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3.5.

Les données comptables comme outil de bonne


gouvernance ?
3.5.1.Message de Kazuo Inamori : La comptabilité à la base de
la gestion participative

CG : Dans votre ouvrage sur la comptabilité à la Inamori, vous expliquez qu’à l’époque, il y avait
environ 3000 amibes, qu’elles évoluent sans cesse, avec la naissance de nouvelles unités, dans un
processus d’adaptation à l’évolution des marchés. Leur proximité de leurs marchés leur donne
flexibilité, agilité et rapidité de réaction. Pourriez-vous expliquer les mécanismes qui les rendent si
agiles ?

KI : C’est en effet ce qui est écrit ; les amibes s’adaptent à l’évolution des marchés. Mais ce n’est pas
un phénomène qui a lieu constamment. Lorsqu’on regarde le lien entre les petites unités et la
gestion, cad, quand une grande entreprises est divisées en petites entreprises, et q ue chaque petite
unité est saine, les leaders ne peuvent pas se tromper dans leurs décisions car ils ont une
connaissance approfondie de ce qu’il se passe dans leur unité.
Cependant, si chaque leader agit entièrement indépendamment des autres, ce n’est pas possible de
maintenir une organisation harmonieuse. C’est pour cela que tous les leaders et membres des
amibes partagent la même philosophie de gestion pour gérer leurs activités.
Chacun partage la même philosophie avec ses collègues, et réalise son travail sur cette base. En
d’autres mots, sans compréhension de la philosophie elle -même et de ses implications dans le
travail, il est impossible de gérer une organisation constituées par des nombreuses petites unités.
CG : Quel est le point le plus important dans votre philosophie de gestion ?
KI : Il y a de nombreuses choses qui sont importantes mais ce que je communique le plus
régulièrement est ceci : l’esprit le plus fondamental pour gérer une entreprise est de rechercher
inlassablement à contribuer au bonheur matériel, intellectuel et émotionnel de tous les employés
tout comme à l’évolution et au développement de l’humanité (de la société).
En d’autres mots, l’objectif de la gestion de l’entreprise est de rechercher le bien -être matériel,
intellectuel et émotionnel de toutes les personnes qui constituent et vivent dans l’entreprise.
Quand les personnes qui vivent dans l’entreprise sont épanouies, l’entreprise peut contribuer à
l’évolution et au développement de la société. C’est la base de ma philoso phie en gestion. Pour
réaliser cet objectif, il est important de communiquer cet esprit et avancer ensemble.
CG : Je comprends. Vous avez décidé de partager les responsabilités de la gestion avec tous les
leaders des unités. Il y a donc un transfert de votre “pouvoir”. Alors qu’il s’agit de l’entreprise que
vous avez fondé, celle-ci peut vivre et se développer de manière organique. Quelle relation voyez-
vous entre votre rôle et l’autonomie de l’entreprise ?
KI : Il ne peut pas avoir de contradiction, et c’est le rôle de la philosophie, qui est la base. Elle nous
indique comment vivre notre vie, et comment gérer l’entreprise. Tout le monde comprend cela et la
fait sienne. Ce sont ces personnes qui reçoivent la responsabilité de gérer.
Si cette philosophie n’est pas comprise, et n’est pas le socle commun partagé par tous, la gestion par
amibe, de petites unités, ne peut pas exister car l’organisation se désintègre.En fait, quand on décide
de créer des petites unités pour une gestion participative, il est nécessaire d’avoir une vision globale.
C’est le travail de la direction d’indiquer la direction et les objectifs généraux. Chacun détermine
quelle sera son action en fonction de ceux-ci. Chaque unité doit pouvoir se développer en harmonie
avec l’ensemble de la communauté. La philosophie est le socle commun à tous qui nous inspire dans
notre travail. C’est un sujet difficile. C’est difficile de poser la question, mais la réponse aussi est
difficile.
KI: Je ne translate rien de tel. Je ne transforme pas qqchose d’intangible en qqchose qui a une valeur
matérielle. Prenons un exemple. l’organisation détermine quel sera son objectif en termes de chiffre
d’affaires. La direction détermine les objectifs de gestion, le chiffre d’affaires visé, la marge
bénéficiaire, et elle communique ces informations. Naturellement, pour obtenir ces objectifs
globaux, quand on pratique une gestion participative par petites unités, on fait remonter le chiffre
d’affaires et la marge que chacune d’entre elle a déterminé vers l ’organisation. Chaque personne a
contribué à déterminer ces objectifs au niveau de l’unité, le chiffre d’affaires, la marge bénéficiaire.
La somme des objectifs en terme de chiffre d’affaires et de marge bénéficiaire de toutes les unités
devient l’objectif global de l’organisation. Dans cette situation, comme chacun a déterminé quel
serait son objectif personnel, il cherche à l’atteindre.

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