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Peter Deunov naît le 11 juillet 1864 à Nikolaevka (tout près de Varna, Bulgarie).

Troisième enfant
du pope orthodoxe Constantin Dǎnovski et de Dobra Georgieva. Son grand-père maternel était
Atanas Georgiev (1805-1865), une figure publique active dans la lutte pour l'indépendance de
l'Église lors du rétablissement de la nation bulgare aux XVIIIe et XIXe siècles. Son père,
Constantin Dǎnovski (1830-1918) était le premier pasteur et professeur bulgare de Varna[réf.
nécessaire].

En 1872, Peter Deunov est admis à l'école élémentaire et il sort diplômé de l’école secondaire de
Varna après la libération de la Bulgarie de l’Empire ottoman (1878). Le 24 juin 1886, il termine
ses études à l'école américaine de théologie de Svištov et il enseigne à Hotantsa, près de Roussé,
de l'automne 1887 à l'été 1888.

En août 1888, il part pour les États-Unis. Il s'inscrit au Séminaire méthodiste théologique de
Drew de Madison, au New Jersey, et y complète ses études en mai 1892. Au cours de l'automne
1892, il s'inscrit à l'école de théologie de l'université de Boston, dans le Massachusetts, où il
présente une thèse sur La migration des peuples germaniques et leur christianisation et obtient
son diplôme en juin 1893. Il participe comme élève régulier à l'école de médecine de l'université
de Boston pendant un an.

En 1895 (à 31 ans), Peter Deunov retourne en Bulgarie, s'établit à Varna et refuse tous les postes
qui lui sont offerts comme pasteur méthodiste et théosophique. En 1896, il publie Science et
Éducation, dans lequel il analyse le développement de l'humanité à la lumière du caractère
dramatique des événements mondiaux ; il mentionne l'avènement d'une nouvelle culture, qui
prendra sûrement place dans le siècle à venir.

En 1896, il est l'un des fondateurs du Centre culturel et communautaire « P. R. Slavejkov ». Il y


est nommé bibliothécaire, et dans les années suivantes il prononce les conférences suivantes
devant les habitants de Varna : « L'origine de l'homme », « Étude sur les philosophies ancienne
et moderne », « Science et philosophie », « Pourquoi et comment nous vivons » et « La base de
l'éclaircissement ».

En 1897,à 33 ans, Peter Deunov, avec quelques-uns de ses partisans à Varna, fonde une Société
pour l'Élévation de l'Esprit Religieux du peuple bulgare, avec les membres suivants : Georgi
Mirkovič, Maria Kazakova, Todor Stojanov, Penju Kirov, Anastasia Jelyazkova et Milkon Partomjan.
Il publie, la même année, une brochure de textes mystiques intitulée Hio-Eli-Meli-Mesail. Les
événements de 1897 le placent au centre de la société spirituelle qui plus tard devient la Chaîne
Synarchique (1906), puis la Fraternité Blanche Universelle (1918). Après 1897, il est fait référence
à lui comme Maître Beinsa Douno, nom qui apparait dans les publications littéraires dans les
années 1930. L'étymologie du nom Beinsa Douno a des racines en Sanskrit et se traduit par : «
Celui qui amène le bon à travers les mots ».

En 1898, il écrit et donne une conférence, Appel à mon peuple (nation), devant la Société de la
Charité de la Mère de Varna. Cette conférence est un appel à l'auto-identification sociale et
spirituelle. Pendant l'année suivante, il enregistre Les dix témoignages de Dieu et la promesse
divine. À partir de 1899, Beinsa Douno convoque des réunions annuelles à Varna, d'abord
nommées Réunions de la Chaîne Synarchique. Dès lors et jusqu'en 1942, la Fraternité Blanche a
tenu ses réunions annuelles du mois d'août en plusieurs lieux : Varna (1899-1909), Veliko
Tărnovo (1910-1925), Sofia (1926-1941), et sur les montagnes du Rila et du Vitocha.

De 1901 à 1912, il voyage en divers lieux de Bulgarie, donne des conférences et fait des
interprétations phrénologiques d'individus sélectionnés parmi les gens. Dès 1904, il réside assez
longtemps à Sofia, au 66 de la rue Opălčenska. Il commence à donner ses conférences publiques.
La figure historique, cosmique et métaphysique du Christ a une place centrale dans ses
conférences. En 1912, dans le village d'Arbanasi (près de Veliko Tărnovo), il travaille sur la Bible
et prépare Le testament des rayons de couleur de la lumière qui sort en septembre de la même
année. La page titre avait une devise : « Je serai toujours un esclave fidèle au Seigneur Jésus-
Christ - le Fils de Dieu, 15 août 1912, Tărnovo ».

Le 16 mars 1914, il donne sa première causerie dominicale qui a été prise en sténographie et
ayant pour titre : Voici l'homme; elle débute la série Force et vie. Le maître Beinsa Douno expose
les principes généraux de son enseignement qu'il appelle Le Nouvel Enseignement de la
Fraternité Blanche. Le 8 février 1917 à Sofia, il commence une série de conférences spéciales
pour les femmes mariées qui va durer jusqu'au 30 juin 1932. Pendant la période 1917-1918, au
cours de la Première Guerre mondiale, le gouvernement de Vasil Radoslavov l'envoie en exil à
Varna sous prétexte que son enseignement affaiblit l'esprit des soldats au front. Il habite l'hôtel
de Londres (actuel hôtel Mousala) et correspond avec ses partisans. À la fin de la Première
Guerre mondiale en 1918, le nombre de ses partisans dans tout le pays grandit rapidement; vers
1930, on en compte approximativement 40 000.

Le 24 février 1922, il ouvre une école ésotérique à Sofia qu'il appelle École de la Fraternité
Blanche. Le cours consiste en deux classes d'étudiants. La classe ésotérique générale s'ouvre
avec une conférence intitulée : Les Trois vies, et la classe ésotérique spéciale (pour la jeunesse)
avec Les Deux Chemins. Les conférences ont été données devant les deux classes ésotériques
chaque semaine pendant 22 ans — jusqu'en décembre 1944.

En 1927, le maître Beinsa Douno s'implante dans le village d'Izgrev près de Sofia (aujourd'hui un
secteur résidentiel de la ville) où il rassemble son public, ses partisans et disciples pour avoir un
centre où l'école ésotérique peut travailler. Il s'installe en permanence à Izgrev, où il partage
plusieurs parties de son enseignement. Dès le 19 août 1927, il donne une série de conférences
lors de la réunion annuelle de la Fraternité Blanche, série qui comprend entre autres l'intitulé :
La voie d'un disciple.

Entre 1929 et 1932, Maître Beinsa Douno établit le contact avec l'ex-théosophe Jiddu
Krishnamurti (dans la ville d'Ommen, aux Pays-Bas) qui vient de quitter à cette époque la Société
théosophique, après avoir dissous le 3 août 1929 l'Ordre de l'Étoile d'Orient.

À l'été 1929, il amène ses disciples camper pour la première fois près des Sept Lacs du Rila. Le 21
septembre 1930, il ouvre une nouvelle session de son enseignement, appelée « conférence du
dimanche matin » et qui a duré jusqu'en avril 1944. En 1934, il commence à travailler sur la
Paneurythmie : une série de vingt-huit exercices qui consistent en mélodies, textes et
mouvements plastiques. Plus tard, il ajoute les exercices sur les rayons solaires et le
pentagramme.

Le 4 mai 1936, il est sauvagement battu et malmené par un extrémiste politique, ce qui lui cause
une hémorragie cérébrale et une paralysie. Malgré cela, à peine rétabli mais encore faible, le
maître Beinsa Douno va camper avec ses partisans, le 14 juillet 1936, tout près des Sept Lacs du
Rila. Le 12 août, il estime avoir récupéré la santé.

Le 22 mars 1939, il écrit un message à ses disciples intitulé Le testament éternel de l'Esprit.

Au début de l'an 1944, lors des attaques aériennes à Sofia, il organise l'évacuation d'Izgrev à
Mărčaevo (un village non loin de Sofia) pendant qu'il demeure chez un de ses disciples. [réf.
nécessaire] Il revient à Izgrev le 19 octobre 1944. Le 20 décembre 1944, il donne sa dernière
conférence, La dernière parole, à la classe ésotérique générale.
Il décède le 27 décembre 1944. Son corps est enterré à Izgrev.

Peter Konstantinov Deunov était végétarien2.

Contribution créativeTrois carrés gris et un carré marron

Doctrine idéologique et méthodologique

Plusieurs aspects dans l'enseignement du maître Beinsa Douno sont disposés et développés
dans plus de 7 000 conférences, qui ont été données et sténographiées durant la période 1900-
1944. Elles ont été publiées dans plusieurs séries de volume : les conférences devant la classe
ésotérique générale ou devant la classe ésotérique spéciale, les causeries dominicales, les
conférences de la Réunion Annuelles, les conférences matinales, etc.

Les principaux thèmes de son enseignement sont : l'amour, la sagesse, la vérité, la justice et la
vertu, compris comme attributs du Christ historique, cosmique et mystique. L'amour est une
catégorie centrale du macrocosme et du microcosme, qui fonctionne dans plusieurs aspects de
l'existence humaine comme aspiration (dans la sphère émotionnelle ou le cœur), sentiment
(dans l'âme), pouvoir (dans la sphère idéale du « je » ou la raison) et principe (dans l'esprit). La
Grande Fraternité Universelle est la vision fondamentale cosmogonique. Il est décrit comme un
organisme, consistant en âmes humaines avancées (loges du Grand Initié et leurs disciples) et les
neuf hiérarchies d'êtres super-sensibles (les Anges, les Archanges, les Principautés, les Vertus, les
Puissances, les Dominations, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins). D'après le Maître Beinsa
Douno, le Christ est le gouverneur suprême de la Grande Fraternité Blanche Universelle.

L'histoire de la culture mondiale est vue comme la projection d'un rythme cosmique, structuré
dans des périodes globales et des sous-périodes. Les périodes sont comme suit : Polaire,
Hyperboréenne, Lémurienne, Atlantéenne, Cinquième, Sixième et Septième périodes. Les sous-
périodes de l'actuelle Cinquième période sont aussi appelées ères culturelles : l'ère du Cancer
(Indien Ancien), du Gémeaux (Persan Ancien), du Taureau (Égyptien Ancien), du Bélier (Grèce
Ancienne et Rome), du Poisson (Européen De l'ouest), du Verseau (Slave) etc. La conscience
humaine se manifeste et se développe à travers des étapes collectives, individuelles, collectives
suprêmes et cosmiques. D'après le Maître Beinsa Douno l'humanité entre dans l'ère du Verseau
depuis 1914, c.-à-d. la mise en œuvre de la transition évolutionnaire de la cinquième à la sixième
ère culturelle dans la cinquième période. Pendant cette ère, d'après le Maître Beinsa Douno, la
race Indo-européenne est chef de file dans un aspect évolutionnaire. Les premières étapes dans
la conscience collective suprême sont faites pendant l'étape de la transition actuelle. Une de ses
formes sociales s'est accomplie à travers les aspects suprêmes de l'amour - la vie pour le Tout. La
conscience collective étendue, en rendant effectif la vie pour le Tout, est considérée comme un
attribut de la prochaine sixième ère culturelle et de la future sixième race qui provient d'elle.
D'après le Maître Beinsa Douno, la sixième race se manifestera dans la future sixième grande ère
et rendra effectif la culture de l'amour à une bien plus grande étendue.

L'aspect psychologique du développement humain d'après le Maître Beinsa Douno est une
transformation importante à travers quatre archétypes culturels : l'Ancien Testament, le
Nouveau Testament, le Vertueux et le Disciple. Cette dernière transition comprend un ensemble
de méthodes scolaires ésotériques, qui vise la transformation de la conscience idéale et
conceptuelle dans l'imaginaire et est désigné par l'expression : l'épanouissement de l'âme
humaine3. D'après le Maître Beinsa Douno les disciples ésotériques lient leur conscience en
permanence avec le Christ, l'expérimentent constamment dans leur intellect, leur émotion et
leur volonté et apprennent constamment de ce qu'Il accomplit en eux. Donc la conscience du
disciple ou son corps éthérique plus spécifiquement, est perçu comme objet et sujet du soi-
disant Second avènement du Christ.

Les principales méthodes employées pour le travail spirituel à l'École de la Fraternité Blanche
sont : les prières communes, les exercices musicaux et respiratoires, les lectures de la parole du
Maître Peter Deunov, le salut au soleil levant, des sorties dans les montagnes, la vie fraternelle
en communauté, des rassemblements annuels, etc. Les méthodes particulières sont : Le
Testament des couleurs et la danse de la Paneurhythmie. Toutes ces méthodes sont regardées
comme des pratiques pour une expérience du Christ à travers l'être humain entier, et plus
particulièrement le corps éthérique.

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