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« Enas (…) désigne seulement une unité quelconque il est employé ici (IV 10 ; voir aussi VI 33)

dans la formule dia tes autou enados kai monoseos pour désigner l’unité de l’Un lui-même.
Cette unité apparaît en quelque sorte comme une nature o une essence de l’Un. On peut
deviner dans cette expression une tendance à admettre une sorte de « proprieté »
caractéristique de l’Un. Contre cette tendance, Proclus réagira vigoureusement. Porphyre, qui
admet une telle « proprieté » de l’Un, pouvait employer cette expression » (Pierre Hadot,
« Plotin, Porphyre, Études néoplatoniciennes », Les belles lettres, Paris, 1999p.299)

Enousios et proousios appartient à un groupe sémantique qui comprend également anousios


et hyperousios. Ce type de formation n’est pas étranger à Porphyre, qui emploie hyperousios.
Porphyre a pu opposer enousios à anousios comme il a opposé enogkos à aogkos. Proousios
est attesté chez Jamblique (en : Pierre Hadot, « Plotin, Porphyre, Études néoplatoniciennes »,
Les belles lettres, Paris, 1999, p.299

Le concept néoplatonicien de vie est issu d’une systématisation des oppositions


platoniciennes entre être et mouvement, identité et altérité, finitude et infinité : Comme, par
ailleurs, Plotin, à la suite de Platon et surtout d’Aristote, conçoit la pensée comme une activité
vitale, il est ainsi amené en vertu de sa définition de la vie, à introduire le mouvement infini
qu’est la vie, comme phase nécessaire et intégrante du processus d’autoposition de
l’intelligence divine. De l’Un ou du Bien transcendant et absolument simple, rayonnent et
procèdent une altérité, un mouvement, une infinité qui n’est autre que la Vie. Ce mouvement
s’éloigne de l’Un et se dirige vers un état de multiplicité et de dispersion. C’est l’origine
transcendante de la matière. Mais ce mouvement, parce qu’il procède de l’Un, veut retourner à
l’Un. Au moment où la vie amorce sa conversion vers l’Un, elle est encore illimitée ; mais une
fois qu’elle a vu l’Un, elle est limitée. La vie qui a reçu, limite et définition par le rayonnement
de l’Un, devient l’unité multiple de l’être et de l’intelligence. (« Vie » en : Pierre Hadot, « Plotin,
Porphyre, Études néoplatoniciennes », Les belles lettres, Paris, 1999, p.65)

« la vie utilise la détermination intellectuelle pour essayer de rejoindre sa source. Avec Plotin
apparaît pour la première fois (…) dans l’histoire de la pensée, l’idée (…) de la possibilité
d’une vision intellectuelle capable de saisir la continuité dynamique du courant de la vie
s’écoulant du principe premier des choses jusqu’aux limites inférieures de l’univers »p.66

Tous le plans ou degrés de la réalité véritable se réalisent par un mouvement


d’autogénération et de procession qui comporte trois moments. Dans le moment de l’etre,
l’étant préexiste encore à lui-même comme pure existence. Il sort de cet état, se distingue et
d’éloigne de lui-même, dans le moment de la vie : c’est le bouillonnement de la vie (zoes to
zoon). Il revient à lui-même, s’identifie à nouveau à lui-même dans le moment de la pensée,
qui est connaissance de soi

« on peut dire que l’Étant, Père transcendant, se féminise et devient « Vierge-Mère » pour
enfanter le Fils mâle qui est l’Esprit parfait »

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