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MÉDICALE AU MAROC
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ûûRésumé ûûAbstract
Introduction : Cinq ans après sa mise en œuvre, le Régime Introduction: Five years after its implementation, the Medical
d’assistance médicale (Ramed) permet de couvrir plus de onze Assistance scheme (Ramed) has been able to cover more than
millions de personnes. Néanmoins, son financement reste le eleven million people. Nevertheless, its financing remains the main
principal défi. Son montage financier initial se trouve dépassé challenge. Its initial financial structure was exceeded after its
après son déploiement, en plus du non-respect du schéma de implementation. A reconfiguration of the financial package has
gestion de ses ressources. Une reconfiguration de son finance- become a necessity in order to guarantee sustainable financing.
ment devient une nécessité afin de garantir un financement Methods: A review of the literature and a situational analysis
pérenne. through disseminated reports and documents made it possible to
Méthodes : Une revue de la littérature et une analyse de l’état identify the initial financial package and its limits in order
des lieux à travers des rapports et documents diffusés a permis to design a new financial package.
d’identifier le montage financier initial et ses limites afin de Results: The current financing is out of step with the regulations,
concevoir un nouveau montage financier. which has a negative impact on it. Funds are insufficient to cover
Résultats : Le schéma actuel du financement du Ramed est en needs and do not even exceed half of the planned funding, set at
déphasage par rapport à la réglementation, ce qui impacte néga- three billion dirhams, due to a partial collection of resources. In
tivement le régime. Les fonds sont insuffisants pour couvrir les order to meet the needs of the beneficiaries and follow their
besoins et ne dépassent même pas la moitié du financement growing rhythm, at least 4 billion dirhams annually must be
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Mots-clés : Couverture maladie universelle ; Régime d’assis- Keywords: Universal coverage; Healthcare financing;
tance médicale ; Financement des soins de santé ; Gouvernance ; Governance; Evaluation; Sustainability.
Évaluation ; Pérennité.
1
Faculté de médecine et de pharmacie – Université Mohammed V de Rabat – Rabat – Maroc.
Correspondance : A. Moustatraf Réception : 07/05/2018 – Acceptation : 23/09/2018
moustatraf@gmail.com
Le financement du Ramed est assuré principalement par Tableau I : Montage du financement prévu pour le Ramed (Maroc)
l’État, les collectivités territoriales et les bénéficiaires Financement prévu
classés en situation de vulnérabilité. La gestion des %
en millions de dirhams
ressources est confiée à l’Agence nationale de l’assurance
État 2 270 75
maladie (Anam) qui tient son conseil d’administration
relatif au Ramed pour se prononcer sur la gestion des Communes 160 6
ressources affectées au régime [2]. PSV* 570 19
Total 3 000 100
*PSV : personnes en situation de vulnérabilité.
Soubassement juridique du financement du Ramed
L’article 126 de la loi n° 65-00 stipule que la contribution Partant de ce qui précède, et tenant compte des disposi-
de l’État soit inscrite annuellement dans la loi de finances, tions réglementaires, le financement du Ramed se répartit
et que celle des collectivités territoriales soit inscrite de la manière suivante :
annuellement dans leurs propres budgets [2]. •• la contribution annuelle des communes s’élève à 40 dirhams
Conformément à l’article 25 du décret d’application, par personne bénéficiaire classée en situation de pauvreté ;
l’Anam collecte la contribution partielle annuelle des béné- •• la contribution des personnes bénéficiaires classées en
ficiaires reconnues en situation de vulnérabilité fixée à situation de vulnérabilité est de 120 dirhams, avec un
120 dirhams par personne dans la limite d’un plafond de plafond de 600 dirhams par ménage ;
600 dirhams par ménage. Elle procède au virement des •• le reste du financement est supporté par l’État.
contributions collectées au compte d’affectation spéciale Le tableau I illustre le montage financier initial arrêté
intitulé « Fonds spécial de la pharmacie centrale » [3]. avant le démarrage du Ramed.
La commune, en tant que collectivité territoriale,
contribue à raison de 40 dirhams par bénéficiaire en situa-
tion de pauvreté, considérés comme participation à la prise
en charge de la gratuité des soins. Elle procède chaque Financement du Ramed :
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été versé directement aux prestataires de soins sans passer En l’absence d’un mécanisme permettant le suivi et
par l’Anam selon la répartition suivante : MS (47 %), centre l ’évaluation de collecte des contributions, la situation reste
hospitalier universitaire (CHU) (51 %) et Anam (2 %), ambiguë. Selon le MS, le montant collecté pour la
sachant que le ministère de l’Intérieur (MI) reçoit une subven- période 2012-2017 s’élève à 505 millions de dirhams ne
tion en dehors du Facs. Selon le MS à travers ses différents dépassant pas 50 % du montant dû fixé à plus de 1,2 milliard
rapports diffusés, les montants accordés aux prestataires de de dirhams. Le manque d’actions permettant l’appui et
soins ne couvrent ni les besoins ni les prestations facturées l’accompagnement des communes a affaibli leurs engage-
dans le cadre du régime. Ils ne couvrent que la moitié de la ments vis-à-vis du financement du régime.
facturation établie par les prestataires de soins, étant donné
que cette facturation elle-même n’est pas exhaustive. La Contribution des bénéficiaires en situation de vulnérabilité
contribution de l’État ne suit ni la logique de moyens ni celle
de résultats, et ne prend en considération ni l’apport des L’Anam procède à la collecte des contributions des PSVce
collectivités territoriales ni celui des PSV, d’autant que l’État qui représente un cumul de 150 millions de dirhams
doit assurer le manque pouvant être généré par une insuffi- jusqu’au 31 décembre 2017 [12, 13]. Selon le décret
sance ou une collecte partielle des autres resssources. d’application, l’Anam doit verser ces fonds au compte
spécial de la pharmacie centrale sans pouvoir le faire à ce
Contributions des collectivités territoriales jour puisqu’elle est le gestionnaire de ses ressources.
Le tableau II présente l’écart entre les financements
Il convient de rappeler que la constitution marocaine mobilisé et prévu. Or, même le financement prévu est
dispose que : les collectivités territoriales sont les régions, devenu obsolète avec les données réalisées, à savoir :
les provinces et les communes. Selon l’article 125 de la loi •• 11,2 millions de personnes immatriculées, dont 7,1
n° 65-00 [2], les collectivités territoriales contribuent au disposent de cartes actives [12, 13] ;
financement du régime. Le décret d’application s’est contenté •• 90 % sont en situation de pauvreté et 10 % en situation
de limiter aux communes rurales et urbaines la contribution de vulnérabilité [12, 13], dépassant largement les prévi-
au financement du Ramed. Ce choix est confronté à une sions, respectivement de 36 % et 64 % selon l’étude
contrainte majeure. Plusieurs communes rencontrent des actuarielle actualisée en 2013 ;
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Tableau II : Écarts entre les fonds mobilisés et le financement prévu pour le Ramed (Maroc)
Tableau III : Écarts entre le financement mobilisé et le besoin en financement pour le Ramed (Maroc)
Selon le rapport 2015 relatif aux comptes nationaux de la évoque également d’autres sources implicites de finance-
santé [12], les dépenses directes en santé en 2013 pour les ment au profit du Ramed : les subventions d’équilibre et
bénéficiaires du Ramed s’élèvent à 4,58 milliards de celles de fonctionnement. Les subventions d’équilibre sont
dirhams, soit une dépense moyenne de 757 dirhams par accordées aux HP et CHU pour faire face aux prestations
personne (contre 543 dirhams par personne ayant une médicales fournies gratuitement aux porteurs de certificat
assurance maladie et 1066 dirhams par personne ne dispo- d’indigence avant la mise en œuvre du Ramed. Ces subven-
sant d’aucune couverture médicale). Cette dépense repré- tions, qui sont toujours maintenues, ne font pas partie du
sente 16,7 % de la dépense directe des ménages. financement assuré par le Facs. Quant aux subventions de
En conclusion, et après réajustement du financement fonctionnement, le MS contribue également, dans le cadre
prévu selon les données disponibles, le besoin en finance- du budget général de l’État, à subventionner les HP en tant
ment s’élève à 4,37 milliards de dirhams. Le tableau III que services d’État gérés de manière autonome sous sa
présente l’écart entre le financement mobilisé et le besoin tutelle. Il s’agit de subventions accordées à tous les HP sans
en financement. possibilité d’identifier la part du Ramed dans leurs budgets.
Afin de suivre la traçabilité des fonds alloués, la plupart
des HP sont dotés d’un système d’information qui permet
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d’identification des éligibles, notamment pour l’achat du de la CMB permettant ainsi au gouvernement marocain
matériel et mobilier de bureau. Aucun chiffre sur les montants d’apprécier la nécessité de mettre en place un organe de
accordés spécialement pour le Ramed n’est diffusé. gestion propre au Ramed. Ce choix a été concrétisé par
la réunion, tenue en août 2016, d’un groupe de travail
Agence nationale de l’assurance maladie composé des principaux acteurs impliqués au Ramed qui a
opté pour la création d’un organisme gestionnaire indépen-
Chaque année, le MEF accorde, via le Facs, une subvention dant dont la mise en œuvre sera progressive et l’attribution
à l’Anam d’un montant qui varie entre 15 et 25 millions de la régulation du Ramed à l’Anam. Ce qui a abouti à
de dirhams (une moyenne annuelle de 20 millions de inscrire cette action dans le plan d’action du MS couvrant
dirhams) [12, 13] pour couvrir essentiellement les charges la période 2018-2025.
liées à l’immatriculation des bénéficiaires et la délivrance
des cartes Ramed et la réalisation des études confiées à
l’Anam par son conseil d’administration. Une comptabilité
propre au Ramed a été mise en place pour assurer la traça- Principaux dysfonctionnements
bilité et la transparence conformément à la réglementation
en vigueur. Nous rappelons que les montants collectés par
l’Anam auprès des PSV sont déposés dans un compte à part Dysfonctionnements liés au financement
et ne sont jamais décaissés [13]. Afin de mobiliser les fonds
collectés, l’Anam a proposé aux membres de son conseil Par rapport aux fonds à mobiliser, le déficit est important
d’administration en 2015 le financement de certains actes et s’élève à 3,092 milliards de dirhams, dont 94 % est à la
médicaux au profit des bénéficiaires par le biais d’une charge de l’État. La contribution de ce dernier ne suit pas
contractualisation avec les prestataires de soins, mais cette la logique des besoins mais elle dépend des fonds collectés
proposition n’a pas abouti pour des contraintes procédu- par le Facs. Qui plus est, elle ne tient pas compte des contri-
rales malgré l’accord des membres de ce conseil [13]. butions des communes et des PSV. Si l’État ne peut pas
assurer 94 % du financement du Ramed, et ce dans un
Gouvernance et pilotage contexte marqué par de ressources limitées et une pression
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citoyens et de sa plus grande implication dans la lutte contre Limites des résultats obtenus
la pauvreté, rien ne justifie l’exclusion des régions et des
provinces du financement du Ramed, surtout dans la mesure Sans pour autant impacter les résultats obtenus, il est
où ces dernières peuvent assurer la solidarité entre les essentiel de souligner certaines limites de cette évaluation.
communes relevant de leurs ressorts territoriaux. Cela va Premièrement, si le Ramed a pu immatriculer 11,2 millions
permettre de corriger les écarts entre les communes en de personnes, seuls les titulaires des cartes actives ont été
matière de capacité financière à travers une péréquation. comptabilisées pour estimer le besoin en financement,
Par rapport à la contribution des PSV, les fonds collectés, alors qu’on ne sait ni si les titulaires des cartes expirées
représentant 30 % du montant dû, ne profitent pas au vont renouveler leur éligibilité ni quand ils vont le faire le
financement du Ramed. D’une part, l’étude actuarielle mise cas échéant. Deuxièmement, la consommation médicale
à jour en 2013 a tablé sur 64 % au lieu de 10 % actuelle- moyenne annuelle par personne a été estimée en 2013
ment du essentiellement aux insuffisances d’outils de suite à l’actualisation de l’étude actuarielle, réalisée
contrôle puisque les postulants déclarent le strict minimum en 2006. Cette étude a été basée essentiellement sur la
pour échapper à la contribution. Représentant 0,6 % du moyenne de la consommation effective dans quatre hôpi-
financement global, la part du financement des PSV ne peut taux publics pour une période donnée. Or l’enregistrement
pas apporter grand-chose à celui du Ramed. D’autre part, des actes médicaux par les hôpitaux publics n’est pas
la collecte de cette contribution a un coût, ce qui remet en exhaustif, ce qui présente une limite vis-à-vis de l’esti
cause même l’opportunité de garder cette contribution. De mation de ladite consommation médicale ainsi que de celle
plus, elle constitue un handicap à l’accès aux soins puisque de son besoin en financement. Troisièmement, le nombre
cinq cent mille bénéficiaires n’ont pas pu retirer leurs de PSV représente aujourd’hui 10 % sachant que toutes les
cartes et donc se retrouvent sans couverture. Tenant études réalisées par les instances étatiques nationales
compte de cette situation, la question de l’utilité même de évoquent des pourcentages dépassant 60 %, ce qui va
la contribution des PSV est remise en cause. impacter le besoin de financement du Ramed en préconisant
un système de contrôle rigoureux des déclarations des postu-
lants. Quatrièmement, en l’absence de données détaillées sur
Dysfonctionnements liés à la gestion et la gouvernance lesdites subventions accordées aux prestataires de soins,
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l’achat de prestations indisponibles. Pour assurer l’effica- moins le tiers du total du financement). Or actuellement,
cité de la filière de soins, il est indispensable de permettre les 40 dirhams par personne versés par les communes ne
aux médecins traitants d’avoir des informations souvent constituent que 6,5 % des besoins de financement. Avec
actualisées sur les soins disponibles. la participation solidaire de toutes les catégories des
collectivités territoriales, le montant global de la contri-
bution sera très consistant, et ce, sans impacter leurs
Régulation de la demande capacités financières. La plus grande part de la contribu-
tion doit être assurée par la région (50 %), suivie de la
La gratuité d’une prestation médicale comme c’est le cas province (30 %) afin de soulager les communes (20 %),
du Ramed génère souvent une consommation abusive et surtout celles qui n’ont pas de ressources propres suffi-
des difficultés financières pour faire face aux besoins santes. La solidarité entre les communes de la même
et garantir la couverture universelle. L’amélioration de cette région doit être établie. Cette orientation pourra éventuel-
dernière nécessite des changements adéquats pour avoir lement contribuer à l’amélioration du ciblage de la
un financement pérenne de la santé et la couverture médi- population éligible et renforcer la responsabilité des
cale [15]. L’instauration d’un ticket modérateur dans le conseils locaux et des élus à travers la promotion de toute
cadre du Ramed comme outil de régulation de la demande action visant la lutte contre la pauvreté. Partant d’une
est très recommandée. C’est un choix qui apportera un contribution de 250 dirhams par personne bénéficiaire,
financement supplémentaire mais surtout qui va permettre la contribution des collectivités territoriales atteindrait
de freiner la consommation excessive. Il ne doit pas consti- 1,77 milliard de dirhams.
tuer un handicap pour l’accès aux soins. Il faut pour cela Le financement pourra évoluer au fil du temps, en opti-
l’instaurer tout en prenant les précautions nécessaires pour misant la consommation médicale, d’une part, et en mode-
se prémunir contre des effets pervers puisque le Ramed lant le ticket modérateur selon les prestations les plus
cible une population pauvre et vulnérable. Le panier des consommées, d’autre part. En ce sens, nous proposons pour
soins du Ramed peut être réparti selon trois groupes homo- les prestations qui enregistrent une grande consommation :
gènes : le premier bénéficie de la gratuité, voire d’une 20 dirhams pour les explorations externes (une moyenne
contribution symbolique, le deuxième prévoit des forfaits de 2,6 millions de prestations) et 15 dirhams pour les
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dépassant celui de l’AMO avec une charge importante de management hospitalier. Renforcer les capacités des
travail. Cela nécessite des moyens humains et matériels responsables et des professionnels de la santé est la clé de
importants et des outils de suivi et de contrôle afin de réussite non seulement pour le Ramed mais pour tout le
pouvoir rationaliser les ressources et maîtriser les dépenses. système de santé au Maroc.
Il est essentiel d’adopter un contrat-programme entre l’État
et l’OG et un suivi doit se faire périodiquement, à travers
le conseil d’administration de l’OG. Chaque année, l’OG doit
présenter son bilan et proposer un plan d’actions de (des) Conclusion
l’année(s) suivante(s) en s’inscrivant dans la logique d’une
évaluation périodique des choix adoptés. Des études actua-
rielles en lien avec la consommation médicale et l’évolution Si le Ramed est conçu pour garantir la gratuité des pres-
de l’effectif du Ramed sont des outils nécessaires afin tations médicales, le bénéficiaire rencontre des difficultés
d’anticiper et prendre les mesures qui s’imposent, notam- pour l’accès aux soins et doit se débrouiller pour se soigner
ment pour éviter les déséquilibres de financement. Le en l ’absence de certaines prestations ou médicaments dont
rôle de l’État doit être renforcé pour assurer le suivi et il a besoin. Certains bénéficiaires sont obligés de parcourir
l’évaluation et pour inciter les acteurs à s’aligner avec la de longues distances pour bénéficier d’une prestation
politique générale du pays et les accompagner à traduire censée être disponible à proximité. Certes, en l’absence de
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financement, il est indispensable de gérer les ressources du 6. Observatoire national du développement humain (ONDH) du
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ment démunis. Rabat : ONDH ; 2017. 51 p.
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10. Royaume du Maroc, ministère de l’Économie et des Finances. Loi de
finances n° 70-15 pour l’année budgétaire 2016. Bulletin officiel
Références n° 6423bis du 21 décembre 2015. p. 4827.
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finances n° 73-16 pour l’année budgétaire 2017. Bulletin officiel
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