments figurés du sang

1- Corpuscules (= pas de noyau) sanguins rouges = globules rouges = érythrocytes =


Hématies

2- Globules Blancs = Leucocytes = vraies cellules car noyau = Granulocytes +


Agranulocytes = Granulocytes ou polynucléaires + Lymphocytes + Monocytes

3- Plaquettes = thrombocytes = Fragments cellulaires sans noyau


2 - Composition du plasma

- Milieu de dissolution et de suspension pour les solutés du sang

- Solutés du sang = Protéines et Substances azotées non protéiques, nutriments, électrolytes (anions et
cations) et gaz respiratoires

- pH 7,4 : 7,35 - 7,45

- 91 % eau qui absorbe la chaleur

- 7,5 % Protéines plasmatiques = albumine 60 % + fibrinogène et autres 4 % + globulines 36 %

- Albumine et fibrinogène sont des protéines formées dans le foie

- A l’exception des immunoglobulines, retrouvées essentiellement dans la fraction gammaglobulines, et de


certaines protéines du complément immunologique, les globulines sont aussi produites par le foie.
3 - Fonctions du plasma

- Les protéines notamment l’albumine, régulent l’osmose et maintiennent l’équilibre hydrique


entre le plasma et le liquide interstitiel

- Les α et β -globulines sont des transporteurs des lipides, des ions, des métaux et des vitamines
liposolubles.

- Les γ-globulines jouent un rôle dans la défense de l’organisme

- Le fibrinogène avec la prothrombine joue un rôle dans la coagulation du sang. Le fibrinogène


et la prothrombine appartiennent au Système de l’hémostase qui fait appel à des cellules
sanguines et des cellules endothéliales de la paroi vasculaire et à toute une série de protéines
= facteurs de coagulation

- Le Calcium dans le plasma: si peu de Ca2+ stimulation de la parathyroïde qui sécrète la


parathormone qui active les ostéoclastes, qui détruisent les os et libèrent le Ca2+
4 - Récapitulatif des proportions
des composants du sang

Poids Corporel Autres liquides et tissus 92 % du poids

Sang total: 8 % du poids corporel

Volume Plasma 55 % Volume Eléments figurés 45 %

Eau 91 % + Protéines 7,5 % + Autres solutés 1,5 % Erythrocytes + Leucocytes + Thrombocytes


III- Hémogramme

1 - Objectifs
2 - Définition
3 - Aspect quantitatif de l’hémogramme = numérations et calcul des constantes
4 - Résultats d’un hémogramme normal
5 - Aspect qualitatif de l’hémogramme = cytologie
1 - Objectifs

Le biologiste doit absolument connaitre un Hémogramme et savoir l’interpréter.

Il doit Reconnaître:
Les éléments d’un hémogramme normal
Les variations d’ordre physiologique
Les variations pathologiques
2 - Définition (1)

L’HEMOGRAMME ou Numérations-Formule Sanguine (NFS) englobe:

- Le frottis sanguin

- Numérations des éléments figurés

- le dosage de l’Hémoglobine

- la mesure de l’Hématocrite

- les calculs des constantes érythrocytaires

- l’établissement de la formule leucocytaire

Prélèvement: sang veineux sur EDTA, ou si thrombopénie induite par EDTA, prélèvement sur
citrate de Na, éventuellement sang capillaire
2 - Définition (2)

Hémogramme = ensemble d’examens quantitatifs et qualitatifs.

L’examen quantitatif consiste d’abord à compter les types cellulaires avant d’effectuer des calculs
informatifs

L’Hémogramme est réalisé selon 2 techniques: microscopique et électronique

• La technique microscopique (=historique) entre lame et lamelle, fastidieuse, longue,


imprécise

• Aujourd’hui = technique électronique = automates à principes différents qui permettent la


Numération des éléments figurés du sang
3 - Aspect quantitatif de l’hémogramme:
Numérations des éléments figurés du sang et calcul
des constantes érythrocytaires
Réalisation d’un frottis sanguin

Réalisé manuellement ou par automate


Sang bien étalé - monocouche de cellules - sur une lame.
Pour visualiser les cellules, il faut colorer, par exemple par la double coloration May-Grünwald-
Giemsa = coloration panoptique, sinon on verrait des ombres sans pouvoir identifier les cellules.
En fait, ce qu’on voit après coloration, ce sont des artéfacts provoqués car normalement les
cellules ne sont pas colorées.
Interprétation des résultats

Pour interpréter les résultats, il faut des valeurs absolues = il faut multiplier par le
nombre des leucocytes dans la fourchette des valeurs normales de la population, qui
sont des Résultats d’un frottis sanguin Normal.
Résultats de la formule leucocytaire exprimés toujours en % mais interprétation toujours
en valeurs absolues
4 - Résultats d’un Hémogramme normal
Valeurs de référence (1)

Valeurs à connaitre :

GR Femmes = 4,2 – 5,2 x 1012 / Litre (Téra = 1012)

GR Hommes = 4,5 – 5,7 x 1012 / Litre. Peut augmenter si exercice ou altitude : 8x1012 / L

Leucocytes : 4 à 10 x 109 / L (Giga:109)

(Adulte : 4 000 – 10 000 GB par mm3: NNés : 18 000 – 20 000 GB par mm3 car probablement
Nouvel environnement)

Plaquettes :150 à 400 x 109 / L

Thrombopénie < VN > (Hyper)Thrombocytose


Valeurs de référence (2)

Remarque 1 :

Intervalle de valeurs normales très variant en fct des individus sans même évoquer l’âge

Remarque 2:

Pour les GR, différence entre les femmes et les hommes. Un peu plus chez l’homme et un peu
moins chez la femme à cause de la testostérone chez l’homme et des menstruations chez la
femme.
Remarque 3:
Actuellement, le frottis n’est pas réalisé systématiquement car l’automate réalise une
numération de leucocyte en appliquant une formule de calcul grossier : évaluation grossière. Si
le résultat de ce calcul automatique est anormal, alors on réalise le frottis sanguin et on observe
les cellules une à une.
Numération des réticulocytes (1)
(effectuée sur demande)

- Globules Rouges ne vivent que dans les vaisseaux sanguins. Vie = 120 jours.
- Tissus de destruction des GR : rate + foie
- Nécessité de renouvellement.
- Production GR: 2 000 000 GR par sec.
- Le taux des réticulocytes reflète le taux de production médullaire de l’érythropoïèse et donc
le renouvellement érythrocytaire.
- Réticulocytes: Ce sont des érythrocytes jeunes qui contiennent encore quelques ribosomes et
mitochondries leur permettant de poursuivre pendant 24 à 48 H une faible synthèse
d'hémoglobine.
Numération des réticulocytes (2)
(effectuée sur demande)

Le résultat des réticulocytes peut être exprimé en pourcentage :


Taux normal 0,5 à 1,5 % des G.R ou mieux en valeur absolue : 20 à 80 giga/l (109/l)
Leur taux dans une anémie permet de préciser si celle-ci est:
régénérative (réticulocytes élevés) ou
arégénérative (réticulocytes bas).
Hématocrite

- Volume en litre occupé par les hématies par litre du sang

- Peut être exprimé en %

- Femme : 0,37 – 0,47

- Homme : 0,4 – 0,54

▼Attention aux hémorragies aigues lors de l’évaluation de l’hématocrite


Hémoglobine

Valeur fondamentale fournie par les automates


Le taux d'hémoglobine est obtenu par spectrophotométrie après lyse des globules rouges.
GR très saturé en Hb, couleur rouge, fonction principale du GR = transport d’O2 par Hb

Expression en g / L = unités du système international, alors qu’on continue encore en gramme


pour cent ml % dans les labos et hôpitaux

Valeur très importante car elle définit l’anémie.


L’anémie n’est pas définie par rapport au nombre des GR mais par rapport à la valeur d’Hb

Femme : 120 – 150 g / Litre ; anémie si moins de 120 g / L


Homme : 130 – 170 g / Litre ; anémie si moins de 130 g / L

Les Unités du système international permettent de calculer directement les constantes


érythrocytaires
•Taux d’hémoglobine sanguin: Hb en g/dl
Dosage spectrophotométrique à 540 nm
Hb (Fe 2+) Hb (Fe 3+) Hb (Fe 3+) CN-
Echantillon sanguin total est lysé par Hexacyanofferrate III ([Fe(CN)6]3- , qui oxyde
l’Hb en met-Hb
La metHb formée est complexée avec le cyanure de K+ (KCN) en Cyanmet-Hb,
composé stable, dont l’absorbance est proportionnelle à la concentration.

Diminution de Hb: ANEMIE


Constantes érythrocytaires
VGM : Volume Globulaire Moyen: Volume moyen d’un GR: moyenne des volumes des GR

(Hte en L ÷ nombre GR par L) = 80 – 100 femtolitres (10-15)


Le VGM définit l’anémie normocytaire, microcytaire ou macrocytaire ; cela restreint le
diagnostic et oriente vers d’autres examens complémentaires

TCMH : Teneur Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine : quantité totale moyenne d’Hb dans
une hématie : le poids d’Hb dans une hématie

(Hb en g / L ÷ nombre GR en Téra par litre) = 27 – 32 pg (10-12):


Si TCMH basse : GR pas assez chargé : Hypochromie < Normochromie

CCMH : Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine, même utilisation que TCMH

(Hb en g par L ÷ Hte en L ) = 32 – 35 g / 100 ml


Si CCMH basse = Hypochromie < Normochromie, on saura que la synthèse de Hb est déficiente ;
orienter vers les carences en Fer, vitamines…
•GR, Hb, Hte,VGM,TCMH: diagnostic des pathologies du GR, orientation du
diagnostic des anémies

•Plaquettes: diagnostic d’une anomalie de l’hémostase primaire

•GB, FL: diagnostic des pathologies infectieuses, inflammatoires, hémopathies


malignes (leucémies…)

L’Hémogramme est automatisé complètement ou partiellement dans les


laboratoires
Importance de l’aspect quantitatif (3):
valeurs anormales et maladies

DEFAUT Paramètres EXCES


Erythropénie GR (Polyglobulie)
Hémodilution Hématocrite Hémoconcentration
Anémie Hémoglobine
Microcytose VGM Macrocytose
Hypochromie CCMH
Hypochromie TCMH
Thrombopénie Plaquettes HyperThrombocytose
Leucopénie GB Hyperleucocytose
Neutropénie Granulocyte neutrophile Polynucléose neutrophile
Granulocyte éosinophile Hyperéosinophilie
Granulocyte basophile Basocytose
Lymphopénie Lymphocyte Hyperlymphocytose
Monocytopénie Monocyte Monocytose
5 - Aspect qualitatif de l’hémogramme:
Cytologie
Critères de reconnaissance des éléments figurés
sur un frottis sanguin (1)
a. Taille, forme de la cellule aussi bien que celle du Noyau, aspect de la chromatine,
présence ou absence de granulations, couleur du cytoplasme

b. Noyau : Coloration rouge, rose ou violette.

Chromatine plus ou moins foncée et mottée…d’autres descriptions plus fines de la


chromatine, surtout pour les cellules de la MO.
Critères de reconnaissance des éléments figurés
sur un frottis sanguin (2)

c. Cytoplasme:
Acidophile : rose orangée comme les hématies
Basophile : bleu, toute la gamme du bleu, faiblement basophile ou fortement
basophile
Polychromatophile : grisâtre, mélange d’acidophiles et de basophiles
d. Granulations :
Neutrophiles : marrons, brunes
Eosinophiles : orangées
Basophiles : violet foncé, pas la même coloration que pour le cytoplasme
Azurophiles : rouge pourpre intense (éosinate d’azur).
Hématies

Hématies : disque acidophile renforcé à la périphérie, zone claire au centre qui


correspond à l’écrasement d’une structure particulière en tridimensionnelle.

Taille normale = petit disque biconcave de Diam = 7 – 8 μm. La taille de l’hématie est
une référence pour apprécier sous microscope la taille des autres cellules
approximativement = mesure internationale
La Cellule d’origine a été appelée BLASTE NORMAL dans la MO = précurseur
CSH donne naissance à un précurseur dans la MO qui donne naissance aux réticulocytes
dans la circulation sanguine avec un réticulum « ribosomes de synthèse des
protéines » et qui représentent 0,5 – 1,5 % des GR, durée de vie = 24 H
Plaquettes (1)

N’ont pas de Noyau, 2 – 3 μm, taches roses violettes, cytoplasme faiblement basophiles et
granulations azurophiles qui peuvent être distinguées en faisant varier la mise au point du
microscope

Thrombocytes = plaquettes = fragments cellulaires

Proviennent des Mégacaryocytes = cellule à grand noyau irrégulier et contour mb irrégulier

Plaquettes = bourgeonnements membranaires avec cytoplasme = thrombocytes


Plaquettes (2) : pseudopodes
Plaquettes (3)

Leur durée de vie est d'environ 8 à 10 jours.

Leur lieu de dégradation est la rate.

Elles sont un des composants indispensables à l’hémostase.

Contiennent de la thromboplastine

Plaquettes : 150 000 à 400 000/mm3


Leucocytes (1)

Leucocytes peuvent vivre en dehors des Vx sanguins ;

Vivent dans les tissus conjonctifs propres. Plus grands que les autres éléments, hématies et
plaquettes

Ce sont le Support de la réaction immunitaire, de la défense de l’organisme

Assurent l’Immunité innée spontanée et l’immunité active ou adaptative qui se développe au fur
et à mesure qu’on rencontre les Ag étrangers
Leucocytes (2)

Plusieurs catégories: Il existe 5 types de GB = Neutrophiles, Eosinophiles, Basophiles,


Monocytes et Lymphocytes

Classés en fct de granules dans le cytoplasme : les granulaires ou polymorphonucléaires et les


agranulaires

Granulocytes (ont des granulations) = polynucléaires (ont un Noyau polylobé) : 12 – 18 μm

3 catégories de granulocytes distingués par leurs granulations :

Neutrophiles, Basophiles et Eosinophiles

• Les granulocytes sont les acteurs de l’immunité innée surtout les Neutrophiles
Leucocytes

Neutrophiles

Durée de vie : 24 H.

Leucocytes granualires polymorphes : 2 à 5 masses chromatiques connectées ;

marquage granulaire ; corps de Barr qui est un chromosome inactif caractéristique des femmes
(test contrôle sportif)

Le Noyau est polylobé

Les granules sont remplies de phosphatase alcaline.

Les granulations neutrophiles très fines de taille homogène. Elles recouvrent le cytoplasme.

Ce sont des phagocytaires. A l’inverse des monocytes, ce sont des migrateurs rapides vers les
sites d’infection

Site d’infection : rougeur, pus = neutrophiles morts + bactéries


Leucocytes
Eosinophiles :
grosses granulations, orangées éosinophiles, grosses billes tassées dans le cytoplasme
Leucocyes acidophiles = aiment les pigments acides de couleur rouge
Ils sont bilobés
Granules avec phosphatase acide
Deviennent actives dans les allergies, asthme
Sécrètent Histaminase
5 Mnémotechniques :
Acidophil
Acide phosphatase
Asthma
Allergies
HistaminAse
Leucocytes
Basophiles :

Durée de vie: 3 à 4 jours

granulations basophiles, violettes foncées, visibles même sur le Noyau

Aiment Colorants basiques

Beaucoup de granules

Moins de 1 % des GB: Très peu fréquents

Produisent l’Héparine qui est un anti-coagulant

Produisent de l’Histamine qui augmente la perméabilité des Vx sanguins

Possèdent des récepteurs aux IgE qui fixent les allergènes.

Si pontage des IgE par l’allergène, le basophile est activé et libère Héparine et Histamine: manifestation allergique
Leucocytes

– Monocytes :
agranulaires, pourtant granulations très fines,

contour adapté à l’environnement, aux cellules environnantes,

grosse cellule, émet très facilement des pseudopodes,

cytoplasme basophile, clair

Noyau rond ou encoché, des fois réniforme (fer à cheval) avec bcp de cytoplasme

Ils ont un rôle dans l’Immunité innée et adaptative

Plus grand que les Ly

Cellule phagocytaire

Migrateur lent vers les sites d’infection

Existence des monocytes dans le sang circulant pendant 24 H puis installation dans tissus.
Les macrophages
Les monocytes sont les précurseurs des macrophages qui existent dans les tissus en absence de
tout stimulus ou état pathologique. Ils varient selon le tissu dans lequel ils se trouvent
Poumon : macrophages alvéolaires

Tissus conjonctifs : histiocytes

Rein : cellules mésangiales

Foie : cellules de Küpfer

Cerveau : microglie

Os : ostéoclastes
Leur activité principale est l’endocytose des cellules âgées et des déchets métaboliques qu’ils
digèrent dans les lysosomes
Leucocytes

Lymphocytes
Sur un frottis sanguin on ne voit que deux formes de Ly qui peuvent être d’un même Ly : petit
et grand Ly
Petit : 8 – 12 μm, Rapport N / Cyt élevé = 0,9.
Cytoplasme peu visible et faiblement basophile,
Chromatine rose relativement aérée

Grand Ly: 12 - 20 μm. C’est le petit Ly activé. Noyau asymétrique, cytoplasme bleuté,
granulations azurophiles visibles en variant la mise au point. On peut les compter car elles
sont peu nombreuses et elles sont grosses et bien visibles
Lymphocytes
Morphologie au microscope optique

Petit et moyen lymphocyte Grand lymphocyte


La cellule n’est pas encore différenciée. Le Le noyau est bien rond. Le cytoplasme est
noyau occupe presque tout l’espace légèrement augmenté. Présence quelques fois
cytoplasmique de granules.
Naissance et Rôle des lymphocytes

Les lymphocytes B naissent dans Bone marrow, vont dans les ganglions lymphatiques puis
dans les Tissus conjonctifs où ils deviennent plasmocytes fabriquant les immunoglobulines

Les lymphocytes T naissent dans la MO puis vont dans le Thymus où ils acquièrent les
marqueurs antigèniques CD4 et CD8 avec les TCR

On distingue : Les T cytotoxiques, Les T helper, les T mémoires

TCD4 aident les TCD8 qui détruisent les envahisseurs

Rapport T4 / T8 important dans le SIDA où TCD4 diminue

Les B attaquent les bactéries

Les T attaquent les substances plus grandes que les bactéries incluant les cellules nucléées
Lymphocyte B différencié: Plasmocyte
« usine à anticorps »

 Morphologie très différente du lymphocyte


cellule ovalaire, au noyau excentré, avec un
cytoplasme abondant et basophile car riche en
réticulum endoplasmique, appareil de Golgi et
ribosomes= intense activité sécrétoire.
 cellule spécialisée dans la synthèse et la
sécrétion des anticorps.
 provient de la différenciation terminale du
lymphocyte B, après l'activation du LB naïf
par l’antigène ou par les lymphocytes TH2.
 A la surface ni immunoglobuline, ni
antigène HLA de classe II.
La réponse anticorps ne cesse qu'avec la
disparition du plasmocyte producteur.
Les lymphocytes Natural Killer NK, ni T ni B

Cellules de grande taille , les lymphocytes NK constituent une troisième lignée lymphoïde
distincte de celles des lymphocytes T et B.

Définition liée à l’activité cytotoxique naturelle:


L'activité Natural Killer (NK) est la capacité de certaines cellules lymphoïdes d'un sujet
hôte non immunisé à lyser certaines cellules (tumorales, infectées par un virus ou normales mais
allogéniques ) de façon :
- non spécifique,
- non restreinte par le CMH
- sans activation préalable.
Trois grandes familles de lymphocytes

- les lymphocytes T
- les lymphocytes B
- « les lymphocytes = Natural Killer = NK »

Où les trouve-t-on et à quelles proportions ?


Répartition des sous-populations lymphocytaires
Les cellules dendritiques

Différentes dénominations selon le site et l’état de différenciation / activation

Peau et muqueuses : cellules de Langerhans

Organes : cellules dendritiques interstitielles

Organes lymphoïdes : cellules dendritiques interdigitantes

Sang : cellules dendritiques circulantes (veiled cells)


Cellules dendritiques
« Patrouillent » dans les tissus
Deux fonctions différentes selon le site
Microscopie électronique à balayage
Chapitre 2:
Moelle osseuse (= tissu hématopoïétique)
et hématopoïèse
Moelle osseuse et hématopoïèse
• LA MOELLE OSSEUSE
• I- Introduction
• II- Localisation de l’hématopoïèse
• Avant la naissance
• Chez l’adulte
• III- Organisation de la moelle
• Localisation
• Histologie
• Vascularisation
• Stroma médullaire :
• *cellules réticulées fibroblastiques
• *adipocytes
• *macrophages
• *cellules endothéliales
• IV- les cellules hématopoïétiques
• Les compartiments et les différents types de cellules hématopoïétiques
• Hématopoïèse; schéma général
• Régulation de l’hématopoïèse
I- introduction
Durée de vie limitée des éléments figurés du sang
- GR: 120 jours
- Plaquette: entre 4 et 6 jours en moyenne ; jusqu’à 10 jours. Les plt ont une destinée strictement
circulaire.
- Leucocytes: 4 jours à plusieurs années. Les PNN qui ne restent que quelques heures dans la
circulation, ont une destinée tissulaire où ils accomplissent leur fonction puis meurent par apoptose.
Remarque 1 : Durée de vie limitée impose un renouvellement et une production permanente des
éléments figurés du sang pour pouvoir s’adapter aux différents changements et stress de
l’environnement.
L’HÉMATOPOÏÈSE est le phénomène physiologique de la reconstitution des éléments figurés du
sang. Rôle de la moelle osseuse.

Remarque 2: le terme de moelle osseuse est impropre. On devrait parler de tissu hématopoïétique
qu’on peut aussi assimiler à un organe car il assure la production de tous les éléments figurés du sang.
Mais c’est un organe ubiquitaire, logé dans les cavités osseuses et constitue 5 % du poids corporel.
A la naissance, il est dans tous les os puis à l’âge adulte on le trouve dans les os plats seulement.

Remarque 3: Notion de plasticité: il faut que cet organe puisse s’adapter aux besoins. Il faut qu’il
puisse s’étendre: PLASTICITE = ADAPTATION AUX BESOINS
Hématopoïèse

Définition
C ’est l ’ensemble des phénomènes aboutissant à la formation
des éléments figurés du sang

Origine embryologique
Ilôts angioformateurs dès le 18ème jour de la vie intra utérine :
développement embryologique
II- Localisation de l’hématopoïèse
Avant la naissance
II- Localisation de l’hématopoïèse
Avant la naissance

Il faut distinguer plusieurs périodes de la vie

Avant la naissance, dans le sac vitellin et au stade primitif mésodermique, la


MO se développe après quelques semaines. Les premières CSH ont été
localisées au niveau de l’aorte.

Ces CSH migrent dans les organes déjà formés, le foie et la rate, à la fin du 1er
trimestre et au cours du 2ème trimestre de grossesse. C’est le stade
hépatosplénique de l’hématopoïèse.

Au cours du 3ème trimestre, l’hématopoïèse qui est localisée dans le foie et la


rate va progressivement se développer dans la MO médullaire et remplacer
l’Hématopoïèse hépatosplénique
II- Localisation de l’hématopoïèse
Chez l’adulte
II- Localisation de l’hématopoïèse
Chez l’adulte
Après la naissance : adulte

- Deux types de moelle osseuse:


*Moelle rouge se trouve à la tête des os longs et dans les os plats : siège de l’hématopoïèse
*Moelle jaune dans les cavités des os longs. Elle est provisoirement inactive Elle est envahie
par les adipocytes, cellules graisseuses. Mais, à tout moment la MO rouge peut s’étendre
au détriment de la moelle jaune et inversement. C’est le caractère de plasticité de la MO.

- Il y a une évolution au cours du développement post-natal. A la naissance, tous les os y


compris les os longs sont le siège de l’hématopoïèse. Il n’existe pas de moelle jaune. A
l’intérieur de tous les os du squelette il y a de la moelle rouge. A la naissance il y a 100 %
de moelle rouge.
- De 0 à 4 ans on grandit bcp. Donc besoin de volume sanguin important. Donc hématopoïèse
importante. Puis avec les années, de plus en plus de moelle jaune
III- Organisation de la moelle

1- Localisation de la MO
2- Histologie
3- Vascularisation
4- Stroma médullaire :
*cellules réticulées fibroblastiques
*adipocytes
*macrophages
*cellules endothéliales
1- Localisation de la moelle osseuse

La MO est localisée dans les cavités


(logettes ) osseuses (os spongieux) et
elle a BESOIN d’un environnement
particulier pour fonctionner,
notamment des cellules de support
qui sont:
- Ostéoblastes et ostéoclastes qui
bordent les trabécules osseuses
- Les cellules stromales
- Le cellules endothéliales
2- Histologie
3- Cellules endothéliales (vascularisation)
3- Cellules endothéliales (DIABASE)

Barrière médullosanguine: couche de cellules endothéliales bien jointives.


Les cellules matures traversent le cytoplasme aminci des cellules endothéliales, par des
« pores » près des jonctions et non entre les jonctions.
3- Cellules endothéliales (vascularisation)
Vascularisation: permet les échanges comme dans le cas des glandes
- Une monocouche de cellules endothéliales borde les artères et les capillaires qui aboutissent
à des sinus = tuyaux formés d’une monocouche de cellules endothéliales seules.
- La vascularisation se fait par une artère qui pénètre dans l’os puis finit en sinus en
connections avec le sinus veineux central qui rejoint la circulation par les veines
- Les cellules endothéliales forment une barrière à 2 sens : MO vers sang et vice versa.
- Les sinus ne laissent passer dans le sang circulant que les cellules mâtures. Elles passent en
provoquant la formation d’un pore dans la cellule qui assure le filtrage des cellules. Ce
passage contrôlé de la MO vers le sang est appelé DIABASE.
Dans le sen inverse, c’est le phénomène inconnu dit HOMING ou ECOTAXIE, qui a une
application médicale importante : greffe de CSH par simple injection dans la circulation puis
installation des CSH dans les os.
4- Stroma médullaire
- Les Cellules Hématopoïétiques sont maintenues dans le stroma médullaire formé de:

- Cellules stromales et la matrice qu’elles fabriquent sont indispensables car on peut


avoir un déficit à cause d’une déficience de ces cellules ou de leur matrice ou lors d’un
envahissement des cavités osseuses par du tissu fibreux non fonctionnel. Ce sont des cellules
nourricières, réticulaires, fibroblastiques avec des pseudopodes, qui fabriquent des fibres
(fibronectine, collagène, laminine) pour former un réseau tridimensionnel, de maintien des
cellules qui doivent interagir. Ces cellules synthétisent des cytokines importantes pour
activer les Cellules hématopoïétiques.

- Adipocytes = cellules très actives. Outre le rôle plastique, elles synthétisent des
substances actives

- Macrophages ont plusieurs fonctions: Synthétiser cytokines et facteurs de croissance;


favoriser la formation des hématie = ilots érythroblastiques; récupérer des éléments de
l’érythropoïèse; phagocyter les hématies vieillies = hémolyse physiologique

- Cellules endothéliales = seules dans les sinusoïdes; rôle de filtrage et de contrôle des
cellules mâtures = passage transendothélial = diabase; sécrétion aussi des cytokines
IV- les cellules hématopoïétiques

1- Les compartiments et les différents types de cellules


hématopoïétiques
2- Hématopoïèse
- Schéma général
- Erythropoïèse
- Leucopoïèse
- Thrombopoïèse
1- Les compartiments et les différents types de
cellules hématopoïétiques
Les Cellules Hématopoïétiques peuvent être organisées en compartiments:

Cellules souches
Progéniteurs
Précurseurs
Cellules matures
Chaque compartiment a ses propres caractéristiques
On naît avec un stock de CSH qui doit rester constant tout au long de la vie.
1.1- Que sont les cellules souches ?
Cellules ayant 3 propriétés : 1- Cellules indifférenciées capables
2-d’autorenouvellement (ne sont donc pas déplétées de l’organisme) et

3- de génération de précurseurs différenciés

2 façons de schématiser

→ Etages ou Niveaux de « capacité » = HIERARCHIE


1.2- Types et hiérarchie des cellules souches ?

Hiérarchie Description Sources / Exemples

Totipotentes Cellule capable de donner Cellules embryonnaires


naissance à un individu Blastocyste : 1 – 3 jours

Pluripotentes Cellule capable de générer Cellules embryonnaires


tout type de cellules : > 200 Blastocyste de 5 – 14 jours

Multipotentes Cellules assez différenciées Cellules fœtales, sang de


mais capables de générer cordon, CS adultes
d’autres tissus

Unipotentes Cellules différenciées CS adultes


capables de générer un tissu Foie, épiderme
1.3- Que font les cellules souches ?
1- Les CSE Génèrent tous les tissus et les structures durant le développement de l’organisme

2- Homéostase / Intégrité de l’organisme: les CSA Maintiennent et réparent les tissus

1016 mitoses ::3x1013 cellules ; Turn over :: 300 fois durant la vie
Exemple: Turn over de l’os :: 10 % par an
1.4- Les cellules souches hématopoïétiques
Existence prouvée depuis 1961

Irradiation gamma
Greffe de Moelle osseuse

Colonies cellulaires
hématopoïétiques en cours
de différenciation sur la
APLASIE MEDULLAIRE
rate: CFUs

Nombre de colonies = nombre de cellules souches injectées


Si cellules souches possèdent une anomalie chromosomique, toutes les cellules différenciées
possèdent cette anomalie: ceci montre la pluripotence de la cellule souche et la clonalité de la
différenciation
1.4- Cellules souches hématopoïétiques

Les 1ères et les mieux caractérisées. Génèrent le sang et les cellules du système
immunitaire
1-Ne sont pas différenciables morphologiquement des progéniteurs
2-Très faible représentation médullaire 0,01% à 0,05%
3-Majorité en phase G0: relative résistance aux radiations ionisantes et agents
chimiothérapeutiques du cycle cellulaire. intérêt lors de l’aplasie pour la greffe
4-Circulation temporaire sanguine: cellules souches périphériques
5-Marqueurs membranaires spécifiques: CD34+, lin-, CD33+, CD117+, CD133+
6-Prélèvement spécifique de cellules souches: médullaire ou sanguin
7-Concentration possible par tri de cellules CD34+, congélation possible
8-Usage: allogreffe ou autogreffe de cellules souches
1.5- Progéniteurs

1-Cellules engagées dans la différenciation vers une ou deux lignées cellulaires


2-Faible représentation médullaire
3-Circulation temporaire sanguine des progéniteurs peu différenciés
4-Cultivables in vitro en milieux semi-solides et donnant des colonies CFU,
Multiplication sous influence des facteurs de Croissance
5-Non différenciables morphologiquement entre eux
6-Acquisition des marqueurs membranaires CD spécifiques de lignée:

CFU-GEMMk: CD34, CD33, CD38, HLA-DR

CFU-GM: CD34, CD33, CD38, HLA-DR, CD13

CFU-E: CD36
1.6- Précurseurs

- Les précurseurs sont connus depuis longtemps car morphologiquement identifiables par
MGG, on connait le lignage: Cellules engagées dans la différenciation vers une lignée cellulaire

- Perte de la capacité d’auto-renouvellement: Selon les lignées, 3 à 5 mitoses entre chaque


stade précurseur, de sorte qu’un précurseur immature conduit à 8 et 32 cellules matures
respectivement

- Modifications morphologiques communes de maturation des précurseurs: diminution de la


taille cellulaire (sauf lignée mégacaryocytaire), diminution N/C, disparition des nucléoles,
condensation de la chromatine

- Modifications spécifiques de chaque lignée au cours de la différenciation: Lobulation du


noyau (GRA), expulsion du noyau (GR), apparition de granulations spécifiques (GRA)

- Particularité: endomitose des précurseurs mégacaryocytaires, doublement de l’ADN sans


division cellulaire à chaque stade de maturation, aboutissant à des cellules de grande taille à 4N,
8N, 16N, 32N ou 64N chromosomes. Les plaquettes apparaissent par fragmentation du
cytoplasme de ces mégacaryocytes
- La localisation des lignées hématopoïétiques dans la MO n’est pas vraiment particulière: la
granulocytaire est dispersée partout, les érythroblastes sont autour des macrophages et les
mégacaryocytes sont dans les sinusoïdes médullaires
1.7- Récapitulatif
2- Hématopoïèse: schéma général
MEV: CFUs in vivo

MEV: CFU ex vivo


Culture cellulaire

MEV: MGG
Précurseurs identifiables
3- Régulation de l’hématopoïèse
3- Régulation de l’hématopoïèse
3- Régulation de l’hématopoïèse

Microenvironnement médullaire: contacts intercellulaires, sécrétions de facteurs de croissance


Certaines vitamines et oligoéléments: B12, Folates (B9), fer,…
Facteurs de croissances hématopoïétiques: Cytokines et CSF (Colony Stimulating Factor)
-facteurs de promotion: augmentent la survie et le nombre de cellules souches rentrant en
cycle cellulaire: IL1, IL6, IL11,Stem Cell Factor
-facteurs de croissance multipotents: favorisent la différenciation et la multiplication des
cellules souches et progéniteurs les plus immatures: IL3, IL7, GM-CSF
-facteurs de croissance restreints: favorisent la différenciation des progéniteurs les plus
engagés, et la multiplication et maturation des précurseurs: G-CSF, M-CSF,
Erythropoïétine, Thrombopoïétine, IL5, …
Chapitre 3
Physiologie de l’érythropoïèse
Physiologie érythrocytaire (globule rouge)
Erythropoïèse

L ’érythropoïèse est l ’ensemble des processus biologiques et


métaboliques de différenciation, de prolifération et de maturation
cellulaire qui aboutissent à la constitution des globules rouges
Burst Forming Units: bouquets,
agrégats
1- En peu de temps, on enregistre un nombre élevé de divisions cellulaires: 4 divisions en 4 jours. De toutes les cellules
de l’organisme, les érythroblastes sont celles des plus rapides en division cellulaire. Donc, besoin crucial en synthèse
d’ADN. Toute la machinerie et tous les éléments nécessaires doivent être présents et prêts pour la synthèse.
2- Chaque division est accompagnée de la maturation exprimée par la synthèse de la protéine fonctionnelle du globule
rouge et qui est l’Hb. Cela commence au stade basophile II et l’Hb s’accumule au fur et à mesure dans le cytoplasme
de l’érythroblaste
Le facteur limitant pour la réplication de l’ADN est la thymidine synthétisée à partir de l’uridine à l’aide de la vit B9 (acide folique)
indispensable. Le 2ème facteur important est une autre vitamine B12 qui permet la transformation des MTHF
Carence en vit B9 ou B12 amène à une anémie macrocytaire VGM élevé . On observe surtout des carences en B9 et rarement en B12 car
réserves de 1 à 4 mois vs 3 à 4 ans. Ce sont deux vit absorbées par le tube digestif
Existent dans les légumes verts, foie, chocolats, poisson, crustacés…
Il existe des médicaments inhibiteurs de l’acide folique (carence médicamenteuse).
Maladie de Biermer chez les plus de 50 ans : carence en facteur dit intrinsèque, protéine synthétisée par l’estomac et elle est porteuse de la vit
B12 = facteur extrinsèque. Cela est due à une maladie autoimmune (AutoAc) qui attaque la muqueuse gastrique et empêche la synthèse de ce
facteur. Compensation par le bouillon d’estomac.
Synthèse de l’Hb: Molécule très bien connue car très abondante et car aussi, à la moindre anomalie entraine une anomalie de l’hématie qui
entraine l’hémolyse et des anémies. Globalement, elle est formée d’un noyau tetra pyrrolique contenant un ion ferreux divalent. C’est cet ion
qui coordonne les noyaux tétrapyrroliques. L’ion se lie avec deux Histidines d’une protéine globine. L’oxygène s’intercale entre l’ion du Fe et
l’Histidine; La globine doit se replier pour permettre la fixation du Fe. Il existe plusieurs types de globine: epsilon, alpha, gamma, béta et delta
L’hème est synthétisé au départ dans la mitochondrie à partir de la glycine et acide succinique qui sortent assemblés dans le cytoplasme pour la
suite de la synthèse. Une fois la structure tetrapyrrolique est achevée dans le cytoplasme, on obtient la protoporphyrine qui incorpore l’ion
ferreux, à nouveau dans la mitochondrie: l’hème complet sera assemblé au fur et à mesure de la synthèse et du repliement tertiaire de la
globine. Mais ce n’est que lorsqu’il y a formation de la structure quaternaire de l’Hb qu’elle devient fonctionnelle. Il s’agit d’un Tetramère de 2
chaines alpha et de 2 chaines Béta par exemple. Dans cette synthèse, l’apport en fer est crucial. Il s’git du fer ionique, jamais métallique.
• Cause fréquente des anémies: carence en fer; microcytaire VGM diminué car pas assez d’Hb
par manque de fer: menstruations, 1 grossesse = perte de 500 mg, saignements occultes chez
les plus de 50 ans (tumeur de tube digestif par exemple)….
• Tous les jours on absorbe 1 mg de fer et on en perd aussi 1 mg / On est à la limite des réserves
• L’absorption intestinale peut augmenter ou diminuer selon conditions
• Il n’existe pas de fer libre dans l’organisme
• Deux protéines porteuses: une de transport (transferrine) et l’autre de stockage (Ferritine et
hémosidérine: 2 formes de la même protéine ferritine). Le fer de la ferritine est facilement
détaché, celui de l’hémosidérine est plus difficile à détacher: il faut passer par le stade
ferritine.
• Il existe une forme sécrétée de la ferritine qui est normalement intracellulaire: marqueur de la
synthèse , si augmentation de la synthèse de la ferritine on observe une élévation de la forme
sécrétée et inversement; La forme sécrétée est un marqueur des réserves du Fer dans
l’organisme. On a un reflet du gène qui contrôle le stockage du fer. Si Ferritine basse alors la
réserve en Fer est basse.
• La transferrine est une protéine de transport capable de fixer deux atomes de fer ferrique par
molécule. Elle est produite par le foie et entièrement sécrétée.
• L’homéostasie du fer fait intervenir des récepteurs et des transporteurs.
• L’Hepcidine est une protéine qui contrôle l’absorption intestinale en l’inhibant. Car si trop de
fer dans l’organisme on a la maladie d’hémochromatose avec une toxicité au niveau de
plusieurs organes: cœur, foie, …
• Deux éléments très importants
• 1er élément: membrane = bicouche lipidique
Phospholipides neutres sur les deux couches (distribution symétrique) et phospholipides anioniques sur la
couche interne uniquement.
Squelette protéique (spectrine et autres) relié à la membrane et permettant la Déformabilité – Intégrité
pendant 120 jours / maintien du volume globulaire

• 2ème élément: les systèmes enzymatiques; pas de noyau; donc stock de protéines enzymatiques permettant la
survie pendant 120 jours en synthétisant certains éléments nécessaires pour sa survie en dégradant le glucose
qui peut rentrer facilement dans l’hématie. On distingue essentiellement trois voies

• Voie d’Embden-Meyerhof:
• ATP: pompes cationiques Na et K pour éviter l’entrée de l’eau et donc l’hémolyse
• NADH: empêche l’oxydation, transformer le fer en le réduisant à l’état divalent sinon l’Hb précipite

• Voie des pentoses: NADP réduit le système glutathions, la régénération du NADP est assurée par la G6PD
• Le déficit en G6PD diminue la résistance de l’hématie à l’oxydation: favisme: crise d’hémolyse aigu après
digestion des fèves mal cuites qui oxydent les hématies / susceptibilité à certains médicaments qui peuvent
déclencher des cries d’hémolyse.

• Voie Shunt de Rapoport-Luebering: 2-3DPG facilitateur de la conformation de l’Hb dans les tissus pour libérer
l’oxygène dans les tissus.
• A faible pression d’oxygène la structure d’Hb est relâchée (changement de conformation) permettant
l’insertion du DPG produit par l’hématie . D’autres facteurs notamment le pH favorisent la libération de
l’oxygène par l’Hb.
Chapitre 4
Physiologie de la leucopoïèse
Physiologie des leucocytes
Les polynucléaires neutrophiles
1- lignée médullaire
Schéma Récapitulatif
2- Caractéristiques principales
a) répartition dans l’organisme
2- Caractéristiques principales (suite)
a) répartition dans l’organisme
- Dans la MO on a un compartiment de prolifération et de maturation (compartiment des
précurseurs ou lignée). Cette lignée met environ 3 à 5 jours avant de produire une cellule mûre.
Aussi, on a une réserve de 15 jours constituée de PNN et de Métamyélocytes qui sont capables de
devenir très rapidement des PNN. Cette réserve permet de fournir en permanence des cellules en cas
de besoin.

- Les cellules passent dans le sang au niveau des sinus médullaires par diabase et grâce à leur
grande mobilité facilitée par la lobulation du noyau.
- Dans le sang circulant on a deux compartiments contenant les PNN: le secteur circulant (flux
sanguin = torrent circulatoire) et le secteur marginal ou marginé. Ce dernier contient les PNN qui
vont passer dans les tissus. Les PNN sont collés sur les cellules endothéliales de la paroi des petits
vaisseaux (capillaires) mais ils peuvent encore s’en détacher. Le secteur marginé est donc très
important car la destinée des PNN est tissulaire pour assurer une première ligne de défense contre les
infections.
- Le passage dans le sang circulant se fait par diapédèse entre les cellules endothéliales. Si
besoin dans un site d’infection, le PNN est ralenti sur la paroi du capillaire le plus proche. Ce
ralentissement est appelé ROLLING. Le PNN s’attache à la paroi mais d’une manière réversible :
c’est juste un ralentissement.
- Puis, c’est le phénomène d’ADHESION = activation des cellules endothéliales et expression de
récepteurs à la surface qui adhèrent fortement aux PNN. Cette adhésion déclenche des signaux à
l’intérieur des cellules endothéliales qui ouvrent leurs jointures pour permettre le passage entre elles
des PNN .
- Une fois rendu dans le tissu, le PNN meurt par apoptose après avoir rempli sa fonction.
- Les granulations primaires qui sont azurophiles sont maintenues dans les
cellules et contiennent notamment la myéloperoxydase à fonction bactéricide.
Les granulations secondaires sont neutrophiles et contiennent notamment la
phosphatase alcaline et le lysozyme
- La fonction anti-bactérienne requiert la migration.

- A l’état normal, le PNN émet spontanément des prolongements cytoplasmiques dans


tous les sens.

- Si foyer infectieux, il y a émission de facteurs chimio attractants en suivant le


gradient: C5a, LPS, Il8. le PNN est alors attiré sur le lieu le long de la paroi du
capillaire le plus proche
-La 2ème fonction est la phagocytose grâce aux intermédiaires tels que les Ac, C3b,
lysozyme, appelés OPSONINES.

- Les Ac fixés sur un germe sont reconnus par le récepteur du PNN spécifique au Fc.
La membrane s’invagine et le complexe est alors internalisé dans un phagosome =
vacuole phagocytaire où sont déversés les contenus des granulations primaires et
secondaires.

- A l’intérieur du phagosome, la bactérie est tuée et digérée. Puis, le PNN entre en


apoptose pour former le pus avec les bactéries phagocytées.
Pour assurer la bactéricidie dans le phagosome,
le PNN dispose de protéases et de peptides
antimicrobiens, mais c’est la production de
produits radicaux oxygénés notamment l’acide
hypochloreux grâce à la NADPH oxydase qui
est déterminante.
-Caractéristique principale: granulations éosinophiles
- Précipité cristalloïde de MBP, couleur orangée
b) Répartition
b) Répartition (suite)
- Secteur médullaire : peu de connaissances sauf que la différenciation requiert l’Il-5. On ne
connaît pas les intermédiaires car ils sont très peu nombreux.

-Secteur vasculaire: faible nombre de cellules Eo

- Secteur tissulaire: la destinée des Eo est tissulaire comme celle des PNN. Ils ne séjournent
que quelques heures en circulation. Ils ne sont pas présents partout. Ils sont présents dans les
tissus qui sont en contact avec l’environnement: appareil respiratoire, digestif, peau.
Conclusion:
Tous les Polynucléaires proviennent d’un même précurseur commun: le
Myéloblaste. Celui-ci, en se divisant produit des promyélocytes dont le
cytoplasme se garnit de granules azurophiles non spécifiques.

Les promyélocytes produisent des myélocytes caractérisés par la présence de


granules spécifiques.

Les myélocytes se divisent pour donner des métamyélocytes.


Ces deniers ne se divisent plus et évoluent vers les polynucléaires matures aux
noyaux polylobés.
Monocyte
15 – 20 μm
Il existe des similitudes et des différences entre les monocytes et les polynucléaires
neutrophiles.

Le monocyte est capable à la fois de l’immunité innée (phagocytose) et adaptative. Il reste


capable (à l’inverse du PNN) de synthétiser un grand nombre de protéines telles que
les cytokines et les facteurs de coagulation.

En plus de la phagocytose, le Mo est capable d’épuration en détruisant des produits


endogènes apoptotiques et des cellules en apoptose (comme le PNN apoptotique) , des
produis exogènes et les garder à l’intérieur comme des poussières du charbon surtout
au niveau du poumon. Au niveau du foie, la cellule de Küpffer peut phagocyter tous
les Ag d’origine digestive.

Même mécanisme de bactéricidie que pour le PNN mais avec un spectre d’action des Mo
plus large que celui des granulocytes.
Récapitulatif du rôle du Monocyte qui devient Macrophage.
- Suite à une agression bactérienne par exemple, on a une libération de chimiokines qui
vont attirer sur le lieu de l’agression des PNN et des Mo. La particularité pour le Mo
est la substance lipopolysaccharide LPS exprimée sur la paroi bactérienne Gram – qui
est libérée et qui attire et active les Mo directement. Le Mo acquiert une grande taille
sur le lieu d’agression puis il synthétise des cytokines, TNF, TGF, PDGF…

- Les Il ont un rôle de régulation thermique (fébrilité): Il-1 et Il-6 pour augmenter la
défense: à 39°C, on produit plus de cellules immunitaires qu’à 37°C.

- TGF et PDGF permettent de recruter des fibroblastes et une réparation tissulaire

- Il8 chimioattractant des PNN


- Le Mo joue un rôle important dans la coagulation.

- Le système de coagulation peut être activé d’une manière pathologique lors d’une

septicémie provoquant une inflammation. Le Mo produit des facteurs qui peuvent

agir sur la coagulation. Par exemple, le LPS fixé par le récepteur TOLL, peut

provoquer une signalisation par CD14 pour synthétiser le facteur tissulaire FT,

déclencheur de la coagulation dans la circulation, ce qui est grave.

- Aussi, il peut sécréter des cytokines qui peuvent activer les cellules endothéliales qui

peuvent être à l’origine de complications vasculaires.


Physiologie de la lignée lymphocytaire
I- Aspects généraux
1- Morphologie
a) Dans le sang
b) Dans les organes lymphoïdes et la moelle osseuse
2- Répartition dans l’organisme
a) Embryon
b) Adulte
- Le thymus
- La rate
- Les ganglions
3- Cinétique de la lignée
4- Education et différenciation
a) Etapes indépendantes de toute stimulation antigénique (éducation)
b) Après stimulation antigénique (différenciation)
II- Les lymphocytes T
III- Les lymphocytes B
IV- Les cellules NK
b) dans les organes lymphoïdes et la moelle osseuse

1- Dans les organes lymphoïdes on observe des formes activées appelées immunoblastes quand
ils ont rencontré l’épitope correspondant.
- Noyau: chromatine devient plus espacée avec un nucléole; cytoplasme plus basophile. Un
immunoblaste n’existe pas dans le sang circulant sauf maladie comme la Mononucléose
infectieuse.

2- On ne trouve, non plus, presque jamais de plasmocyte dans le sang circulant, sauf maladie
banale comme la rubéole. On les trouve dans les organes lymphoïdes secondaires et dans la
moelle osseuse.
-Plasmocyte : morphologie remarquable, cellule asymétrique, noyau excentré, cytoplasme très
basophile et présence d’arcoplasme = Golgi

3- Pour reconnaitre les lymphocytes sur le plan fonctionnel, il faut les étudier par cytométrie
en flux, culture cellulaire…
2- Répartition dans l’organisme
a) Chez l’embryon : répartition voisine des autres cellules du sang circulant qui se forment dans le sac vitellin
foie MO

b) Chez l’adulte : Deux types d’organes Iaires et IIaires deux temps de maturation
- Les Iaires ( = Moelle osseuse et Thymus) 1er temps: acquisition spécificité idiotypique
- Les IIaires (rate, ganglions, FLAM) 2ème temps: acquisition propriétés effectrices : les
lymphocytes se mettent en réserve, en attente dans ces organes pour rencontrer l’Ag et se différencier en
effecteurs, cytotoxiques T ou sécréteurs plasmocytaires B
NB: Le sang est un organe lymphoïde secondaire
Le thymus

Maturation des lymphocytes T, indépendante de tout contact avec l’Ag


Evolution du cortex vers la médullaire
Le thymus
- Petit Organe mesurant quelques cm, situé à la base du cou, bilobé. Il involue à partir de la puberté
Il pèse 15 g à la naissance, atteint 35 g à l’adolescence puis 25g, 15g… à l’âge adulte
- Secrète des hormones: thymosine et thymopoïétine qui rendent les lymphocytes T immunocompétents
(aptes à agir contre des agents pathogènes précis)
- Produit une grande diversité de lymphocytes T: chaque antigène étranger qui sera rencontré au cours
de la vie aura « son » lymphocyte qui pourra le reconnaître.
Histologie : capsule qui émet des prolongements à l’intérieur des lobes et qui délimitent des logettes.
Dans ces dernières se trouve une succession de zones.
Dans la zone corticale, on trouve des lymphocytes tassés appelés thymocytes. Dans la corticale, le lyT
acquiert le TCR idiotypique.
Ensuite, ces lymphocytes passent dans la zone médullaire jusqu’au niveau des corpuscules de Hassal qui
sont des formations particulières de cellules épithéliales en forme d’oignon et qui sécrètent des facteurs
qui aident à la maturation des ly T.
Dans la zone médullaire on a un tri positif qui aide à la maturation immunocompétente des lyT
fonctionnels et un tri négatif qui détruit les lyT non fonctionnels, ainsi que les lyT autoréactifs en
prévention des maladies autoimmunes
La rate

- Organe lymphoïde IIaire le plus volumineux, pèse 150 g, encapsulé


- Situé sous le diaphragme, dirigeant la face lisse vers le diaphragme et la face crenelée vers
l’estomac.
- Normalement pas palpable . Si maladie , le volume augmente jusqu’à 1 Kg (splénomégalie)
et devient palpable
- Branché sur la circulation sanguine par l’artère splénique qui part de l’aorte / pas de
drainage lymphatique. La vascularisation est très importante pour faciliter le contact avec
l’Ag
Fonctions :
- Epuration du sang: capture des Ag circulants + destruction des GR vieillis = organe
phagocytaire (susceptibilité des patients splénectomisés)
- Organe immunitaire périphérique: synthèse d’anticorps.
-Hématopoïèse embryonnaire.
- Indispensable au développement immunitaire en particulier chez l’enfant de moins de 5 ans
3- Cinétique de la lignée
4- Education et différenciation dans les organes primaires

a) 3 étapes indépendantes de toute stimulation antigénique : éducation /différenciation


1. Réarrangement génétique: acquisition du récepteur idiotypique
2. Acquisition de molécules de surface: marqueurs membranaires
3. Sélection positive et négative: élimination des clones autoréactifs interdits

b) Après stimulation antigénique: différenciation


1. Cellules effectrices
2- Cellules mémoires
II- Les lymphocytes T
TCR
III- Les lymphocytes B
Récepteur de l’antigène des lymphocytes B

 La majorité des cellules B périphériques expriment à leur surface des IgM et des IgD : sur
une même cellule ces Ig d’isotypes différents expriment le même site Ac = même spécificité

 Dans le sang, très peu de Lymphocytes B expriment des IgG, IgA ou IgE

 Deux molécules : Igα et Igβ interagissent avec la portion transmembranaire de l’IgM pour
former le ‘Complexe Récepteur de l’Ag des Lymphocytes B’ : BCR (B-Cell Receptor)
Estimation: 105 BCR / lymphocyte B
IV- Cellules Natural Killer NK
« Large granular lymphocytes »

1- Définition
2- Origine, Différenciation et Distribution
3- Marqueurs de surface des NK
4- Granulations
5- Fonction des lymphocytes NK
6- Mode d’action des NK
1- Définition: Les lymphocytes Natural Killer NK,
ni T ni B

Cellules de grande taille


Les lymphocytes NK constituent une
troisième lignée lymphoïde distincte de
celles des lymphocytes T et B.

Définition liée à l’activité cytotoxique


naturelle:
L'activité Natural Killer (NK) est la capacité
de certaines cellules lymphoïdes d'un sujet
hôte non immunisé à lyser certaines cellules
(tumorales, infectées par un virus ou normales mais
allogéniques ) de façon :
- non spécifique,
- non restreinte par le CMH
- sans activation préalable.
2- Origine, Différenciation et Distribution

- Les lymphocytes T et les cellules NK semblent être originaires d'un précurseur commun,
mais la différentiation et la maturation des cellules NK ont lieu dans la moelle osseuse.

- Les cellules NK représentent 5 à 15 % des cellules mononucléées du sang périphérique.


Les lymphocytes NK sont peu abondants dans les organes lymphoïdes secondaires et
s’accumulent dans les tissus périphériques particulièrement dans les épithéliums.
3- Marqueurs de surface des NK

Les marqueurs de surface les plus caractéristiques des NK sont :

La molécule CD16 = FcγRIII récepteur pour le Fc des IgG, impliqué dans la cytotoxicité
dépendante des anticorps (antibody dependent cell cytotoxicity : ADCC)

La molécule CD56 : elle appartient à la famille des protéines d'adhésion cellulaire de type
N-CAM (neural cell adhesion molecule) qui interviennent dans des réactions d'adhésion entre
cellules neurales et musculaires.
4- Granulations

La majorité des cellules NK sont CD16+CD56+CD3-


De façon un peu plus détaillée on distingue 2 sous-populations fonctionnelles :

- NK granuleux (= perforines et granzyme), cytotoxiques (90%) : CD56+ et CD16+++

-NK agranuleux surtout impliqués dans la sécrétion des cytokines (types TH1, TH2 et
proinflammatoires) qui expriment fortement le CD56+++ et faiblement le CD16+
5- Fonction des lymphocytes NK
1: Cytotoxicité: Détruire des
cibles perçues comme ne
possédant pas les
caractéristiques du soi.

2: Sécrétion de cytokines:
INFγ, TNFγ, Il-3, GM-CSF
Chapitre 5: Thrombopoïèse
La lignée mégacaryocytaire a été caractérisée en culture cellulaire par deux étages dans le
compartiment des progéniteurs : BFU- MK et CFU-Mk.

Dans le compartiment des précurseurs: existence de grandes cellules Mégacaryocytes, faciles à


distinguer des autres cellules de la MO car visibles à un grossissement 10 fois plus faible.
Faible pourcentage dans la MO. Plusieurs stades identifiables mais les cellules ne
proviennent pas les unes des autres par divisions successives: rôle de l’endoréplication et de
l’endomitose.

- Mégacaryoblaste : grande taille et très variable car dépend de la ploïdie 4N, 8N, 16N…

- Mégacaryocyte basophile : grande et encore variable, très bleue, segmentation du noyau


due à une endoréplication et endomitose, plusieurs noyaux dans la même cellule

- Mégacaryocyte Granuleux: noyau encore gros, cytoplasme n’est plus basophile, présence
de granules azurophiles et surtout apparition de membranes qui vont s’organiser pour
délimiter les espaces plaquettaires

- Mégacryocyte thrombocytogène: plaquettes individualisées; passe dans la circulation


presque intacte
- Le Mégacaryoblaste provient d’une CFU-MK. C’est le progéniteur qui prolifère et
donne autant de Mégacaryoblastes ayant une ploïdie variable 4N, 8N, 16N, 32N,
64N. C’est le stade d’endoréplication qui a commencé au stade de la CFU-MK
avant le stade Mégacaryoblaste, qui permet d’avoir des cellules portant une quantité
de matériel nucléaire variable.

- Puis au sein de chaque ploïdie, on a une maturation accompagnée d’endomitose :


division du noyau sans division cellulaire. Cette division a lieu au stade du
Mégacryocyte basophile. L’endomitose dure environ 33 heures.

- Ensuite, on a un passage du Thrombocytogène dans la circulation et libération des


plaquettes. Plus la ploïdie du Mégacaryocyte thrombocytogène est grande, plus la
capacité de production des plaquettes est grande. Cela montre un mécanisme de
régulation particulier: en cas de besoin de plaquettes (thrombopénie), les
mégacaryoblastes peuvent augmenter leur ploïdie et au lieu d’avoir une distribution
moyenne à 16N on passe à 64N qui peut libérer jusqu’à 4000 plaquettes.
Des facteurs spécifiques et non spécifiques.

- Tpo spécifique: présente dans la plasma. Pas de régulation au niveau de synthèse. Le


foie (le rein, un peu moins) synthétise toujours la même quantité de Tpo qui se fixe
sur ses récepteurs au niveau du progéniteur et du Mégacaryocyte dans la MO. Le
récepteur de Tpo est exprimé par les progéniteurs et par les mégacaryocytes: c-mpl.

- Mais fait important: Il est également exprimé par les plaquettes. Le mécanisme de
régulation est donc lié au nombre des plaquettes qui confisquent la Tpo qui se
trouve diminuée en quantité pour aller se fixer sur ses récepteurs au niveau des
cellules de la MO.
Plaquettes
I- Morphologie
Plaquette dans la circulation:
- particule cellulaire de 2 – 3 μm = petit disque biconcave
- Sur un frottis on distingue des granulations azurophiles sur un fond de cytoplasme basophile
- Les ions calciques sont nécessaires pour activer les plaquettes: *Si chélation des ions Ca par EDTA, pas d’activation
et donc pas de coagulation. Sur le frottis, les plaquettes sont alors éparpillées.
*Si frottis sans anti-coagulant, les plaquettes au contact du verre sont activées, étalées et agrégées entre elles. Elles sont
entrainées au bout de la lame du frottis. C’est un moyen de vérifier la fonctionnalité des plaquettes dans certains cas
d’anomalies génétiques.
Morphologie en Microscopie électronique:
- membrane creusée car système canaliculaire qui permet le déversement des contenus granulaires à la
surface des plaquettes.
- Sous-tendant la membrane, on a un faisceau de microtubules qui maintient la forme biconcave quand la
plaquette n’est pas activée. Si elle est activée, il se dissout et se reforme au milieu de la plaquette en
concentrant les granulations au centre pour faciliter leur déversement à l’extérieur.
- Deux types de granulations : denses moins nombreuses et les granules alpha nombreuses

Schéma structural d’une plaquette


II- Fonction
1- Hémostase primaire: formation d’un amas plaquettaire ou clou plaquettaire suffisant pour arrêter une
hémorragie dans un capillaire. Sinon dans les gros vaisseaux, il faut la consolidation par le système de
coagulation

2- Adhésion des plaquettes grâce à leurs récepteurs sur des ligands

Le 1er temps c’est l’adhésion à des ligands qui se trouvent dans le tissu sous endothélial: Fact von-willebrand et
collagène. La monocouche endothéliale continue repousse en permanence les plaquettes.
Si blessure qui rompt la continuité, on a mise à nu de la membrane basale du tissu endothélial constituée des fibres de
collagène et du facteur von-willebrand. Les deux molécules permettent aux plaquettes de s’accrocher grâce à des
récepteurs respectifs
La nomenclature des récepteurs correspond à des intégrines formées de structure alpha et béta

NB: Le Facteur v-W est fabriquée par les mégacaryocytes et les cellules endothéliales. Ces dernières fabriquent
continuellement du Facteur v-W hautement polymérisé, déversé dans le tissu sous- endothélial ou stocké dans les
cellules endothéliales ou libéré dans la circulation où il est dépolymérisé pour ne pas fixer les plaquettes.
3- Activation / agrégation
Les plaquettes s’accrochent les unes aux autres = elles s’agrègent. L’agrégation requiert l’activation des
plaquettes par des molécules agonistes : thrombine produite par le système de la coagulation, ADP,
prostaglandine appelée thromboxane A2 fabriquée par les plaquettes elles mêmes . Ces activateurs agissent à
travers leurs récepteurs:
3- Activation / agrégation
Les plaquettes s’accrochent les unes aux autres = elles s’agrègent. L’agrégation requiert l’activation des
plaquettes par des molécules agonistes : thrombine produite par le système de la coagulation, ADP,
prostaglandine appelée thromboxane A2 fabriquée par les plaquettes elles mêmes . Ces activateurs agissent à
travers leurs récepteurs:
- Pour la thrombine : protéase activated receptor / une protéase qui clive le récepteur qui devient activé; c’est
le cas de la thrombine qui clive PAR et entraine une activation cellulaire
Deux types de PAR à la surface des plaquettes: PAR 1 très sensible à de très petites concentrations de
thrombine et PAR 4 qui requiert 100 fois plus de thrombine. PAR 1 et PAR 4 sont trouvés sur de nombreuses
cellules
- Le récepteur à l’ADP: deux types P2Y1 et P2Y12 qui n’existe que sur les plaquettes
- Le récepteur du thromboxane A2: TP = thromboxane prostanoïde, récepteur assez général sur tout
l’organisme
- Transduction du signal: Quel que soit l’agoniste, le résultat est la transformation de la molécule intégrine
alpha IIb-béta 3 qui lui permet de fixer son ligand, le fibrinogène dimérique, qui fait un pont entre les
plaquettes, qui s’agrègent entre elles
- Nomenclature du récepteur αIIb-β3: identification par électrophorèse et numérotation des α et des β. Cette
protéine a été appelée au départ GPIIBIIIA. Il existe des AcMo inhibiteurs de GPIIBIIIA
4- Sécrétion
Le phénomène d’agrégation s’amplifie lui-même. Il est amplifié par les sécrétions ADP, sérotonine (amine vasoactive) et
Ca2+, FvW et fibrinogène qui renforcent plus l’agrégation

Granules denses: ADP, sérotonine, Ca2+


Granules alpha: FvW, fibrinogène

5- Activité pro-coagulante
Modification de la membrane

Augmentation des phospholipides anioniques à la surface fixateurs des protéines de la coagulation

Vésiculation: formation de microparticules à activité procoagulante

Comme pour les globules rouges, les phospholipides membranaires anioniques sont en permanence refoulés sur la face
interne des plaquettes par un mécanisme. Si activation, ce mécanisme est inhibé, les anioniques se trouvent à l’extérieur qui
activent le système de coagulation en fixant les protéines de coagulation.
A la surface, les phospholipides anioniques entrainent la formation des microvésicules qui peuvent activer la coagulation
Chapitre 6 : Hémostase

A- hémostase primaire B- la coagulation


I- Introduction
I-Introduction 1- Rappels
1- définition 2- « But » de la coagulation
2- les 3 étapes de l’hémostase II- Mécanisme global
II- Mécanismes de l’activation plaquettaire 1- Initiation par le facteur tissulaire
1 – initiation 2- Amplification
2 – activation 3- Fibrinoformation
3 – agrégation III- Les protéines de la coagulation
4- stabilisation IV- La régulation de la coagulation
III- Régulation 1- Antithrombine
1- Synthèse de la prostacycline 2- Système de la protéine C
2- Mécanisme d’action 3- Le TFPI
V- La fibrinolyse
A- Hémostase primaire et son exploration

I – Introduction
1- définition
2- les 3 étapes de l’hémostase:
a) hémostase primaire
rôle essentiel des:
- plaquettes sanguines : agrégat
- la paroi vasculaire : endothélium
- protéines de la coagulation : le fibrinogène,
le facteur Willebrand (vWF)

b) coagulation plasmatique
activation des facteurs de coagulation => caillot
c) fibrinolyse :
dissolution du caillot par une enzyme
II- Mécanismes de l’activation plaquettaire
1- Initiation
ADHESION PLAQUETTAIRE au sous-endothélium vasculaire
•Endothélium vasculaire « non thrombogène » : protéoglycanes tels que héparane sulfate,
dermatane sulfate, …
•Sous-endothelium « thrombogène »: collagène, microfibrilles, élastine, fibronectine

•Plaquettes: glycoprotéines membranaires (GP) récepteurs


- GP Ia/IIa : récepteur collagène
- GP Ic/IIa : récepteur fibronectine
- GP IIIb : récepteur thrombospondine
- GP Ic’/IIa: récepteur laminine
-GP Ib/V/IX : récepteur Facteur von Willebrand (vWF)

•Facteur von Willebrand: glycoprotéine (240kDa) plasmatique, synthèse par ¢ endothéliales et


Mk, forme multimères (500 à 20 000kDa)
1 domaine de liaison aux fibres de collagène et
1 domaine de liaison à GP Ib/V/IX plaquettaire
2- Activation
3- Activation / agrégation
Les plaquettes s’accrochent les unes aux autres = elles s’agrègent. L’agrégation requiert l’activation des
plaquettes par des molécules agonistes : thrombine produite par le système de la coagulation, ADP,
prostaglandine appelée thromboxane A2 fabriquée par les plaquettes elles mêmes . Ces activateurs agissent à
travers leurs récepteurs:

α IIb-β3 appelée au départ


GPIIb-IIIa.
Il existe des AcMo inhibiteurs de
GPIIb-IIIa
3- Agrégation

4- Stabilisation
III- Régulation

1- Synthèse de la prostacycline
2- Mécanisme d’action
B- la coagulation et son exploration
I- Introduction
1- Rappels
2- « But » de la coagulation

II- Mécanisme global


1- Initiation par le facteur tissulaire
2- Amplification
3- Fibrinoformation

III- Les protéines de la coagulation


IV- La régulation de la coagulation
1- Antithrombine
2- Système de la protéine C
3- Le TFPI

V- La fibrinolyse
I- Introduction
1- Rappels
les 3 étapes de l’hémostase:
a) hémostase primaire
 rôle essentiel des:
- plaquettes sanguines : agrégat
- la paroi vasculaire : endothélium
- protéines de la coagulation : le fibrinogène,
le facteur Willebrand (vWF)

b) coagulation plasmatique
 activation des facteurs de coagulation => caillot
c) fibrinolyse :
 dissolution du caillot par une enzyme
I- Introduction
2- But de la coagulation plasmatique

 former un caillot de fibrine : « fibrinoformation »

 pour consolider l’agrégat plaquettaire

Comment ?

 transformation du fibrinogène soluble en fibrine insoluble


grâce à une enzyme = facteur IIa = thrombine
II- Mécanisme global
voie endogène: intrinsèque: pas besoin
d’un élément extérieur aux vaisseaux
activateur : surface électronégative comme le verre voie exogène: extrinsèque
Le FXII en s’y fixant s’autoactive en FXIIa activateur : FT provenant de
In vivo: PK + KHPM ? Vaisseau endommagé?Plt activées? l’extérieur des vaisseaux
Le déficit en FXII est asymptomatique

XII
XI
IX VII

VIII

V X
prothrombine thrombine
F II F IIa

fibrinogène fibrine
Le FT fixe le FVII qui devient FVIIa.
FVIIa a une très grande affinité pour le FT.
Environ 1 / 1000 molécules du FVII est à l’état
activé. C’est le seul facteur qui se présente sous
forme activée à l’état de traces. Les autres sont
tous sous forme de précurseurs inactifs.
Fibrinopeptide A : 14 acides aminés
Fibrinopeptide B : 16 acides aminés
III- Les protéines de la coagulation

1- Définition / Nomenclature

-Glycoprotéines
I fibrinogène => I a : fibrine
- Synthèse hépatique II prothrombine => II a : thrombine
- Désignées par un chiffre V proaccélérine
VII proconvertine
romain: II, V, VII… VIII facteur anti-hémophilique A
- Certaines protéines sont IX facteur anti-hémophilique B
X facteur stuart
vitamines K-dépendantes: II, XI facteur Rosenthal
VII, IX et X XII facteur Hageman
XIII facteur stabilisant la fibrine
- Doivent être activées pour PK prékallicréine
agir KHPM kininogène de haut poids moléculaire
2- Les zymogènes
- Le domaine GLA amino-terminal est très riche en acide glutamique dicarboxylé (= 11 à
15 résidus Glu).
Les résidus glutamiques GLU sont transformés en résidus GLA sous l’action de l’enzyme
carboxylase dépendante de son cofacteur vitaminique K.
Ceci permet la fixation des ions Calciques, le changement de conformation et la fixation
sur les phospholipides anioniques des plaquettes.
- Les anti-vit K empêchent la carboxylation

CH
2- Les cofacteurs
L’attaque par la Thrombine permet d’éliminer le domaine B, changement de conformation et
maintien des autres domaines par les ions Ca : capacité de fixer les PL et l’enzyme de coagulation
3- Le fibrinogène: Hétérotrimère répété deux fois : dimère d’un hétérotrimère: 2 α + 2β + 2γ
Les sites de polymérisation apparaissent après attaque Thrombine: empilement des unités par liaisons faibles puis
consolidation et stabilisation par des liaisons covalentes sous l’action du FXIIIa
IV- La régulation de la coagulation
3 mécanismes enzymatiques: AT, TFPI et PC-PS
IV- La régulation de la coagulation

Tissue Factor Pathway Inhibitor


Inhibiteur de la voie FT
Fixe en premier FXa puis peut agir sur
FT et FVIIa. Le TFPI est mis en marche
quand le FX est activé

In vivo, la paroi vasculaire est riche en sulfate d’héparane à effet antithrombotique en activant AT
Le déficit en AT entraine des thromboses.
On parlait de AT I, AT II et AT III. Aujourd’hui on parle de AT.
V - La fibrinolyse

- « But » de la fibrinolyse: rétablir la circulation sanguine


- Rôle temporaire du caillot
- Le caillot de fibrine disparaît :
 après réparation du vaisseau = « cicatrisation »
 dégradation enzymatique progressive
- Rôle enzymatique: la plasmine
Rôle de la plasmine

action de la plasmine
LES GROUPES SANGUINS
A- Introduction générale: différents systèmes de groupes sanguins
B- Système ABO
C- Système Rhésus
D- Autres systèmes
A- Introduction générale:
différents systèmes de groupes sanguins
1- Définitions

Antigène: substance reconnue par le SI et peut être immunogénique


Immunogène: substance (ou organisme) capable d’engendrer une réponse
immunitaire cellulaire (LyT cytotoxique) ou humorale (Ac) lorsqu’elle est
introduite dans un organisme
Haptène: substance non immunogénique per se. Devient immunogénique lorsqu’elle
est portée par une molécule de grande taille adaptée (protéine porteuse)
Système de groupes sanguins: Ensemble indépendant d’antigènes génétiquement
contrôlés
Ensembles indépendants : ABO/ Rhésus/Lewis...
Deux catégories d’Ag de groupes sanguins:
- Les Ag existants à la fois sur le GR et autres tissus: Notion de groupe tissulaire
- Les Ag existants sur le GR uniquement

2
2- Groupes sanguins érythrocytaires
Actuellement, au moins 31 systèmes de groupes sanguins ont été décrits…
…auquels correspondent plus de 600 antigènes

Lutheran Xg
ABO
Cartwright Chido/Rodgers
RH
Diego Cost/York
KELL
Sciana JMH
FY
Dombrock Holly/Gregory
JK
Vel BG…
MNS
Gerbich
Lewis
Lan
P
Sid

3
3- Classification des principaux groupes sanguins érythrocytaires
Dénomination
Dénomination
abrégée Nature de l'épitope ou de Localisation
N° initiale ou
(symbole) l'élément qui le porte chromosomique
commune
officielle

ose
001 ABO ABO (N-acétylgalactosamine, 9
galactose)

GPA / GPB
002 MNS MNS 4
(glycophorines A et B)

003 P P1 glycolipide 22

004 RHESUS RH protéine 1

IgSF (apparenté aux


005 Lutheran LU 19
immunoglobulines)

006 Kell KEL glycoprotéine 7

007 Lewis LE ose (fucose) 19

protéine (ECR ou récepteur de


chimiokine, et des
008 Duffy FY 1
Plasmodium vivax et
knowlesi)

009 Kidd JK protéine (transporteur d'urée) 1 4


4- Antigènes publics: Vel; Cellano k (KELL)…

5- Antigènes privés: Wright(1953)Wra; Good(1960); Radin (1967),Oriss(1964);


Hey(1968)…

6- Variations d’expression:
 Variations génétiques: Sous-groupes de A (A1 et A2); Phénotype Bombay

 Chimères: jumeaux ; greffes de moëlle

 Variations physiologiques: fonction de l’âge

 Variations liées à certains états pathologiques: B acquis ,Hémopathies.

5
B- Système ABO

6
I- Définition
1- Antigènes et Anticorps
LANDSTEINER 1901
Système allo typique de groupe sanguin défini par :

La présence sur les globules rouges, les tissus et les sécrétions de deux antigènes
principaux A et B.
La présence dans le sérum d’anticorps anti-A et anti-B naturels et réguliers.

Antigènes Agglutinines Groupe


Naturelles
A Anti-B A
B Anti-A B
Anti-A
O + Anti-B O
+ Anti-AB
AB Absence AB
d’agglutinines

7
Anticorps

Un anticorps est une protéine Il y a 5 classes d’immunoglobulines :


protectrice produite par la – Ig-M,
réponse immunitaire et qui
réagit de manière spécifique et – Ig-G,
observable avec l’antigène qui – Ig-A,
a engendré sa production. – Ig-D,
– Ig-E.
Les anticorps sont des
immunoglobulines appartenant
au groupe des γ -globulines

8
2- Détermination des groupes sanguins

BETH – VINCENT SIMONIN GROUPE


Anti-A Anti-B Anti-AB GR.A GR.B
+ - + - + A
- + + + - B
+ + + - - AB
- - - + + O

9
3- Importance des antigènes ABH en transfusion
Le système de groupe sanguin ABO est le plus important de tous les systèmes en
transfusion sanguine et même en transplantation d’organe du fait des deux
caractéristiques suivantes :
• La présence constante d’anticorps « naturels » anti-A et anti-B correspondants
aux antigènes absents des globules rouges ;
• Les antigènes ABH sont aussi présents sur la plupart des tissus et dans les
liquides biologiques. Ils sont en fait de véritables antigènes tissulaires et les plus
immunogènes de tous les antigènes.
L’objectif de l’immunohématologie en transfusion sanguine est d’éviter
l’immunisation du receveur contre un ou plusieurs antigènes de groupes
sanguins. Quand cette immunisation préexiste, il est obligatoire d’éviter le
contact entre l’antigène et l’anticorps.
II- Génétique formelle et physiologique
des antigènes ABH

11
La synthèse des antigènes ABH dans l’érythroblaste
i- Niveaux d’action et produits des gènes de systèmes Hh et ABO à partir d’une
substance de base (substance fondamentale : SF), en fonction du génotype :
AO, AA, BO, BB, AB et OO
ii- Les déterminants des groupes sanguins et tissulaires ABO (suite)
V
iii- Densité antigénique

Sujet O : substance H non convertie / quantité de H très élevée


Sujets A et B: substance H convertie plus ou moins fortement selon la force de
chaque allèle.

Densité H décroissante : O> A, B >> AB

14
vi- Variants A et B faibles

Variants reconnus par une agglutination faible.


A3 et B3
Ax et Bx
Aend et Bend

Variants reconnus par élution, étude des sécrétions et étude génétique familiale.
Am et Bm
Ay
Ael et Bel

15
C- Système Rhésus Rh (1)
- Les antigènes Rhésus sont codés par 2 principaux gènes.
- Le gène RHD (chr 1p34-36) code pour l’Ag D standard.
- Le gène RHCE (chr 1p3-36) code pour les Ag C, c, E et e.
- Mais leur expression est dépendante du gène RHAG (chr 6 p11-21).
- Antigènes antithétiques: C/c et E/e
- Expression restreinte à la lignée érythrocytaire sous forme d’un complexe
moléculaire: LW + RH50 + CD47 + Protéine Rhésus (D, CE).
- Fréquence des antigènes RH estimée au Maroc
- D (RH1): 89 %
- C (RH2): 62 %
- E (RH3): 18 %
- c (RH4): 38 %
- e (RH5): 82 %
- Antigènes très immunogènes
- Anticorps dangereux en transfusion ( accidents immuno hémolytiques) et le fœtus
(MHNN)

16
C- Système Rhésus Rh (2):
Les variants Rhésus D

D faible (Du)
- Réactivité Rh faible
- Le nombre de molécules antigéniques présentes à la surface de l’hématie
est plus faible que dans les cas habituels.

D partiel
- Structure en mosaïque épitopique
- Manque d ’un ou de plusieurs épitopes constitutifs
D- Les autres systèmes de groupes sanguins (1)

Le système Kell
 2 Ag antithétiques les plus fréquents: Kell (KEL 1 ou K) et cellano (KEL 2 ou k).
 Fréquences au Maroc: kk ou K-k+ : 92, 5 %
 Kk ou K+k+: 7, 3 %
 KK ou K+k-: 0, 2 %
 Ag K très immunogène => fréquence élevée des allo-imminisations par transfusion
ou grossesse
 Maladie hémolytique du nouveau-né sévère avec les anti K
Le système Duffy
 2 Ag antithétiques Fy a (FY1) et Fy b (FY2) chez les caucasiens
 Phénotype Fy (a-, b-) fréquent dans les populations noires.
Le système Kidd
 2 Ag antithétiques Jka (JK1) et Jkb (JK2)
 Dépistage et identification d’Ac anti Jka chez les polytransfusés difficiles mais à
l’origine de réactions hémolytiques sévères.

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