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Chariot élévateur

Un chariot élévateur est un appareil de levage et de manutention


destiné au transfert de charges dans les usines ou les entrepôts de
stockage. Il sert principalement au transport de produits finis
depuis les chaînes de fabrications vers les lieux de stockage, au
chargement et au déchargement de camions, wagons, navires et
autres moyens de transport, bien que sa souplesse d’utilisation
rende d’autres usages possibles.

Sommaire Déchargement d'une palette avec un chariot


Histoire élévateur
Utilisation
Hybridation
Description technique
Typologie
Sécurité
Normes de fabrication
Entretien et contrôles
Contrôles quotidiens
Contrôles avant utilisation
Contrôle technique ou VGP
Formation du conducteur
Risques particuliers
Économie et achats durables
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes

Histoire
Les premières versions ont été des chariots à fourches fabriqués en 1917 par l'industriel anglais installé aux États-Unis, Eugene
Clark. La renommée de Clark dans le domaine a fait de ce nom de marque un nom commun, c'est toutefois aussi vrai de Fenwick
qui fut le premier à construire de telles machines en France, ou bien encore de Prat (aujourd'hui disparue). La rationalisation du
métier et les enjeux économiques associés impliquent aujourd'hui l'utilisation de noms descriptifs précis correspondant à chaque
application de la grande famille des chariots élévateurs (seul nom véritablement générique) Même si Clark a été l'un des premiers
à fabriquer des chariots élévateurs, Yale et Ransones ont aussi fabriqué dès 1917 et 1920 des matériels. Il existe, au Royaume-
Uni, un musée du chariot élévateur où des passionnés reconstruisent des machines anciennes.

Utilisation
Le chariot élévateur est conçu essentiellement pour la manutention de palettes. Il
existe toute une variété de modèles pouvant transporter des charges légères
(cartons, bacs, bobines) en préparation de commandes avec des roll containers
mais aussi de 700 kg à 1,6 t (palettes) à plus de 40 t (conteneurs), et pouvant
gerber sur des hauteurs de plus de 11 m. Il est équipé en majorité de deux bras de
fourche formant une fourche, mais il peut être aussi doté d'un équipement, parmi
une variété adaptée à la charge à manutentionner : pinces hydrauliques pour la
prise de bobines ou de rouleaux de papier, palonniers à conteneurs, pieux
horizontaux (éperon) pour les pièces cylindriques à axe évidé, pinces pour
Femme faisant la démonstration d'un
appareils électroménagers, à chaque charge son système de préhension. chariot élévateur. Bowling Iron
Works, Bradford, Première Guerre
mondiale
Hybridation
Ces matériels fonctionnent généralement avec des moteurs thermiques alimentés
au gaz ou au gazole. Les contraintes d'environnement entraînent l'usage de
matériel à moteurs électriques avec une alimentation par batterie
d'accumulateurs permettant en particulier un usage dans le secteur agro-
alimentaire ou la pharmacie, ou bien encore de technologies hybrides comme le
RX70 de STILL (inspirées de l'univers automobile) premier chariot au monde
couplant en série un moteur thermique VW et une génératrice qui conduit le
courant à deux moteurs électriques permettant une consommation de moins de
2 L/heure. En raison du coût de la main d'œuvre, un paramètre plus important
Idem
que la consommation à l'heure des chariots élévateurs est le temps passé, voire
perdu, à effectuer le remplissage ou l'échange du « réservoir énergétique » quelle
que soit l’énergie : Diesel, gaz, électrique. Ainsi, la mesure des temps d’accès et
de manœuvre pour accéder au réservoirs/cuves de gazole, aux bouteilles/cuves
de gaz, aux salles de charge des batteries d'accumulateur, favorise l'utilisation de
réservoir embarqué plus important en volume (litres et ampères-heures – Ah).
Suivant les constructeurs, ou les modèles, les écarts varient dans un rapport de 1
à 3.

Description technique
Idem. British Patent 10646/15

Les éléments d'un chariot élévateur

Un chariot élévateur est généralement composé des éléments suivants :

Le chariot lui-même, est une machine mobile multi roues (ou parfois des galets, ou des roulettes, ou bien
encore des chenilles) motrice(s), directrice(s), porteuses. Pour une plus grande sécurité et stabilité de l'engin,
celui-ci peut être équipé de « pneus » pleins, évitant les risques liés à une crevaison au cours d'une opération
de chargement, manutention ou déchargement. La nature du sol d'utilisation conditionne le type de roulage
choisi.

Un moteur à combustion interne alimenté par du GPL, ou du gazole, ou un moteur électrique à courant continu
ou à courant alternatif alimenté par une batterie d'accumulateurs ou par des piles à combustible.

Un système de transmission de la puissance du moteur aux roues qui peut être par :

boîte mécanique, par engrenage à bain d'huile et embrayage ;


boîte automatique avec convertisseur de couple et un procédé à disques d'embrayage multiple ;
pompe hydrostatique qui entraîne des moteurs hydrauliques pour chaque roue ;
transmission hybride : moteur thermique couplé à un moteur électrique avec pilotage électronique pour
l'alimentation directe de moteurs de translation électriques.

Le mât est l'assemblage vertical de profils métalliques (liaison glissière) qui permet de lever, de baisser et
d'incliner (liaison pivot) la charge. Le mât peut être actionné hydrauliquement : il se compose d'un ou plusieurs
vérin et de rails emboîtés qui coulissent les uns dans les autres grâce à des rouleaux intermédiaires; ils
servent de guide pour soulever, baisser et pour assurer la stabilité latérale. Le mât peut aussi être actionné par
des chaînes par un moteur de pompe hydraulique fournissant la puissance élévatrice. Dans tous les cas, le
circuit hydraulique est équipé d'un limiteur de vitesse de descente (dit parachute). Dénominations de mâts
génériques : simplex (1 paire de profils), duplex (2 paires de profils), triplex (3 paires de profils), quadruplex
(4 paires de profils). Les termes télescopique et Niho sont parfois utilisés, ils correspondent respectivement à
un mât duplex petite levée libre, et duplex grande levée libre. Le choix entre les uns ou les autres s'effectue en
fonction de la hauteur d'élévation maximale souhaitée, et de la hauteur de passage de porte la plus basse, ou
bien encore en fonction de la hauteur maximale disponible pour gerber dans l'endroit le plus contraignant de
l'entrepôt(mezzanine, camion, plafond bas), dans ces lieux un mât à grande levée libre est requis.

Le tablier porte-charge, sur lequel sont fixées la ou les fourche en métal ou les équipements optionnels, se
déplace le long du mât au moyen de chaînes, ou en étant fixé directement au vérin hydraulique.
Généralement, le porte-charge qui est monté sur roulement, est guidé et se déplace entre les deux rails du
mât.

Une ou plusieurs fourches, qui sont les bras en forme de L qui retiennent la charge. La partie verticale arrière
de la fourche est le plus souvent accrochée au tablier porte-charge au moyen d'un crochet ou d'un loquet
(fourches de classe FEM I à IV en fonction du poids). Quelques fourches sont montées sur un axe, elles sont
appelées « fourches à œil » ou « pin type ». La portion horizontale des fourches est effilée pour faciliter
l'insertion dans ou sous la charge, on peut les déplacer horizontalement et verticalement au moyen de vérins
hydrauliques. Pour des utilisations particulières, un chariot à fourches peut être équipé avec toute une variété
d'autre équipements, incluant les pinces, les pinces pour carton, les boucliers racleurs, les manipulateurs de
poteaux, les manipulateurs de conteneurs, les pinces pour rouleaux et d'autres. La masse de ces équipements
se déduit généralement de la charge admissible du chariot. Cette déduction tient aussi à l'éloignement du
centre de gravité de la charge (CDG exprimé en mm, par exemple 500 mm, 600 mm, 1 200 mm), dû à ces
équipements.

Un support arrière de charge ou dosseret d'appui de charge est installé quand la charge est plus haute que le
haut du porte-charge ; c'est une extension semblable à un râtelier boulonné ou soudée au tablier porte-charge
pour empêcher la charge de se déplacer en arrière.

La cabine, qui avec une place pour le conducteur ou cariste,


contient tous les actionneurs de mouvements : les pédales de
commande, le volant de direction, les boutons et les leviers de
commande hydraulique pour diriger le chariot, un tableau de bord
avec les voyants et un diagramme de charge informant le
conducteur du poids à ne pas dépasser en fonction des
dimensions de la charge et de la hauteur d'élévation. La cabine
peut être ouverte avec un simple Toit Protege Conducteur
(protection semblable à une cage), ou fermée. Le cariste qui
conduit le chariot est protégé, des objets tombant, par ce toit en Exemple de diagramme de capacité
métal soutenu par des poteaux (des équipements additifs : métal d'un chariot élévateur
déployé, plaque synthétique ou vitre securit viennent compléter
cette protection).

Les chariots élévateurs en porte-à-faux ont un contrepoids d'équilibrage, qui est une masse métallique fixée au
châssis à l'arrière du chariot, nécessaire pour compenser la masse de la charge. Dans un chariot élévateur
électrique, l'ensemble des batteries acide-plomb servent elles-mêmes de contrepoids. Le fret maximum à
soulever en fonction de son centre de gravité, peut être lu sur un diagramme de charge admissible.

Typologie
Transpalette manuel ou électrique
Gerbeur manuel ou électrique
Chariot pour la manutention de bobines, fûts, bassines, seaux, bacs
Chariot frontal électrique ou thermique "gaz ou diesel" ou hybride
Préparateur de commandes
Chariot bi ou tri-directionnel (mouvement de fourche : télescopique ou avec tête rotative)
Chariot tout terrain télescopique
Chariot à prise latérale
Chariot à mât rétractable
Chariot à quatre sens de marche (directions)
Chariot pour allées (de travail) étroites
Chariot embarqué (sur camion)
Chariot tout terrain
Chariot avec accessoires pour des travaux spécifiques comme des rotateurs, des pinces et des plates-formes
de travaux/cage
Chariot compact à quatre directions pour des couloirs étroits
Chariot automatique géoguidé par technologie 3D
Chariot rotatif
Chariot supérieur
Chariot à bateaux
Porte Conteneur
Diferents types de chariots élévateurs

Transpalette Préparateur Chariot élévateur gros Télescopique


manuel de tonnage double commande
commandes à avec option nacelle
poste de
conduite
élevage

Sécurité
1, 2
L'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) diffuse des brochures de prévention dans ce domaine .

Normes de fabrication
Un chariot de manutention est avant tout une machine, qui doit donc être conforme à la Directive 2006/42/CE. Ces règles
techniques en matière de sécurité et de santé applicables à la conception des machines neuves CE ont été transposées en droit
français dans l'annexe 1 au décret no 2008-1156 du 7 novembre 2008.
Depuis le début de l'année 2010, il n'y a plus de normes harmonisées pour la conception de ces équipements.

Entretien et contrôles
Pour garantir la sécurité, mais également afin d'éviter la rupture des flux, le chariot élévateur doit être entretenu régulièrement et
faire l'objet d'un minimum de contrôles obligatoires.

Dans sa formation de CACES cariste, le personnel devant conduire le chariot élévateur a reçu les règles impératives de contrôle
de l'entretien du chariot élévateur.

Les règles d'entretien regroupent des :

contrôles quotidiens, à faire à l'embauche ;


contrôles systématiques, avant toute utilisation,
suivis d'entretien périodique, selon le nombre d'heures de l'engin.

Les contrôles doivent être faits par le personnel CACES cariste qui est responsable du chariot élévateur, sous la responsabilité du
conducteur CACES cariste.

Contrôles quotidiens

À chaque embauche, avant de démarrer le chariot élévateur, le cariste doit vérifier :

l'état général et la propreté des organes du chariot élévateur ;


l'absence d'objets déposés sur la carrosserie ou le plancher ;
le dégagement en hauteur pour manœuvrer le chariot élévateur ;
la liberté de manœuvre autour du chariot élévateur ;
la présence de l'extincteur obligatoire ;
l'absence de flaque autour du chariot indiquant une fuite ;
les niveaux (carburant, lubrifiant, refroidissement) des chariots thermiques ;
la charge des batteries et l'état des connexions (bouchons en place, batteries fixées et capot protecteur en
place) des chariots électriques ;
l'état du mât de levée (boulons, flexibles hydrauliques, chaînes, raccords) ;
l'état des fourches et du tablier ;
l'état des bandages et pneumatiques et la pression éventuelle ;
le fonctionnement des avertisseurs sonores (klaxon et recul), des feux (recul, clignotants, gyrophare) et des
voyants au tableau de bord.

Contrôles avant utilisation

Avant chaque utilisation du chariot élévateur, et pendant sa conduite, la cariste doit constamment vérifier :

l'état de la ceinture de sécurité ;


le bon fonctionnement automatique des freins (frein de sécurité, frein de stationnement, pédale de frein) ;
la progressivité de l'embrayage (convertisseur et hydrostatique) ;
l'absence de jeu dans la direction ;
le fonctionnement de tous les organes du mât (levée et descente totales, inclinaison avant et arrière) ;
l'absence de bruit anormal et de fuites pendant le fonctionnement ;
le fonctionnement de tous les indicateurs au tableau de bord.

Contrôle technique ou VGP


En France, les matériels de manutention doivent être contrôlés suivant les dispositions de l'arrêté du 1er mars 2004. Cet arrêté
stipule les conditions des contrôles. En règle générale, les matériels de levage doivent être contrôlés tous les douze mois, mais de
nombreux équipements (appareils mobiles, équipements de levage de personnes, etc.) nécessitent une vérification semestrielle.
C'est le cas pour tous les chariots de manutention, qu'ils soient à conducteur porté ou accompagnant, dès lors qu'ils permettent
d'élever la charge d'une hauteur significative. Cette VGP ou Vérification Générale Périodique doit être effectuée par un organisme
agréé ou un personnel ayant reçu la formation adéquate. Tous les matériels de manutention doivent en outre passer un examen
d'adéquation qui consiste à vérifier que le matériel est adéquat pour l'utilisation prévue. Cette obligation est précisée dans l'arrêté
du 1er mars 2004.

Formation du conducteur
En France, le conducteur doit avoir reçu une formation adaptée et être titulaire
d'une autorisation de conduite délivrée par le chef d'établissement du site
d'utilisation du chariot élévateur. Le code du travail n'impose pas l'obligation de
posséder un Certificat d'aptitude à la conduite en sécurité, connu sous le nom de
CACES pour conduire un engin de chantier ou de manutention. Il impose
seulement la possession de l'autorisation de conduite, qui ne doit être délivrée
Exemple de test lors de
par l'employeur qu'après que le candidat conducteur ait suivi une formation et ait l'apprentissage à la conduite
fait l'objet d'une évaluation de ses connaissances et de son savoir-faire pour la
conduite en sécurité. L'autorité publique (ministère) considère toutefois que le
CACES constitue un bon moyen (facultatif au 28 novembre 2009) de remplir cette obligation de contrôle, sanctionnée par la
délivrance du certificat à l'issue du test par un organisme testeur certifié. L'autorisation de conduite doit être délivrée par le chef
d'entreprise ou son représentant délégataire de pouvoir. Pour délivrer cette autorisation de conduite il faut s'assurer que le salarié
soit apte médicalement (à préciser au médecin du travail lors de la visite médicale) à la conduite d'engins, soit en possession d'un
certificat de formation type CACES, et qu'il ait reçu une formation spécifique au poste de travail.

Risques particuliers
En termes d'achat, de location : la phase d'acquisition (loyer financier + loyer de maintenance) du chariot élévateur doit intégrer la
phase à venir d'exploitation du matériel (le facturable « hors contrat »).

En termes d'exploitation :

les coûts d'exploitation, et la qualité du, des prestataire(s) chargé(s) de ce service constituent une des clés
d'équilibre de ce centre de coûts à surveiller par le contrôleur de gestion.
Le taux horaire de la main d’œuvre associé à quelques exemples de forfait de temps d’intervention, le barème de déplacement
kilométrique, une liste de préconisation chiffrée des pièces détachées principales ;

le simple libellé franglais : Full service (très variable d'un prestataire à l'autre et comportant un grand nombre
de limites contractuelles) ne doit pas masquer les futurs coûts à venir pour conserver une continuité de service
effective des matériels, tout en limitant le temps à passer auprès d'interlocuteurs multiples.
Une des pistes à surveiller pour identifier la présence d’un partenaire « iceberg », est un coût d’acquisition des matériels neufs
trop bas, et les charges fixes associées à la taille du, des futur(s) partenaire(s).

Économie et achats durables


Le marché mondial des chariots élévateurs neufs est en croissance avec environ 980 000 chariots produits par an en 2012. Les
constructeurs historiques sont encore Européens, Japonais ou Américains mais de plus en plus, Chinois ou Coréens.
Notes et références
1. Chariots automoteurs de manutention à conducteur porté. Évaluation et prévention des principaux risques lors de
l'utilisation (http://www.inrs.fr/metiers/logistique/cariste.html), brochure de l'INRS
2. Prévenir les collisions engins-piétons. Dispositifs d'avertissement (http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=ED%20
6083), brochure de l'INRS

Voir aussi

Articles connexes Sur les autres projets Wikimedia :

les chariots élévateurs (https://commons.wikimedi


Palette de manutention
a.org/wiki/Category:Forklifts?uselang=fr), sur
Hydromécanique
Wikimedia Commons
Cariste

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