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5.1 actions des forces sur un mécanisme. But du calcul de forces. Méthode cinéto-
statique.
Chaque mécanisme fonctionne sous l’action des roues appliquées à ses chaînons. Ce sont
les forces suivantes.
1° forces motrices appliquées aux chaînons menant du mécanisme. Ces forces
accomplissent un travail positif au cours d’un cycle cinématique de mouvement du
mécanisme.
A titre d’exemple on peut citer pression de gaz dans le cylindre d’un moteur à combustion
interne, forces électromagnétiques agissantes sur le rotor d’un moteur électriques, forces
élastiques du ressort d’une montre, etc.
2° forces des résistances utiles appliquées aux chaînons menés du mécanisme. Elles
accomplissent un travail exigé et ce travail est négatif au coure d’un cycle cinématique de
mouvement. On peut citer comme exemples le moment de torsion sur le vilebrequin d’un
moteur à combustion interne, l’effort tranchant d’une machine-outil pour usinage par coupe,
la pesanteur d’un poids à monter par une grue, etc.
3° forces de pesanteur des chaînons. Leur travail durant le cycle cinéma-est égal à zéro.
4° forces d’interaction entre des chaînons qui s’appelle autrement réactions dans les
couples cinématiques. On distingue les réactions normales R’n dirigées perpendiculairement à
la vitesses relative Vr des surfaces en contact (fig.5.1) et tangentielles R dirigées suivant cette
vitesse dans le sens opposé. Ces dernières sont les forces de frottement du glissement (Ff) les
forces de frottement accomplissent toujours le travail négatif, les réactions normales ne
produisent aucun travail.
Sauf des forces nommées il est à indiquer les forces d’inertie qui ne communiquent pas
l’accélération aux corps mais sont, elles-mêmes, la conséquence du mouvement de la matière
avec l’accélération. Comme on sait d’après la mécanique théorique la force d’inertie d’un
corps est toujours appliquée à un autre corps quoi communique au premier une accélération.
Le travail des forces d’inertie d’un corps est égal à la somme des travaux de toutes les
forces appliquées à ce corps, prise avec le signe contraire.
Pour qu’on puisse exécuter le calcul des chaînons de la résistance, de la rigidité et de
l’usure il est nécessaire de savoir toutes les forces agissant à chaque chaînon, y compris les
réactions dans les couples cinématiques. Le but du calcule de forces est la détermination des
forces inconnues. Habituellement on trouve les réactions dans les couples et les forces (ou les
moments) extérieures appliquées aux chaînons menant, étant donné que toutes les autres
forces extérieures sont connues.
On peut faire le calcule de forces soit compte tenu du frottement soit donc sans le prendre
en considération. Dans le dernier cas la solution s’obtient beaucoup plus facilement, pourtant
les forces calculées seront approximatives. Pour des mécanismes qui ont un haut rendement
on obtient une précision satisfaisante. Si donc le rendement du mécanisme est bas, à cause du
frottement important, alors il faut obligatoirement tenir compte du frottement pour avoir les
résultats plus ou moins correctes.
Parmi les différentes méthodes du calcul de forces des mécanismes plan on applique
d’habitude la méthode cinéto-statique qui est basé sur le principe de d’alembert. D’après ce
principe un chaînon quelconque en mouvement peut être considéré à chaque instant à l’état
d’équilibre avec les forces appliquées au chaînon y compris les réaction de liaisons.
Pour des mécanismes à une faible vitesse de marche les forces d’inertie sont petites par
comparaison aux forces appliquées. Dans ce cas au lieu du calcule cinéto-statique en peut
faire le calcule statique, en négligeant des forces d’inertie vu leur modicité.
2pi + ps
Remarques :
1° un chaînon qui entre dans un couple inférieur et un couple supérieur, est isostatique,
parce que 3.1 2.1 –1 = 0. exemples de tels chaînon: roue
les inconnues R32 et R23 n’entrent pas dans cette équation parce qu’elles sont en équilibre
mutuel. on résout cette équation graphiquement en construisant le polygone formé des forces
à l’échelle quelconque f n/mm (fig.5.4). ce polygone s’appelle plan de forces. On trouve sur
le plan de forces les réactions totales comme les sommes de leurs composantes
ainsi on détermine les intensités et les sens des réaction dans les couples extérieurs A et C
Remarque :
Au lieu de la construction du plan de forces on pourrait utiliser les équations des
projections de forces sur les axes de coordonnées choisis convenablement. Cependant dans la
plupart des cas ce n’est pas avantageux car cela exige la mesure des angles entre les axes et
les vecteurs forces.
5° la réaction dans le couple inférieur B se détermine d’après l’équation vectorielle des
forces pour le 2-éme ou pour le 3-éme chaînon:
La méthode du calcul est identique à celle pour GDG de 1ère modification. C’est pourquoi
elle est exposée d’une manière abrégé.
Données : schéma du groupe à l’échelle l m/mm, forces appliquéesF2 ,M2 , on demande de
déterminer les intensités et les sens des réactionR12,R23 = -R32 et l’intensité et le point
d’application (c-à -d h) de la réaction R43 dans le couple de translation.
L’ordre du calcul.
1° remplaçons la réaction dans l’articulation extérieure A par des composantes Rl12 et Rt12
en prenant arbitrairement les sens des vecteurs.
2° de l’équation des moments des forces, agissant sur le chaînon 2, par rapport au point B
(MB)ch.2 = 0
on trouve Rt12.
M étant la masse du chaînon, as –accélération du centre de gravité du chaînon.
Le vecteur force Fi est appliqué au centre de gravité s et dirigé inversement à
l’accélération as (fig.5.3a).
Le couple résultant des forces d’inertie élémentaires se détermine d’après la formule
M1 = -Is
Is étant le moment d’inertie du chaînon par rapport à l’axe central perpendiculaire au plan de
mouvement, - accélération angulaire du chaînon. Le mouvement du couple Mi a le sens
opposé par rapport à .
On peut remplacerFi et Mi par une résultante. Pour cela il faut déplacer la forceFi
parallèlement à elle-même d’une distance b de façon que le moment de la forceFi par rapport
au centre de gravité s soit égal à Mi, alors
b = Mi / Fi
Cas particuliers.
1° un chaînon est animé d’un mouvement rectiligne sur une glissière fixe (fig.5.3b).
dans ce cas = 0, Mi = 0 et on n’a que
Fi = -mas .
2° un chaînon tourne autour d’un axe parallèle à l’axe central (fig.5.3c). c’est le même cas
que le mouvement plan composé, c’est à dire on a
Fi = -mas , Mi = -I ; b = Mi / Fi .
3° un chaînon tourne autour de l’axe central (fig.5.3d). dans ce casas = 0 ,Fi = 0et on a
que
Ni = -Is .
on peut remplacer Mi par un couple des forces appliquées aux points quelconques du
chaînon, par exemple A et B. donc
Fi = Mi /1AB.
si on a pour ce chaînon = 0, alors la somme des forces d’inertie est nulle.
5.5 Détermination des réactions dans les couples cinématiques des groupes d’Assour.
Nous nous bornerons à étudier les groupes à double guidage II-éme classe des
modifications 1, 2 et 3
Convenons de marquer une action du chaînon 1 sur le chaînon 2 commeR, l’action du
chaînon 2 sur le chaînon 3 commeR23 etc. aux forces exercé seures agissant sur un chaînon
du numéro quelconque nous donnerons l’indication numérique correspondant par exempleF3
est une force appliquée au chaînon 3,P4 la pesanteur du chaînon 4, etc. on expose on dessous
la méthode la plus commode du calcul de forces.
A. groupe à double guidage de 1ère modification (fig.5.4).
Données: schéma cinématique du groupe à l’échelle l m/m, forces et moment extérieurs
quelconquesF2, N2,F2,M2 (ils peuvent être forces et couples d’inertie pesanteurs et d’autre
demande de déterminer les intensités et les sens des réactions. R12, R43 et R23 = -R23.
L’ordre du calcul.
1° remplaçons les réactions dans les articulations extérieurs A et B par leur composantes
R 12 , Rt12 et Rl43 Rt43, en prenant les sens des vecteurs arbitralement.
l
4° pour trouver les composantes Rl12 et Rt43 utilisons l’équation vectorielle de toutes les
forces agissant sur le groupe entier:
(F)gr = Rl12 + Rt12 +F2 +F3 +Rt43 +Rl43 = 0.
Les inconnuesR32 etR23 n’entrent pas dans cette équation parce qu’elles sont en équilibre
mutuel. On résout cette équation graphiquement en construisant le polygone formé des forces
à l’échelle quelconque f N/ mm (fig.5.4). ce polygone s’appelle plan de forces. On trouve sur
le plan de forces les réactions totales comme les sommes de leurs composantes:
Remarque:
Au lieu de la construction du plan de forces on pourrait utiliser les équations des
projections de forces sur les axes de coordonnées choisis convenablement. Cependant dans la
plupart des cas ce n’est pas avantageux car cela exige la mesure des angles entre les axes et
les vecteurs forces.
La méthode du calcul est identique à celle pour GDG de 1ère modification. C’est pourquoi
elle est exposée d’une manière abrégé.
Données: schéma du groupe à l’échelle f N/ mm, forces appliquéesF2,M2,on demande de
déterminer les intensités et les sens des réactionsR12,R23 = -R32 et l’intensité et le point
d’application (c à d h) de la réaction R43 dans le couple de translation.
L’ordre du calcul.
L’ordre du calcul.
1° remplaçons la réaction dans l’articulation A par ses composantes R12 etRl12 en prenant
arbitrairement ses sens des vecteur.
2° de l’équation des moments des forces agissant sur le groupe entier
(MB)gr = 0
on tireRt12 les réactionsRl12 etRt32. s’entrent pas dans cette équation parce qu’elles
s’équilibrent l’une avec l’autre.
3° d’après le plan de forces construit s’épars l’équation vectorielle des forces agissant sur
le chaînon 2
(F)ch.2 = 0
on trouve les forces R 12 etR 32 .
l t
4° d’après le plan de forces construit selon l’équation vectorielle des forces appliquées au
coulisseau 3
(F)ch.3 = 0
on trouveR43.
5° de l’équation des moments des forces appliquées au coulisseau
(F)ch.3 = 0
on détermine le bras de levier h