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Tout au long du millénaire de l’histoire, l’humanité a appris beaucoup de

leçons terribles. Les valeurs éternelles se montraient tremblantes, les hommes se


montraient pleins d’égoïsme et des désirs excessifs, et la nature se montrait comme
l’incarnation d’apocalypse. Mais seulement le XXe siècle a apporté à l’humanité une
véritable compréhension de la futilité de la vie. La Seconde Guerre mondiale a ouvert
et a démontré les choses les plus terribles qui existent dans la nature de l’homme,
l’être du penseur. Pour lors, la formation d’un nouveau concept qui justifierait
l’existence de l’homme est devenue absolument nécessaire. À propos du nouveau
patron spirituel, le monde a appris dans les années d’après-guerre. C’était un
philosophe français, prosateur, essayiste, publiciste Albert Camus. Le prix Nobel en
1957 dans le domaine de la littérature a confirmé le statut de l’écrivain.
L’une des œuvres les plus célèbres d’Albert Camus est « La peste » qui est
créée au cours de la Seconde Guerre mondiale, et publiée en 1947. L’expérience de
la guerre et de la résistance a modifié l’attitude d’Albert Camus. En préservant ses
précédents concepts de l’absurde, l’écrivain les remplit de nouveau contenu – par
rapport au roman « L’étranger », « La peste » marque la transition de la rébellion
anarchique destructrice à la défense des valeurs universelles : la responsabilité et la
solidarité, la résistance et la lutte contre le mal.
L’allégorie historique de Camus – la peste est la Seconde Guerre mondiale, la
ville est l’Europe et le monde. Les mensonges, l’aveuglement et l’irresponsabilité des
autorités de la ville, qui n’ont d’abord pas admis, puis tenté de cacher la peste, sont
en corrélation avec la politique des états européens qui fermaient les yeux sur le
nazisme. De plus – l’indifférence et le manque de vigilance parmi les citoyens eux-
mêmes, et un jour ils se sont réveillés comme les captifs de la peste, comme les
Européens qui se réveillaient comme des prisonniers de la guerre, dont la possibilité
ils avaient niée. L’allégorie est contenue dans l’épigraphe :
« Il est aussi raisonnable de représenter une espèce d'emprisonnement par
une autre que de représenter n'importe quelle chose qui existe réellement par
quelque chose qui n'existe pas. (Daniel de Foe) ».
Dans « La peste », au sens littéral, Camus parle de la terrible peste dans une
ville en Afrique du Nord, et donc au sens allégorique – de la lutte du mouvement de
résistance européenne contre le fascisme. Mais on peut dire aussi que la
signification principale de cet œuvre est la lutte contre le mal en général. Pour les
Européens, la participation dans la Résistance était une question d’honneur et de
conscience. C’est pourquoi l’un de principaux problèmes du roman est le problème
du choix entre l’indifférence et le conformisme d’une part, et une tendance à la
liberté, à la libération de l’autre.
Au tout début du roman, il se fixe la date des événements – 194. … - les trois
premiers chiffres du temps de l’action nous donnent des associations au passé
récent – le Seconde Guerre mondiale, l’occupation, le fascisme. L’image de la peste
donne l’atmosphère d’étouffement, de danger et d’exil qui est caractéristique pour la
période d’occupation. Oran est isolé du monde entier, et les habitants sont enfermés
dans cette ville avec la mort.
Le roman « La peste » est constitué sous la forme d’une chronique. L’auteur
de ces événements est un médecin, docteur Rieux. Il ne reconnait que les faits réels,
donc dans sa présentation les événements perdent tous les embellissements
artistiques. En fait, la lutte contre la peste est presque vaine. En comprenant
parfaitement cela, le docteur Rieux ne cesse pas son travail, pas même pour une
seconde, risquant sa propre vie. Grâce à la logique et au sérieux du médecin, nous
voyons une véritable image de l’épidémie.
Comme il était déjà mentionné ci-dessus, le livre montre clairement le parallèle
entre la peste et la guerre. Et en effet, au début de l’épidémie, les habitants d’Oran
ne semblent pas l’apercevoir, car elle ne les touche pas directement. Les rapports
des événements dans les quartiers éloignés des décès sont perçus avec
indifférence. Personne ne sait s’il y a un écart par rapport à la norme, car on ne sait
pas combien de personnes meurent habituellement chaque jour. Mais comme le
temps passe, lorsque la courbe de la mortalité commence à augmenter, les gens
réalisent le terrible. Il semble que la situation de l’épidémie est la même avec la
guerre – nous ne la reconnaissons pas de toute force lorsqu’elle ne frappe pas à
notre porte. Par conséquent, la peste peut être considérée comme un symbole de la
guerre.
La narration est subordonnée au rythme de l’épidémie. L’apparition des rats
dans les rues d’Oran, les premiers symptômes de la maladie, la tendance de
l’administration et de la population de se cacher des évidents terribles, ils prétendent
que ce phénomène n’existe pas. Puis, l’étonnement des gens qui sont devenus les
captifs de la peste. La stupeur des habitants d’Oran, qui font la paix avec leur destin
et qui tentent de normaliser leur train de vie : le marché noir, les journaux, les
prédictions, l’accélération du procès des funérailles, la fumée de 24 heures au-
dessus des fourneaux crématoires. Derrière les signes cliniques se trouve un visage
de la peste historiquement défini – le fascisme.
La ville est plaine de rats, qui portent l’infection et meurent eux-mêmes
douloureusement. Tout comme les rats, des centaines d’hommes meurent après
avoir contracté par les bacilles de la peste. Les mesures de contrôle de l’épidémie se
suivent, les gens s’enterrent dans des fosses communes, et le transport local
transporte les cadavres. Naturellement, ce sont des images horribles, des images
qu’on peut voir dans la Seconde Guerre mondiale. Mais il est beaucoup plus terrible
que les habitants de la ville, dans la quarantaine, changent à l’intérieur. Ils ont une
étrange indifférence pour le destin même des personnes les plus proches à eux, ils
essaient de se divertir, comme si cela va permettre d’éviter l’infection ou bannir la
maladie. Camus confirme que la peste, c’est-à-dire la guerre, fait mal non seulement
au corps, mais aussi à l’âme. La peste forme une façon de penser, les gens pensent
d’une façon différente pendant et après une telle catastrophe. L’auteur accepte que
les gens sont par nature plutôt bien que mal, mais la valeur spirituelle est également
capable de détruire. La seule chose à faire est d’affronter le mal, même quand il n’y a
pas de perspective et pas d’espoir pour l’avenir.
Donc, l’épidémie, qui entra dans la ville, change l’état habituel, change les
gens, en les mettant dans une situation d’un état extrême, c’est-à-dire dans une
situation de peur existentielle et de l’anxiété devant le « rien » physique (néant, la
mort), quand, selon la philosophie de l’existentialisme, les gens deviennent eux-
mêmes. On a la même situation avec l’Europe et les Européens quand la Seconde
Guerre mondiale commença. Chacun ressent la peur de la mort et la solitude.
Toute la peste a duré 8 mois, le fascisme – plusieurs décennies. Comme la
peste, le fascisme s’est développé rapidement et a eu des conséquences terribles :
des milliers de personnes sont mortes pour rien. On avait peur l’admettre. Contre lui
a combattu, mais en vain. Il a acquis le grossissement catastrophique, ayant
l’occasion de punir et de pardonner. Tous étaient menacés. Les premières tentatives
de confrontation n’ont abouti à rien. C’était une lutte désunie, mais universelle aussi.
Et seulement quand la majorité s’était inclue, la maladie était surmontée, étranglée,
mais pas détruite. Comme la peste, le fascisme a disparu pour certain temps, il se
cache, mais toujours il existe la menace de son apparence, il reste toujours la
crainte.
Comme nous le savons, avec le mal toujours existe le bien. Dans ce roman, le
bien formellement est personnifié par le docteur Rieux. Il est aussi la personnification
du Mouvement de Résistance, de la lutte et de l’activité. Contrairement à son
incrédulité en omnipotence, il sait qu’il doit au moins faire quelque chose, essayer
d’aider dans quelque chose. Il fait fidèlement son travail, se sacrifiant. Son désir est
d’aider les gens, de résister au mal, et surtout, de ne pas perdre l’espoir.
Contrairement à tout le désespoir, Rieux ne devient pas inactif : « (…) quand on voit
la misère et la douleur qu'elle apporte, il faut être fou, aveugle ou lâche pour se
résigner à la peste ». Malgré sa profession, le médecin ne peut pas se réconcilier
avec le chagrin et la mort, bien que pour lui il n’y a rien de surprenant.
Le docteur Rieux est la personnification des personnes rebelles qui ont trouvé
la force de dire « non ». Ils protestent contre le mal, ils luttent avec lui. Ce peuple
n’est pas séparé de l’espoir sans regard à tout danger. Il ne pouvait pas accepter la
cruauté et la mort, et il regardait hardiment dans ses yeux et se battit
désespérément. Et aussi, il était juste des gens qui ne pouvaient pas et ne voulaient
pas regarder, se tenir, ce sont des gens qui ont élevé la voix dans la lutte contre le
mal.
Autour du docteur Rieux, les autres héros de « La Peste » s’unissent – Tarrou,
Rambert, Grand. Ces personnes remplissent, aussi comme le docteur, leur devoir
professionnel et civique, en négligeant leur propre sécurité. Certains habitants,
comme docteur Rieux et Rambert, sont séparés de ses bien-aimés (de tous les
moyens de communication reste seulement le télégraphe), et la condition de ces
personnes est analysée en détail. Il s’analyse aussi le comportement des personnes
vivant dans la famille, ainsi que le comportement des couples, et la peste devient un
véritable test pour leurs sentiments, et c’est en fait l’image des gens réels qui se
trouvaient dans la Seconde Guerre mondiale.
On peut dire que prêtre Paneloux, qui croyait aveuglément en Dieu,
personnifie les gens qui ont cru aveuglément à l’idée et ont fait confiance à la parole.
Ces gens n’hésitaient pas à obéir aux ordres, comme Paneloux n’hésitait pas à tout
remettre dans les mains de Dieu.
L’histoire du journaliste parisien Rambert est particulièrement intéressante.
Raymond Rambert est un homme qui est un étranger absolu aux problèmes de la
ville et essaie de le quitter de plusieurs façons. Il se retrouvait dans une ville atteint
par la peste, et essaye d’abord d’échapper, de rentrer à sa femme, mais il se rend
compte vite qu’il peut être très utile ici, dans le foyer de l’épidémie. Mais, quand il
arrive à la sortie, il refuse. Grâce à Rieux. Voyant le travail désespérément héroïque
du médecin, il reste : « (…) il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul ».
C’est pourquoi Rambert est resté travailler dans la brigade sanitaire. Rambert
représente des gens qui fermaient d’abord les yeux au tout, ne voulaient pas voir la
vérité, se détouraient du chagrin des gens. Mais avec le temps, ils changent le point
de vue et prennent le chemin de la lutte.
On a aussi l’histoire de Cottard, qui s’ennuie à vivre dans une société
pacifique ordinaire, qui s’épanouit littéralement pendant la peste, alors que dans une
atmosphère de peur commune, de désespoir, on peut voler et tricher sans punition.
Pour lui la peste est le bonheur, et quand elle disparaisse, il meurt.
Il semble que la peste, aussi comme la guerre, égalise tout le monde devant la
face de la mort, mais en fait elle augmente l’écart entre les riches, qui dans les
conditions des prix élevés peuvent permettre tout à eux-mêmes, et les pauvres, qui
manquent d’argent même pour se nourrir. Dans cette situation même les plus
pauvres, qui n’ont parfois pas d’argent pour le pain, le dépensent pour les
divertissements comme le cinéma (bien qu’au cours de la maladie les cinémas soient
obligés de montrer les mêmes films), comme les danses et les cafés où l’alcool est
servi. Ils tuent le temps qui coule maintenant, semble-t-il, très lentement.
On peut analyser non seulement les caractères, mais les symboles aussi, qui
Camus utilise dans le roman, pour déterminer la connexion avec la Seconde Guerre
mondiale. Le symbole le plus important dans le roman est la peste elle-même. Sa
répandre est contraire à toutes les lois de la logique et de la justice. Elle n’épargne
personne : tous meurent – le noble rêveur Tarrou et l’honnête prêtre Paneloux. En
même temps, le vieux Grand s’est rétabli, et le contrebandier Cottard n’est pas
tombé malade du tout. Au sens étroit la peste est le fascisme qui a presque détruit
l’Europe. Cependant, Camus a suggéré de la comprendre comme un symbole du
mal mondial indéracinable, qui est toujours là, prêt à attaquer, et qui doit être
constamment combattu.
Les précurseurs de la peste qui sont symboliques aussi sont les rats. Ils sont
comme de petites faiblesses des gens qui n’apportent généralement que des
inconvénients mineurs, mais avec l’augmentation de leur nombre, ils peuvent causer
de gros problèmes. Ainsi, au début, personne ne fait attention aux rats, jusqu’à ce
qu’ils deviennent nombreux. Il est remarquable qu’à la fin du roman, les rats
apparaissent de nouveau dans la ville, comme un symbole du fait qu’une personne a
toujours de petites faiblesses, et personne ne sait lequel d’entre eux peut se
transformer en une catastrophe dans l’avenir. On peut faire ici une analogie avec
l’un des « pères » du fascisme, Adolf Hitler. À cause des relations difficiles dans la
famille, il avait une attitude négative envers les Juifs depuis l’enfance. Son défaut
n’avait aucun pouvoir et n’influençait rien, jusqu’à ce que le Führer se mette à la tête
d’une grande nation, et notamment cette petite faiblesse va conduire à la mort des
millions de gens.
Albert Camus a participé au mouvement de la Résistance française et a eu la
chance d’observer le développement de l’épidémie de fascisme. Il n’a pas en vain
décidé de décrire exactement une épidémie de la peste, parce que la cause de cette
maladie dangereuse peut atteindre tranquillement, pendant des années, son moment
pour envoyer les rats qui vont diffuser la contagion dans les rues de la ville heureuse.
Dans le roman « La Peste », l’épidémie s’est terminée plus ou moins heureusement,
et la vie a continué comme d’habitude. En fait, tous ceux qui ont survécu, tous ceux
qui n’étaient pas touchés par l’aile noire de la maladie, jusqu’à ses morts se
souviendront de la peste dans cette ville et dans ses vies, et cela vaut également
pour le peuple qui a survécu la Seconde Guerre mondiale.
Le Seconde Guerre mondiale est déjà terminée, la peste du fascisme a reculé,
mais Camus écrit à la fin du roman :
« (…) le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut rester
pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il
attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et
les paperasses, et que, peut-être, le jour viendrait où, pour le malheur et
l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait
mourir dans une cité heureuse. »
On a vu que ce roman révèle les problèmes de mobilisation du peuple dans
des situations critiques, la volonté de vivre et de lutter contre le mal commun, le
problème d’un ennemi éternel, absurde et invincible. L’image de la peste est une
image généralisée de toutes ces choses terribles que l’humanité a combattues
pendant plus de centaines d’années. C’est une cruauté injustifiée de la guerre, qui
détruit beaucoup des vies de personnes non impliquées dans son commencement et
son but principal. Et les maladies sans pitié pour le peuple, qui sont indifférentes à
l’âge et à la moralité. La peste du mal universel se cache quelque part au-delà des
hautes murailles des villes modernes. Elle attend son temps pour se répandre
légèrement à travers le monde sous la forme de guerres, de conflits, d’épidémies, de
crises économiques. L’auteur se concentre sur le fait qui nous attend toujours, il
suffit seulement de se détendre.

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