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UNITE THEMATIQUE D’ENSEIGNEMENT ET DE

RECHERCHE, INFRASTRUCTURES ET SCIENCES


DES MATERIAUX (UTER-ISM)
01 BP 594 Ouagadougou 01 Burkina Faso
Tél : (226) 31 92 03 / 31 92 04 / 31 92 18
Email : etsher@etsher.org Fax : (226) 31 92 34

COURS
DE PREPARATION
DE
CHANTIER

Mise à jour (avril 2006)


Jean – Pierre ESSONE NKOGHE
Ingénieur Ponts et Chaussées

TABLE DES MATIERES


Chapitre 1 : Etudes préparatoires à l’ouverture d’un chantier
1-1 : Méthodes d’identification des points techniques sensibles
1-2 : Schéma d’organisation d’un chantier
1-3 : Gestion des approvisionnements (logistiques)

Chapitre 2 : Aménagement général du chantier


2-1 : Elaboration du plan d’installation du chantier
2-2 : Les installations clés
2-3 : Forme d’exécution des travaux.

Chapitre 3 : La planification
3-1 : Planifier c’est quoi ?
3-2 : Le processus de planification
3-3 : Les phases de projet
3-4 : Planification, facteur de futur
3-5 : Qui doivent planifier ?

Chapitre 4 : La nécessité et les objectifs du planning


4-1 : Introduction générale sur les plannings
4-2 : Etude du dossier
4-3 : Etude du lieu de travail
4-4 : Journal de chantier
4-5 : Plan d’aménagement du chantier
4-6 : Représentation schématique de l’enclenchement choisi

Chapitre 5 : La classification des plannings


5-1 : Les plannings prévisionnelles
5-2 : Les plannings d’exécution

Chapitre 6 : Le processus d’élaboration d’un planning


6-1 : Les schémas des matériaux et du matériel
6-2 : La planification du travail à court terme
6-3 : Le cœur d’un planning
6-4 : Mode d’élaboration d’un planning

Chapitre 7 : Les différents types de planning


7-1 : Les diagrammes à barres – bandes (Chartes de GANTT)
7-2 : La technique de planification C.P.M. – PERT
7-3 : Les réseaux à nœuds M.P.M (Metra Potential Method) et P.D.M. (Precedence Diagramming Method )
7-4 : La technique du planning de chemin de fer
7-5 : La gestion informatique des projets

BIBLIOGRAPHIE
Chapitre 1 : Etudes préparatoires à l’ouverture d’un chantier
1-1 : Méthodes d’identification des points techniques sensibles
1-2 : Schéma d’organisation d’un chantier
1-3 : Gestion des approvisionnements (logistiques)

Fin de la période de garantie


décennale

Date de réception définitive des


travaux par le Maître d’œuvre et
le Maître d’ouvrage et
Repliement du Chantier, après la
période de garantie de bonne fin
ou de bon fonctionnement.
Date de réception provisoire
des travaux par le Maître
Délai contractuel d’œuvre et le Maître d’ouvrage
=
Phase de Exécution de la commande
GESTION DU comprenant plusieurs
CHANTIER réceptions partielles des
travaux Phase de
PREPARATION
Mise en place de l’équipe Date de lancement et DU
de contrôle des travaux démarrage effectif CHANTIER
des travaux

L’entreprise sélectionnée recevra du


Maître d’œuvre, l’ordre de service pour
démarrer les travaux.
Phase de Préparation de
l’installation du chantier et de
l’exécution de la commande
par L’entreprise sélectionnée va ajuster ses
L’entreprise sélectionnée. plans d’exécution par des plans de détails,
et va actualiser son planning en
planning d’exécution à la place du
Dépouillement des offres ; choix de planning prévisionnel
la meilleure proposition, passation
du marché et notification officielle par
ordre de service pour désignation de Après traitement des offres, les entreprises
l’entreprise sélectionnée. adjudicataires déposent leurs propositions
auprès du service des marchés pour le
dépouillement.

Transmission des (D.A.O) aux entreprises pour


Préparation des soumissions, conformément aux
Préparation du Dossier d’appel règles d’adjudication en vigueur.
d’offres par le Maître d’œuvre à Visite des lieux du chantier par les entreprises et
la demande du Maître d’ouvrage analyse de tous les contours de l’offre.
Le Maître d’Ouvrage contacte un Maître
d’œuvre pour la Réalisation des Etudes et
conception des plans d’exécution des
ouvrages.

Naissance et lancement du Projet


Par le Maître d’Ouvrage
Chapitre 1 : Etudes préparatoires à l’ouverture d’un chantier

Les études préparatoires conduisent à l’élaboration et à la mise au point d’un ensemble de documents
destinés à guider les intervenants du chantier dans les détails des différentes phases de réalisation des
travaux. Ces détails sont également nécessaires pour suivre l’évolution du financement du chantier et
d’atteindre les résultats escomptés.
La mise au point de ces documents sera effectuée par le conducteur des travaux, assisté du chef de chantier.
Cette phase demeure sous la direction du chef d’entreprise ou du directeur technique.

Il est nécessaire que l’exécution des travaux et leur contrôle soient préparés avant le début du chantier, aussi
bien par le maître d’œuvre que par l’entreprise et autant que possible par une concertation préalable.

L’étape préparatoire est particulièrement nécessaire lorsque l’équipe chargée de suivre l’exécution des
travaux est différente de celle qui a élaboré le projet. Il faut alors que le responsable des travaux et ses
collaborateurs, mettent en place avec l’entreprise les procédures de suivi et de contrôle des travaux. A cette
occasion, une analyse sera faite sur les différents procès d’exécution envisagés par l’entreprise. Ce moment
de concertation permet également d’apprécier les propositions de l’entreprise en ce qui concerne l’aptitude
des matériels au chantier. Tous les contours du chantier seront analysés pour éviter tout arrêt de chantier.

1-1 : Méthodes d’identification des points techniques sensibles,

A) Préparation de chantier :
- Choix de l’entreprise (envoi de l’ordre de service de commencer les travaux),
- Organisation du chantier (planification),
- Planification des travaux,
- Choix du chef de chantier,
- Visite des lieux et compte rendu
- Désignation des chefs d’équipes (composition des équipes)

B) Elaboration du graphe de lancement des travaux :


 Présentation dans l’ordre le plus logique possible :
- Des tâches à accomplir,
- Des points particuliers à examiner,
- Des démarches à effectuer,
- Des décisions à prendre,
- Des documents à établir.

 Il s’agit de répondre à un certain nombre de questions :


- Comment va-t-on exécuter les travaux ? (méthodes d’exécution, modes opératoires et les
plans d’hygiène et sécurité),
- Avec quoi seront réalisés les travaux ? (choix des matériaux, type d’installation, …),
- Selon quel ordre et à quelle cadence vont évoluer les travaux ? (découpage en graphique de
déroulement des travaux et fixation des délais),
- Avec qui ? (formation des équipes et sous – traitants),
- Avec quel argent ? (établir un planning financier).

C) Formalités préalables au démarrage des travaux :

 Vérification du permis de construire.


- L’entrepreneur doit demander une copie du permis de construire au maître d’ouvrage ou au
maître d’œuvre
 Vérification du permis de démolir
- Les démolitions de bâtiments existants, préalables à la construction de l’ouvrage, nécessitent
une autorisation administrative dite permis de démolir, établi par la municipalité ou par les
services accrédités à la demande du maître d’ouvrage
 Consultation du Schéma directeur d’aménagement
- Il est important de parcourir les dispositions administratives en vigueur relatives à la zone
concernée par les travaux. Cette disposition doit être définie dans le CCAP.
 Plan d’implantation des ouvrages
- L’entrepreneur doit exiger du maître d’ouvrage ou du maître d’œuvre un plan d’implantation des
ouvrages. Ce plan d’implantation doit préciser la position altimétrique et planimétrique des
ouvrages par rapport à des repères fixes.
- Il est important de figurer sur le plan d’implantation, les ouvrages souterrains tels que les câbles
et différents réseaux
- Il est recommandé de faire établir les limites du terrain ainsi que les implantations des bâtiments
futurs.
 Plan d’installation de chantier (Les objectifs du plan d’installation)
- Prévoir le matériel (grue, bétonnières, etc..) nécessaire à l’exécution du chantier
- S’assurer de l’accessibilité sur le site du chantier et délimiter les zones de stockage des
matériaux et du matériel.
- IL faut avoir une vision globale de la future organisation du chantier,
- Prévoir les dispositifs de sécurité et d’hygiène du chantier.
 Etude du plan d’installation
- Il faut mentionner la surface au sol nécessaire, et les dates d’occupation,
- Préciser les besoins en eau, électricité, téléphone, eaux usées, etc…
- S’assurer du caractère des installations qui seront conservées de manière définitive ou temporaire
parmi (locaux de stockage du petit matériel, aires de stationnement des engins ou véhicules,
postes de préfabrication, de ferraillage ou de préparation du travail)
 Nécessité d’un schéma d’organisation
- l’élaboration correcte et la mise en place d’un schéma d’organisation sont d’une nécessité vitale
pour l’exécution convenable d’un chantier de bâtiment et travaux publics.
- Ce schéma permet la planification rationnelle et objective des ressources humaines, matérielles
et financières de l’entreprise. Il permet au chef d’entreprise de disposer des éléments
déterminants de son compte d’exploitation prévisionnel, des indicateurs de gestion de son
tableau de bord, et enfin des paramètres d’analyse des écarts au moment des évaluations en fin
de chantier.
- Au moment de l’exécution proprement dite des travaux, les schémas d’organisation devraient
être redimensionnés de façon réaliste afin de satisfaire objectivement certaines contraintes ou
préoccupations telles que le ratio de main - d’œuvre ou masse salariale versée, ainsi que le
nombre des emplois créés.
D) Documents nouveaux à établir
- Documents administratifs concernant l’ouverture du chantier (fiche matricule du chantier, plan
de financement, autorisations diverses),
- Plans d’exécution, plans des installations & VRD,
- Actualisation des plannings (cycle des travaux et répartition des effectifs),
- Mise à jour des commandes (service achat),
- Planification des ressources (main d’œuvre, matériel et fournitures consommables).
D-a) la fiche matricule de chantier
Elle est à établir par le service administratif et financier. Elle permet d’identifier le chantier;
- n° de l’affaire (caractéristiques essentielles)
- adresse du client (avec nom du responsable)
- bureau d’étude de contrôle (avec nom du responsable)
- désignation succincte des travaux (ex. bâtiment à usage de bureaux R+5)
- marché: entreprise générale, gros oeuvre, groupement,...
- montant
- délai exécution
- co-traitants ou sous-traitants
- cautionnement: 10% pour retenue de garantie / Pénalités si retard (oui)
- date de commencement des travaux / dates de réception provisoire ou réception définitive,
- date d’approbation du marché,
- effectifs sur le chantier.

D-b) Récapitulation des quantités globales de matériaux:


Ciment, sable, gravillon, aciers, carreaux,....

D-c) Les plans d’exécution

1-2 : Schéma d’organisation d’un chantier

A) Nécessité d’un schéma d’organisation :

L’élaboration correcte et la mise en place d’un schéma d’organisation sont d’une nécessité vitale
pour l’exécution convenable d’un chantier de bâtiment et travaux publics (BTP).
Le schéma d’organisation permet la planification rationnelle et objective des ressources
(humaines, matérielles et financières de l’entreprise). Il permet au chef d’entreprise de disposer :
 des éléments déterminants de son compte d’exploitation prévisionnel,
 des indicateurs de gestion de son tableau de bord,
 et des paramètres d’analyse des écarts au moment des évaluations en fin de chantier.
Certains organismes tels que les AGETIP réclament aux entreprises soumissionnaires, un
schéma d’organisation prévisionnel au moment du dépôt de leurs offres, dans le but de tester leurs capacités
innovatrices, ainsi que leur expérience pertinente en matière d’organisation de chantiers similaires.
Cependant, au moment de l’exécution proprement dite des travaux, les schémas d’organisation
devraient être redimensionnés de façon réaliste afin de satisfaire objectivement certaines contraintes ou
préoccupations telles que le ratio de main d’œuvre ou la masse salariale versée, ainsi que le nombre des
emplois créés. Le défaut de toute organisation préalable à l’exécution d’un chantier peut avoir pour
conséquences :
 La pléthore ou l’insuffisance de personnel,
 Inadéquation dans le choix du matériel.
Le rôle du projet d’organisation s’articule sur le fait que tout nouvel objectif d’investissement doit
s’assurer une organisation optimale, adoptant des solutions adéquates pour l’ensemble des problèmes d’ordre
constructif, hydrologique, etc.. Relatifs aux installations nécessaires. Le projet d’investissement comprend
l’ensemble des mesures qui vont suivre pour un bon déroulement des investissements.
Les phases de projection demeurent les suivantes :
 Acquisition et aménagement du site,
 Mise au point de tout le processus de réalisation des travaux, en concordance avec l’organisation du
chantier
 Analyse des détails des différents processus d’exécution des travaux. (lecture détaillée des plans,
tableaux, graphiques, etc...)

B) Mode d’élaboration d’un schéma d’organisation.

Cette phase comprend la préparation, l’organisation du chantier et du travail. En règle


générale, le chef de chantier désigné pour mener les travaux, doit au préalable prendre connaissance du
dossier et se rendre sur les lieux, afin de pouvoir réfléchir sur les besoins éventuels et sur l’organisation du
chantier.

Installation de chantier :
- Il est important d’examiner les possibilités d’installation du chantier après une visite sur les
lieux.
- Pendant cette visite, rechercher de la place nécessaire pour : les bureaux, magasins, dépôts,
ateliers, baraquements pour vestiaires, lavabos, besoins en moyen de transport,…

Mémento de reconnaissance :
Ce mémento de reconnaissance a pour but d’aider les chefs d’entreprise, ingénieurs contrôleurs, conducteurs
de travaux, chefs de chantier et chefs d’équipes à rassembler les renseignements qui sont indispensables en
vue de l’étude d’une proposition de prix de travaux de bâtiment ou de travaux publics. Cette liste peut être
adaptée selon les circonstances en prenant en compte les conditions rencontrées et de toute manière, il est
conseiller de préparer toute proposition de prix d’un chantier qu’après avoir effectué une visite de
reconnaissance des lieux où seront réalisés les travaux. Les renseignements à enregistrer, concernant le lieu
d’exécution des travaux sont les suivants :

Renseignements concernant le terrain :


a) La planimétrie
- Plan ou croquis de situation du terrain
- Plan de masse des constructions existantes
- Description de l’état du terrain, après reconnaissance
- Eventuellement lever de plan par un géomètre
b) Le nivellement
- Emplacement des repères du nivellement général,
- Eventuellement relevé des courbes de niveau, établissement de coupes et de profils
c) Le sol ou le sous-sol
- Documentation existante concernant la nature du sol et du sous-sol,
- Renseignements relatifs aux propriétés (sols et sous-sol)
- Existence d’anciennes carrières en sous-sols,
- Faut-il envisager des sondages ? combien ? En quels points du terrain ? jusqu’à quelle
profondeur ? Par quels moyens ?
- Eventualité d’essais de laboratoire concernant la qualité des sols,
- Eventualité d’essais de résistance du sol à effectuer sur le terrain (essais de charge),
- Présence d’eau en surface et dans le sous-sol (à quelle profondeur en sous-sol ?),
- Eventualité d’analyse des eaux rencontrées en sous-sol (eaux séléniteuses, agressives)
Renseignements concernant les propriétés mitoyennes :
- Nature et descriptions sommaires des propriétés mitoyennes
- Nature des fondations des constructions existantes élevées sur les propriétés mitoyennes
- Eventuellement, plan sommaire des constructions élevées sur ces propriétés
- Visite des sous-sols des bâtiments voisins, éventuellement des reprises en sous œuvre ou des
blindages des murs mitoyens y compris leur état ;
- Plan des clôtures et toutes sujétions particulières propres à la mitoyenneté.
Renseignements concernant les accès :
- Situation du chantier par rapport aux routes, voies ferrées, voies navigables, canaux (plan ou
croquis),
- Situation du chantier par rapport aux gares et points d’arrêt ou de déchargement des différents
réseaux de transport (distances et facilités d’accès),
- Possibilités d’accès depuis les réseaux existants jusqu’à l’entrée du chantier.
- Travaux de voirie à envisager ou d’entretien de la voirie existante

Renseignements concernant le déchargement et stockage du matériel :


- Possibilités de déchargement du matériel et des matériaux (en gare, au port fluvial, par route)
- Possibilités de stockage des matériaux sur le chantier aux abords immédiats
- Décharge des terres et graves (distance du chantier, moyens d’accès, redevances à payer,
sujétions particulières)

Renseignements concernant les réseaux divers :


a) Alimentation en eau
- Existe t-il un réseau de distribution d’eau ? Distance du chantier, diamètre des canalisations,
pression de distribution, branchements à prévoir, qualité de l’eau, tarification de l’eau,
réglementations et sujétions particulières sur les réseaux ;
- Faut-il prévoir le forage d’un puits ? Renseignements à recueillir à ce sujet : emplacement,
profondeur et débit maximum à prévoir du puits, coût estimatif et qualité de l’eau ;
b) Alimentation en électricité
- Longueur à prévoir pour la ligne d’amenée, nature du courant, installation à envisager
(transformateur), puissance à installer,
- Tarification en vigueur, délais d’installation par les services techniques du concessionnaire,
- Réglementation et sujétions particulières, adresses et N° de téléphone des bureaux des services
concernés, éventuellement le nom du responsable et les délais d’obtention du courant.
c) Alimentation en air comprimé
- Dans la mesure où existerait un réseau d’ai comprimé, un raccordement peut être envisagé entre
le chantier et le - dit réseau. Pour cela, il faut connaître l’emplacement des canalisations
existantes, la pression réellement disponible, le débit maximum à prévoir, les tarifs
réglementaires et sujétions particulières, nom, adresse et N° de téléphone de la personne à
consulter.
- Dans la mesure où ce réseau n’existe pas, il sera nécessaire de réaliser localement selon les
besoins du chantier, une installation locale à l’aide d’un compresseur.
d) Evacuation des eaux usées
- Certains chantiers en milieu urbain, peuvent faire l’objet d’un raccordement au réseau dit régime
local d’évacuation. La connaissance de la réglementation en vigueur est nécessaire.
- Identification des travaux à réaliser pour se raccorder au réseau d’égouts existants ;
- En cas d’absence d’un réseau d’évacuation, prévoir un écoulement des eaux usées, fosses
septiques et toutes dispositions particulières à prendre selon la réglementation éventuellement à
respecter.

Sujétions particulières propres au lieu d’exécution des travaux :


- Sujétions découlant des réglementations en vigueur (interdictions, possibilités de stationnement
ou de déchargement, installation de grue, etc…) ;
- Sujétions découlant de la nature même des lieux (existence des lignes électriques aériennes et de
toute canalisation enterrée) ;
- Sujétions imposées par le propriétaire du terrain sur lequel s’exécutent les travaux ( horaires de
travail, bruits, vibrations, etc…).

Adresses utiles :
Rassembler les noms, adresses, numéros de téléphone des personnes assurant les services suivants :
- Services techniques de la Municipalité,
- Service des voiries, ponts et chaussées,
- Inspection du travail et syndicats professionnels patronaux et ouvriers,
- Les concessionnaires des réseaux : téléphone, eau, électricité, câblage informatique, etc…
- La police, la gendarmerie, l’hôpital et dispensaires, pharmacies et médecins voisins au chantier,
- Banques, hôtels et restaurants voisins du chantier,
- Sociétés de location de moyens de transport et de matériel de chantier.

1-3 : Gestion des approvisionnements ( logistiques )

1-3-a) L’organisation de l’exécution de la commande

Les quantités totales d’heures de mains- d’œuvre


C’est le crédit global d’heures que l’on peut consommer pour réaliser le chantier. On calcule
cette quantité à partir du temps unitaire de chaque tâche élémentaire.
La planification des moyens de production comprend les volumes à réaliser accompagnés des
besoins en main d’œuvre, matériel et fournitures, des moyens de transport nécessaires. Ce document peut
être accompagné d’une note explicative pour justifier certaines mesures proposées dans le projet.
L’approvisionnement des moyens logistiques se réfère à l’assurance en matériel de production
nécessaire au processus de réalisation des travaux. Il faut donc :
 Etablir les besoins réels du matériel nécessaire
 Etablir des contrats avec les fournisseurs
 Etudier les conditions d’amené et de repli du matériel
 Organisation des lieux de stockage des matériaux divers
Ce document permet:
- de calculer de déboursé global à prévoir pour la main-d’œuvre, et le % qu’il représente du prix de
vente (PV) de l’ouvrage.
- de déterminé les effectifs et leur représentation en équipes.
- d’établir le planning des travaux
- de contrôler en cours d’exécution le temps alloué et le temps réel.
Dépense réelle en main-d’œuvre = Nb d’ouvriers x durée de la tâche

1-3-b) Documents concernant les matériaux :


Il s’agit d’établir des tableaux précisant clairement les quantités des matériaux nécessaires à l’exécution de
l’ouvrage, l’intérêt pour l’entreprise est de :
- Faciliter les consultations auprès des fournisseurs
- Permet de passer des commandes précises
- Dresser un planning d’approvisionnement en accord avec la cadence d’exécution
- Etablir les devis estimatifs des matériaux productifs
- Permettre la confrontation entre les consommations réelles et celles prévisionnelles puis en tirer
des enseignements pratiques.
Pour regrouper ces informations, nous avons :
- L’avant métré,
- Le devis estimatif.
Qui nous donnent les quantités de chaque ouvrage élémentaire en terme de fournitures. Tous ces
renseignements sont groupés dans un tableau qui récapitule les quantités globales de chaque matériau (pour
les services achats et comptabilité).
Au titre des conditions générales d’exécution des commandes :
- Toute livraison est accompagnée d’un bon de commande,
- Toute marchandise doit être vérifiée et acceptée à la suite d’une réception.

Exemple

Rendement des équipes

Définition des ouvrages élémentaires Bilan du métré Budget d’heures


N° DESIGNATION Unité Quantité Temps Total d’heures
unitaire
1 Installation Générale 36h = 4,36 jours
2 Déblais, y compris transport à la décharge m3 370 3.4 1258h=152,5 jours
publique
3 Maçonnerie en parpaings creux de m² 218 1.8 392.4h=47,56 jours
15x20x40
4 Béton armé
4-1 Semelles
- coffrage m² 105 1.5 157.5h = 19 jours
- aciers t 3.2 30 96h
- béton m3 98 8 784h
4-2 Poteaux
- coffrage m² 183 1.6 292.8h
- aciers t 2.2 30 66h
- béton m3 21 6 126h
4-3 Plancher
- coffrage poutres m² 258 2.6 670.8h
- coffrage dalle m² 863 1.2 1035.6h
- aciers t 16.35 30 490.5h
- béton m3 254 5 1270h
5 enduit extérieur au mortier de ciment m² 1415 1.6 2264h
6 Chape ciment m² 225 1 225h
7 Nettoyage repliement du chantier 40h
Totaux 9204.6h

* Crédit global d’heures main-d’œuvre 9204.6h (arrondi à 9205h sur des jours ouvrables
Horaire de travail: 8.25h/j
* Effectif global pour réaliser les travaux: 9205:8.25=1115 hommes par défaut

Autres exemples de détermination des effectifs;


1) Terrassement:
fouilles pour puits: 1028h allouées, à dépenser en 16 jours ouvrables soit 64,25h/j.
Il faudra 8 ouvriers travaillant 8h à 8.25h/j, soit 4 équipes de 2hommes attaquant simultanément 4 puits.
P1 ( équipe 1 ) composée de 2 hommes
P2 ( équipe 2 ) composée de 2 hommes
P3 ( équipe 3 ) composée de 2 hommes
P4 ( équipe 4 ) composée de 2 hommes
Cela permet de décider la quantité de matériel.
total d’heures: 8.25h x 8 x16 = 1056h >1028h

2) Coffrage des poteaux:


2376h en 72 jours ouvrables, soit 33h/J.
il faut 2 équipes comprenant chacune 1 ouvrier qualifié et 1 aide, soit 4 hommes travaillant 8.25 h/j
En résumé, pour calculer un effectif , trois données sont nécessaires:
- le temps unitaire de la tâche concernée (TU)
- la quantité à réaliser (Q)
- la durée de ce travail prévue par le planning (J) .
A partir de ces données, le processus est le suivant:
1. calculer le crédit total d’heures allouées à cette tâche, soit H=TUxQ
2. déterminer le crédit d’heures que l’on peut consommer chaque jour, soit h=H/J
3. déterminer l’effectif(arrondi au nombre entier inférieur), selon la durée prévue pour la journée de
travail:
E=h/8 ou8.25h.
Temps unitaire : dépense en heures par unité de tâche;
Durée d’exécution d’une tâche : indépendant du nombre d’ouvriers réalisant cette tâche.
1-3-c) Exemple d’organisation d’un chantier d’adduction d’eau
Dans le cadre d’un chantier d’adduction d’eau, le montant des travaux est de 50 millions Fcfa ; le contenu
des travaux à réaliser est le suivant :
- 1 château d’eau de 100 m3 à 10 m de hauteur
- 1 abreuvoir simple en béton armé
- 2 bornes fontaine
- 4 Km de réseaux d’adduction d’eau en PVC – DN 110
- Délai contractuel des travaux est de 2 mois
L’entrepreneur adjudicataire du marché a élaboré son schéma d’organisation du chantier comme suit :
 A ) Personnel d’encadrement : 60 jours
 1 conducteur de travaux ou un chef de chantier
 1 pointeur
 1 chauffeur soit 5 personnes x 60 j = 300 hommes/Jours
 1 gardien
 1 magasinier
 B) Equipe bétonnage : 45 jours
 1 chef d’équipe
 2 maçons qualifiés
 2 coffreurs qualifiés soit 18 personnes x 45 j = 810 hommes / jours
 3 ferrailleurs qualifiés
 10 manœuvres

 C) Equipe pose canalisation : 45 jours


 1 chef d’équipe
 1 plombier qualifié soit 34 personnes x 45 j = 1530 hommes / jours
 2 aides
 30 manœuvres

 D) Equipe entretien matériel : 60 jours


 1 chef d’équipe
 1 mécanicien soit 5 personnes x 60 j = 300 hommes / jours
 1 électricien
 2 aides

 E) Equipe finitions : 15 jours


 1 chef d’équipe
 1 peintre
 1 menuisier soit 10 personnes x 15 j = 150 hommes / jours
 3 aides
 4 manoeuvres

Total hommes / jours = 3090

Salaire moyen journalier : = 3000 F cfa


Masse salariale : 3000 x 3090 h / j = 9.270.000 F cfa
Coefficient charges sociales : 30 % = 2.781.000 F cfa
Total avec charges sociales : = 12.051.000 Fcfa

Ratio main d’œuvre : 12051000 / 50000000 = 24 %


Nombre d’emplois créés = 72 emplois
Durée moyenne des emplois 3090 / 72 = 43 jours

 F) Listing du Matériel prévu pour le chantier :


 1 camion benne de 8 m3
 1 bétonnière
 1 pervibrateur
 1 grue
 1 citerne à eau de 1000 litres
 divers petits matériels de chantier ( brouettes, pelles, pioches, etc…)
 1 jeu d’échafaudages tubulaires.

Le schéma d’organisation est établi en même temps que le planning d’exécution des travaux , ce qui permet
de déterminer les différentes durées.

Chapitre 2 : Aménagement général du chantier


2-1 : Elaboration du plan d’installation du chantier
2-2 : Les installations clés
2-3 : Forme d’exécution des travaux.
Chapitre 2 : Aménagement général du chantier

2-1 : Elaboration du plan d’installation du chantier

Pourquoi un tel plan ?


 C’est de rendre possible la mise en route rapide de l’exécution de la commande
 C’est préparer les lieux pour recevoir :
- Le personnel (locaux sociaux et bureaux, atelier),
- Le matériel (aires d’installation),
- Les matériaux (aires de stockage).
 C’est assurer les accès et les branchements des réseaux divers :
- Eau, électricité, téléphone et éventuellement l’air comprimée.
- Aménager des aires de circulation aisée et de sécurité du personnel,
- Aménager des voies d’accès et chemins de circulation intérieure pour les engins.
 C’est faire un bilan des espaces disponibles
Il s’agit de repartir les espaces disponibles du terrain à bâtir entre les divers aménagements nécessaires à la
vie du chantier, à son fonctionnement, à l’édification de l’ouvrage.
Les modifications et déplacements d’installation en cours de travaux, coûtent plus cher à l’entreprise.

Que doit comporter un tel plan ?


 Le plan d’installation est un plan de masse agrandi à l’échelle convenable (1/50 en général), sur
lequel figureront outre l’encombrement des ouvrages à construire, l’emplacement des équipements,
des postes de travail, des locaux du personnel, des aires de stockage, des accès...
 L’emplacement des différentes installations : ( poste de fabrication du béton, bétonnière, parc à
granulats, les ateliers, les aires de ferraillage, de préparation des coffrages, des préfabrication,
d’entretien du matériel et d’entretien des outillages…il est nécessaire d’indiquer les surfaces
occupées ) ;
 L’emplacement des locaux du personnel, bureaux, baraques pour (vestiaires, lavabos, wc ),
réfectoires, dortoirs, magasin de stockage et hangar pour abri.
 Prévoir la clôture du chantier constituée d’une structure économique et légère (éléments amovibles,
préfabriqués ).
 Matérialiser le chantier par des panneaux de chantier ( panneaux d’identification, panneaux de
signalisation )

Qui établit ce plan ?


 Cette mission revient au conducteur de travaux, sur instructions du chef d’entreprise ou du directeur
technique. Le conducteur de travaux peut associer le futur chef de chantier dans cette mission.

2-2 : Les installations clés.

a) L’engin de levage : pour transporter d’un point à un autre du chantier des matériaux, produits oeuvrés,
matériels et outillages spéciaux de mise en oeuvre...
Les principaux engins de levage:
- les derricks ou chariots élévateurs
- les grues sapines à mat et cabine pivotants, montées sur quatre roues métalliques ou sur pneus
- les pelles grues et les grues à tour.....

b) Equipement de mise en œuvre du béton.


- La bétonnière qui produit un certain débit de béton.
- Les éléments de stockage (granulat, liants), de dosage, de remplissage du malaxeur (bétonnière).
- Les engins d’évacuation, de distribution de béton vers les points d’utilisation: brouette, dumpers, camions
toupies...
- L’outillage de mise en place proprement dite, du béton amené à pied d’œuvre .
- Eventuellement d’un matériel de conservation, de traitement ou de cure de béton.
- D’une source d’énergie si le matériel est mécanisé, d’une amenée d’eau...

c) Les installations du poste de ferraillage.


- aire de stockage des aciers non façonnés ou assemblés.
- matériel de coupe et de façonnage des aciers: cisaille, coudeuses, griffes, cintreuses.
- aire de stockage où s’opèrent l’ensemble des éléments façonnés (sur tréteaux ou chevalets)
- aire de stockage des armatures en attente de mise en place.

d) Autres indications à transcrire sur le plan d’implantation :


 Poste de fabrication des coffrages,
 Poste de fabrication d’éléments en béton armé ou en béton ordinaire
 Tracé des voies d’accès, entrées et sorties des véhicules, tracés intérieurs au chantier permettant la
circulation des différents engins,
 Emplacement du local « réunions de chantier »,
 Tracé de la clôture de chantier et indication des entrées et sorties de véhicules
 Désignation des arbres à protéger
 Emplacement des aires de stationnement des engins et véhicules
 Etc…

2-3 : Forme d’exécution des travaux.

a) Marché par corps d’état (lots séparés)


Le maître d’œuvre traite séparément avec les corps d’états (terrassement, maçonnerie, béton armé,
menuiserie, couverture, ...). Les corps d’états sont indépendants les uns des autres; surtout pour:
- les bâtiments
- les grands barrages
Il faut obligatoirement un organisme de planification et de coordination ou organisation de pilotage et de
coordination (O.P.C)

b) Marché par entreprise générale


Une seule entreprise a la charge de réaliser les travaux. Elle peut sous-traiter avec les
spécialistes pour les travaux particuliers. Seule l’entreprise générale est payée , qui à son tour règle les sous-
traitants.
Entreprise générale : responsable de tous les sous-traitants. Elle a le marché tout corps d’états, assure la
coordination.

c) Marché par entreprise pilote.


Pour les travaux importants on traite avec plusieurs entreprise sur un pied d’égalité. Chacun est
payé directement. Une entreprise est chargée de coordonner les travaux (entreprise pilote).

d ) groupement d’entreprises
Dans ce cas il y a:
- une entreprise mandataire qui dirige. Elle n’est pas responsable de la bonne exécution des co-traitants
Chapitre 3 : La planification
3-1 : Planifier c’est quoi ?
3-2 : Le processus de planification
3-3 : Les phases de projet
3-4 : Planification, facteur de futur
3-5 : Qui doit planifier ?

Chapitre 3 : La planification

3-1 : Planifier c’est quoi ?

La planification ne saurait se limiter à :


 La programmation d’activités ( c’est à dire établir des plans en décidant d’un certain nombre
d’activités à effectuer et de leur séquence de réalisation ) ;
 Faire de la prévision ( c’est à dire élaborer un processus d’analyse du futur, à partir des tendances,
des opportunités ou encore des objectifs aléatoires ) ;

La planification doit être intégrée dans le processus décisionnel ( c’est à dire préparer la prise de décision
au point d’intégrer le processus antérieur, simultané ou postérieur à celle-ci ou plutôt englober l’ensemble du
processus décisionnel sous toutes ses formes et sous toutes ses facettes ).
 Il faut donc se questionner sur les moyens de contrôle et les effets réels qui entourent tout le
processus.

Planifier c’est quoi ?

Avant la décision Pendant la décision Après la décision


Prévision des scénarios Evaluation de la décision Programmation de la mise en
 Comprendre œuvre.
 Concevoir
 Choisir

 La planification doit s’envisager comme un mélange de prévision , de décision et de


programmation variant selon les circonstances et les événements. Cet exercice doit être effectué
de la manière la plus efficace, pour fournir aux décideurs des points d’encrage pour stabiliser la
décision et mobiliser les ressources vers une même orientation. Cette étape est également
fondamentale pour rallier les points de vue des intervenants et permettre le contrôle adéquat des
ressources.

 La planification s’avère finalement un exercice pour réduire l’incertitude face aux décisions à
prendre et à leur mise en application.
 La planification fournit des informations essentielles à la réalisation des projets parce qu’elle permet
d’évaluer, quantifier et situer dans le temps les résultats recherchés et les ressources nécessaires pour
l’accomplissement des objectifs fixés.

3-2 : Le processus de planification

La planification d’un projet doit tenir compte des éléments suivants :


 Les politiques générales de l’entreprise : c’est l’ensemble des valeurs, attitudes, croyances et
pratiques qui constituent la personnalité de l’entreprise et qui déterminent comment elle établit ses
priorités et organise ses ressources. Dans ce contexte, il est nécessaire de prendre en compte les
approches consultatives, participatives et les processus d’approbation prévus par le cadre décisionnel
de l’entreprise.
 Les buts et objectifs établis : Les différents objectifs généraux de l’entreprise prennent la forme d’un
plan directeur où les activités à réaliser sont établies et où les moyens ( techniques et administratifs )
sont explicités.
 Le mandat et le budget sont établis par la direction pour la mise sur pied et pour le fonctionnement
du projet.
La planification est un processus hiérarchisé où chaque activité doit être imbriquée dans un plus grand
ensemble pour assurer une meilleure cohérence des orientations d’entreprise. Ce processus va évoluer de
haut vers le bas et puis du bas vers le haut, pour arriver à la planification stratégique de l’entreprise.

IMBRICATION DES PLANS

ENONCE STRATEGIQUE PLAN STRATEGIQUE

PLAN DIRECTEUR
DECOUPAGE ET EVALUATION

PLAN DE PROJET

PLANS PLAN DE PHASE

Pour avoir des estimations aussi précises que possibles sur une période prolongée, il est souhaitable de
scinder un projet en phases ou étapes. Chacune des phases devrait être marquée par des résultats
concrets, précis et mesurables. Une telle approche permet :
 De maîtriser et de limiter les engagements dans le temps ;
 De garder un contrôle satisfaisant sur les résultats prévus et sur l’exécution des activités du projet ;
 De permettre la motivation de l’équipe ;
 De réduire la marge d’erreur au fur et à mesure de l’avancement du projet.

La planification constitue un processus beaucoup plus qu’un produit. Aux plans doivent correspondre les
énoncés stratégiques, les options envisagées, les activités à réaliser et les ressources nécessaires.

ETAPES DU PROCESSUS DE PLANIFICATION


1. Enoncé stratégique  Problème
 Options de solutions
 Orientations
 Objectifs
2. Découpage et évaluation  Activités
 Ordonnancement
 Evaluations (efforts et coûts)
 Imprévus
3. Détermination des plans  Plan d’activité
 Plan de ressources humaines
 Plan de ressources matérielles
 Plan de ressources financières
 Plan d’organisation

Par l’énoncé stratégique, le gestionnaire de projet s’assure que la planification s’inscrit dans la ligne d’action
de l’entreprise. Il permet de rendre explicite le problème à régler et de vérifier la compréhension de chacun
quant au type de solution à apporter ou à appliquer. Les objectifs qui en découlent doivent être précis,
mesurables et vérifiables.
Une fois les orientations et objectifs bien établis, le processus d’élaboration des plans peut s’amorcer. Il y a
quatre méthodes d’estimation. Ce sont :
 L’estimation intuitive , basée sur le savoir et l’expérience de l’estimateur. Elle tient compte du
contexte organisationnelle, de l’ampleur du projet, de sa complexité, de son environnement
technologique, elle est le résultat d’une évaluation subjective.
 L’estimation collective permet de confronter diverses estimations intuitives par un processus de
discussions d’équipe, chaque participant possédant des expériences et des compétences différentes.
 L’estimation rétrospective permet d’établir des évaluations à partir de réalisations antérieures
similaires. Ces estimations permettent d’établir, en pourcentage, une grille de répartition de l’effort
requis pour chacune des phases. On peut distinguer deux types de grilles de répartition :
- L’une composée des standards de production,
- L’autre plus dynamique, établie à partir de données historiques de projets semblables ; ce
sont respectivement la grille de répartition globale et la grille d’histoire de projets.
La grille de répartition globale :
Pour chacune des phases de projet, certains pourcentages d’effort sont des pourcentages généraux et n’ont
pas une sensibilité très grande face à certaines particularités du projet ( technologie employée, complexité,
compétences disponibles ).
Ces pourcentages sont souvent utilisés pour fournir une idée générale de l’ampleur du projet, une fois que
l’on en connaît une partie, par exemple, la conception administrative.
Cependant, ils doivent être confrontés à d’autres moyens d’estimation. Ils peuvent être utilisés, par exemple
lors de l’élaboration initiale du plan d’ensemble.

La grille d’historiques de projets :


Il existe certaines banques de données à partir desquelles il est possible d’extraire des projets ressemblant au
projet dont on tente d’établir l’effort. Les critères de choix caractérisant les projets retenus peuvent être, par
exemple :
- L’environnement technique,
- Le type de travaux,
- La complexité des travaux,
- Les délais exigés pour la réalisation.
 L’estimation calculée s’appuie sur un algorithme d’estimation, faisant appel à une bonne
compréhension du problème à résoudre. L’estimateur ou le planificateur doit s’identifier à son plan et
l’établir en pensant qu’il aura à le réaliser.
Les activités sont mises en séquence, suivant un réseau d’activités, les plus connus étant le PERT ou le
CPM.
 Il faut faire intervenir dans l’évaluation et dans l’ordonnancement, des considérations reliées à
l’environnement de l’entreprise et à la disponibilité des ressources. Ainsi, pour chacune des activités
à accomplir, on doit se demander concrètement : qui peut réaliser cette activité le plus adéquatement
possible ?
 L’analyse des contraintes qu’imposent la valeur et la disponibilité des ressources doit être complétée
par l’examen des aspects techniques pertinents. La disponibilité des équipements et du temps
machine est-elle assurée ? Sinon, quels seront les effets sur les plans ?
 On doit tenir compte des imprévus pouvant, à un moment ou l’autre, perturber le déroulement des
plans (maladies, vacances, démission, retard, complexité insoupçonnée, etc…). Le facteur pour
imprévu peut aller de 10 à 40% de l’évaluation originale ( exemple : une activité de 5 jours
deviendra une de 7 jours ). Les 2 jours doivent être considérés « imprévus » et ne doivent pas figurer
comme délai réel pour la réalisation de la prestation. Les différents imprévus sont :
- Les imprévus reliés directement au personnel comme (maladies, démission, réunions, formation,
promotion, improductivité, etc…) ;
- Les imprévus reliés aux considérations techniques ( disponibilité, fiabilité ou fonctionnement des
équipements ).
Les modèles utilisés pour la représentation des plans sont très variés, allant du diagramme de GANTT
jusqu’à la méthode du cheminement critique.

En résumé, le processus de planification peut s’effectuer selon les grandes lignes suivantes :
 Prise de connaissance de la stratégie d’entreprise, des objectifs poursuivis et du contexte de
l’intervention.
 Compréhension du problème à résoudre et des solutions envisagées.
 Etablissement des paramètres généraux de l’intervention : mandats, objectifs, échéances, budget,
contraintes à respecter.
 Identification des paramètres et des contributions requises.
 Découpage du projet global en phases.
 Planification de chaque phase du projet.
- Identification des intervenants ( groupes ou unités de production ),
- Identification des activités à réaliser,
- Identification de la séquence des activités,
- Estimation des activités,
- Elaboration du réseau d’activités,
- Identification des ressources requises,
- Elaboration du plan d’activités,
- Planification des ressources humaines,
- Planification des ressources matérielles,
- Planification financière et ajustement par rapport au projet,
- Planification de l’ensemble du projet.
Consolidation des plans de chacun des groupes d’intervenants et ajustements si nécessaire.
 Préparation du plan de phases ( activités, ressources humaines, ressources matérielles et financières)

3-3 : Les phases de projet

Les phases habituelles du cycle d’un projet sont :


L’étude d’opportunité :
 Elle vise à comprendre la situation, développer des options de solutions et fournir une évaluation de
faisabilité selon les axes financiers, techniques, organisationnels et temporels. Le chef d’entreprise et
toute la direction doivent obtenir de l’étude d’opportunité, une vision d’ensemble concise, complète
et objective face à la problématique et aux solutions envisagées. Cette étude doit permettre à la
direction de prendre la bonne décision, en toute connaissance de cause, quant à la poursuite ou non
du projet.
La conception administrative ( étape de l’analyse fonctionnelle ) :
 Cette phase vise l’examen détaillé des besoins liés au projet et la définition du processus de mise en
œuvre pour accomplir l’objectif lié au projet et pour résoudre les problèmes soulevés.
La conception organique ( détaillée ) :
 Cette phase vise la traduction des exigences fonctionnelles de réalisation du projet en exigences
techniques suffisamment détaillées pour qu’un technicien chargé de la programmation ou de la
planification des travaux, puisse les utiliser. La phase de conception organique comble les besoins
exprimés lors de la conception administrative ( analyse fonctionnelle ). Cette phase a pour objectif
d’optimiser l’utilisation des ressources.
La réalisation et les essais :
 Cette phase consiste à mettre en œuvre tout le système de production et permet de traduire en réalité
toutes les exigences détaillées établies précédemment.
L’acceptation :
 C’est la phase par laquelle le maître de l’ouvrage et le maître d’œuvre réceptionnent l’ouvrage selon
les critères préétablis et s’assurent de son bon fonctionnement.
La mise en œuvre :
 C’est l’ensemble des activités permettant de remettre aux usagers l’ouvrage réalisé ; tout en les
assurant de satisfaire leurs besoins.
La revue après la mise en œuvre :
 C’est le processus par lequel, au bout d’un certain temps, le projet est passé au crible afin de vérifier
si les objectifs initiaux ont été atteints.
Il faut souligner que le cycle de projet par phases tel que présenté ci-dessus s’avère très fastidieux et peut
occasionner des frustrations notamment à cause des délais qui peuvent devenir très contraignants.

3-4 : Planification, facteur de futur


Au delà des plans, la planification constitue le début de tout processus de gestion.
 La planification permet de mieux contrôler le futur, en mettant en œuvre les ressources
nécessaires à la réalisation de ce qui est désiré. Elle constitue donc un outil de gestion permettant de
mobiliser les ressources. Par elle, le gestionnaire fait le devenir, il dirige plutôt qu’il subit. Il prend
en main plutôt qu’il attend.
 La planification exige de fixer des objectifs précis, d’évaluer les opinions de solution et de faire
des choix éclairés puis de permettre aux gestionnaires de rendre explicites leurs objectifs.
 La planification et les plans qui en découlent constituent un moyen puissant de communication,
permettant d’expliciter les attentes, les ressources et les délais envisagés.

3-5 : Qui doit planifier ?


Un projet ne peut être improvisé et doit être soigneusement planifié. Mais qui planifie ? Qui s’implique
dans le processus ? Qui élabore les options de solutions et qui décide finalement ?
 La planification demande la revue des objectifs et des stratégies et exige des évaluations précises
quant aux efforts à consentir.
 La planification doit s’appuyer sur une solide compréhension du problème à régler, des options
possibles et des éléments stratégiques à respecter. Connaissant ces éléments, on peut par la suite
définir plus aisément les activités à réaliser, le type de ressources requises, le temps et la séquence
nécessaires.
 La planification représente donc un processus où les intervenants au projet doivent trouver leur
place, chacun selon sa compétence et sa contribution au projet. Le processus doit s’effectuer sous le
leadership du gestionnaire de projet.
Lors de l’élaboration d’un plan de phase, il est souhaitable que les responsables directement impliqués dans
l’exécution des activités soient les principaux artisans des plans. Ce sont donc les chefs d’équipe et leurs
collaborateurs immédiats qui mettent à contribution leurs expériences, leurs qualités analytiques de même
que leur flair pour planifier le plus adéquatement possible le déroulement de la phase selon la perspective qui
les concerne. Les plans sont évidemment revus par le maître d’œuvre.
 L’élaboration des plans demande beaucoup d’énergie, autant pour la stratégie d’ensemble que pour
l’identification des activités, leur séquence et l’estimation des efforts. A cet effet, il apparaît
hautement valable d’adjoindre aux équipes aux équipes de réalisation un groupe « planification et
contrôle », qui supervise dans un premier temps l’élaboration des plans , et par la suite, veille au
contrôle d’avancement des travaux.

 « planification et contrôle » constituent pour le gestionnaire de projet un élément de stabilité


absolument essentiel pour tout projet. Cet ensemble comprend les activités suivantes :
- Etablir les normes et méthodologies de planification ;
- Assister les responsables pour l’élaboration de leurs plans ;
- Réviser les plans et faire les recommandations appropriées au responsable de projet ;
- Participer au contrôle des plans lors d’une revue de projet hebdomadaire avec chacune des
équipes ;
- Assister avec le gestionnaire de projet à la revue hebdomadaire et suivre les mesures
correctives prises ;
- Assurer la coordination des différents plans auprès de chacune des équipes et préparer le
rapport d’avancement global du projet ;
- Assurer toute tâche connexe confiée par le gestionnaire de projet.
 Au fur et à mesure que le projet avance, des événements parfois anodins risquent d’émousser
l’enthousiasme et la vivacité des responsables ; ce qui à la longue peut compromettre le projet à
travers un phénomène appelé « maladie de nonchalance », qui est le produit de plusieurs facteurs :
- La croyance selon laquelle « le temps arrange les choses » ;
- L’illusion qui consiste à dire « le pire est passé » ;

Il faut se méfier de ce genre d’insouciance ou de tiédeur dans les projets, cela entraîne souvent des
glissements ayant pour conséquence des retards sur les délais des travaux. Un suivi rigoureux et
systématique de l’avancement du travail des équipes doit se faire par le gestionnaire du projet qui, peut
prendre rapidement les mesures pour éviter tout ralentissement du rythme de celles-ci ;
Chapitre 4 : La nécessité et les objectifs du planning
4-1 : Introduction générale sur les plannings
4-2 : Etude du dossier
4-3 : Etude du lieu de travail
4-4 : Journal de chantier
4-5 : Plan d’aménagement du chantier
4-6 : Représentation schématique de l’enclenchement choisi

Chapitre 4 : La nécessité et les objectifs du planning

4-1 : Introduction générale sur les plannings

Planifier signifie préparer un projet. Cette préparation consiste à tenir compte des données fixes
et variables et à trouver une succession logique d’activités qui doivent rendre la réalisation du projet la plus
efficace possible. Au cours de la réalisation, le planning sert de fil conducteur. Il est établi avant tout début
des travaux.
Lors de la préparation, on devra tenir compte d’un certain nombre de données qui peuvent être
des données évidentes, fixes ou calculables et des données incertains, relatives ou variables.
Données fixes :
1. Implantation du bâtiment
2. Les exigences techniques de construction du projet
3. Le délai estimatif d’exécution des travaux fixé par l’architecte
Données variables :
1. Les moyens utilisés ( grue, monte-charge,…)
2. L’importance des équipes
3. La méthode d’exécution des travaux.
Les données variables ont le plus souvent un rapport avec le temps, les moyens, les personnes
ou même avec une combinaison de ces éléments.
Les différentes activités auront une suite logique. Cette succession sera faite en suivant un
scénario qui résume comment les opérations du projet devront se dérouler. L’ordre de succession des
activités peut être déterminé par des raisons de technique ou d’efficience.

Normes applicables aux tâches :


On assigne à chaque tâche une norme appropriée ( la quantité de travail qu’un travailleur doit
accomplir en une journée ) en mesurant exactement la productivité dans différentes conditions . Si possible,
la fixation des normes doit être faite au début du programme par des spécialistes de l’étude du travail. En
l’absence d’études spéciales, l’ingénieur devra lui-même établir un système d’observation au début du
programme afin d’obtenir les données nécessaires. Il transmettra ensuite des instructions aux chefs de
chantier concernant les normes à appliquer.
Il peut arriver que les normes moyennes indiquées soient inapplicables à cause de conditions
particulières au chantier. Il faut alors modifier les normes après en avoir reçu l’autorisation de l’ingénieur ou
du conducteur de travaux. Lorsqu’on embauche un nouvel effectif ou que l’on se lance dans une activité
nouvelle, il faut appliquer le système du travail rémunéré à la journée . Les travailleurs ont ainsi le temps de
se familiariser avec leurs outils et le travail qui leur est demandé. On peut aussi pendant cette période initiale
observer les travailleurs et étudier les conditions de travail, pour établir ensuite une norme adaptée à la tâche
en question .
Une tâche correctement fixée doit permettre aux travailleurs de finir le travail dans un délai
équivalent à 75 % environ de la journée normale.
Les normes s’expriment en unités de travail qu’un travailleur doit pouvoir achever en une
journée, par exemple, 5 m3 de déblai par jour de travail ou 100 m2 de débroussaillage par journée de travail.
En principe, on emploie les abréviations suivantes :
 Fm3 = mètres cubes de fouilles ( le volume de terre in situ )
 Mm3 = mètres cubes de terre meuble ( volume après excavation )
 M2 = mètres carrés
 Jt = journée de travail ( une personne travaillant pendant une journée )
 Dj = distance de jet

Activité Outil Normes


débroussaillage Machette, hache Selon l’expérience
Décapage de la terre végétale Houe, pelle 100 m2 / Jt
Déblais en grande masse Fm3 / Jt
Dj=0-4 ;4-6m ; 6-8m
Déblai en terrain meuble non Pelle, houe 5-6 ;4,5-5 ; 3,5 – 4
argileux
Déblai en terrain compact Houe à dents, à lame, pelle 3,5 – 4,5/ 3-4 / 2,5 - 3

Ajustement des tâches :


Il est extrêmement important de fixer correctement les tâches. Lorsque les normes sont
modifiées pour des raisons que les travailleurs ne comprennent clairement ni n’apprécient , on peut
s’attendre à des désagréments ou à d’autres difficultés. Si, toutefois, pendant trois jours consécutifs un
groupe de travailleurs achève sa tâche beaucoup plus tôt que prévu ( par exemple, dans la moitié du temps de
travail normal ) , il faut modifier la norme . En revanche, si une tâche n’a pas été achevée dans les délais
normaux pendant trois jours consécutifs, il faut en rechercher la cause .

Les objectifs du planning


L’exécution d’un chantier de construction se traduit par la mise en œuvre d’un ensemble
d’activités réparties dans le temps. La réalisation de ces activités entraîne la mise à disposition de ressources
matérielles, humaines et financières, la finalité étant de réaliser entièrement un ouvrage bien déterminé dans
des conditions bien définies de délai, de coûts et de qualité.
Le non-respect de certaines conditions, notamment en ce qui concerne les délais, peut entraîner
des pénalités pour l’entrepreneur et des surcoûts au niveau des charges fixes.
Le strict respect des contraintes de délai, de coûts et de qualité suppose une bonne
planification ainsi qu’une bonne programmation des actions dans le temps.

a) objectif : Le principal objectif d’un planning n’est pas d’évaluer le retard dans la réalisation
des travaux, mais de permettre au Maître d’ouvrage, au Maître d’œuvre et à l’Entreprise l’exercice des 5
fonctions suivantes:
1. prévoir: établir les programmes d’action et les situer dans le temps;
2. organiser: mettre en place les moyens propres à la réalisation des prévisions;
3. commander: déclencher l’exécution des différentes phases de réalisation des travaux;
4. coordonner: relier entre elles les différentes phases de réalisation des travaux et évaluer toutes les
répercussions que peut entraîner leur enchaînement;
5. contrôler: vérifier que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions et prendre toutes les
mesures nécessaires pour corriger tout écart.
Le planning doit :
1. être facile à lire pour les exécutants;
2. permettre à chacun de situer son intervention;
3. faciliter la mise à jour, lors des pointages périodiques;
4. prévoir les éventuels incidents de parcours

b) Documents nécessaires à l’établissement du planning:


 l’ensemble des plans d’exécution;
 le devis descriptif, le CCTP, le devis quantitatif estimatif, le CCAP;
Ces documents doivent permettre de répondre aux questions suivantes:
 quelle est la durée totale du chantier ?
 cette durée totale tient-elle compte ou non des jours chômés, fériés ?
 les intempéries sont-elles ou non incluses dans le planning ?
 les congés payés sont-ils ou non compris dans le planning ?
 quelles sont les entreprises attributaires des différents lots ?
Mots – clés :

Activité :
Chaque opération ininterrompue qui demande du temps et qui , pendant l’exécution des
travaux, a une certaine relation avec d’autres opérations . Une activité doit répondre aux conditions
suivantes :
1. Elle doit pouvoir être exécutée de façon ininterrompue
2. Elle doit utiliser les mêmes moyens pendant l’exécution
3. Elle n’a qu’un seul responsable pendant toute la durée d’exécution
Exemple d’activité : « Coffrage premier étage »
Le coffrage est exécuté sans interruption ; pendant la durée complète de l’exécution , on prévoit une équipe
de coffreurs ; le chef d’équipe des coffreurs est responsable.
Supposons que le coffrage soit exécuté en deux phases . La première condition n’est plus
remplie . L’opération est alors scindée en deux activités :
Coffrage 1er étage ( partie A )
Coffrage 2ème étage ( partie B )

Durée :
Le temps qui est nécessaire pour exécuter une activité. On peut choisir librement l’unité de
temps. La plus utilisée est cependant le jour de travail
Exemple d’activité : coffrage 1er étage = durée 5 jours

Quantité :
Pendant une activité, on exécutera une quantité de travail. Celle-ci est le plus souvent exprimée
en quantité de matériaux placés ou consommés.
Exemple d’activité : Coffrage 1er étage : * durée = 5 jours ; * Quantité = 200 m2 de coffrage

Moyen :
Pendant une activité, on utilise un certain nombre de moyens qui sont déterminants pour la
durée de l’activité. Les moyens concernant la main – d’œuvre ( ou les ouvriers ) comme les machines.
Exemple d’activité : creusement de fouille ( durée = 4 jours ; Quantité = 3500 m3 ; Moyen = excavatrice )

Homme – Heure :
C’est la prestation réalisée par un homme en une heure.
Exemple : 2 hommes – heure = un homme qui travaille pendant deux heures = deux hommes qui travaillent
pendant une heure = quatre hommes qui travaillent pendant une demie - heure.

Equipe :
C’est un moyen d’exécution
Une équipe est le plus souvent appelée selon sa spécialité, mais elle est composée de quelques
ouvriers spécialisés, comme par exemple des coffreurs ou des ferrailleurs, et de quelques manœuvres.
4 coffreurs et 1 manœuvre ( 4 cf + 1 m )
1 maçons et 1 manœuvre ( aide – maçon ) ( 3 ma + 1 m )
 Activité : coffrage 1er étage
 Durée : 5 jours
 Quantité : 300 m2
 Equipe : 4 coffreurs et 1 manœuvre

Rendement d’ équipe :
Le nombre d’hommes – heure nécessaire pour exécuter une unité de la quantité à réaliser.
Exemple : 1 homme – heure / m2 de coffrage signifie que pour réaliser un m2 de coffrage, un homme devra
travailler pendant une heure. Et ce, à condition que toute l’équipe travaille. Dans le cas d’une équipe de
coffreurs, à la suite d’une non – activité du manœuvre, il n’y aura plus d’aide et par conséquent, le rendement
baissera.
Avant de pouvoir établir un planning utilisable, le responsable des travaux devra choisir un
mode d’exécution possible, éventuellement après consultation de différents techniciens. Il le ferra après avoir
étudié le dossier de manière approfondie et après s’être forgé, sur place, une idée de toutes les difficultés
possibles.

4-2 : Etude du dossier :


Cette étude doit permettre de déterminer une méthode de travail ou un ordre d’enclenchement
des travaux, ainsi que de répondre à un certain nombre de questions :
 De quoi s’agit – il ? de quel type de construction s’agit – il ? = école, maison d’habitation, bloc à
appartements, construction industrielle ?
 Quels sont les matériaux qui doivent être mis en œuvre et en quelles quantités ?
 Doit – on appliquer des techniques spéciales ? par exemple : les travaux de fondations tels que des
murs emboués, des parois de soutènement ….
 Comment le travail sera t – il exécuté ? Cette question suppose que des méthodes d’exécution soient
fixées.
 Avec quels moyens d’exécution le travail sera – t – il réalisé ? Il faudra faire un choix en ce qui
concerne le matériel à mettre en œuvre, les constructions de coffrage à utiliser, etc….
 Dans quel ordre de succession et à quel rythme le travail sera – t – il réalisé ? On peut rechercher des
unités de production répétitives : un schéma de travail peut être établi.

4-3 : Etude du lieu de travail :


Tandis qu’on étudie le dossier, il convient aussi d’examiner le lieu de travail . Cet examen doit
également fournir un certain nombre de renseignements dont voici quelques exemples :
 Il faut vérifier dans quelle mesure la réalité correspond aux données mentionnées sur les plans
 Il convient de donner un aperçu de tous les obstacles présents sur le terrain de construction, tels que des
arbres, des buissons, éventuellement des ruines.
 Il y a lieu de se faire une bonne idée de la nature du sous – sol
 Il faut faire une étude des bâtiments adjacents :
 La hauteur de ces bâtiments , la place des antennes de télévision influencent le choix et l’emplacement
de la grue ;
 La profondeur des fondations des murs mitoyens a aussi son importance : il peut être nécessaire de les
reprendre en sous – œuvre ;
 Il faut ensuite veiller à la présence de clôture . On pensera à obtenir auprès des voisins des droits d’ usage
pendant les travaux . La possibilité de pouvoir placer , par exemple, un échafaudage sur le terrain d’un
voisin ou de faire usage de son terrain comme voie d’accès.
 L’accès au chantier est important
 Les possibilités d’accès , les possibilités d’alimentation ; par exemple pour les routes ( largeur, densité
de la circulation, aire de manœuvre ) ; pour les transports publics ( les arrêts de bus, gare,….) ou bien la
firme doit – elle assurer le transport par bus personnels ?
 On examinera également les possibilités de raccordement à l’eau, à l’électricité, éventuellement au
téléphone ainsi qu’aux canalisations d’égouts existantes .
 Il y a encore d’autres renseignements à obtenir :
 Si le chantier est situé à une très grande distance du siège central, vérifier dans quelle mesure le
personnel doit être recruté sur place. Pour certains travaux, par exemple des travaux avec des
constructions de coffrages glissants, il peut être nécessaire de loger le personnel sur place. (Existe – t –
il des possibilités de logements ? )
 Prendre contact avec des fournisseurs locaux de matériaux ( pierres, ciment, granulats, armatures,…)
 Prendre contact avec les autorités locales pour connaître les règlements de police en ce qui concerne le
placement de clôtures provisoires, le droit d’usage du trottoir ou d’une partie de la chaussée, etc….

4-4 : Journal de chantier


La préparation du travail à court terme est une des tâches les plus difficiles du planning. C’est
pourquoi, l’usage d’un journal du chantier est nécessaire ; afin d’y enregistrer l’historique du chantier au
jour le jour. Ce journal devient un outil d’aide à la décision pour le chef de chantier, et permet de régler le
déroulement des activités ainsi qu’une répartition des différentes tâches au sein des ouvriers.
Le journal de chantier est le document le plus important de la vie du chantier : absolument tout ce qui
s’y passera devra y être consigné.
Ce registre est tenu par le surveillant et peut être consulté à tous moments par l’entrepreneur.
Le surveillant veillera à ce que les événements importants, inscrits sur le journal de chantier, soient
visés par l’entrepreneur.
On mentionnera journellement:
1. l’effectif du personnel, ou leur variation journalière;
2. le mouvement et l’état du matériel , ou leur variation journalière;
3. le stock des matériaux et carburants;
4. les pannes importantes du matériel;
5. les arrêts de chantier;
6. les accidents;
7. les visites importantes;
8. l’état d’avancement des travaux réalisés dans la journée.
Le surveillant ne doit pas perdre de vue que ce cahier sert de document de base à tous réclamations
ou litiges pouvant opposer l’entrepreneur au maître d’œuvre . En particulier, si l’entrepreneur est en retard, le
journal de chantier permet de voir quelles sont les causes du retard : mauvaise organisation du chantier ou
aléas dont l’entrepreneur n’est pas responsable. Le journal sert alors d’argument pour accorder ou non des
délais supplémentaires à l’entre -preneur.

4-5 : Plan d’aménagement du chantier


Une fois les moyens ( main d’ œuvre et matériel ) choisis pour exécuter le projet, on peut passer
à la planification de l’ aménagement du chantier. Pour ce faire, il existe différentes méthodes approfondies.
Ainsi, on peut faire une étude du transport sur le chantier et en déduire l’implantation et l’aménagement
idéals. Une autre méthode consiste à indiquer l’importance des relations entre les différents éléments et à
établir ainsi un diagramme des relations. On en déduit alors la nécessité de rapprocher ou d’éloigner ces
différents éléments. Cependant, ces techniques exigent beaucoup de temps ; c’est pourquoi elles ne sont
appliquées que sur de grands chantiers. L méthode la plus courante est celle de la vue en plan ( échelle 1/100
ou 1/50 ) sur laquelle les différents éléments du chantier sont représentés. Si on utilise une grue à tour, il est
d’usage de dessiner l’aire d’évitement et de dépassement de manière à obtenir un aperçu du champ de
travail de la grue à tour.
L’exemple ci – dessous concerne deux fois six bâtiments de quatre étages. La grue est placée
sur un chemin de roulement. Indépendamment de l’implantation de la grue, on a également dessiné l’
implantation des espaces de stockage :
* Des briques
* Des éléments préfabriqués en béton
* Des coffrages

Questions auxquelles il faut répondre avant de commencer les travaux :

 Choisir une bonne échelle pour le plan d’implantation : 1/100 ou 1/50 .


 La construction en stades successifs.
 L’état du terrain : ( carrossable, plantations, marécageux, niveau de la nappe souterraine, évacuation des
eaux, fossés, tranchées et système d’égouts.)
 Voies d’accès : ( par terre : charge de la chaussée, largeur de la chaussée, aires de stationnement / par
eau : lieux de déchargement, transport terrestre complémentaire.)

 Transport horizontal sur le terrain de construction :


 Sorte de revêtement : plaques de roulement, pavement provisoire
 Sens giratoire : pas de rues sans issue
 Aires de braquage et de stationnement en cas de cul – de – sac
 Chemin de roulement pour la grue
 Issues de secours supplémentaires
 Signalisation du chantier
 Amélioration de l’état de la route.

 Moyens de transport vertical :


 Place
 Sorte
 Puissance de levage
 Levée du crochet
 Portée de la flèche

 Indication des obstacles fixes :


 Clôture du terrain de construction
 Pavillons de chantier, remises
 Poteaux, éclairage, etc…
 Tiraudes,
 Fosses à chaud

 Raccordements eau / électricité


 Emploi de symboles
 Puissance connectée, quantité de litres d’eau, hauteur de refoulement
 Courant
 Nature du courant

 Indication des destinations :


 Stockage
 Champ de pieux
 Espace sous – traitants, etc….

 Pour la construction en série :


 Répéter la disposition
 Pour chaque bloc, le même aménagement.

Exemple : la réalisation d’un caniveau en béton armé


1. Fouille  Implantation
 Déblai Temps d’exécution des travaux
 Transport des matériaux et
mise en dépôt
 Compactage des matériaux
2. Béton de propreté  Coffrage
 Nivellement
 Préparation des bétons
 Mise en œuvre des bétons
3. Pose de radier en béton  Coffrage & nivellement
armé  Ferraillage
4. Exécution des parois  Préparation des bétons
 Mise en œuvre des bétons Date butoir de fin des travaux
5. Pose des dalettes
 La durée d’un ouvrage élémentaire est égale à la somme des durées de toutes les tâches qui
interviennent dans ledit ouvrage élémentaire.
 La durée d’exécution de l’ouvrage est donnée par la succession des ouvrages élémentaires

4-6 : Représentation schématique de l’enclenchement choisi :


Il est recommandé d’établir un schéma de la méthode de travail choisie. La détermination de la
méthode de travail peut être schématisée en allant des généralités ( les grandes lignes seulement ) aux plus
petits détails.
Pour définir les quantités de constructions de coffrages à mettre en œuvre, par exemple,
déterminer la méthode de travail revient en fait à procéder comme suit :

A ) On divise le travail en catégories, selon l’ordre de succession logique à l’exécution par exemple :
 Les terrassements
 Les travaux de construction souterrains
 La construction au – dessus du niveau du sol
 Les activités de finition

B ) Chaque catégorie de travail est ensuite répartie en secteurs en fonction de la complexité et de la


grandeur du travail.
Exemple : donnant la représentation schématique de l’ordre de succession des travaux établi pour construire
un pont, ( d ‘ autres méthodes d’exécution sont naturellement possibles.)
Suivi des différentes phases :

Implantation du chantier, activités préparatoires


Travaux de terrassement pour les fondations tant du côté Nord que du côté sud
Réalisation des fondations tant du côté Nord que du côté sud
Edification de la culée de pont Nord
Edification de la culée de pont sud et acheminement des poutres préfabriquées pour la superstructure.
Mise en œuvre de la superstructure et approvisionnement de terre pour les rampes d’accès.
Travaux de construction routière et de dressage des talus
Chapitre 5 : La classification des plannings
5-1 : Les plannings prévisionnelles
5-2 : Les plannings d’exécution

Chapitre 5 : La classification des Plannings

5-1 : Les Plannings prévisionnels

a) planning du maître d’œuvre

il est élaboré au moment de la préparation du dossier d’appel d’offres et dont l’objectif est de
fixer les délais d’exécution global ainsi que la période d’intervention par corps d’états.

Il est donné simplement à titre indicatif.

N° Désignations mois 1 mois 2 mois 3


lot 1 Gros œuvre
lot 2 Électricité -
Ventilation
lot 3 Plomberie - Sanitaire
lot 4 Menuiserie- Vitrerie
lot 5 Carrelage
lot 6 Peinture

b)planning de soumission

 il est élaboré par l’entrepreneur au moment de la soumission


 il tient compte des contraintes de délais du planning du maître d’œuvre
 il tient compte des liens logiques entre les différentes tâches par corps d’état
 il propose un enchaînement des tâches selon le savoir faire et les moyens de l’entreprise.

5-2 : Les plannings d’exécution

 il est élaboré par l’entreprise adjudicataire avant le démarrage des travaux


 il est plus détaillé que le planning de soumission en tenant compte :
De la complexité du projet
Des spécificités du site
Des possibilités de fragmentation
Des possibilités de standardisation
Des cadences envisageables suivant le mode contractuel
Des moyens matériels et ressources disponibles au démarrage des travaux.
 il permet l’élaboration de divers plannings opérationnels que sont :
Le planning des approvisionnements
Le planning de recrutement du personnel
Le planning d’utilisation du matériel

Analyse comparative entre les plannings à mailles fines et mailles larges


Critères de comparaison Mailles fines Mailles larges
 Avantages  Précision dans les délais,  Plus de souplesse dans les
 Maîtrise des écarts, opérations
 Efficacité dans la gestion,  Adaptés aux chantiers de
 Maîtrise des rendements, longue durée (délai  1
 Meilleur contrôle des an )
équipes,  Moins stressant pour le
 Clarté dans le suivi du chef de chantier
chantier.  Flexibilité par rapport aux
moyens de l’entreprise
 Inconvénients  Stressant pour le chef de  Est source de laxisme,
chantier,  Manque de la maîtrise des
 Difficultés de gestion des rendements des équipes,
imprévus (pannes, pluies,  Dépassement des délais
accidents, …), réels d’exécution,
 Entraînent les heures  Improductif et peu
supplémentaires. compétitif.
 Une approche analytique  Après la passation du  Lors de la phase du DAO,
consiste à faire usage marché, l’entreprise Les plannings établis par le
simultanément des mailles sélectionnée devra affiner Maître d’œuvre et par le
fines et des mailles larges. son planning prévisionnel soumissionnaire sont à
en un planning mailles larges.
d’exécution à mailles
fines.

Chapitre 6 : Le processus d’élaboration d’un planning


6-1 : Les schémas des matériaux et du matériel
6-2 : La planification du travail à court terme
6-3 : Le cœur d’un planning
6-4 : Mode d’élaboration d’un planning
Chapitre 6 : Le processus d’élaboration d’un planning

Pour élaborer un planning, il est nécessaires de disposer d’un certain nombre de données qui
sont plutôt tirées de l’expérience acquise sur le terrain :
 décomposition des ouvrages en tâches élémentaires
 la durée des tâches ( suivre sur le terrain la réalisation des tâches, questionner les intervenants,
chronométrer la durée des différentes tâches, sortir des ratios et les comparer à la théorie...)
 tenir compte des conditions de travail : matériel mis en œuvre, tâches répétitives ou pas, composition de
l’équipe, lieu d’exécution, contraintes d’exécution, ...
 Ces données seront tenues à jour et revérifiées de temps en temps.
Avant de passer à la réalisation d’un planning , il faut passer par certaines étapes et avoir une certaine
expérience :

Expérience acquise sur le terrain :


 Décomposer les ouvrages en tâches élémentaires
 Suivre sur le terrain la réalisation des tâches
 Questionner les intervenants ( conducteurs de travaux )
 Chronométrer la durée des différentes tâches
 Sortir des ratios
 Comparer situation théorique avec la réalité.

Tenir compte des conditions de travail :


 Matériel mis en œuvre
 Tâche répétitive ou pas
 Composition de l’équipe
 Lieu d’exécution
 Contraintes d’exécution
Une fois ces données récoltées, il faut les tenir à jour et les revérifier de temps en temps.
Ensuite, il faut bien avoir en tête que ces données ne sont pas figées dans le temps, qu’elles peuvent évoluer
en fonction de l’évolution de la technique, et que des fois , l’apport d’un œil nouveau peut être d’une grande
utilité.

Démarrage d’un planning :


 Définir les tâches
 Leur associer au besoin des ressources
 Donner une durée à chaque tâche
 Lier les tâches entre elles
 Faire un lissage
 Comparer aux délais contractuels
 Comparer aux coûts prévisionnels
 Réajuster le planning
 Sortir des états de suivi du planning

6-1 : Les schémas des matériaux et du matériel

a) Le schéma des matériaux :


Un travail qui doit être effectué à un rythme de construction préétabli, ne peut être bien exécuté que
si tous les matériaux nécessaires sont présents en temps voulu sur le chantier. Il est donc recommandé
d’établir un schéma des matériaux pour chaque travail.
Pour pouvoir établir un schéma des matériaux, on doit connaître les données suivantes :
 La quantité de matériaux par activité en les classant selon leur nature,
 Le délai de livraison pour les éléments préfabriqués ( ce délai peut varier de 1 à 2 mois )
 Le moment où ces matériaux doivent être présents sur le chantier
Pour être un bon instrument de travail, le schéma devra être établi en jours ouvrables.
b) Le schéma du matériel :
On établit le schéma du matériel tant par chantier que pour l’ensemble de l’entreprise. Sur le plan
du matériel, on trace pour chaque travail la mise en œuvre du matériel dans le temps. Sur le schéma du
matériel, on inscrit l’une en dessous de l’autre les machines disponibles dans l’entreprise. Horizontalement,
on prend une échelle de temps, exprimée par exemple en semaines. Par machine, on indique à l’aide d’une
bande, la durée pendant laquelle cette machine sera utilisée pour un travail.

6-2 : La planification du travail à court terme


Une fois les prévisions établies, il y a lieu de réaliser une adaptation pour l’exécution pratique
sur le chantier. Cette adaptation se fera au moyen d’un planning à court terme ou ( planning de travail ) .
Programme Bimensuel : Pour l’établissement du programme, il existe différentes possibilités
 Se limiter à 2 semaines, c’est – à – dire aux jours ouvrables que comportent deux semaines avec un
maximum de 10 jours.
 Faire coïncider la période avec celle de paie ( quinze jours ), le nombre de jours ouvrables étant variables
et pouvant aller jusqu’à 13 jours ;
 On peut envisager de tels programmes à court terme pour des périodes plus longues ( 3 à 4 semaines ).

Description Quantité Heures A faire


déjà prestées Exécuter Equipe prévue
exécutée (quantité
ou durée )
Manoeuv. Ferrailleu. Coffreurs Maçons

Nous noterons :
 Nom ou description de l’activité
 Quantité déjà exécutée en supposant qu’on ait déjà travaillé précédemment à cette activité
 Heures prestées en supposant qu’on ait déjà travaillé à cette activité,
 Quantité restant à faire exécuter ou nombre de jours restant à prester
 Equipe prévue par activité.
6-3 : Le cœur d’un planning
Avant de démarrer un planning, il faut toujours se poser la question suivante : quelle est la
ressource ou le matériel à privilégier ?
En effet, il y a toujours une ressource qui en général risquera d’être sur -attribuée et qui servira
de base à la réalisation du planning.
Il peut s’agir par exemple d’une grue.
Chaque fois qu’un matériel important intervient sur un chantier, il faut penser à le rentabiliser de
façon à ce qu’il travaille au maximum.
Sur un grand chantier, il est arrivé de différer le coulage de la moitié d’un plancher afin
d’augmenter le rendement de la grue ; on a ainsi amélioré de 20% le rendement du chantier.
Il peut s’agir du personnel.
Au démarrage d’un chantier de bâtiment, le rôle des manœuvres et des ferrailleurs est
prépondérant. Une fois les fondations terminées, arrive le tour des coffreurs. Le nombre d’ouvriers total sera
lié au nombre de menuisiers, jusqu’à ce que la structure soit terminée. En fin de travaux, le rôle du maçon
devient prépondérant.
Sur un chantier de terrassements, il s’agira par exemple du chargeur et du nombre de bennes à
lui affecter pour que son rendement soit optimal.

6-4 : Mode d’élaboration d’un planning


a) Faire une liste détaillée des activités après une identification convenable de toutes
nécessaires à l’exécution correcte des travaux ;
b) Déterminer la séquence logique des activités, leurs liaisons, leurs interdépendances, leur
simultanéité et leur entre-chevêtrement. Ceci permet de cerner avec précision les dates de
démarrage et d’achèvement de chaque activité de travaux.
c) Préparer le graphique préliminaire sur la base d’un tableau matriciel comprenant :
 en abscisse, l’échelle de temps ( durée des travaux du chantier en mois, semaines, jours ) ;
 en ordonnée, la liste des activités du chantier avec la durée de chacune d’elles marquée en
face de l’activité correspondante.
La position de la barre horizontale représentant le graphique est déterminée par sa date de
démarrage et sa date d’achèvement.
a) Ajuster le graphique en fonction des ressources limitées de l’entreprise. Compte tenu des
ressources disponibles ( humaines, matérielles, financières ), il est possible de
redimensionner le graphique en faisant des économies sur le volume main-d’œuvre par
exemple et en augmentant les délais. Ceci permet également une redistribution des
ressources dans un ordre modifié en prenant en compte les activités critiques et celles non
critiques ( c’est-à-dire autorisant certains flottement ).
Établir des jalons de contrôle qui permettent d’identifier les dates choisies comme jalons de surveillance de
façon à rendre possible la prise de mesures correctes tendant à éviter les retards et à poursuivre les objectifs
fixés en matière de délais notamment.

Les différentes méthodes d’élaboration des plannings


L’aménagement d’un chantier doit être planifié et réalisé avec le plus grand soin. En effet,
l’aménagement du chantier influencera, dans une large mesure, non seulement la planification du projet,
mais aussi et surtout, le déroulement aisé de son exécution. Si le chantier est mal aménagé et mal implanté,
on court le risque de multiplier les frais occasionnés par les transports et les temps morts. C’est pourquoi un
chantier doit être bien organisé dès le début. Vouloir encore modifier l’aménagement du chantier pendant
l’exécution des travaux, c’est risquer d’aboutir à un échec.
Avant d’établir le plan d’aménagement, il faut se demander :
 Quel matériel vais – je utiliser ?
 Comment vais – je entreposer mon matériel ?
Nous trouverons ci – après la liste de questions auxquelles il convient de répondre avant de commencer les
travaux.

Choix du Matériel :
Le choix du matériel influence dans une large mesure le déroulement des travaux. C’est pourquoi il est
nécessaire d’y accorder la plus grande attention. Nous devons savoir :
 De quel matériel nous disposons :
 Si tous les matériaux doivent pouvoir être transportés à l’aide de ce matériel ;
 Ce qui doit être exécuté avec ce matériel ( exemple : quel est l’objet le plus lourd à déplacer
horizontalement ou verticalement ? Quel est le plus encombrant ? )
 Si le matériel peut être placé sur le chantier ;
 Si une comparaison des coûts du matériel est éventuellement nécessaire.

Entreposage des Matériaux :


L’entreposage des matériaux dépendra des matériaux eux – mêmes et de la surface disponible sur le
chantier. Si la place nécessaire fait défaut, on doit vérifier si les matériaux peuvent être livrés facilement. Si
ce n’est pas le cas, on doit prévoir un stockage intermédiaire, par exemple dans l’ entreprise. Pour
l’entreposage des matériaux, on devra toujours tracer ce qu’on appelle un « plan de pose » aux différents
stades de la construction.
A cet effet, on aura toujours besoin d’une vue en plan sur laquelle figurent en premier lieu tous
les éléments qui ne sont pas influencés par les stades de la construction, tels que les pavillons de chantier, les
remises, les issues, etc…
Lors de l’établissement d’un plan d’aménagement, le facteur Sécurité doit toujours jouer le rôle
primordial.
Chapitre 7 : Les différents types de planning
7-1 : Les diagrammes à barres bandes (Chartes de GANTT)
7-2 : La technique de planification C.P.M. – PE
7-3 : Les réseaux à nœuds M.P.M (Metra Potential Method) et P.D.M. ( Precedence Diagramming Method )
7-4 : La technique du planning de chemin de fer
7-5 : La gestion informatique des projets

Chapitre 7 : Les différents types de planning

Les techniques de planification


Ces techniques sont principalement des méthodes graphiques qui représentent des combinaisons
d’activités dans le temps .
Il existe deux groupes de modes de représentation
Le mode de représentation avec une échelle de temps
Le mode de représentation où les combinaisons d’activités apparaissent sous forme de graphes

A titre d’exemple : La construction des fondations d’une habitation

Désignation des Désignation des Volume de Durée Observations


Activités Tâches travail D’exécution
Creuser Enlèvement de la couche 69,5 m3 1 jour N°1
arable
Creusement tranchées de 43,4 m3 ½ jour N°2
fondations
Creusement tranchées 12,00m3 ½ jour N°3
pour égouts
Couler le béton de fondation 6,00 m3 1 jour N°4
Réaliser la maçonnerie en 37,00m2 3 jours N°5
blocs de béton
Poser la canalisation des 40,00m 2 jours N°5
égouts
Remblayer les tranchées 28,80m3 1 jour N°6
Poser une couche de sable 10,00cm ou ½ jour N°7
05,00m3
Poser une semelle de béton 15,00cm ou ½ jour N°7
08,00m3

Mode de représentation de la planification par l’échelle des temps.

Sur l’axe ( X ) horizontal, on indique le temps ( en heures, jours, semaines, mois ou années )
Sur l’axe ( Y ) vertical, on indique ( soit le nom de l’activité, soit le poste de travail,..)

Il existe plusieurs méthodes d’élaboration des plannings :


 le planning GANTT ou graphique à barres - bandes
 la méthode PERT
 la méthode des potentiels
 la méthode chemin de fer ( Les activités sont représentées par des lignes obliques )
 la gestion informatique des projets

7-1 : Les Diagrammes à barres - bandes ( Chartes de GANTT )

Le planning Gantt est notoirement connu dans le secteur du BTP. Il s’agit d’un graphique
matérialisé par une série de barres horizontales. Cette méthode tire son origine de la gestion de la production
industrielle et a été mise au point par son inventeur du nom de Henry Gantt.
Le planning Gantt avait été très critiqué pour son inefficacité à gérer un projet. On faisait à son
encontre les reproches suivants :
 il ne reflète pas l’imbrication complexe des intervenants ;
 il n’est pas possible lorsqu’une tâche est en retard ou en avance de prévoir sa répercussion
sur les autres tâches ;
 le chemin critique est très difficilement repérable.
Les nouvelles méthodes de gestion de projets informatisés sont entrain de le réhabiliter.
La charte de GANTT ou graphique à barres – bandes est particulier par les aspects suivants :
 Les activités sont représentées par une bande ou une barre
 La longueur de la bande représente la durée de l’activité
 Les activités sont indiquées de haut en bas
 Les barres sont reliées entre elles par des flèches qui permettent de voir sur le dessin l’enchaînement des
activités .
La charte de GANTT présente des avantages et des inconvénients suivants :
Avantages :
1. Facile à établir
2. Facile à lire
3. Compréhensible par chacun, sans formation spéciale
Inconvénients :
Difficulté de représentation de tous les rapports entre activités multiples

Exemple de charte de GANTT

Nom de Durée Jour 1 Jour 2 Jour 3 Jour 4 Jour 5 Jour 6 Jour 7 Jour 8 Jour 9
L’activité
Creusement 2j
Fondation en béton 1j
Maçonnerie en béton 3j
Pose canalisation 2j
Des égouts
Remblayage des 1j
Tranchées
Semelle de béton 15cm 1j

Le diagramme à barres – bande ou charte de GANTT est un planning destiné à une échelle de temps
déterminé. De toutes les techniques de planning, le diagramme à barres est le mieux connu et le plus
appliqué dans les entreprises de construction. Le diagramme à barres représente le déroulement des travaux
de manière très claire. Presque tout le monde sur le chantier est capable de lire et de comprendre ce planning
et par conséquent de nombreuses entreprises de construction utilisent le diagramme à barres sur le chantier
proprement dit.

Le diagramme à barres – bandes peut être :


 Un planning à grosses mailles ( non détaillé ) ; seules les activités principales y sont mentionnées. Ce
planning peut être dessiné sans pour autant dessiner préalablement un réseau CPM ; PERT ; PDM ; ou
MPM
 Un planning détaillé : une conversion bimensuelle ou mensuelle des réseaux à nœuds ou des réseaux à
flèches.
 Un planning détaillé pour des projets de construction en série

Principes de base pour le tracé de diagramme à barres – bandes :


Principe de base N °1 : L’échelle de temps
Dans un diagramme à barres de type charte de GANTT, le temps est représenté sur une échelle
de temps horizontale. Cette échelle de temps est choisie personnellement par le responsable du planning et
elle peut être le mois ( échelle calendrier), la semaine, le jour ou l’heure.
Les différents travaux à exécuter sont mentionnés verticalement dans le cas d’un diagramme à
barres. La méthode de tracé qui convient le mieux est celle où les différents travaux à exécuter sont rangés de
haut en bas dans leur ordre de succession chronologique d’exécution

Principe de base N °2 : La représentation de l’activité


Chaque activité est représentée par une barre . La longueur de cette barre représente la durée
d’activité

N° Nom de l’ activité durée Equipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


Activ.
1 Aménagement du 4 jours 2 Coffreurs
Chantier

Principes de base N °3 : La succession logique des activités


A ) Si une activité déterminée doit être achevée avant que la suivante puisse commencer, ces activités sont
dessinées l’une en dessous de l’autre en commençant par le haut .
Exemple : L’ activité « aménagement du chantier » est suivie de l’activité « épuisement : par puits
filtrants » ; après cette dernière on peut commencer à creuser les fouilles de fondation.

N° Nom de l’activité durée Equipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


Activ.
Aménagement du 2 jours 2 Coffreurs
chantier
Epuisement par puits 3 jours
Filtrants
Fouilles 5 jours

B ) Le début d’une activité déterminée peut dépendre de la fin de plusieurs activités. Cependant, la fin
d’une activité peut donner lieu au début de plusieurs activités.

N° Nom de l’activité durée Equipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


Activ.
jalonnement 1 jour
Aménagement du 2 jours
Chantier
Epuisement par 2 jours
Puits filtrants
Fouilles 4 jours

C ) Dans un diagramme à barres, on peut indiquer des relations début – début et fin – fin :
Exemple : 3 jours après la mise en route de l’activité « Coffrage dalle rez – de – chaussée » , on peut
entamer la pose de l’armature au plus tôt 1 jour après la fin du coffrage.

N° Nom de l’activité durée Equipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 j


Activ.
Coffrage dalle rez de 6 jours
Chaussée a=1
Pose armature 4 jours
a=3
a = temps d’attente

Principe de base N °4 : Le chemin critique et la marge


Si on trace le diagramme à barres sur base d’un réseau ( CPM ; PERT ; MPM ; PDM ), on peut :
* Indiquer le chemin critique
* Donner la marge totale pour chaque activité.
Pour indiquer le chemin critique, on colorie les barres. Cependant, l’indication de la marge totale se fait :
 Soit à l’aide d’une ligne
 Soit à l’aide d’une flèche sur laquelle on note la date de fin de la marge totale entre parenthèses
Tâches Désignation des Durée Equipe 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
i-j Tâches M F Cf Ma
0-1 Découper les pieux 3 jours 1
1-2 Fouilles E 2 jours 2
2-3 Maçonnerie des fondat. 2 jours 1 3
3-4 Ferrail fondat. Enterrée 3 jours 1 3
0 - 51 Coff.plancher BCD.r-c 4 jours 2 6
52-53 Ferrail plancher BCD.r-c 4 jours 8
51-54 Coff.paroi escal. r-c-D 1 jour 2
54-55 Ferrail paroi escal r-c.D 1 jour 2
55-56 Bétonnage escal r-c.D 0,5jour 4
71-72 Décoffrage escal r-c. D 1 jour 1
GANTT « au plus tôt »

Ce dessin nous permet de faire les constatations suivantes :


a ) les activités 0-1 ; 1-2 ; 2-3 ; 3-4 et 71-72 sont critiques
b) l’activité 0-51 a une marge jusqu’au quinzième jour
c ) l’activité 54-55 a une marge jusqu’au vingt – cinquième jour .
Le diagramme à barres en tant que planning détaillé, présente les aspects suivants :
 Les réseaux CPM ; PERT ; MPM ne donnent pas toujours une vue d’ensemble du travail à exécuter.
Etant donné que ces plannings ne sont pas dessinés à une échelle de temps, les activités qui doivent
être exécutées simultanément peuvent se trouver à des endroits situés relativement loin les uns des
autres sur le réseau. Ces plannings ne donnent pas un aperçu clair des ouvriers ou du matériel à
mettre en œuvre sur le chantier.
 Afin de remédier à ces inconvénients, le réseau peut être converti en un diagramme à barres ou
charte de GANTT. Etant donné que cette conversion exige beaucoup de temps et qu’on y commet
facilement des fautes, on n’y procède que pour des périodes de temps limitées, soit pour les 2 à 4
prochaines semaines.

Cette conversion s’opère en 2 phases :


Dans une 1ère phase : on dessine toutes les activités telles qu’elles peuvent être exécutées au plus tôt. Les
activités qui sont critiques, sont indiquées comme telles. A propos des activités non critiques, on indique la
marge totale.
Lorsque ce diagramme à barres détaillé « au plus tôt »est tracé, on peut établir jour après jour le total des
ouvriers nécessaires pour l’exécution de ce programme
Dans une 2ème phase : on établit une charte de GANTT nivelée suivant la méthode de planification du
travail.
Le diagramme à barres en tant que planning à grosses mailles ( ou planning dans les grandes lignes )
Ce planning est tracé sans l’établissement préalable d’un réseau CPM ou PDM. Ce planning
n’illustre donc que les phases principales de l’exécution . Pour une habitation , cela donnerait les phases
suivantes :
* Fondations
* Maçonnerie rez-de-chaussée + dalle au rez-de-chaussée,
* Maçonnerie étage,
* Menuiserie charpente + tuiles ou ardoises,
* Electricité + sanitaires + chauffage central,
* Plafonnage,
* Menuiserie extérieure,
* Menuiserie intérieure,
* Appareils électriques + sanitaires + chauffage central,

Entre les blocs qui représentent les différentes phases, on n’a pas tracé de lignes de relation. On
n’a pas indiqué non plus si ces phases disposent d’une marge.
La durée des phases est le plus souvent évaluée et exprimée en semaines. Le diagramme à
barres en tant que planning à grosses mailles convient donc mal à la préparation des travaux. Un planning à
grosses mailles s’utilise généralement pour contrôler l’avancement des travaux.
Nom de l’activité Durée 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
en sem.
Fondations 1
Maçonnerie rez-de-c + dall 3
Maçonnerie étage 2
Menuiserie charpente + 2
Tuiles ou ardoises
Electricité + sanit+chauf.c. 3
Plafonnage 1
Menuiserie extérieure 1
Menuiserie intérieure 1
Appareils élect.Sanit.+Ch.C 2
Temps exprimé en semaines

Le diagramme à barres en tant que planning détaillé pour des projets de construction en série :
Le diagramme à barres peut aussi être mis en application pour la planification d’activités à exécuter pour une
série d’habitations ( cela peut aller de 10 à 200 habitations )
Le tracé d’un réseau CPM ; PDM ; MPM pour 50 habitations par exemple est un travail très difficile.
a ) parce qu’ on obtient énormément d’activités, si l’on a 30 activités par habitation, un planning de ce genre
comprendrait très vite 1500 activités
b ) on trace le diagramme à barres sans indiquer les relations.
Le tracé d’un diagramme à barres pour une série d’ habitations peut se faire comme suit :
a ) dans la colonne ( description ), on donne le nom de l’activité : creusement des fouilles de fondation
b ) dans la bande qui représente l’ activité on indique quand doit se faire le creusement pour l’ habitation 1 ;
l’ habitation 2 ; l’ habitation 3….
Si l’ on réussit à égaliser la durée de toutes les activités, on obtient des bandes de longueur égale.
Supposons ensuite que l’avance que chaque activité doit avoir sur une autre doit toujours la
même, on obtient alors un parallélogramme lorsque tous les points de début des activités et tous les points de
fin des activités sont reliés entre eux.

Début 1ère activité Fin 1ère activité Temps

Activités Début dernière activité Fin dernière activité

A B = Temps d’activité pour x habitations

Le temps total d’exécution est donc égal à T = A + B ; ( A ) étant le temps qui s’écoule entre le début de la
première activité et le début de la dernière activité.

Application :

Prenons comme hypothèse qu’il s’agit d’élaborer le planning d’exécution de 10 habitations. L’analyse de l’
habitation a donné les activités mentionnés ci-après ainsi que les durées d’activité suivantes :

N° Désignation des activités Durée


1 Creusement des fouilles de fondation + béton de fondation 2 jours
2 Maçonnerie rez-de-chaussée 4 jours
3 Pose des hourdis 1 jour
4 Maçonnerie étage 4 jours
5 Menuiserie toit 3 jours
6 Pose ardoises 2 jours
7 Conduites sanitaires 3 jours
Lors de la détermination de l’ordre de succession des activités, il est décidé que chaque activité doit être
achevée avant que la suivante puisse commencer. Ce calcul converti en diagramme à barres donne le résultat
indiqué ci-dessous.

Activ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28
1
2
3
4
5
6
7

7-2 : La technique de planification C.P.M.- P.E.R.T.

Dans la méthode P.E.R.T. ( Program Evaluation and Review Technique ), nous avons des étapes
qui sont reliées par des tâches. Une étape sera numérotée et possédera 2 dates : une au plus tôt, l’autre au
plus tard de réalisation de l’étape.
 Une tâche numérotée T12 reliera l’étape 1 à l’étape 2.
 Une étape marque le début et / ou la fin d’une ou de plusieurs tâches.
 Une tâche ne peut démarrer avant que toutes les tâches qui la précèdent ne soient terminées.
Les différentes tâches dans l’exécution d’un travail :
 Les travaux sont décomposés en tâches élémentaires;
 Les tâches sont classées en plusieurs catégories:
- les tâches réelles: celles qui correspondent à l’exécution d’un travail. ces tâches consomment
temps et travail;
- les tâches d’attentes: qui ne nécessitent pas l’exécution d’un travail, mais sont consommatrices
de temps (séchage de cloison, délai d’obtention d’une autorisation administrative, durcissement
d’un béton avant décoffrage,...)
- les tâches fictives: ne consomment ni temps, ni moyens matériels, mais nécessitent une
démarche préalable (date d’arrivée d’une fourniture, mise sous tension d’un équipement).

C’est une méthode dite “ à chemin critique ”

 tâche critique: tâche ou aucun retard n’est possible sous peine de retarder la date finale des travaux;
 tâche non critique: tâche ou un certain retard reste possible sans compromettre la date finale des
travaux.
 chemin critique = chemin qui passe par l’ensemble des tâches critiques.
c’est le chemin le plus long de l’origine du réseau à sa fin; c’est lui qui définit la durée totale
du projet. Sur le chemin critique, les dates au plus tôt et les dates au plus tard des réalisations des étapes sont
identiques. Tout retard sur le chemin critique affectera donc la date d’achèvement des travaux.
Les modes de représentation par réseau ont des particularités :
La relation entre les activités est clairement rendue. Les données temporelles sont définies à travers des
points déterminés du réseau ( appelés nœuds ) . Les réseaux sont surtout utilisés :
1. Pour des projets complexes
2. Pour des travaux de longue durée ( 6 mois, 1 an, 2 ans )

Les réseaux peuvent être subdivisés en deux catégories


a ) Les réseaux à flèches :
Critical Path Method ( C.P.M.) ou ( Méthode du chemin critique )
Program Evaluation and Review Technics ( P.E.R.T.)
b ) Les réseaux à nœuds :
Metra Potential Method ( M.P.M.)
Precedence Diagramming Method ( P.D.M.)
Les activités sont représentées par une flèche et un nœud indique le début ou la fin d'une ou de plusieurs
activités. Ce nœud donne des informations concernant le moment où se produit un événement . Ce moment
peut être déterminé " au plus tôt " et " au plus tard "

Exemple de graphe avec tâches critiques et tâches non critiques

Creusement Fond en béton Maçonnerie Rembl .tranchées Semelle béton


2j 1j 3j 1j 1j
1 2 3 5 6 7
0 0 2 2 3 3 6 6 7 7 8 8

Pose canalis.d'égouts
2j

Chemin Critique = 8 jours


4
5 6
Chemin Critique

 Si plusieurs activités aboutissent à un nœud ou en partent, l'information temporelle que renferme ce


nœud ne concerne , en général, qu'une seule de ces activités. On peut considérer ceci comme un
désavantage de la méthode C.P.M.- P.E.R.T.

 Une tâche peut être réelle et consommer du temps et du travail ou être fictive et ne consommer ni
temps, ni moyen matériel ( date d’arrivée d’une fourniture ), il existe aussi des tâches d’attente qui
ne consomment que du temps ( durcissement d’un béton avant décoffrage ). Une tâche ne peut
démarrer avant que toutes les tâches qui la précèdent ne soient terminées.

 Nous avons des étapes qui sont reliées par des tâches. Une étape sera numérotée et possédera 2 dates
une au plus tôt, l’autre au plus tard de réalisation de l’étape.

 Une tâche numérotée T12 reliera : l’étape 1 à l’étape 2 . Une étape marque le début et / ou la fin
d’une ou de plusieurs tâches.

Numéro de l’étape Date au plus tard


de réalisation de
E2 L’étape .
9 11
T2-3=3

E3
6 8
E 4
7 13
Date au plus tôt de
Réalisation de
l’étape

 La date de réalisation au plus tôt d’une étape :


DPTo.Ei = Max ( DPTo. Ei-1 + durée Ti-1 )
DPTo.Ei : Date au plus tôt de l’étape i
DPTo.Ei-1 : Date au plus tôt des étapes immédiatement précédentes de Ei
Durée Ti-1 : Durée de la tâche de liaison

 Date de réalisation au plus tard d’une étape :


DPTa.Ei = Min ( DPTa.Ei-1 – durée Ti-1 )
DPTa : Date de réalisation au plus tard des étapes

Date de début au plus tôt d’une tâche = DPTo.Eo


Date de fin au plus tôt d’une tâche = DPTo.Eo + Durée de la tâche
Date de fin au plus tard d’une tâche = DPTa.Ef
Date de début au plus tard d’une tâche = DPTa.Ef – Durée de la tâche
Avec Eo = Etape origine de la tâche
Ef = Etape fin de la tâche

 Marge totale d’une tâche :


C’est le retard maximum qu’il est possible de prendre dans son exécution sans allonger le délai total de l’
opération.

 Marge libre d’une tâche : Retard maximum sans décaler l’exécution d’aucune tâche
= DPTo.Ef – ( DPTo.Eo + durée tâche )
DPTo.Eo = date fin au plus tôt de la tâche

Notions fondamentales de la technique de planification C.P.M.- P.E.R.T.

Notions Fondamentales Mode de représentation graphique


Activité : chaque opération ininterrompue qui demande du
temps et qui se trouve pendant l’exécution des travaux en Maçonnerie rez – de - chaussée
relation avec d’autres opérations, ou tâches, ou activités.
Réseau : représentation graphique de l’ordre de succession
des activités pour l’exécution d’un projet

Fausse flèche ou relation technique : une flèche du réseau


représentée en pointillé. Cette flèche ne représente pas une
durée ; elle n’est utilisée que pour clarifier les relations entre
les activités.
Nœud : début ou fin d’une ou de plusieurs activités du
réseau . Maçonnerie rez-de-chaussée
j
i = nœud initial , de début i
j = nœud de fin , final

Principes de base pour le dessin d’un réseau C.P.M.- P.E.R.T.

Pour le dessin d’un réseau C.P.M.- P.E.R.T.


 On s’efforce de présenter l’enclenchement des activités dans leur relation exacte, c’est à dire selon les
impératifs techniques d’exécution :
 On ne tient pas compte du facteur temps.

En dessinant l’enclenchement des activités, il convient toujours de se demander :


 Quelle activité précède telle autre activité ?
 Quelle activité peut avoir lieu en même temps que telle autre activité ?
 Quelle activité peut suivre telle autre activité ?

1er principe de base :

Chaque activité est représentée par une flèche Plâtrage rez-de-chaussée

Début Fin
La longueur et la forme de la flèche n’ont Plâtrage rez-de-chaussée
Aucune importance.

2ème principe de base :

Chaque activité commence et finit toujours en un Implantation chantier placement grue


nœud de réseau .

Chaque nœud est simultanément la fin d’une ou de plusieurs activités et le début d’une ou de plusieurs
activités
A l’exception de la première et de la dernière activité du réseau.
 Le début de l’activité dépend toujours du début ou de la fin d’une autre activité ;
 La fin de l’activité donne lieu au début et / ou à la fin d’une autre activité.

3ème Principe de base :

Si une activité doit être achevée avant de pouvoir


commencer une activité suivante, on dessine les
flèches l’une après l’autre. Ce dessin signifie que l’aménagement du chantier doit être
achevé complètement avant de pouvoir placer la grue
La fin d’une activité peut donner lieu au début de Coffrage poutre
plusieurs activités. Circul. 1er étage Armature
Poutre circul 1er
étage

Placement
corniche
Préfabriquée

Ce dessin signifie que l’armature de la poutre circulaire et


la corniche ne peuvent être placées que lorsque le coffrage
de la poutre circulaire est achevé.
Ce dessin ne signifie pas que :
La pose de l’armature de la poutre circulaire et le placement
de la corniche préfabriquée doivent commencer
simultanément :
La pose de l’armature de la poutre et le placement de la
corniche préfabriquée ont la même durée.
Le début d’une activité peut dépendre de la fin de Aménagement chantier
plusieurs autres activités.

Défrichage placement pan.


Arbres déviation

Démolition refuge tram.


Chaque nœud est simultanément le nœud final d’une activité et le nœud initial d’une activité.

4ème Principe de base :

Tous les nœuds du réseau sont numérotés.


Chaque activité du réseau peut être représentée par 1 2 3 4
deux numéros : le numéro du nœud initial
( = i ) et le numéro du nœud final de l’activité Aménagement Placement Creusement
(=j) Chantier grue fouilles
fondations

Nom de l’activité
Aménagement du chantier 1-2
Placement de la grue 2-3
Creusement des fouilles de fondation 3-4
Il est recommandé que le nœud initial d’une activité ait un numéro inférieur à celui du nœud final .

5ème Principe de base :


 Dans un réseau CPM-PERT, on peut utiliser une fausse flèche ou relation technique. Lorsque deux
ou plusieurs activités partent du même nœud initial et arrivent au même nœud final , on introduit la
fausse flèche ou relation technique ; on procède ainsi pour éviter que plusieurs activités ne soient
représentées par les mêmes numéros. Cette fausse flèche est représentée par une flèche en pointillé.

 Exemple : Après l’activité « implantation du chantier » , on peut commencer les activités


 « aménagement du chantier »
 et « défrichage des arbres » ces deux activités doivent être achevées pour que l’activité « placement
des panneaux de signalisation » puisse commencer

Aménagement chantier

Implantation chantier Placem. Pan. déviati 4


1 2 3

Défrichage arbres

Sur ce dessin, les activités ( aménagement du chantier ) et ( défrichage des arbres ), sont représentées toutes
les deux par les mêmes numéros ( i-j ) soit ( 2-3 )
L’introduction de la fausse flèche 3-4 résout ce problème d’identification

Implantation chantier Aménagement chantier Placem. Pan. déviati


1 2
4 5

Défrichage des arbres

6ème Principe de base :

 La relation technique ou fausse flèche s’utilise aussi pour indiquer la relation exacte entre les
activités. En dessinant un réseau, il faut veiller à ne pas obtenir plus d’activités réunies en un nœud
et partant de ce nœud qu’il n’est techniquement nécessaire à l’exécution.

Exemple :
 Il y a 4 activités :
* Maçonnerie pignon
* Plasement charpente du toit
* Pose de tuiles
* Placement descente d’eau

 Les activités ( maçonnerie pignon ) et ( placement de la charpente du toit ) doivent être achevées
avant de pouvoir commencer l’activité ( pose des tuiles ) .

 L’activité ( placement descente d’eau ) dépend de l’achèvement de l’activité ( placement charpente


du toit )

 Si l’on dessine , nous avons :

Maçonnerie pignon Pose de tuiles


Placement charpente toit placement descente d’eau

7-3 : Les réseaux à nœuds M.P.M ( Metra Potential Method ) et P.D.M. ( Precedence Diagramming
Method )

 Nous retrouvons des points communs avec les méthodes GANTT et PERT :
 Les activités sont représentés par un bloc ( rectangulaire ou carré), également appelé nœud.
 La relation entre les activités est représentée par des flèches ;
 La grandeur des blocs ( ou nœuds ) ainsi que la longueur des flèches ne donnent aucune
indication quant à la durée des activités ;
 Le bloc ou nœud mentionne :
 Le nom de l’activité ;
 La durée de l’activité et l’équipe qui exécutera le travail ;
 Le numéro du nœud
 Des données temporelles qui concernent toute l’activité meme ;
 Sur le réseau, on peut indiquer un chemin critique.

 Nous avons aussi des points propres à chacune des deux méthodes de planning :
Dans la Méthode M.P.M. on ne peut établir qu’une seule sorte de liaison 2entre les activités ;
Fondations
Dans la méthode P.D.M. on peut établir quatre sortes de relations entre les
1 activités 2 man.
A=1 B=Fouilles
2 3
C=2 D=2 man.
Dto=0 Fto=2 ml
2 3
Dta=0 Fta=2 mt

P.D.M.

3 Remblai
3 2 man.
3 6
3 6
 Cette méthode dite méthode des potentiels a été développée en France en 1958 par la Société
d’Economie et de Mathématique Appliquée ( SEMA).
La particularité de cette méthode est qu’elle favorise uniquement les relations de type Début-Début. C’est
pourquoi nous n’allons pas la développer ici.
L’enclenchement des activités se fait comme dans le C.P.M. - P.E.R.T ;

 Le nœud intègre la représentation graphique de l’activité dans le réseau. La grandeur du nœud ne


donne aucune indication relative à la durée de l’activité. Le nœud donne un certain nombre
d’informations sur l’activité :
 A= N° du nœud ou de l’activité,
 B= Nom de l’activité,
 C= Durée de l’activité,
 D= Identification de l’Equipe,
 Dto= Date de début au plus tôt de l’activité,
 Dta= Date de début au plus tard de l’activité,
 Fto= Date de fin au plus tôt de l’activité,
 Fta= Date de fin au plus tard de l’activité,
 ml= Marge de liberté,
 mt= Marge totale.

La Flèche de relation sert à indiquer les activités qui sont solidaires, la longueur de ces flèches n’a pas
d’importance.

7-4 : La technique du planning de chemin de fer

Cette méthode est pratique dans le cas d’un bâtiment à étages multiples.
1. Soit le parachèvement d'immeubles à appartements
2. Soit la construction d'habitation en série, à condition que dans chaque habitation ou à chaque étage, les
mêmes activités se présentent.
3. Cette technique peut aussi être utilisée pour déterminer et expérimenter des méthodes de travail.
( exemple : suivant quel circuit des éléments de coffrage de parois doivent être utilisés à un même étage
ou à des étages différents ).
4. Dans la technique du planning de chemin de fer, les activités sont représentées par des lignes obliques
5. Outre l'échelle des temps , on emploie également une échelle des lieux, c'est-à-dire que sur l'axe vertical
on indique les différents lieux ( ou les habitations ) où il faut travailler.
6. En utilisant une échelle des temps et une échelle des lieux, on peut facilement situer les activités dans
l'espace et dans le temps.
7. La détermination du lieu se fait de bas en haut. ( exemple le cas de l'exécution des fondations de cinq
habitations ).
8. C’est une méthode graphique ou les étages sont en ordonnée et le temps en abscisse.
9. Plus forte est la pente, plus rapide est l’exécution.

Exemple de planning chemin de fer

Echelle des Echelle des temps = jours


Lieux
Habitation 5
Habitation 4
Habitation 3
Habitation 2
Habitation 1
0-2 2-4 4-6 6-8 8-10 10-12 12-14 14-16 16-18 18-20 20-22 22-24 24-26
Jours

Creusement Fond.en béton Pose canalis. D'égouts Maçonnerie Remblayage tranchées


Semelle de béton

Méthode PERT, méthode des potentiels, méthode chemin de fer: laquelle choisir?

Elles présentent toutes un intérêt, mais ont des domaines d’application préférentiels:

 la méthode PERT permet de gérer un nombre important de tâches reliées par des contraintes
multiples;

 la méthode des potentiels offre une image plus représentative du temps. elle s’adapte mieux à des
opérations concernant l’exécution des travaux ou le nombre des tâches est plus restreint.

 la méthode chemin de fer trouve son application dans l’enchaînement continu de tâches répétitives,
donc de chantiers décomposés en niveaux ou zones similaires.

7-5 : La gestion informatique des projets


Elle associe les 4 méthodes déjà décrites avec quelques avantages et possibilités
supplémentaires.
En effet, suivant les logiciels, il est possible de commencer un planning en utilisant le schéma
GANTT, de basculer instantanément sur le planning PERT ou POTENTIEL, de créer des sous projets qui
représenteraient un groupe de tâches répétitifs ( les étages d’un bâtiment par exemple ) et de relier à une ou
plusieurs tâches.
Il est possible par exemple sur un graphe GANTT de préciser le type de liens entre tâches,
d’ajouter ou modifier les liens, d’augmenter et de diminuer la durée d’une tâche et de voir ses répercutions
instantanément sur les autres tâches.
Il est possible d’associer des ressources aux tâches, de faire un lissage automatique. Le logiciel
indiquera les conflits de ressources sur - attribuées.
Dans la méthode informatique, plus besoin de faire des calculs de temps, l’ordinateur se
chargeant de ce travail, et on peut se concentrer sur les liens entre tâches.
Il est possible de donner des coûts unitaires et / ou forfaitaires aux ressources et de calculer ainsi
le coût d’un projet. Il est possible de suivre l’avancement d’un projet en temps réel et de voir la répercussion
sur les délais.
Il est possible de suivre les dépenses en temps réel et de comparer aux dépenses planifiées.
On ne parle plus de planning, mais de gestion de projets.
La Gestion Informatique des Projets Intégrés selon l’approche
Multicritère

Trafic Environnement Spatial


Du Projet

Avantages / Coûts
Dégradations
Exogènes
Des
Infrastructures

Evaluation
Des
Besoins

Dimensionnement
Des
infrastructures

Analyse Economique pour


Chaque option
D’aménagement

Analyse des critères


De décision

Choix d’une variante


Et lancement du projet
Principe de fonctionnement de H.D.M.
( HIGHWAY DESIGN AND MAINTENANCE STANDARDS MODEL )

Données Résultats

Hypothèses de trafic Sous-programme Evolution du trafic


Routier
TRAFIC

Caractéristiques des Evolution de l’état


Projets
Sous-Programme De surface
PROJETS Consistance et coût de
L’entretien

Caractéristiques du
Réseau routier Coût de circulation
Sous-programme
Normes et coûts
D’entretien routier
DEGRADATIONS
TYPE D’ENTRETIEN

Géométrie du réseau
Caractéristiques des
Véhicules
Coûts unitaires Sous-programme
COÛTS de
CIRCULATION

Avantages-coûts
Exogènes

Sous-programme
AVANTAGES &
COÛTS
EXOGENES Calcul des coûts
Bilans
Taux de rentabilité
Comparaison des
Solutions
Sous-programme
EVALUATION ECONOMIQUE

BIBLIOGRAPHIE

Technologie du gros œuvre ( Organisation du chantier ) par le Fonds de Formation Professionnelle de la


Construction de Bruxelles ( Belgique )

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